cours gestion financière :
LA DECISION D’INVESTISSEMENT EN SITUATION DE CERTITUDE ,RISQUE ET D'INCERTITUDE, EN AVENIR ALEATOIRE ET LA FONCTION D’UTILITE
LA DÉCISION DE FINANCEMENT ET LE COUT DU CAPITAL
Rôles et Prérogatives de la Direction Commerciale TotalWalid Aitisha
Rôles et Prérogatives de la Fonction Commerciale
(Téléchargez la présentation pour voir la version complète et les commentaires)
Si vous avez besoin d'informations complémentaires n'hésitez pas a me contacter sur mon e-Mail : walidaitisha@gmail.com
I. The value of a firm is independent of its capital structure if there are no taxes or financial distress costs.
II. The cost of equity increases with the percentage of debt in the capital structure. Specifically, the cost of equity is equal to the cost of capital if the firm was all-equity plus the percentage of debt multiplied by the difference between the cost of capital and cost of debt.
III. Modigliani and Miller's propositions are proven using a strategy of replicating levered firm cash flows with an unlevered firm and borrowing, showing the value cannot increase with leverage.
cours gestion financière :
LA DECISION D’INVESTISSEMENT EN SITUATION DE CERTITUDE ,RISQUE ET D'INCERTITUDE, EN AVENIR ALEATOIRE ET LA FONCTION D’UTILITE
LA DÉCISION DE FINANCEMENT ET LE COUT DU CAPITAL
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I. The value of a firm is independent of its capital structure if there are no taxes or financial distress costs.
II. The cost of equity increases with the percentage of debt in the capital structure. Specifically, the cost of equity is equal to the cost of capital if the firm was all-equity plus the percentage of debt multiplied by the difference between the cost of capital and cost of debt.
III. Modigliani and Miller's propositions are proven using a strategy of replicating levered firm cash flows with an unlevered firm and borrowing, showing the value cannot increase with leverage.
This study aims to investigate the impact of innovation on economic growth among G7 and BRICS countries from 2000-2017. It uses R&D expenditures, patents, and trademarks as measures of innovation and GDP per capita as a measure of economic growth. The study employs a panel vector autoregressive (PVAR) model to examine how economic growth reacts to shocks from innovation indicators over time for both country groups. The results show that R&D, patents, and trademarks have a significant positive impact on economic growth for both G7 and BRICS countries. However, the impact is larger for G7 countries compared to BRICS countries. The impulse response functions from the PVAR model also indicate that the impact of innovation on economic
This document analyzes the impact of financial development indicators on natural resource and commodity markets in China from 1967 to 2016. It finds that:
1) Real interest rates and money supply positively influence energy production, oil rents, crop production, and energy demand. Domestic credit has some negative influences.
2) Foreign direct investment inflows decrease natural resource rents and most agricultural/livestock production, except for fisheries production which increases.
3) Commodity prices distort most energy and commodity markets except ores/minerals exports, which increases with higher prices.
4) Growth factors like trade, income, insurance, and industrial value significantly improve the efficiency of energy and resource markets.
Overall,
This document summarizes a research article that analyzes the relationship between foreign direct investment (FDI), economic growth, and good governance in OECD countries from 1996-2013. It finds that FDI, economic growth, and all proxies of institutional quality (regulatory quality, corruption control, political stability, voice and accountability, and government effectiveness) have significant positive associations with each other. A Granger causality test shows bidirectional causation between FDI and regulatory quality impacting economic growth, and unidirectional causation from other institutional quality proxies to economic growth. The results imply that maintaining high institutional quality leads to greater economic growth and FDI inflows.
This document examines the effect of foreign direct investment (FDI) on renewable energy consumption in BRICS countries from 1990 to 2015, considering the moderating role of environmental regulation stringency. Using panel threshold regression models, it finds that FDI reduces renewable energy consumption when environmental regulation is less stringent, but increases renewable energy consumption when regulation is more stringent. The findings suggest stricter environmental policies can promote greater renewable energy use from FDI inflows. The study contributes an integrated framework analyzing the mechanisms through which FDI impacts renewable use under different regulatory conditions.
Les offres d’emploi en ligne deviennent une ressource essentielle pour les décideurs et les chercheurs qui étudient le marché du travail. Le CIMT continue de travailler avec les données de Vicinity Jobs tirées des offres d’emploi en ligne, qui peuvent être analysées dans notre
tableau de bord des tendances de l'emploi au Canada. Notre analyse des données provenant des offres d’emploi en ligne a permis d'obtenir des informations précieuses, notamment le
récent rapport
de Suzanne Spiteri sur l'amélioration de la qualité et de l'accessibilité des offres d'emploi afin de réduire les obstacles à l'emploi pour les personnes neurodivergentes.
Les données d’offres d’emplois en ligne d'entreprises telles que Vicinity Jobs servent de plus en plus de complément aux sources traditionnelles de données sur la demande de main-d'œuvre, telles que les enquêtes sur les postes vacants et les salaires (EPVS). Ibrahim Abuallail, candidat au Ph. D., Université d’Ottawa, a présenté la recherche relative aux biais dans les offres d’emploi en ligne et une approche proposée pour rajuster efficacement les données de ces offres d’emploi afin de compléter les données officielles existantes (telles que celles des EPVS) et d'améliorer la mesure de la demande de main-d'œuvre.
Les données de Vicinity Jobs englobent plus de trois millions d'offres d'emploi en ligne pour 2023 ainsi que des milliers de compétences. La plupart des compétences apparaissent dans moins de 0,02 % des offres d'emploi, de sorte que la plupart des offres reposent sur un petit sous-ensemble de termes couramment utilisés, comme le travail en équipe.
Laura Adkins-Hackett, économiste, CIMT, et Sukriti Trehan, scientifique de données, CIMT, ont présenté leurs recherches sur les tendances relatives aux compétences répertoriées dans les offres d’emploi en ligne afin de mieux comprendre les compétences les plus en demande. Ce projet de recherche utilise l'information mutuelle spécifique et d'autres méthodes pour extraire davantage d'informations sur les compétences communes à partir des relations entre les compétences, les professions et les régions.
Comment réindustrialiser la France et « sauver l’humanité » grâce à un club c...Nicolas Meilhan
Huit ans après la COP21, la transition énergétique est en panne sèche. Malgré les bonnes volontés, des normes de plus en plus sévères et des investissements pharaoniques dans les énergies renouvelables, nous échouons à décarboner l’économie mondiale. Huit ans après Le Bourget, l’Humanité persiste dans sa schizophrénie climatique. Alors que le réchauffement s’accélère en rythmant notre quotidien, la consommation mondiale de combustibles fossiles bat des records d’année en année.
Et le ciel continue de s’assombrir. Tandis que les pays émergents, Chine et Inde en tête, continuent de privilégier légitimement leur développement en augmentant significativement leur consommation de fossiles, une « bulle verte » est en train d’exploser en Europe. Eoliennes, panneaux solaires, hydrogène, voitures électriques et même Pompes à Chaleur tous les indicateurs sont dans le rouge vif. La faute notamment au prix des matières premières et aux taux d’intérêts qui ont érodé un peu plus la rentabilité déjà faible de projets verts.
Les politiques publiques aujourd’hui engagées nous dirigent vers le scénario SSP4 du GIEC correspondant à un réchauffement de 2,7° à l’horizon 2100. Un scénario principalement dans les mains des pays émergents. Comptant aujourd’hui pour 82% de la population mondiale, ils représenteront 90% des émissions à l’horizon 2050.
Face à cette situation il est impératif de changer de logiciel s’attaquant en priorité à l’électricité charbonnière (27% des émissions mondiales) concentrée à 93% dans un « club » de 14 pays produisant plus de 100 TWh/an. Parallèlement il faudrait constituer un « fonds climat » permettant d’aider les pays les plus pauvres à s’adapter aux conséquences du réchauffement dont 90% des victimes se situent dans les pays émergents.
Pour conjuguer les deux objectifs, nous proposons d’instaurer une taxe à l’importation égale à un quart du pourcentage électrique charbonnier sur les biens en provenance du « club des 14 ». Collectés par un organisme international, les fonds seraient ensuite redistribués aux pays les plus pauvres pour qu’ils puissent à la fois assurer leur transition et surtout s’adapter au réchauffement.
La méthode est triplement vertueuse. Renchérissant le prix des produits exportés, elle encouragerait le « Club 14 » à déplacer rapidement son électricité charbonnière vers des sources décarbonées, elle inciterait le consommateur à réorienter ses achats vers
des produits à empreinte carbone plus faible, elle permettrait aux pays les plus pauvres de financer massivement leurs projets d’atténuation et surtout d’adaptation indispensables à leur survie face au réchauffement climatique. Elle ne pourrait toutefois s’appliquer qu’avec un assentiment mondial voté au niveau de la Conférence des Parties.
Dans un marché du travail tendu, les demandeurs d'emploi acquièrent un pouvoir de négociation qui leur permet d'améliorer la qualité de leurs emplois — c'est du moins ce que l'on croit généralement.
Michael Willcox, économiste, CIMT, a présenté des résultats qui révèlent un affaiblissement de la relation entre le resserrement du marché du travail et les indicateurs de qualité de l'emploi à la suite de la pandémie. Le resserrement du marché du travail a coïncidé avec la croissance des salaires réels pour une partie seulement des travailleurs : ceux qui occupent des emplois peu rémunérés nécessitant peu d'éducation. Plusieurs facteurs — notamment la composition du marché du travail, le comportement des travailleurs et des employeurs, et les pratiques du marché du travail — ont contribué à l'absence d'avantages pour les travailleurs. Ces facteurs feront l'objet d'une étude plus approfondie dans le cadre de travaux futurs.
Qu'est-ce qu'un marché de travailleurs? Qualité de l'emploi et l’étroitesse s...
cours_master_part1.pdf
1. C.AT/FinEntr/2003-2004/MM 1
Théorèmes de Modigliani-Miller
Résumé:
• Les théorèmes de Modigliani-Miller.
— MM Proposition I.
— MM Proposition II.
— MM neutralité de la politique de dividende.
2. C.AT/FinEntr/2003-2004/MM 2
MODIGLIANI-MILLER
Théorèmes de Modigliani-Miller :
Sous certaines hypothèses, la politique financière des entreprises est
neutre.
Corollaires:
• Décisions de financement sont neutres.
• La structure du capital est neutre.
• La politique de dividende est neutre.
• La gestion de trésorerie est neutre.
• La politique degestion des risque est neutre.
• La diversification est neutre.
• Etc.
MM est un changement de paradigme, ils fondent la finance d’entreprise
moderne.
3. C.AT/FinEntr/2003-2004/MM 3
MM-Proposition I (MM 1958):
La valeur totale de marché de l’entreprise est indépendante de sa
structure de capital.
MM-Proposition II (MM 1958):
Le coût des actions d’une entreprise s’accroît avec son ratio dette/action.
Neutralité de la politique de dividende (MM 1961):
La valeur totale de marché de l’entreprise est indépendante de sa
politique de dividende.
Indifference des investisseurs (Stiglitz 1969):
Lrs investisseurs individuels sont indifferents à la politique financière
de l’entreprise.
4. C.AT/FinEntr/2003-2004/MM 4
Hypothèses
• les marchés sont sans frictions : pas de coûts de transaction, etc...
• Les marchés sont competitifs: Individus et les entreprises sont price-
takers.
• Les individus et les entreprises peuvent prendre les mêmes décisions fi-
nancières au même prix (e.g., emprunter au même taux).
• Tous les agents ont la même information.
• Pas de taxes.
• Pas de coûts de banqueroute.
Remarques:
• MM s’applique à tous les actifs financiers, pas seulement dettes et ac-
tions.
• Si A et B sont des flux de trésorerie, l’absence d’opportunité d’arbitrage
implique :
V (A + B) = V (A) + V (B) .
5. C.AT/FinEntr/2003-2004/MM 5
L’APPROCHE PAR ARBITRAGE
Idée de la preuve : “par contradiction” :
• Considerons 2 entreprises differentes seulement dans leur structure de
capital.
• Si elles ont des valeurs totales de marché différentes, une opportunité
d’arbitrage existe.
• C’est-à-dire, on peut réaliser un profit sans risque en échangeant les
actifs.
• Ce qui est incompatible avec l’équilibre.
Remarques:
• Preuve de MM demande 2entreprises identiques.
• Preuve pour une entreprise unique (Miller 1988).
• Approche en équilibre général (Stiglitz 1969).
• MM n’avait pas de theorie du risque.
• MM ont introduit l’idée de classe de risque. Pour nous, les entreprises
appartenant à la même classe de risque auront des flux de trésorerie
identiques.
6. C.AT/FinEntr/2003-2004/MM 6
Modèle
Considerons l’entreprise 1 et 2 appartenant à la même classe de risque :
• En t = 1, 2, ..., les 2 entreprises engendre le même revenu (aléatoire) X.
• En t = 0, elles ont des structures de capital différentes :
— Entreprise 1 composée d’actions et de dette sans risque.
— Entreprise 2 n’a pas de dette.
Notation:
• En t = 0,
— Taux sans risque : r.
— La valeur de marché de la dette de l’entreprise i : Di.
— La valeur de marché de l’action de l’entreprise i : Ei.
— La valeur totale de marché de l’entreprise i : Vi = Di + Ei.
• Donc, en t :
— Les détenteurs de la dette de l’entreprise 1 perçoivent : rD1.
— Les actionnaires de l’entreprise 1 perçoivent : X − rD1.
— Les actionnaires de l’entreprise 2 perçoivent : X.
7. C.AT/FinEntr/2003-2004/MM 7
Etape 1: La situation V2 > V1 est impossible.
• Supposons V2 > V1 et considérons un investisseur détenant une fraction
α des parts de l’entreprise 2.
• En t, il recevrait αX.
• A la place, il pourrait :
— vendre les parts pour αV2.
— acheter une fraction
αV2
V1
de l’entreprise 1 (dettes et actions) telle
que :
αV2 =
µ
αV2
V1
¶
· D1 +
µ
αV2
V1
¶
· E1.
• En t, l’investisseur recevrait :
µ
αV2
V1
¶
rD1 +
µ
αV2
V1
¶
· (X − rD1) =
µ
αV2
V1
¶
X
> αX pour tout X.
• Donc, il existe une OA.
8. C.AT/FinEntr/2003-2004/MM 8
Etape 2: La situation V1 > V2 est impossible.
• Supposons V1 > V2 et considérons un investisseur détenant une fraction
α des parts de l’entreprise 1.
• En t, il recevrait α(X − rD1).
• A la place, il pourrait :
— vendre les parts pour αE1.
— emprunter αD1.
— Investir le total dans la fraction α
V1
V2
des parts de l’entreprise 2 telle
que :
αE1 + αD1 =
µ
α
V1
V2
¶
· V2.
• En t, l’investisseur recevrait α
V1
V2
X et paierait les interêts rαD1:
µ
α
V1
V2
¶
X − rαD1 = α
µ
V1
V2
X − rD1
¶
> α (X − rD1) pour tout X.
• Donc, il existe une OA.
10. C.AT/FinEntr/2003-2004/MM 10
COUT DU CAPITAL
• Théorèmes de MM ont été très controversés car la dette semble meilleur
marché que l’action :
— Taux d’intérêt sur la dette d’entreprise ' 5%.
— Taux de rentabilité sur fonds propre (gains/prix : mesure conven-
tionelle du coûts des actions) ' 20%.
• Sous ces conditions, comment le financement peut-il être neutre ?
• Proposition II de MM montre qu’il n’y a pas contradiction.
Proposition II: Le coût des actions d’une entreprise s’accroît avec
son ratio dette/action.
• Intuition: Accroître la dette rend les actions existantes plus risquées (il
faut d’abord rembourser la dette), et donc plus coûteuse. Ainsi, le coût
plus faible de la dette n’est qu’une illusion.
11. C.AT/FinEntr/2003-2004/MM 11
Preuve. Le coût du capital moyen pondéré de l’entreprise (= moyenne
pondérée des différentes sources de financement) est :
CCMP =
D
D + E
r +
E
D + E
rE =
E (X)
V
,
où :
• r est le coût de la dette sans risque, i.e. son rendement.
• rE est le coût des actions, i.e. son rendement espéré.
Après réécriture :
rE = (CCMP − r)
D
E
+ CCMP.
Selon la Proposition I, le CCMP est independant du ratio D/E.
⇒ rE est linéaire en D/E.
Note:
• Si CCMP > r (i.e. rE > r) alors rE est croissant en D/E.
• En pratique, rE > r pour la quasi totalité des entreprises.
• Donc,la différence entre le coût de la dette et celui de l’action est com-
patible avec la proposition de neutralité.
• MM n’avait pas de théorie du risque, cependant leurs résultats demeurent
valides avec le MEDAF.
12. C.AT/FinEntr/2003-2004/MM 12
MM et le MEDAF
• Rappel : le MEDAF donne la relation suivante pour un actif financier
risqué i :
ri = r + (rM − r)βi
où
• r est le taux sans risque (ici de la dette)
• ri est le taux de rentabilité de l’actif i
• rM est le taux de rentabilité du portefeuille de marché
• βi est une mesure du risque de i
• Le taux de rentabilité de l’action de l’entreprise 1 est :
r1
E =
E (X) − rD1
E1
= r + (rM − r)β1
• Le taux de rentabilité de l’action de l’entreprise 2 est :
r2
E =
E (X)
E2
= r + (rM − r)β2
•
⇐⇒ β1 = β2
µ
1 +
D1
E1
¶
• le risque de l’action de l’entreprise endettée est plus élevé que celui de
l’entreprise sans dette.
13. C.AT/FinEntr/2003-2004/MM 13
MM vs. théorie de la clientèle
Théorie de la clientèle :
• Investisseurs avec des préférences et des besoins hétérogènes évaluent de
manière diférente un même flux de revenus.
• ⇒ Les choix de politique financière affectent l’appariement entre les
actifs et les préférences hétérogènes.
• ⇒ La politique financière peut affecter la valeur de l’entreprise (i.e. mar-
keting financier).
Exemple: Une entreprise "tout-action" pourrait échouer si elle veut exploiter
la demande potentielle pour les actifs sans risque. Cela peut être intéressant
de séparer les flux risqués des flux sans risque (e.g. en émettant dette et
action) de manière à ce que les investisseurs se concentrent sur leurs actifs
préférés.
Intuition pour MM:
• Modigliani and Miller (1958) montrent que ce raisonnement est faillible.
• Les préférences des investisseurs portent sur les revenus pas les actifs.
• Ils ne sont pas limités aux actifs émis par les entreprises.
• Si les investisseurs peuvent effectuer les mêmes transactions que les en-
treprises aux mêmes prix, il n’y a aucune raison pour qu’ils soient prêts
à leur payer un prime pour qu’elles prennent ces décisions en leur nom.
• Le marketing financier ne crée pas de valeur.
14. C.AT/FinEntr/2003-2004/MM 14
MM et la neutralité de la politique de dividendes
• Avant MM, Graham et Dodd ont avancé l’affirmation :" un dollar dis-
tribué en dividendes a, en moyenne, sur le prix de l’action, un impact
quatre fois supérieur à celui d’un dollar de bénéfice mis en réserve" théorie
du "bird in the hand".
Proposition : La valeur totale de marché de l’entreprise est indépen-
dante de sa politique de dividende.
• Intuition : à chaque période, l’entreprise :
— Investir et retenir les flux (politique d’investissement).
— Lever de nouveaux capitaux (politique de financement).
— Payer des dividendes (politique de paiement).
• Identité comptable : En prenant la politique d’investissement donnée, un
changement dans la politique de paiement doit être relié à un changement
dans la politique de financement.
• Par exemple :
— un accroissement des dividendes peut être financé par l’émission de
nouvelles dettes.
— une diminution des dividendes peut être reliée à un retrait de la
dette.
15. C.AT/FinEntr/2003-2004/MM 15
Modèle
• Hypothèses
— Considérons deux entreprises identiques (appartenant à la même
classe de risque) sauf dans leur politique de dividendes de la période
courante.
— Elles engendrent les mêmes revenus : X1 (t) = X2 (t) ∀t.
— Les programmes d’investissement sont identiques : I1 (t) = I2 (t)
∀t.
— Les dividendes (aléatoires) des périodes futures sont identiques :
f
D1 (t) = f
D2 (t) ∀t = 1, 2...
— Politique de dividende différente dans la période courante : D1 (0) 6=
D2 (0).
• Comme les entreprises appartiennent à la même classe de risque, les
investisseurs attendent le même taux de rentabilité :
rt+1 =
di (t + 1) + [Pi (t + 1) − Pi (t)]
Pi (t)
• où :
• di (t) est le dividende par action de l’entreprise i se terminant au temps
t
• Pi (t) est le prix de l’action de l’entreprise i au temps t
• On en déduit
•
Vi (t) =
Di (t + 1) + [ni (t) .Pi (t + 1)]
1 + rt+1
• où :
16. C.AT/FinEntr/2003-2004/MM 16
• ni (t) est le nombre d’actions en t
• Di (t + 1) = ni (t) .di (t + 1)
• Vi (t) = ni (t) .Pi (t)
• Les seules sources de financement disponibles sont le financement interne
(par X) et l’émission de nouvelles actions. D’où :
Xi (t + 1) + mi (t + 1) Pi (t + 1) = Ii (t + 1) + Di (t + 1)
• où :
• mi (t + 1) est le nimbre de nouvelles actions émises en t + 1, d’où
ni (t + 1) = ni (t) + mi (t + 1).
• Ii (t + 1) est le montant investi par l’entreprise en t + 1.
• La fortune des actionnaires initiaux est :
Ei (t + 1) = Di (t + 1) + [ni (t) .Pi (t + 1)]
= Di (t + 1) + [ni (t + 1) .Pi (t + 1)] − [mi (t + 1) .Pi (t + 1)]
= Xi (t + 1) − Ii (t + 1) + Vi (t + 1)
• or :
Ei (t + 1) = Vi (t) (1 + rt+1)
• d’où :
Vi (t) =
Xi (t + 1) − Ii (t + 1) + Vi (t + 1)
1 + rt+1
• La politique d’investissement étant donnée, la valeur d’une entreprise ne
dépend pas de sa politique de distribution de dividendes.
17. C.AT/FinEntr/2003-2004/MM 17
MM EN PRATIQUE
• Les décisions financières sont neutres au niveau de l’entreprise.
• Donc, que faire de ces résultats de neutralité ?
Message principal :
• La politique financière étant indépendante de la politique d’investissement,
consiste à partager le gâteau.
• Cette théorie sert de référenciel : puisque neutralité alors nous pouvons
en déduire ce qui importe réellement.
Comment les décisions financières affectent la taille du gâteau ?
• Les investisseurs ne peuvent pas entreprendre les mêmes transactions
financières car les entreprises sont taxées différement, elle supporte des
coûts de transaction, des coûts de banqueroute etc...
18. C.AT/FinEntr/2003-2004/MM 18
Bibliographie
Miller, Merton (1988), “The Modigliani-Miller Propositions After Thirty
Years,” Journal of Economic Perspective, 2, 99-120. (see the whole
issue)
Miller, Merton (1977), “Debt and Taxes,” Journal of Finance, 32, 261-276.
Miller, Merton, and Franco Modigliani (1961), “Dividend Policy, Growth and
the Valuation of Shares,” Journal of Business, 34, 411-433.
Modigliani, Franco, and Merton Miller (1958), “The Cost of Capital, Cor-
poration Finance, and the Theory of Investment,” American Economic
Review, 48, 261-297.
Stiglitz, Joseph E. (1969), “A Re-Examination of the Modigliani-Miller The-
orem,” American Economic Review, 59, 784-793.
Stiglitz, Joseph E. (1974), “On the Irrelevance of Corporate Financial Policy,”
American Economic Review, 64, 851-866.
Titman, Sheridan (2002), “The Modigliani and Miller Theorem and the In-
tegration of Financial Markets,” Financial Management, 31.