Revue "Le Psy déchainé" n°18 - AFFEP - Mars 2017
Sa ou fé Doudou ? Tu as pas trop froid, on est en quelle période là, février ? Ah ouuuiiii, c’est Carnaval bientôt ! J’espère que tu as pensé à la crème solaire sinon c’est coup de soleil dans quelques lignes. Ici on ne rigole pas avec ça, le nez rouge c’est pas sérieux en stage !
Laisses-moi te dire, tu oublies les clichés ! Soleil, Mer chaude turquoise ou de toutes les couleurs, fleurs, plantes luxuriantes, arbres fruitiers en pleine ville, rhum produit localement, plages de sable blanc… Bien sûr qu’il y a tout ça. Mais sérieux frère, tu viens faire ton internat aux Antilles et en Guyane, tu vas rencontrer du monde, personnel soignant, patients, colocs, vacanciers… C’est bien plus que tu vas découvrir. Matinik, Gwadeloupe, Guyane, la nature amène chaque jour son lot de surprise et d’émerveillement. Une chute d’eau par-ci, une plage de sable noir volcanique par-là, une excursion en forêt pour découvrir une canopée inégalée ! Sans oublier la Soufrière ou la Montagne Pelée. Apprendre que les lianes sont en fait des racines et qu’ici poussent des arbres de l’ère des dinosaures !
Et ça c’est sur la Terre, vas dans l’eau : une plongée pour apprécier les coraux, les poissons (multicolores tant qu’à y être) coquillages et crustacés. Ou juste un peu d’apnée pour avec les tortues nager ! Manman ! Tu seras vite ressourcé. (...)
http://www.reseauprosante.fr
Pipelette n°4 - Newsletter Senioriales du printemps 2018Senioriales
Pipelette, c’est la newsletter trimestrielle de Senioriales à destination de ses résidents. Retrouvez une sélection d’infos rafraichissantes, d’événements chaleureux organisés dans les résidences et d’actualités de la marque.
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"Un tourisme en quête de sens. Pratiquer un tourisme responsable, c'est facile ! A condition de se poser les bonnes questions et de faire les bons choix."
Sortir des sentiers battus
Même s’il y a des sites incontournables que l’on aimera toujours découvrir, il n’est pas interdit de se montrer imaginatif.
« Nous emmenons les clients dans des pays moins visités, comme le Bénin où nous avons créé notre premier voyage. Mais, même au Vietnam, nous essayons de faire autre chose que ce que font la majorité des 8 millions de touristes qui visitent chaque année ce pays…», explique Antoine Richard, qui a compris que l’autre point clé du tourisme durable réside dans la taille du groupe. Les séjours de Double Sens rassemblent souvent moins de huit personnes de manière à favoriser la convivialité et les échanges. « C’est important pour préserver l’authenticité locale, d’autant que nous passons la moitié du séjour au sein d’une communauté, à nous rendre utiles autour d’un projet que nous avons élaboré avec elle, poursuit-il. Les voyageurs qui partent avec nous ont envie de participer, de découvrir des modes de vie et de passer du temps avec les gens du pays. » En effet, le cofondateur et gérant de Double Sens en est sûr : « Chacun, à son échelle, peut changer la vie d’un village. Les personnes qui voyagent avec nous s’étonnent de l’impact positif de leur voyage ; elles voient qu’il a généré des revenus pour les habitants, que de l’activité y est développée…Et il arrive souvent que nos voyageurs poursuivent cette action chez eux. » De Double Sens est née l’association Frères de sens : elle regroupe d’anciens voyageurs qui s’engagent à aider un projet précis sur une durée déterminée de retour en France. « On revient forcément changé d’un voyage, on a fait des rencontres, on souhaite qu’il y ait un après pour ne pas en rester là », témoigne Astrid de Kermel, la nouvelle présidente de l’association, partie au Bénin avec l’agence en 2014.
Sujets de ce numéro
- Les bonnes idées pour commencer la journée
- Est-ce bien raisonnable d'avoir un fou rire tout seul ?
- Interview de Pascal Obispo
- À la découverte de Buenos Aires, ville à la croisée des mondes
- Dossier: roulez pour le partage !
- Minute gourmande: cookies pépites de chocolat et noix de pécan
- On a testé: le crossfit
- Le poireau au menu
- Vrai / faux : le compost
- Se divertir le week-end
LE VOYAGE RESPONSABLE
La mission de l’agence Double Sens ? Proposer une autre manière de voyager en privilégiant les échanges et les rencontres humaines autour du tourisme solidaire.
Du 31 mai au 13 juin, Double Sens propose un voyage en
Namibie pour participer au recensement de la faune
sauvage, soutenu par le ministère de l’environnement.
Par ailleurs, depuis 2016, Double Sens est membre du
Réseau ATR afin de partager ses valeurs avec d’autres acteurs influents dans le monde du voyage, autour
de bonnes pratiques basées sur le respect, la solidarité,
la qualité et la transparence.
doublesens.fr
Sujets de ce numéro
- Les bonnes idées pour commencer la journée
- Est-ce bien raisonnable de ne pas porter de cravate au bureau ?
- Interview de Naoëlle d'Hainaut
- À la découverte de la Riviera turque et d'Antalya
- Dossier : le web, révélateur de talents
- Minute gourmande : jus d'hibiscus
- On a testé : le slow food
- Vrai / faux : bronzage, pigmentez vos idées !
- Au menu : rouge comme une tomate !
- Se divertir le week-end
"Un tourisme en quête de sens. Pratiquer un tourisme responsable, c'est facile ! A condition de se poser les bonnes questions et de faire les bons choix."
Sortir des sentiers battus
Même s’il y a des sites incontournables que l’on aimera toujours découvrir, il n’est pas interdit de se montrer imaginatif.
« Nous emmenons les clients dans des pays moins visités, comme le Bénin où nous avons créé notre premier voyage. Mais, même au Vietnam, nous essayons de faire autre chose que ce que font la majorité des 8 millions de touristes qui visitent chaque année ce pays…», explique Antoine Richard, qui a compris que l’autre point clé du tourisme durable réside dans la taille du groupe. Les séjours de Double Sens rassemblent souvent moins de huit personnes de manière à favoriser la convivialité et les échanges. « C’est important pour préserver l’authenticité locale, d’autant que nous passons la moitié du séjour au sein d’une communauté, à nous rendre utiles autour d’un projet que nous avons élaboré avec elle, poursuit-il. Les voyageurs qui partent avec nous ont envie de participer, de découvrir des modes de vie et de passer du temps avec les gens du pays. » En effet, le cofondateur et gérant de Double Sens en est sûr : « Chacun, à son échelle, peut changer la vie d’un village. Les personnes qui voyagent avec nous s’étonnent de l’impact positif de leur voyage ; elles voient qu’il a généré des revenus pour les habitants, que de l’activité y est développée…Et il arrive souvent que nos voyageurs poursuivent cette action chez eux. » De Double Sens est née l’association Frères de sens : elle regroupe d’anciens voyageurs qui s’engagent à aider un projet précis sur une durée déterminée de retour en France. « On revient forcément changé d’un voyage, on a fait des rencontres, on souhaite qu’il y ait un après pour ne pas en rester là », témoigne Astrid de Kermel, la nouvelle présidente de l’association, partie au Bénin avec l’agence en 2014.
Sujets de ce numéro
- Les bonnes idées pour commencer la journée
- Est-ce bien raisonnable d'avoir un fou rire tout seul ?
- Interview de Pascal Obispo
- À la découverte de Buenos Aires, ville à la croisée des mondes
- Dossier: roulez pour le partage !
- Minute gourmande: cookies pépites de chocolat et noix de pécan
- On a testé: le crossfit
- Le poireau au menu
- Vrai / faux : le compost
- Se divertir le week-end
LE VOYAGE RESPONSABLE
La mission de l’agence Double Sens ? Proposer une autre manière de voyager en privilégiant les échanges et les rencontres humaines autour du tourisme solidaire.
Du 31 mai au 13 juin, Double Sens propose un voyage en
Namibie pour participer au recensement de la faune
sauvage, soutenu par le ministère de l’environnement.
Par ailleurs, depuis 2016, Double Sens est membre du
Réseau ATR afin de partager ses valeurs avec d’autres acteurs influents dans le monde du voyage, autour
de bonnes pratiques basées sur le respect, la solidarité,
la qualité et la transparence.
doublesens.fr
Sujets de ce numéro
- Les bonnes idées pour commencer la journée
- Est-ce bien raisonnable de ne pas porter de cravate au bureau ?
- Interview de Naoëlle d'Hainaut
- À la découverte de la Riviera turque et d'Antalya
- Dossier : le web, révélateur de talents
- Minute gourmande : jus d'hibiscus
- On a testé : le slow food
- Vrai / faux : bronzage, pigmentez vos idées !
- Au menu : rouge comme une tomate !
- Se divertir le week-end
Joignez-vous aux lauréates 2024 des Bourses d’application des connaissances pour étudiants du Centre de collaboration nationale en santé publique (CCNMO) afin de prendre directement connaissance de leurs travaux essentiels permettant de combler l’écart entre la recherche et la pratique. Ces étudiantes et ces nouvelles diplômées dirigent des stratégies d’application des connaissances novatrices. Cette séance souligne leur excellence scolaire et met de l’avant des stratégies uniques et transférables pour s’attaquer aux priorités actuelles en matière de santé publique.
Hannah Bayne, Université de l’Alberta – Supporting tomorrow’s stewards: A knowledge mobilization project for climate-health literacy in Alberta elementary schools [Soutenir les intendants et intendantes de demain : un projet de mobilisation des connaissances en faveur de la littératie climat-santé dans les écoles primaires de l’Alberta]
Miranda Field, Université de Regina – Decolonized theory of place [La théorie du lieu décolonisée]
Jordan Chin, Université McMaster – The art of creation: An arts-based knowledge translation method to promote and advocate for a healthy start to life [L’art de la création : une méthode d’application des connaissances fondée sur les arts pour promouvoir et défendre un bon départ en santé]
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LePsyDéchaînéN°19•Mars2017•www.affep.fr
ACTUALITÉS ASSOCIATIVES
s Focus sur Antilles Guyane
Kontan wé zot !
Sa ou fé Doudou ? Tu as pas trop froid, on est en quelle période là, février ? Ah ouuuiiii, c’est Carnaval
bientôt ! J’espère que tu as pensé à la crème solaire sinon c’est coup de soleil dans quelques lignes.
Ici on ne rigole pas avec ça, le nez rouge c’est pas sérieux en stage !
L aisses-moi te dire, tu oublies les clichés !
Soleil, Mer chaude turquoise ou de
toutes les couleurs, fleurs, plantes luxuriantes,
arbres fruitiers en pleine ville, rhum produit lo-
calement, plages de sable blanc… Bien sûr
qu’il y a tout ça. Mais sérieux frère, tu viens
faire ton internat aux Antilles et en Guyane,
tu vas rencontrer du monde, personnel
soignant, patients, colocs, vacanciers…
C’est bien plus que tu vas découvrir. Matinik,
Gwadeloupe, Guyane, la nature amène
chaque jour son lot de surprise et d’émer-
veillement. Une chute d’eau par-ci, une plage
de sable noir volcanique par-là, une excur-
sion en forêt pour découvrir une canopée
inégalée ! Sans oublier la Soufrière ou la
Montagne Pelée. Apprendre que les lianes
sont en fait des racines et qu’ici poussent
des arbres de l’ère des dinosaures !
Et ça c’est sur la Terre, vas dans l’eau : une
plongée pour apprécier les coraux, les pois-
sons (multicolores tant qu’à y être) coquil-
lages et crustacés. Ou juste un peu d’apnée
pour avec les tortues nager ! Manman ! Tu
seras vite ressourcé.
Tu aimes quand ça bouge un peu plus, ok :
kite, surf, paddle. Tu veux prendre un peu
de hauteur ? Un tour de parapente et c’est
réglé.
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ACTUALITÉS ASSOCIATIVES
LePsyDéchaînéN°19•Mars2017•www.affep.fr
Mais ne crois pas que tu vas bronzer, on n’oublie pas
de bosser. Ici le psychiatre est ravi. On découvre que le
soleil n’empêche pas de déprimer, que la misère n’est
pas soufflée par les Alizées, qu’évoquer sorcellerie,
quimbois ou gadézafé n’emmène pas toujours à l’HP, ou
qu’un patient persécuté peut en fait n’être que déprimé.
L’approche transculturelle est ici naturelle. A 6000 km
de la métropole (au moins) il y a bien des services
spécialisés (sismothérapie, RTMs par exemple) mais le
secteur possède une clinique variée. Bon, des fois c’est
un peu « le système D ».
Avec des terrains de stages aussi dispersés, il n’est
pas si facile de s’organiser. Les cours ont lieu chaque
mardi après-midi en visioconférence. Les DU demandent
souvent de se déplacer. Terres d’origine du PsyLab, la
formation par les pairs est grandement valorisée. Une
partie de l’internat se fait sur Paris. Il était difficile de bien
échanger. Une asso a donc été créée. Guide, pré-choix,
évaluation, coordination sont les premiers projets, et bien
d’autres n’attendent que d’arriver. Mais si Calipsy est là
pour que l’on saisisse chaque opportunité, que chaque
période de notre internat soit optimisée ; elle l’est aussi
pour te renseigner, te guider, t’orienter.
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ACTUALITÉS ASSOCIATIVES
LePsyDéchaînéN°19•Mars2017•www.affep.fr
Alors Doudou ? Je vois tes yeux briller, pétiller ; n’hésites pas à nous contacter, on t’attend, pour un semestre ou
plusieurs années. Parce que faire ton internat ici c’est apprendre la mobilité, l’adaptabilité, découvrir une population de
manière sincère et sans détour. C’est aussi s’assurer que l’important ne réside pas dans le staff ou les leçons toutes
faites mais bien de ton intérêt et les rencontres faites et les liens tissés. C’est découvrir ses propres capacités, et
ses ressources que l’on peut toujours développer.
b : asso.calipsy@gmail.com
: Calipsy.org
b : Calipsy
Et le soir avant d’aller zouker ou kizoumber, un petit repas les pieds dans l’eau. Ou juste un bokit. Parce que la
découverte d’une culture ça passe aussi par sa nourriture. Christophine, giromon, goyave, maracudja, je ne te fais
pas tous les légumes et fruits peyi… Il y a de quoi avoir pleins de recettes en tête. Et les jus locaux coulent à flot.
Mais il n’y a pas que le tourisme vert : distilleries, musées, places fortifiées, expositions, lieux d’histoire, de batailles
historiques… Il y a de quoi nourrir tous les esprits ici, et voir en vrai les cours longuement étudiés.
La garde a été trop dure pour surfer ? Pani problem, juste une journée bateau. Ou tu peux rester dans le canapé
et voyager grâce à Aimé Césaire, Alfred Alexandre, Maryse Condé. Sur un week-end prolongé, pourquoi ne pas
visiter Sainte Lucie, les Grenadines, Cuba. Avec des lignes low cost, New-York est aussi à portée.
Au final, venir aux Antilles c’est une autre vie à apprendre et surtout se surprendre.
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LePsyDéchaînéN°19•Mars2017•www.affep.fr