L’Information Géographique est admise aujourd’hui comme un pilier des SIG, bien sûr, mais aussi comme un élément intégré des Systèmes d’Information des organismes publics (municipalités, collectivités, …etc.) et privés. Le recensement des données géographiques (catalogage) est devenu nécessaire et cette pratique est également admise dans beaucoup d’organisations travaillant avec des SIG. A cela s’ajoutent les informations sur les données qui sont cataloguées, les métadonnées. Notre pratique professionnelle actuelle fait ressortir que nombre d’utilisateurs du catalogage (y compris normalisé) et des métadonnées associées considèrent ce travail, plutôt technique, comme une fin en soi. Nous pensons qu’il n’en est rien et que ce travail n’est qu’une étape d’un processus plus complexe, lié à l’usage de l’Information Géographique (applicable aussi sans doute à l’information en général), à sa gouvernance. Nous proposons de traiter les questions suivantes : • En quoi une information géographique est pertinente ? • Quel peut-être son impact sur une(des) organisation(s) productrice(s)/utilisatrice(s) ? • Quel est le rôle et l’intérêt de l’usager ? • Quel est l’impact réel d’une normalisation ? • La gouvernance s’applique-t-elle uniquement aux données géographiques ?
2. L’information géographique : un thème dont on parle beaucoup
La donnée Géographique est reconnue aujourd’hui à la fois comme un pilier des SIG et
comme un élément intégré des Systèmes d’Information des organismes publics
(municipalités, collectivités, …etc.) et privés.
Le recensement des données géographiques (catalogage) est perçu comme nécessaire.
Cela ne signifie pas que les catalogues existent.
A cela s’ajoutent les informations sur les données qui sont cataloguées, les métadonnées.
Beaucoup d’utilisateurs du catalogage (y compris normalisé) et des métadonnées
associées considèrent souvent ce travail, plutôt technique, comme une fin en soi.
En fait, ce travail n’est qu’une étape d’un processus plus complexe, lié à l’usage de
l’Information Géographique et à sa gouvernance.
3. En quoi une donnée géographique est pertinente ?
Elle est pertinente pour plusieurs raisons :
- par le fait qu’elle a été créée (notion de besoin)
- par son utilisation (notion d’usage)
A cela s’ajoute un 3ème paramètre : celui de sa qualité
besoin
qualité
usage
4. En quoi une donnée géographique est pertinente ?
connaissance
besoin
qualité
valeur
usage
5. Quel est le rôle et l’intérêt du producteur et de l’utilisateur ?
Wahou !!! Flute alors !
utilisateur producteur
6. Quel est l’impact d’une normalisation ?
¤ normaliser les données géographiques pour une utilisation mutualisée
¤ mettre à disposition les données géographiques dans un cadre national et/ou
international (européen)
¤ mener une démarche participative
Les normes appliquées à la documentation des données géographiques ont un
rôle essentiel dans le flux et le partage d’informations.
Cependant, les normes ont un objectif d’interopérabilité.
La norme définit le support de l’information et non l’information elle-même.
La norme permet de faire dialoguer deux applications/produits distincts au même
titre que deux téléphones communiquent.
Elle doit faciliter les échanges … et la connaissance !
7. Quel est l’impact d’une normalisation ?
aspire
utilisateurs
Aspirateur de données
géographiques
inspire
expire
shaker INSPIRE
7
8. Quel est l’impact d’une normalisation ?
L’impact peut être négatif s’il ne repose que sur une seule personne :
le professionnel du SIG (administrateur, géomaticien, responsable, technicien, …)
Le catalogage et la documentation des données ces dernières années a fait son
chemin.
Mais cette tâche est souvent perçue comme étant « aride » et assez peu valorisante.
A un point tel que la déclinaison de ces modèles trop complexes a abouti à une
description si succincte de la donnée qu’elle est devenue inutilisable.
9. Quelle perspective envisager ?
B usiness
D to B
Dans la gouvernance, il y a
une notion de partage.
D onnée
C onnaissance
D to C
C onsommateur
Acteur
C itoyen
10. Pour conclure
Avant-hier : production et acquisition de données géographiques de manière
« anarchique » (formats différents, peu ou pas de norme, duplications, peu ou pas
d’échanges, …etc.)
Hier : prise de conscience progressive de la nécessité de connaître un peu son
patrimoine de données, réflexions sur le dictionnaire de données et le catalogage,
tests de catalogage (avec normes ISO), premières acquisitions mutualisées, premières
IDG, mise en place de la directive INSPIRE, …etc.
Aujourd’hui : développement des IDG, début de catalogage avec des produits open
source (Geosource, MD web, …etc.), catalogage aussi chez certains éditeurs.
Avant demain : gestion différente du catalogage et des métadonnées, normalisation ISO
et INSPIRE, partage global des informations sur les données géographiques, accès
organisés, simplification et partage des tâches, …etc.
Demain : catalogage intégré dans les outils et les pratiques, interopérabilité des
catalogues, partage simple de l’information, fonctionnement en réseau d’informations.