Le CAS « Information géographique en urbanisme » propose d’envisager différents modes d’utilisation de l’information géographique pour répondre à divers enjeux contemporains de l’urbanisme. Il s’agira, à travers des exposés théoriques et de cas d’application, de traitements de données et de visites sur le terrain, de comprendre le potentiel et les limites de l’information géographique dans le domaine de l’urbanisme.
Cartographie 2.0 : quand les amateurs se transforment en capteursACSG Section Montréal
La convergence des SIG avec les TIC (Internet, téléphonie mobile) et les systèmes de géolocalisation (GPS) a modifié à la fois l’accessibilité comme les usages des SIG en offrant la possibilité au grand public d’interagir de manière croissante avec les cartes et les données (cartes interactives, globes virtuels, GPS, services mobiles géolocalisés, etc.). Parallèlement, le Web 2.0 a donné naissance à une culture de la contribution qui se caractérise par la montée en puissance des amateurs. Aujourd’hui le grand public lit et écrit les cartes de manière croissantes à l’image d’applications comme Google Maps ou OpenStreetMap. Au-delà d’un artefact marketing, la cartographie 2.0 est en passe de transformer assez radicalement les approches de la cartographie et plus spécifiquement celles de cartographie participative. Si les méthodes sur lesquelles s’appuie cette nouvelle forme de cartographie sont moins rigoureuses que celles des professionnels (métadonnées, mécanisme de validation, sémiologie graphique…), elles correspondent néanmoins à de nouveaux usages auxquels il convient de s’intéresser. En effet, sur le Web 2.0, les initiatives de cartographie participatives (publiques comme privés) se multiplient dans divers domaines (services aux citoyens, environnement, transports, loisirs, sciences,…). Cette communication explore le concept de science citoyenne, terme utilisé pour décrire l’engagement des citoyens dans le processus de collecte de données scientifiques. Plus spécifiquement, elle s’attache à décrire le développement d’une science de l’information géographique citoyenne, basée sur les contributions localisées des individus. Afin de démontrer les potentialités de la cartographie 2.0 pour ce type d’initiatives, nous présenterons une série de d’initiatives récentes s’appuyant sur le concept de « citoyens capteurs » pour alimenter la connaissance collective (observations de la faune et de la flore, relevés de pollutions atmosphérique et sonore, aménagement participatif, gestion de crise, etc.). Puis nous discuterons des enjeux, des perspectives et de l’implication des amateurs dans des contextes professionnels (commerciaux ou scientifiques).
USAGES GÉOGRAPHIQUES DU CYBERESPACE Nouvelle appropriation de l'espace et es...Jérémie34
USAGES GÉOGRAPHIQUES DU CYBERESPACE Nouvelle appropriation de l'espace et essor d'une "néogéographie"
THÈSE
Présentée et soutenue publiquement par
Jérémie VALENTIN
Sous la direction de M. le Professeur Henry BAKIS 9 décembre 2010
UNIVERSITÉ MONTPELLIER III – PAUL-VALÉRY
UFR III «Sciences Humaines et Sciences de l'Environnement »
Laboratoire ART-Dev
- FRE 3027 du CNRS -
L’Information Géographique est admise aujourd’hui comme un pilier des SIG, bien sûr, mais aussi comme un élément intégré des Systèmes d’Information des organismes publics (municipalités, collectivités, …etc.) et privés. Le recensement des données géographiques (catalogage) est devenu nécessaire et cette pratique est également admise dans beaucoup d’organisations travaillant avec des SIG. A cela s’ajoutent les informations sur les données qui sont cataloguées, les métadonnées. Notre pratique professionnelle actuelle fait ressortir que nombre d’utilisateurs du catalogage (y compris normalisé) et des métadonnées associées considèrent ce travail, plutôt technique, comme une fin en soi. Nous pensons qu’il n’en est rien et que ce travail n’est qu’une étape d’un processus plus complexe, lié à l’usage de l’Information Géographique (applicable aussi sans doute à l’information en général), à sa gouvernance. Nous proposons de traiter les questions suivantes : • En quoi une information géographique est pertinente ? • Quel peut-être son impact sur une(des) organisation(s) productrice(s)/utilisatrice(s) ? • Quel est le rôle et l’intérêt de l’usager ? • Quel est l’impact réel d’une normalisation ? • La gouvernance s’applique-t-elle uniquement aux données géographiques ?
Protection du public et diffusion éthique des données géospatialesACSG Section Montréal
L’information géospatiale (IG) se positionne maintenant dans un paradigme de consommation de masse. L’IG est accessible au grand public à partir d’une multitude de sources, acquises par une variété de méthodes et produite par des producteurs différents. La démocratisation des logiciels et/ou des SIG jumelée à l’accessibilité de l’IG ont provoqué une explosion des domaines d’applications où l’IG sert principalement comme assise à des décisions de nature opérationnelle ou stratégique. Cette forte démocratisation de l’IG et des technologies soulève d’importantes considérations sociales et juridiques. D’abord, le degré de fiabilité ou la qualité de la donnée soulève d’importantes considérations reliées à la responsabilité civile notamment lorsque la donnée est de mauvaise qualité ou est défectueuse sur un aspect important. Deuxièmement, la collecte de l’IG sur les mouvements humains (ou les équipements qu’ils utilisent) peuvent potentiellement porter atteinte à la protection de la vie privée des citoyens canadiens et ceci de manière potentiellement dramatique. Troisièmement, la collecte de l’IG requiert des investissements significatifs en termes de travail et de capitaux que les producteurs désirent protéger par le droit d’auteur. Cependant, l’analyse de l’état actuel du droit et de la jurisprudence soulève avec acuité la vulnérabilité actuelle des producteurs canadiens face à la protection de leurs investissements. Afin de développer de nouvelle approches et de pousser plus loin la recherche scientifique sur ces aspects, un projet de recherche vient de recevoir un important financement dans le cadre de la phase IV du Réseau de centres d’excellence GEOIDE au sein duquel participent plus de dix partenaires institutionnels et industriels. La conférence visera à présenter les caractéristiques et les objectifs scientifiques du projet ainsi que son état d’avancement.
AGMQ 2011 : Les données libres et le territoirenoucher
Colloque annuel de l'Association de Géomatique Municipale du Québec (AGMQ) sur le thème "Les données libres et le territoire" organisé à l'Université Laval, Québec, le 3 mai 2011. Conférence introductive de Matthieu Noucher (France).
Vers des data services urbains d'interet généralGehan Kamachi
Conférence « Vers des data services urbains d’intérêt général » donnée par Jean-François LUCAS, le 27 mars 2019, lors du salon Niort Numeric 2019 (https://www.salon-niort-numeric.fr)
Avec le développement de l’Internet et en particulier l’émergence de nouveaux concepts participatifs issus du Web 2.0, la géomatique s’est adaptée aux nouvelles techniques et pratiques en ligne pour offrir tant aux professionnels qu’au grand public un accès enrichi à l’information géographique. On parle alors de Géoweb pour caractériser la convergence du Web, des technologies géospatiales et de l’information géographique. Ce dernier se place désormais au cœur de l’organisation du Web 2.0, il est donc par essence participatif. L’information géographique y est produite et consultable par tous, la carte s’y fait dynamique et interactive. De nouvelles pratiques spatiales ont ainsi émergé (cartographie personnelle, géoréférencement des contenus, enrichissement des GPS) et les rôles respectifs des professionnels et des amateurs se sont recomposés. Les processus et pratiques de création volontaire d’informations géographiques par le public sont porteurs d’enjeux sociétaux et scientifiques. Le développement de la néogéographie qui incarne la composante grand public de la géomatique est à envisager au-delà de la sphère des loisirs et de l’amateurisme. Elle bouleverse les stratégies de production de contenus géolocalisés établies et pose la question de la mobilisation et de l’utilisation de l’information géographique volontaire dans des cadres de gestion et de planification territoriale. Les contenus géolocalisés générés par le grand public se multiplient et sont de plus en plus utilisés par les professionnels du géospatial dans le cadre de l’enrichissement et la mise à jour de leurs bases de données (Google Map Maker, Tom-Tom Map Share). Cette information géographique volontaire représente un ensemble de connaissances locales peu formalisées pouvant se placer en complément des données institutionnelles. Précisément, dans cette communication, nous proposons d’aborder cette nouvelle dimension sociétale de l’information géographique selon deux angles complémentaires. Dans un premier temps, nous ferons le point sur les techniques, les pratiques et les contenus liés à l’émergence de la géomatique grand public. Puis nous nous attacherons à mettre en perspective le potentiel de cette information géographique crée par le public pour les gestionnaires des territoires, tant pour leurs besoins de fonctionnement (enrichissement des SIG) que dans leurs missions d’intérêts public (nouvelles perspectives pour envisager la participation publique et les partenariats locaux).
Les contributions du système d’information géographique (SIG) dans le dévelop...MemahTaghy
Le développement durable du territoire mauritanien représente un objectif principal dans la stratégie dirigé par l’état, ainsi un rêve pour la société.
Pour qu’il soit atteindre tous ses objectifs et surmonter ses obstacles demande une réflexion profonde, et l’introduction de l’outil SIG pour la surveillance et la gestion à distance.
Les contributions du SIG répond à un besoin concret de visua¬li¬sa¬tion des événe¬ments en temps réel et de modé¬li¬sa¬tion d’un scéna¬rio (dans le cas d’études de projets pour les Smart Cities par exemple). C’est d’ailleurs la raison pour laquelle ses appli¬ca¬tions sont nombreuses : géolo¬ca¬li¬sa-tion, exploi¬ta¬tion des réseaux, orga¬ni¬sa¬tion du terri¬toire, recherche fonda¬men¬tale, pros¬pec¬tion de nouveaux marchés…
Alors, le SIG aide à la prise de décision ainsi que l’implantation optimal d’un aucun projet, surtout dans les grandes villes mauritaniennes qui ont plusieurs contraintes (naturel, artificiel, social, économique…) qu’on doit prendre en considération pour l’exécution du chaque projet.
Le taux rapide d’étalement de Nouakchott vers l’océan, les inondations à l’Est de la Mauritanie (exemple : Sélibabi 26/09/2019), le développement des zones rurales exigent l’utilisation de SIG qui permet la diagnostique exhaustive et la prévention.
Le CAS « Information géographique en urbanisme » propose d’envisager différents modes d’utilisation de l’information géographique pour répondre à divers enjeux contemporains de l’urbanisme. Il s’agira, à travers des exposés théoriques et de cas d’application, de traitements de données et de visites sur le terrain, de comprendre le potentiel et les limites de l’information géographique dans le domaine de l’urbanisme.
Cartographie 2.0 : quand les amateurs se transforment en capteursACSG Section Montréal
La convergence des SIG avec les TIC (Internet, téléphonie mobile) et les systèmes de géolocalisation (GPS) a modifié à la fois l’accessibilité comme les usages des SIG en offrant la possibilité au grand public d’interagir de manière croissante avec les cartes et les données (cartes interactives, globes virtuels, GPS, services mobiles géolocalisés, etc.). Parallèlement, le Web 2.0 a donné naissance à une culture de la contribution qui se caractérise par la montée en puissance des amateurs. Aujourd’hui le grand public lit et écrit les cartes de manière croissantes à l’image d’applications comme Google Maps ou OpenStreetMap. Au-delà d’un artefact marketing, la cartographie 2.0 est en passe de transformer assez radicalement les approches de la cartographie et plus spécifiquement celles de cartographie participative. Si les méthodes sur lesquelles s’appuie cette nouvelle forme de cartographie sont moins rigoureuses que celles des professionnels (métadonnées, mécanisme de validation, sémiologie graphique…), elles correspondent néanmoins à de nouveaux usages auxquels il convient de s’intéresser. En effet, sur le Web 2.0, les initiatives de cartographie participatives (publiques comme privés) se multiplient dans divers domaines (services aux citoyens, environnement, transports, loisirs, sciences,…). Cette communication explore le concept de science citoyenne, terme utilisé pour décrire l’engagement des citoyens dans le processus de collecte de données scientifiques. Plus spécifiquement, elle s’attache à décrire le développement d’une science de l’information géographique citoyenne, basée sur les contributions localisées des individus. Afin de démontrer les potentialités de la cartographie 2.0 pour ce type d’initiatives, nous présenterons une série de d’initiatives récentes s’appuyant sur le concept de « citoyens capteurs » pour alimenter la connaissance collective (observations de la faune et de la flore, relevés de pollutions atmosphérique et sonore, aménagement participatif, gestion de crise, etc.). Puis nous discuterons des enjeux, des perspectives et de l’implication des amateurs dans des contextes professionnels (commerciaux ou scientifiques).
USAGES GÉOGRAPHIQUES DU CYBERESPACE Nouvelle appropriation de l'espace et es...Jérémie34
USAGES GÉOGRAPHIQUES DU CYBERESPACE Nouvelle appropriation de l'espace et essor d'une "néogéographie"
THÈSE
Présentée et soutenue publiquement par
Jérémie VALENTIN
Sous la direction de M. le Professeur Henry BAKIS 9 décembre 2010
UNIVERSITÉ MONTPELLIER III – PAUL-VALÉRY
UFR III «Sciences Humaines et Sciences de l'Environnement »
Laboratoire ART-Dev
- FRE 3027 du CNRS -
L’Information Géographique est admise aujourd’hui comme un pilier des SIG, bien sûr, mais aussi comme un élément intégré des Systèmes d’Information des organismes publics (municipalités, collectivités, …etc.) et privés. Le recensement des données géographiques (catalogage) est devenu nécessaire et cette pratique est également admise dans beaucoup d’organisations travaillant avec des SIG. A cela s’ajoutent les informations sur les données qui sont cataloguées, les métadonnées. Notre pratique professionnelle actuelle fait ressortir que nombre d’utilisateurs du catalogage (y compris normalisé) et des métadonnées associées considèrent ce travail, plutôt technique, comme une fin en soi. Nous pensons qu’il n’en est rien et que ce travail n’est qu’une étape d’un processus plus complexe, lié à l’usage de l’Information Géographique (applicable aussi sans doute à l’information en général), à sa gouvernance. Nous proposons de traiter les questions suivantes : • En quoi une information géographique est pertinente ? • Quel peut-être son impact sur une(des) organisation(s) productrice(s)/utilisatrice(s) ? • Quel est le rôle et l’intérêt de l’usager ? • Quel est l’impact réel d’une normalisation ? • La gouvernance s’applique-t-elle uniquement aux données géographiques ?
Protection du public et diffusion éthique des données géospatialesACSG Section Montréal
L’information géospatiale (IG) se positionne maintenant dans un paradigme de consommation de masse. L’IG est accessible au grand public à partir d’une multitude de sources, acquises par une variété de méthodes et produite par des producteurs différents. La démocratisation des logiciels et/ou des SIG jumelée à l’accessibilité de l’IG ont provoqué une explosion des domaines d’applications où l’IG sert principalement comme assise à des décisions de nature opérationnelle ou stratégique. Cette forte démocratisation de l’IG et des technologies soulève d’importantes considérations sociales et juridiques. D’abord, le degré de fiabilité ou la qualité de la donnée soulève d’importantes considérations reliées à la responsabilité civile notamment lorsque la donnée est de mauvaise qualité ou est défectueuse sur un aspect important. Deuxièmement, la collecte de l’IG sur les mouvements humains (ou les équipements qu’ils utilisent) peuvent potentiellement porter atteinte à la protection de la vie privée des citoyens canadiens et ceci de manière potentiellement dramatique. Troisièmement, la collecte de l’IG requiert des investissements significatifs en termes de travail et de capitaux que les producteurs désirent protéger par le droit d’auteur. Cependant, l’analyse de l’état actuel du droit et de la jurisprudence soulève avec acuité la vulnérabilité actuelle des producteurs canadiens face à la protection de leurs investissements. Afin de développer de nouvelle approches et de pousser plus loin la recherche scientifique sur ces aspects, un projet de recherche vient de recevoir un important financement dans le cadre de la phase IV du Réseau de centres d’excellence GEOIDE au sein duquel participent plus de dix partenaires institutionnels et industriels. La conférence visera à présenter les caractéristiques et les objectifs scientifiques du projet ainsi que son état d’avancement.
AGMQ 2011 : Les données libres et le territoirenoucher
Colloque annuel de l'Association de Géomatique Municipale du Québec (AGMQ) sur le thème "Les données libres et le territoire" organisé à l'Université Laval, Québec, le 3 mai 2011. Conférence introductive de Matthieu Noucher (France).
Vers des data services urbains d'interet généralGehan Kamachi
Conférence « Vers des data services urbains d’intérêt général » donnée par Jean-François LUCAS, le 27 mars 2019, lors du salon Niort Numeric 2019 (https://www.salon-niort-numeric.fr)
Avec le développement de l’Internet et en particulier l’émergence de nouveaux concepts participatifs issus du Web 2.0, la géomatique s’est adaptée aux nouvelles techniques et pratiques en ligne pour offrir tant aux professionnels qu’au grand public un accès enrichi à l’information géographique. On parle alors de Géoweb pour caractériser la convergence du Web, des technologies géospatiales et de l’information géographique. Ce dernier se place désormais au cœur de l’organisation du Web 2.0, il est donc par essence participatif. L’information géographique y est produite et consultable par tous, la carte s’y fait dynamique et interactive. De nouvelles pratiques spatiales ont ainsi émergé (cartographie personnelle, géoréférencement des contenus, enrichissement des GPS) et les rôles respectifs des professionnels et des amateurs se sont recomposés. Les processus et pratiques de création volontaire d’informations géographiques par le public sont porteurs d’enjeux sociétaux et scientifiques. Le développement de la néogéographie qui incarne la composante grand public de la géomatique est à envisager au-delà de la sphère des loisirs et de l’amateurisme. Elle bouleverse les stratégies de production de contenus géolocalisés établies et pose la question de la mobilisation et de l’utilisation de l’information géographique volontaire dans des cadres de gestion et de planification territoriale. Les contenus géolocalisés générés par le grand public se multiplient et sont de plus en plus utilisés par les professionnels du géospatial dans le cadre de l’enrichissement et la mise à jour de leurs bases de données (Google Map Maker, Tom-Tom Map Share). Cette information géographique volontaire représente un ensemble de connaissances locales peu formalisées pouvant se placer en complément des données institutionnelles. Précisément, dans cette communication, nous proposons d’aborder cette nouvelle dimension sociétale de l’information géographique selon deux angles complémentaires. Dans un premier temps, nous ferons le point sur les techniques, les pratiques et les contenus liés à l’émergence de la géomatique grand public. Puis nous nous attacherons à mettre en perspective le potentiel de cette information géographique crée par le public pour les gestionnaires des territoires, tant pour leurs besoins de fonctionnement (enrichissement des SIG) que dans leurs missions d’intérêts public (nouvelles perspectives pour envisager la participation publique et les partenariats locaux).
Les contributions du système d’information géographique (SIG) dans le dévelop...MemahTaghy
Le développement durable du territoire mauritanien représente un objectif principal dans la stratégie dirigé par l’état, ainsi un rêve pour la société.
Pour qu’il soit atteindre tous ses objectifs et surmonter ses obstacles demande une réflexion profonde, et l’introduction de l’outil SIG pour la surveillance et la gestion à distance.
Les contributions du SIG répond à un besoin concret de visua¬li¬sa¬tion des événe¬ments en temps réel et de modé¬li¬sa¬tion d’un scéna¬rio (dans le cas d’études de projets pour les Smart Cities par exemple). C’est d’ailleurs la raison pour laquelle ses appli¬ca¬tions sont nombreuses : géolo¬ca¬li¬sa-tion, exploi¬ta¬tion des réseaux, orga¬ni¬sa¬tion du terri¬toire, recherche fonda¬men¬tale, pros¬pec¬tion de nouveaux marchés…
Alors, le SIG aide à la prise de décision ainsi que l’implantation optimal d’un aucun projet, surtout dans les grandes villes mauritaniennes qui ont plusieurs contraintes (naturel, artificiel, social, économique…) qu’on doit prendre en considération pour l’exécution du chaque projet.
Le taux rapide d’étalement de Nouakchott vers l’océan, les inondations à l’Est de la Mauritanie (exemple : Sélibabi 26/09/2019), le développement des zones rurales exigent l’utilisation de SIG qui permet la diagnostique exhaustive et la prévention.
M. Noucher. La cartographie critique face à la profusion des petites cartes sur le web : enjeux et perspectives de renouvèlement. Festival International de Géographie, St Dié des Vosges, Octobre 2015.
1. BILAN GDR MAGIS
LYON LES 15 ET 16 DÉCEMBRE 2015
ACTION PROSPECTIVE
« USAGES DE L’INFORMATION
GÉOGRAPHIQUE »
Grégoire Feyt, Université de Grenoble Alpes, UMR PACTE
Matthieu Noucher, CNRS, UMR ADESS / PASSAGES
2. La recherche sur les usages de l’IG :
une recherche à la marge ?
• La recherche en géomatique a pendant longtemps
réuni des chercheurs travaillant soit :
– pour les SIG, à travers la production (de modèle) de
données géographiques ;
– sur les SIG, en élaborant des méthodes d’analyse et de
visualisation de ces données ;
– avec les SIG, en mettant les deux précédents registres
au service d’approches thématiques.
• Objectif de l’AP : proposer un décentrement par
rapport à ces travaux en s’intéressant aux usages
effectifs des SIG.
– Sortir des incantations autour du “SIG, aide à la décision”
pour comprendre les pratiques opérationnelles.
3. La recherche sur les usages de l’IG :
une filiation avec la cartographie critique
• Critical cartography (années 70-80) : comprendre le pouvoir transformateur des cartes.
• Critical GIS (année 1990) : comprendre la contribution de l’IG numérique à la
transformation de la société et des environnements.
• Critical Geoweb (depuis 2005) : comprendre les nouvelles modalités de production et
d’utilisation des données géographiques qui circulent sur le web.
4. Double questionnement au centre de
l’AP
• En quoi la diffusion exponentielle de
données géographiques conduit à une
diversification des usages ?
• En quoi l'expansion des usages modifie
les manières dont l'information
géographique est produite ?
5. Démarche proposée
• Cette double question a été abordée lors
de 4 journées d’étude, via 4 entrées différentes :
– à travers le statut des données
interroger la notion de référentiel
– à travers la fonction des données
interroger les géovisualisations 3D
– à travers le rôle des données dans des collectifs
interroger la prospective participative
– à travers la circulation des données
interroger la malléabilité des données
6. Animation (1/2)
• 2 réunions au lancement de l’AP pour fixer les objectifs du
groupe
– 31 janvier 2013 à Lyon
– 24 mai 2013 à Bordeaux
• 3 journées d’étude (workshop) couplées à des colloques :
– Atelier « Diffusion et usages des référentiels géographiques :
quelles évolutions, quelles interactions ? » organisé lors du
colloque SAGEO 2013 à Brest par Grégoire Feyt et Matthieu
Noucher.
– Atelier « Les technologies 3D à l’épreuve de l’usage ? Explorer
les multiples contributions des modélisations 3D géoréférencées
à la gestion territoriale » organisé lors du colloque SAGEO 2014
à Grenoble par Grégoire Feyt , Florence Jacquinod et Matthieu
Noucher de l’AP « usages » et Myriam Servières et Gilles
Gesquière de l’AP « 3D ».
– Atelier « Prospective participative et développement territorial »
organisé lors du colloque ASRDLF 2015 à Montpellier par Sylvie
Lardon et Matthieu Noucher.
• Une 4ème journée d’étude à venir à l’automne 2016.
7. Animation (2/2)
• Participation aux Assises du GdR MAGIS
– lancement et bilan mi-parcours
• Participation à 3 séminaires organisés par l’AFIGEO :
– Rencontre des dynamiques régionales de l’Information
Géographique, organisé à Bordeaux, en 2013.
– Journée d’étude sur les travaux de recherche sur les
usages de l’information géographique, organisé à St
Mandé, en 2015.
– 3ème colloque des métiers et compétences en géomatique,
organisé à AgroParisTech, en 2015.
• Animation d’une mailing-list (15 inscrits)
• Création d’un carnet de recherche en ligne présentant
les appels à com., programmes et publications
associés aux travaux de l’AP :
http://usagis.hypotheses.org
8. Publications collectives
• Article dans les actes de la conférence du GIS CIST 2014 suite
à l’atelier SAGEO’13 :
– Grégoire Feyt, Matthieu Noucher. La gouvernance informationnelle,
outil et enjeu stratégiques des recompositions territoriales : vers
l'émergence de nouveaux référentiels géographiques ? Université
Paris Diderot. 2ème colloque du GIS CIST "Fronts et frontières des
sciences du territoire", Mar 2014, Paris, France. pp.191-196.
• Coordination d’un N° thématique des Cahiers de Géographie du
Québec suite à l’atelier ARSDLF 2014, à paraître en 2016 :
– Lardon Sylvie, Matthieu Noucher « Prospective territoriale
participative et usages de l’information géographique : de la
planification à la co-construction ? » Appel à communication en
cours : http://f.hypotheses.org/wp-
content/blogs.dir/1438/files/2015/10/CGQc_Appel_15_10_2015.pdf
• Publication en projet après la dernière journée d’étude qui sera
organisée en 2016.
• Toutes les publications associées au projet de recherche issues
de l’AP (cf. 6).
9. Projets financés
• Projet InGéoVoM sur les usages de l’information géographique
issue des programmes de sciences participatives et citoyennes sur
la biodiversité marine et côtière.
– Coordination : ADESS
– Autre partenaire membre du GDR MAGIS : LETG
– Financeur : Fondation de France
– Durée : 2 ans (2015/2016)
• Projet Géobs sur l’analyse du contenu et des usages des
infrastructures de données géographiques françaises.
– Coordination : ADESS / LETG
– Autre partenaire membre du GDR MAGIS : PRODIG
– Financeur : région Aquitaine
– Durée : 3 ans (2015/2017)
• Participation au montage de propositions non retenues ou en cours
pour l’ANR portées par des laboratoires membres de MAGIS.
10. Exemples de thèses récentes (2014)
• Florence JACQUINOD, Production, pratique et
usages des géovisualisations 3D dans
l’aménagement du territoire, thèse soutenue à
l’Université Jean Monnet Saint-Étienne sous la
direction de T. Joliveau.
• Jade GEORIS-CREUSEVEAU, Les usages des
Infrastructures de Données Géographiques
(IDG) : le cas des acteurs côtiers et de la gestion
intégrée des zones côtières, thèse soutenue à
l’Université de Brest sous la direction de F.
Gourmelon et C. Claramunt.
11. Exemples de thèse en cours
• Cécile REMY, Interactions entre accès à
l'information géographique volontaire et
accès aux services d'eau et
d'assainissement dans les quartiers
défavorisés des villes des Suds. Université
Paris Est & COGIT.
• Lucille Ritschard, Information
géographique et gestion des territoires
côtiers : appropriation et émergence des
innovations technologiques, Université de
Brest.
12. Agenda 2016
• Automne 2016 : une 4ème et dernière
journée d’étude (l’AP en fait 1 par an
depuis sa création) à Rennes :
– l’appel est en cours de finalisation.
• Publication collective à l’issue de cette
4ème journée d’étude.
13. Résultats et perspectives :
une recherche centrée autour d’un triple
questionnement
1) En amont, identifier les facteurs (technique,
économique, juridique, culturel,
organisationnel) d’appropriation ou de non
appropriation des technologies de
l’information géographique.
2) Identifier et qualifier les usagers et usages
effectifs de l’information géographique.
3) En aval, évaluer les effets / changements
induits par l’usage des technologies de
l’information géographique.
14. Constats / Verrous
1. Circulation accélérée des données géographiques, malléabilité et
hybridation de contenus hétérogènes
→ difficulté à identifier les usages : qui utilise quoi ?
Ex. : web crawling, enquête, analyse comportementale, test lors de
prototypage, analyse des fichiers de logs, analyse de discours…
1. Séparation moins franche entre producteur et utilisateur avec
l'existence de tout un continuum d'usages
→ difficulté à qualifier les usages : comment et
pourquoi ?
Ex. : observation participante, entretiens de cadrage-recadrage,
alignement stratégique (infocom), déconstruction d’objets…
15. Résultats et perspectives :
une recherche centrée autour d’un triple
questionnement
1) En amont, identifier les facteurs (technique,
économique, juridique, culturel,
organisationnel) d’appropriation ou de non
appropriation des technologies de
l’information géographique.
2) Identifier et qualifier les usagers et usages
effectifs de l’information géographique.
3) En aval, évaluer les effets / changements
induits par l’usage des technologies de
l’information géographique.
16. Tentative de bilan
Ce qui n’a pas fonctionné
• Les expérimentations
communes :
– Viser une confrontation des
travaux de chacun plutôt
que des explorations
conjointes
• Les interactions au-delà
de la sphère des
géographes
Ce qui a bien fonctionné
• La mise en réseau qui a
permis via SAGEO, les
Assises, les journées
d’étude de monter des
équipes et des projets de
recherche.
• Les relations inter-AP
(3D, Energie…)
• Les interactions avec les
gestionnaires (AFIGEO,
CNFPT…)
17. Merci de votre attention
AP USAGIS du GdR MAGIS : http://usagis.hypotheses.org