1. Claude François, surnommé "Cloclo", né le 1er février 1939 à Ismaïlia en Égypte
et mort accidentellement le 11 mars 1978 à l'âge de trente-neuf ans à Paris, est un chanteur
populaire français des années 1960 et 1970. Il est notamment l'un des auteurs-compositeurs et le
premier interprète de Comme d'habitude, adapté en anglais par Paul Anka sous le titre
mondialement célèbre de My Way.
L'enfance de Claude se déroule dans une des belles villas
de la compagnie du canal de Suez à Ismaïlia. Sa famille, qui a
des domestiques, mène un train de vie très aisé6. Cependant,
durant la seconde guerre mondiale, Ismaïlia est bombardée
par les Allemands et la villa de la famille François détruite.
Le jeune Claude et sa sœur sont alors recueillis chez leur
grand-mère paternelle dans une vieille maison en plein
centre-ville proche des quartiers populaires où il se mêle aux
jeunes enfants d'origines diverses (grecs, maltais, italiens,
arabes). Il y reste jusqu'à l'âge d'aller à l'école.
Ses parents le placent en internat dans une école
confessionnelle. Puis ils l'inscrivent au lycée français du
Caire comme externe (1953-1954). La chambre qu'il loue est en face de Radio le Caire si bien qu'il
y est toujours fourré, écoutant en avant-première les disques français ou américains. Il décroche la
première partie du bac mais pas la seconde. À cette époque, le jeune Claude assiste aux répétitions
de ses oncles maternels et fait une première année de violon.
SI J'AVAIS UN MARTEAU
En retournant la terre
Si j'avais un marteau Pour alléger nos peines
Je cognerais le jour J'la chanterais à mon père
Je cognerais la nuit Ma mère, mes frères et mes sœurs
J'y mettrais tout mon cœur Oh oh, ce serait le bonheur
Je bâtirais une ferme
Une grange et une barrière Si j'avais un marteau
Et j'y mettrais mon père Et si j'avais une cloche
Ma mère, mes frères et mes sœurs Puis si j'avais une chanson à chanter
Oh oh, ce serait le bonheur Je serais le plus heureux
Je ne voudrais rien d'autre
Si j'avais une cloche Qu'un marteau, une cloche et une chanson
Je sonnerais le jour Pour l'amour de mon père
Je sonnerais la nuit Ma mère, mes frères et mes sœurs
J'y mettrais tout mon cœur, Oh oh, ce serait le bonheur
Pour le travail à l'aube
Et le soir pour la soupe C'est le marteau du courage
J'appellerais mon père C'est la cloche de la liberté
Ma mère, mes frères et mes sœurs Mais la chanson c'est pour mon père
Oh oh, ce serait le bonheur Ma mère, mes frères et mes sœurs
Oh oh, pour moi c'est le bonheur
Si j'avais une chanson C'est ça le vrai bonheur
J'la chanterais le jour Si j'avais un marteau
J'la chanterais la nuit Si j'avais un marteau
J'y mettrais tout mon cœur
http://yo.mundivia.es/jcnieto/gramar/gramaire
.htm