Les phéniciens ne sont pas passés inaperçu à Tanger. Dans l'histoire de Tanger, on raconte que les Phéniciens ont installé un comptoir commercial depuis Lixus, vers le VIIe ou VIe siècle av. J-C.
Ils ont laissé plusieurs monuments historiques. Parmi lesquels, les tombeaux qui portent leurs noms.
Les tombeaux phéniciens sont creusés dans la roche il y a des millénaires. Ils sont situés sur une falaise donnant directement sur la mer.
Ils offrent une vue sans commune mesure sur le port, la baie de Tanger, le Cap Malabata, le détroit et la côte espagnole. C’est un petit havre de paix à visiter absolument.
Découvrez la Léproserie Saint Lazare où on accueillait d'abord les lépreux puis les pauvres et les fous, auprès des enfants de grandes familles mais désoeuvrés.
Les phéniciens ne sont pas passés inaperçu à Tanger. Dans l'histoire de Tanger, on raconte que les Phéniciens ont installé un comptoir commercial depuis Lixus, vers le VIIe ou VIe siècle av. J-C.
Ils ont laissé plusieurs monuments historiques. Parmi lesquels, les tombeaux qui portent leurs noms.
Les tombeaux phéniciens sont creusés dans la roche il y a des millénaires. Ils sont situés sur une falaise donnant directement sur la mer.
Ils offrent une vue sans commune mesure sur le port, la baie de Tanger, le Cap Malabata, le détroit et la côte espagnole. C’est un petit havre de paix à visiter absolument.
Découvrez la Léproserie Saint Lazare où on accueillait d'abord les lépreux puis les pauvres et les fous, auprès des enfants de grandes familles mais désoeuvrés.
Chateaubriand et le pouvoir créatif et transformateur de l'eauKevin Lognoné
« Je me suis retrouvé entre les deux siècles comme au confluent de deux fleuves ; j'ai plongé dans leurs eaux troublées, m'éloignant à regret du vieux rivage où je suis né, et nageant avec espérance vers la rive inconnue où vont aborder les générations nouvelles. » François-René de CHATEAUBRIAND, avant-dernier chapitre des Mémoires d’outre-tombe
Tour saint jacques et saint jacques de la boucherieHistoires2Paris
La Tour Saint Jacques est le vestige d'une des plus anciennes églises de Paris : Saint Jacques de la Boucherie.
En savoir plus : http://www.histoires-de-paris.fr/tour-saint-jacques/
Chateaubriand et le pouvoir créatif et transformateur de l'eauKevin Lognoné
« Je me suis retrouvé entre les deux siècles comme au confluent de deux fleuves ; j'ai plongé dans leurs eaux troublées, m'éloignant à regret du vieux rivage où je suis né, et nageant avec espérance vers la rive inconnue où vont aborder les générations nouvelles. » François-René de CHATEAUBRIAND, avant-dernier chapitre des Mémoires d’outre-tombe
Tour saint jacques et saint jacques de la boucherieHistoires2Paris
La Tour Saint Jacques est le vestige d'une des plus anciennes églises de Paris : Saint Jacques de la Boucherie.
En savoir plus : http://www.histoires-de-paris.fr/tour-saint-jacques/
Bismuth-Jarrassé Colette et Jarrassé Dominique, Synagogues de Tunisie. Monume...
les juifs de Tanger.pptx les juifs de Tanger.pptx
1.
2. TRADUCTION D'UN JUGEMENT CONCERNANT LA
SUCCESSION DE ABRAHAM COHEN RENDU LE
28/07/1959 À TANGER
LE TRIBUNAL RABBINIQUE DE TANGER
3. CERTIFICAT DU LEGS
DES POUVOIRS SUR
L'HÉRITAGE DES
ENFANTS DE JUDAH
COHEN ET ESTRELLA
TOLEDANO
LE TRIBUNAL
RABBINIQUE DE
TANGER
Abraham Cohen se voit recevoir
les pleins pouvoirs de ses frères et
soeurs pour la gestion des biens
hérités
4. Lycée Regnault - TANGER / MAROC
Année scolaire: 1938-39 -3ème
Photo communiquée par Moshe Bengio
De bas en haut et de gauche à droite:
Huguette Noé, Colette Noé, De Lombard, Mlle Chapelou, Esther Bengio,
Lisette Benarroya, Jeanne Mulet.
Elise Benelbas, Jacqueline Palazat, Alegria Knafo, Paule Charles-Dominique,
Madeleine Le Gallo, Ruben Cohen, Natasha Ossipov, Marie-Jeanne Ferrer,
Marcelle Vatin, Yvette Modena.
Jean Monod, Mary Essayag, x , Jean Charles-Dominique, Pierre Le Guen,
Joseph Lapernat, Roger Fontanel, Paul Simon, Miriam Abensur.
x , Gustave Hâvre, Albert Perès, Abraham Cohen, Maurice Beynier, Moses
Toledano, Yohannes Masclet.
(photo F.Leca, Place de France)
5. LYCÉE REGNAULT -
TANGER / MAROC
Année scolaire: 1930 - classe de 5e-
Professeur : Mr Faure (anglais) Photo
communiquée par Aimé Léaud En partant
de gauche : En haut: Benmergui, Aimé
Léaud, Boris Ganzélévitch, Ali Yata,
Mohamed Slaoui, Maurice Goussé,
Maman, Mozy Cohen, x , Paul Dépis.En
bas: Salvador Hassan, x , Bex, Mr Faure,
Cordier, Robert, x .
6. LYCÉE REGNAULT -
TANGER / MAROC
Année scolaire: 1938-39 -3ème Photo communiquée par
Moshe Bengio De bas en haut et de gauche à
droite:Huguette Noé, Colette Noé, De Lombard, Mlle
Chapelou, Esther Bengio, Lisette Benarroya, Jeanne
Mulet. EliseBenelbas, Jacqueline Palazat, Alegria Knafo,
Paule Charles-Dominique,Madeleine Le Gallo, Ruben
Cohen, Natasha Ossipov, Marie-Jeanne Ferrer,Marcelle
Vatin, Yvette Modena. Jean Monod, Mary Essayag, x
,Jean Charles-Dominique, Pierre Le Guen, Joseph
Lapernat, RogerFontanel, Paul Simon, Miriam Abensur.
x , Gustave Hâvre, Albert Perès, Abraham Cohen,
Maurice Beynier, Moses Toledano, Yohannes Masclet.
(photo F.Leca, Place de France)
7. L’EMPREINTE HISTORIQUE DES JUIFS DE TANGER
Une tournée dans la plupart des quartiers de la perle du Nord montre et démontre cette empreinte historique juive. Un
nombre important d’anciens bâtiments et immeubles y ont été la propriété de Marocains de confession juive «surtout que
nombre de riches juifs ont réussi, dans le passé, dans l’achat et la vente de biens immobiliers», précise-t-on. Tanger manque
d’un mellah traditionnel, contrairement aux anciennes villes marocaines telles que Fès, Marrakech, Essaouira, Tétouan ou
Meknès. Cependant, la perle du Nord englobe un certain nombre d’anciennes constructions et lieux de culte dont quelques-uns
remontent à des siècles. Il y a même une rivière qui est connue officiellement par l’Oued Lihoud. «La rivière juive doit cette
appellation à la traversée du détroit en 1492 par les juifs, pourchassés à l’époque par l’Espagne. Ils ont fait ainsi leur passage
par l’Oued Lihoud qui porte, depuis, ce nom», indique Rachel Muyal, libraire à la retraite. Par ailleurs, le nombre de juifs a
augmenté dans les années 20 et plus précisément lorsque Tanger devint, en 1923, ville internationale. La communauté juive se
chiffrait, à cette date, à quelque 15.000 pour atteindre en 1955 le nombre de 17.000. «Cette communauté était bien structurée
et organisée. Les riches veillaient sur les pauvres», se souvient Mme Muyal. La ville de Tanger, à elle seule, comptait autrefois
dix-sept synagogues. Il n’en reste actuellement que sept dont les synagogues Suiri, Bengio, Nahon et Chaar Raphaël. Cette
dernière, qui a été rénovée, surplombe le grand boulevard Pasteur. Elle est la seule synagogue ouverte à la prière pour un
nombre très réduit de juifs de Tanger.
8. «Le nombre de juifs s’élève actuellement à 75 dont la moyenne d’âge se situe entre 80 et 85 ans. Une quinzaine
d’entre eux réside dans une résidence pour personnes âgées. Nous trouvons, de ce fait, des difficultés à effectuer
la prière collective, qui exige la présence d’au moins dix fidèles», explique Mme Muyal. Se distinguant par son
architecture spécifique, la synagogue Chaar Raphaël est très visitée par les juifs d’origine tangéroise qui
résident à l’étranger. Ceux-ci ne peuvent pas venir à Tanger sans rendre visite au plus vieux cimetière juif de la
ville. Situé à la rue du Portugal, ce cimetière qui connaît actuellement de grands travaux de réaménagement et
de nettoyage des tombes occupe un beau site. Lequel jouit d’une belle vue sur la mer. Ce cimetière qui se situe
parmi les premiers bâtiments construits à l’extérieur des remparts de l’ancienne médina se trouve en face du
célèbre souk Fendak Chejra. Les visiteurs de cet endroit peuvent découvrir les tombes des juifs ayant été très
connus à Tanger, considérée à l’époque comme capitale diplomatique. Le second cimetière juif de la ville, sis à
la route de Rabat, s’étend sur une superficie d’environ 10.000 m². Il a déjà bénéficié de travaux de
réaménagement. Les anciens Tangérois se rappellent des rites funéraires pratiqués à l’époque et suite au décès
d’un juif. Ils soulignent la grande mobilisation et solidarité qui existaient entre les membres de la communauté
juive tangéroise. «Nous nous connaissions tous. Je me souviens d’un cortège funéraire juif, auquel je prenais
part. La forte présence que connaissait cet événement funéraire provoqua l’arrêt de la circulation», raconte
Mme Muyal. Pas loin du premier et vieux cimetière juif de Tanger, se trouve l’ancienne synagogue Nahon.
Construite en 1876, celle-ci- qui a été rénovée en 1994- vient d’être convertie en un musée. Il comporte des
objets de culte hérités des anciennes synagogues, qui sont actuellement fermées ou n’existent plus. Les visiteurs
peuvent y découvrir des lustres anciens, des verres utilisés par des saints juifs, des tableaux brodés en hébreu.
9. OUTRE LES SYNAGOGUES ET LES CIMETIÈRES, TANGER COMPTE PLUSIEURS MONUMENTS JUIFS DONT DES ANCIENNES
RÉSIDENCES ET DES ÉCOLES, QUI ACCUEILLENT ACTUELLEMENT DES ÉLÈVES DE CONFESSION MUSULMANE. D’AILLEURS, LA
RÉCENTE DÉMOLITION DE L’ANCIEN HÔPITAL JUIF BENCHIMOL, CONSTRUIT EN 1889, A PROVOQUÉ LA COLÈRE ET
L’INDIGNATION DE TOUTE LA COMMUNAUTÉ JUIVE MAIS AUSSI DE TOUT LE RESTE DES TANGÉROIS. DESTINÉ À LA
COMMUNAUTÉ JUIVE DE L’ÉPOQUE, CET HÔPITAL ACCUEILLAIT ÉGALEMENT LES AUTRES HABITANTS DE LA VILLE DE
CONFESSIONS AUSSI BIEN MUSULMANE QUE CHRÉTIENNE. CERTES, LES ANCIENS JUIFS TANGÉROIS AVAIENT DE GRANDES
CHOSES À PARTAGER AVEC LEURS CONCITOYENS MUSULMANS, À SAVOIR LEURS STYLES VESTIMENTAIRES ET
GASTRONOMIQUES. «NOUS PARTAGEONS CERTAINES RECETTES AVEC UNE PETITE DIFFÉRENCE TEL QUE LE COUSCOUS QUE
NOUS SERVONS DANS NOS HABITUDES JUIVES SUCRÉ ET À LA CANNELLE», DIT MME MUYAL. LES ANCIENS JUIFS DE TANGER SE
DISTINGUAIENT ÉGALEMENT PAR LEURS ANCIENNES TRADITIONS ET COUTUMES. TOUTES LEURS FÊTES AUSSI BIEN
RELIGIEUSES QUE FAMILIALES ONT ÉTÉ CÉLÉBRÉES SUIVANT LES RITES RELIGIEUX JUIFS. D’ANCIENS FOURS PUBLICS DE
L’ANCIENNE MÉDINA ONT ÉTÉ RÉPUTÉS POUR LA CUISSON DES REPAS TRADITIONNELS DU JOUR DU SABBAT NOTAMMENT LA
SKHINA, LA DAFINA ET L’ORISSA. ILS NE DÉSEMPLISSAIENT PAS À CETTE OCCASION DE PLATEAUX DE CES DÉLICES
GASTRONOMIQUES TANGÉROIS, QUI COMPORTAIENT DES INSCRIPTIONS OU DES SIGNES DÉSIGNANT DES FAMILLES JUIVES.
LES NOMS DE CES FAMILLES JUIVES SONT TOUJOURS RETENUS PAR LES ANCIENS TANGÉROIS. CE QUI AFFIRME CETTE
COEXISTENCE QUI A TOUJOURS RÉGNÉ ENTRE LES TROIS RELIGIONS MONOTHÉISTES À TANGER.
10. POUR REVENIR AU CAS DE TANGER, RAPPELONS QU’IL Y EXISTAIT 17 SYNAGOGUES, UN HÔPITAL, UN CENTRE COMMUNAUTAIRE AVEC RESTAURANT ET
SALLES DE JEUX, UNE MAISON DE RETRAITE ET UN ÉTABLISSEMENT SCOLAIRE.
DES 17 SYNAGOGUES, UNE SEULE RESTE ENCORE EN ACTIVITÉ, CELLE DU BOULEVARD PASTEUR.
DEUX AUTRES SYNAGOGUES, NAHON ET AKIBA SONT VISITÉES SUR RENDEZ-VOUS ET LA QUATRIÈME EST GÉRÉE PAR LA FONDATION LORIN ET ABRITE UN
CENTRE CULTUREL. POUR COMPARAISON, CASABLANCA COMPTE ENCORE 33 SYNAGOGUES ET 6 ÉCOLES.
L’INFLUENCE JUIVE À TANGER ÉTAIT TRÈS IMPORTANTE. LA VILLE INTERNATIONALE AVAIENT SES RUES PORTANT DES NOMS DE FAMILLES JUIVES
COMME LES BENGIO, BENCHIMOL ET BENDRAO. JUSQU’EN 1963, TANGER AVAIT UNE BANCO SALVADOR HASSAN E HIJOS DONT LA MAJORITÉ DES
PRINCIPAUX ACTIONNAIRES ET CADRES ÉTAIENT DES JUIFS TANGÉROIS. LES CINÉMAS HISTORIQUES GOYA ET LUX ÉTAIENT LA PROPRIÉTÉ DE LA FAMILLE
AZUGARY.
LA CONSTITUTION MAROCAINE DE 2011 INDIQUE EN SON PRÉAMBULE : « ETAT MUSULMAN SOUVERAIN, ATTACHÉ À SON UNITÉ NATIONALE ET À SON
INTÉGRITÉ TERRITORIALE, LE ROYAUME DU MAROC ENTEND PRÉSERVER, DANS SA PLÉNITUDE ET SA DIVERSITÉ, SON IDENTITÉ NATIONALE UNE ET
INDIVISIBLE. SON UNITÉ, FORGÉE PAR LA CONVERGENCE DE SES COMPOSANTES ARABO-ISLAMIQUES, AMAZIGHE ET SAHARO-HASSANIE, S’EST NOURRIE ET
ENRICHIE DE SES AFFLUENTS AFRICAIN, ANDALOU, HÉBRAÏQUE ET MÉDITERRANÉEN (…) ».