1. REPUBLIQUE FRANCAISE
DEPARTEMENT DE LA MARTINIQUE
Sainte Luce,
le 29 novembre 2012
Mouvement de grève à l’Espace Sud
COMMUNIQUE
Le Président de l’Espace Sud, Eugène Larcher, informe la population que le régime
indemnitaire est un complément de rémunération facultatif accordé aux agents.
Ce complément de rémunération est encadré par des textes législatifs qui régissent
la fonction publique territoriale et est composé de plusieurs primes.
TOUTES ces primes sont versées aux agents de l’Espace sud.
Il précise que sa volonté est, comme il l’a toujours indiqué, d’harmoniser le régime
indemnitaire des agents de l’Espace Sud.
Il rappelle que la loi lui confère le droit de décider des taux attribués aux agents sur
la base d’un pouvoir discrétionnaire.
Il a cependant accepté de négocier sur l’harmonisation du régime indemnitaire dans
le cadre du dialogue social.
Le mercredi 28 novembre, il avait d’abord fait du déblocage de Céron (et non de
l’ensemble des sites bloqués) la condition du démarrage de la négociation, et ce,
pour des raisons sanitaires, d’hygiène et de salubrité publique. Cependant, dans un
souci d’ouverture, il a accepté de débuter les négociations sur la base de
l’engagement pris par l’autre partie de débloquer Céron dès lors que des avancées
significatives auraient été observées.
Chaque partie a fait une proposition avec des points communs, notamment un
régime basé sur le cadre d’emploi. Ces propositions devaient être chiffrées
aujourd’hui et analysées ce soir à 20h.
Devant ces avancées significatives, le Président de l’Espace Sud a demandé la
levée du barrage de Céron ; ce que l’organisation syndicale a refusé, malgré son
engagement initialement pris au début d’une négociation qui a duré plus de dix
heures.
2. Cela remettait, de fait, en cause toute poursuite des négociations dans un climat de
confiance et ne faisait que renforcer le risque sanitaire.
Le Président affirme à nouveau sa volonté de poursuivre la négociation à la condition
que les représentants du personnel débloquent le centre de stockage des déchets de
Céron, et fassent la démonstration de leur volonté de trouver un accord.
Il en appelle à l’esprit de responsabilité de tout un chacun et regrette fortement, de
ce point de vue, que l’accès du siège ait été refusé ce jeudi à 14h aux agents
chargés de travailler sur l’évaluation chiffrée des propositions formulées.
Il reste toutefois attaché à la recherche d’une issue favorable et équitable à ce conflit.
LE PRESIDENT
Eugène LARCHER