Sur plus de 140 réacteurs nucléaires, 15 ont été entièrement démantelés, une cinquantaine sont en cours de démantèlement. En France, 19 installations (laboratoires, usines et réacteurs) ont été démantelées. 70 le sont actuellement dans le monde.
Le retrait du combustible du réacteur nucléaire est une étape clé car il permet d’enlever la quasi-totalité de la radioactivité du site. Pour le reste les opérations de démantèlement s’apparentent à des opérations de décontamination, d’assainissement, de démontage et de destruction des équipements et de génie civil. Les activités liées aux opérations de démantèlement sont moins génératrices d’emploi que les activités de conception, de construction et d’exploitation. En France, les activités nucléaires mobilisent 400 000 emplois (Etude PWC 2011 Le poids socio-économique du nucléaire en France) parmi lesquels les activités d’assainissement et de démantèlement mobilisent environ entre 10 à 12 000 personnes (emplois directs, indirects et induits).
Plus d'informations : www.sfen.org
La gestion des déchets radioactifs est un domaine où la France est particulièrement en pointe, s’attachant à les réduire à la source, à diminuer leur volume une fois qu’ils sont produits, et à proposer une solution de gestion durable et pérenne. Avec toujours le même objectif : protéger l’environnement et la santé des populations aujourd’hui et demain.
Plus d'informations : www.sfen.org
Implantée en bordure du Rhône, sur la commune de Creys-Mépieu (Isère), la centrale de Creys-Malville appartenait à la filière des réacteurs à neutrons rapides refroidis au sodium (RNR). Elle est définitivement à l'arrêt depuis février 1998.
Après le déchargement complet du combustible (1999-2003), le démantèlement de la salle des machines a été effectué en 2003-2004.
Plusieurs éléments non requis pour la sûreté de l'installation ont également été démontés depuis la mise à l'arrêt de la centrale. Les plus visibles ont été les cheminées, les pylônes et les lignes électriques.
Divers chantiers de déconstruction proprement dite se déroulent régulièrement à l'intérieur des bâtiments, comme par exemple dans les générateurs de vapeur ou le bâtiment réacteur.
Le site a franchi aujourd'hui une nouvelle étape : le traitement des 5 500 tonnes de sodium (utilisé pour transporter la chaleur du cœur du réacteur vers les générateurs de vapeur) dans l'installation TNA.
La déconstruction complète de Superphénix est autorisée par le décret du 20 mars 2006. Ce même jour, un second décret autorisait EDF à exploiter jusqu'en 2035 l'APEC (Atelier pour l'Entreposage du Combustible), dans lequel est entreposé le combustible usé et neuf de Superphénix, ainsi que divers composants issus du démantèlement du réacteur.
- Le recyclage, un point-clé pour des systèmes nucléaires durables
- Recycler au sein de réacteurs aptes à tirer le meilleur
parti des matières: les réacteurs de 4ème génération à neutrons rapides
- Une approche progressive: le plutonium, premier enjeu! Les actinides mineurs, des attraits mais perspectives industrielles encore éloignées
- Le programme ASTRID porte aujourd’hui ces enjeux de
progrès
Plus d'informations : www.sfen.org
Le facteur d’échelle a conduit au développement de réacteurs de forte puissance pour la production d’électricité. Pourtant les réacteurs de faible puissance suscitent un intérêt grandissant pour la production d’électricité ou la production de chaleur, voire la propulsion navale civile pour des porte-conteneurs de grande taille.
Du fait de leur niveau de radioactivité et leur durée de vie, ils seront stockés au Centre industriel de stockage géologique Cigéo. Les déchets HA sont intégrés dans une matrice de verre, ils sont ensuite coulés dans un colis en inox. Un colis de déchets HA contient environ 400 kg de verre pour environ 70 kg de déchets. En attendant la création du stockage profond Cigéo, ils sont entreposés notamment à l’usine de retraitement AREVA de La Hague (Manche), placés dans des installations confinant la radioactivité.
Plus d'informations : www.sfen.org
Du fait de leur niveau de radioactivité et leur durée de vie, ils seront stockés au Centre industriel de stockage géologique Cigéo. Les déchets HA sont intégrés dans une matrice de verre, ils sont ensuite coulés dans un colis en inox. Un colis de déchets HA contient environ 400 kg de verre pour environ 70 kg de déchets. En attendant la création du stockage profond Cigéo, ils sont entreposés notamment à l’usine de retraitement AREVA de La Hague (Manche), placés dans des installations confinant la radioactivité.
La gestion des déchets radioactifs est un domaine où la France est particulièrement en pointe, s’attachant à les réduire à la source, à diminuer leur volume une fois qu’ils sont produits, et à proposer une solution de gestion durable et pérenne. Avec toujours le même objectif : protéger l’environnement et la santé des populations aujourd’hui et demain.
Plus d'informations : www.sfen.org
Implantée en bordure du Rhône, sur la commune de Creys-Mépieu (Isère), la centrale de Creys-Malville appartenait à la filière des réacteurs à neutrons rapides refroidis au sodium (RNR). Elle est définitivement à l'arrêt depuis février 1998.
Après le déchargement complet du combustible (1999-2003), le démantèlement de la salle des machines a été effectué en 2003-2004.
Plusieurs éléments non requis pour la sûreté de l'installation ont également été démontés depuis la mise à l'arrêt de la centrale. Les plus visibles ont été les cheminées, les pylônes et les lignes électriques.
Divers chantiers de déconstruction proprement dite se déroulent régulièrement à l'intérieur des bâtiments, comme par exemple dans les générateurs de vapeur ou le bâtiment réacteur.
Le site a franchi aujourd'hui une nouvelle étape : le traitement des 5 500 tonnes de sodium (utilisé pour transporter la chaleur du cœur du réacteur vers les générateurs de vapeur) dans l'installation TNA.
La déconstruction complète de Superphénix est autorisée par le décret du 20 mars 2006. Ce même jour, un second décret autorisait EDF à exploiter jusqu'en 2035 l'APEC (Atelier pour l'Entreposage du Combustible), dans lequel est entreposé le combustible usé et neuf de Superphénix, ainsi que divers composants issus du démantèlement du réacteur.
- Le recyclage, un point-clé pour des systèmes nucléaires durables
- Recycler au sein de réacteurs aptes à tirer le meilleur
parti des matières: les réacteurs de 4ème génération à neutrons rapides
- Une approche progressive: le plutonium, premier enjeu! Les actinides mineurs, des attraits mais perspectives industrielles encore éloignées
- Le programme ASTRID porte aujourd’hui ces enjeux de
progrès
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Le facteur d’échelle a conduit au développement de réacteurs de forte puissance pour la production d’électricité. Pourtant les réacteurs de faible puissance suscitent un intérêt grandissant pour la production d’électricité ou la production de chaleur, voire la propulsion navale civile pour des porte-conteneurs de grande taille.
Du fait de leur niveau de radioactivité et leur durée de vie, ils seront stockés au Centre industriel de stockage géologique Cigéo. Les déchets HA sont intégrés dans une matrice de verre, ils sont ensuite coulés dans un colis en inox. Un colis de déchets HA contient environ 400 kg de verre pour environ 70 kg de déchets. En attendant la création du stockage profond Cigéo, ils sont entreposés notamment à l’usine de retraitement AREVA de La Hague (Manche), placés dans des installations confinant la radioactivité.
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Du fait de leur niveau de radioactivité et leur durée de vie, ils seront stockés au Centre industriel de stockage géologique Cigéo. Les déchets HA sont intégrés dans une matrice de verre, ils sont ensuite coulés dans un colis en inox. Un colis de déchets HA contient environ 400 kg de verre pour environ 70 kg de déchets. En attendant la création du stockage profond Cigéo, ils sont entreposés notamment à l’usine de retraitement AREVA de La Hague (Manche), placés dans des installations confinant la radioactivité.
RDV Prévention secteur sanitaire du 28/06 - Risques sanitairesCRAMIF
La Cramif a organisé le 28 juin 2023 le 2e rendez-vous prévention dans le secteur sanitaire. Cette journée destinée aux professionnels du secteur hospitalier et des cliniques franciliennes permet d'échanger sur les techniques de prévention des risques professionnels et vise à améliorer les conditions de travail en milieux de soins.
Ce document présente des points de vigilance concernant l'amiante et les légionelles.
réglementation marocaine environnement
loi 28 00 sur les déchets
LOI 12 03 sir les Eudes d'impact sur l'environnement
loi sur l'air
charte du développement durable
loi sur le littoral
Nouvelle réglementation relative à l’assainissement non collectif - Les arrê...idealconnaissances
Présentation de Plan d'action National ANC par le MEEDDM (Edwige DUCLAY, Chef du bureau lutte contre les pollutions domestiques et industrielles, Direction de l'eau, Jessica LAMBERT, Chargée de mission ANC, Direction de l'eau, Arnaud FELTZ, Chargé de mission, Direction de l'eau, Nicolas LE PEN, Ingénieur du Génie Sanitaire, Direction Générale de la Santé, Ministère de la Santé et des Sports) dans le cadre des 6èmes Assises Nationales de l'assainissement non collectif
L'effet de taille l’emporte sur l’effet de série. Les petits réacteurs ne remplaceront probablement pas les gros pour produire l’électricité en base d’un pays industrialisé. Mais il reste peut-être des marchés de niche pour les petits réacteurs.
Plus d'informations : www.sfen.org
Le Groupe Régional Provence-Alpes-Cote d’Azur et Corse de la SFEN a organisé une deuxième édition du Colloque « Quelles ENERGIES pour demain » pour pallier au déficit d’information scientifique de la Société Civile sur les questions des ENERGIES . Il est indispensable que chaque citoyen soit éclairé sur les avantages et les inconvénients de chacune des énergies. Et les participations importantes à ces deux Colloques successifs nous rendent probablement raison et au moins prouvent l’intérêt du public pour ces sujets.
Plus d'informations : www.sfen.org
RDV Prévention secteur sanitaire du 28/06 - Risques sanitairesCRAMIF
La Cramif a organisé le 28 juin 2023 le 2e rendez-vous prévention dans le secteur sanitaire. Cette journée destinée aux professionnels du secteur hospitalier et des cliniques franciliennes permet d'échanger sur les techniques de prévention des risques professionnels et vise à améliorer les conditions de travail en milieux de soins.
Ce document présente des points de vigilance concernant l'amiante et les légionelles.
réglementation marocaine environnement
loi 28 00 sur les déchets
LOI 12 03 sir les Eudes d'impact sur l'environnement
loi sur l'air
charte du développement durable
loi sur le littoral
Nouvelle réglementation relative à l’assainissement non collectif - Les arrê...idealconnaissances
Présentation de Plan d'action National ANC par le MEEDDM (Edwige DUCLAY, Chef du bureau lutte contre les pollutions domestiques et industrielles, Direction de l'eau, Jessica LAMBERT, Chargée de mission ANC, Direction de l'eau, Arnaud FELTZ, Chargé de mission, Direction de l'eau, Nicolas LE PEN, Ingénieur du Génie Sanitaire, Direction Générale de la Santé, Ministère de la Santé et des Sports) dans le cadre des 6èmes Assises Nationales de l'assainissement non collectif
L'effet de taille l’emporte sur l’effet de série. Les petits réacteurs ne remplaceront probablement pas les gros pour produire l’électricité en base d’un pays industrialisé. Mais il reste peut-être des marchés de niche pour les petits réacteurs.
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Le Groupe Régional Provence-Alpes-Cote d’Azur et Corse de la SFEN a organisé une deuxième édition du Colloque « Quelles ENERGIES pour demain » pour pallier au déficit d’information scientifique de la Société Civile sur les questions des ENERGIES . Il est indispensable que chaque citoyen soit éclairé sur les avantages et les inconvénients de chacune des énergies. Et les participations importantes à ces deux Colloques successifs nous rendent probablement raison et au moins prouvent l’intérêt du public pour ces sujets.
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For many countries, nuclear power remains an
important option for improving energy security and
reducing the impact of volatile fossil-fuel prices. As
a stable, base-load source of electricity in an era of
ever-increasing global energy demand, nuclear power
complements other energy sources—including renewables.
And because nuclear power, together with hydropower
and wind energy, has the lowest life cycle greenhouse
gas emissions among all power generation sources, it is
crucially linked to mitigating the effects of climate change.
A clear correlation links energy poverty and real
poverty. Energy is the engine of development. In his
vision for Sustainable Energy for All, UN Secretary
General Ban Ki-moon says that “all energy sources and
technologies have roles to play in achieving universal
access in an economically, socially and environmentally
sustainable fashion.” Simply put, to provide energy
access to everyone, all forms of energy are needed.
More information : http://www.sfen.org/
The development of clean, affordable nuclear power options is a key element of the Department of Energy’s Office of Nuclear Energy (DOE-NE) Nuclear Energy Research and Development Roadmap. As a part of this strategy, a high priority of the Department has been to help accelerate the timelines for the commercialization and deployment of small modular reactor (SMR) technologies through the SMR Licensing Technical Support program. Begun in FY12, the DOE Office of Nuclear Energy’s Small Modular Reactor Licensing Technical Support program will advance the certification and licensing of domestic SMR designs that are relatively mature and can be deployed in the next decade.
More information : http://www.sfen.org/
Le recours au thorium est théoriquement possible pour alimenter un parc nucléaire. Le thorium n’est pas lui-même fissile, mais dans le cœur d’un réacteur il peut se transformer, par capture d’un neutron, en uranium 233 fissile. Quelques pays réfléchissent à l’utilisation de ce combustible, dont l’Inde qui en possède des réserves très importantes. Une caractéristique intéressante des réacteurs au thorium est que les résidus produits contiennent une quantité plus faible d’actinides mineurs et ne produisent pas de plutonium, ce qui est un avantage dans la gestion à long terme des déchets radioactifs. Cependant sa maturité industrielle ne pourra être atteinte que d’ici 20 à 30 ans si les efforts adéquats sont déployés.
Plus d'informations sur : http://www.sfen.org/
Depuis le 5 mars, nos activités ont été variées :
- une conférence animée par le Professeur Jacques Foos sur le thème « Les femmes et la découverte de l’énergie nucléaire » a été organisée par les étudiants de l’ESIX dans le cadre d’un appel à projet national « Ingénieuses’15 » organisé par le CDEFI (Conférence des Directeurs des Ecoles Françaises d’Ingénieurs),
- une visite exceptionnelle du chantier de l’EPR un jour d’éclipse et de grande marée,
- un dîner WiN Normandie le soir du premier avril
- une conférence de Jean-Marc Jancovici à la Cité de la Mer sur la transition énergétique.
"" is an initiative undertaken by the members of the French Nuclear Energy Society (SFEN), the American Nuclear Society (ANS) and the European Nuclear Society (ENS). It brings together nuclear scientists from all parts of the globe, through the representation of 60 regional and national nuclear associations.
Du 3 au 6 mai 2015, les meilleurs spécialistes internationaux des sciences et techniques de l’énergie nucléaire se retrouvent à Nice-Acropolis (Alpes-Maritimes) au congrès ICAPP (International Congress on Advances on nuclear Power Plants) pour échanger et partager sur les dernières innovations du nucléaire dans les domaines de la sûreté, l’environnement et la disponibilité.
Avec 500 contributions issues de plus de 40 pays, ICAPP 2015 permettra de dresser un tableau précis des programmes engagés, des projets et des travaux de recherches.
Inde, Russie, Turquie, Chine, Etats-Unis, Royaume-Uni, Japon, France, Afrique du Sud… tous les pays déjà impliqués dans l’énergie nucléaire et sur le point de s’y engager partageront sur l’avancée de leurs programmes.
ICAPP 2015 sera aussi le moment de découvrir l’actualité des réacteurs à neutrons rapides de la 4ème génération déjà en fonctionnement en Russie, en Inde et bientôt expérimentés en France avec ASTRID.
Congrès international de référence sur l’innovation dans l’énergie nucléaire, ICAPP 2015 sera marqué par plusieurs temps forts :
> Le 4 mai, la signature d’une charte par les Présidents de vingt-cinq associations scientifiques nucléaires sur les atouts du nucléaire pour lutter contre le changement climatique ;
Une session spéciale « Energie nucléaire et Changement climatique » donnera la parole à Fatih Birol, Directeur Exécutif de l’Agence Internationale de l’Energie et à James Hansen, climatologue américain, Directeur du Goddard Institute de la NASA.
> Le 5 mai, le lancement de la première revue scientifique dédiée au nucléaire : l’European Physical Journal – Nuclear et une session consacrée aux conditions du succès des projets nucléaires dans les pays « nouveaux entrants », comme les Emirats Arabes Unis, la Turquie ou l’Arabie Saoudite
> Le 6 mai, les relations entre nucléaire et société civile seront étudiées avec l’apport d’enquêtes d’opinion et le partage des expériences en France, Chine, Etats-Unis.
1. contraintes globales
2. la "décarbonisation" dans une perspective internationale
3. les voies de la transition énergétique en France
4. enjeux pour les politiques territoriales
The document discusses the role of nuclear power in addressing climate change. It argues that given the scale of reducing carbon emissions needed, all low-carbon energy sources including nuclear will be needed. Currently, nuclear energy accounts for 30% of low-carbon electricity but this will need to increase to 80% by 2050 to limit global warming to 2°C. Nuclear power has low carbon emissions and is an available technology that can be deployed now at scale, unlike technologies like carbon capture and storage.
Le 11 mars 2011 en début d’après-midi, environ 6 500 personnes, salariés de l’exploitant TEPCO et de ses entreprises partenaires, sont présentes sur le site de la centrale de Fukushima Dai-ichi lorsque celle-ci est victime d’un tremblement de terre suivi d’un tsunami. La centrale, gravement endommagée, a relâché d’importantes quantités d’effluents radioactifs, nécessitant l’évacuation de près d’environ 146 000 habitants, dont 80 000 à long terme.
4 ans après, un plan d’action est déployé par TEPCO pour évacuer les combustibles nucléaires, stocker l’eau contaminée et gérer les déchets issus du démantèlement. Le programme de décontamination des territoires avance et certaines activités redémarrent progressivement.
Avec l’arrêt provisoire de ses réacteurs nucléaires, le Japon a augmenté ses importations d’énergies fossiles. Ses émissions de CO2 ont augmenté en conséquence (+ 6% entre 2011 et 2012), l’Archipel a dû sortir de la trajectoire fixée dans le cadre du Protocole de Kyoto et le déficit de sa balance commerciale s’est accru.
Le gouvernement japonais prévoit le redémarrage de plusieurs réacteurs nucléaires à plus ou moins court terme, dans des conditions de sûreté renforcée et d’acceptation par les populations et administrations locales.
La Société Française d'Energie Nucléaire (SFEN) dresse l'état des lieux de la situation au Japon et les perspectives du nucléaire dans l'Archipel.
La SFEN se félicite des déclarations de Ségolène Royal. Cependant, elle regrette que le projet de loi sur la transition énergétique pour la croissance verte n’ouvre toujours pas de perspective pour le parc existant ou les nouvelles constructions.
Energie décarbonée, le nucléaire est un atout indispensable pour réussir la transition énergétique et atteindre les objectifs climatiques. En tirer parti passe par l’exploitation en toute sûreté des centrales nucléaires au-delà de 40 ans et la construction de nouvelles capacités de production.
Investir dans les centrales nucléaires pour les exploiter au-delà de 40 ans est une priorité. L’énergie nucléaire continuera d’être la solution énergétique la plus compétitive pour les années à venir. Par ailleurs, exploiter les centrales nucléaires dans la durée évitera de « re-carboner » le mix énergétique comme c’est le cas en Allemagne.
Avec 220 000 emplois, l’industrie nucléaire est la troisième filière industrielle de France. Construire de nouveaux réacteurs permettra de la renforcer en France et à l’export :
• La filière se prépare déjà au renouvellement du parc nucléaire. Elle construit plusieurs réacteurs de 3e génération (EPR) dans le monde et développe des synergies pour optimiser cette technologie. La filière occupe la première place en matière de recherche sur les réacteurs de 4e génération.
• La montée en puissance de la filière nucléaire sera créatrice d’emplois. Selon le cabinet PwC, les phases d’études et de construction d’un réacteur EPR créent 8 350 emplois. Des emplois pérennes, non délocalisables, et à forte valeur ajoutée.
• En matière nucléaire, le savoir-faire français est reconnu internationalement. La construction de nouveaux réacteurs de technologie française dans l’Hexagone favorisera l’exportation de l’offre française sur un marché en expansion.
La conférence de Lima vient de se terminer et montre que des efforts sont encore nécessaires pour parvenir à un accord permettant de limiter et de stabiliser la hausse des températures à 2°C d'ici à la fin du siècle.
Consciente de l’urgence climatique et de la nécessité de parvenir à un accord global, la communauté nucléaire internationale se mobilise et lance « Nuclear for Climate ». Cette initiative est une première par sa dimension internationale – les sociétés savantes et les forums nucléaires du monde entier y sont rassemblés – et par sa diversité car elle représente l’ensemble de la communauté nucléaire.
Président de la SFEN de 2011 à 2013, Luc Oursel a imprimé son dynamisme à l’association, s’engageant personnellement dans ses travaux et réflexions.
Son immense énergie, sa très grande capacité d’analyse et son goût pour le débat d’idées étaient au service de son pays.
Impliqué dans les débats nationaux sur l’énergie, avec un grand sens du service public, Luc Oursel a été à l’initiative de la Convention nationale « Nucléaire et Energies renouvelables » de la SFEN à Paris en 2013.
Pour Valérie Faudon, Déléguée générale de la SFEN, Luc Oursel « comme Président, (Luc) donnait des impulsions fortes. C’était passionnant de chercher la solution puis de revenir vers lui avec une proposition.»
Dominique Minière, Président de la SFEN depuis 2013 salue la mémoire de Luc Oursel : « Luc Oursel était un ami, un personnage attachant au service de l’intérêt général. »
Luc Oursel a affronté la maladie avec beaucoup de courage et de pudeur.
Les salariés et les adhérents de la SFEN partagent la tristesse de sa famille, de ses amis et des salariés d’AREVA.
Un excellent niveau de sûreté repose sur une conception initiale robuste, des Règles Générales d’Exploitation pertinentes et une mise en oeuvre effective d’une démarche d’amélioration continue basée sur l’analyse du retour d’expérience et l’évolution des connaissances
La sûreté des installations nucléaires françaises repose sur une recherche continue de son amélioration, au-delà du simple maintien de conformité. L’amélioration s’appuie en particulier sur les réexamens de sûreté décennaux, qui comportent notamment une réévaluation destinée à faire évoluer les référentiels de sûreté. La surveillance quotidienne, le retour d’expérience, les efforts d’études, de recherche, d’innovations et d’investissements consacrés tant par les exploitants que par les organismes de l’État concernés contribuent à cette démarche d’amélioration continue. L’accident de Fukushima mais également les évaluations complémentaires de sûreté mettent en évidence la nécessité de faire évoluer sans tarder certains référentiels de sûreté des installations, évolutions normalement menées lors des réexamens décennaux. Cela concerne plusieurs domaines tels que la caractérisation des aléas, pour laquelle les connaissances acquises en matière d’aléas environnementaux devraient être mises à profit, mais également la protection des installations contre les incendies ou encore la possibilité de perte de sources d’énergie ou de refroidissement de longue durée et pouvant affecter plusieurs installations d’un même site.
Dans son dernier rapport publié le 2 novembre 2014, le GIEC alerte sur le risque climatique et propose des solutions pour éviter une hausse de la température moyenne de 2°C degrés. Entre autres, le GIEC propose de mobiliser l’ensemble des énergies bas carbone pour remplacer les énergies carbonées.
D'ici 2050, le GIEC indique que pour atteindre les objectifs climatiques, il faudra tripler, voire quadrupler les investissements dans les énergies bas carbone comme les renouvelables, l'énergie nucléaire, le stockage du CO2 (CCS) ou à travers la bioénergie (BECCS).
Interviewé par la SFEN, Jean Jouzel, climatologue et vice-président du groupe scientifique du GIEC, le souligne « il y a très peu de scénarios qui réussissent à garder sous la barre des 2°C degrés sans nucléaire ». (voir youtube.com/ SFENorg)
Le GIEC met en avant les atouts de l’énergie nucléaire et notamment sa capacité à se substituer au charbon pour réduire significativement la pollution de l’air.
Cette prise de position marque un précédent. Il y a encore peu de temps, les instances internationales n’envisageaient pas le nucléaire parmi les énergies mobilisables pour lutter contre le dérèglement climatique. Désormais, l’urgence climatique conduit les experts à considérer l’ensemble des technologies connues et éprouvées permettant de contenir la hausse des émissions de gaz à effet de serre.
Ce rapport de synthèse fournit aux chefs d’Etat et de gouvernement les connaissances permettant d’arriver à un accord sur le changement climatique lors du sommet climatique de Paris en 2015.
A propos du GIEC - Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) est l'organisme international chef de file pour l'évaluation des changements climatiques. Il a pour mission d'examiner et d'évaluer la littérature scientifique, technique et socio-économique la plus récente publiée dans le monde et utile à la compréhension des changements climatiques. Il n’est pas chargé de conduire des travaux de recherche, ni de suivre l’évolution des données ou paramètres climatologiques.
Plus de Société Française d'Energie Nucléaire (20)
L'IA connaît une croissance rapide et son intégration dans le domaine éducatif soulève de nombreuses questions. Aujourd'hui, nous explorerons comment les étudiants utilisent l'IA, les perceptions des enseignants à ce sujet, et les mesures possibles pour encadrer ces usages.
Constat Actuel
L'IA est de plus en plus présente dans notre quotidien, y compris dans l'éducation. Certaines universités, comme Science Po en janvier 2023, ont interdit l'utilisation de l'IA, tandis que d'autres, comme l'Université de Prague, la considèrent comme du plagiat. Cette diversité de positions souligne la nécessité urgente d'une réponse institutionnelle pour encadrer ces usages et prévenir les risques de triche et de plagiat.
Enquête Nationale
Pour mieux comprendre ces dynamiques, une enquête nationale intitulée "L'IA dans l'enseignement" a été réalisée. Les auteurs de cette enquête sont Le Sphynx (sondage) et Compilatio (fraude académique). Elle a été diffusée dans les universités de Lyon et d'Aix-Marseille entre le 21 juin et le 15 août 2023, touchant 1242 enseignants et 4443 étudiants. Les questionnaires, conçus pour étudier les usages de l'IA et les représentations de ces usages, abordaient des thèmes comme les craintes, les opportunités et l'acceptabilité.
Résultats de l'Enquête
Les résultats montrent que 55 % des étudiants utilisent l'IA de manière occasionnelle ou fréquente, contre 34 % des enseignants. Cependant, 88 % des enseignants pensent que leurs étudiants utilisent l'IA, ce qui pourrait indiquer une surestimation des usages. Les usages identifiés incluent la recherche d'informations et la rédaction de textes, bien que ces réponses ne puissent pas être cumulées dans les choix proposés.
Analyse Critique
Une analyse plus approfondie révèle que les enseignants peinent à percevoir les bénéfices de l'IA pour l'apprentissage, contrairement aux étudiants. La question de savoir si l'IA améliore les notes sans développer les compétences reste débattue. Est-ce un dopage académique ou une opportunité pour un apprentissage plus efficace ?
Acceptabilité et Éthique
L'enquête révèle que beaucoup d'étudiants jugent acceptable d'utiliser l'IA pour rédiger leurs devoirs, et même un quart des enseignants partagent cet avis. Cela pose des questions éthiques cruciales : copier-coller est-il tricher ? Utiliser l'IA sous supervision ou pour des traductions est-il acceptable ? La réponse n'est pas simple et nécessite un débat ouvert.
Propositions et Solutions
Pour encadrer ces usages, plusieurs solutions sont proposées. Plutôt que d'interdire l'IA, il est suggéré de fixer des règles pour une utilisation responsable. Des innovations pédagogiques peuvent également être explorées, comme la création de situations de concurrence professionnelle ou l'utilisation de détecteurs d'IA.
Conclusion
En conclusion, bien que l'étude présente des limites, elle souligne un besoin urgent de régulation. Une charte institutionnelle pourrait fournir un cadre pour une utilisation éthique.
Ouvrez la porte ou prenez un mur (Agile Tour Genève 2024)Laurent Speyser
(Conférence dessinée)
Vous êtes certainement à l’origine, ou impliqué, dans un changement au sein de votre organisation. Et peut être que cela ne se passe pas aussi bien qu’attendu…
Depuis plusieurs années, je fais régulièrement le constat de l’échec de l’adoption de l’Agilité, et plus globalement de grands changements, dans les organisations. Je vais tenter de vous expliquer pourquoi ils suscitent peu d'adhésion, peu d’engagement, et ils ne tiennent pas dans le temps.
Heureusement, il existe un autre chemin. Pour l'emprunter il s'agira de cultiver l'invitation, l'intelligence collective , la mécanique des jeux, les rites de passages, .... afin que l'agilité prenne racine.
Vous repartirez de cette conférence en ayant pris du recul sur le changement tel qu‘il est généralement opéré aujourd’hui, et en ayant découvert (ou redécouvert) le seul guide valable à suivre, à mon sens, pour un changement authentique, durable, et respectueux des individus! Et en bonus, 2 ou 3 trucs pratiques!
Le Comptoir OCTO - Qu’apporte l’analyse de cycle de vie lors d’un audit d’éco...OCTO Technology
Par Nicolas Bordier (Consultant numérique responsable @OCTO Technology) et Alaric Rougnon-Glasson (Sustainable Tech Consultant @OCTO Technology)
Sur un exemple très concret d’audit d’éco-conception de l’outil de bilan carbone C’Bilan développé par ICDC (Caisse des dépôts et consignations) nous allons expliquer en quoi l’ACV (analyse de cycle de vie) a été déterminante pour identifier les pistes d’actions pour réduire jusqu'à 82% de l’empreinte environnementale du service.
Vidéo Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=7R8oL2P_DkU
Compte-rendu :
MongoDB in a scale-up: how to get away from a monolithic hell — MongoDB Paris...Horgix
This is the slide deck of a talk by Alexis "Horgix" Chotard and Laurentiu Capatina presented at the MongoDB Paris User Group in June 2024 about the feedback on how PayFit move away from a monolithic hell of a self-hosted MongoDB cluster to managed alternatives. Pitch below.
March 15, 2023, 6:59 AM: a MongoDB cluster collapses. Tough luck, this cluster contains 95% of user data and is absolutely vital for even minimal operation of our application. To worsen matters, this cluster is 7 years behind on versions, is not scalable, and barely observable. Furthermore, even the data model would quickly raise eyebrows: applications communicating with each other by reading/writing in the same MongoDB documents, documents reaching the maximum limit of 16MiB with hundreds of levels of nesting, and so forth. The incident will last several days and result in the loss of many users. We've seen better scenarios.
Let's explore how PayFit found itself in this hellish situation and, more importantly, how we managed to overcome it!
On the agenda: technical stabilization, untangling data models, breaking apart a Single Point of Failure (SPOF) into several elements with a more restricted blast radius, transitioning to managed services, improving internal accesses, regaining control over risky operations, and ultimately, approaching a technical migration when it impacts all development teams.
1. Cadre réglementaire
du démantèlement
J. Lafferranderie (CEA/DEN/DADN)
CONFÉRENCE SFEN/ST1
,
| PAGE 1CEA DEN DQE DADN
Amphithéatre du CNAM
28 Novembre 2012
11 JANVIER 2013
2. LES MISSIONS DE L’ASN
2
Assurer au nom de l’Etat :
le contrôle de la sûreté nucléaire et de la radioprotection
pour protéger les travailleurs, les patients, le public et
l’environnement des risques liés à l’utilisation du nucléaire,
et contribuer à l’information des citoyens.
3. QU’EST-CE QUE LA SÛRETÉ NUCLÉAIRE?
Prévenir les accidents et
en limiter les effets
L’exploitant est
3
L’exploitant est
responsable de la sûreté
L’ASN est responsable
du contrôle de la sûreté
4. QU’EST-CE QUE LA RADIOPROTECTION?
Protéger les personnes contre les
risques liés aux rayonnements
ionisants d’origine naturelle ou
artificielle
Les opérateurs d’activités à l’origine
de rayonnements ionisants sont
responsables de la radioprotection
4
responsables de la radioprotection
de leur personnel et des personnes
extérieures exposées
L’ASN est responsable du contrôle
de la radioprotection des travailleurs,
du public et des patients en liaison
avec le ministère chargé du travail
5. QUELLES SONT LES RESPONSABILITÉS?
INB
5
Autorise et propose les
autorisations
Inspecte et surveille la mise en
œuvre de ces dispositions et
communique sur les résultats
INB
6. LES VALEURS DE L’ASN
Indépendance
Compétence
6
Rigueur
Transparence
7. LA CRÉATION DE L’ASN
La loi relative à la Transparence et à la
Sécurité en matière Nucléaire (TSN)
(n°2006-686 du 13 juin) a transformé le statut
de l’ASN en Autorité Administrative
Indépendante
7
Ce changement vise à :
• améliorer et clarifier le statut de
l’ASN
• renforcer l’autonomie et la légitimité
de l’ASN
8. NOUVELLE ORGANISATION DE L’ASN
Un collège de 5 commissaires:
- 3, dont le Président, désignés par le Président de la
République, 1 par le Président de l’Assemblée Nationale, et 1 par le
Président du Sénat
- fonctions à plein temps
- mandat de 6 ans non renouvelable
8
- mandat de 6 ans non renouvelable
Ses missions:
- conduit la réflexion en matière de contrôle dans le domaine
de la sûreté nucléaire et de la radioprotection
- définit la politique générale de l’ASN
- prend les décisions majeures
9. LE DÉMANTÈLEMENT : ENJEUX
Ce terme couvre l’ensemble des activités, techniques et administratives,
réalisées après l’arrêt d’une installation nucléaire, afin d’atteindre un état
final prédéfini. Ces activités peuvent comprendre :
- le démontage d’équipements : enlever les structures ayant contenu les
substances dangereuses
- l’assainissement des locaux et des sols : ôter les substances
dangereuses
Parvenir à un état final prédéfini où le risque résiduel est le plus
9
Parvenir à un état final prédéfini où le risque résiduel est le plus
faible possible sur le site. Supprimer les zones à déchets
nucléaires. Déclasser radiologiquement les locaux.
Conséquence première d’une démarche de démantèlement :
Production de déchets en quantités importantes
10. STRATÉGIE DE DÉMANTÈLEMENT
L’AIEA définit trois stratégies de démantèlement
• Démantèlement différé : maintien d’un état sûr de
l’installation pendant des décennies
10
• Confinement sûr : structure de confinement
renforcée contenant les substances radioactives
pendant une période longue
•Démantèlement immédiat : opérations engagées
dès l’arrêt de l’installation
11. LES ÉVOLUTIONS RÉGLEMENTAIRES (1/2)
Avant les années 1990 : pas de réglementation spécifique
Entre1990 et 2006 :
1990 : modification du décret 63-1228 du 11/12/1963 relatif aux installations
nucléaires, ajout de l’article 6 ter relatif au démantèlement
Doctrine ASN : Guide SD3-DEM-01 17/02/2003 relatif aux procédures
réglementaires relatives au démantèlement des installations nucléaires, et Guide
11
SD3-DEM-02 28/04/2006 relatif aux méthodologies d’assainissement complet
acceptables
Nécessité de :
Prévoir tôt le démantèlement
Favoriser les démantèlements complets, engagés immédiatement après l’arrêt des
installations, ainsi éviter le fractionnement des projets de démantèlement
Distinguer les phases d’exploitation et de démantèlement
Privilégier une vision globale des projets de démantèlement (décret unique)
12. LES ÉVOLUTIONS RÉGLEMENTAIRES (2/2)
Après 2006 :
Loi 2006-686 13/06/2006 relative à la transparence et à la sécurité en matière
nucléaire (loi TSN)
Décret 2007-1557 du 02/11/2007 relatif aux installations nucléaires de base et au
contrôle en matière de sûreté nucléaire, du transport de substances radioactives
(décret procédures »)
Loi 2006-739 28/06/2006 relative à la gestion durable des matières et déchets
12
Loi 2006-739 28/06/2006 relative à la gestion durable des matières et déchets
radioactifs
Décret du 23/02/2007 et arrêté du 21 mars 2007 relatifs à la sécurisation du
financement des charges nucléaires
Documents ASN :
Note de politique de l’ASN en matière de démantèlement et de déclassement : avril
2009
Guide n°6 : remplace la note SD3-DEM-01
Guide n°14 : remplace la note SD3-DEM-02
13. LES ÉTAPES DU DÉMANTÈLEMENT
Phases
réglementaires
administratives
Décret d’Autorisation de
Création
Décret d’Autorisation de MAD-
DEM
Mise à l’arrêt
définitif
Déclassement
Point
d’arrêt
Création
Etat
sûr
Libération du
site
Servitudes
13
Opérations de
préparation à la mise à
l’arrêt définitif *
administratives
Phases
techniques
Création DEM
Opérations d’exploitation
Opérations de démantèlement
* Ancienne « cessation définitive d’exploitation (CDE) »
Opération
majeure
Surveillance
Servitudes
14. LES ÉTAPES DU DÉMANTÈLEMENT
1. La décision d’arrêt d’exploitation de l’installation, la définition de
l’état final visé, du planning envisagé.
2. La préparation à la mise à l’arrêt définitif : opérations visant à
l’évacuation du terme source (règles d’exploitation normales).
3. Les différentes phases d’assainissement, de démantèlement et
14
3. Les différentes phases d’assainissement, de démantèlement et
d’élimination de tout ou partie des équipements
4. Atteinte de l’état final visé : état de long terme (étude de risques,
surveillance éventuelle)
5. Déclassement (fin du statut INB) : Idéalement, libération
inconditionnelle du site. Sinon, mise en place de servitudes.
15. LA RÉGLEMENTATION APPLICABLE
Procédure se rapportant à la fin de la phase d’exploitation
Eléments attendus de la part de l’exploitant :
L’information des ministres chargés de la sûreté nucléaire et de l’ASN
La mise à jour du plan de démantèlement et date envisagée de MAD
3 ans avant la date de mise à l’arrêt définitif
Au moins 1 an avant la date de mise à l’arrêt définitif
La mise à jour du plan de démantèlement et date envisagée de MAD
Le descriptif des opérations de préparation à la mise à l’arrêt définitif :
opérations prévues, modifications d’organisation, planning, état prévu
pour le début du démantèlement. Nécessité de rester dans le cadre du
Décret d’Autorisation de Création (DAC)
Dépôt du dossier de demande de MAD/DEM
16. LE PLAN DE DEMANTELEMENT
Le plan de démantèlement présente notamment :
les opérations de MAD-DEM, les étapes du
démantèlement
les équipements nécessaires au démantèlement
les filières de gestion de matériaux/déchets
l’état final après démantèlement, les éventuelles
16
l’état final après démantèlement, les éventuelles
modalités de surveillance du site
Sommaire type présenté dans le guide n°6 sur les
procédures de MAD-DEM
17. DOSSIER DE MAD-DEM
Le dossier comprend :
1. Noms, prénoms et qualité de l’exploitant
2. Document décrivant l’installation avant les opérations de MAD/DEM
3. Carte au 1/25000
4. Plan de situation au 1/10000 indiquant le périmètre de l’installation
5. Plan détaillé au 1/2500 au minimum
6. Mise à jour du plan de démantèlement
17
6. Mise à jour du plan de démantèlement
7. Une étude d’impact
8. Rapport préliminaire de sûreté
9. Etude de maîtrise des risques
10. Ensemble de règles d’exploitation reprises dans les RGSE
11. Mise à jour de l’étude déchets
12. Demande d’institution de servitudes éventuelles
13. Notice présentant les capacités techniques et financières
14. L’accord du propriétaire si celui-ci n’est pas l’exploitant
15. Notice relative à l’hygiène et la sécurité du personnel
18. AUTORISATION DE MAD-DEM
Le décret autorisant les opérations de MAD-DEM fixe :
Les caractéristiques du démantèlement
Le délai de réalisation du démantèlement
Les opérations à la charge de l’exploitant après le démantèlement
L’état final
18
Les prescriptions techniques prises par décision de l’ASN couvrent
les aspects tels que :
La conception, la construction ou l’exploitation de l’installation
La prévention des incidents/accidents et limitations des conséquences
La gestion et limitation des déchets
Les valeurs limites de rejets
Les conditions de surveillance et de contrôle des rejets
19. PHASE DE MAD-DEM
Procédures pendant la phase de MAD-DEM
Les autorisations internes
Permettent à l’exploitant d’avoir la flexibilité industrielle nécessaire au cours du
démantèlement
Décisions de l’ASN précisant les modalités d’application de l’article 27 du décret
« Procédures » et décisions spécifiques à chaque exploitant
Les modifications de l’installation
19
Les modifications de l’installation
Dossiers instruits selon les dispositions de l’article 26 décret « Procédures ».
Accord de l’ASN nécessaire
Les points d’arrêts
Levés par décision de l’ASN sur la base d’un dossier de sûreté spécifique
Pour les opérations à enjeux sûreté fort insuffisamment décrits au moment de
l’instruction
Les réexamens de sûreté
A minima tous le 10 ans
20. Niveau Etat de l’installation Surveillance
1
Retrait des matières fissiles et des
fluides radioactifs. Maintien en l’état
des barrières d’étanchéité.
Systèmes d’ouverture et d’accès
verrouillés.
Contrôle de la radioactivité à
l’intérieur et dans l’environnement.
Inspections et contrôles techniques
garantissant le bon état de
l’installation.
Zone confinée réduite à son
minimum. Parties facilement
Surveillance réduite à l’intérieur du
confinement. Maintien de la
ETAT FINAL : Anciens niveaux AIEA de déclassement
J. Lafferranderie : Master Valence 20
2
minimum. Parties facilement
démontables enlevées.
Aménagement de la barrière
externe.
confinement. Maintien de la
surveillance de l’environnement.
Vérification des parties scellées.
3
Evacuation de tous les matériaux ou
équipements de radioactivité
significative. Contamination des
parties restantes en dessous du
seuil nécessitant des précautions
particulières.
Aucune surveillance, inspection ou
vérification jugée nécessaire.
22. LES MÉTHODOLOGIES D’ASSAINISSEMENT COMPLET
L’assainissement complet consiste à :
Éliminer les parties à considérer comme déchets nucléaires,
y compris dans l’épaisseur des structures : parois, structures
constitutives de la barrière physique délimitant le zonage
déchets…
22
…afin de permettre le déclassement définitif de la zone à
déchets nucléaires en zone à déchets conventionnel
Note de doctrine de l’ASN : Guide n°14
23. LES MÉTHODOLOGIES D’ASSAINISSEMENT COMPLET
Une mise à jour du zonage déchets est nécessaire pour
prendre en compte les phénomènes d’activation et/ou de
migration de la contamination susceptibles de s’être
produits dans les structures de génie civil constituant la
zone à déchets nucléaires
23
Une nouvelle limite ente ZDN et ZDC doit être définie par
une approche fondée sur l’utilisation de lignes de défense
successives et indépendantes
24. Zone à déchets nucléairesZone à déchets conventionnels
LES MÉTHODOLOGIES D’ASSAINISSEMENT COMPLET
Zone contaminée ou activée
24
Épaisseur totale
à retirer
Épaisseur à retirer
(calculée)
Marge forfaitaire
25. 1ère ligne de défense :
Comprendre le phénomène physique de migration de la
contamination et/ou d’activation dans la structure concernée
Quantifier le phénomène physique :
utilisation d’une modélisation de la migration de la
LES MÉTHODOLOGIES D’ASSAINISSEMENT COMPLET
25
utilisation d’une modélisation de la migration de la
contamination et/ou de l’activation
complétée par une campagne de mesure in situ destinée à
affiner le modèle utilisé.
Appliquer une marge forfaitaire de sécurité
Définition de la limite entre ZDN et ZDC
26. 2ème ligne de défense :
Confirmer le caractère conventionnel des structures
assainies au travers d’un programme de contrôle adapté
et justifié.
LES MÉTHODOLOGIES D’ASSAINISSEMENT COMPLET
26
3ème ligne de défense :
Contrôle en sortie de site de tout déchet provenant de
la zone ainsi déclassée.
28. LA RÉGLEMENTATION APPLICABLE
Le déclassement
Conditions de déclassement
Etat final atteint
Absence de zone à déchets nucléaires
Le dossier comprend
28
Noms, prénoms et qualités de l’exploitant
Document décrivant l’installation
Carte au 1/25 000
Plan de situation au 1/10 000 indiquant le périmètre de l’installation et
une bande de 1km autour de ce périmètre
Une présentation de l’état du site après le démantèlement (analyse de
l’état des sols, description des bâtiments restants, impact résiduel,
installations restantes pour bénéficier du droit acquis)
Document du propriétaire
Document présentant l’usage futur du site
Document proposant la rédaction d’une servitude éventuelle
29. LA RÉGLEMENTATION APPLICABLE
Procédure à l’issue du déclassement de toutes les zones à
déchets nucléaires
Envoi d’un dossier recevable à l’ASN
Rédaction d’une note de synthèse
Avis du Préfet + communes Avis de la CLI
29
Avis du Préfet + communes Avis de la CLI
Elaboration de la décision de déclassement
Consultation de la CCINB
Homologation de la décision
Notification à l’exploitant
30. LA RÉGLEMENTATION APPLICABLE
Servitudes de précaution ou de surveillance associées au
déclassement :
• Absence de pollution : Servitude conventionnelle au profit de l’Etat
– Publiée à la conservation des hypothèques
– Document établi en liaison entre les services de l’Etat, le préfet et l’exploitant
• Pollution résiduelle : Servitude d’utilité publique (introduit par loi TSN)
– Mentionnée au plan d’occupation des sols, certificat d’urbanisme, registre de
30
– Mentionnée au plan d’occupation des sols, certificat d’urbanisme, registre de
conservation des hypothèques
– Consultation services d’Etat, conseils municipaux, enquête publique
Contenu d’une servitude :
Restrictions d’usage : fonction de l’étude d’impact réévaluée à l’issue du
démantèlement
Contient systématiquement une clause d’information des acheteurs futurs
potentiels (objectif de conservation de la mémoire)
31. EVALUATION DES CHARGES DU DEMANTELEMENT
• Obligation pour les exploitants d’évaluer les charges de
démantèlement de leurs installations
• Constituer les provisions afférentes à ces charges
• Transmettre tous les 3 ans un rapport décrivant l’évaluation
de ces charges, les méthodes appliquées pour le calcul des
J. LAFFERRANDERIE :
MASTER VALENCE
31
de ces charges, les méthodes appliquées pour le calcul des
provisions, les choix retenus en ce qui concerne la
composition et la gestion des actifs affectés à la couverture
des provisions. Transmettre tous les ans une note
d’actualisation de ce rapport.
• Création d’une Commission nationale d’évaluation du
financement des charges de démantèlement des INB
32. EVALUATION DES CHARGES DU DEMANTELEMENT
• Si l’autorité administrative relève une insuffisance ou une
inadéquation dans l’évaluation des charges, le calcul des
provisions, les choix retenus en ce qui concerne la gestion des
actifs affectés à la couverture de ces provisions, elle peut
prescrire les mesures nécessaires à la régularisation de la
situation
• Il est créé une Commission nationale d’évaluation du
J. LAFFERRANDERIE :
MASTER VALENCE
32
• Il est créé une Commission nationale d’évaluation du
financement des charges de démantèlement des INB et de
gestion des combustibles usés et des déchets radioactifs
• Un projet d’arrêté relatif à la sécurisation du financement des
charges nucléaires demande encore que soit présenté le
déroulement des travaux en cours au regard de l’échéancier
prévu, ainsi que l’impact éventuel de l’avancement de ces
travaux sur l ’évaluation des charges et le coût à terminaison
35. HARMONIE : LE RETOUR À L’HERBE
Début de l’assainissement démantèlement en
janvier 2003.
35
janvier 2003.
Fin du chantier le 5 octobre 2007 et retour à
l’herbe. Déclassement en 2008.
2007
36. DÉCLASSEMENT DE SILOETTE
INB 21 SILOETTE : le coeur en exploitation
23 mai 1964 : divergence de SILOETTE
36
INB 21 SILOETTE : état final
INB 21 SILOETTE : le coeur en exploitation
INB 21 SILOETTE : vue générale
11 juillet 2002 : Mise à l’arrêt définitif
26 janvier 2005 : Décret d’autorisation du démantèlement
10 juillet 2007 : Décision de déclassement par l’ASN
15 août 2007 : Parution au J.O. de l’arrêté homologuant le
déclassement
37. SILOETTE – DEMOLITION FEVRIER 2012
11 JANVIER 2013
37
PRÉSENTATION PASSAGE - AOÛT 2012
38. GRENOBLE : RÉACTEUR MELUSINE
38
MELUSINE en
fonctionnement
MELUSINE
à l’arrêt
(1994)
MELUSINE piscine videMELUSINE piscine vide
(février 2003)(février 2003)
39. DÉMANTÈLEMENT DE MELUSINE
Hall réacteur après les travaux de traitement de
surface et dépoussiérage
Marquage résiduel en 3 points
Refus de l’ASN de déclasser
l’installation avec des servitudes
conventionnelles, entraînant
l’élimination des points de marquage
résiduel
39
Fin des opérations : mi 2008
Déclassement : 2011