1. Atlas & Compagnie
Centre de culture, 35 rue Saint Joseph, 59110 La Madeleine
Tel : 06.19.32.21.38 – Mail : AtlasEtCie@sfr.fr
Page Facebook : https://www.facebook.com/groups/AtlasEtCie
CREATION SPECTACLE
CLOWN ET MYTHOLOGIE
Un dimanche par mois de training et
d’improvisation avant mise en scène et
représentation(s) publique(s).
FORMATION
INTENSIVE À L’IMPROVISATION
CLOWN
5 journées consécutives pour s’immerger
dans l’être clown.
COACHING ARTISTIQUE-
TEAM BUILDING & MISE EN SCENE
Pour comédiens, organisations et particuliers en
recherche d’accompagnement, de soutien et de
conseils. Une approche sur mesure de toute structure
et projet artistique amateur et professionnel (création
individuelle et collective, dynamique de groupe et
cohésion d’équipe, projet événementiel…)
JOURNEES D’INITIATION
ET DE PERFECTIONNEMENT CLOWN
Journées ponctuelles d’initiation, d’entrainement et
de perfectionnement du jeu d’improvisation clown.
NB :Les propositions 1 – 2 – 3 sont « associables » et bénéficient
dans ce cas de tarifs préférentiels
2. PRÉAMBULE PRÉAMBULE – D’OÙ NOUS VIENT LE CLOWN ?
Le clown prit, dans le théâtre Elisabéthain au XVe siècle, la place du serviteur et homme de main du diable. S’il était
doué de bons sens, il n’était pas moins lourdaud, gaffeur, manquant les missions de son maître et servant la
dramaturgie.
Le clown de cirque apparait lui au XVIIIe siècle. Afin d’entrecouper les performances des cavaliers anglais, les directeurs
de cirques engagèrent des garçons de ferme en serviteurs benêts, affublés d’habits paysans qui tranchaient avec la
magnificence des costumes étincelants. Les clowns suivirent ainsi les numéros acrobatiques en les caricaturant,
empruntant des postures grotesques et comiques.
Le type de clown de cirque le plus ancien est le maître de piste, le « clown blanc ». Il apparaît élégant, autoritaire et
digne en apparence. Le clown au nez rouge, « l’auguste », apparaît, lui, dans les années 1870, s’alliant au clown blanc
en duo comique. Le blanc-clown, digne et sérieux, met en valeur l’auguste impertinent, affublé de chaussures
gigantesques et d’une tenue aux couleurs vives. L’auguste se cogne ainsi au cadre du clown blanc, qui voit toutes ses
entreprises démolies par son compère des plus maladroits.
Ce duo comique se déclinera en trio, invitant le « contre-pitre » au XXe siècle. Auguste de l’auguste, personnage
complétement idiot, le contre-pitre ne comprend rien, oublie tout et voit toutes ses initiatives tourner en catastrophes.
La comédie clownesque prend, elle, son essor après les années 1870. Les clowns acrobates deviennent des clowns
parleurs. Ils cherchent leurs personnages dans la vie sociale et caricaturent les rapports sociaux en se rapprochant du
jeu d’acteur. Henry Miller les désignera comme des « poètes en action ».
Sources : « les clowns » de Tristan Rémy, Wikipédia.
Brève histoire du clown
3. PRÉAMBULE
« Le clown est seul à posséder le pouvoir illimité de création », Tristan Rémy.
PRÉAMBULE - QU’OFFRE LA PRATIQUE CLOWN ?
Le clown de théâtre relève du théâtre d'improvisation, dont la forme la plus connue est celle des matchs
d’improvisation. Toutefois le clown est plus axé sur les sentiments et les questions-clefs à poser à l’acteur clown, pour
moi, sont : « Qu’est-ce que tu ressens ? », « Qu’est-ce que tu imagines ? », « Qu’as-tu envie de faire ? », dans un cadre
sécurisant qui offre la permission du vivre l’agir.
C’est une pratique au formidable potentiel de connexion avec soi-même, dans un lien subtile de liberté et de lâcher-
prise. En situation de jeu d’improvisation, l’acteur clown n’a rien à créer, juste ressentir et se laisser porter par ce qu’il
ressent et imagine dans son rapport à l’autre, à la situation, à l’environnement, au public. Le ressenti en « je » de « l’ici
et maintenant » de l’acteur est fondamentalement le moteur du « jeu » clown.
Ainsi l’improvisation clown est comme un fil de « soi (e)», tressé de spontanéité, qui s’affranchit peu à peu des règles,
conventions et masques du tous-les-jours. L’occasion de jouer de toutes ces choses que l’on vit et que l’on n’exprime
pas au quotidien, par peur de paraître trop excentrique, idiot, excessif, colérique, égoïste... La permission, par
conséquent, de traverser les tabous, idéologies, morales, interdits etc…
Le clown peut tout jouer et jouer de tout !
Il est pertinent, en ce sens, d’exposer que ce plus petit masque du monde révèle plus qu’il ne cache.
J’aime à penser que le clown-en-soi, assemble la spontanéité de l’enfant et la conscience de l’adulte. Comme si
l’intelligence et la maturité s’alliaient à la spontanéité libre et sans filtre, afin de créer de nouveaux mondes, dans la
jubilation d’une autodérision maitrisée…
T.F
Le clown de théâtre
4. ANIMATION
DES
FORMATIONS ANIMATION – TONY FLAMENT
Parcours
J’ai eu le bonheur de rencontrer le théâtre dans les années 2000, éprouvant ce supplément d’être qu’offre la scène
et la rencontre de personnes et personnages qui nous révèlent. Intermittent du spectacle, je suis allé chercher
nombre d’enseignements en travaillant avec les compagnies théâtrales telles la Cie « la Virgule » de Jean-Marc
Choteau et la Cie « D’ici et d’ailleurs » de Sébastien Lenglet pour le théâtre classique, la Cie « Atout théâtre » de
Pascal Mansuy pour la Commedia dell’arte, « la Ligue d’improvisation de Marcq en Baroeul » d’Emmanuel Leroy
pour l’improvisation théâtrale et la mise en scène en entreprise, la Cie « Mariska » des époux Bouclet pour la
marionnette à fils. J’ai eu l’occasion de tourner dans plusieurs courts-métrages et suivi une formation du jeu à la
caméra auprès d’ Eric Leblanc, puis de Sophie Bourdon avec « Filmencours ». Par la suite, j’ai ressenti le besoin
d’une plus grande simplicité de présence et me suis intéressé à la lecture publique, au travail du conteur puis à la
voix off, et plus spécifiquement aux audio-livres. Ce parcours a par ailleurs toujours été tissé d’une pratique de la
danse et de la voie chantée que je considère comme ma médecine. Le travail du clown s’est exercé en parallèle, par
étapes, notamment auprès de Marcelle Plumat, de la Cie « Nez à Nez » d’Epinal, du Prato de Lille et de « l’Espace
Catastrophe » de Bruxelles, pour l’essentiel. Cette pratique est rapidement devenue un axe privilégié de recherche
en tant que comédien, metteur en scène et formateur. J’anime ainsi les formations et mise en forme des créations
d’ « Atlas et Compagnie » depuis plus de 15 ans. Titulaire d’un diplôme d’Art-thérapeute et de Coach professionnel,
praticien en constellations systémiques, Je me définirais aujourd’hui comme un ancien comédien, mettant ses
compétences au service de l’accompagnement de personnes par la médiation théâtrale et l’apprentissage du
« je(u) » de l’être clown. Je suis, aussi, au service de la création artistique tragi-comique, dont je pourrais expliciter
le cœur d’ouvrage par cette petite histoire…
« Notre Art et mouvement, et sert l’ouverture de nouveaux possibles… ». T.F
5. ANIMATION
DES
FORMATIONS LIGNE ARTISTIQUE – TONY FLAMENT
Une brève d’histoire
Un chien disparaît sous les roues d’un chauffard. Un vagabond jette à sa poursuite une bouteille à demi-pleine.
Sidéré, terrassé bien que debout, l’homme aux guenilles porte à sa bouche une main vide – temps de suspension et
jeux de regards appuyés en allers retours mains / bitume – et prend lentement conscience de l’impossible à s’abreuver du
fait de son lancé – Rires du public – Il s’avance pour ramasser le projectile, heurtant son chien mort et s’excuse –
Rires…
Et plus les catastrophes dramatiques s’accumulaient, plus les accidents se multipliaient, plus ce personnage
émouvant autant qu’énigmatique éveillait le rire.
Ce comédien grimé, chaussé du plus petit masque du monde, m’offrait à l’âge de 11 ans, une représentation d’un
éprouvé, d’un gouffre qui m’habitait en silence, indicible, probablement lié à la séparation de mes parents. Son
désœuvrement me touchait en abysse... Et la désespérance comique qu’il m’offrait à voir et sentir, tirait mon
vague à l’âme aux frontières du rire aux larmes, où quelque chose s’envolait…
Cette petite histoire pour évoquer la ligne esthétique dans laquelle se situe ma recherche tragi-comique. Une
recherche aux vertus, si ce n’est « gai-rissantes », au moins cathartique et créatrice de sens.
Cette recherche s’inspire inexorablement d’un « terrible - ment - drôle », qui cherche le rassemblement d’opposés,
de polarités, comme les deux mains du méditant, rejointes en sa poitrine, signant l’apaisement, au moins un
temps, d’un profond silence de maux dans le sourire de l’âme.
T.F