A 64 ans, le fils du fondateur Jean Desjoyaux est la tête d'une affaire rentable et en pleine croissance, qui affiche de nouvelles ambitions à l'export.
Jean louis desjoyaux offensif pour le jubile des piscines desjoyaux
1. Jean Louis Desjoyaux offensif pour le jubilé des piscines Desjoyaux
Jean Louis Desjoyaux
A 64 ans,le filsdufondateurJean Desjoyaux estlatête d'une affaire rentableetenpleinecroissance,
qui affiche de nouvellesambitionsàl'export. Optimiste,Jean-LouisDesjoyaux estimeque sesenfants
et neveux «ont une bombe atomique dans les mains».
C'est un concentré d'énergie, s'adonnant chaque semaine à ses parties de football, une véritable
passion. À 64 ans, Jean-Louis Desjoyaux, monté à Paris mercredi de son berceau de Cuzieu (Saint-
Étienne) avec son livre anniversaire, pour célébrer les 50 ans des piscines Desjoyaux, était
rayonnant,entouré de sesenfantset collaborateursNicolasetFanny.L'entreprisefamiliale,cotée en
Bourse,qui affiche une belle santé,poursuit sansvaguessaconquête dumonde etse prépare même
à «une grosse accélération» avecl'ouverture d'une vingtaine de franchises en France, mais aussi en
Turquie, Hongrie, Israël...
Rêve américainet...chinois
Le groupe de 89 millionsde chiffre d'affaires,peuendetté,contrôléà75 % par lafamille etdont
Lazard notammentestactionnaire,avance aussi sespionsenChine,que l'héritierde 37 anspilote
2. directementcomme directeurcommercial Groupe.Aufrère duPDGetà ses deux filsbasésen
Thaïlande de convertirle reste de l'Asie aux piscines Desjoyaux..
L'autre grand challenge pourJean-Louis Desjoyaux,dontle célèbre navigateur de même nom est un
cousinéloigné,estde réussirsatraversée de l'Atlantique àtravers sa jeune filiale. Le rêve américain
toujours... «La piscine, c'est le seul truc qu'ils n'ont pas en franchise», jubile l'authentique chef
d'entreprise,«terrien dansl'âme»,qui quittajeune l'école pourrejoindresoncarreleurde père, Jean
Desjoyaux.C'estce dernier, bâtisseuretvisionnaire,qui avecsonfilslançaà la fin des années 1960 la
grande aventure.«Commentaurais-jepuimaginerque sonentreprise,cotée en Bourse, deviendrait
un jour n° 1 mondial des piscines enterrées avec plus de 200 000 réalisations ? », admire l'héritier.
Le patriarche de 85 ans, décédé en 2015 et qui venait chaque jour à l'usine, ne cachait pas sa fierté.
Fier aussi de voir la saga familiale perpétuée grâce à ses descendants. Alors que sa sœur Fanny, 31
ans,est directrice marketingetcommunicationde Desjoyaux,Nicolas,diplôméd'écolede commerce,
semble à37 ans le mieux placé pourprendre àterme lesmanettes. «Transmettre, c'est fabuleux. Ils
ont une bombe atomique dans les mains...», lance Jean-Louis Desjoyaux.
Misant sur l'export, des piscines plus petites et «intelligentes», une usine ultramoderne à forte
capacité et une R&D de pointe,sonobjectif est, d'ici à quatre ans, d'ajouter 100 points de vente aux
350 existants et de réaliser la moitié des ventes à l'export, contre 35 % actuellement
Article parudansLe figaro – Carole Bellemare