USAGES GÉOGRAPHIQUES DU CYBERESPACE Nouvelle appropriation de l'espace et essor d'une "néogéographie"
THÈSE
Présentée et soutenue publiquement par
Jérémie VALENTIN
Sous la direction de M. le Professeur Henry BAKIS 9 décembre 2010
UNIVERSITÉ MONTPELLIER III – PAUL-VALÉRY
UFR III «Sciences Humaines et Sciences de l'Environnement »
Laboratoire ART-Dev
- FRE 3027 du CNRS -
Comment répondre aux défis de la communication autour de l’open dataJérémie34
L’open data public vers des enjeux éducatifs ?
Parmi les piliers de l’open data le développement économique est souvent mis en avant, néanmoins dans les faits ce dernier reste marginal et n’a pas d’effet direct sur les territoires au niveau local. Si le manque de données, les lacunes en termes d’interopérabilité et une visibilité faible peuvent être identifiés comme des carences irrémédiables d’un open data moteur économique, il faut selon nous chercher les gains de la mise à disposition des données publiques sur d’autres aspects.
À partir de l’exemple montpelliérain, nous montrerons que l’open data à d’autres effets sur un territoire dont les gains se mesurent difficilement par la seule mise en ligne d'applications mobiles. Certes l’accès à certaines données favorise la transparence, certes le développement d’applications répond à des besoins, mais la mise à disposition des données publiques et l’animation qui l’entoure permettent d’identifier et de tisser un réseau d’acteurs conscients des problématiques liées à l’ouverture, à travers lequel l’éveil aux questions des données est facilité.
Dès lors, l’ouverture d’un portail open data ne doit pas être positionnée comme finalité d’un processus de transparence ou économique, mais au contraire comme un point de départ d’une ouverture aux problématiques du numérique susceptible d’offrir aux citoyens un accès à des données, mais surtout des pistes de réflexion et de compréhension autour des enjeux relatifs aux données, qui dépassent aujourd’hui le seul cadre des données publiques. En effet la grande masse de données, celles qui ont un réel potentiel économique et de transparence ne sont pas aux mains des institutions publiques locales, mais enfermées au sein d’acteurs privés. L’enjeu de la mise à disposition des données pour un acteur local serait-il alors un enjeu éducatif ?
Pour éclairer cette problématique nous verrons par exemple comment les données géographiques sont naturellement des ancres de départ pour l’animation, nous montrerons en quoi les cartoparties permettent de sensibiliser à des thématiques particulières, mais surtout à la culture de la donnée, nous exposerons quelques exemples de réutilisations inattendus qui illustrent les dynamiques positivent de l'open data au-delà de la création d'applications mobiles, nous verrons que l'ouverture des données a un réel effet positif au sein de la collectivité et enfin nous présenterons la démarche infolab de Montpellier calquée sur le modèle initié par la FING sur le sujet de la culture de la donnée.
L’Open Data et les données géographiques - Du marchand au libreJérémie34
Présentation faite lors du Géoséminaire 2012 portant sur le thème « L'évolution du marché des données géographiques»
Mardi 28 février 2012 à Montpellier (SupAgro, campus de la Gaillarde).
Présentation faite lors du séminaire régional ObTic, le 27 juin 2013 à Marseille.
Cette présentation aborde les relations entre l’open data et la recherche.Elle s’articule autour de 3 points à partir du retour d’expérience de la Ville de Montpellier en matière de mise à disposition des données publiques.
Le premier point aborde, du point de vue de l’exemple montpelliérain, quelles sont les données
réutilisées par les chercheurs avec comme premier bilan un intérêt focalisé sur les données géographiques. Ensuite divers exemples de réutilisation (souvent inattendues) sont mis en avant, avec en perspective les principaux points de blocage en terme de densité des données et de visibilité des démarches open data dans l’espoir de créer des relations d’usage entre la recherche et les données publiques en libre accès. Enfin le dernier point traite du processus de mise à disposition des données géographiques et des relations entres les données institutionnelles et citoyennes comme objet de recherche en géographie, dans le cadre des mutations que porte la mise en place d’une « neogeography » permise par la vulgarisation des outils et des données géographiques.
L’open data le cas de Montpellier - De la mise en ligne à la réutilisation en...Jérémie34
Présentation faite lors des 7ème rencontres du forum des informaticiens, géomaticiens et webmasters des espaces naturels (28 et 29 mai 2013), Montpellier
Smart City - Le rôle stratégique des acteurs publicsJérémie34
Présentation faite lors des RENCONTRES - SIG LA LETTRE – 2013.
La Smart city (ville intelligente) incarne la solution efficace pour optimiser les gestions métiers d’un espace urbain à travers diverses solutions techniques dédiées aux services urbains : transport (système d’aide à la circulation et au stationnement, transport en commun, transport alternatif), énergie (production, distribution et consommation), gestion des déchets, aménagement (principalement infrastructures numériques), chauffage/éclairage, logistique urbaine, etc.
Mais la ville intelligente est-elle seulement la valorisation numérique et commerciale de services, le tout externalisé en dehors de la collectivité ? Le citoyen est-il uniquement capteur et consommateur de services ? Comment faire pour que la ville intelligente soit aussi synonyme d’implication des autres acteurs du territoire à toutes les échelles ?
Comment donc concilier les deux dynamiques, économique et sociale ? Quel rôle les collectivités doivent prendre dans l’animation et le soutien de ces acteurs ?
Comment marier par exemple les données géographiques métiers et les données citoyennes dans une optique de meilleure gestion du territoire.
La présentation de la ville de Montpellier s’articulera autour du rôle de l’acteur public comme garant de l’équilibre entre l’offre privée de services publics proposés par les opérateurs et la demande d’efficacité, d’accessibilité et d’autonomie exprimée des citoyens.
Cartographie 2.0 : quand les amateurs se transforment en capteursACSG Section Montréal
La convergence des SIG avec les TIC (Internet, téléphonie mobile) et les systèmes de géolocalisation (GPS) a modifié à la fois l’accessibilité comme les usages des SIG en offrant la possibilité au grand public d’interagir de manière croissante avec les cartes et les données (cartes interactives, globes virtuels, GPS, services mobiles géolocalisés, etc.). Parallèlement, le Web 2.0 a donné naissance à une culture de la contribution qui se caractérise par la montée en puissance des amateurs. Aujourd’hui le grand public lit et écrit les cartes de manière croissantes à l’image d’applications comme Google Maps ou OpenStreetMap. Au-delà d’un artefact marketing, la cartographie 2.0 est en passe de transformer assez radicalement les approches de la cartographie et plus spécifiquement celles de cartographie participative. Si les méthodes sur lesquelles s’appuie cette nouvelle forme de cartographie sont moins rigoureuses que celles des professionnels (métadonnées, mécanisme de validation, sémiologie graphique…), elles correspondent néanmoins à de nouveaux usages auxquels il convient de s’intéresser. En effet, sur le Web 2.0, les initiatives de cartographie participatives (publiques comme privés) se multiplient dans divers domaines (services aux citoyens, environnement, transports, loisirs, sciences,…). Cette communication explore le concept de science citoyenne, terme utilisé pour décrire l’engagement des citoyens dans le processus de collecte de données scientifiques. Plus spécifiquement, elle s’attache à décrire le développement d’une science de l’information géographique citoyenne, basée sur les contributions localisées des individus. Afin de démontrer les potentialités de la cartographie 2.0 pour ce type d’initiatives, nous présenterons une série de d’initiatives récentes s’appuyant sur le concept de « citoyens capteurs » pour alimenter la connaissance collective (observations de la faune et de la flore, relevés de pollutions atmosphérique et sonore, aménagement participatif, gestion de crise, etc.). Puis nous discuterons des enjeux, des perspectives et de l’implication des amateurs dans des contextes professionnels (commerciaux ou scientifiques).
Les contributions du système d’information géographique (SIG) dans le dévelop...MemahTaghy
Le développement durable du territoire mauritanien représente un objectif principal dans la stratégie dirigé par l’état, ainsi un rêve pour la société.
Pour qu’il soit atteindre tous ses objectifs et surmonter ses obstacles demande une réflexion profonde, et l’introduction de l’outil SIG pour la surveillance et la gestion à distance.
Les contributions du SIG répond à un besoin concret de visua¬li¬sa¬tion des événe¬ments en temps réel et de modé¬li¬sa¬tion d’un scéna¬rio (dans le cas d’études de projets pour les Smart Cities par exemple). C’est d’ailleurs la raison pour laquelle ses appli¬ca¬tions sont nombreuses : géolo¬ca¬li¬sa-tion, exploi¬ta¬tion des réseaux, orga¬ni¬sa¬tion du terri¬toire, recherche fonda¬men¬tale, pros¬pec¬tion de nouveaux marchés…
Alors, le SIG aide à la prise de décision ainsi que l’implantation optimal d’un aucun projet, surtout dans les grandes villes mauritaniennes qui ont plusieurs contraintes (naturel, artificiel, social, économique…) qu’on doit prendre en considération pour l’exécution du chaque projet.
Le taux rapide d’étalement de Nouakchott vers l’océan, les inondations à l’Est de la Mauritanie (exemple : Sélibabi 26/09/2019), le développement des zones rurales exigent l’utilisation de SIG qui permet la diagnostique exhaustive et la prévention.
Évaluation du rôle des technologies géomatiques dans les processus de consult...ACSG Section Montréal
La modélisation et la représentation de la réalité basées sur des technologies géomatiques, visent à faciliter la compréhension des phénomènes spatio-temporels complexes. En particulier, ces différentes technologies géomatiques sont fréquemment utilisées dans les processus de consultation participative, notamment par les gouvernements, les MRC ou encore les municipalités. Ces dernières, dans le cadre des services offerts à la population, considèrent les technologies géomatiques comme des outils essentiels pour l’aménagement de leur environnement. Le contexte général actuel de la recherche montre une abondance d’études empiriques sur le thème des consultations publiques s’appuyant sur les technologies géomatiques existantes et émergentes. Les outils géomatiques (SIG, ETL, SGBD, CAO, BIM, PPGIS,…) combinés avec d’autre technologies modernes (ex. Réalité augmentée et virtuelle) sont à la base de la compréhension de la réalité complexe par l’acquisition, l’archivage, la structuration, le traitement et la diffusion des données. Cet article vise à analyser les principaux rôles que joue actuellement la technologie géomatique dans le processus de consultation publique. Il se propose plus spécifiquement de comparer en Amérique du Nord certains cas de consultations publiques soutenues par la technologie géomatique traditionnelle mais également émergente. L’utilisation d’une méthode d’analyse multicritère permettra de construire une matrice de décision. Il s’agit d’un tableau de performance à double entrées (dimensions) dont les différents paramètres ont des relations logiques entre eux. L’analyse de cette matrice contribuera à mieux déterminer les solutions optimales aux problématiques de géomatique participative au service de l’aménagement et du design urbain. Il s’agira ainsi d’identifier, d’analyser, et ensuite d’élaborer un système d’indicateurs (des indices ou des critères) pour la classification des technologies. Enfin, des recommandations seront proposées pour une utilisation pertinente et optimale de ces technologies géomatiques et pour une aide à la prise de décision éclairée dans le domaine de l’aménagement et du design urbain.
Avec le développement de l’Internet et en particulier l’émergence de nouveaux concepts participatifs issus du Web 2.0, la géomatique s’est adaptée aux nouvelles techniques et pratiques en ligne pour offrir tant aux professionnels qu’au grand public un accès enrichi à l’information géographique. On parle alors de Géoweb pour caractériser la convergence du Web, des technologies géospatiales et de l’information géographique. Ce dernier se place désormais au cœur de l’organisation du Web 2.0, il est donc par essence participatif. L’information géographique y est produite et consultable par tous, la carte s’y fait dynamique et interactive. De nouvelles pratiques spatiales ont ainsi émergé (cartographie personnelle, géoréférencement des contenus, enrichissement des GPS) et les rôles respectifs des professionnels et des amateurs se sont recomposés. Les processus et pratiques de création volontaire d’informations géographiques par le public sont porteurs d’enjeux sociétaux et scientifiques. Le développement de la néogéographie qui incarne la composante grand public de la géomatique est à envisager au-delà de la sphère des loisirs et de l’amateurisme. Elle bouleverse les stratégies de production de contenus géolocalisés établies et pose la question de la mobilisation et de l’utilisation de l’information géographique volontaire dans des cadres de gestion et de planification territoriale. Les contenus géolocalisés générés par le grand public se multiplient et sont de plus en plus utilisés par les professionnels du géospatial dans le cadre de l’enrichissement et la mise à jour de leurs bases de données (Google Map Maker, Tom-Tom Map Share). Cette information géographique volontaire représente un ensemble de connaissances locales peu formalisées pouvant se placer en complément des données institutionnelles. Précisément, dans cette communication, nous proposons d’aborder cette nouvelle dimension sociétale de l’information géographique selon deux angles complémentaires. Dans un premier temps, nous ferons le point sur les techniques, les pratiques et les contenus liés à l’émergence de la géomatique grand public. Puis nous nous attacherons à mettre en perspective le potentiel de cette information géographique crée par le public pour les gestionnaires des territoires, tant pour leurs besoins de fonctionnement (enrichissement des SIG) que dans leurs missions d’intérêts public (nouvelles perspectives pour envisager la participation publique et les partenariats locaux).
Comment répondre aux défis de la communication autour de l’open dataJérémie34
L’open data public vers des enjeux éducatifs ?
Parmi les piliers de l’open data le développement économique est souvent mis en avant, néanmoins dans les faits ce dernier reste marginal et n’a pas d’effet direct sur les territoires au niveau local. Si le manque de données, les lacunes en termes d’interopérabilité et une visibilité faible peuvent être identifiés comme des carences irrémédiables d’un open data moteur économique, il faut selon nous chercher les gains de la mise à disposition des données publiques sur d’autres aspects.
À partir de l’exemple montpelliérain, nous montrerons que l’open data à d’autres effets sur un territoire dont les gains se mesurent difficilement par la seule mise en ligne d'applications mobiles. Certes l’accès à certaines données favorise la transparence, certes le développement d’applications répond à des besoins, mais la mise à disposition des données publiques et l’animation qui l’entoure permettent d’identifier et de tisser un réseau d’acteurs conscients des problématiques liées à l’ouverture, à travers lequel l’éveil aux questions des données est facilité.
Dès lors, l’ouverture d’un portail open data ne doit pas être positionnée comme finalité d’un processus de transparence ou économique, mais au contraire comme un point de départ d’une ouverture aux problématiques du numérique susceptible d’offrir aux citoyens un accès à des données, mais surtout des pistes de réflexion et de compréhension autour des enjeux relatifs aux données, qui dépassent aujourd’hui le seul cadre des données publiques. En effet la grande masse de données, celles qui ont un réel potentiel économique et de transparence ne sont pas aux mains des institutions publiques locales, mais enfermées au sein d’acteurs privés. L’enjeu de la mise à disposition des données pour un acteur local serait-il alors un enjeu éducatif ?
Pour éclairer cette problématique nous verrons par exemple comment les données géographiques sont naturellement des ancres de départ pour l’animation, nous montrerons en quoi les cartoparties permettent de sensibiliser à des thématiques particulières, mais surtout à la culture de la donnée, nous exposerons quelques exemples de réutilisations inattendus qui illustrent les dynamiques positivent de l'open data au-delà de la création d'applications mobiles, nous verrons que l'ouverture des données a un réel effet positif au sein de la collectivité et enfin nous présenterons la démarche infolab de Montpellier calquée sur le modèle initié par la FING sur le sujet de la culture de la donnée.
L’Open Data et les données géographiques - Du marchand au libreJérémie34
Présentation faite lors du Géoséminaire 2012 portant sur le thème « L'évolution du marché des données géographiques»
Mardi 28 février 2012 à Montpellier (SupAgro, campus de la Gaillarde).
Présentation faite lors du séminaire régional ObTic, le 27 juin 2013 à Marseille.
Cette présentation aborde les relations entre l’open data et la recherche.Elle s’articule autour de 3 points à partir du retour d’expérience de la Ville de Montpellier en matière de mise à disposition des données publiques.
Le premier point aborde, du point de vue de l’exemple montpelliérain, quelles sont les données
réutilisées par les chercheurs avec comme premier bilan un intérêt focalisé sur les données géographiques. Ensuite divers exemples de réutilisation (souvent inattendues) sont mis en avant, avec en perspective les principaux points de blocage en terme de densité des données et de visibilité des démarches open data dans l’espoir de créer des relations d’usage entre la recherche et les données publiques en libre accès. Enfin le dernier point traite du processus de mise à disposition des données géographiques et des relations entres les données institutionnelles et citoyennes comme objet de recherche en géographie, dans le cadre des mutations que porte la mise en place d’une « neogeography » permise par la vulgarisation des outils et des données géographiques.
L’open data le cas de Montpellier - De la mise en ligne à la réutilisation en...Jérémie34
Présentation faite lors des 7ème rencontres du forum des informaticiens, géomaticiens et webmasters des espaces naturels (28 et 29 mai 2013), Montpellier
Smart City - Le rôle stratégique des acteurs publicsJérémie34
Présentation faite lors des RENCONTRES - SIG LA LETTRE – 2013.
La Smart city (ville intelligente) incarne la solution efficace pour optimiser les gestions métiers d’un espace urbain à travers diverses solutions techniques dédiées aux services urbains : transport (système d’aide à la circulation et au stationnement, transport en commun, transport alternatif), énergie (production, distribution et consommation), gestion des déchets, aménagement (principalement infrastructures numériques), chauffage/éclairage, logistique urbaine, etc.
Mais la ville intelligente est-elle seulement la valorisation numérique et commerciale de services, le tout externalisé en dehors de la collectivité ? Le citoyen est-il uniquement capteur et consommateur de services ? Comment faire pour que la ville intelligente soit aussi synonyme d’implication des autres acteurs du territoire à toutes les échelles ?
Comment donc concilier les deux dynamiques, économique et sociale ? Quel rôle les collectivités doivent prendre dans l’animation et le soutien de ces acteurs ?
Comment marier par exemple les données géographiques métiers et les données citoyennes dans une optique de meilleure gestion du territoire.
La présentation de la ville de Montpellier s’articulera autour du rôle de l’acteur public comme garant de l’équilibre entre l’offre privée de services publics proposés par les opérateurs et la demande d’efficacité, d’accessibilité et d’autonomie exprimée des citoyens.
Cartographie 2.0 : quand les amateurs se transforment en capteursACSG Section Montréal
La convergence des SIG avec les TIC (Internet, téléphonie mobile) et les systèmes de géolocalisation (GPS) a modifié à la fois l’accessibilité comme les usages des SIG en offrant la possibilité au grand public d’interagir de manière croissante avec les cartes et les données (cartes interactives, globes virtuels, GPS, services mobiles géolocalisés, etc.). Parallèlement, le Web 2.0 a donné naissance à une culture de la contribution qui se caractérise par la montée en puissance des amateurs. Aujourd’hui le grand public lit et écrit les cartes de manière croissantes à l’image d’applications comme Google Maps ou OpenStreetMap. Au-delà d’un artefact marketing, la cartographie 2.0 est en passe de transformer assez radicalement les approches de la cartographie et plus spécifiquement celles de cartographie participative. Si les méthodes sur lesquelles s’appuie cette nouvelle forme de cartographie sont moins rigoureuses que celles des professionnels (métadonnées, mécanisme de validation, sémiologie graphique…), elles correspondent néanmoins à de nouveaux usages auxquels il convient de s’intéresser. En effet, sur le Web 2.0, les initiatives de cartographie participatives (publiques comme privés) se multiplient dans divers domaines (services aux citoyens, environnement, transports, loisirs, sciences,…). Cette communication explore le concept de science citoyenne, terme utilisé pour décrire l’engagement des citoyens dans le processus de collecte de données scientifiques. Plus spécifiquement, elle s’attache à décrire le développement d’une science de l’information géographique citoyenne, basée sur les contributions localisées des individus. Afin de démontrer les potentialités de la cartographie 2.0 pour ce type d’initiatives, nous présenterons une série de d’initiatives récentes s’appuyant sur le concept de « citoyens capteurs » pour alimenter la connaissance collective (observations de la faune et de la flore, relevés de pollutions atmosphérique et sonore, aménagement participatif, gestion de crise, etc.). Puis nous discuterons des enjeux, des perspectives et de l’implication des amateurs dans des contextes professionnels (commerciaux ou scientifiques).
Les contributions du système d’information géographique (SIG) dans le dévelop...MemahTaghy
Le développement durable du territoire mauritanien représente un objectif principal dans la stratégie dirigé par l’état, ainsi un rêve pour la société.
Pour qu’il soit atteindre tous ses objectifs et surmonter ses obstacles demande une réflexion profonde, et l’introduction de l’outil SIG pour la surveillance et la gestion à distance.
Les contributions du SIG répond à un besoin concret de visua¬li¬sa¬tion des événe¬ments en temps réel et de modé¬li¬sa¬tion d’un scéna¬rio (dans le cas d’études de projets pour les Smart Cities par exemple). C’est d’ailleurs la raison pour laquelle ses appli¬ca¬tions sont nombreuses : géolo¬ca¬li¬sa-tion, exploi¬ta¬tion des réseaux, orga¬ni¬sa¬tion du terri¬toire, recherche fonda¬men¬tale, pros¬pec¬tion de nouveaux marchés…
Alors, le SIG aide à la prise de décision ainsi que l’implantation optimal d’un aucun projet, surtout dans les grandes villes mauritaniennes qui ont plusieurs contraintes (naturel, artificiel, social, économique…) qu’on doit prendre en considération pour l’exécution du chaque projet.
Le taux rapide d’étalement de Nouakchott vers l’océan, les inondations à l’Est de la Mauritanie (exemple : Sélibabi 26/09/2019), le développement des zones rurales exigent l’utilisation de SIG qui permet la diagnostique exhaustive et la prévention.
Évaluation du rôle des technologies géomatiques dans les processus de consult...ACSG Section Montréal
La modélisation et la représentation de la réalité basées sur des technologies géomatiques, visent à faciliter la compréhension des phénomènes spatio-temporels complexes. En particulier, ces différentes technologies géomatiques sont fréquemment utilisées dans les processus de consultation participative, notamment par les gouvernements, les MRC ou encore les municipalités. Ces dernières, dans le cadre des services offerts à la population, considèrent les technologies géomatiques comme des outils essentiels pour l’aménagement de leur environnement. Le contexte général actuel de la recherche montre une abondance d’études empiriques sur le thème des consultations publiques s’appuyant sur les technologies géomatiques existantes et émergentes. Les outils géomatiques (SIG, ETL, SGBD, CAO, BIM, PPGIS,…) combinés avec d’autre technologies modernes (ex. Réalité augmentée et virtuelle) sont à la base de la compréhension de la réalité complexe par l’acquisition, l’archivage, la structuration, le traitement et la diffusion des données. Cet article vise à analyser les principaux rôles que joue actuellement la technologie géomatique dans le processus de consultation publique. Il se propose plus spécifiquement de comparer en Amérique du Nord certains cas de consultations publiques soutenues par la technologie géomatique traditionnelle mais également émergente. L’utilisation d’une méthode d’analyse multicritère permettra de construire une matrice de décision. Il s’agit d’un tableau de performance à double entrées (dimensions) dont les différents paramètres ont des relations logiques entre eux. L’analyse de cette matrice contribuera à mieux déterminer les solutions optimales aux problématiques de géomatique participative au service de l’aménagement et du design urbain. Il s’agira ainsi d’identifier, d’analyser, et ensuite d’élaborer un système d’indicateurs (des indices ou des critères) pour la classification des technologies. Enfin, des recommandations seront proposées pour une utilisation pertinente et optimale de ces technologies géomatiques et pour une aide à la prise de décision éclairée dans le domaine de l’aménagement et du design urbain.
Avec le développement de l’Internet et en particulier l’émergence de nouveaux concepts participatifs issus du Web 2.0, la géomatique s’est adaptée aux nouvelles techniques et pratiques en ligne pour offrir tant aux professionnels qu’au grand public un accès enrichi à l’information géographique. On parle alors de Géoweb pour caractériser la convergence du Web, des technologies géospatiales et de l’information géographique. Ce dernier se place désormais au cœur de l’organisation du Web 2.0, il est donc par essence participatif. L’information géographique y est produite et consultable par tous, la carte s’y fait dynamique et interactive. De nouvelles pratiques spatiales ont ainsi émergé (cartographie personnelle, géoréférencement des contenus, enrichissement des GPS) et les rôles respectifs des professionnels et des amateurs se sont recomposés. Les processus et pratiques de création volontaire d’informations géographiques par le public sont porteurs d’enjeux sociétaux et scientifiques. Le développement de la néogéographie qui incarne la composante grand public de la géomatique est à envisager au-delà de la sphère des loisirs et de l’amateurisme. Elle bouleverse les stratégies de production de contenus géolocalisés établies et pose la question de la mobilisation et de l’utilisation de l’information géographique volontaire dans des cadres de gestion et de planification territoriale. Les contenus géolocalisés générés par le grand public se multiplient et sont de plus en plus utilisés par les professionnels du géospatial dans le cadre de l’enrichissement et la mise à jour de leurs bases de données (Google Map Maker, Tom-Tom Map Share). Cette information géographique volontaire représente un ensemble de connaissances locales peu formalisées pouvant se placer en complément des données institutionnelles. Précisément, dans cette communication, nous proposons d’aborder cette nouvelle dimension sociétale de l’information géographique selon deux angles complémentaires. Dans un premier temps, nous ferons le point sur les techniques, les pratiques et les contenus liés à l’émergence de la géomatique grand public. Puis nous nous attacherons à mettre en perspective le potentiel de cette information géographique crée par le public pour les gestionnaires des territoires, tant pour leurs besoins de fonctionnement (enrichissement des SIG) que dans leurs missions d’intérêts public (nouvelles perspectives pour envisager la participation publique et les partenariats locaux).
Le CAS « Information géographique en urbanisme » propose d’envisager différents modes d’utilisation de l’information géographique pour répondre à divers enjeux contemporains de l’urbanisme. Il s’agira, à travers des exposés théoriques et de cas d’application, de traitements de données et de visites sur le terrain, de comprendre le potentiel et les limites de l’information géographique dans le domaine de l’urbanisme.
USAGES GÉOGRAPHIQUES DU CYBERESPACE Nouvelle appropriation de l'espace et essor d'une "néogéographie"
1. USAGES GÉOGRAPHIQUES DU CYBERESPACE Nouvelle appropriation de l'espace et essor d'une "néogéographie" Sous la direction de M. le Professeur Henry BAKIS 9 décembre 2010 THÈSE Présentée et soutenue publiquement par Jérémie VALENTIN UNIVERSITÉ MONTPELLIER III – PAUL-VALÉRY UFR III «Sciences Humaines et Sciences de l'Environnement » Laboratoire ART-Dev - FRE 3027 du CNRS -
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8. Des questionnements nouveaux pour la géographie 1) La prise d’informations virtuelles altère les processus d’appropriation de l’espace 2) Les outils et services disponibles en ligne permettent de nouveaux usages pour la géographie