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Les médias sociaux se multiplient sur la toile.
Comment s’y retrouver ? Quel réseau social suis-je
susceptible d’utiliser et quel avantage puis-je en
tirer ?
Cet ouvrage s’adresse à tous ceux que les réseaux
sociaux rebutent, inquiètent ou tout simplement intriguent.
Il persuadera le lecteur sceptique de l’intérêt d’y être
présent, l’aidera à y faire ses premiers pas et lui permettra
d’identifier les médias les plus pertinents selon son profil.
Avec de nombreux cas et exercices pratiques, les auteurs
présentent de manière simple le fonctionnement et
l’objectif des différents médias sociaux et livrent tous les
trucs et astuces pour en simplifier l’utilisation. Chacun
sera ensuite à même de gérer facilement ses comptes,
son identité numérique et son image, et pourra s’épanouir
pleinement sur ces réseaux.
et si est une collection d’ouvrages mode
d’emploi, écrits dans un style simple et
dynamique, destinée à vous faciliter la vie au
boulot, dans votre vie perso et dans vos relations.
Rédigé par un ou des experts du sujet, chaque
ouvrage propose des méthodes, des outils, des
conseils et des exercices pour dépasser vos
blocages et changer durablement.
au sommaire
Pourquoi j’irais sur les réseaux sociaux
Quel média social dois-je utiliser ?
Comment gérer mon identité numérique ?
Et si je m’épanouissais pleinement sur les médias
sociaux ?
les auteurs
Marie Monziols est consultante réseaux sociaux chez Merkutio. Diplômée
de Sciences-Po Paris, elle a participé à l’émergence de premiers sites
communautaires et dirigé le développement de l’Electronic Business Group. Elle
accompagne les institutions et les grandes entreprises sur l’animation de leurs
communautés au sein de l’agence digitale et forme les directions communication à
l’usage des médias sociaux au CFPJ.
Olivier Raviart est directeur associé de Merkutio. Diplômé de l’ESCP Paris,
il a notamment dirigé la stratégie mondiale sur les réseaux sociaux de Dell. Il
accompagne les institutions et les grandes entreprises sur la gestion de leur e-
reputation et forme les directions marketing et communication au CFPJ, à la
Cegos et au CEDEP.
Jean-Luc Lesueur est directeur associé de Merkutio. Diplômé de
Centrale Lyon, il a été chef de projet web à l’Agence spatiale européenne, chez
Axys Consultants et Trader.com. Spécialiste des infrastructures web et mobiles, il
s’intéresse de près à la modélisation et au fonctionnement des réseaux sociaux
virtuels. Il accompagne et forme les directions communication au CFPJ et au
CEDEP.
et si
une collection dirigée par
Stéphanie Brouard. Après 15 ans d’expérience au sein de différents
cabinets de conseil et formation (Cegos, EFE-CFPJ, BPI Groupe), Stéphanie a
rejoint Kea Prime, filiale de Kea&Partners où elle accompagne les managers et
leurs équipes dans le développement de leurs compétences et de leur capacité à
transformer leur entreprise. Elle est spécialisée en ingénierie pédagogique,
toujours à la recherche d’approches et de solutions innovantes avec deux idées-
force : l’efficacité et le plaisir.
dans la même collection
Marie Monziols, Olivier Raviart et Jean-Luc
Lesueur
Et si je me mettais aux réseaux sociaux !
Se lancer et les utiliser
mode d’emploi
Sous la direction de Stéphanie Brouard
Groupe Eyrolles
61, bd Saint-Germain
75240 Paris Cedex 05
www.editions-eyrolles.com
Dans la même collection :
Et si je supportais mieux les cons !, de Bruno Adler
Et si je prenais mon temps !, de Catherine Berliet
Et si je gagnais plus de thunes !, de Fabrice Daverio
Et si j’osais !, de Frédéric Demarquet
Et si j’assurais en public !, de Gracco Gracci
Et si je choisissais ma vie !, de Gilles Noblet
Et si je croyais en moi !, de Gilles Noblet
Et si j’apprivoisais mon chef !, de Nathalie Schippounoff et Stéphane Malochet
Et si j’avais un mental de gagnant !, de Sébastien Thomas
Illustrations réalisées par Hung Ho Thanh
En application de la loi du 11 mars 1957, il est interdit de reproduire intégralement ou
partiellement le présent ouvrage, sur quelque support que ce soit, sans autorisation de l’éditeur
ou du Centre français d’exploitation du droit de copie, 20, rue des Grands-Augustins, 75006
Paris.
© Groupe Eyrolles, 2014
ISBN : 978-2-212-55843-2
Sommaire
Introduction
Chapitre 1
Pourquoi j’irais sur les réseaux sociaux ?
Jusqu’ici, tout allait très bien sans...
Mais les réseaux sociaux s’imposent
Qu’est-ce qu’un réseau social ?
Une facilité d’utilisation déconcertante
Concrètement, comment s’y prendre ?
Tour d’horizon des possibilités offertes
Gratuité et exceptions payantes
Une priorité : définir ses objectifs
Oser se lancer pas à pas
De quoi avoir peur, au juste ?
Affiner ses besoins
S’inscrire en premier lieu sur Twitter
Choisir d’être spectateur... ou acteur
Opter pour une vraie valeur ajoutée
Chapitre 2
Quel média social dois-je utiliser ?
C’est décidé : je fonce !
Typologie des médias sociaux
Les plateformes de publication
Les plateformes vidéo
Les plateformes audio
Les plateformes photos
Les forums
Les réseaux sociaux professionnels
S’inscrire sur Facebook en toute sérénité
La démarche en quatre étapes simples
Pourquoi s’y mettre dès aujourd’hui
Devenir un vrai twitto !
À quoi ressemble un tweet ?
Comment écrire un tweet ?
Comment s’abonner à des comptes ?
Gérer les fonctionnalités de Facebook
Comment créer une liste pour organiser vos contacts ?
Comment devient-on « ami » avec quelqu’un ?
Chapitre 3
Comment gérer mon identité numérique ?
J’assure mon e-réputation !
Soigner son image « virtuelle »
Adopter les bonnes pratiques relationnelles
Maîtriser l’homonymie en se démarquant
Gérer la confidentialité des données
Régler ses paramètres de confidentialité Twitter
Régler ses paramètres de confidentialité Facebook
Se protéger des dérives en tout genre
Faire face aux propos insultants ou erronés
Faire face au piratage de compte
Anticiper... pour se préserver
Se désinscrire en quelques clics
De Facebook
De Twitter
Chapitre 4
Et si je m’épanouissais pleinement sur les médias sociaux ?
Les médias sociaux n’ont plus de secret pour moi !
Se faciliter la vie tout en économisant
Les réseaux sociaux de troc, de location de matériel à petit prix ou d’occasion
Les réseaux sociaux de covoiturage et de colis-voiturage, de location de parking et
d’autopartage
Les réseaux sociaux d’échanges de conseils ou de services
Les plateformes collaboratives pour manger mieux et moins cher
Adopter une nouvelle convivialité et faire des affaires
Les sites de cohabitation
Les sites collaboratifs dédiés au voyage
Apprendre et se cultiver
Les sites collaboratifs d’échanges de savoirs
Les plateformes d’échanges de goûts culturels
Agir et récolter des fonds
Les sites de financement collaboratif
Focus : le cas BedyCasa
Table des exercices
Index
Remerciements
Introduction
Les réseaux sociaux en ligne ont beau susciter quelques débats
sur la confidentialité des données, 82 % des internautes français
les utilisent. Cet engouement des Français pour les réseaux
sociaux me touche peut-être plus que je ne le crois. Si je ne leur
trouve pas d’intérêt a priori, ou si je n’en retire rien pour l’instant,
peut-être suis-je davantage concerné qu’il y paraît de prime
abord ? Si les autres « likent », pourquoi pas moi ?
Avec cet ouvrage, nous souhaitons accompagner le lecteur pas à
pas, de la découverte d’un réel intérêt à utiliser les réseaux sociaux
les plus répandus jusqu’à la fréquentation de certains médias
sociaux spécifiques, propres à contribuer à son épanouissement
personnel. Ce parcours de l’initiation à la maîtrise des réseaux
sociaux passe, bien entendu, par la préhension et l’apprentissage
pratique de la gestion de comptes sur ces plateformes en ligne.
Peut-être qu’en m’y intéressant d’un peu plus près, je pourrai
entendre que je suis passé à côté de certains réseaux sociaux
susceptibles de me faciliter la vie ? Il existe peut-être des réseaux
virtuels particulièrement appropriés à mon mode de vie, à mes
goûts, à mes aspirations, quelle que soit mon implication dans ma
vie familiale, sociale, associative, professionnelle... actuelle ? Il
existe peut-être un média social qui me rendrait vraiment service,
mais que je ne connais pas nécessairement ? Auquel cas,
comment l’utiliser ?
Chapitre 1
Pourquoi j’irais sur les réseaux sociaux ?
Après avoir lu ce chapitre, vous comprendrez davantage
l’engouement pour les réseaux sociaux. Vous connaîtrez
les raisons de leur fréquentation et leurs usages.
Vous vous serez aussi familiarisé avec les réseaux
sociaux, jusqu’à oser faire vos premiers pas sur Twitter,
désormais décomplexé et averti.
Jusqu’ici, tout allait très bien sans...
Jusque-là, tout était parfait. Le temps s’écoulait sereinement entre
la vie de famille et un boulot satisfaisant, où vos années
d’expérience vous permettaient de vous lover dans un quotidien
confortable. Si bien que vous vous voyez confier désormais de plus
en plus de responsabilités, tout en douceur.
Cet équilibre-là, vous le méritez. Cette vie paisible, vous l’avez
gagnée à force de travail et d’énergie. Vous avez même, à présent,
un peu de temps pour vous, ô miracle. Le temps de votre cours de
sport du lundi et de votre ensemble de musique du mercredi, le
temps d’aller vous aérer le week-end à la campagne ou dans le
centre-ville pour une balade, le temps même, parfois, d’organiser
un dîner entre amis dans la semaine.
Mais les réseaux sociaux s’imposent
Et puis, il y a ce jour où tout bascule. Un projet qui tombe, un
événement que vous coordonnez, et une réunion de lancement
avec le nouveau chef du département. « Tu briefes la team
blogging, tu uploades le teasing sur YouTube et Daily, tu organises
l’événement sur Viadeo et Link et tu relayes sur FB. Ah oui...
J’oubliais : tu planifies aussi un live-tweet pour le jour J. Enfin, ça va
de soi, quoi... »
Ça va de soi ? Bouche bée, vous essayez de retenir le message
codé sans parvenir à le décrypter. Et la seule chose que vous
réalisez avant que son émetteur n’ait tourné les talons, c’est que le
jour J est dans exactement 2 semaines et 5 jours. C’est décidé, ce
midi vous vous octroierez un peu de temps pour vous, histoire de
prendre une once de recul, et irez pour une fois déjeuner dehors
avec quelques collègues.
Grave erreur ! À table, c’est l’occasion de revenir sur les activités du
week-end et... Marie vient de recevoir ses nouvelles chaussures qui
l’avaient tant fait craquer sur Pinterest, Marc a préparé son
prochain voyage en Norvège sur TripAdvisor et booké ses
réservations d’appartements sur Airbnb, Arnaud a fait une rando
« mémorable » à vélo sur les conseils de son forum en ligne, et
Édith, elle, a rencontré quelqu’un de formidable... « Hi hi, encore
sur Adopte », souffle Marie.
Pendant tout le repas, vous souriez béatement et tentez de donner
le change, tout en épongeant discrètement les gouttes de sueur
froide qui perlent sur votre front, pendant que la musique lancinante
de Psychose semble avoir élu domicile dans votre tête. Non, vous
n’allez pas craquer. « Ça va de soi... ! » Pour l’heure, il vous tarde
quand même de regagner vos pénates pour prendre une bonne
douche et effacer les traces de ce qui ne peut être qu’un
cauchemar.
La journée vous paraît interminable. Et quand vous réintégrez enfin
votre home sweet home, ouvrant la porte dans un soupir de
soulagement, c’est le plus grand capharnaüm jamais vu jusqu’alors
qui attend narquoisement votre désarroi sur fond de musique à
pleins tubes.
Les enfants... L’aîné vous cueille la mine déconfite une passoire
sur la tête, laissant la benjamine suspendue en poirier sur une
installation hasardeuse de mobilier empilé.
« Mais qu’est-ce que vous faites ?
– Ben... une vidéo YouTube. Tssé, c’est pour un concours
Facebook... Enfin, laisse tomber, tu ne peux pas comprendre. »
Le verdict est tombé comme un couperet. Allez-vous vraiment
laisser tomber ? Le chemin à emprunter pour que « ça aille de
soi » n’est peut-être pas si long que vous le croyez dans ce
moment d’abattement. Aujourd’hui, vous vous sentez vraiment
paumé, mais vous n’allez tout de même pas laisser ces satanés
réseaux sociaux vous couper de vos enfants, de vos collègues, de
votre entourage, et surtout entamer vos performances
professionnelles. Si vous vous sentez à côté de la plaque, il est
peut-être temps de prendre le virtuel en main. Si tout le monde y
est, pourquoi pas vous ?
Vu et entendu à la terrasse d’un café
QU’EST-CE QU’UN RÉSEAU SOCIAL ?
Membre d’un club sportif ? D’une association de parents d’élèves ?
Les réseaux sociaux existaient bien avant Internet. Un réseau
social n’est rien d’autre qu’un groupe de personnes qui
entretiennent des relations entre elles. Les échanges, les
interactions entre ses membres définissent le réseau social.
Facebook n’est bien souvent que le prolongement de son carnet
d’adresses « réel » pour entretenir des relations plus ou moins
soutenues avec sa famille, ses amis, d’anciens camarades de
classe, des compagnons de voyage...
Les réseaux sociaux virtuels n’ont pas vocation à remplacer les
réseaux sociaux « irl » (in real life, « de la vraie vie »). Ils en sont le
prolongement naturel et technologique. Internet est le réseau qui a
démultiplié ces échanges, et permis à un plus grand nombre, à
une autre échelle, d’échanger sur des centres d’intérêt communs,
des interrogations, des préoccupations, des passions... Internet a
donné une autre ampleur au réseau social, en lui ouvrant de
nouvelles possibilités, celle des échanges planétaires et celle de
l’immédiateté.
Depuis qu’il est possible de participer sur le Web sans
connaissance technologique, d’éditer son propre blog sur Internet,
de participer à des forums en ligne, de poser des questions, de
donner des réponses à d’autres internautes, de commenter et de
réagir, de collaborer en ligne comme sur l’encyclopédie Wikipédia,
le champ du relationnel, dit « virtuel » par certains, ne cesse de
s’élargir.
UNE FACILITÉ D’UTILISATION DÉCONCERTANTE
Toujours est-il que l’avènement de ce Web participatif a ouvert la
voie à de nouveaux réseaux sociaux plus larges, plus vastes et plus
accessibles, offrant la possibilité de s’y connecter n’importe quand,
et, désormais, de n’importe où. Avec le déploiement du haut débit
pour le wi-fi et de la 3 G pour les mobiles, les taux de connexion
n’ont cessé de progresser et les réseaux sociaux se sont banalisés
jusqu’à entrer dans le quotidien des Français. Portés par leur
simplicité d’utilisation, les services en ligne à vocation sociale ou
relationnelle se sont démultipliés en moins de dix ans.
À noter
Les réseaux sociaux en chiffres1 (France)
Sur les 34 millions d’inscrits, 26 millions de Français utilisent Facebook. Plus de la moitié
s’y connecte une fois par jour et l’on y passe en moyenne 5 heures par mois.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, l’âge moyen des utilisateurs augmente et
vient de passer à 41 ans.
Sur YouTube, ce sont 72 heures de vidéos qui sont téléchargées dans le monde par
minute, et 3 milliards d’heures de vidéos sont vues chaque mois ! Rien qu’en France, 2,7
millions de visiteurs uniques par jour consultent la page d’accueil de youtube.com.
Twitter est la plateforme qui a connu la plus forte progression d’inscrits en France en
2012 ; 12 % des Français disent y être inscrits. Et 5,5 millions en sont des utilisateurs
actifs (ils ne consultent pas seulement les fils d’actualité, mais tweetent aussi).
Plus de 2 000 sites de rencontre sont recensés en France. Près de un célibataire sur
cinq est inscrit sur une de ces plateformes sociales.
En France, 75 % des cent plus grandes entreprises utilisent LinkedIn pour recruter. Plus
des trois quarts des cadres de moins de 30 ans sont inscrits sur Viadeo ou LinkedIn.
Eh oui, les réseaux sociaux, c’est facile !
D’abord, il est facile de s’y connecter. Dans la course contre le
temps que vous pouvez parfois ressentir, vous pouvez continuer
à « fréquenter » les réseaux sociaux, prendre des nouvelles,
vous enquérir aisément des nouveautés sur vos centres
d’intérêt en vous connectant, même rapidement.
Vos connaissances sont déjà probablement nombreuses à se
servir des réseaux sociaux : vous aimeriez peut-être garder plus
souvent le contact avec elles ?
Ensuite, il est facile d’entrer en contact avec quelqu’un que l’on
ne connaît pas. Vous avez besoin d’un renseignement sur votre
ancienne école, sur un festival où vous souhaitez vous rendre,
sur une formation ?
Sur les réseaux sociaux, vous pouvez entrer en relation avec le
responsable des anciens, avec le chargé des relations
publiques, avec un ancien stagiaire...
Il est aussi très simple d’utiliser les réseaux sociaux, de les
manipuler, et de recourir à leurs fonctionnalités. Les plateformes
ont été pensées pour faciliter une appropriation relativement
immédiate et intuitive.
Si chaque réseau social a ses particularités, des usages qui lui
sont propres et qui m’incitent à utiliser celui-ci plutôt qu’un
autre, selon que je veux annoncer un événement à mes
proches, une actualité professionnelle à mon réseau, ou
simplement visionner un film, la plupart des réseaux sociaux
fonctionnent de la même manière, sur la base d’une ergonomie
extrêmement simplifiée.
Pensez les réseaux sociaux comme des facilitateurs !
L’une des raisons du succès des réseaux sociaux est leur facilité d’utilisation. Pensez-les comme un
« plus » adossé à vos cercles relationnels, comme un service supplémentaire à votre disposition.
Concrètement, comment s’y prendre ?
TOUR D’HORIZON DES POSSIBILITÉS OFFERTES
Je peux :
y créer un profil (plus ou moins renseigné, selon ce que je
souhaite faire apparaître) ;
partager des fichiers (articles, photos, vidéos) ;
commenter et recommander ces contenus ou ceux publiés par
mes contacts ;
rechercher des contacts et me mettre en relation avec eux ;
visualiser les actualités, contenus et informations mis en avant
par mon réseau en ligne (mes contacts).
En considérant les réseaux sociaux comme des facilitateurs, je
m’aperçois qu’ils ont la valeur ajoutée que je veux bien leur
accorder.
En France, plus de 82 % des internautes sont membres d’un
réseau social, et nous sommes membres de 3,5 réseaux sociaux
en moyenne. La pratique des réseaux sociaux en ligne est donc
d’ores et déjà bien ancrée. Elle est devenue la norme, loin de ne
concerner que les jeunes. Alors, pourquoi pas moi ?
GRATUITÉ ET EXCEPTIONS PAYANTES
L’inscription et l’utilisation sont gratuites pour la grande majorité
des réseaux sociaux. Nul besoin de dépenser le moindre sou pour
utiliser Facebook, Twitter, Pinterest... Il s’agit de services gratuits,
dans la lignée du déploiement d’Internet. Facebook en fait même
son argument principal dans son slogan : « C’est gratuit, et ça le
restera toujours », ce qui est surtout vrai pour les particuliers.
YouTube et Dailymotion vont même jusqu’à payer certains de leurs
usagers et proposent un système de rémunération aux auteurs qui
choisissent cette plateforme pour diffuser leurs vidéos, au prorata
du nombre de vues. L’un des « youtubeurs » français les plus
populaires sur ces plateformes est Rémi Gaillard, auteur de
happenings et gags à succès. Avec plusieurs millions d’abonnés et
un nombre de spectateurs par vidéo digne de faire pâlir d’envie
bien des émissions télévisées, il est suivi de près par la relève, les
jeunes humoristes Norman et Cyprien.
Les plateformes sociales se rémunèrent sur les campagnes de
publicité des annonceurs. En 2012, la plupart des médias sociaux
ont achevé de déterminer leur modèle économique et déployé leur
offre aux entreprises. Les réseaux sociaux ne sont pas nés de la
dernière pluie, et ne vivent pas que du beau temps : il y a des têtes
pensantes derrière, et désormais de nombreux salariés.
Voici quelques exceptions à la gratuité des plateformes pour les
particuliers.
Les options avancées sur abonnement
Pour certains sites, l’inscription et l’usage minimum sont gratuits,
mais certaines options avancées – dites souvent « premium » –
sont payantes. Un abonnement mensualisé permet alors d’accéder
à l’ensemble des fonctionnalités de ces plateformes. C’est le cas :
de la quasi-totalité des plateformes de blogging (plateformes
pour créer votre blog comme WordPress) ;
des plateformes d’écoute de musique comme Deezer ou
Spotify. Un premier niveau d’abonnement permet d’écouter de
la musique en illimité via une connexion Internet, un autre
niveau d’abonnement permet d’exporter la musique sur ses
terminaux mobiles (téléphone, tablette) sans connexion Internet
ou 3 G ;
des réseaux sociaux pour les professionnels Viadeo et LinkedIn.
Sur Viadeo, il est nécessaire de s’abonner pour entrer en
contact avec n’importe quel membre et savoir qui a visité son
propre profil (un recruteur potentiel ? Un éventuel partenaire ?).
Sur LinkedIn, l’abonnement permet notamment d’envoyer des
messages à des personnes se trouvant hors de son réseau ;
de certains sites de rencontre comme Badoo (options payantes
pour les hommes uniquement...).
Les réseaux sociaux payants
Certains réseaux sociaux ne sont utilisables que sur abonnement.
Les cas sont très rares. Il s’agit principalement de sites
confidentiels, de type clubs, ou de sites de rencontre comme
Meetic.
UNE PRIORITÉ : DÉFINIR SES OBJECTIFS
Les motivations qui poussent les internautes à « réseauter » en
ligne sont aussi diverses que clairement identifiées. Il est fort
probable que je me retrouve dans l’un des schémas d’intérêt
évoqués par les nouveaux inscrits sur les plateformes sociales, que
ce soit pour des raisons personnelles ou professionnelles :
d’un point de vue personnel, les réseaux sociaux facilitent la
communication avec les proches. Famille, amis, camarades de
classe, anciens collaborateurs : il est aisé d’entretenir des
relations plus régulières et soutenues grâce à l’actualisation des
données de leur profil qui nous donnent de leurs nouvelles ou
aux messageries privées. Partager des informations, des
événements, échanger... peut être fait « en off » ou publié à
destination d’un public plus large si tel est votre souhait ;
d’un point de vue professionnel, les réseaux sociaux sont de
puissants outils de mise en relation, de communication et
d’autopromotion. Ils s’avèrent être d’une aide précieuse pour
leurs membres actifs dans des perspectives de mobilité (pour
recruter ou être recruté), de gestion de carrière (pour être
remarqué et ouvert à toute éventuelle opportunité), ou de
dialogue avec ses pairs.
Exercice
IDENTIFIEZ VOS MOTIVATIONS
Si l’on regarde d’un peu plus près les raisons pour lesquelles les internautes vont sur les
réseaux sociaux, n’y en a-t-il pas dans lesquelles vous vous retrouvez ? Notez les
motivations d’inscription aux réseaux sociaux susceptibles de vous correspondre :
rester en relation avec d’anciens collègues ou amis, retrouver des camarades de
classe ou de promotion... Bref, garder le contact avec des proches malgré
l’éloignement géographique (dans ce cas, vous utiliserez Facebook, Skype, Google
+...) ;
partager ses passions : s’informer et communiquer, échanger et discuter autour de
centres d’intérêt communs (Twitter, Facebook, Viadeo, LinkedIn, les blogs...) ;
nouer de nouvelles relations, se créer un nouveau réseau (sites de rencontre,
réseaux sociaux professionnels...) grâce à des contacts directs et une mise en
relation simplifiée à l’extrême (un clic) ;
s’informer sur ses centres d’intérêt via des fils d’actualité et, éventuellement,
informer son réseau avec le partage de photos, de vidéos, d’articles (Twitter, les
plateformes de photos, de vidéos, ou de documents texte en ligne...) ;
être recruté ou repéré sur le plan professionnel, ou collaborer en ligne (les réseaux
sociaux professionnels, les blogs...).
Oser se lancer pas à pas
La peur de « s’y mettre » est souvent liée à l’image que l’on risque
de donner. Si je vais sur les réseaux sociaux en ligne maintenant,
que vont penser mes amis, mes connaissances, mes
collaborateurs ? Que je cherche du travail ? Que je fais preuve
désormais de curiosité poussée à leur égard ?
Mais si votre réseau est aussi en ligne, c’est bien qu’il y trouve son
compte. Le fait que vous entriez dorénavant en relation en ligne
semblera normal à vos cercles de connaissances, déjà familiers et
usagers des réseaux sociaux.
DE QUOI AVOIR PEUR, AU JUSTE ?
La peur de ne pas avoir assez de temps est aussi, bien souvent, un
frein à l’inscription sur les réseaux sociaux. « Les réseaux sociaux ?
Déjà que je n’ai pas assez de temps pour moi... »
Denrée rare que le temps ! Qu’il faut savoir gérer, comme tout.
Bien sûr qu’être hyperactif sur les réseaux sociaux peut être
chronophage. Bien sûr que si l’on en vient à vouloir tout y
consommer, en permanence, si l’on y erre sans savoir ce que l’on
cherche véritablement, ils deviennent un passe-temps
extrêmement prenant face à la quantité de contenus qui y sont
émis. Une échappatoire, en quelque sorte. Mais j’en serais alors le
seul responsable.
Car utiliser les réseaux sociaux n’est pas nécessairement
synonyme d’hyperconnectivité. Si l’on sait pourquoi l’on y est et ce
que l’on y cherche, nul ne sera besoin d’y passer trop de temps
pour y être actif et efficace. Les réseaux sociaux deviennent alors
un gain de temps. Notamment parce qu’ils permettent de
communiquer une information jugée importante à l’ensemble de
vos cercles de connaissances en même temps, ou à un cercle
restreint de destinataires que vous aurez préalablement
sélectionnés en fonction de la nature de l’information (personnelle,
professionnelle, etc.).
Gain de temps, mais aussi latitude dans le temps : vous pouvez
choisir le moment où vous vous connectez sans vous assurer au
préalable que vos interlocuteurs sont disponibles. Ils recevront
l’information ou votre message privé à leur prochaine connexion.
Il est d’ailleurs étonnant de voir à quel point la peur de l’addiction
est souvent la barrière solidement maintenue face aux réseaux
sociaux ! « Ah non, moi, les réseaux sociaux, je n’y vais pas. Trop
peur de devenir accro... »
Accro ? Appréhender l’addiction aux réseaux sociaux, c’est
craindre de se replier sur soi-même et de se couper de la réalité.
Mais vous complairiez-vous vraiment uniquement dans des
relations sociales virtuelles sur les réseaux sociaux ?
Y être, c’est aussi savoir se prémunir contre une intrusion
constante des échanges, poussant à l’excès et à la
surconsommation, et maîtriser sa crainte de rater une info ou un
événement en temps réel. Pour ce faire, il est notamment possible
de préférer la qualité de son réseau à la quantité des échanges, de
s’abonner aux bonnes sources d’information sur les sujets qui nous
intéressent, les sources les plus exhaustives, les contacts les plus
intéressants, etc. Afin qu’une consultation constante, mais
ponctuelle, nous suffise. Nul ne sera besoin de vous sevrer et de
surmonter quelque addiction que ce soit aux réseaux sociaux si
vous vous abstenez de tout vouloir ingurgiter et si vous vous
montrez sélectif. Délectez-vous de morceaux choisis d’information
et des échanges les plus délibérément savoureux.
Qui plus est, personne n’attendra de vous une présence constante
ou une réponse immédiate sur les réseaux sociaux, à moins que
vous ne soyez une marque qui a pignon sur rue ou une grande
entreprise.
Nul besoin d’une réactivité effrénée : prenez votre temps, prenez soin des relations que vous
cherchez à favoriser. Privilégiez un usage raisonné et des échanges de qualité !
Il peut aussi vous sembler absurde de s’épancher sur sa vie
personnelle aux yeux de tous, face au manque apparent de pudeur
sur les réseaux sociaux. Facebook en particulier fait peur, parce
que beaucoup d’utilisateurs n’ont pas conscience de mettre en
vitrine leur vie privée en dévoilant leurs habitudes de vie, leurs
loisirs, voire leurs opinions politiques ou religieuses.
Mais il ne tient qu’à l’utilisateur de ne pas mettre davantage
d’informations sur sa vie personnelle et de ne pas répondre aux
sollicitations des réseaux à donner davantage d’informations. Il faut
avoir conscience qu’il ne s’agit pas d’un espace privé, même si l’on
y converse depuis son canapé, et savoir sélectionner les
publications que l’on y émet ou les personnes qui pourront les
visualiser.
AFFINER SES BESOINS
En fait, certains réseaux sociaux sont un terrain plus propice à
l’autovalorisation – et donc à l’épanchement ou au nombrilisme –
que d’autres, davantage dédiés à la valorisation de contenus,
d’informations, à la mise en ligne de textes, d’images ou de vidéos.
Si l’on représentait les réseaux sociaux les plus répandus sous
forme de cartographie, on aurait à l’une des extrémités la
valorisation de soi et, à l’autre, la valorisation du contenu que l’on
met en ligne.
De même, certains réseaux sociaux sont davantage centrés sur le
relationnel et le réseau – les membres y étant principalement pour
se faire de nouveaux contacts ou échanger avec leurs proches –
que d’autres, où c’est moins le cercle relationnel et les personnes le
constituant qui priment que les centres d’intérêt ou les goûts
partagés. À vous de savoir quelles branches de ce schéma vous
souhaitez emprunter !
Les axes de fonctions des réseaux sociaux
Aurélie travaille dans une start-up. Elle évolue depuis plus de
quinze ans dans les nouvelles technologies. Autant dire qu’elle est
une vieille routarde des réseaux sociaux et une adepte de la
première heure des réseaux sociaux professionnels. Elle affiche
désormais plus de 500 contacts sur Viadeo et LinkedIn, les
professionnels de son secteur étant particulièrement bien
représentés sur ces réseaux depuis leur création. Anciens copains
de la fac, anciens et nouveaux collaborateurs, partenaires
commerciaux... C’est bien simple, après chaque nouvelle rencontre
professionnelle, elle invite quasiment systématiquement son
nouveau contact à rejoindre son cercle professionnel, quand cela
n’a pas déjà été fait par lui, afin de ne pas « perdre le fil ».
Quand son beau-père, patron d’une PME, s’est mis à rechercher
un partenaire dans le secteur de la distribution, elle lui a
chaleureusement recommandé de s’inscrire à ces réseaux, ce qui
s’est avéré fructueux par la suite. Mais, à chaque connexion de son
beau-père, Aurélie recevait une notification de sa part : « Attention,
je vois que vous avez de nouveaux contacts. Si je le vois, votre
patron peut le voir aussi ! » Il ne comprenait pas, au départ, que
l’on puisse élargir son réseau professionnel sans pour autant
chercher activement un emploi. D’où sa crainte. Ce qui faisait
beaucoup sourire Aurélie. Sans ce réseau, elle n’aurait peut-être
pas elle-même recruté si vite dans son équipe lorsque cela a été
nécessaire, elle n’aurait pas trouvé certains de ses nouveaux
clients, elle n’aurait pas réussi à fidéliser certains partenaires. Elle
n’aurait même pas été recrutée par son patron, puisqu’elle lui a été
recommandée précisément par ces réseaux ! Les temps ont
changé, le marché du travail aussi, et son beau-père avec, conclut-
elle avec philosophie.
S’INSCRIRE EN PREMIER LIEU SUR TWITTER
Les craintes liées aux réseaux sociaux portant essentiellement sur
la dimension relationnelle (l’image que l’on peut donner), les
informations et données personnelles qui peuvent être archivées,
ou le facteur temps, nous vous proposons de vous inscrire sur
Twitter :
vous pouvez utiliser la plateforme sans employer votre vrai nom :
l’utilisation peut être anonyme pour les autres utilisateurs ;
vous pouvez ne donner aucune information personnelle autre
qu’une adresse e-mail valide pour vous prémunir contre
d’éventuelles atteintes relatives à l’utilisation de vos données
personnelles ;
vous pourrez vous désabonner à tout moment ;
vous pouvez vous abonner à des comptes Twitter de tiers
(personnes, journaux, personnalités, institutions,
associations...), sans pour autant que la réciproque soit vraie :
vous vous abonnez unilatéralement aux sources d’information
que vous voulez en un clic, sans que cet abonnement soit
nécessairement validé par le compte tiers. L’utilisation de Twitter
est souple : c’est vous qui décidez de ce qui vous intéresse ;
vous pouvez donc vous abonner à des comptes sans pour
autant publier ou tweeter, ainsi vous ne disposerez d’aucune
vitrine virtuelle si vous le souhaitez ;
vous pourrez utiliser Twitter avec parcimonie, sans que cela
devienne chronophage : c’est vous qui décidez quand vous
vous connectez à la plateforme pour y lire vos actualités, sans
que les messages ou actualités deviennent intrusifs, hors
quelques e-mails de Twitter pour vous inciter à élargir votre
réseau.
L’autre avantage de Twitter est que la plateforme est moins centrée
sur des cercles relationnels effectifs que sur des centres d’intérêt
personnels. Les tweets (ou publications Twitter) ont bien souvent
un sujet référencé dans le moteur de recherche interne de Twitter.
Vous pouvez donc y trouver facilement des informations de qualité
sur vos hobbies, sujets de recherche...
C’est notamment la raison pour laquelle Twitter est devenu un
média consulté pour la revue de presse du matin par des dirigeants
d’entreprise, de radio ou de télévision.
Quoi de mieux que de commencer par s’inscrire sur les réseaux
sociaux pour se rendre service ou, mieux encore, pour se faire
plaisir autour de ses passe-temps préférés ? Alors, allons-y,
cernons comment nous dorloter avec Twitter !
La démarche en deux étapes simples
S’inscrire à Twitter prend deux minutes. Pour cela, il suffit d’aller sur
twitter.com, d’entrer une adresse e-mail et un mot de passe, puis
deux noms :
le « nom complet » : c’est le nom de votre compte ;
le « nom d’utilisateur » : ce sera le nom de votre adresse Twitter.
Étape 1 :
Étape 2 :
Vous pouvez choisir 2 pseudonymes (faux noms) pour essayer.
Voici ce qui apparaîtra alors sur votre compte :
À noter
Aucune information personnelle ne vous sera demandée. Si ce n’est de « retrouver vos
contacts sur Twitter » (cette option permet d’entrer en contact avec vos contacts mails
qui sont déjà inscrits sur Twitter, via l’adresse e-mail fournie). Vous pourrez tout à fait
passer cette étape et vous inscrire, sans entrer en relation avec qui que ce soit que vous
ne connaissiez déjà.
Le seul prérequis est de s’abonner à des fils d’actualité. Vous
pouvez notamment choisir de suivre des journaux ou magazines
d’information. Vous pourrez ensuite vous désabonner de ces fils
d’actualité quand bon vous semblera. Twitter vous en propose à
l’inscription :
Après l’inscription, confirmez cette dernière via l’adresse e-mail
fournie.
Ensuite, si vous entrez le sujet qui vous intéresse dans la barre en
haut du moteur de recherche Twitter (exemple : équitation, vin,
chocolat...), vous serez stupéfait du nombre de résultats sur le
sujet !
La clé de l’intérêt de Twitter est là : ce moteur de recherche vous
donnera accès à une masse d’informations en temps réel sur tous
les sujets.
Exercice
TESTEZ L’INTÉRÊT DE TWITTER
Déterminez un sujet qui vous tient à cœur, un centre d’intérêt pour lequel vous seriez ravi
d’avoir à disposition un flux d’actualités (sport, œnologie, gastronomie, etc.).
Inscrivez-vous sur Twitter.
Tapez l’un de vos centres d’intérêt dans le moteur de recherche et visualisez les résultats.
Après cet exercice, il y a fort à parier que vous vous intéresserez d’un peu plus près à
l’utilisation des réseaux sociaux...
CHOISIR D’ÊTRE SPECTATEUR... OU ACTEUR
En adoptant certains comportements sur les réseaux sociaux dans
leur ensemble, vous en retirerez tous les bénéfices et saurez
profiter, à titre personnel, de tous les effets de réseau qui ont fait
leur succès. Il s’agit principalement de connaître votre intention
première en allant sur les réseaux sociaux. Fixez-vous un objectif !
Il vous donnera la ligne directrice qui vous amènera naturellement à
constituer votre réseau en ligne, à publier des éléments qui
intéressent effectivement votre communauté, et donc à favoriser les
échanges de qualité. Jusqu’à profiter d’effets de réseau positifs.
Alors, allons-y !
Tout d’abord, achevons de nous décomplexer sur les réseaux
sociaux. Rien ne vous empêche d’y être sans pour autant être actif,
simplement par curiosité. Vous pourrez à tout moment vous
désinscrire si vous le souhaitez. Votre présence « silencieuse » ne
sera ni mal perçue ni blâmée, puisque votre cas sera loin d’être
isolé !
En effet, si l’on observe de plus près le taux de participation des
communautés en ligne, on constate que seul 1 % des membres
des réseaux sociaux participent activement et créent euxmêmes du
contenu, tandis que 10 % des membres contribuent et publient du
contenu vu sur le Web. A contrario, la majorité silencieuse
correspondrait à 89 % des membres en moyenne. Des membres
qui lisent, s’informent, regardent et consomment les contenus sur
les réseaux sociaux, mais ne contribuent pas euxmêmes. Et
d’ailleurs, qui ne connaît pas des grands-parents ou des parents
qui seraient d’abord allés sur Facebook par curiosité, parce que
leur progéniture y est, pour observer ce qui y est dit ou fait ?
Nombreux sont aussi les membres des réseaux sociaux
professionnels à s’être inscrits, à avoir mis leur CV en ligne au
moment d’une recherche d’emploi et à s’être installés depuis dans
une certaine désaffection, ou du moins à être devenus plus passifs,
une fois leur objectif atteint. Twitter est donc loin d’être le seul
réseau social concerné par la présence de profils simplement
curieux.
À noter
Profils taupes, profils dormants ? Vous ne serez pas stigmatisé en vous inscrivant sous
votre vrai nom, tant ce comportement est courant.
La règle du 1 %2 ou le « principe du 89-10-1 »
Mais à n’être que spectateur de ce qui se passe sous vos yeux sur
les réseaux sociaux, sachez que vous risquez de vous y ennuyer
fermement. En se positionnant comme simple spectateur de ce qui
se fait et se dit dans votre réseau, en perdant la curiosité initiale qui
vous aura motivé à vous inscrire, au bout d’un certain temps, vous
en perdrez nécessairement l’intérêt. Déjà, parce que vous ne
visualiserez que les données produites par les membres les plus
actifs de votre réseau, lesdits « créateurs » ou « contributeurs » de
contenus, qui ne sont peut-être pas les membres principaux de
votre cercle relationnel que vous souhaitiez « fréquenter » sur le
Web au départ. Ensuite, parce que le réseau s’apparentera bientôt
à une chaîne télévisée, où le flux d’actualités ou de contenus
défilera sans prise pour vous, préempté par les émetteurs de
contenus sociaux à succès.
OPTER POUR UNE VRAIE VALEUR AJOUTÉE
Au-delà de la simple curiosité, nous vous conseillons donc de
déterminer votre intention en amont de votre inscription sur les
réseaux sociaux. Rendez-vous service ! Certains proches vous
manquent et sont trop distants ? Lesquels ? La priorité sera alors
de nourrir des relations plus soutenues avec eux. Vous souhaitez
donner de la visibilité à vos compétences professionnelles ? La
priorité sera alors de nouer des relations avec des professionnels
de votre secteur et de publier régulièrement du contenu sur vos
sujets de prédilection.
Les entreprises ou les marques qui vont sur les réseaux sociaux
mettent en place une stratégie de communication et une politique
éditoriale propres à chaque réseau social. La première question
qu’elles se posent est donc : quelle est la valeur ajoutée de ma
présence sur les réseaux sociaux ? Avec qui je veux être en
contact ? Avec quelle audience ? Et que vais-je y publier ? Sur les
réseaux sociaux, les marques se comportent comme des médias à
part entière et publient du contenu dédié aux audiences qu’elles
souhaitent toucher. Et, en effet, quel serait l’intérêt pour leur public
de les suivre activement sur les réseaux sociaux, s’il y retrouvait
exactement les mêmes éléments que sur le site Internet officiel ?
Donnez-vous une intention, une ligne à tenir. Elle portera ses fruits. Vous expérimenterez pleinement
l’efficacité de vos réseaux sociaux. Et elle vous stimulera pour susciter des échanges à forte valeur
ajoutée pour vous ! Elle vous aidera aussi à avoir toute la souplesse pour intervenir au quotidien,
lorsque le besoin se fera sentir de mobiliser votre réseau, que ce soit votre réseau pro ou votre
réseau d’amis élargi. Elle vous permettra enfin de publier du contenu intéressant pour votre réseau
(qui, ne l’oublions pas, peut n’être que consommateur de contenus, et pourrait s’ennuyer ferme sans
vous !) ou à solliciter les bonnes personnes au bon moment si nécessaire.
Un membre de votre famille cherche un job et vous le savez
particulièrement compétent ? Vous n’hésiterez pas à transférer son
CV à votre réseau de connaissances professionnelles, si vous en
connaissez dans le secteur d’activité concerné. De la même
manière, il est devenu très facile de mobiliser son réseau d’amis,
voire d’amis d’amis, sur les réseaux sociaux. Vous avez besoin
d’être dépanné ? Pour un déménagement, une publication sur
Facebook à destination de vos amis suffira certainement pour
rameuter suffisamment de petites mains (et de gros biceps). Vous
cherchez un locataire ? Mieux qu’une petite annonce, qui pourra,
certes, vous apporter davantage de visibilité et donc de contacts,
diffuser votre annonce d’abord à vos amis vous permettra d’être
mis en relation, dans un premier temps, avec d’éventuels locataires
de confiance. Ces amis sont susceptibles à leur tour de transférer
votre annonce à leur propre cercle relationnel sur la plateforme si
vous les y incitez. Voilà qui pourrait bien faire boule de neige.
« Petit à petit, l’oiseau fait son nid », dira bientôt le locataire !
Dans tous les cas, il est plus facile de faire fonctionner les effets de
réseau sur les plateformes sociales que par mail. Plus besoin de
rentrer les adresses e-mail de mes contacts pour diffuser une
information. Idem pour ces contacts, s’ils souhaitent relayer à leur
tour ladite information. Que je diffuse un message sur mon profil
social, et il pourra théoriquement être visible par l’ensemble de ma
communauté. Mes relations seront à leur tour les mieux à même
de relayer mon message, puisqu’il suffira d’un clic pour qu’elles le
mettent sur leur profil. Mon message sera alors non seulement
visible par mes contacts, mais aussi par les cercles relationnels de
ceux qui auront partagé mon annonce (dits « contacts de deuxième
degré »). Et, qui sait, peut-être sera-t-il encore à nouveau partagé
jusqu’à mes contacts de troisième degré ? La diffusion de mon
message se ramifie progressivement pour essaimer en bouquet
chaque fois qu’il est relayé. Quel joli bouche-à-oreille...
Bon à savoir : les réseaux sociaux rétrécissent le monde !
De nombreux chercheurs en sciences humaines et en sciences sociales travaillent sur le
fonctionnement des relations sociales et la modélisation des réseaux sociaux.
Le XXe siècle a été l’époque des travaux sur les réseaux sociaux traditionnels. Plusieurs
chercheurs ont montré que nous étions à 6 degrés de séparation de n’importe qui dans le
monde, autrement dit qu’il y a maximum 5 contacts seulement entre moi et qui que ce
soit sur cette planète. Voilà qui est plutôt rassurant, non ?
En effet, si j’y regarde d’un peu plus près, je suis peut-être à 3 degrés seulement du
président de la République et à 4 degrés du président américain ! Il ne s’agit pas, bien
sûr, de relations effectives, mais je peux entrer en relation avec un politique local, qui
peut lui-même entrer en relation avec un ministre, qui est luimême en relation avec le
président, qui lui-même peut contacter Barack Obama ! Cela ne fait que 3 intermédiaires
et me placerait à 4 degrés de séparation du président américain.
Le XXIe siècle a, bien entendu, élargi ces travaux de recherche aux réseaux sociaux en
ligne. Or, je peux aisément y entrer directement en contact avec quelqu’un que je ne
connais pas, simplement parce que nous avons une relation ou un centre d’intérêt en
commun. Cela est particulièrement flagrant sur les réseaux sociaux professionnels où je
peux entrer en relation avec quelqu’un que je ne connais pas, simplement parce que nous
travaillons dans le même secteur d’activité et que je souhaiterais échanger avec lui,
parce que son entreprise ou sa fonction m’intéresse, parce que nous avons un parcours
similaire... Je peux passer outre à un maillon de la chaîne, entrer en contact sans
intermédiaire (sauter un degré).
Sur les réseaux sociaux virtuels, nous serions donc « moins séparés » de n’importe quel
membre que dans un réseau social traditionnel. D’après les modélisations et
représentations des scientifiques, nous serions en moyenne à 4,7 degrés de séparation
de n’importe qui sur Facebook. À l’échelle d’un seul pays, ce chiffre se rapproche même
de 3. Sur LinkedIn, si je suis en relation avec 100 contacts professionnels (premier
degré), qui ont eux-mêmes 100 autres contacts professionnels (deuxième degré), qui ont
eux encore 100 autres contacts professionnels (troisième degré), alors je suis
potentiellement en relation avec 100 × 100 × 100 contacts. Soit 1 million de personnes
en deux clics !
Rétrécir n’est pas étriquer. Essayez !
1. Sources : Facebook, Google, Twitter, Médiamétrie, Quantcast, IFOP, Chiffres pour l’année
2012.
2. L’expression est d’abord apparue sous la plume de Ben McConnell et Jackie Huba.
Chapitre 2
Quel média social dois-je utiliser ?
Après avoir lu ce chapitre, vous connaîtrez les usages de
tous les médias sociaux les plus usités et serez à même
de savoir lesquels sont susceptibles de vous intéresser.
Vous saurez aussi vous inscrire sur Facebook et en
connaîtrez toutes les fonctionnalités ; vous vous serez
même aguerri sur Twitter, en parfait twitto1!
1. Usager de Twitter.
C’est décidé : je fonce !
Ça y est. Vous n’êtes désormais plus un novice qui ignore la
prégnance de Facebook et l’utilité de Twitter. Vous êtes au courant,
tout comme le reste du monde, et vous vous sentez enfin
« connecté », jusqu’à envisager sereinement votre avenir en « .0 »
(point zéro : terminé, finito, niet, punto, vous n’êtes plus un zéro !).
C’est bien simple, vous avez scotché les enfants dès le petit
déjeuner en leur tenant le téléphone pour filmer la chorégraphie
pseudo-hilarante qu’ils entamaient avec le chat, au casting,
probablement, de leur prochain court-métrage YouTube. Un regain
de complicité semble souffler entre vous, et cela vous donne des
ailes.
Vous arrivez gonflé à bloc au bureau. Et c’est le cœur léger que
vous proposez à votre équipe d’aller déjeuner dehors. Jusqu’à ce
que Marie vous demande si vous avez lu l’article qu’elle a retweeté
hier et que Marc s’étonne de ne pas vous trouver sur LinkedIn.
Vous bredouillez que vous n’avez pas le temps d’avoir un usage
personnel des réseaux sociaux, mais en vain, cela ne les atteint
pas, si lancés qu’ils sont déjà à scruter et commenter leurs
relations communes sur écran.
C’est donc un peu amoindri que vous entrez en réunion. Et,
lorsque votre supérieur se retourne vers vous pour recueillir vos
suggestions sur la stratégie à mener cette année sur les réseaux
sociaux, vous finissez en beauté ce tour de table sans voir venir la
débandade. Car là, oui, là, devant tout le département, vous
proposez, entre autres, que vos partenaires vous « retweetent » sur
Facebook et « partagent vos posts » sur LinkedIn. Le silence qui
s’ensuit est bientôt rompu par le persiflage d’Arnaud : « Ah ben,
oui, ça, ça va faire le buzz ! On n’a qu’à leur proposer des vidéos
de chats, aussi... Ils vont adorer... »
Alors c’est décidé, halte à la déculottée. Finis les tournages, et ce
soir vous irez vous inscrire pour mieux comprendre les spécificités
de chaque média social. En croisant les doigts pour ne pas vous
approprier le rêve de vos enfants, celui où ils se rendent en pyjama
à l’école.
Vu et entendu à la machine à café
Typologie des médias sociaux
Pour répondre aux attentes des internautes, plusieurs médias
sociaux existent. De plus en plus nombreux, ils se multiplient sur la
Toile. Comment m’y retrouver ? Quel réseau social suis-je
susceptible d’utiliser à bon escient ? Pour quoi faire ?
Découvrir le ou les médias sociaux pertinents pour moi, connaître
et savoir utiliser le média social adéquat, qui puisse répondre à
mes propres attentes et me rendre service personnellement, voilà
qui me permettra ensuite de le prendre en main sciemment. Suisje
plutôt Facebook ou Twitter ? Plutôt Viadeo ou LinkedIn ? Et pour
les photos ? Pour les films ?
Panorama des médias sociaux les plus utilisés en France2
Les réseaux sociaux à proprement parler correspondent aux
plateformes en ligne qui permettent de publier, d’éditer du texte,
des photos et des vidéos, et d’échanger avec sa communauté.
Si Facebook est largement le réseau social le plus utilisé, Google +
dispose des mêmes fonctionnalités ou presque. Lancé par Google
en 2011 pour concurrencer Facebook, son utilisation est
particulièrement aisée. Quoique la plateforme ait connu un
engouement rapide avec un nombre record d’inscriptions à son
lancement, la fréquentation y est beaucoup moins régulière et les
échanges plus clairsemés que chez son grand frère pour l’instant.
Twitter n’était à l’origine qu’une plateforme de publication de
messages courts : pensée pour pouvoir utiliser facilement la
messagerie sociale depuis son mobile, elle permettait de s’informer
des activités de ses proches en temps réel. Désormais, Twitter sert
à s’informer en temps réel, à faire de la veille sur son secteur
d’activité ou ses centres d’intérêt et à collaborer en ligne. Son
slogan est donc passé de What are you doing ? (Qu’est-ce que tu
fais ?) à What’s going on ? (Qu’est-ce qui se passe ?). En effet, la
plateforme a développé plusieurs applications lui permettant de
passer au statut de réseau social avec la publication de photos ou
de vidéos et, surtout, la possibilité d’éditer des liens hypertextes
dans les contenus (pour renvoyer à des articles de fond,
notamment).
LES PLATEFORMES DE PUBLICATION
Les plateformes de publication permettent de publier du contenu
textuel et de communiquer avec leurs auteurs ou lecteurs. Nous
regroupons sous ce terme les plateformes d’édition de documents
en ligne ainsi que les plateformes de blogging.
Celles-ci permettent de créer et d’éditer un blog facilement, d’en
choisir l’apparence et d’y publier articles, photos, vidéos...
Nombreuses sont les plateformes qui vous permettront de créer un
blog, WordPress étant certainement la plus répandue et parmi les
plus faciles à l’usage.
À la différence des réseaux sociaux, les plateformes de blogging
sont moins orientées vers l’échange et le dialogue, si ce n’est que
vous pouvez ouvrir vos publications aux commentaires de vos
lecteurs, et leur permettre de s’abonner et de partager vos articles
par mail, ainsi que sur les réseaux sociaux. Blog signifie d’ailleurs à
l’origine « journal intime » (c’est la contraction en un seul mot de
Web log).
Le blog s’est, depuis, largement professionnalisé. Il est même
devenu un métier dont certains blogueurs émérites peuvent vivre,
parfois suivis par des millions de visiteurs mensuels jusqu’à
concurrencer la presse spécialisée en ligne. Blogs scientifiques,
professionnels, de divertissement, de loisirs, de cuisine, l’intérêt
pour les blogs n’a pas été démenti par l’arrivée des réseaux
sociaux. Ces derniers constituent d’ailleurs une aubaine pour les
blogueurs puisqu’ils proposent des espaces de communication, de
diffusion et d’échange supplémentaires, adossés à leur blog. Les
réseaux sociaux génèrent de nombreuses visites additionnelles sur
les blogs. Ils en deviennent parfois même la source principale de
trafic.
Les plateformes de blogs sont néanmoins appelées à devenir de
plus en plus communautaires. Tel est déjà le cas de Tumblr. Cette
récente plateforme, au succès considérable, vous propose, dès
l’inscription, de vous abonner à d’autres tumblelogs (ou blogs
Tumblr). Ces propositions d’abonnement à d’autres blogs vous
sont faites en fonction de vos centres d’intérêt ou des sujets que
vous comptez aborder dans votre propre « tumblelog ». Cela
permet de se créer dès l’inscription des communautés d’intérêt. La
plateforme aurait déjà 3,5 millions d’utilisateurs actifs en France3.
Si vous souhaitez seulement publier ou consulter des documents
en ligne, alors Scribd et Slideshare devraient vous intéresser.
Scribd est idéal pour mettre en ligne ou consulter des documents
au format portrait (vertical) : livres, magazines, travaux de
recherche, brochures, catalogues... Encore peu utilisé par les
francophones, le seul inconvénient de Scribd est que vous n’y
trouverez que peu de documents en langue française. Slideshare
est bien plus largement utilisé en français, et permet de publier ou
de consulter des documents en ligne, idéalement au format
paysage (présentations PDF, OpenOffice, Keynote...). Le catalogue
y est à l’image du nombre d’inscrits, extrêmement vaste. Vous
pouvez consulter librement les documents en ligne sans vous
inscrire.
L’inscription vous permettra d’échanger avec les membres, de
commenter les publications, de télécharger les fichiers en ligne
lorsque les auteurs le permettent, et d’y publier vous-même vos
propres documents ou présentations. Au moment de les
télécharger sur la plateforme, vous pourrez choisir de les rendre
publics ou de les privatiser pour que seuls certains de vos contacts
y aient accès. Autre avantage de ces plateformes, c’est qu’elles
vous faciliteront la tâche si vous souhaitez intégrer un document à
un site Web ou à un blog. À condition d’en être bien entendu
l’auteur, il vous suffira d’un clic pour l’intégrer à tout autre support
Web.
LES PLATEFORMES VIDÉO
Les plateformes vidéo ont un fonctionnement très semblable aux
plateformes de publication de documents. Vous pouvez visionner
films ou émissions librement, mais en « streaming », soit en lecture
seule, sans possibilité de téléchargement. L’inscription vous
permettra de mettre en ligne et de commenter des vidéos, jusqu’à
créer des chaînes vidéo, que vous pourrez rassembler par thèmes.
De la même manière, vous pouvez privatiser vos vidéos, si vous
souhaitez qu’elles ne soient pas visibles par tous.
La plateforme vidéo la plus utilisée est YouTube. Le nombre de
vidéos à disposition y est donc aussi le plus important. Vient
ensuite Dailymotion, dont le fonctionnement est sensiblement le
même, puis Vimeo. Cette dernière plateforme, moins grand public,
est dédiée aux vidéos d’auteur : vous l’apprécierez tout
particulièrement si vous vous intéressez aux contenus artistiques.
Reconnue pour la qualité de ses films, vous y trouverez moins de
publicités, et pourrez télécharger des films, au-delà du seul
streaming, en payant (vidéo à la demande).
LES PLATEFORMES AUDIO
Les plateformes audio les plus connues sont Deezer et Spotify. Les
albums ou morceaux mis en ligne proviennent des sociétés de
production.
Après avoir créé un compte, vous pouvez y écouter de la musique
en streaming depuis vos différents terminaux, ordinateurs, tablettes
ou mobiles. Vous pouvez également partager des playlists, ou
listes de morceaux, avec vos proches, vous abonner à leurs
propres playlists ou leur suggérer des albums à écouter. Ces
plateformes sont de formidables outils de découverte : lorsque vous
y écoutez un morceau, des artistes dits « similaires » vous sont
proposés. De quoi élargir rapidement le spectre de vos goûts
musicaux ! Mais sans abonnement payant, le temps d’écoute ou
l’accès aux morceaux y sont limités par la publicité.
SoundCloud est une plateforme musicale radicalement différente
puisqu’elle permet aux artistes d’y télécharger et d’y diffuser
directement leur musique, de collaborer et d’exporter leurs
morceaux sur d’autres supports Web (site Internet, blog...).
L’écoute des morceaux y est gratuite, et, détail aussi innovant
qu’amusant, vous pouvez laisser des commentaires à l’intérieur
même d’un morceau. Si un accord ou un passage vous plaît
particulièrement, vous pouvez l’indiquer à cet endroit précis du
fichier. Le lecteur audio est bel et bien interactif !
LES PLATEFORMES PHOTOS
Parmi les plateformes photos, deux fonctionnent de la même
manière. Flickr et Picasa vous permettront de publier photos et
images en ligne, en choisissant le degré de confidentialité de vos
photos (visibles par tous, par certains contacts seulement...), ainsi
que le type de droit d’utilisation que vous leur attribuez. Les photos
rendues publiques constituent, en effet, désormais de grandes
banques d’images, où, pour chaque photo, le type de copyright est
indiqué. Si vous souhaitez vous-même utiliser une photo présente
sur ces sites, vous devrez d’abord vous en référer aux droits
d’auteur précisés, sachant que certaines sont libres de droits, et
que d’autres doivent être achetées.
Pinterest est une plateforme récente, centrée sur le contenu visuel.
Son nom est tiré de la contraction de pin et d’interest en anglais, et
signifie littéralement « épinglage d’intérêt ». Les membres
partagent en effet leurs centres d’intérêt au travers de
photographies glanées sur Internet et les épinglent sur leur mur, en
les classant par thématiques. Ces photos peuvent être
commentées, notées et partagées par les autres membres.
Pinterest satisfera donc particulièrement les amateurs de
tendances, de mode, de voyages ou de déco... Ce qui en fait l’un
des rares médias sociaux à disposer d’un public essentiellement
féminin.
Instagram est une application mobile de partage de photos et de
vidéos, qui vous permet de les diffuser auprès de vos proches ou
de commenter leurs propres prises de vue. Le succès d’Instagram
est notamment lié à la présence de filtres, qui donnent à l’image
une apparence « rétro » ou « vintage », et viennent saturer
certaines couleurs : avec votre smartphone, vous pourrez peutêtre
passer pour un photographe de talent, quelle que soit la qualité de
l’appareil photo de votre mobile !
LES FORUMS
Les forums sont des sortes de places publiques, où, une fois
inscrit, vous pouvez échanger, émettre votre avis, poser une
question, donner des conseils... Innombrables sont les forums.
Plateformes d’échanges de trucs et astuces, d’explications et de
recommandations, il en existe autant que de sujets d’intérêt.
Forums informatiques, de bricolage, de consommateurs, de loisirs,
de sports, de médecine... À vous de cerner, le moment venu,
lequel vous rendra service en fonction de vos besoins, ou lequel
rendra service aux autres, en fonction de vos propres domaines
d’expertise !
LES RÉSEAUX SOCIAUX PROFESSIONNELS
Il existe de plus en plus de réseaux sociaux professionnels
spécifiques : réseaux sociaux de pharmaciens, de chefs
d’entreprise, de professionnels des nouvelles technologies,
d’étudiants... Nous vous présentons ici les réseaux sociaux
généralistes, à savoir Viadeo et LinkedIn. Ils vous servent à offrir de
la visibilité à votre cursus, à être recruté ou à recruter, à nouer des
partenariats commerciaux pour votre entreprise, à rester en relation
avec vos contacts professionnels, à communiquer sur votre
entreprise et à créer des événements professionnels.
La première chose à faire pour se mettre en valeur est d’y remplir
correctement son profil : y décrire son poste actuel, ses postes
passés, sa formation, ses compétences... Vous pouvez même être
recommandé par d’autres membres, ou solliciter leur
recommandation sur l’une ou l’autre de vos compétences ou
fonctions exercées. Ensuite, n’hésitez pas à vous constituer un
réseau de qualité dans votre secteur d’activité : contacts que vous
connaissez déjà, pairs, anciens camarades. Puis vous pourrez
diffuser des actualités, participer à des groupes de discussion, et
créer des événements.
Comme dans tout réseau, vous pourrez publier de manière ouverte
sur votre « profil » ou envoyer des messages privés, vous
disposerez d’un flux d’actualités lié aux publications de vos
contacts dans la rubrique « accueil », et la plateforme vous
suggérera de nouveaux contacts pour étendre votre réseau, en
fonction de ceux déjà acquis et de vos contacts e-mail.
Les différences entre Viadeo et LinkedIn, à l’usage. Il existe peu de différences entre les
deux réseaux.
Si Viadeo fonctionne mieux en local (ou plus exactement en multilocal grâce à sa présence
internationale), LinkedIn est davantage utilisé pour des relations ou des secteurs d’activité plus
internationaux (nouvelles technologies, médias, grands groupes...). Si Viadeo peut être utile pour
changer de job et prospecter de nouveaux clients, LinkedIn est davantage utilisé par les cadres pour
se donner l’opportunité d’être contactés par des recruteurs ou des chasseurs de têtes, au cas où ils
rechercheraient un profil similaire, et pour nouer des partenariats d’entreprises. Dans tous les cas,
l’usage gratuit de Viadeo est plus restrictif et offre moins de possibilités que LinkedIn. Ce dernier
réseau devient d’ailleurs de plus en plus utilisé en France, dépassant Viadeo, qui est d’origine
française.
Si les réseaux professionnels vous intéressent, nous vous conseillons d’essayer les deux
plateformes. Vous discernerez à l’usage laquelle vous est la plus profitable, et sur laquelle vous
voudrez rester actif.
S’inscrire sur Facebook en toute sérénité
LA DÉMARCHE EN QUATRE ÉTAPES SIMPLES
Maintenant, pratiquons un peu et inscrivons-nous sur Facebook !
Si vous n’êtes pas encore inscrit, allez sur le site facebook.com.
Nous vous expliquerons au chapitre suivant comment vous
désinscrire, si besoin.
Remplissez les champs suivants :
Étape 1 : retrouvez vos amis
Si vous ignorez cette étape, il vous faudra confirmer en cliquant
ensuite sur cet onglet :
Étape 2 : informations du profil
De la même manière, vous pouvez remplir les champs indiqués et
cliquer sur « Enregistrer et continuer », ou ignorer cette étape en
bas à droite.
Étape 3 : ajoutez une photo de profil ou ignorez
Vous pourrez le faire plus tard.
Dernière étape : confirmation de l’inscription
Rendez-vous dans votre boîte mail pour confirmer votre inscription.
Un e-mail Facebook vous y attend. Cliquez sur le lien de
confirmation d’inscription.
Cela vous est précisé en haut de la fenêtre de votre compte
Facebook :
Pourquoi s’y mettre dès aujourd’hui
Vous avez peut-être le sentiment d’être perdu, que tout va très vite,
trop vite pour vous. Cette impression d’avoir raté le coche induit la
crainte d’aller trop tard sur les réseaux sociaux, et donc d’y aller
mal. Alors que tout le monde ou presque y est déjà et sait
parfaitement comment cela fonctionne, l’idée a priori de ne pas
savoir s’approprier les fonctionnalités des plateformes sociales
génère la peur de se ridiculiser, ou du moins de « ramer ». Peut-
être même avez-vous déjà fait une tentative infructueuse sur l’une
ou l’autre des plateformes, qui vous aura semblé trop ésotérique ou
dénuée d’intérêt.
Mais détrompez-vous. D’une part, vous êtes loin d’être le seul :
vous seriez étonné de voir à quel point certains professionnels,
dont le métier est précisément la communication, réalisent
seulement aujourd’hui qu’il est temps de remédier à leur
méconnaissance des réseaux sociaux. D’autre part, maintenant
que vous connaissez les réseaux sociaux les plus répandus,
maintenant que vous pouvez identifier ceux susceptibles de vous
servir, voilà que vous discernez mieux les raisons pour lesquelles
vous souhaiteriez vous inscrire. Ceci vous permettra de vous
approprier très rapidement les fonctionnalités qui vous intéressent.
D’autant que l’objet de ce chapitre est avant tout de vous
accompagner dans l’utilisation concrète des plateformes les plus
fréquentées et dotées des fonctionnalités les plus nombreuses.
Nous vous guiderons en particulier pas à pas dans l’utilisation de
Facebook et de Twitter un peu plus loin, car vous retrouverez
certaines de leurs fonctions sur la plupart des autres médias
sociaux.
Et si de très nombreux médias sociaux émergent, c’est justement
la meilleure raison de s’y mettre. Et dès maintenant. Tant que leur
usage est simple et que la prolifération n’est pas plus avancée. Car,
en effet, tout va très vite. Qui se serait douté il y a dix ans de la
démocratisation fulgurante des réseaux sociaux virtuels en ligne, si
ce n’est quelques investisseurs visionnaires – et richissimes,
certes ?
Bon à savoir : Twitter est l’avenir de la télévision !
Nous avons rencontré pour vous Virginie Spies, sémiologue, enseignante et chercheuse à
l’université d’Avignon. Après avoir travaillé sur la télévision, elle concentre désormais ses
recherches sur les liens entre Twitter et le petit écran, et prépare actuellement un
ouvrage sur le sujet. Nous vous présentons ici brièvement deux de ses constats.
Twitter est l’avenir de la télévision. Certaines émissions l’ont bien compris, communiquant
en direct ou en différé avec leur audience via Twitter, ce qui leur permet d’alimenter le
suspense, de doper leur notoriété et de susciter globalement davantage d’intérêt en
développant l’interactivité de leur programme. L’aspect communautaire de Twitter est
flagrant face au petit écran. Les twittos live-tweetent en temps réel des émissions TV et
de plus en plus de films ou de séries, c’est-à-dire qu’ils les commentent en temps réel,
comme s’il s’agissait d’un rendez-vous communautaire, pris implicitement depuis leur
canapé. The Voice, Secret Story, Les Anges de la téléréalité, la série Scandal... certes,
mais pas seulement.
Car Twitter n’est pas un « truc d’ado », même si son usage se répand auprès des plus
jeunes. Tous les âges y sont représentés. D’ailleurs, Virginie s’étonne encore chaque
année de voir que seuls 15 % de ses nouveaux étudiants en communication sont actifs
sur Twitter. Les non-initiés doivent alors apprendre à l’utiliser : Twitter se dompte à tout
âge ! Et les programmes les plus commentés « en live » ne se résument pas à ceux qui
seraient dédiés à un public jeune, aux séries ou à la téléréalité. Preuve en est Mots
croisés, l’émission politique d’Erwann Gaucher, l’une des émissions les plus commentées
du PAF. Son compte Twitter rassemble près de 20 000 abonnés, contre près de 30 000
pour son animateur. Ce qui est le reflet de la diversité et du nombre grandissant de
Français qui s’approprient Twitter.
De nouveaux réseaux sociaux naissent chaque année. Quant aux
réseaux sociaux déjà existants, ils n’ont de cesse de s’enrichir de
nouvelles fonctionnalités, dopés par des capacités technologiques
exponentielles, et pressés par leurs investisseurs ou leur entrée en
Bourse pour y parvenir. L’année 2013 a, par exemple, été
l’occasion pour certaines plateformes de se doter de fonctions
d’écoute de musique, comme sur Twitter. Et voilà qui ne semble
pas près de s’arrêter avec le déploiement des technologies mobiles
et l’arrivée de la 4 G, facilitant la connectivité des usagers.
Nous n’en sommes qu’au début. Il est donc bel et bien temps de
s’y mettre avant d’être complètement dépassé ! À l’heure où nous
écrivons ces lignes, nous savons pertinemment que les choses
auront encore évolué, ne serait-ce que d’ici un an.
Alors, c’est parti !
Devenir un vrai twitto !
Démystifions Twitter et apprenons à l’utiliser.
Présentation de votre compte Twitter
Dans le menu du haut :
L’accueil est votre fil d’actualité où apparaissent les tweets publiés
sur les comptes auxquels vous êtes abonné.
Vous permet de visualiser vos interactions : qui s’est abonné à votre
compte récemment, qui vous a mentionné, qui a mis l’un de vos tweets
dans ses favoris...
Vous suggère des tweets à lire sur les sujets connexes à vos centres
d’intérêt.
Votre profil.
Le moteur de recherche vous permet de trouver des tweets sur un
sujet ou des personnes.
Vous pouvez sauvegarder une recherche en cliquant sur le
symbole « engrenage » en haut à droite de la liste de résultats,
sous le moteur de recherche. Cette recherche apparaîtra dans la
liste des suggestions de mots lorsque vous utiliserez à nouveau le
moteur. Ainsi, vous pourrez accéder à tous les tweets récents
publiés sur vos centres d’intérêt. Cette fonctionnalité est
extrêmement utile pour faire de la veille sur votre activité
professionnelle ou vos hobbies.
À QUOI RESSEMBLE UN TWEET ?
Vous pouvez cliquer sur un tweet pour avoir davantage
d’informations : le début de l’article, les commentaires des lecteurs,
le nombre de fois où ce tweet a été retweeté (soit partagé par
quelqu’un sur son propre compte Twitter), le nombre de fois où il a
été marqué comme tweet favori, les derniers membres l’ayant
retweeté... Voici ce qui apparaîtra alors :
COMMENT ÉCRIRE UN TWEET ?
Nombreux sont ceux qui ont essayé de s’inscrire à Twitter, trop
rapidement, et qui concluent désormais ne rien y comprendre. Cela
est principalement lié à quelques conventions d’écriture qu’il faut
connaître avant de s’atteler à publier. En fait, il suffit d’en connaître
trois : le @, le RT et le #.
D’abord, il faut savoir que les tweets font 140 caractères maximum,
ce qui est très court. C’est pour cela qu’ils contiennent souvent des
liens qui pointent vers des articles ou des vidéos externes à Twitter
(articles ou vidéos en ligne sur des sites Web).
@Bidule signifie que je m’adresse à Bidule ou que je renvoie sur le
compte Twitter de Bidule, grâce à qui j’ai pris connaissance de
l’information que je suis en train de tweeter. Avec @, donc, soit je
cite mon destinataire, soit je cite ma source : lorsque l’on clique sur
le lien @Bidule, on atterrit sur le compte de Bidule, à qui je fais
référence.
Attention
N’oubliez pas de citer vos sources ! Par respect pour elles, et pour favoriser la cordialité
de vos relations sur Twitter, où la déférence est de rigueur.
Je m’adresse à Bidule. Je rends à Bidule ce qui est @Bidule :
Ou
Bidule saura alors qu’il a été mentionné en consultant son onglet :
RT@nom d’un compte signifie que je retweete quelqu’un. Si un
tweet est susceptible d’intéresser mes abonnés, je peux vouloir le
retweeter : il apparaîtra ainsi sur mon compte et sur le fil d’actualité
de mes abonnés.
#trucmuche signifie que je tague le mot-clé trucmuche, que je le
mets en valeur. Le # est appelé hashtag (dièse en anglais). Le #
me permet de montrer aux lecteurs que je parle régulièrement de
ce sujet. Si trucmuche les intéresse, ils seront alors davantage
tentés de s’abonner à mon compte. Vous pouvez placer plusieurs
mots-clés dans un tweet.
Le hashtag collé devant un mot le rend cliquable. Il s’agit d’un lien
vers la liste des tweets ayant utilisé ce même #mot-clé. Vous
pouvez donc aussi utiliser le # dans le moteur de recherche. Cela
vous permettra de visualiser rapidement quels sont ceux qui
publient régulièrement sur vos centres d’intérêt, et de trouver ainsi
les comptes auxquels vous abonner en priorité pour obtenir des
informations sur ces sujets.
Cette requête vous donnera, par exemple, la liste de tous les tweets
ayant mis en avant leur sujet, les réseaux sociaux :
COMMENT S’ABONNER À DES COMPTES ?
C’est bon, vous êtes prêt à entrer en relation avec d’autres twittos.
Vous pouvez désormais publier. Vous verrez que, rapidement, vos
publications généreront des abonnements.
De votre côté, pour vous abonner à des comptes Twitter :
il suffit de vous rendre sur les comptes qui vous intéressent et
de cliquer sur : L’abonnement est immédiat ;
à tout moment, vous pourrez vous désabonner en recliquant sur
cet emplacement ;
seule exception : les comptes privés Twitter. Pour s’abonner à
quelqu’un qui a privatisé son compte, ne souhaitant pas que
ses tweets soient visibles par tous les membres, il faut que
celui-ci valide votre abonnement. Les comptes privés affichent
qu’ils sont verrouillés à l’aide de ce pictogramme :
N.B. : je ne peux envoyer un message privé qu’aux personnes qui
me suivent et sont abonnées à mon compte.
Exercice
PROUVEZ QUE VOUS ÊTES UN VRAI TWITTO !
Abonnez-vous à des comptes susceptibles de vous intéresser et écrivez votre premier
tweet.
Si vous y parvenez sans difficulté, alors sachez que les réseaux sociaux n’auront bientôt
plus aucun secret pour vous !
Pro/perso
Ne mélangez pas les deux, bien sûr ! Vu encore la semaine
dernière sur Facebook : « J’ai demandé une augmentation à mon
boss et il a accepté ! Je suis heureuse ! » Véridique ! En imaginant
qu’un collaborateur voie la publication, et en parle autour de lui au
bureau, voilà qui risque de faire désordre dans celui du fameux
« boss » : une seule personne pourra en être tenue responsable.
Celle qui mélange tout !
Et vu ce matin : « Viens de recevoir un patient nommé Dugland.
Ça ne s’invente pas. Ça n’a pas dû être facile tous les jours. »
Imaginons maintenant qu’un proche de ce docteur, qui travaille tout
près, vienne en rajouter une couche et commenter cette si
passionnante nouvelle ; ses amis pourront à leur tour voir et
commenter cette information édifiante... jusqu’à peut-être M.
Dugland, qu’il ne faut peut-être pas trop prendre pour un g... rand
benêt, précisément.
Certains réseaux sociaux sont destinés à un usage personnel. En
cas de conflit avec votre employeur ou un particulier, votre mur,
votre journal ou votre compte (bref, votre espace d’expression)
risque d’être considéré comme un espace public, sachez-le ! Vous
serez donc personnellement tenu pour responsable devant toute
divulgation de données confidentielles sur votre entreprise, de
propos diffamatoires sur vos collaborateurs ou votre employeur, etc.
Plusieurs cas de procès de particuliers pour « propos violents et
incitant à la haine » ou antisémites sur Twitter ont notamment fait la
Une des journaux en France récemment.
D’ailleurs, certains professionnels ou journalistes indiquent sur
Twitter qu’ils s’expriment en leur nom, à titre personnel, afin qu’on
ne puisse faire l’amalgame entre leurs propos et la ligne éditoriale
de leur entreprise ou de leur titre de presse. Bref, afin de s’y
exprimer plus librement, sans engager leur environnement
professionnel.
À l’inverse, les échanges sur les réseaux professionnels restent
strictement professionnels, cela s’entend. Personne ne s’y risque
sur ce qui est la vitrine de ses compétences, de son sérieux et de
son professionnalisme, Et les rares entreprises qui ont essayé d’y
élargir ces usages ont connu un échec. Mentionnons par exemple
le film Comment tuer son boss ?4, qui a tenté de communiquer sur
Viadeo et d’y faire participer les membres à un jeu. Mais,
sérieusement, qui, dans son environnement professionnel,
montrerait ouvertement qu’il s’identifie aux personnages du film ou
joue à tuer son boss ? Conclusion : flop.
Il suffit d’avoir conscience de ces écueils pour ne pas s’y
engouffrer : ne pas s’épancher sur les réseaux sociaux à usage
professionnel avec ce qui relèverait de la sphère privée, ni sur les
réseaux à usage personnel avec ce qui concerne son
environnement de travail. Bref, comme dans la vraie vie ! À la
différence que l’écrit laisse des traces, et que ces réseaux sociaux
sont sur le Web, qui archive tout. Mais rien de bien compliqué en
somme, surtout si vous n’êtes pas du genre à vous « raconter » de
trop.
Gérer les fonctionnalités de Facebook
Alors, apprenons désormais à utiliser Facebook et à gérer le degré
de visibilité des posts !
Nous vous présentons ici les différentes fonctionnalités de
Facebook, jusqu’à ce que vous puissiez gérer le degré de visibilité
de vos publications (et leur degré de confidentialité).
Une fois que vous êtes inscrit, voici à quoi ressemble votre profil,
appelé « journal » ou « mur » sur Facebook :
Pour publier un message sur votre mur :
Pour définir le degré de visibilité de vos posts : choisissez si votre
publication est en accès public (visible par tout le monde), visible
seulement par vos amis, par vous ou par l’une des listes de
contacts (contacts professionnels, connaissances, famille...).
COMMENT CRÉER UNE LISTE POUR ORGANISER
VOS CONTACTS ?
Pour créer une liste personnelle :
accédez au journal d’un ami que vous voulez ajouter à une
nouvelle liste ;
sur sa photo de couverture, cliquez sur : « Amis » en bas à
droite :
dans le menu qui s’ouvre, cliquez sur « Ajouter à une autre
liste » ;
faites défiler vers le bas et cliquez sur « + Nouvelle liste » ;
saisissez le nom de la nouvelle liste (exemple : professionnel,
famille...) et appuyez sur « Entrée » ;
la nouvelle liste apparaîtra désormais lorsque vous ajouterez
des amis à des listes.
COMMENT DEVIENT-ON « AMI » AVEC
QUELQU’UN ?
Recherchez le nom d’une personne dans le moteur de
recherche.
Un menu déroulant apparaît, vous proposant une liste de
personnes portant ce nom ou un nom approchant.
Cliquez sur votre contact : vous arrivez sur son profil, mais
n’avez pas accès à toutes ses publications (peut-être même à
aucune).
Cliquez sur « Ajouter » en haut à droite, sur sa photo de
couverture.
Vous serez « Amis » une fois que ce contact aura accepté votre
demande, et voici ce qui apparaîtra alors sur son journal à la
place de « Ajouter » :
Exercice
UTILISEZ LES FONCTIONNALITÉS DE FACEBOOK
Inscrivez-vous à Facebook et essayez de manipuler ses fonctionnalités.
Ça y est ! Vous êtes formé et en savez désormais autant, et peutêtre même davantage,
que certains de vos proches qui pratiquent déjà.
1. Mdr : « Mort de rire ».
2. Schéma inspiré de la modélisation de Fred Cavazza, pionnier du Web social en France et
consultant.
3. D’après une étude de QuantCast, août 2013.
4. Comédie de Seth Gordon sortie en 2011.
Chapitre 3
Comment gérer mon identité
numérique ?
Après avoir lu ce chapitre, vous saurez maîtriser votre
identité numérique et votre image en ligne, assurer votre
visibilité et vous distinguer d’éventuels homonymes.
Vous saurez aussi adopter les bonnes pratiques
relationnelles, régler vos paramètres de confidentialité,
corriger d’éventuelles erreurs... et apprendrez même à
vous désinscrire.
J’assure mon e-réputation !
Vu et entendu à la machine à café
Tout le monde fait donc quelque chose qui ne vous est jamais ne
serait-ce que venu à l’idée ? Monde narcissique...
Puis, le doute vous assaille soudain : qu’est-ce qui apparaît au
juste lorsque l’on tape votre nom dans un moteur de recherche ?
Votre profil Facebook avec vos photos de vos dernières vacances à
la plage ? Votre compte Copains d’avant jamais mis à jour avec
votre bonne vieille coupe de cheveux des années 80 ? Votre
victoire à l’arraché au tournoi de tennis de l’année dernière, qui
vous a laissé dégoulinant de sueur et lessivé pendant un bon bout
de temps ? Il faut décidément que vous sachiez... et que, vous
aussi, vous vous « googlisiez » sans plus tarder.
C’est avec anxiété que vous vous lancez, et là, surprise, ce n’est
pas du tout votre photo qui apparaît en premier, mais celle de votre
illustre... homonyme. Sauf que votre homonyme est loin d’avoir le
même métier que vous. Et s’affiche en photos un peu partout sur le
Net en « pétanquiste » et en supporter de foot au « total look »,
dans des postures souvent peu flatteuses, après avoir consommé
de toute évidence autre chose que de la grenadine. Ce qui génère
un peu partout des commentaires de haut vol de ses compagnons
de route...
Ô désarroi ! Vous songez soudain à vos clients. Pis encore, à vos
partenaires de l’événement que vous organisez et qui ne vous ont
pas encore rencontré. Vous ont-ils, eux aussi, déjà googlisé ?
S’imaginent-ils désormais que vous êtes un membre hyperactif de
toutes les amicales de Saint-Sulpice-les-Feuilles ?
Comment faire pour récupérer votre identité numérique ? Comment
reléguer, loin, très loin, votre supplice qu’est devenu ce Saint-
Sulpice au profit de votre pauvre petite personne, apparemment
tombée aux oubliettes ? Vous en êtes à ce point de vos
interrogations quand votre téléphone vous signale que votre ami
Bertrand vient de « taguer » une photo de vous sur Facebook :
vous jetez un rapide coup d’œil au cliché pris le weekend dernier à
son anniversaire sur lequel vous êtes en pleine chorégraphie de
Thriller, tout aussi amoché, ou presque, que votre digne
homonyme. Cinq minutes plus tard, 10 personnes ont déjà « liké »
la photo. Y compris Marie et Marc, vos collègues, et... votre chef de
département avec qui vous avez déjà quelques contacts communs
sur Facebook.
Une chose est sûre : il va falloir réagir.
Vu et entendu à la machine à café
Avoir une présence en ligne maîtrisée, afficher une bonne image
de vous sur le Web, en particulier sur les réseaux sociaux,
contribue à votre réputation. Il s’agit même de votre e-réputation. Il
est donc essentiel, à ce stade, que vous sachiez gérer sereinement
votre identité numérique. Cela s’apprend, cela se travaille et cela
porte même un nom, si « trendy » que vous pourrez produire votre
effet en le ressortant lors d’un dîner en ville : le personal branding
(ou comment bien se « marketer » en ligne).
Rien de très compliqué à cela. D’abord, détendons-nous et
dédiabolisons les éventuelles conséquences néfastes de votre
présence en ligne. À moins que vous ne soyez critiqué par des
tiers, vous êtes le seul maître de l’image que vous offrez. Et dans le
cas où votre réputation en ligne serait malmenée par quelqu’un
d’autre, votre absence des réseaux sociaux n’y changerait rien,
bien au contraire. Plus vous êtes présent sur le Web, plus vous y
êtes actif, plus ce seront les contenus que vous publiez qui
pourront apparaître en premier, reléguant aux oubliettes l’éventuel
avis négatif sur votre personne.
Soigner son image « virtuelle »
En allant sur les réseaux sociaux, vous vous créez une identité
numérique : celle-ci est faite d’informations sur vous, celles que
vous choisirez de donner, photos et commentaires compris. Alors,
profitez-en pour la soigner !
Car s’il vous arrive d’aller taper le nom d’une connaissance ou d’un
collègue dans un moteur de recherche, qu’il s’agisse de Google, de
Facebook ou de LinkedIn, soyez certain qu’il en va de même dans
l’autre sens. Clients, recruteurs, collaborateurs, amours d’antan...
ont certainement déjà tenté d’obtenir quelques renseignements sur
vous via votre présence numérique.
Pour avoir un profil attrayant, la première chose à faire est de
soigner l’apparence de votre page, sa présentation visuelle. Photos
de profil et de couverture sur Facebook, photos de profil pour les
réseaux sociaux professionnels, photo et habillage de votre compte
Twitter... constitueront la première perception de votre identité
numérique.
Votre identité numérique est ensuite véhiculée par vos
publications. La façon dont vous allez gérer votre image sur une
plateforme communautaire dépend de ce que vous voulez y faire,
et, par conséquent, y dire. Pour identifier les sujets pertinents,
posez-vous d’abord la question de leur destination : à qui vos
publications s’adressent-elles en priorité ?
Vous poser cette question vous permettra aussi de vous constituer
un réseau de « qualité », en fonction de vos objectifs à l’inscription.
Par exemple, si vous vous inscrivez sur Facebook pour reprendre
contact avec d’anciens camarades de classe, plus vous élargirez
vos contacts et deviendrez ami avec des anciens de votre promo,
plus vous aurez de chances d’être vous-même contacté par
d’autres anciens : votre profil leur sera suggéré par la plateforme,
dès lors que vous disposerez de contacts en commun. Idem pour
Twitter ou les réseaux sociaux professionnels : en publiant
régulièrement sur certains de vos sujets d’intérêt et en multipliant
les contacts d’autres personnes tout aussi passionnées ou
investies que vous sur ces sujets, vous serez davantage suivi ou
sollicité par les professionnels de votre secteur. Logique, et d’une
efficacité mathématique.
D’autant que « travailler votre réseau » sera parfait pour votre
identité numérique ! Car votre image en ligne, c’est non seulement
l’apparence de votre profil en ligne, c’est non seulement vous, vos
sujets d’intérêt et vos publications, mais c’est aussi la qualité et la
cohérence de la composition de votre réseau ! Eh oui, votre réseau
reflète, dans une certaine mesure, votre vie numérique. Pensez-y !
Est-il le reflet de ce que vous voulez montrer ? De la même
manière, si vous aimez des pages de marques, d’associations ou
de stars, si vous adhérez à des groupes sur Facebook, si vous
participez à des groupes de discussion sur les réseaux sociaux
professionnels, etc., pensez-donc que vos commentaires, tout
comme votre adhésion, sont visibles par les autres. Cela vous
permettra, à terme, de maîtriser la représentativité des structures
auxquelles vous adhérez sur les plateformes sociales.
Adopter les bonnes pratiques relationnelles
Le mode relationnel que l’on entretient sur les réseaux sociaux n’a
rien de bien original : on y cultive toujours certaines formes de
courtoisie, même si l’on constate que chaque plateforme véhicule
certains codes. Il nous est souvent demandé, en particulier pour les
réseaux sociaux professionnels : « Dois-je répondre aux
sollicitations de personnes que je ne connais pas ? » Encore une
fois, rien de très différent de la vraie vie : si une personne vous
interpelle dans la rue, soit vous passerez votre chemin, soit elle
vous semblera assez sympathique ou intéressante pour que vous
vous arrêtiez un peu. Ou alors, elle vous demandera un
renseignement, sa route, l’heure... Bref, elle s’adressera à vous
pour un service bien déterminé. C’est à vous de décider en ce cas
la réponse à adopter. Avec indifférence ou avec courtoisie. Si une
sollicitation en ligne est personnalisée et motivée par un intérêt
particulier pour votre parcours ou par un questionnement précis,
pourquoi ne pas y répondre sous prétexte que vous ne vous
connaissez pas ?
Sans chercher la moralisation, appliquer à soi-même les bonnes pratiques relationnelles que l’on
souhaiterait toujours constater chez les autres facilitera votre avancée sur les réseaux sociaux. Ne
fermez pas la porte, cela serait contradictoire avec les pratiques communautaires. Facilitez le
dialogue, mettez les autres en relation, c’est aussi à cela que sert un réseau social.
En ce qui concerne la spécificité des réseaux sociaux numériques,
nous insisterons simplement sur le respect de la législation en
vigueur. Diffamation, insultes, mais aussi violation des droits
d’auteur et des copyrights sont légion, sous prétexte qu’on y publie
depuis son canapé, à la maison. Ce qui ne favorise pas la qualité
des échanges et la bonne entente relationnelle, cela va de soi.
Pensez donc à vérifier les copyrights sur les images que vous
utilisez et à citer vos sources. Vous avez vu une information sur un
compte Twitter que vous souhaiteriez relayer ? Alors n’oubliez pas
de mentionner sa provenance et le nom du compte dont vous vous
faites l’écho. Dans le cas contraire, voilà qui pourrait être fort mal vu
par l’émetteur lui-même, ainsi que par ses abonnés.
Maîtriser l’homonymie en se démarquant
Vous avez un homonyme qui apparaît quand vous vous
googlisez ? Rien de rare à cela. Vos homonymes ne peuvent pas
avoir tous pris le maquis depuis quinze ans ou être entièrement
allergiques à Internet. Peut-être même avez-vous un homonyme
qui travaille dans le même secteur que vous. Et il est parfaitement
légitime que vous souhaitiez éviter toute éventuelle confusion.
Alors, exit l’amalgame !
Le tout est d’abord de vous démarquer afin que l’on puisse vous
distinguer de vos homonymes.
Quelques petites astuces pour vous démarquer de vos
homonymes
Récupérez rapidement et simplement votre identité numérique !
Affichez une photo de vous aisément identifiable sur tous les réseaux sociaux, afin que l’on vous
reconnaisse d’une plateforme à l’autre. Éventuellement, gardez la même photo pour toutes les
plateformes afin que l’on vous distingue plus facilement d’un homonyme.
Renseignez votre profession (sans forcément indiquer où vous travaillez).
Précisez votre position géographique.
Déterminez les sujets sur lesquels vous publiez régulièrement sur les réseaux sociaux et essayez de
vous y tenir.
Vous pouvez également lier vos comptes sur les réseaux sociaux à votre site personnel ou à votre
blog (si vous en avez un).
Après vous être « distingué » sur les réseaux sociaux, vous pouvez
décider de multiplier votre présence en ligne pour acquérir plus de
visibilité que vos homonymes sur les moteurs de recherche.
À noter
Vous pouvez choisir de prendre davantage de « place » que vos homonymes en ligne,
afin d’arriver dans les premiers résultats des moteurs de recherche lorsque l’on tape
votre nom. Dans cette optique, votre inscription et votre activité régulière sur plusieurs
réseaux sociaux seront des plus efficaces : plus vous publiez en ligne en mode « public »,
plus vous êtes visible, en particulier sur les réseaux sociaux.
Gérer la confidentialité des données
Tout ce qui se passe sur le Net ne reste pas sur le Net. Et, tout
comme dans la vraie vie, le Web n’est pas une zone de nondroit,
mais un lieu avec des codes, des normes et des lois à respecter. À
la manière de n’importe quel espace public, le réseau social virtuel
n’est pas régi par l’anarchie. Exhibition, vulgarité ou insanités n’ont
aucune raison d’y trouver leur place plus qu’ailleurs. Vous aurez
d’ailleurs certainement entendu parler d’une foison d’histoires de
recruteurs qui n’embauchent pas un candidat et de licenciements
ou d’exclusions suite à des propos tenus par des employés ou des
étudiants sur... Facebook.
En ce qui vous concerne, vous n’iriez probablement pas vous
poster au milieu de l’open space au bureau et vous mettre à crier à
quel point vous trouvez votre patron insupportable. Y a-t-il une vraie
différence avec le fait de le faire publiquement ou sur votre profil
Facebook ? Vous n’enverriez probablement jamais un e-mail écrit
comme un SMS à l’un de vos contacts professionnels non plus ?
Alors, pourquoi le feriez-vous sur LinkedIn ?
Il vous revient donc de ne communiquer que des informations qui
ne pourraient pas davantage porter préjudice à autrui qu’à vous-
même, et donc de ne pas divulguer d’informations trop
personnelles ou confidentielles sur les réseaux sociaux. Privilégiez
a fortiori les publications que vous jugez intéressantes pour les
autres, qu’il s’agisse de votre cercle amical ou professionnel. Celles
dont vous ne pourrez pas être amené, un jour, à avoir honte, mais
dont vous pourriez, au contraire, être fier. Démontrez la valeur
ajoutée de vos interventions, rendez service par vos informations.
Ainsi, ni remords ni regrets !
D’autant que le Web fonctionne comme une mémoire. Un outil qui
stocke et enregistre ce que vous avez pu y dire ou y faire. Une
pratique sûre des réseaux sociaux commence par la gestion des
paramètres de confidentialité. Vous les trouverez sur chacune des
plateformes communautaires sur lesquelles vous vous inscrirez, le
plus souvent représentés par un engrenage.
Régler ses paramètres de confidentialité
Twitter
Sur Twitter, tous vos abonnés voient ce que vous publiez. Votre
profil est public. Il est donc particulièrement important de ne pas y
mêler sa sphère privée. Profitez-en pour y afficher vos
compétences professionnelles ou votre expertise sur certains de
vos sujets de prédilection ! Et si vous deviez avoir un usage privé
de Twitter pour converser avec vos amis ou vos proches, alors nous
vous conseillons de privatiser votre compte. Ainsi, seuls les
abonnés que vous aurez autorisés à y accéder pourront visualiser
vos tweets.
Pour ce faire, rendez-vous dans vos paramètres en cliquant en
haut à droite de votre compte.
Cliquez ensuite sur « Sécurité et confidentialité » à gauche de
votre écran.
Accédez alors à vos paramètres de confidentialité en bas de page
et cliquez sur « Protéger mes tweets », votre compte sera
instantanément privatisé.
Régler ses paramètres de confidentialité
Facebook
La première question à vous poser sur Facebook est : « Qui peut
voir ce que je publie ? » Si vous ne gérez pas ces paramètres, par
défaut, même les personnes qui ne feront pas partie de vos
contacts pourront voir facilement le contenu de votre profil, en
particulier vos contacts de deuxième degré (les contacts de vos
contacts).
N’hésitez donc pas à créer des « listes d’amis », comme vu au
chapitre précédent, afin de gérer le degré de visibilité de chacune
de vos publications. Nous avons déjà appris à segmenter les
niveaux relationnels et les niveaux de publication pour maîtriser
« qui voit quoi » dans ce que vous publiez sur Facebook.
Mais il est aussi important de régler vos paramètres de
confidentialité afin de déterminer le degré de visibilité « par
défaut » de vos posts (le degré de visibilité applicable à chacun de
vos posts dans le cas où vous oublieriez de le préciser au moment
de la publication).
Pour ce faire, rendez-vous dans vos paramètres de confidentialité
en haut à droite de votre journal.
Vous pouvez alors régler :
qui voit ce que vous publiez par défaut (lorsque vous postez un
statut sur votre mur sans indiquer la liste d’amis qui peut
visualiser ce post) ;
qui peut vous retrouver sur Facebook via le moteur de
recherche et vous envoyer une invitation à devenir « amis » (tout
le monde, ou seulement vos contacts de deuxième degré ?) ;
qui peut vous retrouver sur Facebook grâce à votre adresse e-
mail (tout le monde, vos contacts de deuxième degré, ou
seulement vos amis ?) ;
si l’on peut accéder à votre profil via d’autres moteurs de
recherche que Facebook (exemples : Google, Bing, Yahoo !...).
Attention
Les publications ou commentaires que vous laissez sur des pages Facebook publiques
(pages de marques, d’entreprises, groupes ouverts, événements ouverts à « public »,
etc.) sont, par définition, publics. Sachez donc que tout le monde pourra voir ce que vous
y écrivez.
Vous pouvez aussi régler ce que les autres peuvent publier sur
vous ou sur votre journal :
en déterminant qui peut publier sur votre journal (autorisezvous
aussi vos amis à publier dans votre journal ?) ;
en choisissant qui peut voir ce que d’autres publient dans votre
journal ou les publications dans lesquelles vous êtes identifié
(c’est-à-dire les posts ou les photos dans lesquels vous êtes
nommé et « tagué ») ;
en demandant à recevoir une notification quand vous êtes
identifié (tagué) afin que vous déterminiez, au cas par cas, si
vous autorisez l’identification ou non.
Exercice
PARAMÉTREZ LA CONFIDENTIALITÉ DE VOTRE PROFIL
FACEBOOK
Connectez-vous à votre profil Facebook, et paramétrez le degré de confidentialité de ce
que vous publiez, comme de ce qui est publié sur vous ou chez vous.
Cette simple manipulation vous permettra d’y publier plus sereinement.
Se protéger des dérives en tout genre
Il reste probablement encore quelques freins à lever relatifs à
l’identité numérique. Déjà, comment procéder dans le cas où celle-
ci serait entamée sur les réseaux sociaux par la faute d’un tiers, et
non plus par la vôtre (puisque désormais vous savez parfaitement
gérer votre image en ligne !) ?
FAIRE FACE AUX PROPOS INSULTANTS OU
ERRONÉS
Sachez que, sur tous les réseaux sociaux, vous pouvez
« signaler » une publication aux administrateurs de la plateforme
afin qu’ils s’intéressent de près à ladite publication. Et si l’un de vos
contacts devenait trop intrusif, par exemple en déversant
constamment un flot de considérations peu édifiantes mêlant
Et si je me mettais aux réseaux sociaux.pdf
Et si je me mettais aux réseaux sociaux.pdf
Et si je me mettais aux réseaux sociaux.pdf
Et si je me mettais aux réseaux sociaux.pdf
Et si je me mettais aux réseaux sociaux.pdf
Et si je me mettais aux réseaux sociaux.pdf
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  • 1.
  • 2. Les médias sociaux se multiplient sur la toile. Comment s’y retrouver ? Quel réseau social suis-je susceptible d’utiliser et quel avantage puis-je en tirer ? Cet ouvrage s’adresse à tous ceux que les réseaux sociaux rebutent, inquiètent ou tout simplement intriguent. Il persuadera le lecteur sceptique de l’intérêt d’y être présent, l’aidera à y faire ses premiers pas et lui permettra d’identifier les médias les plus pertinents selon son profil. Avec de nombreux cas et exercices pratiques, les auteurs présentent de manière simple le fonctionnement et l’objectif des différents médias sociaux et livrent tous les trucs et astuces pour en simplifier l’utilisation. Chacun sera ensuite à même de gérer facilement ses comptes, son identité numérique et son image, et pourra s’épanouir pleinement sur ces réseaux. et si est une collection d’ouvrages mode d’emploi, écrits dans un style simple et dynamique, destinée à vous faciliter la vie au boulot, dans votre vie perso et dans vos relations. Rédigé par un ou des experts du sujet, chaque ouvrage propose des méthodes, des outils, des conseils et des exercices pour dépasser vos blocages et changer durablement.
  • 3. au sommaire Pourquoi j’irais sur les réseaux sociaux Quel média social dois-je utiliser ? Comment gérer mon identité numérique ? Et si je m’épanouissais pleinement sur les médias sociaux ? les auteurs Marie Monziols est consultante réseaux sociaux chez Merkutio. Diplômée de Sciences-Po Paris, elle a participé à l’émergence de premiers sites communautaires et dirigé le développement de l’Electronic Business Group. Elle accompagne les institutions et les grandes entreprises sur l’animation de leurs communautés au sein de l’agence digitale et forme les directions communication à l’usage des médias sociaux au CFPJ. Olivier Raviart est directeur associé de Merkutio. Diplômé de l’ESCP Paris, il a notamment dirigé la stratégie mondiale sur les réseaux sociaux de Dell. Il accompagne les institutions et les grandes entreprises sur la gestion de leur e- reputation et forme les directions marketing et communication au CFPJ, à la Cegos et au CEDEP. Jean-Luc Lesueur est directeur associé de Merkutio. Diplômé de Centrale Lyon, il a été chef de projet web à l’Agence spatiale européenne, chez Axys Consultants et Trader.com. Spécialiste des infrastructures web et mobiles, il s’intéresse de près à la modélisation et au fonctionnement des réseaux sociaux virtuels. Il accompagne et forme les directions communication au CFPJ et au CEDEP.
  • 4. et si une collection dirigée par Stéphanie Brouard. Après 15 ans d’expérience au sein de différents cabinets de conseil et formation (Cegos, EFE-CFPJ, BPI Groupe), Stéphanie a rejoint Kea Prime, filiale de Kea&Partners où elle accompagne les managers et leurs équipes dans le développement de leurs compétences et de leur capacité à transformer leur entreprise. Elle est spécialisée en ingénierie pédagogique, toujours à la recherche d’approches et de solutions innovantes avec deux idées- force : l’efficacité et le plaisir. dans la même collection
  • 5. Marie Monziols, Olivier Raviart et Jean-Luc Lesueur Et si je me mettais aux réseaux sociaux ! Se lancer et les utiliser mode d’emploi Sous la direction de Stéphanie Brouard
  • 6. Groupe Eyrolles 61, bd Saint-Germain 75240 Paris Cedex 05 www.editions-eyrolles.com Dans la même collection : Et si je supportais mieux les cons !, de Bruno Adler Et si je prenais mon temps !, de Catherine Berliet Et si je gagnais plus de thunes !, de Fabrice Daverio Et si j’osais !, de Frédéric Demarquet Et si j’assurais en public !, de Gracco Gracci Et si je choisissais ma vie !, de Gilles Noblet Et si je croyais en moi !, de Gilles Noblet Et si j’apprivoisais mon chef !, de Nathalie Schippounoff et Stéphane Malochet Et si j’avais un mental de gagnant !, de Sébastien Thomas Illustrations réalisées par Hung Ho Thanh En application de la loi du 11 mars 1957, il est interdit de reproduire intégralement ou partiellement le présent ouvrage, sur quelque support que ce soit, sans autorisation de l’éditeur ou du Centre français d’exploitation du droit de copie, 20, rue des Grands-Augustins, 75006 Paris. © Groupe Eyrolles, 2014 ISBN : 978-2-212-55843-2
  • 7. Sommaire Introduction Chapitre 1 Pourquoi j’irais sur les réseaux sociaux ? Jusqu’ici, tout allait très bien sans... Mais les réseaux sociaux s’imposent Qu’est-ce qu’un réseau social ? Une facilité d’utilisation déconcertante Concrètement, comment s’y prendre ? Tour d’horizon des possibilités offertes Gratuité et exceptions payantes Une priorité : définir ses objectifs Oser se lancer pas à pas De quoi avoir peur, au juste ? Affiner ses besoins S’inscrire en premier lieu sur Twitter Choisir d’être spectateur... ou acteur Opter pour une vraie valeur ajoutée Chapitre 2 Quel média social dois-je utiliser ? C’est décidé : je fonce ! Typologie des médias sociaux Les plateformes de publication Les plateformes vidéo Les plateformes audio Les plateformes photos Les forums Les réseaux sociaux professionnels S’inscrire sur Facebook en toute sérénité La démarche en quatre étapes simples
  • 8. Pourquoi s’y mettre dès aujourd’hui Devenir un vrai twitto ! À quoi ressemble un tweet ? Comment écrire un tweet ? Comment s’abonner à des comptes ? Gérer les fonctionnalités de Facebook Comment créer une liste pour organiser vos contacts ? Comment devient-on « ami » avec quelqu’un ? Chapitre 3 Comment gérer mon identité numérique ? J’assure mon e-réputation ! Soigner son image « virtuelle » Adopter les bonnes pratiques relationnelles Maîtriser l’homonymie en se démarquant Gérer la confidentialité des données Régler ses paramètres de confidentialité Twitter Régler ses paramètres de confidentialité Facebook Se protéger des dérives en tout genre Faire face aux propos insultants ou erronés Faire face au piratage de compte Anticiper... pour se préserver Se désinscrire en quelques clics De Facebook De Twitter Chapitre 4 Et si je m’épanouissais pleinement sur les médias sociaux ? Les médias sociaux n’ont plus de secret pour moi ! Se faciliter la vie tout en économisant Les réseaux sociaux de troc, de location de matériel à petit prix ou d’occasion Les réseaux sociaux de covoiturage et de colis-voiturage, de location de parking et d’autopartage Les réseaux sociaux d’échanges de conseils ou de services Les plateformes collaboratives pour manger mieux et moins cher Adopter une nouvelle convivialité et faire des affaires
  • 9. Les sites de cohabitation Les sites collaboratifs dédiés au voyage Apprendre et se cultiver Les sites collaboratifs d’échanges de savoirs Les plateformes d’échanges de goûts culturels Agir et récolter des fonds Les sites de financement collaboratif Focus : le cas BedyCasa Table des exercices Index Remerciements
  • 10. Introduction Les réseaux sociaux en ligne ont beau susciter quelques débats sur la confidentialité des données, 82 % des internautes français les utilisent. Cet engouement des Français pour les réseaux sociaux me touche peut-être plus que je ne le crois. Si je ne leur trouve pas d’intérêt a priori, ou si je n’en retire rien pour l’instant, peut-être suis-je davantage concerné qu’il y paraît de prime abord ? Si les autres « likent », pourquoi pas moi ? Avec cet ouvrage, nous souhaitons accompagner le lecteur pas à pas, de la découverte d’un réel intérêt à utiliser les réseaux sociaux les plus répandus jusqu’à la fréquentation de certains médias sociaux spécifiques, propres à contribuer à son épanouissement personnel. Ce parcours de l’initiation à la maîtrise des réseaux sociaux passe, bien entendu, par la préhension et l’apprentissage pratique de la gestion de comptes sur ces plateformes en ligne. Peut-être qu’en m’y intéressant d’un peu plus près, je pourrai entendre que je suis passé à côté de certains réseaux sociaux susceptibles de me faciliter la vie ? Il existe peut-être des réseaux virtuels particulièrement appropriés à mon mode de vie, à mes goûts, à mes aspirations, quelle que soit mon implication dans ma vie familiale, sociale, associative, professionnelle... actuelle ? Il existe peut-être un média social qui me rendrait vraiment service, mais que je ne connais pas nécessairement ? Auquel cas, comment l’utiliser ?
  • 12. Pourquoi j’irais sur les réseaux sociaux ? Après avoir lu ce chapitre, vous comprendrez davantage l’engouement pour les réseaux sociaux. Vous connaîtrez les raisons de leur fréquentation et leurs usages. Vous vous serez aussi familiarisé avec les réseaux sociaux, jusqu’à oser faire vos premiers pas sur Twitter, désormais décomplexé et averti.
  • 13. Jusqu’ici, tout allait très bien sans... Jusque-là, tout était parfait. Le temps s’écoulait sereinement entre la vie de famille et un boulot satisfaisant, où vos années d’expérience vous permettaient de vous lover dans un quotidien confortable. Si bien que vous vous voyez confier désormais de plus en plus de responsabilités, tout en douceur. Cet équilibre-là, vous le méritez. Cette vie paisible, vous l’avez gagnée à force de travail et d’énergie. Vous avez même, à présent, un peu de temps pour vous, ô miracle. Le temps de votre cours de sport du lundi et de votre ensemble de musique du mercredi, le temps d’aller vous aérer le week-end à la campagne ou dans le centre-ville pour une balade, le temps même, parfois, d’organiser un dîner entre amis dans la semaine. Mais les réseaux sociaux s’imposent Et puis, il y a ce jour où tout bascule. Un projet qui tombe, un événement que vous coordonnez, et une réunion de lancement avec le nouveau chef du département. « Tu briefes la team blogging, tu uploades le teasing sur YouTube et Daily, tu organises l’événement sur Viadeo et Link et tu relayes sur FB. Ah oui... J’oubliais : tu planifies aussi un live-tweet pour le jour J. Enfin, ça va de soi, quoi... » Ça va de soi ? Bouche bée, vous essayez de retenir le message codé sans parvenir à le décrypter. Et la seule chose que vous réalisez avant que son émetteur n’ait tourné les talons, c’est que le jour J est dans exactement 2 semaines et 5 jours. C’est décidé, ce midi vous vous octroierez un peu de temps pour vous, histoire de prendre une once de recul, et irez pour une fois déjeuner dehors avec quelques collègues. Grave erreur ! À table, c’est l’occasion de revenir sur les activités du week-end et... Marie vient de recevoir ses nouvelles chaussures qui
  • 14. l’avaient tant fait craquer sur Pinterest, Marc a préparé son prochain voyage en Norvège sur TripAdvisor et booké ses réservations d’appartements sur Airbnb, Arnaud a fait une rando « mémorable » à vélo sur les conseils de son forum en ligne, et Édith, elle, a rencontré quelqu’un de formidable... « Hi hi, encore sur Adopte », souffle Marie. Pendant tout le repas, vous souriez béatement et tentez de donner le change, tout en épongeant discrètement les gouttes de sueur froide qui perlent sur votre front, pendant que la musique lancinante de Psychose semble avoir élu domicile dans votre tête. Non, vous n’allez pas craquer. « Ça va de soi... ! » Pour l’heure, il vous tarde quand même de regagner vos pénates pour prendre une bonne douche et effacer les traces de ce qui ne peut être qu’un cauchemar. La journée vous paraît interminable. Et quand vous réintégrez enfin votre home sweet home, ouvrant la porte dans un soupir de soulagement, c’est le plus grand capharnaüm jamais vu jusqu’alors qui attend narquoisement votre désarroi sur fond de musique à pleins tubes. Les enfants... L’aîné vous cueille la mine déconfite une passoire sur la tête, laissant la benjamine suspendue en poirier sur une installation hasardeuse de mobilier empilé. « Mais qu’est-ce que vous faites ? – Ben... une vidéo YouTube. Tssé, c’est pour un concours Facebook... Enfin, laisse tomber, tu ne peux pas comprendre. » Le verdict est tombé comme un couperet. Allez-vous vraiment laisser tomber ? Le chemin à emprunter pour que « ça aille de soi » n’est peut-être pas si long que vous le croyez dans ce moment d’abattement. Aujourd’hui, vous vous sentez vraiment paumé, mais vous n’allez tout de même pas laisser ces satanés réseaux sociaux vous couper de vos enfants, de vos collègues, de votre entourage, et surtout entamer vos performances professionnelles. Si vous vous sentez à côté de la plaque, il est peut-être temps de prendre le virtuel en main. Si tout le monde y
  • 16. Vu et entendu à la terrasse d’un café QU’EST-CE QU’UN RÉSEAU SOCIAL ? Membre d’un club sportif ? D’une association de parents d’élèves ? Les réseaux sociaux existaient bien avant Internet. Un réseau social n’est rien d’autre qu’un groupe de personnes qui entretiennent des relations entre elles. Les échanges, les interactions entre ses membres définissent le réseau social. Facebook n’est bien souvent que le prolongement de son carnet d’adresses « réel » pour entretenir des relations plus ou moins soutenues avec sa famille, ses amis, d’anciens camarades de classe, des compagnons de voyage... Les réseaux sociaux virtuels n’ont pas vocation à remplacer les réseaux sociaux « irl » (in real life, « de la vraie vie »). Ils en sont le prolongement naturel et technologique. Internet est le réseau qui a démultiplié ces échanges, et permis à un plus grand nombre, à une autre échelle, d’échanger sur des centres d’intérêt communs, des interrogations, des préoccupations, des passions... Internet a donné une autre ampleur au réseau social, en lui ouvrant de nouvelles possibilités, celle des échanges planétaires et celle de l’immédiateté. Depuis qu’il est possible de participer sur le Web sans connaissance technologique, d’éditer son propre blog sur Internet, de participer à des forums en ligne, de poser des questions, de donner des réponses à d’autres internautes, de commenter et de
  • 17. réagir, de collaborer en ligne comme sur l’encyclopédie Wikipédia, le champ du relationnel, dit « virtuel » par certains, ne cesse de s’élargir. UNE FACILITÉ D’UTILISATION DÉCONCERTANTE Toujours est-il que l’avènement de ce Web participatif a ouvert la voie à de nouveaux réseaux sociaux plus larges, plus vastes et plus accessibles, offrant la possibilité de s’y connecter n’importe quand, et, désormais, de n’importe où. Avec le déploiement du haut débit pour le wi-fi et de la 3 G pour les mobiles, les taux de connexion n’ont cessé de progresser et les réseaux sociaux se sont banalisés jusqu’à entrer dans le quotidien des Français. Portés par leur simplicité d’utilisation, les services en ligne à vocation sociale ou relationnelle se sont démultipliés en moins de dix ans. À noter Les réseaux sociaux en chiffres1 (France) Sur les 34 millions d’inscrits, 26 millions de Français utilisent Facebook. Plus de la moitié s’y connecte une fois par jour et l’on y passe en moyenne 5 heures par mois. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, l’âge moyen des utilisateurs augmente et vient de passer à 41 ans. Sur YouTube, ce sont 72 heures de vidéos qui sont téléchargées dans le monde par minute, et 3 milliards d’heures de vidéos sont vues chaque mois ! Rien qu’en France, 2,7 millions de visiteurs uniques par jour consultent la page d’accueil de youtube.com. Twitter est la plateforme qui a connu la plus forte progression d’inscrits en France en 2012 ; 12 % des Français disent y être inscrits. Et 5,5 millions en sont des utilisateurs actifs (ils ne consultent pas seulement les fils d’actualité, mais tweetent aussi). Plus de 2 000 sites de rencontre sont recensés en France. Près de un célibataire sur cinq est inscrit sur une de ces plateformes sociales. En France, 75 % des cent plus grandes entreprises utilisent LinkedIn pour recruter. Plus des trois quarts des cadres de moins de 30 ans sont inscrits sur Viadeo ou LinkedIn. Eh oui, les réseaux sociaux, c’est facile ! D’abord, il est facile de s’y connecter. Dans la course contre le temps que vous pouvez parfois ressentir, vous pouvez continuer à « fréquenter » les réseaux sociaux, prendre des nouvelles, vous enquérir aisément des nouveautés sur vos centres d’intérêt en vous connectant, même rapidement.
  • 18. Vos connaissances sont déjà probablement nombreuses à se servir des réseaux sociaux : vous aimeriez peut-être garder plus souvent le contact avec elles ? Ensuite, il est facile d’entrer en contact avec quelqu’un que l’on ne connaît pas. Vous avez besoin d’un renseignement sur votre ancienne école, sur un festival où vous souhaitez vous rendre, sur une formation ? Sur les réseaux sociaux, vous pouvez entrer en relation avec le responsable des anciens, avec le chargé des relations publiques, avec un ancien stagiaire... Il est aussi très simple d’utiliser les réseaux sociaux, de les manipuler, et de recourir à leurs fonctionnalités. Les plateformes ont été pensées pour faciliter une appropriation relativement immédiate et intuitive. Si chaque réseau social a ses particularités, des usages qui lui sont propres et qui m’incitent à utiliser celui-ci plutôt qu’un autre, selon que je veux annoncer un événement à mes proches, une actualité professionnelle à mon réseau, ou simplement visionner un film, la plupart des réseaux sociaux fonctionnent de la même manière, sur la base d’une ergonomie extrêmement simplifiée. Pensez les réseaux sociaux comme des facilitateurs ! L’une des raisons du succès des réseaux sociaux est leur facilité d’utilisation. Pensez-les comme un « plus » adossé à vos cercles relationnels, comme un service supplémentaire à votre disposition. Concrètement, comment s’y prendre ? TOUR D’HORIZON DES POSSIBILITÉS OFFERTES Je peux :
  • 19. y créer un profil (plus ou moins renseigné, selon ce que je souhaite faire apparaître) ; partager des fichiers (articles, photos, vidéos) ; commenter et recommander ces contenus ou ceux publiés par mes contacts ; rechercher des contacts et me mettre en relation avec eux ; visualiser les actualités, contenus et informations mis en avant par mon réseau en ligne (mes contacts). En considérant les réseaux sociaux comme des facilitateurs, je m’aperçois qu’ils ont la valeur ajoutée que je veux bien leur accorder. En France, plus de 82 % des internautes sont membres d’un réseau social, et nous sommes membres de 3,5 réseaux sociaux en moyenne. La pratique des réseaux sociaux en ligne est donc d’ores et déjà bien ancrée. Elle est devenue la norme, loin de ne concerner que les jeunes. Alors, pourquoi pas moi ? GRATUITÉ ET EXCEPTIONS PAYANTES L’inscription et l’utilisation sont gratuites pour la grande majorité des réseaux sociaux. Nul besoin de dépenser le moindre sou pour utiliser Facebook, Twitter, Pinterest... Il s’agit de services gratuits, dans la lignée du déploiement d’Internet. Facebook en fait même son argument principal dans son slogan : « C’est gratuit, et ça le restera toujours », ce qui est surtout vrai pour les particuliers. YouTube et Dailymotion vont même jusqu’à payer certains de leurs usagers et proposent un système de rémunération aux auteurs qui choisissent cette plateforme pour diffuser leurs vidéos, au prorata du nombre de vues. L’un des « youtubeurs » français les plus populaires sur ces plateformes est Rémi Gaillard, auteur de happenings et gags à succès. Avec plusieurs millions d’abonnés et un nombre de spectateurs par vidéo digne de faire pâlir d’envie bien des émissions télévisées, il est suivi de près par la relève, les
  • 20. jeunes humoristes Norman et Cyprien. Les plateformes sociales se rémunèrent sur les campagnes de publicité des annonceurs. En 2012, la plupart des médias sociaux ont achevé de déterminer leur modèle économique et déployé leur offre aux entreprises. Les réseaux sociaux ne sont pas nés de la dernière pluie, et ne vivent pas que du beau temps : il y a des têtes pensantes derrière, et désormais de nombreux salariés. Voici quelques exceptions à la gratuité des plateformes pour les particuliers. Les options avancées sur abonnement Pour certains sites, l’inscription et l’usage minimum sont gratuits, mais certaines options avancées – dites souvent « premium » – sont payantes. Un abonnement mensualisé permet alors d’accéder à l’ensemble des fonctionnalités de ces plateformes. C’est le cas : de la quasi-totalité des plateformes de blogging (plateformes pour créer votre blog comme WordPress) ; des plateformes d’écoute de musique comme Deezer ou Spotify. Un premier niveau d’abonnement permet d’écouter de la musique en illimité via une connexion Internet, un autre niveau d’abonnement permet d’exporter la musique sur ses terminaux mobiles (téléphone, tablette) sans connexion Internet ou 3 G ; des réseaux sociaux pour les professionnels Viadeo et LinkedIn. Sur Viadeo, il est nécessaire de s’abonner pour entrer en contact avec n’importe quel membre et savoir qui a visité son propre profil (un recruteur potentiel ? Un éventuel partenaire ?). Sur LinkedIn, l’abonnement permet notamment d’envoyer des messages à des personnes se trouvant hors de son réseau ; de certains sites de rencontre comme Badoo (options payantes pour les hommes uniquement...). Les réseaux sociaux payants
  • 21. Certains réseaux sociaux ne sont utilisables que sur abonnement. Les cas sont très rares. Il s’agit principalement de sites confidentiels, de type clubs, ou de sites de rencontre comme Meetic. UNE PRIORITÉ : DÉFINIR SES OBJECTIFS Les motivations qui poussent les internautes à « réseauter » en ligne sont aussi diverses que clairement identifiées. Il est fort probable que je me retrouve dans l’un des schémas d’intérêt évoqués par les nouveaux inscrits sur les plateformes sociales, que ce soit pour des raisons personnelles ou professionnelles : d’un point de vue personnel, les réseaux sociaux facilitent la communication avec les proches. Famille, amis, camarades de classe, anciens collaborateurs : il est aisé d’entretenir des relations plus régulières et soutenues grâce à l’actualisation des données de leur profil qui nous donnent de leurs nouvelles ou aux messageries privées. Partager des informations, des événements, échanger... peut être fait « en off » ou publié à destination d’un public plus large si tel est votre souhait ; d’un point de vue professionnel, les réseaux sociaux sont de puissants outils de mise en relation, de communication et d’autopromotion. Ils s’avèrent être d’une aide précieuse pour leurs membres actifs dans des perspectives de mobilité (pour recruter ou être recruté), de gestion de carrière (pour être remarqué et ouvert à toute éventuelle opportunité), ou de dialogue avec ses pairs. Exercice IDENTIFIEZ VOS MOTIVATIONS Si l’on regarde d’un peu plus près les raisons pour lesquelles les internautes vont sur les réseaux sociaux, n’y en a-t-il pas dans lesquelles vous vous retrouvez ? Notez les motivations d’inscription aux réseaux sociaux susceptibles de vous correspondre : rester en relation avec d’anciens collègues ou amis, retrouver des camarades de classe ou de promotion... Bref, garder le contact avec des proches malgré l’éloignement géographique (dans ce cas, vous utiliserez Facebook, Skype, Google
  • 22. +...) ; partager ses passions : s’informer et communiquer, échanger et discuter autour de centres d’intérêt communs (Twitter, Facebook, Viadeo, LinkedIn, les blogs...) ; nouer de nouvelles relations, se créer un nouveau réseau (sites de rencontre, réseaux sociaux professionnels...) grâce à des contacts directs et une mise en relation simplifiée à l’extrême (un clic) ; s’informer sur ses centres d’intérêt via des fils d’actualité et, éventuellement, informer son réseau avec le partage de photos, de vidéos, d’articles (Twitter, les plateformes de photos, de vidéos, ou de documents texte en ligne...) ; être recruté ou repéré sur le plan professionnel, ou collaborer en ligne (les réseaux sociaux professionnels, les blogs...). Oser se lancer pas à pas La peur de « s’y mettre » est souvent liée à l’image que l’on risque de donner. Si je vais sur les réseaux sociaux en ligne maintenant, que vont penser mes amis, mes connaissances, mes collaborateurs ? Que je cherche du travail ? Que je fais preuve désormais de curiosité poussée à leur égard ? Mais si votre réseau est aussi en ligne, c’est bien qu’il y trouve son compte. Le fait que vous entriez dorénavant en relation en ligne semblera normal à vos cercles de connaissances, déjà familiers et usagers des réseaux sociaux. DE QUOI AVOIR PEUR, AU JUSTE ? La peur de ne pas avoir assez de temps est aussi, bien souvent, un frein à l’inscription sur les réseaux sociaux. « Les réseaux sociaux ? Déjà que je n’ai pas assez de temps pour moi... » Denrée rare que le temps ! Qu’il faut savoir gérer, comme tout. Bien sûr qu’être hyperactif sur les réseaux sociaux peut être chronophage. Bien sûr que si l’on en vient à vouloir tout y consommer, en permanence, si l’on y erre sans savoir ce que l’on cherche véritablement, ils deviennent un passe-temps extrêmement prenant face à la quantité de contenus qui y sont émis. Une échappatoire, en quelque sorte. Mais j’en serais alors le
  • 23. seul responsable. Car utiliser les réseaux sociaux n’est pas nécessairement synonyme d’hyperconnectivité. Si l’on sait pourquoi l’on y est et ce que l’on y cherche, nul ne sera besoin d’y passer trop de temps pour y être actif et efficace. Les réseaux sociaux deviennent alors un gain de temps. Notamment parce qu’ils permettent de communiquer une information jugée importante à l’ensemble de vos cercles de connaissances en même temps, ou à un cercle restreint de destinataires que vous aurez préalablement sélectionnés en fonction de la nature de l’information (personnelle, professionnelle, etc.). Gain de temps, mais aussi latitude dans le temps : vous pouvez choisir le moment où vous vous connectez sans vous assurer au préalable que vos interlocuteurs sont disponibles. Ils recevront l’information ou votre message privé à leur prochaine connexion. Il est d’ailleurs étonnant de voir à quel point la peur de l’addiction est souvent la barrière solidement maintenue face aux réseaux sociaux ! « Ah non, moi, les réseaux sociaux, je n’y vais pas. Trop peur de devenir accro... » Accro ? Appréhender l’addiction aux réseaux sociaux, c’est craindre de se replier sur soi-même et de se couper de la réalité. Mais vous complairiez-vous vraiment uniquement dans des relations sociales virtuelles sur les réseaux sociaux ? Y être, c’est aussi savoir se prémunir contre une intrusion constante des échanges, poussant à l’excès et à la surconsommation, et maîtriser sa crainte de rater une info ou un événement en temps réel. Pour ce faire, il est notamment possible de préférer la qualité de son réseau à la quantité des échanges, de s’abonner aux bonnes sources d’information sur les sujets qui nous intéressent, les sources les plus exhaustives, les contacts les plus intéressants, etc. Afin qu’une consultation constante, mais ponctuelle, nous suffise. Nul ne sera besoin de vous sevrer et de surmonter quelque addiction que ce soit aux réseaux sociaux si vous vous abstenez de tout vouloir ingurgiter et si vous vous
  • 24. montrez sélectif. Délectez-vous de morceaux choisis d’information et des échanges les plus délibérément savoureux. Qui plus est, personne n’attendra de vous une présence constante ou une réponse immédiate sur les réseaux sociaux, à moins que vous ne soyez une marque qui a pignon sur rue ou une grande entreprise. Nul besoin d’une réactivité effrénée : prenez votre temps, prenez soin des relations que vous cherchez à favoriser. Privilégiez un usage raisonné et des échanges de qualité ! Il peut aussi vous sembler absurde de s’épancher sur sa vie personnelle aux yeux de tous, face au manque apparent de pudeur sur les réseaux sociaux. Facebook en particulier fait peur, parce que beaucoup d’utilisateurs n’ont pas conscience de mettre en vitrine leur vie privée en dévoilant leurs habitudes de vie, leurs loisirs, voire leurs opinions politiques ou religieuses. Mais il ne tient qu’à l’utilisateur de ne pas mettre davantage d’informations sur sa vie personnelle et de ne pas répondre aux sollicitations des réseaux à donner davantage d’informations. Il faut avoir conscience qu’il ne s’agit pas d’un espace privé, même si l’on y converse depuis son canapé, et savoir sélectionner les publications que l’on y émet ou les personnes qui pourront les visualiser. AFFINER SES BESOINS
  • 25. En fait, certains réseaux sociaux sont un terrain plus propice à l’autovalorisation – et donc à l’épanchement ou au nombrilisme – que d’autres, davantage dédiés à la valorisation de contenus, d’informations, à la mise en ligne de textes, d’images ou de vidéos. Si l’on représentait les réseaux sociaux les plus répandus sous forme de cartographie, on aurait à l’une des extrémités la valorisation de soi et, à l’autre, la valorisation du contenu que l’on met en ligne. De même, certains réseaux sociaux sont davantage centrés sur le relationnel et le réseau – les membres y étant principalement pour se faire de nouveaux contacts ou échanger avec leurs proches – que d’autres, où c’est moins le cercle relationnel et les personnes le constituant qui priment que les centres d’intérêt ou les goûts partagés. À vous de savoir quelles branches de ce schéma vous souhaitez emprunter ! Les axes de fonctions des réseaux sociaux Aurélie travaille dans une start-up. Elle évolue depuis plus de quinze ans dans les nouvelles technologies. Autant dire qu’elle est
  • 26. une vieille routarde des réseaux sociaux et une adepte de la première heure des réseaux sociaux professionnels. Elle affiche désormais plus de 500 contacts sur Viadeo et LinkedIn, les professionnels de son secteur étant particulièrement bien représentés sur ces réseaux depuis leur création. Anciens copains de la fac, anciens et nouveaux collaborateurs, partenaires commerciaux... C’est bien simple, après chaque nouvelle rencontre professionnelle, elle invite quasiment systématiquement son nouveau contact à rejoindre son cercle professionnel, quand cela n’a pas déjà été fait par lui, afin de ne pas « perdre le fil ». Quand son beau-père, patron d’une PME, s’est mis à rechercher un partenaire dans le secteur de la distribution, elle lui a chaleureusement recommandé de s’inscrire à ces réseaux, ce qui s’est avéré fructueux par la suite. Mais, à chaque connexion de son beau-père, Aurélie recevait une notification de sa part : « Attention, je vois que vous avez de nouveaux contacts. Si je le vois, votre patron peut le voir aussi ! » Il ne comprenait pas, au départ, que l’on puisse élargir son réseau professionnel sans pour autant chercher activement un emploi. D’où sa crainte. Ce qui faisait beaucoup sourire Aurélie. Sans ce réseau, elle n’aurait peut-être pas elle-même recruté si vite dans son équipe lorsque cela a été nécessaire, elle n’aurait pas trouvé certains de ses nouveaux clients, elle n’aurait pas réussi à fidéliser certains partenaires. Elle n’aurait même pas été recrutée par son patron, puisqu’elle lui a été recommandée précisément par ces réseaux ! Les temps ont changé, le marché du travail aussi, et son beau-père avec, conclut- elle avec philosophie. S’INSCRIRE EN PREMIER LIEU SUR TWITTER Les craintes liées aux réseaux sociaux portant essentiellement sur la dimension relationnelle (l’image que l’on peut donner), les informations et données personnelles qui peuvent être archivées, ou le facteur temps, nous vous proposons de vous inscrire sur Twitter :
  • 27. vous pouvez utiliser la plateforme sans employer votre vrai nom : l’utilisation peut être anonyme pour les autres utilisateurs ; vous pouvez ne donner aucune information personnelle autre qu’une adresse e-mail valide pour vous prémunir contre d’éventuelles atteintes relatives à l’utilisation de vos données personnelles ; vous pourrez vous désabonner à tout moment ; vous pouvez vous abonner à des comptes Twitter de tiers (personnes, journaux, personnalités, institutions, associations...), sans pour autant que la réciproque soit vraie : vous vous abonnez unilatéralement aux sources d’information que vous voulez en un clic, sans que cet abonnement soit nécessairement validé par le compte tiers. L’utilisation de Twitter est souple : c’est vous qui décidez de ce qui vous intéresse ; vous pouvez donc vous abonner à des comptes sans pour autant publier ou tweeter, ainsi vous ne disposerez d’aucune vitrine virtuelle si vous le souhaitez ; vous pourrez utiliser Twitter avec parcimonie, sans que cela devienne chronophage : c’est vous qui décidez quand vous vous connectez à la plateforme pour y lire vos actualités, sans que les messages ou actualités deviennent intrusifs, hors quelques e-mails de Twitter pour vous inciter à élargir votre réseau. L’autre avantage de Twitter est que la plateforme est moins centrée sur des cercles relationnels effectifs que sur des centres d’intérêt personnels. Les tweets (ou publications Twitter) ont bien souvent un sujet référencé dans le moteur de recherche interne de Twitter. Vous pouvez donc y trouver facilement des informations de qualité sur vos hobbies, sujets de recherche... C’est notamment la raison pour laquelle Twitter est devenu un média consulté pour la revue de presse du matin par des dirigeants d’entreprise, de radio ou de télévision. Quoi de mieux que de commencer par s’inscrire sur les réseaux
  • 28. sociaux pour se rendre service ou, mieux encore, pour se faire plaisir autour de ses passe-temps préférés ? Alors, allons-y, cernons comment nous dorloter avec Twitter ! La démarche en deux étapes simples S’inscrire à Twitter prend deux minutes. Pour cela, il suffit d’aller sur twitter.com, d’entrer une adresse e-mail et un mot de passe, puis deux noms : le « nom complet » : c’est le nom de votre compte ; le « nom d’utilisateur » : ce sera le nom de votre adresse Twitter. Étape 1 : Étape 2 :
  • 29. Vous pouvez choisir 2 pseudonymes (faux noms) pour essayer. Voici ce qui apparaîtra alors sur votre compte : À noter Aucune information personnelle ne vous sera demandée. Si ce n’est de « retrouver vos contacts sur Twitter » (cette option permet d’entrer en contact avec vos contacts mails qui sont déjà inscrits sur Twitter, via l’adresse e-mail fournie). Vous pourrez tout à fait passer cette étape et vous inscrire, sans entrer en relation avec qui que ce soit que vous ne connaissiez déjà. Le seul prérequis est de s’abonner à des fils d’actualité. Vous pouvez notamment choisir de suivre des journaux ou magazines d’information. Vous pourrez ensuite vous désabonner de ces fils d’actualité quand bon vous semblera. Twitter vous en propose à
  • 30. l’inscription : Après l’inscription, confirmez cette dernière via l’adresse e-mail fournie. Ensuite, si vous entrez le sujet qui vous intéresse dans la barre en haut du moteur de recherche Twitter (exemple : équitation, vin, chocolat...), vous serez stupéfait du nombre de résultats sur le sujet ! La clé de l’intérêt de Twitter est là : ce moteur de recherche vous donnera accès à une masse d’informations en temps réel sur tous les sujets. Exercice TESTEZ L’INTÉRÊT DE TWITTER Déterminez un sujet qui vous tient à cœur, un centre d’intérêt pour lequel vous seriez ravi d’avoir à disposition un flux d’actualités (sport, œnologie, gastronomie, etc.). Inscrivez-vous sur Twitter. Tapez l’un de vos centres d’intérêt dans le moteur de recherche et visualisez les résultats. Après cet exercice, il y a fort à parier que vous vous intéresserez d’un peu plus près à l’utilisation des réseaux sociaux... CHOISIR D’ÊTRE SPECTATEUR... OU ACTEUR En adoptant certains comportements sur les réseaux sociaux dans leur ensemble, vous en retirerez tous les bénéfices et saurez profiter, à titre personnel, de tous les effets de réseau qui ont fait leur succès. Il s’agit principalement de connaître votre intention première en allant sur les réseaux sociaux. Fixez-vous un objectif ! Il vous donnera la ligne directrice qui vous amènera naturellement à constituer votre réseau en ligne, à publier des éléments qui
  • 31. intéressent effectivement votre communauté, et donc à favoriser les échanges de qualité. Jusqu’à profiter d’effets de réseau positifs. Alors, allons-y ! Tout d’abord, achevons de nous décomplexer sur les réseaux sociaux. Rien ne vous empêche d’y être sans pour autant être actif, simplement par curiosité. Vous pourrez à tout moment vous désinscrire si vous le souhaitez. Votre présence « silencieuse » ne sera ni mal perçue ni blâmée, puisque votre cas sera loin d’être isolé ! En effet, si l’on observe de plus près le taux de participation des communautés en ligne, on constate que seul 1 % des membres des réseaux sociaux participent activement et créent euxmêmes du contenu, tandis que 10 % des membres contribuent et publient du contenu vu sur le Web. A contrario, la majorité silencieuse correspondrait à 89 % des membres en moyenne. Des membres qui lisent, s’informent, regardent et consomment les contenus sur les réseaux sociaux, mais ne contribuent pas euxmêmes. Et d’ailleurs, qui ne connaît pas des grands-parents ou des parents qui seraient d’abord allés sur Facebook par curiosité, parce que leur progéniture y est, pour observer ce qui y est dit ou fait ? Nombreux sont aussi les membres des réseaux sociaux professionnels à s’être inscrits, à avoir mis leur CV en ligne au moment d’une recherche d’emploi et à s’être installés depuis dans une certaine désaffection, ou du moins à être devenus plus passifs, une fois leur objectif atteint. Twitter est donc loin d’être le seul réseau social concerné par la présence de profils simplement curieux. À noter Profils taupes, profils dormants ? Vous ne serez pas stigmatisé en vous inscrivant sous votre vrai nom, tant ce comportement est courant.
  • 32. La règle du 1 %2 ou le « principe du 89-10-1 » Mais à n’être que spectateur de ce qui se passe sous vos yeux sur les réseaux sociaux, sachez que vous risquez de vous y ennuyer fermement. En se positionnant comme simple spectateur de ce qui se fait et se dit dans votre réseau, en perdant la curiosité initiale qui vous aura motivé à vous inscrire, au bout d’un certain temps, vous en perdrez nécessairement l’intérêt. Déjà, parce que vous ne visualiserez que les données produites par les membres les plus actifs de votre réseau, lesdits « créateurs » ou « contributeurs » de contenus, qui ne sont peut-être pas les membres principaux de votre cercle relationnel que vous souhaitiez « fréquenter » sur le Web au départ. Ensuite, parce que le réseau s’apparentera bientôt à une chaîne télévisée, où le flux d’actualités ou de contenus défilera sans prise pour vous, préempté par les émetteurs de contenus sociaux à succès. OPTER POUR UNE VRAIE VALEUR AJOUTÉE Au-delà de la simple curiosité, nous vous conseillons donc de déterminer votre intention en amont de votre inscription sur les réseaux sociaux. Rendez-vous service ! Certains proches vous manquent et sont trop distants ? Lesquels ? La priorité sera alors de nourrir des relations plus soutenues avec eux. Vous souhaitez donner de la visibilité à vos compétences professionnelles ? La priorité sera alors de nouer des relations avec des professionnels de votre secteur et de publier régulièrement du contenu sur vos sujets de prédilection. Les entreprises ou les marques qui vont sur les réseaux sociaux mettent en place une stratégie de communication et une politique
  • 33. éditoriale propres à chaque réseau social. La première question qu’elles se posent est donc : quelle est la valeur ajoutée de ma présence sur les réseaux sociaux ? Avec qui je veux être en contact ? Avec quelle audience ? Et que vais-je y publier ? Sur les réseaux sociaux, les marques se comportent comme des médias à part entière et publient du contenu dédié aux audiences qu’elles souhaitent toucher. Et, en effet, quel serait l’intérêt pour leur public de les suivre activement sur les réseaux sociaux, s’il y retrouvait exactement les mêmes éléments que sur le site Internet officiel ? Donnez-vous une intention, une ligne à tenir. Elle portera ses fruits. Vous expérimenterez pleinement l’efficacité de vos réseaux sociaux. Et elle vous stimulera pour susciter des échanges à forte valeur ajoutée pour vous ! Elle vous aidera aussi à avoir toute la souplesse pour intervenir au quotidien, lorsque le besoin se fera sentir de mobiliser votre réseau, que ce soit votre réseau pro ou votre réseau d’amis élargi. Elle vous permettra enfin de publier du contenu intéressant pour votre réseau (qui, ne l’oublions pas, peut n’être que consommateur de contenus, et pourrait s’ennuyer ferme sans vous !) ou à solliciter les bonnes personnes au bon moment si nécessaire. Un membre de votre famille cherche un job et vous le savez particulièrement compétent ? Vous n’hésiterez pas à transférer son CV à votre réseau de connaissances professionnelles, si vous en connaissez dans le secteur d’activité concerné. De la même manière, il est devenu très facile de mobiliser son réseau d’amis, voire d’amis d’amis, sur les réseaux sociaux. Vous avez besoin d’être dépanné ? Pour un déménagement, une publication sur Facebook à destination de vos amis suffira certainement pour rameuter suffisamment de petites mains (et de gros biceps). Vous cherchez un locataire ? Mieux qu’une petite annonce, qui pourra, certes, vous apporter davantage de visibilité et donc de contacts, diffuser votre annonce d’abord à vos amis vous permettra d’être mis en relation, dans un premier temps, avec d’éventuels locataires de confiance. Ces amis sont susceptibles à leur tour de transférer votre annonce à leur propre cercle relationnel sur la plateforme si vous les y incitez. Voilà qui pourrait bien faire boule de neige. « Petit à petit, l’oiseau fait son nid », dira bientôt le locataire ! Dans tous les cas, il est plus facile de faire fonctionner les effets de réseau sur les plateformes sociales que par mail. Plus besoin de rentrer les adresses e-mail de mes contacts pour diffuser une
  • 34. information. Idem pour ces contacts, s’ils souhaitent relayer à leur tour ladite information. Que je diffuse un message sur mon profil social, et il pourra théoriquement être visible par l’ensemble de ma communauté. Mes relations seront à leur tour les mieux à même de relayer mon message, puisqu’il suffira d’un clic pour qu’elles le mettent sur leur profil. Mon message sera alors non seulement visible par mes contacts, mais aussi par les cercles relationnels de ceux qui auront partagé mon annonce (dits « contacts de deuxième degré »). Et, qui sait, peut-être sera-t-il encore à nouveau partagé jusqu’à mes contacts de troisième degré ? La diffusion de mon message se ramifie progressivement pour essaimer en bouquet chaque fois qu’il est relayé. Quel joli bouche-à-oreille... Bon à savoir : les réseaux sociaux rétrécissent le monde ! De nombreux chercheurs en sciences humaines et en sciences sociales travaillent sur le fonctionnement des relations sociales et la modélisation des réseaux sociaux. Le XXe siècle a été l’époque des travaux sur les réseaux sociaux traditionnels. Plusieurs chercheurs ont montré que nous étions à 6 degrés de séparation de n’importe qui dans le monde, autrement dit qu’il y a maximum 5 contacts seulement entre moi et qui que ce soit sur cette planète. Voilà qui est plutôt rassurant, non ? En effet, si j’y regarde d’un peu plus près, je suis peut-être à 3 degrés seulement du président de la République et à 4 degrés du président américain ! Il ne s’agit pas, bien sûr, de relations effectives, mais je peux entrer en relation avec un politique local, qui peut lui-même entrer en relation avec un ministre, qui est luimême en relation avec le président, qui lui-même peut contacter Barack Obama ! Cela ne fait que 3 intermédiaires et me placerait à 4 degrés de séparation du président américain. Le XXIe siècle a, bien entendu, élargi ces travaux de recherche aux réseaux sociaux en ligne. Or, je peux aisément y entrer directement en contact avec quelqu’un que je ne connais pas, simplement parce que nous avons une relation ou un centre d’intérêt en commun. Cela est particulièrement flagrant sur les réseaux sociaux professionnels où je peux entrer en relation avec quelqu’un que je ne connais pas, simplement parce que nous travaillons dans le même secteur d’activité et que je souhaiterais échanger avec lui, parce que son entreprise ou sa fonction m’intéresse, parce que nous avons un parcours similaire... Je peux passer outre à un maillon de la chaîne, entrer en contact sans intermédiaire (sauter un degré). Sur les réseaux sociaux virtuels, nous serions donc « moins séparés » de n’importe quel membre que dans un réseau social traditionnel. D’après les modélisations et représentations des scientifiques, nous serions en moyenne à 4,7 degrés de séparation de n’importe qui sur Facebook. À l’échelle d’un seul pays, ce chiffre se rapproche même de 3. Sur LinkedIn, si je suis en relation avec 100 contacts professionnels (premier degré), qui ont eux-mêmes 100 autres contacts professionnels (deuxième degré), qui ont eux encore 100 autres contacts professionnels (troisième degré), alors je suis potentiellement en relation avec 100 × 100 × 100 contacts. Soit 1 million de personnes en deux clics !
  • 35. Rétrécir n’est pas étriquer. Essayez ! 1. Sources : Facebook, Google, Twitter, Médiamétrie, Quantcast, IFOP, Chiffres pour l’année 2012. 2. L’expression est d’abord apparue sous la plume de Ben McConnell et Jackie Huba.
  • 37. Quel média social dois-je utiliser ? Après avoir lu ce chapitre, vous connaîtrez les usages de tous les médias sociaux les plus usités et serez à même de savoir lesquels sont susceptibles de vous intéresser. Vous saurez aussi vous inscrire sur Facebook et en connaîtrez toutes les fonctionnalités ; vous vous serez même aguerri sur Twitter, en parfait twitto1! 1. Usager de Twitter.
  • 38. C’est décidé : je fonce ! Ça y est. Vous n’êtes désormais plus un novice qui ignore la prégnance de Facebook et l’utilité de Twitter. Vous êtes au courant, tout comme le reste du monde, et vous vous sentez enfin « connecté », jusqu’à envisager sereinement votre avenir en « .0 » (point zéro : terminé, finito, niet, punto, vous n’êtes plus un zéro !). C’est bien simple, vous avez scotché les enfants dès le petit déjeuner en leur tenant le téléphone pour filmer la chorégraphie pseudo-hilarante qu’ils entamaient avec le chat, au casting, probablement, de leur prochain court-métrage YouTube. Un regain de complicité semble souffler entre vous, et cela vous donne des ailes. Vous arrivez gonflé à bloc au bureau. Et c’est le cœur léger que vous proposez à votre équipe d’aller déjeuner dehors. Jusqu’à ce que Marie vous demande si vous avez lu l’article qu’elle a retweeté hier et que Marc s’étonne de ne pas vous trouver sur LinkedIn. Vous bredouillez que vous n’avez pas le temps d’avoir un usage personnel des réseaux sociaux, mais en vain, cela ne les atteint pas, si lancés qu’ils sont déjà à scruter et commenter leurs relations communes sur écran. C’est donc un peu amoindri que vous entrez en réunion. Et, lorsque votre supérieur se retourne vers vous pour recueillir vos suggestions sur la stratégie à mener cette année sur les réseaux sociaux, vous finissez en beauté ce tour de table sans voir venir la débandade. Car là, oui, là, devant tout le département, vous proposez, entre autres, que vos partenaires vous « retweetent » sur Facebook et « partagent vos posts » sur LinkedIn. Le silence qui s’ensuit est bientôt rompu par le persiflage d’Arnaud : « Ah ben, oui, ça, ça va faire le buzz ! On n’a qu’à leur proposer des vidéos de chats, aussi... Ils vont adorer... » Alors c’est décidé, halte à la déculottée. Finis les tournages, et ce soir vous irez vous inscrire pour mieux comprendre les spécificités de chaque média social. En croisant les doigts pour ne pas vous approprier le rêve de vos enfants, celui où ils se rendent en pyjama
  • 40. Vu et entendu à la machine à café Typologie des médias sociaux Pour répondre aux attentes des internautes, plusieurs médias sociaux existent. De plus en plus nombreux, ils se multiplient sur la Toile. Comment m’y retrouver ? Quel réseau social suis-je susceptible d’utiliser à bon escient ? Pour quoi faire ? Découvrir le ou les médias sociaux pertinents pour moi, connaître et savoir utiliser le média social adéquat, qui puisse répondre à mes propres attentes et me rendre service personnellement, voilà qui me permettra ensuite de le prendre en main sciemment. Suisje plutôt Facebook ou Twitter ? Plutôt Viadeo ou LinkedIn ? Et pour les photos ? Pour les films ?
  • 41. Panorama des médias sociaux les plus utilisés en France2 Les réseaux sociaux à proprement parler correspondent aux plateformes en ligne qui permettent de publier, d’éditer du texte, des photos et des vidéos, et d’échanger avec sa communauté. Si Facebook est largement le réseau social le plus utilisé, Google + dispose des mêmes fonctionnalités ou presque. Lancé par Google en 2011 pour concurrencer Facebook, son utilisation est particulièrement aisée. Quoique la plateforme ait connu un engouement rapide avec un nombre record d’inscriptions à son lancement, la fréquentation y est beaucoup moins régulière et les échanges plus clairsemés que chez son grand frère pour l’instant. Twitter n’était à l’origine qu’une plateforme de publication de messages courts : pensée pour pouvoir utiliser facilement la messagerie sociale depuis son mobile, elle permettait de s’informer des activités de ses proches en temps réel. Désormais, Twitter sert à s’informer en temps réel, à faire de la veille sur son secteur d’activité ou ses centres d’intérêt et à collaborer en ligne. Son slogan est donc passé de What are you doing ? (Qu’est-ce que tu fais ?) à What’s going on ? (Qu’est-ce qui se passe ?). En effet, la plateforme a développé plusieurs applications lui permettant de passer au statut de réseau social avec la publication de photos ou de vidéos et, surtout, la possibilité d’éditer des liens hypertextes dans les contenus (pour renvoyer à des articles de fond, notamment).
  • 42. LES PLATEFORMES DE PUBLICATION Les plateformes de publication permettent de publier du contenu textuel et de communiquer avec leurs auteurs ou lecteurs. Nous regroupons sous ce terme les plateformes d’édition de documents en ligne ainsi que les plateformes de blogging. Celles-ci permettent de créer et d’éditer un blog facilement, d’en choisir l’apparence et d’y publier articles, photos, vidéos... Nombreuses sont les plateformes qui vous permettront de créer un blog, WordPress étant certainement la plus répandue et parmi les plus faciles à l’usage. À la différence des réseaux sociaux, les plateformes de blogging sont moins orientées vers l’échange et le dialogue, si ce n’est que vous pouvez ouvrir vos publications aux commentaires de vos lecteurs, et leur permettre de s’abonner et de partager vos articles par mail, ainsi que sur les réseaux sociaux. Blog signifie d’ailleurs à l’origine « journal intime » (c’est la contraction en un seul mot de Web log). Le blog s’est, depuis, largement professionnalisé. Il est même devenu un métier dont certains blogueurs émérites peuvent vivre, parfois suivis par des millions de visiteurs mensuels jusqu’à concurrencer la presse spécialisée en ligne. Blogs scientifiques, professionnels, de divertissement, de loisirs, de cuisine, l’intérêt pour les blogs n’a pas été démenti par l’arrivée des réseaux sociaux. Ces derniers constituent d’ailleurs une aubaine pour les blogueurs puisqu’ils proposent des espaces de communication, de diffusion et d’échange supplémentaires, adossés à leur blog. Les réseaux sociaux génèrent de nombreuses visites additionnelles sur les blogs. Ils en deviennent parfois même la source principale de trafic. Les plateformes de blogs sont néanmoins appelées à devenir de plus en plus communautaires. Tel est déjà le cas de Tumblr. Cette récente plateforme, au succès considérable, vous propose, dès l’inscription, de vous abonner à d’autres tumblelogs (ou blogs Tumblr). Ces propositions d’abonnement à d’autres blogs vous
  • 43. sont faites en fonction de vos centres d’intérêt ou des sujets que vous comptez aborder dans votre propre « tumblelog ». Cela permet de se créer dès l’inscription des communautés d’intérêt. La plateforme aurait déjà 3,5 millions d’utilisateurs actifs en France3. Si vous souhaitez seulement publier ou consulter des documents en ligne, alors Scribd et Slideshare devraient vous intéresser. Scribd est idéal pour mettre en ligne ou consulter des documents au format portrait (vertical) : livres, magazines, travaux de recherche, brochures, catalogues... Encore peu utilisé par les francophones, le seul inconvénient de Scribd est que vous n’y trouverez que peu de documents en langue française. Slideshare est bien plus largement utilisé en français, et permet de publier ou de consulter des documents en ligne, idéalement au format paysage (présentations PDF, OpenOffice, Keynote...). Le catalogue y est à l’image du nombre d’inscrits, extrêmement vaste. Vous pouvez consulter librement les documents en ligne sans vous inscrire. L’inscription vous permettra d’échanger avec les membres, de commenter les publications, de télécharger les fichiers en ligne lorsque les auteurs le permettent, et d’y publier vous-même vos propres documents ou présentations. Au moment de les télécharger sur la plateforme, vous pourrez choisir de les rendre publics ou de les privatiser pour que seuls certains de vos contacts y aient accès. Autre avantage de ces plateformes, c’est qu’elles vous faciliteront la tâche si vous souhaitez intégrer un document à un site Web ou à un blog. À condition d’en être bien entendu l’auteur, il vous suffira d’un clic pour l’intégrer à tout autre support Web. LES PLATEFORMES VIDÉO Les plateformes vidéo ont un fonctionnement très semblable aux plateformes de publication de documents. Vous pouvez visionner films ou émissions librement, mais en « streaming », soit en lecture seule, sans possibilité de téléchargement. L’inscription vous
  • 44. permettra de mettre en ligne et de commenter des vidéos, jusqu’à créer des chaînes vidéo, que vous pourrez rassembler par thèmes. De la même manière, vous pouvez privatiser vos vidéos, si vous souhaitez qu’elles ne soient pas visibles par tous. La plateforme vidéo la plus utilisée est YouTube. Le nombre de vidéos à disposition y est donc aussi le plus important. Vient ensuite Dailymotion, dont le fonctionnement est sensiblement le même, puis Vimeo. Cette dernière plateforme, moins grand public, est dédiée aux vidéos d’auteur : vous l’apprécierez tout particulièrement si vous vous intéressez aux contenus artistiques. Reconnue pour la qualité de ses films, vous y trouverez moins de publicités, et pourrez télécharger des films, au-delà du seul streaming, en payant (vidéo à la demande). LES PLATEFORMES AUDIO Les plateformes audio les plus connues sont Deezer et Spotify. Les albums ou morceaux mis en ligne proviennent des sociétés de production. Après avoir créé un compte, vous pouvez y écouter de la musique en streaming depuis vos différents terminaux, ordinateurs, tablettes ou mobiles. Vous pouvez également partager des playlists, ou listes de morceaux, avec vos proches, vous abonner à leurs propres playlists ou leur suggérer des albums à écouter. Ces plateformes sont de formidables outils de découverte : lorsque vous y écoutez un morceau, des artistes dits « similaires » vous sont proposés. De quoi élargir rapidement le spectre de vos goûts musicaux ! Mais sans abonnement payant, le temps d’écoute ou l’accès aux morceaux y sont limités par la publicité. SoundCloud est une plateforme musicale radicalement différente puisqu’elle permet aux artistes d’y télécharger et d’y diffuser directement leur musique, de collaborer et d’exporter leurs morceaux sur d’autres supports Web (site Internet, blog...). L’écoute des morceaux y est gratuite, et, détail aussi innovant qu’amusant, vous pouvez laisser des commentaires à l’intérieur
  • 45. même d’un morceau. Si un accord ou un passage vous plaît particulièrement, vous pouvez l’indiquer à cet endroit précis du fichier. Le lecteur audio est bel et bien interactif ! LES PLATEFORMES PHOTOS Parmi les plateformes photos, deux fonctionnent de la même manière. Flickr et Picasa vous permettront de publier photos et images en ligne, en choisissant le degré de confidentialité de vos photos (visibles par tous, par certains contacts seulement...), ainsi que le type de droit d’utilisation que vous leur attribuez. Les photos rendues publiques constituent, en effet, désormais de grandes banques d’images, où, pour chaque photo, le type de copyright est indiqué. Si vous souhaitez vous-même utiliser une photo présente sur ces sites, vous devrez d’abord vous en référer aux droits d’auteur précisés, sachant que certaines sont libres de droits, et que d’autres doivent être achetées. Pinterest est une plateforme récente, centrée sur le contenu visuel. Son nom est tiré de la contraction de pin et d’interest en anglais, et signifie littéralement « épinglage d’intérêt ». Les membres partagent en effet leurs centres d’intérêt au travers de photographies glanées sur Internet et les épinglent sur leur mur, en les classant par thématiques. Ces photos peuvent être commentées, notées et partagées par les autres membres. Pinterest satisfera donc particulièrement les amateurs de tendances, de mode, de voyages ou de déco... Ce qui en fait l’un des rares médias sociaux à disposer d’un public essentiellement féminin. Instagram est une application mobile de partage de photos et de vidéos, qui vous permet de les diffuser auprès de vos proches ou de commenter leurs propres prises de vue. Le succès d’Instagram est notamment lié à la présence de filtres, qui donnent à l’image une apparence « rétro » ou « vintage », et viennent saturer certaines couleurs : avec votre smartphone, vous pourrez peutêtre passer pour un photographe de talent, quelle que soit la qualité de
  • 46. l’appareil photo de votre mobile ! LES FORUMS Les forums sont des sortes de places publiques, où, une fois inscrit, vous pouvez échanger, émettre votre avis, poser une question, donner des conseils... Innombrables sont les forums. Plateformes d’échanges de trucs et astuces, d’explications et de recommandations, il en existe autant que de sujets d’intérêt. Forums informatiques, de bricolage, de consommateurs, de loisirs, de sports, de médecine... À vous de cerner, le moment venu, lequel vous rendra service en fonction de vos besoins, ou lequel rendra service aux autres, en fonction de vos propres domaines d’expertise ! LES RÉSEAUX SOCIAUX PROFESSIONNELS Il existe de plus en plus de réseaux sociaux professionnels spécifiques : réseaux sociaux de pharmaciens, de chefs d’entreprise, de professionnels des nouvelles technologies, d’étudiants... Nous vous présentons ici les réseaux sociaux généralistes, à savoir Viadeo et LinkedIn. Ils vous servent à offrir de la visibilité à votre cursus, à être recruté ou à recruter, à nouer des partenariats commerciaux pour votre entreprise, à rester en relation avec vos contacts professionnels, à communiquer sur votre entreprise et à créer des événements professionnels. La première chose à faire pour se mettre en valeur est d’y remplir correctement son profil : y décrire son poste actuel, ses postes passés, sa formation, ses compétences... Vous pouvez même être recommandé par d’autres membres, ou solliciter leur recommandation sur l’une ou l’autre de vos compétences ou fonctions exercées. Ensuite, n’hésitez pas à vous constituer un réseau de qualité dans votre secteur d’activité : contacts que vous connaissez déjà, pairs, anciens camarades. Puis vous pourrez diffuser des actualités, participer à des groupes de discussion, et créer des événements.
  • 47. Comme dans tout réseau, vous pourrez publier de manière ouverte sur votre « profil » ou envoyer des messages privés, vous disposerez d’un flux d’actualités lié aux publications de vos contacts dans la rubrique « accueil », et la plateforme vous suggérera de nouveaux contacts pour étendre votre réseau, en fonction de ceux déjà acquis et de vos contacts e-mail. Les différences entre Viadeo et LinkedIn, à l’usage. Il existe peu de différences entre les deux réseaux. Si Viadeo fonctionne mieux en local (ou plus exactement en multilocal grâce à sa présence internationale), LinkedIn est davantage utilisé pour des relations ou des secteurs d’activité plus internationaux (nouvelles technologies, médias, grands groupes...). Si Viadeo peut être utile pour changer de job et prospecter de nouveaux clients, LinkedIn est davantage utilisé par les cadres pour se donner l’opportunité d’être contactés par des recruteurs ou des chasseurs de têtes, au cas où ils rechercheraient un profil similaire, et pour nouer des partenariats d’entreprises. Dans tous les cas, l’usage gratuit de Viadeo est plus restrictif et offre moins de possibilités que LinkedIn. Ce dernier réseau devient d’ailleurs de plus en plus utilisé en France, dépassant Viadeo, qui est d’origine française. Si les réseaux professionnels vous intéressent, nous vous conseillons d’essayer les deux plateformes. Vous discernerez à l’usage laquelle vous est la plus profitable, et sur laquelle vous voudrez rester actif. S’inscrire sur Facebook en toute sérénité LA DÉMARCHE EN QUATRE ÉTAPES SIMPLES Maintenant, pratiquons un peu et inscrivons-nous sur Facebook ! Si vous n’êtes pas encore inscrit, allez sur le site facebook.com. Nous vous expliquerons au chapitre suivant comment vous désinscrire, si besoin. Remplissez les champs suivants :
  • 48. Étape 1 : retrouvez vos amis Si vous ignorez cette étape, il vous faudra confirmer en cliquant ensuite sur cet onglet : Étape 2 : informations du profil
  • 49. De la même manière, vous pouvez remplir les champs indiqués et cliquer sur « Enregistrer et continuer », ou ignorer cette étape en bas à droite. Étape 3 : ajoutez une photo de profil ou ignorez Vous pourrez le faire plus tard. Dernière étape : confirmation de l’inscription Rendez-vous dans votre boîte mail pour confirmer votre inscription. Un e-mail Facebook vous y attend. Cliquez sur le lien de confirmation d’inscription.
  • 50. Cela vous est précisé en haut de la fenêtre de votre compte Facebook : Pourquoi s’y mettre dès aujourd’hui Vous avez peut-être le sentiment d’être perdu, que tout va très vite, trop vite pour vous. Cette impression d’avoir raté le coche induit la crainte d’aller trop tard sur les réseaux sociaux, et donc d’y aller mal. Alors que tout le monde ou presque y est déjà et sait parfaitement comment cela fonctionne, l’idée a priori de ne pas savoir s’approprier les fonctionnalités des plateformes sociales génère la peur de se ridiculiser, ou du moins de « ramer ». Peut- être même avez-vous déjà fait une tentative infructueuse sur l’une ou l’autre des plateformes, qui vous aura semblé trop ésotérique ou dénuée d’intérêt. Mais détrompez-vous. D’une part, vous êtes loin d’être le seul : vous seriez étonné de voir à quel point certains professionnels, dont le métier est précisément la communication, réalisent seulement aujourd’hui qu’il est temps de remédier à leur méconnaissance des réseaux sociaux. D’autre part, maintenant que vous connaissez les réseaux sociaux les plus répandus, maintenant que vous pouvez identifier ceux susceptibles de vous servir, voilà que vous discernez mieux les raisons pour lesquelles vous souhaiteriez vous inscrire. Ceci vous permettra de vous approprier très rapidement les fonctionnalités qui vous intéressent. D’autant que l’objet de ce chapitre est avant tout de vous accompagner dans l’utilisation concrète des plateformes les plus fréquentées et dotées des fonctionnalités les plus nombreuses. Nous vous guiderons en particulier pas à pas dans l’utilisation de Facebook et de Twitter un peu plus loin, car vous retrouverez certaines de leurs fonctions sur la plupart des autres médias sociaux. Et si de très nombreux médias sociaux émergent, c’est justement
  • 51. la meilleure raison de s’y mettre. Et dès maintenant. Tant que leur usage est simple et que la prolifération n’est pas plus avancée. Car, en effet, tout va très vite. Qui se serait douté il y a dix ans de la démocratisation fulgurante des réseaux sociaux virtuels en ligne, si ce n’est quelques investisseurs visionnaires – et richissimes, certes ? Bon à savoir : Twitter est l’avenir de la télévision ! Nous avons rencontré pour vous Virginie Spies, sémiologue, enseignante et chercheuse à l’université d’Avignon. Après avoir travaillé sur la télévision, elle concentre désormais ses recherches sur les liens entre Twitter et le petit écran, et prépare actuellement un ouvrage sur le sujet. Nous vous présentons ici brièvement deux de ses constats. Twitter est l’avenir de la télévision. Certaines émissions l’ont bien compris, communiquant en direct ou en différé avec leur audience via Twitter, ce qui leur permet d’alimenter le suspense, de doper leur notoriété et de susciter globalement davantage d’intérêt en développant l’interactivité de leur programme. L’aspect communautaire de Twitter est flagrant face au petit écran. Les twittos live-tweetent en temps réel des émissions TV et de plus en plus de films ou de séries, c’est-à-dire qu’ils les commentent en temps réel, comme s’il s’agissait d’un rendez-vous communautaire, pris implicitement depuis leur canapé. The Voice, Secret Story, Les Anges de la téléréalité, la série Scandal... certes, mais pas seulement. Car Twitter n’est pas un « truc d’ado », même si son usage se répand auprès des plus jeunes. Tous les âges y sont représentés. D’ailleurs, Virginie s’étonne encore chaque année de voir que seuls 15 % de ses nouveaux étudiants en communication sont actifs sur Twitter. Les non-initiés doivent alors apprendre à l’utiliser : Twitter se dompte à tout âge ! Et les programmes les plus commentés « en live » ne se résument pas à ceux qui seraient dédiés à un public jeune, aux séries ou à la téléréalité. Preuve en est Mots croisés, l’émission politique d’Erwann Gaucher, l’une des émissions les plus commentées du PAF. Son compte Twitter rassemble près de 20 000 abonnés, contre près de 30 000 pour son animateur. Ce qui est le reflet de la diversité et du nombre grandissant de Français qui s’approprient Twitter. De nouveaux réseaux sociaux naissent chaque année. Quant aux réseaux sociaux déjà existants, ils n’ont de cesse de s’enrichir de nouvelles fonctionnalités, dopés par des capacités technologiques exponentielles, et pressés par leurs investisseurs ou leur entrée en Bourse pour y parvenir. L’année 2013 a, par exemple, été l’occasion pour certaines plateformes de se doter de fonctions d’écoute de musique, comme sur Twitter. Et voilà qui ne semble pas près de s’arrêter avec le déploiement des technologies mobiles et l’arrivée de la 4 G, facilitant la connectivité des usagers. Nous n’en sommes qu’au début. Il est donc bel et bien temps de
  • 52. s’y mettre avant d’être complètement dépassé ! À l’heure où nous écrivons ces lignes, nous savons pertinemment que les choses auront encore évolué, ne serait-ce que d’ici un an. Alors, c’est parti ! Devenir un vrai twitto ! Démystifions Twitter et apprenons à l’utiliser. Présentation de votre compte Twitter Dans le menu du haut : L’accueil est votre fil d’actualité où apparaissent les tweets publiés sur les comptes auxquels vous êtes abonné. Vous permet de visualiser vos interactions : qui s’est abonné à votre compte récemment, qui vous a mentionné, qui a mis l’un de vos tweets dans ses favoris... Vous suggère des tweets à lire sur les sujets connexes à vos centres
  • 53. d’intérêt. Votre profil. Le moteur de recherche vous permet de trouver des tweets sur un sujet ou des personnes. Vous pouvez sauvegarder une recherche en cliquant sur le symbole « engrenage » en haut à droite de la liste de résultats, sous le moteur de recherche. Cette recherche apparaîtra dans la liste des suggestions de mots lorsque vous utiliserez à nouveau le moteur. Ainsi, vous pourrez accéder à tous les tweets récents publiés sur vos centres d’intérêt. Cette fonctionnalité est extrêmement utile pour faire de la veille sur votre activité professionnelle ou vos hobbies. À QUOI RESSEMBLE UN TWEET ?
  • 54. Vous pouvez cliquer sur un tweet pour avoir davantage d’informations : le début de l’article, les commentaires des lecteurs, le nombre de fois où ce tweet a été retweeté (soit partagé par quelqu’un sur son propre compte Twitter), le nombre de fois où il a été marqué comme tweet favori, les derniers membres l’ayant retweeté... Voici ce qui apparaîtra alors : COMMENT ÉCRIRE UN TWEET ? Nombreux sont ceux qui ont essayé de s’inscrire à Twitter, trop rapidement, et qui concluent désormais ne rien y comprendre. Cela
  • 55. est principalement lié à quelques conventions d’écriture qu’il faut connaître avant de s’atteler à publier. En fait, il suffit d’en connaître trois : le @, le RT et le #. D’abord, il faut savoir que les tweets font 140 caractères maximum, ce qui est très court. C’est pour cela qu’ils contiennent souvent des liens qui pointent vers des articles ou des vidéos externes à Twitter (articles ou vidéos en ligne sur des sites Web). @Bidule signifie que je m’adresse à Bidule ou que je renvoie sur le compte Twitter de Bidule, grâce à qui j’ai pris connaissance de l’information que je suis en train de tweeter. Avec @, donc, soit je cite mon destinataire, soit je cite ma source : lorsque l’on clique sur le lien @Bidule, on atterrit sur le compte de Bidule, à qui je fais référence. Attention N’oubliez pas de citer vos sources ! Par respect pour elles, et pour favoriser la cordialité de vos relations sur Twitter, où la déférence est de rigueur. Je m’adresse à Bidule. Je rends à Bidule ce qui est @Bidule :
  • 56. Ou Bidule saura alors qu’il a été mentionné en consultant son onglet : RT@nom d’un compte signifie que je retweete quelqu’un. Si un tweet est susceptible d’intéresser mes abonnés, je peux vouloir le retweeter : il apparaîtra ainsi sur mon compte et sur le fil d’actualité de mes abonnés. #trucmuche signifie que je tague le mot-clé trucmuche, que je le mets en valeur. Le # est appelé hashtag (dièse en anglais). Le # me permet de montrer aux lecteurs que je parle régulièrement de ce sujet. Si trucmuche les intéresse, ils seront alors davantage tentés de s’abonner à mon compte. Vous pouvez placer plusieurs mots-clés dans un tweet. Le hashtag collé devant un mot le rend cliquable. Il s’agit d’un lien vers la liste des tweets ayant utilisé ce même #mot-clé. Vous pouvez donc aussi utiliser le # dans le moteur de recherche. Cela vous permettra de visualiser rapidement quels sont ceux qui publient régulièrement sur vos centres d’intérêt, et de trouver ainsi les comptes auxquels vous abonner en priorité pour obtenir des
  • 57. informations sur ces sujets. Cette requête vous donnera, par exemple, la liste de tous les tweets ayant mis en avant leur sujet, les réseaux sociaux : COMMENT S’ABONNER À DES COMPTES ? C’est bon, vous êtes prêt à entrer en relation avec d’autres twittos. Vous pouvez désormais publier. Vous verrez que, rapidement, vos publications généreront des abonnements. De votre côté, pour vous abonner à des comptes Twitter : il suffit de vous rendre sur les comptes qui vous intéressent et de cliquer sur : L’abonnement est immédiat ; à tout moment, vous pourrez vous désabonner en recliquant sur cet emplacement ; seule exception : les comptes privés Twitter. Pour s’abonner à quelqu’un qui a privatisé son compte, ne souhaitant pas que ses tweets soient visibles par tous les membres, il faut que celui-ci valide votre abonnement. Les comptes privés affichent qu’ils sont verrouillés à l’aide de ce pictogramme : N.B. : je ne peux envoyer un message privé qu’aux personnes qui me suivent et sont abonnées à mon compte. Exercice PROUVEZ QUE VOUS ÊTES UN VRAI TWITTO ! Abonnez-vous à des comptes susceptibles de vous intéresser et écrivez votre premier tweet. Si vous y parvenez sans difficulté, alors sachez que les réseaux sociaux n’auront bientôt plus aucun secret pour vous !
  • 58. Pro/perso Ne mélangez pas les deux, bien sûr ! Vu encore la semaine dernière sur Facebook : « J’ai demandé une augmentation à mon boss et il a accepté ! Je suis heureuse ! » Véridique ! En imaginant qu’un collaborateur voie la publication, et en parle autour de lui au bureau, voilà qui risque de faire désordre dans celui du fameux « boss » : une seule personne pourra en être tenue responsable. Celle qui mélange tout ! Et vu ce matin : « Viens de recevoir un patient nommé Dugland. Ça ne s’invente pas. Ça n’a pas dû être facile tous les jours. » Imaginons maintenant qu’un proche de ce docteur, qui travaille tout près, vienne en rajouter une couche et commenter cette si passionnante nouvelle ; ses amis pourront à leur tour voir et commenter cette information édifiante... jusqu’à peut-être M. Dugland, qu’il ne faut peut-être pas trop prendre pour un g... rand benêt, précisément. Certains réseaux sociaux sont destinés à un usage personnel. En cas de conflit avec votre employeur ou un particulier, votre mur, votre journal ou votre compte (bref, votre espace d’expression) risque d’être considéré comme un espace public, sachez-le ! Vous serez donc personnellement tenu pour responsable devant toute divulgation de données confidentielles sur votre entreprise, de propos diffamatoires sur vos collaborateurs ou votre employeur, etc. Plusieurs cas de procès de particuliers pour « propos violents et incitant à la haine » ou antisémites sur Twitter ont notamment fait la Une des journaux en France récemment. D’ailleurs, certains professionnels ou journalistes indiquent sur Twitter qu’ils s’expriment en leur nom, à titre personnel, afin qu’on ne puisse faire l’amalgame entre leurs propos et la ligne éditoriale de leur entreprise ou de leur titre de presse. Bref, afin de s’y exprimer plus librement, sans engager leur environnement professionnel. À l’inverse, les échanges sur les réseaux professionnels restent
  • 59. strictement professionnels, cela s’entend. Personne ne s’y risque sur ce qui est la vitrine de ses compétences, de son sérieux et de son professionnalisme, Et les rares entreprises qui ont essayé d’y élargir ces usages ont connu un échec. Mentionnons par exemple le film Comment tuer son boss ?4, qui a tenté de communiquer sur Viadeo et d’y faire participer les membres à un jeu. Mais, sérieusement, qui, dans son environnement professionnel, montrerait ouvertement qu’il s’identifie aux personnages du film ou joue à tuer son boss ? Conclusion : flop. Il suffit d’avoir conscience de ces écueils pour ne pas s’y engouffrer : ne pas s’épancher sur les réseaux sociaux à usage professionnel avec ce qui relèverait de la sphère privée, ni sur les réseaux à usage personnel avec ce qui concerne son environnement de travail. Bref, comme dans la vraie vie ! À la différence que l’écrit laisse des traces, et que ces réseaux sociaux sont sur le Web, qui archive tout. Mais rien de bien compliqué en somme, surtout si vous n’êtes pas du genre à vous « raconter » de trop. Gérer les fonctionnalités de Facebook Alors, apprenons désormais à utiliser Facebook et à gérer le degré de visibilité des posts ! Nous vous présentons ici les différentes fonctionnalités de Facebook, jusqu’à ce que vous puissiez gérer le degré de visibilité de vos publications (et leur degré de confidentialité). Une fois que vous êtes inscrit, voici à quoi ressemble votre profil, appelé « journal » ou « mur » sur Facebook :
  • 60. Pour publier un message sur votre mur :
  • 61. Pour définir le degré de visibilité de vos posts : choisissez si votre publication est en accès public (visible par tout le monde), visible seulement par vos amis, par vous ou par l’une des listes de contacts (contacts professionnels, connaissances, famille...). COMMENT CRÉER UNE LISTE POUR ORGANISER VOS CONTACTS ? Pour créer une liste personnelle : accédez au journal d’un ami que vous voulez ajouter à une nouvelle liste ; sur sa photo de couverture, cliquez sur : « Amis » en bas à
  • 62. droite : dans le menu qui s’ouvre, cliquez sur « Ajouter à une autre liste » ; faites défiler vers le bas et cliquez sur « + Nouvelle liste » ; saisissez le nom de la nouvelle liste (exemple : professionnel, famille...) et appuyez sur « Entrée » ; la nouvelle liste apparaîtra désormais lorsque vous ajouterez des amis à des listes. COMMENT DEVIENT-ON « AMI » AVEC QUELQU’UN ? Recherchez le nom d’une personne dans le moteur de recherche. Un menu déroulant apparaît, vous proposant une liste de personnes portant ce nom ou un nom approchant. Cliquez sur votre contact : vous arrivez sur son profil, mais n’avez pas accès à toutes ses publications (peut-être même à aucune). Cliquez sur « Ajouter » en haut à droite, sur sa photo de couverture. Vous serez « Amis » une fois que ce contact aura accepté votre demande, et voici ce qui apparaîtra alors sur son journal à la
  • 63. place de « Ajouter » : Exercice UTILISEZ LES FONCTIONNALITÉS DE FACEBOOK Inscrivez-vous à Facebook et essayez de manipuler ses fonctionnalités. Ça y est ! Vous êtes formé et en savez désormais autant, et peutêtre même davantage, que certains de vos proches qui pratiquent déjà. 1. Mdr : « Mort de rire ». 2. Schéma inspiré de la modélisation de Fred Cavazza, pionnier du Web social en France et consultant. 3. D’après une étude de QuantCast, août 2013. 4. Comédie de Seth Gordon sortie en 2011.
  • 65. Comment gérer mon identité numérique ? Après avoir lu ce chapitre, vous saurez maîtriser votre identité numérique et votre image en ligne, assurer votre visibilité et vous distinguer d’éventuels homonymes. Vous saurez aussi adopter les bonnes pratiques relationnelles, régler vos paramètres de confidentialité, corriger d’éventuelles erreurs... et apprendrez même à vous désinscrire.
  • 66. J’assure mon e-réputation ! Vu et entendu à la machine à café Tout le monde fait donc quelque chose qui ne vous est jamais ne serait-ce que venu à l’idée ? Monde narcissique... Puis, le doute vous assaille soudain : qu’est-ce qui apparaît au juste lorsque l’on tape votre nom dans un moteur de recherche ? Votre profil Facebook avec vos photos de vos dernières vacances à la plage ? Votre compte Copains d’avant jamais mis à jour avec votre bonne vieille coupe de cheveux des années 80 ? Votre victoire à l’arraché au tournoi de tennis de l’année dernière, qui vous a laissé dégoulinant de sueur et lessivé pendant un bon bout de temps ? Il faut décidément que vous sachiez... et que, vous aussi, vous vous « googlisiez » sans plus tarder. C’est avec anxiété que vous vous lancez, et là, surprise, ce n’est pas du tout votre photo qui apparaît en premier, mais celle de votre illustre... homonyme. Sauf que votre homonyme est loin d’avoir le même métier que vous. Et s’affiche en photos un peu partout sur le Net en « pétanquiste » et en supporter de foot au « total look »,
  • 67. dans des postures souvent peu flatteuses, après avoir consommé de toute évidence autre chose que de la grenadine. Ce qui génère un peu partout des commentaires de haut vol de ses compagnons de route... Ô désarroi ! Vous songez soudain à vos clients. Pis encore, à vos partenaires de l’événement que vous organisez et qui ne vous ont pas encore rencontré. Vous ont-ils, eux aussi, déjà googlisé ? S’imaginent-ils désormais que vous êtes un membre hyperactif de toutes les amicales de Saint-Sulpice-les-Feuilles ? Comment faire pour récupérer votre identité numérique ? Comment reléguer, loin, très loin, votre supplice qu’est devenu ce Saint- Sulpice au profit de votre pauvre petite personne, apparemment tombée aux oubliettes ? Vous en êtes à ce point de vos interrogations quand votre téléphone vous signale que votre ami Bertrand vient de « taguer » une photo de vous sur Facebook : vous jetez un rapide coup d’œil au cliché pris le weekend dernier à son anniversaire sur lequel vous êtes en pleine chorégraphie de Thriller, tout aussi amoché, ou presque, que votre digne homonyme. Cinq minutes plus tard, 10 personnes ont déjà « liké » la photo. Y compris Marie et Marc, vos collègues, et... votre chef de département avec qui vous avez déjà quelques contacts communs sur Facebook. Une chose est sûre : il va falloir réagir.
  • 68. Vu et entendu à la machine à café Avoir une présence en ligne maîtrisée, afficher une bonne image de vous sur le Web, en particulier sur les réseaux sociaux, contribue à votre réputation. Il s’agit même de votre e-réputation. Il est donc essentiel, à ce stade, que vous sachiez gérer sereinement votre identité numérique. Cela s’apprend, cela se travaille et cela porte même un nom, si « trendy » que vous pourrez produire votre effet en le ressortant lors d’un dîner en ville : le personal branding (ou comment bien se « marketer » en ligne). Rien de très compliqué à cela. D’abord, détendons-nous et dédiabolisons les éventuelles conséquences néfastes de votre présence en ligne. À moins que vous ne soyez critiqué par des tiers, vous êtes le seul maître de l’image que vous offrez. Et dans le cas où votre réputation en ligne serait malmenée par quelqu’un d’autre, votre absence des réseaux sociaux n’y changerait rien, bien au contraire. Plus vous êtes présent sur le Web, plus vous y êtes actif, plus ce seront les contenus que vous publiez qui pourront apparaître en premier, reléguant aux oubliettes l’éventuel avis négatif sur votre personne.
  • 69. Soigner son image « virtuelle » En allant sur les réseaux sociaux, vous vous créez une identité numérique : celle-ci est faite d’informations sur vous, celles que vous choisirez de donner, photos et commentaires compris. Alors, profitez-en pour la soigner ! Car s’il vous arrive d’aller taper le nom d’une connaissance ou d’un collègue dans un moteur de recherche, qu’il s’agisse de Google, de Facebook ou de LinkedIn, soyez certain qu’il en va de même dans l’autre sens. Clients, recruteurs, collaborateurs, amours d’antan... ont certainement déjà tenté d’obtenir quelques renseignements sur vous via votre présence numérique. Pour avoir un profil attrayant, la première chose à faire est de soigner l’apparence de votre page, sa présentation visuelle. Photos de profil et de couverture sur Facebook, photos de profil pour les réseaux sociaux professionnels, photo et habillage de votre compte Twitter... constitueront la première perception de votre identité numérique. Votre identité numérique est ensuite véhiculée par vos publications. La façon dont vous allez gérer votre image sur une plateforme communautaire dépend de ce que vous voulez y faire, et, par conséquent, y dire. Pour identifier les sujets pertinents, posez-vous d’abord la question de leur destination : à qui vos publications s’adressent-elles en priorité ? Vous poser cette question vous permettra aussi de vous constituer un réseau de « qualité », en fonction de vos objectifs à l’inscription. Par exemple, si vous vous inscrivez sur Facebook pour reprendre contact avec d’anciens camarades de classe, plus vous élargirez vos contacts et deviendrez ami avec des anciens de votre promo, plus vous aurez de chances d’être vous-même contacté par d’autres anciens : votre profil leur sera suggéré par la plateforme, dès lors que vous disposerez de contacts en commun. Idem pour Twitter ou les réseaux sociaux professionnels : en publiant régulièrement sur certains de vos sujets d’intérêt et en multipliant
  • 70. les contacts d’autres personnes tout aussi passionnées ou investies que vous sur ces sujets, vous serez davantage suivi ou sollicité par les professionnels de votre secteur. Logique, et d’une efficacité mathématique. D’autant que « travailler votre réseau » sera parfait pour votre identité numérique ! Car votre image en ligne, c’est non seulement l’apparence de votre profil en ligne, c’est non seulement vous, vos sujets d’intérêt et vos publications, mais c’est aussi la qualité et la cohérence de la composition de votre réseau ! Eh oui, votre réseau reflète, dans une certaine mesure, votre vie numérique. Pensez-y ! Est-il le reflet de ce que vous voulez montrer ? De la même manière, si vous aimez des pages de marques, d’associations ou de stars, si vous adhérez à des groupes sur Facebook, si vous participez à des groupes de discussion sur les réseaux sociaux professionnels, etc., pensez-donc que vos commentaires, tout comme votre adhésion, sont visibles par les autres. Cela vous permettra, à terme, de maîtriser la représentativité des structures auxquelles vous adhérez sur les plateformes sociales. Adopter les bonnes pratiques relationnelles Le mode relationnel que l’on entretient sur les réseaux sociaux n’a rien de bien original : on y cultive toujours certaines formes de courtoisie, même si l’on constate que chaque plateforme véhicule certains codes. Il nous est souvent demandé, en particulier pour les réseaux sociaux professionnels : « Dois-je répondre aux sollicitations de personnes que je ne connais pas ? » Encore une fois, rien de très différent de la vraie vie : si une personne vous interpelle dans la rue, soit vous passerez votre chemin, soit elle vous semblera assez sympathique ou intéressante pour que vous vous arrêtiez un peu. Ou alors, elle vous demandera un renseignement, sa route, l’heure... Bref, elle s’adressera à vous pour un service bien déterminé. C’est à vous de décider en ce cas la réponse à adopter. Avec indifférence ou avec courtoisie. Si une sollicitation en ligne est personnalisée et motivée par un intérêt
  • 71. particulier pour votre parcours ou par un questionnement précis, pourquoi ne pas y répondre sous prétexte que vous ne vous connaissez pas ? Sans chercher la moralisation, appliquer à soi-même les bonnes pratiques relationnelles que l’on souhaiterait toujours constater chez les autres facilitera votre avancée sur les réseaux sociaux. Ne fermez pas la porte, cela serait contradictoire avec les pratiques communautaires. Facilitez le dialogue, mettez les autres en relation, c’est aussi à cela que sert un réseau social. En ce qui concerne la spécificité des réseaux sociaux numériques, nous insisterons simplement sur le respect de la législation en vigueur. Diffamation, insultes, mais aussi violation des droits d’auteur et des copyrights sont légion, sous prétexte qu’on y publie depuis son canapé, à la maison. Ce qui ne favorise pas la qualité des échanges et la bonne entente relationnelle, cela va de soi. Pensez donc à vérifier les copyrights sur les images que vous utilisez et à citer vos sources. Vous avez vu une information sur un compte Twitter que vous souhaiteriez relayer ? Alors n’oubliez pas de mentionner sa provenance et le nom du compte dont vous vous faites l’écho. Dans le cas contraire, voilà qui pourrait être fort mal vu par l’émetteur lui-même, ainsi que par ses abonnés. Maîtriser l’homonymie en se démarquant Vous avez un homonyme qui apparaît quand vous vous googlisez ? Rien de rare à cela. Vos homonymes ne peuvent pas avoir tous pris le maquis depuis quinze ans ou être entièrement allergiques à Internet. Peut-être même avez-vous un homonyme qui travaille dans le même secteur que vous. Et il est parfaitement légitime que vous souhaitiez éviter toute éventuelle confusion. Alors, exit l’amalgame ! Le tout est d’abord de vous démarquer afin que l’on puisse vous distinguer de vos homonymes.
  • 72. Quelques petites astuces pour vous démarquer de vos homonymes Récupérez rapidement et simplement votre identité numérique ! Affichez une photo de vous aisément identifiable sur tous les réseaux sociaux, afin que l’on vous reconnaisse d’une plateforme à l’autre. Éventuellement, gardez la même photo pour toutes les plateformes afin que l’on vous distingue plus facilement d’un homonyme. Renseignez votre profession (sans forcément indiquer où vous travaillez). Précisez votre position géographique. Déterminez les sujets sur lesquels vous publiez régulièrement sur les réseaux sociaux et essayez de vous y tenir. Vous pouvez également lier vos comptes sur les réseaux sociaux à votre site personnel ou à votre blog (si vous en avez un). Après vous être « distingué » sur les réseaux sociaux, vous pouvez décider de multiplier votre présence en ligne pour acquérir plus de visibilité que vos homonymes sur les moteurs de recherche. À noter Vous pouvez choisir de prendre davantage de « place » que vos homonymes en ligne, afin d’arriver dans les premiers résultats des moteurs de recherche lorsque l’on tape votre nom. Dans cette optique, votre inscription et votre activité régulière sur plusieurs réseaux sociaux seront des plus efficaces : plus vous publiez en ligne en mode « public », plus vous êtes visible, en particulier sur les réseaux sociaux. Gérer la confidentialité des données Tout ce qui se passe sur le Net ne reste pas sur le Net. Et, tout comme dans la vraie vie, le Web n’est pas une zone de nondroit, mais un lieu avec des codes, des normes et des lois à respecter. À la manière de n’importe quel espace public, le réseau social virtuel n’est pas régi par l’anarchie. Exhibition, vulgarité ou insanités n’ont aucune raison d’y trouver leur place plus qu’ailleurs. Vous aurez d’ailleurs certainement entendu parler d’une foison d’histoires de recruteurs qui n’embauchent pas un candidat et de licenciements ou d’exclusions suite à des propos tenus par des employés ou des étudiants sur... Facebook. En ce qui vous concerne, vous n’iriez probablement pas vous poster au milieu de l’open space au bureau et vous mettre à crier à quel point vous trouvez votre patron insupportable. Y a-t-il une vraie
  • 73. différence avec le fait de le faire publiquement ou sur votre profil Facebook ? Vous n’enverriez probablement jamais un e-mail écrit comme un SMS à l’un de vos contacts professionnels non plus ? Alors, pourquoi le feriez-vous sur LinkedIn ? Il vous revient donc de ne communiquer que des informations qui ne pourraient pas davantage porter préjudice à autrui qu’à vous- même, et donc de ne pas divulguer d’informations trop personnelles ou confidentielles sur les réseaux sociaux. Privilégiez a fortiori les publications que vous jugez intéressantes pour les autres, qu’il s’agisse de votre cercle amical ou professionnel. Celles dont vous ne pourrez pas être amené, un jour, à avoir honte, mais dont vous pourriez, au contraire, être fier. Démontrez la valeur ajoutée de vos interventions, rendez service par vos informations. Ainsi, ni remords ni regrets ! D’autant que le Web fonctionne comme une mémoire. Un outil qui stocke et enregistre ce que vous avez pu y dire ou y faire. Une pratique sûre des réseaux sociaux commence par la gestion des paramètres de confidentialité. Vous les trouverez sur chacune des plateformes communautaires sur lesquelles vous vous inscrirez, le plus souvent représentés par un engrenage. Régler ses paramètres de confidentialité Twitter Sur Twitter, tous vos abonnés voient ce que vous publiez. Votre profil est public. Il est donc particulièrement important de ne pas y mêler sa sphère privée. Profitez-en pour y afficher vos compétences professionnelles ou votre expertise sur certains de vos sujets de prédilection ! Et si vous deviez avoir un usage privé de Twitter pour converser avec vos amis ou vos proches, alors nous vous conseillons de privatiser votre compte. Ainsi, seuls les abonnés que vous aurez autorisés à y accéder pourront visualiser vos tweets. Pour ce faire, rendez-vous dans vos paramètres en cliquant en
  • 74. haut à droite de votre compte. Cliquez ensuite sur « Sécurité et confidentialité » à gauche de votre écran. Accédez alors à vos paramètres de confidentialité en bas de page et cliquez sur « Protéger mes tweets », votre compte sera instantanément privatisé.
  • 75. Régler ses paramètres de confidentialité Facebook La première question à vous poser sur Facebook est : « Qui peut voir ce que je publie ? » Si vous ne gérez pas ces paramètres, par défaut, même les personnes qui ne feront pas partie de vos contacts pourront voir facilement le contenu de votre profil, en particulier vos contacts de deuxième degré (les contacts de vos contacts). N’hésitez donc pas à créer des « listes d’amis », comme vu au
  • 76. chapitre précédent, afin de gérer le degré de visibilité de chacune de vos publications. Nous avons déjà appris à segmenter les niveaux relationnels et les niveaux de publication pour maîtriser « qui voit quoi » dans ce que vous publiez sur Facebook. Mais il est aussi important de régler vos paramètres de confidentialité afin de déterminer le degré de visibilité « par défaut » de vos posts (le degré de visibilité applicable à chacun de vos posts dans le cas où vous oublieriez de le préciser au moment de la publication). Pour ce faire, rendez-vous dans vos paramètres de confidentialité en haut à droite de votre journal. Vous pouvez alors régler : qui voit ce que vous publiez par défaut (lorsque vous postez un statut sur votre mur sans indiquer la liste d’amis qui peut visualiser ce post) ; qui peut vous retrouver sur Facebook via le moteur de recherche et vous envoyer une invitation à devenir « amis » (tout le monde, ou seulement vos contacts de deuxième degré ?) ; qui peut vous retrouver sur Facebook grâce à votre adresse e- mail (tout le monde, vos contacts de deuxième degré, ou seulement vos amis ?) ; si l’on peut accéder à votre profil via d’autres moteurs de recherche que Facebook (exemples : Google, Bing, Yahoo !...).
  • 77. Attention Les publications ou commentaires que vous laissez sur des pages Facebook publiques (pages de marques, d’entreprises, groupes ouverts, événements ouverts à « public », etc.) sont, par définition, publics. Sachez donc que tout le monde pourra voir ce que vous y écrivez. Vous pouvez aussi régler ce que les autres peuvent publier sur vous ou sur votre journal : en déterminant qui peut publier sur votre journal (autorisezvous aussi vos amis à publier dans votre journal ?) ; en choisissant qui peut voir ce que d’autres publient dans votre journal ou les publications dans lesquelles vous êtes identifié (c’est-à-dire les posts ou les photos dans lesquels vous êtes nommé et « tagué ») ; en demandant à recevoir une notification quand vous êtes identifié (tagué) afin que vous déterminiez, au cas par cas, si vous autorisez l’identification ou non.
  • 78. Exercice PARAMÉTREZ LA CONFIDENTIALITÉ DE VOTRE PROFIL FACEBOOK Connectez-vous à votre profil Facebook, et paramétrez le degré de confidentialité de ce que vous publiez, comme de ce qui est publié sur vous ou chez vous. Cette simple manipulation vous permettra d’y publier plus sereinement. Se protéger des dérives en tout genre Il reste probablement encore quelques freins à lever relatifs à l’identité numérique. Déjà, comment procéder dans le cas où celle- ci serait entamée sur les réseaux sociaux par la faute d’un tiers, et non plus par la vôtre (puisque désormais vous savez parfaitement gérer votre image en ligne !) ? FAIRE FACE AUX PROPOS INSULTANTS OU ERRONÉS Sachez que, sur tous les réseaux sociaux, vous pouvez « signaler » une publication aux administrateurs de la plateforme afin qu’ils s’intéressent de près à ladite publication. Et si l’un de vos contacts devenait trop intrusif, par exemple en déversant constamment un flot de considérations peu édifiantes mêlant