1. Interpellation au Conseil communal du 23 juin 2008
Fusion des crèches et mini-crèches de la Ville de Liège
Lors de la mise en place du nouveau Collège, le 4 décembre 2006, il a été mis fin à une
incohérence issue de la fusion des communes par la suppression de la distinction entre
logement urbain et le logement péri-urbain. La compétence, jadis éclatée entre deux
Echevins, étant regroupée au profit de l’actuelle Echevine du Logement.
Même si la référence historique est loin d’être identique, une incohérence apparente semble
persister dans le domaine de l’accueil des jeunes enfants en crèches ou en mini-crèches
communales.
En effet, les 9 crèches (394 lits) dépendent de l’Echevin des Services sociaux. Les 8 mini-
crèches (162 lits), quant à elles, relèvent de l’Echevin de l’Instruction publique.
A l’origine, la compétence sur les mini-crèches a été dévolue à l’Echevin de l’Instruction
publique car elles étaient implantées dans des écoles communales et avaient comme but,
notamment, d’attirer des enfants dans l’enseignement fondamental organisé par la Ville de
Liège.
Cette justification a perdu une partie de son sens avec le temps : si toutes les mini-crèches
existent encore, certaines écoles qui les accueillaient ont été fermées (Rue Saint Laurent par
exemple). Une rapide analyse de la fréquentation montre également que la fonction d’attrait
est désuète (à Burenville par exemple).
Il apparaît être de bonne gestion communale que de s’interroger, au minimum, sur la
pertinence du maintien de la distinction de la tutelle sur ces structures d’accueil. Dans la
négative, il y aurait lieu de rattacher l’ensemble des structures d’accueil à un seul échevinat,
peut-être celui des Services sociaux comme l’Echevin le suggérait à l’auteur lors d’une
question à ce sujet en commission.
Il n’y a pas lieu, cependant, de se précipiter dans un transfert sans analyser l’ensemble des
éléments et sans informer parfaitement le Conseil communal.
Il me serait agréable d’être informé de votre avis à ce propos et des initiatives que vous
comptez prendre ?
Vous souhaitant bonne réception de la présente, je vous prie de croire, Monsieur le
Bourgmestre, en l’expression de mes sentiments les meilleurs.
Michel Péters
Conseiller communal
18 juin 2008