Revue "What's Up Doc" n°24 - Janvier Février 2016
UNE SPÉCIALITÉ SE DIFFÉRENCIE DES AUTRES PAR DE GRANDES VARIATIONS DANS LE CLASSEMENT DES CHU PAR RAPPORT À 2014-2015 : LA BIOLOGIE. POURQUOI CES MODIFICATIONS ? THOMAS NENNINGER, PRÉSIDENT DU SYNDICAT DES JEUNES BIOLOGISTES MÉDICAUX, NOUS PROPOSE UNE EXPLICATION.
La bio, c’est un internat de 4 ans, avec 2 premières années dédiées aux stages en hémato, biochimie, bactério-virologie et en parasito ou immunologie. Les 2 dernières années sont consacrées, au choix, à la biologie polyvalente ou spécialisée. Cette spé est l'une des moins choisies ces dernières années. Jusqu’en 2008 au top du classement, elle a lentement mais sûrement dégringolé dans le classement général.
Thomas Nenninger explique cette perte d’attractivité : « La loi de réforme de la biologie de 2013, préparée et annoncée depuis 2008, a profondément modifié le mode d’exercice des biologistes. Cela a entraîné un moment de flottement ».
...
reseauprosante.fr
Revue "What's Up Doc" n°24 - Janvier Février 2016
Mme A. - 45 ans - Se Plaint : de métrorragies et d’incontinence mictionnelle d’effort. Elle consulte le Dr B., gynécologue, qui diagnostique cliniquement un kyste vaginal et des fibromes utérins.
Décembre 2001 : Adressée au Dr R., gynécologue, pour chirurgie.
Discussion du dossier en staff.
«EXAMENS COMPLÉMENTAIRES RÉDUITS.»
28 janvier 2002 : Mme A. est hospitalisée
"Information minimale et parcellaire de la patiente, non réalisée par l'opérateur "
"Diagnostic enpartie erroné : Fibromes réels justifiant l'hystéroctomie, pas de kyste vaginal"
....
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Praticien territorial médical de remplacement : Un miroir aux alouettes ? / M...Réseau Pro Santé
Revue "Jeune MG" SNJMG n°16 - Décembre 2016
Praticien territorial médical de remplacement : Un miroir aux alouettes ? 14 novembre 2016
L'Assemblée Nationale a voté en première lecture le projet de loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2017 (PLFSS2017) sans l'amendement, d'origine parlementaire, instaurant un conventionnement sélectif mais avec un amendement, proposée par la ministre de la Santé, instaurant un nouveau contrat pour les médecins remplaçants exerçant dans les zones médicalement sous dotées .
Comme dans les contrats de Praticien Territorial de Médecine Générale (PTMG) et Praticien Territorial de Médecine Ambulatoire (PTMA) proposés aux jeunes installés, la ministre de la Santé utilise l'argument de l'amélioration de la protection sociale comme appât pour un nouveau contrat, proposé ici aux remplaçants. (...)
Médecins privés de thèse : le SNJMG entendu par la ministre de la santé - 7 décembre 2016
À l'occasion de la discussion de la proposition de loi du député Vigier, la Ministre de la Santé a annoncé qu'elle allait "proposer des dispositions, nécessairement législatives, qui permettront de traiter la situation des médecins qui n'ont pas soutenu leur thèse dans les temps et souhaitent exercer la médecine". Le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) qui se mobilise depuis l'autonome 2013 pour trouver une solution digne pour ces situations dramatiques salue l'annonce de la ministre. (...)
http://www.reseauprosante.fr/
Revue "What's Up Doc" n°24 - Janvier Février 2016
« C’EST UNE BONNE SURPRISE ».
LE PR BRUNO MOULIN, VICE-PRÉSIDENT DE LA SOCIÉTÉ FRANCOPHONE DE NÉPHROLOGIE, DIALYSE, TRANSPLANTATION (SFNDT), A TOUTES LES RAISONS DE SE RÉJOUIR : SA SPÉCIALITÉ (UNE CENTAINE D’INTERNES PAR AN) SE TROUVE CETTE ANNÉE LA PLUS CHOISIE PAR LES NOUVEAUX INTERNES, DEVANÇANT MÊME LES BATAILLONS DE LA CARDIOLOGIE OU DE LA RADIOLOGIE.
«Il est vrai que c’est une discipline qui, pendant les études, peut apparaître un peu compliquée et spécialisée », concède le Pr Bruno Moulin. Un sentiment qui semble partagé parmi les étudiants. « Quand je disais que je voulais faire néphro, tout le monde me regardait avec des yeux ébahis », explique Joël, interne en 3e année de néphro au CHU de Nice. Et pourtant, le rang atteint par la néphrologie cette année le prouve : sous ses dehors austères, c’est une discipline qui attire. Son atout principal : la multidisciplinarité. « Le rein, c’est l’organe qui nous occupe, mais les problèmes que nous prenons en charge peuvent avoir de multiples causes », explique Joël. Le Pr Christian Combe, président de la SFNDT résume la situation : « La néphrologie, a la même richesse que la médecine interne, discipline qui fait rêver par sa diversité, et elle a, en plus, la transplantation et les dialyses ».
...
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Revue "What's Up Doc" n°24 - Janvier Février 2016
DÉJÀ HABITUÉE AUX PODIUMS, NANTES VIENT DE DÉCROCHER L’OR AU CLASSEMENT GÉNÉRAL DES CHU, COIFFANT LES HCL AU POTEAU. CE CHU EST PLÉBISCITÉ PAR LES FUTURS INTERNES, AVEC UN RANG MOYEN AUX ECN DE 3 139e ET CERTAINES SPÉCIALITÉS Y SONT TRÈS DEMANDÉES, COMME LA PÉDIATRIE.
«C’était parfait, j’ai beaucoup aimé la ville et compte y rester », témoigne Omar, en dernière année d’internat d'anesth-réa. Comme beaucoup, il a d’abord choisi Nantes « pour se rapprocher de la mer et profiter de la qualité de vie ». À une petite heure du littoral et à deux de la capitale, très dynamique au plan culturel, la Capitale de l’Ouest attire plus dans ses hôpitaux que Limoges ou Clermont. Mais l’internat nantais a d’autres atouts que la qualité de vie.
« La formation est bonne dans à peu près toutes les spécialités, avec certains pôles très attractifs », estime la présidente du Bureau des internes, Hélène Buchoul, elle-même interne en psychiatrie. Le CHU bénéficie par ailleurs d’un système d’échange avec les autres universités du Grand-Ouest, qui permet d’assister à des cours en visioconférence donnés par les meilleurs spécialistes de la région.
« Il y a une bonne synergie entre le CHU et l’université », se réjouit Philippe Sudreau, directeur général du CHU de Nantes, pour expliquer ce bon résultat au palmarès national. « L’hôpital est très impliqué dans la recherche, avec de nombreux essais cliniques », surenchérit le Pr Jolliet, doyen de la fac. « Nous sommes assez gros pour avoir une offre de soins diversifiée et une recherche dynamique, mais assez petits pour que l’interne ne se sente pas perdu », ajoute le Pr Magnan, président de la CME.
...
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Un carabin sur quatre n'exercera pas la médecineRéseau Pro Santé
Revue "What's Up Doc" n°27 - Juillet Août 2016
LE CONSEIL NATIONAL DE L’ORDRE DES MÉDECINS (CNOM) ASSURE QUE PRÈS DE 25 % DES ÉTUDIANTS EN MÉDECINE NE PRATIQUENT PAS L’ART D’HIPPOCRATE APRÈS LEURS ÉTUDES. UN SUR QUATRE ? MAIS C’EST ÉNORME ! WHAT’S UP DOC A VOULU EN SAVOIR PLUS SUR CES MÉDECINS ÉVAPORÉS.
C’est un chiffre choc, de ceux que l’on n’exhibe pas sans avoir sérieusement vérifié ses sources. D’après le Cnom, entre 20 et 25 % des étudiants qui ont réussi le concours de première année n’exercent pas la médecine dix ans après. Alors que les déserts médicaux s’étendent, une telle déperdition a de quoi inquiéter. Les ordinaux tentent régulièrement d’alerter l’opinion sur le sujet, et ils l’ont encore fait en juin dernier lors de la présentation de leur Atlas 2016 de la démographie médicale.
« C’est un chiffre très préoccupant », indique le Dr Jean-Marcel Mourgues, président de la section « santé publique » du Cnom. Il estime que plusieurs facteurs peuvent contribuer à l’expliquer : abandons au cours du deuxième ou du troisième cycle, bifurcation vers l’industrie pharmaceutique ou le journalisme médical, captation par les ARS ou les assurances…
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Mme A. - 45 ans - Se Plaint : de métrorragies et d’incontinence mictionnelle d’effort. Elle consulte le Dr B., gynécologue, qui diagnostique cliniquement un kyste vaginal et des fibromes utérins.
Décembre 2001 : Adressée au Dr R., gynécologue, pour chirurgie.
Discussion du dossier en staff.
«EXAMENS COMPLÉMENTAIRES RÉDUITS.»
28 janvier 2002 : Mme A. est hospitalisée
"Information minimale et parcellaire de la patiente, non réalisée par l'opérateur "
"Diagnostic enpartie erroné : Fibromes réels justifiant l'hystéroctomie, pas de kyste vaginal"
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Praticien territorial médical de remplacement : Un miroir aux alouettes ? / M...Réseau Pro Santé
Revue "Jeune MG" SNJMG n°16 - Décembre 2016
Praticien territorial médical de remplacement : Un miroir aux alouettes ? 14 novembre 2016
L'Assemblée Nationale a voté en première lecture le projet de loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2017 (PLFSS2017) sans l'amendement, d'origine parlementaire, instaurant un conventionnement sélectif mais avec un amendement, proposée par la ministre de la Santé, instaurant un nouveau contrat pour les médecins remplaçants exerçant dans les zones médicalement sous dotées .
Comme dans les contrats de Praticien Territorial de Médecine Générale (PTMG) et Praticien Territorial de Médecine Ambulatoire (PTMA) proposés aux jeunes installés, la ministre de la Santé utilise l'argument de l'amélioration de la protection sociale comme appât pour un nouveau contrat, proposé ici aux remplaçants. (...)
Médecins privés de thèse : le SNJMG entendu par la ministre de la santé - 7 décembre 2016
À l'occasion de la discussion de la proposition de loi du député Vigier, la Ministre de la Santé a annoncé qu'elle allait "proposer des dispositions, nécessairement législatives, qui permettront de traiter la situation des médecins qui n'ont pas soutenu leur thèse dans les temps et souhaitent exercer la médecine". Le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) qui se mobilise depuis l'autonome 2013 pour trouver une solution digne pour ces situations dramatiques salue l'annonce de la ministre. (...)
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« C’EST UNE BONNE SURPRISE ».
LE PR BRUNO MOULIN, VICE-PRÉSIDENT DE LA SOCIÉTÉ FRANCOPHONE DE NÉPHROLOGIE, DIALYSE, TRANSPLANTATION (SFNDT), A TOUTES LES RAISONS DE SE RÉJOUIR : SA SPÉCIALITÉ (UNE CENTAINE D’INTERNES PAR AN) SE TROUVE CETTE ANNÉE LA PLUS CHOISIE PAR LES NOUVEAUX INTERNES, DEVANÇANT MÊME LES BATAILLONS DE LA CARDIOLOGIE OU DE LA RADIOLOGIE.
«Il est vrai que c’est une discipline qui, pendant les études, peut apparaître un peu compliquée et spécialisée », concède le Pr Bruno Moulin. Un sentiment qui semble partagé parmi les étudiants. « Quand je disais que je voulais faire néphro, tout le monde me regardait avec des yeux ébahis », explique Joël, interne en 3e année de néphro au CHU de Nice. Et pourtant, le rang atteint par la néphrologie cette année le prouve : sous ses dehors austères, c’est une discipline qui attire. Son atout principal : la multidisciplinarité. « Le rein, c’est l’organe qui nous occupe, mais les problèmes que nous prenons en charge peuvent avoir de multiples causes », explique Joël. Le Pr Christian Combe, président de la SFNDT résume la situation : « La néphrologie, a la même richesse que la médecine interne, discipline qui fait rêver par sa diversité, et elle a, en plus, la transplantation et les dialyses ».
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Revue "What's Up Doc" n°24 - Janvier Février 2016
DÉJÀ HABITUÉE AUX PODIUMS, NANTES VIENT DE DÉCROCHER L’OR AU CLASSEMENT GÉNÉRAL DES CHU, COIFFANT LES HCL AU POTEAU. CE CHU EST PLÉBISCITÉ PAR LES FUTURS INTERNES, AVEC UN RANG MOYEN AUX ECN DE 3 139e ET CERTAINES SPÉCIALITÉS Y SONT TRÈS DEMANDÉES, COMME LA PÉDIATRIE.
«C’était parfait, j’ai beaucoup aimé la ville et compte y rester », témoigne Omar, en dernière année d’internat d'anesth-réa. Comme beaucoup, il a d’abord choisi Nantes « pour se rapprocher de la mer et profiter de la qualité de vie ». À une petite heure du littoral et à deux de la capitale, très dynamique au plan culturel, la Capitale de l’Ouest attire plus dans ses hôpitaux que Limoges ou Clermont. Mais l’internat nantais a d’autres atouts que la qualité de vie.
« La formation est bonne dans à peu près toutes les spécialités, avec certains pôles très attractifs », estime la présidente du Bureau des internes, Hélène Buchoul, elle-même interne en psychiatrie. Le CHU bénéficie par ailleurs d’un système d’échange avec les autres universités du Grand-Ouest, qui permet d’assister à des cours en visioconférence donnés par les meilleurs spécialistes de la région.
« Il y a une bonne synergie entre le CHU et l’université », se réjouit Philippe Sudreau, directeur général du CHU de Nantes, pour expliquer ce bon résultat au palmarès national. « L’hôpital est très impliqué dans la recherche, avec de nombreux essais cliniques », surenchérit le Pr Jolliet, doyen de la fac. « Nous sommes assez gros pour avoir une offre de soins diversifiée et une recherche dynamique, mais assez petits pour que l’interne ne se sente pas perdu », ajoute le Pr Magnan, président de la CME.
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Un carabin sur quatre n'exercera pas la médecineRéseau Pro Santé
Revue "What's Up Doc" n°27 - Juillet Août 2016
LE CONSEIL NATIONAL DE L’ORDRE DES MÉDECINS (CNOM) ASSURE QUE PRÈS DE 25 % DES ÉTUDIANTS EN MÉDECINE NE PRATIQUENT PAS L’ART D’HIPPOCRATE APRÈS LEURS ÉTUDES. UN SUR QUATRE ? MAIS C’EST ÉNORME ! WHAT’S UP DOC A VOULU EN SAVOIR PLUS SUR CES MÉDECINS ÉVAPORÉS.
C’est un chiffre choc, de ceux que l’on n’exhibe pas sans avoir sérieusement vérifié ses sources. D’après le Cnom, entre 20 et 25 % des étudiants qui ont réussi le concours de première année n’exercent pas la médecine dix ans après. Alors que les déserts médicaux s’étendent, une telle déperdition a de quoi inquiéter. Les ordinaux tentent régulièrement d’alerter l’opinion sur le sujet, et ils l’ont encore fait en juin dernier lors de la présentation de leur Atlas 2016 de la démographie médicale.
« C’est un chiffre très préoccupant », indique le Dr Jean-Marcel Mourgues, président de la section « santé publique » du Cnom. Il estime que plusieurs facteurs peuvent contribuer à l’expliquer : abandons au cours du deuxième ou du troisième cycle, bifurcation vers l’industrie pharmaceutique ou le journalisme médical, captation par les ARS ou les assurances…
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Classement des spécialités on ne change pas une équipe qui gagne !Réseau Pro Santé
Revue "What's Up Doc" n°24 - Janvier Février 2016
LES 5 PREMIÈRES SPÉCIALITÉS DE LA LISTE, TOUT COMME LES 5 DERNIÈRES, SEMBLENT S’ACCROCHER À LEUR PLACE. RETOUR SUR LES POINTS CLÉS DU CLASSEMENT GÉNÉRAL DES 3 DERNIÈRES ANNÉES.
LE CLAN DES PREMIERS
Chaque année depuis 2013, les cinq premières spécialités choisies par les jeunes médecins sont les mêmes. On peut dire aujourd’hui clairement qu’il s’agit des spécialités les plus enviées par les docteurs français arrivant en exercice. On compte avant tout d'abord l’ophtalmo, reine incontestée, puis la néphro, tout juste leader cette année, suivie de la dermato de la cardio et de la radio. L’écrasante domination de l’ophtalmo pourrait reposer sur une combinaison de différents éléments. Elle offre la possibilité de choisir entre un exercice salarié ou libéral, une pratique médicale ou chirurgicale, et fait partie des spés parmi les plus rémunératrices*. Enfin, point non négligeable, il n’y a pas trop de gardes dans la formation et les horaires sont adaptables. Les quatre autres spécialités les plus choisies ne sont pas nécessairement les plus avantageuses financièrement, mais elles permettent souvent de réaliser un exercice libéral, hospitalier ou mixte. Elles peuvent également comporter un exercice plus technique qui, lui, correspond à des actes plus rémunérateurs (cf. What’s Up Doc n° 12 et What’s Up Doc n° 18).
...
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Revue La Gazette de la FPS n° 62 Septembre 2014
Supprimer le numerus clausus une « fausse bonne idée », selon les internes
L’Intersyndicat national des internes (ISNI) ne partage pas l’avis de certains acteurs du monde de la santé qui s’interrogent ouvertement sur une possible suppression dunumerus clausus.
Il s’agit pour le syndicat d’un « vaste écran de fumée qui permet de ne surtout pas aborder en profondeur les problèmes de formation et de démographie médicale ». Malgré ses défauts, le numerus clausus permet le maintien d’une formation de qualité et la régulation de la démographie médicale, assurent les internes.
Alors que le ministère de l’Enseignement supérieur envisage la création d’une licence santé, l’ISNI met en garde : « Remplacer le concours de première année par un écrémage, plus insidieux, sur 3 ans ne ferait qu’étaler le gâchis humain du début des études médicales ». Favorables au LMD (licence, master, doctorat), les internes sont en revanche opposés à un « parcours unique aux différentes professions de santé » pour préserver l’apprentissage des compétences propres à chaque métier. « Les étudiants s’inscrivant dans un parcours médecine, ne souhaitent pas nécessairement se réorienter, le cas échéant, vers une autre filière de santé », conclut l’ISNI.
(...)
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Classement des spécialités on ne change pas une équipe qui gagne !Réseau Pro Santé
Revue "What's Up Doc" n°24 - Janvier Février 2016
LES 5 PREMIÈRES SPÉCIALITÉS DE LA LISTE, TOUT COMME LES 5 DERNIÈRES, SEMBLENT S’ACCROCHER À LEUR PLACE. RETOUR SUR LES POINTS CLÉS DU CLASSEMENT GÉNÉRAL DES 3 DERNIÈRES ANNÉES.
LE CLAN DES PREMIERS
Chaque année depuis 2013, les cinq premières spécialités choisies par les jeunes médecins sont les mêmes. On peut dire aujourd’hui clairement qu’il s’agit des spécialités les plus enviées par les docteurs français arrivant en exercice. On compte avant tout d'abord l’ophtalmo, reine incontestée, puis la néphro, tout juste leader cette année, suivie de la dermato de la cardio et de la radio. L’écrasante domination de l’ophtalmo pourrait reposer sur une combinaison de différents éléments. Elle offre la possibilité de choisir entre un exercice salarié ou libéral, une pratique médicale ou chirurgicale, et fait partie des spés parmi les plus rémunératrices*. Enfin, point non négligeable, il n’y a pas trop de gardes dans la formation et les horaires sont adaptables. Les quatre autres spécialités les plus choisies ne sont pas nécessairement les plus avantageuses financièrement, mais elles permettent souvent de réaliser un exercice libéral, hospitalier ou mixte. Elles peuvent également comporter un exercice plus technique qui, lui, correspond à des actes plus rémunérateurs (cf. What’s Up Doc n° 12 et What’s Up Doc n° 18).
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Revue La Gazette de la FPS n° 62 Septembre 2014
Supprimer le numerus clausus une « fausse bonne idée », selon les internes
L’Intersyndicat national des internes (ISNI) ne partage pas l’avis de certains acteurs du monde de la santé qui s’interrogent ouvertement sur une possible suppression dunumerus clausus.
Il s’agit pour le syndicat d’un « vaste écran de fumée qui permet de ne surtout pas aborder en profondeur les problèmes de formation et de démographie médicale ». Malgré ses défauts, le numerus clausus permet le maintien d’une formation de qualité et la régulation de la démographie médicale, assurent les internes.
Alors que le ministère de l’Enseignement supérieur envisage la création d’une licence santé, l’ISNI met en garde : « Remplacer le concours de première année par un écrémage, plus insidieux, sur 3 ans ne ferait qu’étaler le gâchis humain du début des études médicales ». Favorables au LMD (licence, master, doctorat), les internes sont en revanche opposés à un « parcours unique aux différentes professions de santé » pour préserver l’apprentissage des compétences propres à chaque métier. « Les étudiants s’inscrivant dans un parcours médecine, ne souhaitent pas nécessairement se réorienter, le cas échéant, vers une autre filière de santé », conclut l’ISNI.
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1. UNE SPÉCIALITÉ SE
DIFFÉRENCIE DES AUTRES
PAR DE GRANDES VARIATIONS
DANS LE CLASSEMENT DES
CHU PAR RAPPORT À 2014-2015 :
LA BIOLOGIE.
POURQUOI CES
MODIFICATIONS? THOMAS
NENNINGER, PRÉSIDENT DU
SYNDICAT DES JEUNES
BIOLOGISTES MÉDICAUX, NOUS
PROPOSE UNE EXPLICATION.
L
a bio, c’est un internat de 4 ans,
avec 2 premières années dédiées
aux stages en hémato, biochimie,
bactério-virologie et en parasito
ou immunologie. Les 2 dernières
années sont consacrées, au choix,
à la biologie polyvalente ou spécialisée.
Cette spé est l'une des moins choisies ces
dernières années. Jusqu’en 2008 au top du
classement, elle a lentement mais sûrement
dégringolé dans le classement général.
Thomas Nenninger explique cette perte
d’attractivité : « La loi de réforme de la biologie
de 2013, préparée et annoncée depuis 2008,
a profondément modifié le mode d’exercice
des biologistes. Cela a entraîné un moment
de flottement ».
UN CHOIX DES CHU INSTABLE
D’UNE ANNÉE À L’AUTRE
Si globalement, au général, le rang de la bio a
peu évolué cette année, les choix des biologistes
pour leur CHU de formation en 2015 n’ont en
revanche pas grand-chose à voir avec ceux
de 2014. Premier cette année : le CHRU de la
Réunion, qui propose un seul poste à pourvoir
et attire pour l’apprentissage d’une pratique très
orientée maladies tropicales et parasitaires. Parmi
les établissements en progression, on note les
CHU de Nancy (+17 places par rapport à l’année
passée), Brest (+16), Limoges (+13) ou Rennes (+12).
Quant aux dégringolades, elles ne sont pas
négligeables : les CHU de Bordeaux et de Lille
perdent respectivement 17 et 16 places! Autre
particularité pour la biologie, les CHU de
Bordeaux, Grenoble ou Toulouse, pourtant bien
choisis au classement général, se retrouvent
dans les 10 derniers choix des biologistes, qui
semblent complètement s’en désintéresser.
Thomas Nenninger explique l'inconstance du
classement par la constance de la formation sur
le territoire. « En biologie, quel que soit le CHU,
il n’y a pas de moins bon choix ». S’il note un plus
grand dynamisme d’hôpitaux de certaines villes
comme l’AP-HP, l’AP-HM, le CHU de Montpellier,
le président du Syndicat des jeunes biologistes
médicaux insiste : « il n’y a pas de CHU à éviter ».
Les internes les choisiraient donc plutôt en
fonction de la qualité de vie ou par proximité
géographique.
Et d’ajouter : « L’évolution de notre métier s’est
stabilisée. Nous avons accès aux technologies
les plus innovantes, c’est une spé très intéressante,
où on recrute des jeunes ». Un appel à la
promotion 2016?
« La loi de réforme de la
biologie de 2013, préparée
et annoncée depuis 2008,
a profondément modifié le mode
d’exercice des biologistes.
Cela a entraîné un moment
de flottement. »
CHU
Rang
moyen
aux ECN
Comparaison
2014/15
Général
2015/2016
CHRU Réunion 4779 +22 +11
CHU Caen 5488 +4 +21
CHU Nantes 5676 +4 -2
CHU Tours 5676 +7 +10
CHU Montpellier-Nîmes 5801 +5 -2
CHU Brest 5933 +16 +11
CHU Nancy 6003 +17 +13
CHU Limoges 6165 +13 +19
AP-HP 6256 -7 =
CHU Rouen 6323 +2 +9
CHU Besançon 6472 +5 +10
HCL 6767 -9 -10
CHU Antilles-Guyane 6790 -9 +13
CHU Rennes 6949 +12 -10
CHU Strasbourg 6958 -7 -8
CHRU Lille 6960 -15 -6
CHU Angers 7091 -3 -2
CHU Amiens 7113 +7 +6
CHU Clermont-Ferrand 7213 +1 -3
CHU Poitiers 7227 -7 +5
CHU Saint-Étienne 7534 -3 -3
CHU Bordeaux 7753 -17 -17
CHU Grenoble 7799 -14 -17
CHU Dijon 7900 +4 -2
CHU Nice 8005 -10 -14
CHU Toulouse 8056 -9 -18
AP-HM 8133 -8 -14
CHU Reims 8238 -1 =
1er
2e
3e
13e
23e
4e
14e
24e
5e
15e
25e
6e
16e
26e
7e
17e
27e
8e
18e
28e
9e
19e
10e
20e
11e
21e
12e
22e
* = : évolution du rang de classement comparé au classement 2014-2015 (What’s Up Doc n° 18 -
janvier-février 2015) • AP-HP : Assistance publique - Hôpitaux de Paris • HCL : Hospices civils de Lyon •
AP-HM : Assistance Publique - Hôpitaux de Marseille
CLASSEMENT
DES CHU CHOISIS
PAR LES
BIOLOGISTES
2015-2016
What’s Up Doc? 24 janvier-février 2016 janvier-février 2016 What’s Up Doc? 2422 23
CLASSEMENT WHAT'S UP DOC DES CHU ET DES SPÉCIALITÉS 2015-2016
EN-
QUÊTE