Pantallazos de instalacion de sistema operativosandrabastidas
Este documento contiene pantallazos de la instalación de un sistema operativo. Muestra las diferentes pantallas y opciones que aparecen durante el proceso de instalación, como la selección del idioma, configuración de la red, particionamiento del disco y configuración de usuario.
Nadeem Mir is seeking a challenging career opportunity where he can utilize and share his knowledge to achieve the best results. He has experience as a Sales Executive at Nikon India Pvt Ltd from 2013 to 2014. He has a BCA from Caset College of Computer Science in Srinagar and CCNA certification from Jetking institute. His strengths include being an enthusiastic team player with strong communication and analytical skills.
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A PARTAGER UN MAX
Vous trouverez ci-joint le 9iéme numéro départemental de "l'appel du Coq".
Vos idées, vos suggestions sont les bienvenues,mobilisez vous avec force et conviction, prenez contact avec nous : 04.68.34.97.79
ou par émail à ump.66@orange.fr.
Merci de transmettre ce journal à vos amis.
Ensemble tout devient possible.
Avec L’APPEL DU COQ bonne lecture .
Meilleures salutations
Les partis politiques ont-ils un avenir dans un monde nouveau où le citoyen veut redevenir acteur principal et non jouer un second rôle dans les décisions.
L'Observateur FT - parution du 4 octobre 2012
Espagne un processus inachevé
Madrid dévoile son plan d'austérité
Berlin et Paris sont d'accord pour EADS
Chine - Etats-Unis : Une firme chinoise attaque Obama
Résolution du Comité central sur la campagne électorale de 1999
Ludo Martens
"Plus de tactiques à l'extérieur, plus de marxisme à l'intérieur du Parti."
Contrairement à ce que prétend l'actuel PTB 2.0., cette résolution ne défend pas que le PVDA 1.0 (Ludo Martens) devrait limiter "à l'extérieure" la défense du socialisme (Lénine, Staline, ...), la lutte contre le racisme, contre les guerres impérialistes ..." et en parler le moins possible.
Au contraire. Au contraire, le texte appelle à ce que notre propagende soit MEILLEUR, avec plus de sagesse et plus convaincante.
Défendre MIEUX exige plus d'étude et des discussion approfondies.
Pire encore, l'actuel PVDA 2.0. défend la position hypocrite selon laquelle "ce que l'on sert dans la pièce est différent de ce que l'on prépare dans la cuisine".
Confrontés à une conjoncture socio-économique fluctuante, les jeunes générations en butte à la précarité ne semblent pas trouver de remèdes efficaces dans les idées portées par les partis politiques traditionnels. Si bien que les fervents défenseurs des démocraties occidentales (où le vote n’est pas obligatoire) s’inquiètent...
Le climat politique espagnol à l'approche des scrutins (CKFE)
https://fr.kantar.com/opinion-publique/politique/2019/le-climat-politique-espagnol-a-l-approche-des-scrutins/
a droite et le FN ont tiré profit de la politique antisociale du gouvernement et de sa pédagogie du renon-
cement. Celle-ci a rendu trop de citoyens peu sûrs de l’efficacité de leur engagement. Néanmoins, leur
retrait, bien que favorable à la droite et à l’extrême droite, signe un refus des retombées de cette politique.
La Presse Nouvelle Magazine 242 janvier 2007Tikoun38
L’OPAC prend la gestion de notre “14”
La négociation entre notre propriétaire (AREMCAR), la Ville de Paris et l’OPAC a enfin abouti !!!
Notre dialogue pour assurer le maintien de l’UJRE et des Amis de la CCE au “14”, ainsi que pour y créer un Espace de mémoire dédié aux résistants juifs de la M.O.I. va enfin pouvoir reprendre ...
Soyons vigilants : à suivre...
25 ans déjà que la PNM, succédant à la PNH, défend une orientation progressiste du monde juif !
27 JANVIER 1945 Libération du camp d’Auschwitz
Presentación de la charla impartida en las #ejornadas2019 organizadas por el Ayuntamiento de Las Palmas el pasado 9 de abril. A modo de 3 bloques basados en la lucha contra el lado oscuro se expone y analiza qué es España en materia de transparencia, lo que se ha hecho y se reflexiona sobre las oportunidades que nos ofrece el futuro.
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Avec L’APPEL DU COQ bonne lecture .
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Les partis politiques ont-ils un avenir dans un monde nouveau où le citoyen veut redevenir acteur principal et non jouer un second rôle dans les décisions.
L'Observateur FT - parution du 4 octobre 2012
Espagne un processus inachevé
Madrid dévoile son plan d'austérité
Berlin et Paris sont d'accord pour EADS
Chine - Etats-Unis : Une firme chinoise attaque Obama
Résolution du Comité central sur la campagne électorale de 1999
Ludo Martens
"Plus de tactiques à l'extérieur, plus de marxisme à l'intérieur du Parti."
Contrairement à ce que prétend l'actuel PTB 2.0., cette résolution ne défend pas que le PVDA 1.0 (Ludo Martens) devrait limiter "à l'extérieure" la défense du socialisme (Lénine, Staline, ...), la lutte contre le racisme, contre les guerres impérialistes ..." et en parler le moins possible.
Au contraire. Au contraire, le texte appelle à ce que notre propagende soit MEILLEUR, avec plus de sagesse et plus convaincante.
Défendre MIEUX exige plus d'étude et des discussion approfondies.
Pire encore, l'actuel PVDA 2.0. défend la position hypocrite selon laquelle "ce que l'on sert dans la pièce est différent de ce que l'on prépare dans la cuisine".
Confrontés à une conjoncture socio-économique fluctuante, les jeunes générations en butte à la précarité ne semblent pas trouver de remèdes efficaces dans les idées portées par les partis politiques traditionnels. Si bien que les fervents défenseurs des démocraties occidentales (où le vote n’est pas obligatoire) s’inquiètent...
Le climat politique espagnol à l'approche des scrutins (CKFE)
https://fr.kantar.com/opinion-publique/politique/2019/le-climat-politique-espagnol-a-l-approche-des-scrutins/
a droite et le FN ont tiré profit de la politique antisociale du gouvernement et de sa pédagogie du renon-
cement. Celle-ci a rendu trop de citoyens peu sûrs de l’efficacité de leur engagement. Néanmoins, leur
retrait, bien que favorable à la droite et à l’extrême droite, signe un refus des retombées de cette politique.
La Presse Nouvelle Magazine 242 janvier 2007Tikoun38
L’OPAC prend la gestion de notre “14”
La négociation entre notre propriétaire (AREMCAR), la Ville de Paris et l’OPAC a enfin abouti !!!
Notre dialogue pour assurer le maintien de l’UJRE et des Amis de la CCE au “14”, ainsi que pour y créer un Espace de mémoire dédié aux résistants juifs de la M.O.I. va enfin pouvoir reprendre ...
Soyons vigilants : à suivre...
25 ans déjà que la PNM, succédant à la PNH, défend une orientation progressiste du monde juif !
27 JANVIER 1945 Libération du camp d’Auschwitz
Presentación de la charla impartida en las #ejornadas2019 organizadas por el Ayuntamiento de Las Palmas el pasado 9 de abril. A modo de 3 bloques basados en la lucha contra el lado oscuro se expone y analiza qué es España en materia de transparencia, lo que se ha hecho y se reflexiona sobre las oportunidades que nos ofrece el futuro.
Breve aproximación al Concepto de Gobierno Abierto y su materialización en España en el marco de la Open Government Partnership (OGP o Alianza para el Gobierno Abierto)
Breve texto sobre el posicionamiento y visión política del personaje Tyrion Lannister de Juego de Tronos que aparece en el monográfico de la revista B Politics Magazine
El presidente de la Asociación Española de Acreditación de la Transparencia (Acreditra), Francisco Delgado, explicó que aunque ha habido avances en transparencia en España, todavía falta mucho camino por recorrer para lograr una transparencia efectiva. Delgado señaló que algunas instituciones cumplen solo con los requisitos formales pero la información que proveen es obsoleta o insuficiente. Delgado también indicó que es necesario promover una cultura de transparencia entre los ciudadanos y las administraciones públicas, y que se
Artículo públicado en el libro 31 visiones actuales de la transparencia, Coordinado por Manuel Sánchez de Diego.
Resumen: Todo el mundo habla de la transparencia, pero pocos conocen la opinión de los ciudadanos. Teniendo como base el Barómetro de la Transparencia de Acreditra, la propuesta
consiste en un análisis comparativo de los resultados obtenidos en las dos oleadas de este estudio de opinión realizadas hasta la fecha sobre la percepción que los ciudadanos tienen
respecto a la transparencia y otros agentes sociales y políticos que inciden en la misma.
El documento habla sobre la importancia de la transparencia en la administración local y cómo debe aplicarse en todas las áreas y departamentos de la entidad para que todos colaboren. También menciona que el derecho de acceso a la información es responsabilidad de todos.
Artículo publicado en el número 3 de la Revsita Española de la Transparencia
Puedes acceder al contenido integro de #RET3 en este enlace:
http://acreditra.com/ret-numero-3/
Avances, evaluación de la transparencia y percepción ciudadana de la corrupciónFrancisco Delgado Morales
Ponencia realizada para el VII Congreso Internacional GIGAPP 2016 junto con Rafael Camacho Muñoz.(Enero-2017)
Nadie puede negar la importancia que la transparencia tiene en la actual vida política en España. Apuesta de partidos, demanda ciudadana y reto para la Administración Pública. La transparencia ha llegado a nuestra sociedad para quedarse. Son muchos los avances que se han producido en este ámbito y los esfuerzos realizados por las distintas Administraciones Públicas, tanto a nivel legislativo como político. En este sentido, entendida como política pública, son muchas, y diversas, las evaluaciones que se están realizando sobre su implementación desde las Instituciones Públicas. Igualmente, y por otro lado, existe la percepción ciudadana respecto a esos avances en transparencia, respecto a su utilidad como elemento disuasorio de la corrupción. La propuesta que aquí se presenta tiene por objetivo hacer un repaso general de las acciones realizadas en la materia, realizar un análisis comparativo de la evolución de los principales índices de evaluación de la transparencia y la percepción que los ciudadanos tienen de la corrupción en España en los últimos años, observando así si estos avances son percibidos de forma positiva por la ciudadanía o, si por el contrario, esa circunstancia no sucediera.
Artículo de opinión publicado en julio en el Diario Ideal de Alcalá la Real y al que se puede acceder en este enlace
http://alcalalareal.ideal.es/actualidad/noticias/201607/28/regenerando-gerundio-20160728174547.html
El documento describe la Asociación Española de Acreditación de la Transparencia (ACREDITRA), una organización sin ánimo de lucro dedicada a promover la transparencia y el buen gobierno. Explica que ACREDITRA ha desarrollado un Sistema Español de Acreditación de la Transparencia que evalúa y acredita a las instituciones públicas y privadas en función de 149 indicadores agrupados en varias categorías relacionadas con la transparencia activa, el acceso a la información y la organización para la transparencia. El
AVANCES, EVALUACIÓN DE LA TRANSPARENCIA Y PERCEPCIÓN CIUDADANA DE LA CORRUPCIÓNFrancisco Delgado Morales
Nadie puede negar la importancia que la transparencia tiene en la actual vida política en España. Apuesta de partidos, demanda ciudadana y reto para la Administración Pública. La transparencia ha llegado a nuestra sociedad para quedarse. Son muchos los avances que se han producido en este ámbito y los esfuerzos realizados por las distintas Administraciones Públicas, tanto a nivel legislativo como político. En este sentido, entendida como política pública, son muchas, y diversas, las evaluaciones que se están realizando sobre su implementación desde las Instituciones Públicas. Igualmente, y por otro lado, existe la percepción ciudadana respecto a esos avances en transparencia, respecto a su utilidad como elemento disuasorio de la corrupción. La propuesta que aquí se presenta tiene por objetivo hacer un repaso general de las acciones realizadas en la materia, realizar un análisis comparativo de la evolución de los principales índices de evaluación de la transparencia y la percepción que los ciudadanos tienen de la corrupción en España en los últimos años, observando así si estos avances son percibidos de forma positiva por la ciudadanía o, si por el contrario, esa circunstancia no sucediera.
Han pasado más de 5 meses desde la entrada en vigor plena de la Ley 19/2013, de 9 de diciembre, de transparencia, acceso a la información pública y buen gobierno, momento en el que terminaba la vacatio legis establecida en la Disposición final novena de la norma que daba 2 años de adaptación a Ayuntamientos y Comunidades Autónomas. Pasada esa fecha límite, ¿podemos afirmar que nuestras Administraciones son realmente transparentes? ¿Son percibidas así por la ciudadanía?
Post publicado en http://gobiernotransparente.com
Informe de evaluación del cumplimiento de la Ley de Transparencia en el Secto...Francisco Delgado Morales
Artículo Publicado en el Número 2 de la Revista Española de la Transparencia.
El texto es un breve resumen del I Informe de evaluación del cumplimiento de la Ley de Transparencia en el Sector Público Estatal realizado por la Asociación Española de Acreditación de la Transparencia (ACREDITRA) para el Consejo de Transparencia y BuenvGobierno (CTBG).
Artículo Publicado en la Revista de Hacienda Pública de la Controloría de la República de Costa Rica con F. Javier López Carvajal y Javier Sierra Rodríguez
La publicación en España de la Ley 19/2013, de 9 de diciembre, de transparencia, acceso a la información pública y buen gobierno es la culminación de un proceso que comienza años atrás, en el que confluye una multiplicidad de factores y en el que la ciudadanía ha tenido un papel protagonista. El texto finalmente aprobado, con sus límites, controversias y aciertos, supone un avance importante en materia de transparencia en España y es el punto de partida para la implantación de una cultura de ventanas abiertas, de participación ciudadana, de rendición de cuentas y, por consiguiente, de profundización democrática del sistema actual.
En paralelo, han aparecido diferentes entidades que han creado índices y metodologías para medir y evaluar la transparencia de los sujetos obligados por la ley, entre las que debe ser subrayado el papel de Transparencia Internacional y sus índices. Muchas de estas entidades emplean procedimientos de medición que obvian elementos cualitativos, organizativos y de introducción de cultura de la transparencia, que son los que mejor reflejan la existencia de transparencia en una organización.
Ante la necesidad de seguir avanzando en la búsqueda de un sistema que tenga en consideración los aspectos señalados como una parte integrante y transversal de la organización y sea capaz de certificar la transparencia, aparece la Asociación Española de la Transparencia (ACREDITRA) sobre la que se sustenta el Sistema Español de Certificación de la Transparencia. Dicho sistema conjuga una metodología, elementos y procesos rigurosos, que van más allá de las obligaciones legales que puedan tener las instituciones y que tiene por objetivo configurarse como un referente de la transparencia en España.
Este documento define y distingue varios conceptos relacionados con la transparencia. Explica que la transparencia es una cualidad que resulta del derecho de acceso a la información pública. También es un elemento clave del gobierno abierto y necesario para lograr un buen gobierno. La transparencia facilita la rendición de cuentas y dificulta la corrupción al permitir un mayor escrutinio público. Sin embargo, el cumplimiento de indicadores en rankings de transparencia no garantiza por sí solo que una entidad sea transparente. En resumen
El documento discute el concepto de transparencia desde varias perspectivas como el derecho de acceso a la información pública, el buen gobierno, la rendición de cuentas y la corrupción. La transparencia es importante para la democracia y la mayoría de los encuestados opinan que puede ayudar a prevenir la corrupción.
2. Les Espagnols votent ce dimanche à l’occasion d’élections générales
qui s’annoncent serrées. Les derniers sondages placent tous en tête le
parti populaire au pouvoir (25,3 à 28,3 % des voix) devant le parti
socialiste ouvrier (20,3 % à 21,2 %). Mais les deux formations sont
talonnées de près par les libéraux de Ciudadanos (18,1 %-19,6 %) et la
gauche radicale de Podemos (17,6 %-18,4 %). Ces deux partis, dont les
programmes et les stratégies sont étudiés de près, symbolisent ce
renouvellement politique que les Français appellent de leurs vœux.
Ils sont quatre pour un fauteuil ! Pour la première fois depuis
l’organisation d’élections démocratiques en 1977, après quarante ans
de dictature franquiste, les Espagnols vont avoir l’embarras du choix
dimanche pour désigner leur futur président du gouvernement.
Mettant fin à un bipartisme qui a vu, depuis 1982, le parti socialiste
ouvrier (PSOE) et le parti populaire (PP) se succéder au pouvoir, deux
nouvelles formations jouent aujourd’hui les trouble-fête, faisant
souffler un vent nouveau sur la scène politique. La « regeneracion »,
comme on l’appelle en Espagne, est en marche et rien ne semble
vouloir l’arrêter. L’Espagne, un modème de renouvellement politique?
Positionné à gauche de la gauche, Podemos, officiellement créé au
printemps 2014, est issu du mouvement des « Indignés » né à
Madrid de la spectaculaire occupation par des dizaines de milliers de
personnes de la place de la Puerta del Sol, le 15 mai 2011, pour
protester contre la crise économique et sociale, le chômage de masse,
les saisies immobilières, etc. Cette colère se traduira dans les urnes en
novembre de cette même année par une déroute des socialistes alors
au gouvernement. Cantonné jusque-là à la seule
Catalogne, Ciudadanos,d’inspiration libérale, est monté en puissance
cette année à l’occasion desélections régionales et locales en
braconnant sur les terres du PP au pouvoir, embourbé dans
les affaires de corruption.
Une autre manière d’aborder la politique. « Nous assistons
à un scénario totalement nouveau avec l’émergence de nouvelles
formations politiques et de jeunes leaders qui ont une autre manière
d’aborder la politique et d’entretenir les relations avec les citoyens,
devenus de plus en plus méfiants à l’égard des partis existants depuis
l’éclatement de la crise de 2008 », analyse Fran Delgado Morales,
politologue et président de l’association espagnole pour la
transparence. « Ces nouveaux venus ont su faire le bon diagnostic de
la situation du pays et répondre aux attentes de l’opinion publique de
3. faire de la politique autrement sur le thème des réformes, de la
transparence, de la lutte contre la corruption », ajoute-t-il.
Pablo Iglesias (37 ans), le leader de Podemos, et Albert Rivera (36
ans), son homologue de Ciudadanos, ont d’un seul coup d’un seul
donné un coup de vieux à la classe politique espagnole
Maîtrisant les nouveaux outils de communication, abordables et
parlant vrai chacun sur leurs créneaux, Pablo Iglesias (37 ans), le
leader de Podemos, et Albert Rivera (36 ans), son homologue de
Ciudadanos, ont d’un seul coup d’un seul donné un coup de vieux à la
classe politique espagnole. A Mariano Rajoy (60 ans), l’actuel
Président du gouvernement, dans les allées du pouvoir depuis une
bonne vingtaine d’années, mais aussi à Pedro Sanchez, son rival
socialiste pourtant âgé de seulement 42 ans !
De nouvelles idées. « Il ne s’agit pas seulement d’une question de
jeunesse, mais d’idées », continue Fran Delgado Morales. « Face au
parti populaire, traditionnel et conservateur, qui met en avant des
valeurs d’expérience et de solidité, le parti socialiste s’est certes
présenté comme le candidat du changement mais sa manière d’agir en
tant que parti politique ne diffère guère aujourd’hui de celle du parti
populaire. »
Cette « révolution » a pris tout le monde de court. Même les
professionnels de la chose comme Izquierda Unida (IU), réunissant le
parti communiste et les Verts ! « Si nous ne sommes pas là pour nous
lamenter, il y a toujours un élément d’injustice dans la politique »,
expliquait, la semaine dernière, dans les colonnes d’El Pais son leader
Alberto Garzon (30 ans), quelque peu amer. Il poursuivait: « Les gens
croient que les nouveaux partis sont les seuls en mesure de construire
quelque chose de nouveau. C’est faux ! Ils n’ont fait que répliquer une
grande part des vices des partis anciens ».
Fuite en avant. Questionné au sein même de son propre parti,
inquiet de se voir déborder sur sa gauche par Podemos, Pedro Sanchez
a choisi la fuite en avant, en multipliant les promesses électorales
(hausse du smic, augmentation des budgets de la santé, de l’éducation
et de la dépendance etc.). Une vraie caricature politicienne !
A droite, Mariano Rajoy qui a refusé tout débat public avec Pablo
Iglesias comme avec Albert Rivera met en avant son bilan économique
en matière de lutte contre le chômage et de maîtrise des dépenses
publiques. Il dénonce aussi l’aventure que représentent les nouveaux
venus. « Ce n’est pas le moment des expériences avec des partis qui,
4. comme les tournesols, regardent vers le levant le matin et l’après-midi
vers le couchant selon l’endroit où brille le soleil des sondages »,
répète-t-il à l’envi en refusant de participer à « un concours de beauté
pour savoir qui passe mieux à la télévision ».
Sa prestation tout comme celle de Pedro Sanchez, lundi soir, lors du
seulface-à-face télévisé de la campagne où les insultes et les
accusations ont volé bas n’a, en tout cas, pas dû réconcilier les
Espagnols avec la « vieille classe politique ! « Albert et moi, nous
pouvons avoir beaucoup de différends idéologiques mais jamais
personne ne nous a vus nous injurier de cette manière » n’a pas
manqué de commenter Pablo Iglesias en parlant d’« épilogue d’une
époque ». « L’Espagne mérite autre chose » a abondé Albert Rivera en
évoquant le « dernier débat du bipartisme ».
Si aucun sondage ne donne leur formation en tête au soir du
20 décembre, les deux hommes pourraient être amenés à jouer « les
faiseurs de roi » dans les jours qui suivront. Podemos et Ciudadanos
ont prévenu qu’ils ne participeraient pas à un gouvernement sans en
avoir la présidence. Ce qui ferme la porte à toute coalition comme
force d’appoint. Ils pourraient toutefois être en mesure de faire
pencher la balance en concluant un pacte avec l’un des deux grands
partis. A leurs conditions. Le PSOE et le PP n’ont sans doute pas fini
d’entendre parler de Pablo Iglesias et d’Albert Rivera…