Un excellent niveau de sûreté repose sur une conception initiale robuste, des Règles Générales d’Exploitation pertinentes et une mise en oeuvre effective d’une démarche d’amélioration continue basée sur l’analyse du retour d’expérience et l’évolution des connaissances
Un excellent niveau de sûreté repose sur une conception initiale robuste, des Règles Générales d’Exploitation pertinentes et une mise en oeuvre effective d’une démarche d’amélioration continue basée sur l’analyse du retour d’expérience et l’évolution des connaissances
La Société Française d’Energie Nucléaire (SFEN) est le carrefour français des connaissances sur l’énergie nucléaire. Créée en 1973, association régie par la loi de 1901, la SFEN est un lieu d’échanges pour les spécialistes de l’énergie nucléaire français et étrangers. Elle rassemble 3 600 professionnels de l’industrie, l’enseignement et la recherche.
Jean-Claude DELALONDE: "Understanding of the popula on in emergency preparedn...Nuclear-Transparency-Watch
Jean-Claude DELALONDE, chairman of ANCCLI, France
"Understanding of the popula on in emergency preparedness"
SEMINAR ON PUBLIC INFORMATION IN EP&R:
http://www.nuclear-transparency-watch.eu/activities/nuclear-emergency-preparedness-and-response/seminar-on-public-information-in-epr.html
Depuis son intégration dans la constitution en 2005, le principe de précaution a fait l’objet de nombreux débats et controverses. Ses partisans le considèrent comme étant insuffisant pour prévenir efficacement tous types de risques ; ses détracteurs le perçoivent comme un obstacle à l’innovation et à la compétitivité. Si ce principe est souvent évoqué à tout propos et hors de propos, sa définition limite son application à certains risques potentiels dans les domaines de l’environnement et par extension de la santé. S’il ne peut garantir le risque zéro - toute activité étant par nature potentiellement dangereuse pour l’Homme - sa juste application devrait aboutir sur des mesures proportionnées, provisoires et réversibles en fonction des savoirs scientifiques. L’exemple de la téléphonie mobile est intéressant à étudier car face aux dangers potentiels liés à une exposition prolongée aux ondes électromagnétiques, l’esprit des dispositifs de précaution déployés pourrait être dupliqué dans d’autres secteurs à risques.
La sûreté des installations nucléaires françaises repose sur une recherche continue de son amélioration, au-delà du simple maintien de conformité. L’amélioration s’appuie en particulier sur les réexamens de sûreté décennaux, qui comportent notamment une réévaluation destinée à faire évoluer les référentiels de sûreté. La surveillance quotidienne, le retour d’expérience, les efforts d’études, de recherche, d’innovations et d’investissements consacrés tant par les exploitants que par les organismes de l’État concernés contribuent à cette démarche d’amélioration continue. L’accident de Fukushima mais également les évaluations complémentaires de sûreté mettent en évidence la nécessité de faire évoluer sans tarder certains référentiels de sûreté des installations, évolutions normalement menées lors des réexamens décennaux. Cela concerne plusieurs domaines tels que la caractérisation des aléas, pour laquelle les connaissances acquises en matière d’aléas environnementaux devraient être mises à profit, mais également la protection des installations contre les incendies ou encore la possibilité de perte de sources d’énergie ou de refroidissement de longue durée et pouvant affecter plusieurs installations d’un même site.
High-level Meeting & Workshop on Environmental and Scientific Open Data for Sustainable Development Goals in Developing Countries. Madagascar, 4-6 December 2017
Expertise, évolution des moyens d'investigation, valeur ajoutée, mission et champ d'investigation multisectoriels de l'expert chimiste. Conférence donnée à l'ESCOM (Ecole Supérieure de Chimie Organique et Minérale) par Yvon Gervaise, Expert et Directeur de SGS Multilab
Intervention de Philippe Martin lors de la réunion publique du 15 octobre 2009 à Strasbourg, dans le cadre du Débat Public Nanotechnologies organisé par la CPDP ( http://www.debatpublic-nano.org/index.html )
Le facteur d’échelle a conduit au développement de réacteurs de forte puissance pour la production d’électricité. Pourtant les réacteurs de faible puissance suscitent un intérêt grandissant pour la production d’électricité ou la production de chaleur, voire la propulsion navale civile pour des porte-conteneurs de grande taille.
L'effet de taille l’emporte sur l’effet de série. Les petits réacteurs ne remplaceront probablement pas les gros pour produire l’électricité en base d’un pays industrialisé. Mais il reste peut-être des marchés de niche pour les petits réacteurs.
Plus d'informations : www.sfen.org
Du fait de leur niveau de radioactivité et leur durée de vie, ils seront stockés au Centre industriel de stockage géologique Cigéo. Les déchets HA sont intégrés dans une matrice de verre, ils sont ensuite coulés dans un colis en inox. Un colis de déchets HA contient environ 400 kg de verre pour environ 70 kg de déchets. En attendant la création du stockage profond Cigéo, ils sont entreposés notamment à l’usine de retraitement AREVA de La Hague (Manche), placés dans des installations confinant la radioactivité.
Du fait de leur niveau de radioactivité et leur durée de vie, ils seront stockés au Centre industriel de stockage géologique Cigéo. Les déchets HA sont intégrés dans une matrice de verre, ils sont ensuite coulés dans un colis en inox. Un colis de déchets HA contient environ 400 kg de verre pour environ 70 kg de déchets. En attendant la création du stockage profond Cigéo, ils sont entreposés notamment à l’usine de retraitement AREVA de La Hague (Manche), placés dans des installations confinant la radioactivité.
Plus d'informations : www.sfen.org
La gestion des déchets radioactifs est un domaine où la France est particulièrement en pointe, s’attachant à les réduire à la source, à diminuer leur volume une fois qu’ils sont produits, et à proposer une solution de gestion durable et pérenne. Avec toujours le même objectif : protéger l’environnement et la santé des populations aujourd’hui et demain.
Plus d'informations : www.sfen.org
Implantée en bordure du Rhône, sur la commune de Creys-Mépieu (Isère), la centrale de Creys-Malville appartenait à la filière des réacteurs à neutrons rapides refroidis au sodium (RNR). Elle est définitivement à l'arrêt depuis février 1998.
Après le déchargement complet du combustible (1999-2003), le démantèlement de la salle des machines a été effectué en 2003-2004.
Plusieurs éléments non requis pour la sûreté de l'installation ont également été démontés depuis la mise à l'arrêt de la centrale. Les plus visibles ont été les cheminées, les pylônes et les lignes électriques.
Divers chantiers de déconstruction proprement dite se déroulent régulièrement à l'intérieur des bâtiments, comme par exemple dans les générateurs de vapeur ou le bâtiment réacteur.
Le site a franchi aujourd'hui une nouvelle étape : le traitement des 5 500 tonnes de sodium (utilisé pour transporter la chaleur du cœur du réacteur vers les générateurs de vapeur) dans l'installation TNA.
La déconstruction complète de Superphénix est autorisée par le décret du 20 mars 2006. Ce même jour, un second décret autorisait EDF à exploiter jusqu'en 2035 l'APEC (Atelier pour l'Entreposage du Combustible), dans lequel est entreposé le combustible usé et neuf de Superphénix, ainsi que divers composants issus du démantèlement du réacteur.
Sur plus de 140 réacteurs nucléaires, 15 ont été entièrement démantelés, une cinquantaine sont en cours de démantèlement. En France, 19 installations (laboratoires, usines et réacteurs) ont été démantelées. 70 le sont actuellement dans le monde.
Le retrait du combustible du réacteur nucléaire est une étape clé car il permet d’enlever la quasi-totalité de la radioactivité du site. Pour le reste les opérations de démantèlement s’apparentent à des opérations de décontamination, d’assainissement, de démontage et de destruction des équipements et de génie civil. Les activités liées aux opérations de démantèlement sont moins génératrices d’emploi que les activités de conception, de construction et d’exploitation. En France, les activités nucléaires mobilisent 400 000 emplois (Etude PWC 2011 Le poids socio-économique du nucléaire en France) parmi lesquels les activités d’assainissement et de démantèlement mobilisent environ entre 10 à 12 000 personnes (emplois directs, indirects et induits).
Plus d'informations : www.sfen.org
- Le recyclage, un point-clé pour des systèmes nucléaires durables
- Recycler au sein de réacteurs aptes à tirer le meilleur
parti des matières: les réacteurs de 4ème génération à neutrons rapides
- Une approche progressive: le plutonium, premier enjeu! Les actinides mineurs, des attraits mais perspectives industrielles encore éloignées
- Le programme ASTRID porte aujourd’hui ces enjeux de
progrès
Plus d'informations : www.sfen.org
Le Groupe Régional Provence-Alpes-Cote d’Azur et Corse de la SFEN a organisé une deuxième édition du Colloque « Quelles ENERGIES pour demain » pour pallier au déficit d’information scientifique de la Société Civile sur les questions des ENERGIES . Il est indispensable que chaque citoyen soit éclairé sur les avantages et les inconvénients de chacune des énergies. Et les participations importantes à ces deux Colloques successifs nous rendent probablement raison et au moins prouvent l’intérêt du public pour ces sujets.
Plus d'informations : www.sfen.org
For many countries, nuclear power remains an
important option for improving energy security and
reducing the impact of volatile fossil-fuel prices. As
a stable, base-load source of electricity in an era of
ever-increasing global energy demand, nuclear power
complements other energy sources—including renewables.
And because nuclear power, together with hydropower
and wind energy, has the lowest life cycle greenhouse
gas emissions among all power generation sources, it is
crucially linked to mitigating the effects of climate change.
A clear correlation links energy poverty and real
poverty. Energy is the engine of development. In his
vision for Sustainable Energy for All, UN Secretary
General Ban Ki-moon says that “all energy sources and
technologies have roles to play in achieving universal
access in an economically, socially and environmentally
sustainable fashion.” Simply put, to provide energy
access to everyone, all forms of energy are needed.
More information : http://www.sfen.org/
The development of clean, affordable nuclear power options is a key element of the Department of Energy’s Office of Nuclear Energy (DOE-NE) Nuclear Energy Research and Development Roadmap. As a part of this strategy, a high priority of the Department has been to help accelerate the timelines for the commercialization and deployment of small modular reactor (SMR) technologies through the SMR Licensing Technical Support program. Begun in FY12, the DOE Office of Nuclear Energy’s Small Modular Reactor Licensing Technical Support program will advance the certification and licensing of domestic SMR designs that are relatively mature and can be deployed in the next decade.
More information : http://www.sfen.org/
Contenu connexe
Similaire à L’organisation du contrôle de la sûreté nucléaire en France
La Société Française d’Energie Nucléaire (SFEN) est le carrefour français des connaissances sur l’énergie nucléaire. Créée en 1973, association régie par la loi de 1901, la SFEN est un lieu d’échanges pour les spécialistes de l’énergie nucléaire français et étrangers. Elle rassemble 3 600 professionnels de l’industrie, l’enseignement et la recherche.
Jean-Claude DELALONDE: "Understanding of the popula on in emergency preparedn...Nuclear-Transparency-Watch
Jean-Claude DELALONDE, chairman of ANCCLI, France
"Understanding of the popula on in emergency preparedness"
SEMINAR ON PUBLIC INFORMATION IN EP&R:
http://www.nuclear-transparency-watch.eu/activities/nuclear-emergency-preparedness-and-response/seminar-on-public-information-in-epr.html
Depuis son intégration dans la constitution en 2005, le principe de précaution a fait l’objet de nombreux débats et controverses. Ses partisans le considèrent comme étant insuffisant pour prévenir efficacement tous types de risques ; ses détracteurs le perçoivent comme un obstacle à l’innovation et à la compétitivité. Si ce principe est souvent évoqué à tout propos et hors de propos, sa définition limite son application à certains risques potentiels dans les domaines de l’environnement et par extension de la santé. S’il ne peut garantir le risque zéro - toute activité étant par nature potentiellement dangereuse pour l’Homme - sa juste application devrait aboutir sur des mesures proportionnées, provisoires et réversibles en fonction des savoirs scientifiques. L’exemple de la téléphonie mobile est intéressant à étudier car face aux dangers potentiels liés à une exposition prolongée aux ondes électromagnétiques, l’esprit des dispositifs de précaution déployés pourrait être dupliqué dans d’autres secteurs à risques.
La sûreté des installations nucléaires françaises repose sur une recherche continue de son amélioration, au-delà du simple maintien de conformité. L’amélioration s’appuie en particulier sur les réexamens de sûreté décennaux, qui comportent notamment une réévaluation destinée à faire évoluer les référentiels de sûreté. La surveillance quotidienne, le retour d’expérience, les efforts d’études, de recherche, d’innovations et d’investissements consacrés tant par les exploitants que par les organismes de l’État concernés contribuent à cette démarche d’amélioration continue. L’accident de Fukushima mais également les évaluations complémentaires de sûreté mettent en évidence la nécessité de faire évoluer sans tarder certains référentiels de sûreté des installations, évolutions normalement menées lors des réexamens décennaux. Cela concerne plusieurs domaines tels que la caractérisation des aléas, pour laquelle les connaissances acquises en matière d’aléas environnementaux devraient être mises à profit, mais également la protection des installations contre les incendies ou encore la possibilité de perte de sources d’énergie ou de refroidissement de longue durée et pouvant affecter plusieurs installations d’un même site.
High-level Meeting & Workshop on Environmental and Scientific Open Data for Sustainable Development Goals in Developing Countries. Madagascar, 4-6 December 2017
Expertise, évolution des moyens d'investigation, valeur ajoutée, mission et champ d'investigation multisectoriels de l'expert chimiste. Conférence donnée à l'ESCOM (Ecole Supérieure de Chimie Organique et Minérale) par Yvon Gervaise, Expert et Directeur de SGS Multilab
Intervention de Philippe Martin lors de la réunion publique du 15 octobre 2009 à Strasbourg, dans le cadre du Débat Public Nanotechnologies organisé par la CPDP ( http://www.debatpublic-nano.org/index.html )
Similaire à L’organisation du contrôle de la sûreté nucléaire en France (11)
Le facteur d’échelle a conduit au développement de réacteurs de forte puissance pour la production d’électricité. Pourtant les réacteurs de faible puissance suscitent un intérêt grandissant pour la production d’électricité ou la production de chaleur, voire la propulsion navale civile pour des porte-conteneurs de grande taille.
L'effet de taille l’emporte sur l’effet de série. Les petits réacteurs ne remplaceront probablement pas les gros pour produire l’électricité en base d’un pays industrialisé. Mais il reste peut-être des marchés de niche pour les petits réacteurs.
Plus d'informations : www.sfen.org
Du fait de leur niveau de radioactivité et leur durée de vie, ils seront stockés au Centre industriel de stockage géologique Cigéo. Les déchets HA sont intégrés dans une matrice de verre, ils sont ensuite coulés dans un colis en inox. Un colis de déchets HA contient environ 400 kg de verre pour environ 70 kg de déchets. En attendant la création du stockage profond Cigéo, ils sont entreposés notamment à l’usine de retraitement AREVA de La Hague (Manche), placés dans des installations confinant la radioactivité.
Du fait de leur niveau de radioactivité et leur durée de vie, ils seront stockés au Centre industriel de stockage géologique Cigéo. Les déchets HA sont intégrés dans une matrice de verre, ils sont ensuite coulés dans un colis en inox. Un colis de déchets HA contient environ 400 kg de verre pour environ 70 kg de déchets. En attendant la création du stockage profond Cigéo, ils sont entreposés notamment à l’usine de retraitement AREVA de La Hague (Manche), placés dans des installations confinant la radioactivité.
Plus d'informations : www.sfen.org
La gestion des déchets radioactifs est un domaine où la France est particulièrement en pointe, s’attachant à les réduire à la source, à diminuer leur volume une fois qu’ils sont produits, et à proposer une solution de gestion durable et pérenne. Avec toujours le même objectif : protéger l’environnement et la santé des populations aujourd’hui et demain.
Plus d'informations : www.sfen.org
Implantée en bordure du Rhône, sur la commune de Creys-Mépieu (Isère), la centrale de Creys-Malville appartenait à la filière des réacteurs à neutrons rapides refroidis au sodium (RNR). Elle est définitivement à l'arrêt depuis février 1998.
Après le déchargement complet du combustible (1999-2003), le démantèlement de la salle des machines a été effectué en 2003-2004.
Plusieurs éléments non requis pour la sûreté de l'installation ont également été démontés depuis la mise à l'arrêt de la centrale. Les plus visibles ont été les cheminées, les pylônes et les lignes électriques.
Divers chantiers de déconstruction proprement dite se déroulent régulièrement à l'intérieur des bâtiments, comme par exemple dans les générateurs de vapeur ou le bâtiment réacteur.
Le site a franchi aujourd'hui une nouvelle étape : le traitement des 5 500 tonnes de sodium (utilisé pour transporter la chaleur du cœur du réacteur vers les générateurs de vapeur) dans l'installation TNA.
La déconstruction complète de Superphénix est autorisée par le décret du 20 mars 2006. Ce même jour, un second décret autorisait EDF à exploiter jusqu'en 2035 l'APEC (Atelier pour l'Entreposage du Combustible), dans lequel est entreposé le combustible usé et neuf de Superphénix, ainsi que divers composants issus du démantèlement du réacteur.
Sur plus de 140 réacteurs nucléaires, 15 ont été entièrement démantelés, une cinquantaine sont en cours de démantèlement. En France, 19 installations (laboratoires, usines et réacteurs) ont été démantelées. 70 le sont actuellement dans le monde.
Le retrait du combustible du réacteur nucléaire est une étape clé car il permet d’enlever la quasi-totalité de la radioactivité du site. Pour le reste les opérations de démantèlement s’apparentent à des opérations de décontamination, d’assainissement, de démontage et de destruction des équipements et de génie civil. Les activités liées aux opérations de démantèlement sont moins génératrices d’emploi que les activités de conception, de construction et d’exploitation. En France, les activités nucléaires mobilisent 400 000 emplois (Etude PWC 2011 Le poids socio-économique du nucléaire en France) parmi lesquels les activités d’assainissement et de démantèlement mobilisent environ entre 10 à 12 000 personnes (emplois directs, indirects et induits).
Plus d'informations : www.sfen.org
- Le recyclage, un point-clé pour des systèmes nucléaires durables
- Recycler au sein de réacteurs aptes à tirer le meilleur
parti des matières: les réacteurs de 4ème génération à neutrons rapides
- Une approche progressive: le plutonium, premier enjeu! Les actinides mineurs, des attraits mais perspectives industrielles encore éloignées
- Le programme ASTRID porte aujourd’hui ces enjeux de
progrès
Plus d'informations : www.sfen.org
Le Groupe Régional Provence-Alpes-Cote d’Azur et Corse de la SFEN a organisé une deuxième édition du Colloque « Quelles ENERGIES pour demain » pour pallier au déficit d’information scientifique de la Société Civile sur les questions des ENERGIES . Il est indispensable que chaque citoyen soit éclairé sur les avantages et les inconvénients de chacune des énergies. Et les participations importantes à ces deux Colloques successifs nous rendent probablement raison et au moins prouvent l’intérêt du public pour ces sujets.
Plus d'informations : www.sfen.org
For many countries, nuclear power remains an
important option for improving energy security and
reducing the impact of volatile fossil-fuel prices. As
a stable, base-load source of electricity in an era of
ever-increasing global energy demand, nuclear power
complements other energy sources—including renewables.
And because nuclear power, together with hydropower
and wind energy, has the lowest life cycle greenhouse
gas emissions among all power generation sources, it is
crucially linked to mitigating the effects of climate change.
A clear correlation links energy poverty and real
poverty. Energy is the engine of development. In his
vision for Sustainable Energy for All, UN Secretary
General Ban Ki-moon says that “all energy sources and
technologies have roles to play in achieving universal
access in an economically, socially and environmentally
sustainable fashion.” Simply put, to provide energy
access to everyone, all forms of energy are needed.
More information : http://www.sfen.org/
The development of clean, affordable nuclear power options is a key element of the Department of Energy’s Office of Nuclear Energy (DOE-NE) Nuclear Energy Research and Development Roadmap. As a part of this strategy, a high priority of the Department has been to help accelerate the timelines for the commercialization and deployment of small modular reactor (SMR) technologies through the SMR Licensing Technical Support program. Begun in FY12, the DOE Office of Nuclear Energy’s Small Modular Reactor Licensing Technical Support program will advance the certification and licensing of domestic SMR designs that are relatively mature and can be deployed in the next decade.
More information : http://www.sfen.org/
Le recours au thorium est théoriquement possible pour alimenter un parc nucléaire. Le thorium n’est pas lui-même fissile, mais dans le cœur d’un réacteur il peut se transformer, par capture d’un neutron, en uranium 233 fissile. Quelques pays réfléchissent à l’utilisation de ce combustible, dont l’Inde qui en possède des réserves très importantes. Une caractéristique intéressante des réacteurs au thorium est que les résidus produits contiennent une quantité plus faible d’actinides mineurs et ne produisent pas de plutonium, ce qui est un avantage dans la gestion à long terme des déchets radioactifs. Cependant sa maturité industrielle ne pourra être atteinte que d’ici 20 à 30 ans si les efforts adéquats sont déployés.
Plus d'informations sur : http://www.sfen.org/
Depuis le 5 mars, nos activités ont été variées :
- une conférence animée par le Professeur Jacques Foos sur le thème « Les femmes et la découverte de l’énergie nucléaire » a été organisée par les étudiants de l’ESIX dans le cadre d’un appel à projet national « Ingénieuses’15 » organisé par le CDEFI (Conférence des Directeurs des Ecoles Françaises d’Ingénieurs),
- une visite exceptionnelle du chantier de l’EPR un jour d’éclipse et de grande marée,
- un dîner WiN Normandie le soir du premier avril
- une conférence de Jean-Marc Jancovici à la Cité de la Mer sur la transition énergétique.
"" is an initiative undertaken by the members of the French Nuclear Energy Society (SFEN), the American Nuclear Society (ANS) and the European Nuclear Society (ENS). It brings together nuclear scientists from all parts of the globe, through the representation of 60 regional and national nuclear associations.
Du 3 au 6 mai 2015, les meilleurs spécialistes internationaux des sciences et techniques de l’énergie nucléaire se retrouvent à Nice-Acropolis (Alpes-Maritimes) au congrès ICAPP (International Congress on Advances on nuclear Power Plants) pour échanger et partager sur les dernières innovations du nucléaire dans les domaines de la sûreté, l’environnement et la disponibilité.
Avec 500 contributions issues de plus de 40 pays, ICAPP 2015 permettra de dresser un tableau précis des programmes engagés, des projets et des travaux de recherches.
Inde, Russie, Turquie, Chine, Etats-Unis, Royaume-Uni, Japon, France, Afrique du Sud… tous les pays déjà impliqués dans l’énergie nucléaire et sur le point de s’y engager partageront sur l’avancée de leurs programmes.
ICAPP 2015 sera aussi le moment de découvrir l’actualité des réacteurs à neutrons rapides de la 4ème génération déjà en fonctionnement en Russie, en Inde et bientôt expérimentés en France avec ASTRID.
Congrès international de référence sur l’innovation dans l’énergie nucléaire, ICAPP 2015 sera marqué par plusieurs temps forts :
> Le 4 mai, la signature d’une charte par les Présidents de vingt-cinq associations scientifiques nucléaires sur les atouts du nucléaire pour lutter contre le changement climatique ;
Une session spéciale « Energie nucléaire et Changement climatique » donnera la parole à Fatih Birol, Directeur Exécutif de l’Agence Internationale de l’Energie et à James Hansen, climatologue américain, Directeur du Goddard Institute de la NASA.
> Le 5 mai, le lancement de la première revue scientifique dédiée au nucléaire : l’European Physical Journal – Nuclear et une session consacrée aux conditions du succès des projets nucléaires dans les pays « nouveaux entrants », comme les Emirats Arabes Unis, la Turquie ou l’Arabie Saoudite
> Le 6 mai, les relations entre nucléaire et société civile seront étudiées avec l’apport d’enquêtes d’opinion et le partage des expériences en France, Chine, Etats-Unis.
1. contraintes globales
2. la "décarbonisation" dans une perspective internationale
3. les voies de la transition énergétique en France
4. enjeux pour les politiques territoriales
The document discusses the role of nuclear power in addressing climate change. It argues that given the scale of reducing carbon emissions needed, all low-carbon energy sources including nuclear will be needed. Currently, nuclear energy accounts for 30% of low-carbon electricity but this will need to increase to 80% by 2050 to limit global warming to 2°C. Nuclear power has low carbon emissions and is an available technology that can be deployed now at scale, unlike technologies like carbon capture and storage.
Le 11 mars 2011 en début d’après-midi, environ 6 500 personnes, salariés de l’exploitant TEPCO et de ses entreprises partenaires, sont présentes sur le site de la centrale de Fukushima Dai-ichi lorsque celle-ci est victime d’un tremblement de terre suivi d’un tsunami. La centrale, gravement endommagée, a relâché d’importantes quantités d’effluents radioactifs, nécessitant l’évacuation de près d’environ 146 000 habitants, dont 80 000 à long terme.
4 ans après, un plan d’action est déployé par TEPCO pour évacuer les combustibles nucléaires, stocker l’eau contaminée et gérer les déchets issus du démantèlement. Le programme de décontamination des territoires avance et certaines activités redémarrent progressivement.
Avec l’arrêt provisoire de ses réacteurs nucléaires, le Japon a augmenté ses importations d’énergies fossiles. Ses émissions de CO2 ont augmenté en conséquence (+ 6% entre 2011 et 2012), l’Archipel a dû sortir de la trajectoire fixée dans le cadre du Protocole de Kyoto et le déficit de sa balance commerciale s’est accru.
Le gouvernement japonais prévoit le redémarrage de plusieurs réacteurs nucléaires à plus ou moins court terme, dans des conditions de sûreté renforcée et d’acceptation par les populations et administrations locales.
La Société Française d'Energie Nucléaire (SFEN) dresse l'état des lieux de la situation au Japon et les perspectives du nucléaire dans l'Archipel.
Ouvrez la porte ou prenez un mur (Agile Tour Genève 2024)Laurent Speyser
(Conférence dessinée)
Vous êtes certainement à l’origine, ou impliqué, dans un changement au sein de votre organisation. Et peut être que cela ne se passe pas aussi bien qu’attendu…
Depuis plusieurs années, je fais régulièrement le constat de l’échec de l’adoption de l’Agilité, et plus globalement de grands changements, dans les organisations. Je vais tenter de vous expliquer pourquoi ils suscitent peu d'adhésion, peu d’engagement, et ils ne tiennent pas dans le temps.
Heureusement, il existe un autre chemin. Pour l'emprunter il s'agira de cultiver l'invitation, l'intelligence collective , la mécanique des jeux, les rites de passages, .... afin que l'agilité prenne racine.
Vous repartirez de cette conférence en ayant pris du recul sur le changement tel qu‘il est généralement opéré aujourd’hui, et en ayant découvert (ou redécouvert) le seul guide valable à suivre, à mon sens, pour un changement authentique, durable, et respectueux des individus! Et en bonus, 2 ou 3 trucs pratiques!
Le Comptoir OCTO - Équipes infra et prod, ne ratez pas l'embarquement pour l'...OCTO Technology
par Claude Camus (Coach agile d'organisation @OCTO Technology) et Gilles Masy (Organizational Coach @OCTO Technology)
Les équipes infrastructure, sécurité, production, ou cloud, doivent consacrer du temps à la modernisation de leurs outils (automatisation, cloud, etc) et de leurs pratiques (DevOps, SRE, etc). Dans le même temps, elles doivent répondre à une avalanche croissante de demandes, tout en maintenant un niveau de qualité de service optimal.
Habitué des environnements développeurs, les transformations agiles négligent les particularités des équipes OPS. Lors de ce comptoir, nous vous partagerons notre proposition de valeur de l'agilité@OPS, qui embarquera vos équipes OPS en Classe Business (Agility), et leur fera dire : "nous ne reviendrons pas en arrière".
OCTO TALKS : 4 Tech Trends du Software Engineering.pdfOCTO Technology
En cette année 2024 qui s’annonce sous le signe de la complexité, avec :
- L’explosion de la Gen AI
-Un contexte socio-économique sous tensions
- De forts enjeux sur le Sustainable et la régulation IT
- Une archipélisation des lieux de travail post-Covid
Découvrez les Tech trends incontournables pour délivrer vos produits stratégiques.
Le Comptoir OCTO - Qu’apporte l’analyse de cycle de vie lors d’un audit d’éco...OCTO Technology
Par Nicolas Bordier (Consultant numérique responsable @OCTO Technology) et Alaric Rougnon-Glasson (Sustainable Tech Consultant @OCTO Technology)
Sur un exemple très concret d’audit d’éco-conception de l’outil de bilan carbone C’Bilan développé par ICDC (Caisse des dépôts et consignations) nous allons expliquer en quoi l’ACV (analyse de cycle de vie) a été déterminante pour identifier les pistes d’actions pour réduire jusqu'à 82% de l’empreinte environnementale du service.
Vidéo Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=7R8oL2P_DkU
Compte-rendu :
L'IA connaît une croissance rapide et son intégration dans le domaine éducatif soulève de nombreuses questions. Aujourd'hui, nous explorerons comment les étudiants utilisent l'IA, les perceptions des enseignants à ce sujet, et les mesures possibles pour encadrer ces usages.
Constat Actuel
L'IA est de plus en plus présente dans notre quotidien, y compris dans l'éducation. Certaines universités, comme Science Po en janvier 2023, ont interdit l'utilisation de l'IA, tandis que d'autres, comme l'Université de Prague, la considèrent comme du plagiat. Cette diversité de positions souligne la nécessité urgente d'une réponse institutionnelle pour encadrer ces usages et prévenir les risques de triche et de plagiat.
Enquête Nationale
Pour mieux comprendre ces dynamiques, une enquête nationale intitulée "L'IA dans l'enseignement" a été réalisée. Les auteurs de cette enquête sont Le Sphynx (sondage) et Compilatio (fraude académique). Elle a été diffusée dans les universités de Lyon et d'Aix-Marseille entre le 21 juin et le 15 août 2023, touchant 1242 enseignants et 4443 étudiants. Les questionnaires, conçus pour étudier les usages de l'IA et les représentations de ces usages, abordaient des thèmes comme les craintes, les opportunités et l'acceptabilité.
Résultats de l'Enquête
Les résultats montrent que 55 % des étudiants utilisent l'IA de manière occasionnelle ou fréquente, contre 34 % des enseignants. Cependant, 88 % des enseignants pensent que leurs étudiants utilisent l'IA, ce qui pourrait indiquer une surestimation des usages. Les usages identifiés incluent la recherche d'informations et la rédaction de textes, bien que ces réponses ne puissent pas être cumulées dans les choix proposés.
Analyse Critique
Une analyse plus approfondie révèle que les enseignants peinent à percevoir les bénéfices de l'IA pour l'apprentissage, contrairement aux étudiants. La question de savoir si l'IA améliore les notes sans développer les compétences reste débattue. Est-ce un dopage académique ou une opportunité pour un apprentissage plus efficace ?
Acceptabilité et Éthique
L'enquête révèle que beaucoup d'étudiants jugent acceptable d'utiliser l'IA pour rédiger leurs devoirs, et même un quart des enseignants partagent cet avis. Cela pose des questions éthiques cruciales : copier-coller est-il tricher ? Utiliser l'IA sous supervision ou pour des traductions est-il acceptable ? La réponse n'est pas simple et nécessite un débat ouvert.
Propositions et Solutions
Pour encadrer ces usages, plusieurs solutions sont proposées. Plutôt que d'interdire l'IA, il est suggéré de fixer des règles pour une utilisation responsable. Des innovations pédagogiques peuvent également être explorées, comme la création de situations de concurrence professionnelle ou l'utilisation de détecteurs d'IA.
Conclusion
En conclusion, bien que l'étude présente des limites, elle souligne un besoin urgent de régulation. Une charte institutionnelle pourrait fournir un cadre pour une utilisation éthique.
De l'IA comme plagiat à la rédaction d'une « charte IA » à l'université
L’organisation du contrôle de la sûreté nucléaire en France
1. Connaissance de l’ASN Novembre 2013
L’organisation du contrôle de la
sûreté nucléaire en France.
Rôle de l’Autorité de sûreté
nucléaire (ASN)
Jean-Jacques Dumont
Commissaire de l’ASN
---
1
Novembre 2014
2. Connaissance de l’ASN Juin 2014
Notre mission générale
2
Code de l’environnement, article L592-1:
« L’Autorité de sûreté nucléaire est une autorité administrative
indépendante qui participe au contrôle de la sûreté nucléaire et de la
radioprotection ainsi qu’à l’information du public dans ces
domaines. »
3. Connaissance de l’ASN Novembre 2013
Qu’est-ce que la sûreté nucléaire ?
Prévenir les accidents
et en limiter les effets
Le premier responsable
est l’exploitant (« licensee »)
L’Autorité de sûreté nucléaire
assure le contrôle de la sûreté
3
4. Connaissance de l’ASN Juin 2014
Qu’est-ce que la radioprotection ?
Protéger les personnes contre les risques liés
aux rayonnements ionisants d’origine naturelle ou artificielle
Les opérateurs d’activités à l’origine de
rayonnements ionisants (applications industrielles,
médicales, autres) sont responsables de la radioprotection
de leur personnel et des personnes extérieures exposées
L’Autorité de sûreté nucléaire contrôle
la radioprotection des travailleurs, du public et des patients
(en liaison avec le ministère chargé du travail)
4
5. Connaissance de l’ASN Juin 2014
Contrôler la sûreté nucléaire
et la radioprotection
•Notre champ de contrôle
5
•Nos responsabilités
•Notre organisation
•Notre ambition et notre stratégie
•Les enjeux pour l’ASN
7. Connaissance de l’ASN Juin 2014
Notre champ de contrôle
Industrie électro-nucléaire
Un champ de contrôle élargi
•sûreté nucléaire, de la conception
au démantèlement
•radioprotection
•protection de l’environnement
•situations d’urgence
•conditions de travail et qualité de l’emploi
Nucléaire de proximité
7
Déchets, transports
8. Connaissance de l’ASN Juin 2014
L’industrie électro-nucléaire
La Hague Chooz
8
Usines du cycle du combustible
(enrichissement, fabrication, retraitement)
Stockages de déchets
Centres d’études et de recherches
Ateliers/laboratoires
Gravelines
Penly
Paluel
Fontenay-aux-Roses
Soulaines-Dhuys
Flamanville
Cattenom
Fessenheim
Bugey
Chinon St-Laurent
Blayais
Golfech
Marcoule
Creys-Malville
Tricastin
Cadarache
St-Alban
Civaux
Dampierre
Saclay
Grenoble
Belleville
Brennillis
(Monts d’Arrée)
Cruas
Romans
Nogent
Orsay
Caen
Veurey-Voroize
R E P Graphite
1450 Gaz
MWe
Gaz
Eau
lourde
RNR 1300
MWe
900
MWe
300
MWe
1600
MWe
• Ensemble du cycle
• 4 gros opérateurs
• 1 constructeur
• Parc standardisé
• 80% production d’électricité
9. Connaissance de l’ASN Juin 2014
Les installations nucléaires
à l’arrêt ou en démantèlement
9
10. Connaissance de l’ASN Juin 2014
Le nucléaire de proximité
10
Transports
~ 16 000 emballages agréés
~ 90 modèles de colis agréés
~ 900 000 colis transportés
Médical
~34 000 appareils dentaires
~ 16 000 appareils de radiologie classique
~ 850 scanners
~ 440 installations de radiothérapie
Industrie
~ 37 000 sources scellées
~ 6 000 autorisations « utilisateur » de sources scellées
~ 1 000 autorisations « utilisateur » de sources non scellées
12. Connaissance de l’ASN Juin 2014
Nos responsabilités 1/8
Assurer, au nom de l’État,
le contrôle de la sûreté nucléaire et de la radioprotection
pour protéger les travailleurs, les patients, le public
et l’environnement des risques liés à l’utilisation
du nucléaire et contribuer à l’information des citoyens
12
13. Connaissance de l’ASN Juin 2014
Nos responsabilités 2/8
Définit les objectifs
généraux de sûreté
nucléaire et de radioprotection
Proposent des modalités
pour atteindre ces objectifs
Vérifie que ces modalités
permettent d’atteindre
ces objectifs et autorise
(ou propose les autorisations)
Mettent en oeuvre les
dispositions approuvées
Inspecte et surveille la mise en
oeuvre de ces dispositions et
communique sur les résultats
13
L’Autorité
de sûreté
nucléaire
Les exploitants
d’INB :
EDF, CEA,
AREVA, ANDRA…
Les utilisateurs
de rayonnements
ionisants
14. Connaissance de l’ASN Juin 2014
Nos responsabilités 3/8
•Réglementer
•Autoriser
•Contrôler : inspecter et sanctionner
•Contribuer à la gestion des situations
d’urgence
•Informer les publics
14
15. Connaissance de l’ASN Juin 2014
Nos responsabilités 4/8
Réglementer, autoriser & contrôler
Parlement
Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques
15
Réglementation générale (décrets, arrêtés)
Décisions individuelles majeures
concernant les INB (DAC, MADDEM..)
Gouvernement
Mission de la sûreté nucléaire et de la
radioprotection
Décisions réglementaires de l’ASN (précisions
des décrets et arrêtés)
Décisions individuelles de l’ASN (prescriptions,
mise en service…)
Contrôle des installations
Gouvernement
(CSPRT)
Haut Comité pour
la transparence et
l’information sur la
sécurité nucléaire
Haut Conseil
de santé
publique
Autorité de sûreté nucléaire
Groupes
permanents
d’experts
Institut de
radioprotection et
de sûreté
nucléaire
16. Connaissance de l’ASN Juin 2014
Nos responsabilités 5/8
Décrets
Arrêtés
Décisions de l’ASN
Guides de l’ASN
16
Domaine
législatif
Pouvoir
exécutif
ASN
Domaine
juridiquement
contraignant
Parlement
Domaine
Non
juridiquement
contraignant
Loi
17. Connaissance de l’ASN Juin 2014
Nos responsabilités 6/8
Contrôler : inspecter et sanctionner
2191 inspections en 2013
17
18. Connaissance de l’ASN Juin 2014
Nos responsabilités 7/ 8
Contribuer à la gestion des situations d’urgence
18
19. Connaissance de l’ASN Juin 2014
à l’extérieur du site 5
de risque important à l’extérieur du site 4
19
Accident majeur
Exemples :
Tchernobyl (URSS),
1986
7
Accident grave 6
Accident entraînant un risque
Accident n’entraînant pas
Incident grave 3
2
Anomalie 1
0
Incident
Écart
Mayak (URSS),
1957
Three Mile Island (USA),
1979
Saint-Laurent-des-Eaux
(France), 1981
126 en 2013
1085 en 2013
Nos responsabilités 8/8
Informer les publics
4 en 2013
Fukushima
2011
Selon le classement INES pur les INB
21. Connaissance de l’ASN Juin 2014
Notre organisation 1/7
ASN : une autorité administrative indépendante
(loi TSN du 13 juin 2006)
• Amélioration et clarification du statut de l’ASN
• Renforcement de l’autonomie et de la légitimité de l’ASN
• Affirmation du mode de fonctionnement de l’ASN
21
22. Connaissance de l’ASN Juin 2014
Notre organisation 2/7
22
Le collège
• 5 membres nommés par décret
– 3, dont le président, par le Président de la République;
1 par le Président de l’Assemblée Nationale ; 1 par le
Président du Sénat
– fonctions à plein temps
– mandat de 6ans non renouvelable
• Missions :
- garantit l’indépendance de l’ASN
- conduit la réflexion en matière de contrôle dans le
domaine de la sûreté nucléaire et de la radioprotection
- définit la politique générale de l’ASN
- prend les décisions majeures
23. Connaissance de l’ASN Juin 2014
Notre organisation 3/7
• Quatre valeurs : compétence,
indépendance, rigueur, transparence
• Indépendance:
– Capacité de dire non
– Une exigence reconnue internationalement
23
• Exemples:
– Arrêt chantier EPR
– Suspension de centres de radiothérapie
– Prises de position sur le nucléaire à l’international
• Risques sur l’indépendance
25. Connaissance de l’ASN Juin 2014
Notre organisation 5/7
Règlement intérieur de l’ASN
25
Délégations de
pouvoir et de
signature
Plan stratégique
pluriannuel
Politiques
générales
Documents relevant
du Collège
Politique
qualité
Manuel
d’organisation
Document
d’orientation
opérationnel
Plans d’action
des entités
Documents
d’application
Guides internes
Autres documents
d’entité
Documents relevant
des services
Délégations
de signature
26. Connaissance de l’ASN Juin 2014
Notre organisation 6/7
26
Fin 2013
• Effectifs: 478 (218 en divisions
territoriales )
• Budget du contrôle ~ 150 M€
~ 70 M€ pour l’ASN
~ 80 M€ de travaux d’expertise
de l’IRSN
(~ 400 agents sur un effectif total
de 1700 agents)
29. Connaissance de l’ASN Juin 2014
Notre ambition
Assurer un contrôle du nucléaire
performant, impartial, légitime et crédible,
reconnu par les citoyens, et qui
constitue une référence internationale.
29
30. Connaissance de l’ASN Juin 2014
Les valeurs et la stratégie de l’ASN
30
Indépendance
Compétence
Rigueur
Transparence
Plan stratégique pluriannuel 2013-2015
« Relever les défis de la sûreté nucléaire et de la
radioprotection : contrôle, indépendance et
transparence »
1. Renforcer la légitimité des décisions et des
positions de l’ASN
2. Développer un environnement de travail efficace
et valoriser les compétences
3. Développer notre démarche d’anticipation
4. Faire du pôle européen un moteur de la sûreté
nucléaire et de la radioprotection dans le monde.
5. Susciter et nourrir des échanges et des débats
autour de la sûreté nucléaire et de la
radioprotection
33. Connaissance de l’ASN Juin 2014
Actions de l’ASN post FUKUSHIMA
• Il est fondamental de tirer toutes les leçons de l’accident de
Fukushima, comme après ceux de Three Mile Island et de Tchernobyl
• Evaluations complémentaires de sûreté et inspections ciblées
• Réflexion sur la gestion des situations d’urgence et post accidentelles
• De nécessaires mutations du cadre international
Le retour d’expérience approfondi prendra
au moins 10 ans
A engager dès maintenant
33
34. Connaissance de l’ASN Juin 2014
Les évaluations complémentaires de
sûreté post Fukushima
• Il s’agit d’évaluer le comportement de l’installation confrontée à des situations
hors dimensionnement…
− Identification des effets de seuil (effet « falaise »)
− Identification des points faibles
• … et de déterminer les améliorations potentielles à apporter
Approche inédite et complémentaire des études sûreté
• Avis de l’ASN du 3 janvier 2012, décisions du 28 juin 2012 sur les installations
nucléaires prioritaires :
•Les installations examinées présentent un niveau de sûreté suffisant pour que l’ASN ne
demande l’arrêt immédiat d’aucune d’entre elles. Dans le même temps, l’ASN considère
que la poursuite d’exploitation nécessite d’augmenter dans les meilleurs délais, au-delà
des marges de sûreté dont elles disposent déjà, leur robustesse face à des situations
extrêmes. concept de noyau dur, FARN
34
35. Connaissance de l’ASN Juin 2014
La gestion des déchets
35
Vie courte Vie longue
(≤ 30 ans)
Stockage dédié en surface
Filières de recyclage
Stockages dédiés
en subsurface à
Stockage de l’étude
surface
Filières à
l’étude
Demi-vie
Activité
Très faible
activité
Faible activité
Moyenne
activité
(CSA)
Vie très courte
( 100j)
Décroissance
radioactive
Haute activité Filières à l’étude
36. Connaissance de l’ASN Juin 2014
Orientations
génériques Études génériques de réexamen
36
Intégration des conclusions du
réexamen réacteur par réacteur a
l’occasion des visites décennales
Position de
l’ASN réacteur
par réacteur
36
La poursuite d’exploitation
• Pas de durée de vie en France
• Mais un réexamen de sûreté décennal
Arrêt pour
visite
décennale
6
mois
6
mois
• Une question ouverte : dans quelles conditions peut-on accepter
une poursuite d’exploitation des réacteurs actuels au-delà de 40 ans
compte tenu qu’il existe une technologie disponible plus sûre ?
– Viser le niveau de sûreté des réacteurs de type EPR
– Garantir la conformité, gérer le vieillissement et l’obsolescence
37. Connaissance de l’ASN Juin 2014
Nouveaux réacteurs
Objectifs de sûreté pour nouveaux réacteurs construits en Europe proposés
en 2010 par l’association WENRA (Western European Nuclear
Regulators’Association)
Cohérents avec ceux définis par l’ASN pour nouveaux réacteurs tels qu’EPR
Prennent en compte l’accident de Three Mile Island, la catastrophe de
Tchernobyl et les événements du 11 septembre 2001
« Nous ne voulons pas d’une sûreté à 2 vitesses »
Promotion de ces objectifs de sûreté
37
38. Connaissance de l’ASN Juin 2014
International : une vision de
l’avenir en Europe
38
• Directives européennes
de portée générale
• Autorités de SN et de RP
en réseau
• TSO en réseau
⇒Poids des positions
françaises et
européennes
⇒Vers un pôle européen de
la SN et de la RP
39. L’augmentation des doses en
• Contexte : augmentation des doses moyennes délivrées aux patients lors des
• Entre 2002 et 2007, la dose moyenne par habitant en France est passée de
• Plus de 50% de la dose efficace annuelle moyenne délivrée aux patients est
Connaissance de l’ASN Juin 2014
examens d’imagerie médicale, partout dans le monde.
0,8 mSv à 1,3 msv, soit une augmentation de près de 50%.
Dose efficace moyenne par habitant en 2007
39
attribuable aux actes de scanographie
Nombre d’actes en 2007
1,6%
(1,3 mSv/an/habitant)
10,1% 0,6% 26,1%
0,2%
5,5%
24,7%
(74,6 millions)
Radiologie conventionnelle
Radiologie dentaire
Scanographie
Médecine nucléaire
Radiologie interventionnelle
diagnostique
63%
10,2%
58%
Source IRSN/INVS (avril 2010)
imagerie médicale