1. Découvrir et recevoir le sacrement du pardon - KT42 - catéchèse 2011-2012
La miséricorde De Dieu
Dieu pardonne et nous invite à la conversion en changeant son cœur.
Lecture d’images du Poster n° 193 de Point de Repères.
A travers ce poster, nous découvrons la joie de recevoir le pardon de Dieu. Nous pourrons alors
mieux professer notre foi en Dieu miséricordieux (Dieu d’amour, plein de bonté et qui pardonne).
Chaque scène montre une attitude ou Jésus pardonne.
Pistes de réflexions pour la lecture d’images :
➢ Que voyez-vous ? Lieu, époque, personnages attitudes, regards.
➢ Les dessins vous rappellent-ils un épisode de l’évangile ?
▪ Au centre, on voit 4 scènes de l’évangile (le paralytique, la femme pécheresse, Zachée, le
fils prodigue) = les vêtements évoquent une époque ancienne
▪ Une scène nous montre un prêtre et un enfant = les vêtements évoquent notre époque
▪ De chaque côté on voit une foule, à gauche de l’image une foule d’autrefois, à droite une
foule d’aujourd’hui très diverse.
➢ Lire les phrases, les avez-vous déjà entendues ?
o Les enfants auront vu au temps de caté précédent, deux récits : Zachée et le fils prodigue.
o Les phrases sont des citations de Jésus (il a dit quelque chose aux personnes en face de
lui).
o Il n’y a pas de citation sous l’illustration du fils prodigue car c’est une parabole, c'est-à-
dire une histoire que raconte Jésus, il n’intervient pas directement.
➢ Faire raconter ou reconstituer les textes de Zachée et du fils prodigue que nous avons
déjà vu en équipe de caté et compléter si besoin. (cf voir plus loin)
➢ Evoquer brièvement le récit de la femme pécheresse et du paralytique.
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➢ Quel est le personnage commun à plusieurs images ?
o Jésus qui tend la main à l’homme paralysé.
o Jésus qui parle à la femme pécheresse.
o Jésus qui demande à Zachée de descendre de son arbre.
o Dans la parabole du fils prodigue, Il n’y a pas Jésus, mais le père qui serre dans ses bras
son fils évoque Dieu qui nous aime.
o Le prêtre représente Jésus : il pardonne en son nom.
➢ Faire repérer ce qui s’est passé entre Jésus et Zachée - entre le père et le fils :
o l’accueil chaleureux malgré le péché commis, la parole qui relève, le pardon donné…
➢ Qu’évoquent le prêtre et l’enfant ? (cf plus ba)
La scène centrale : le fils prodigue (Luc 15, 11-32)
On voit deux personnages, le père et le fils. Cela se passe en Palestine, au temps de Jésus.
Jésus n’est pas présent. C’est une parabole qu’il a racontée. Cette histoire doit nous faire comprendre
combien Dieu nous aime.
Un père avait deux fils. Le cadet demande à son père sa part d’héritage. Le père accepte et partage ses
biens en deux. Le fils cadet part de la maison paternel et s’en va mener une vie décousue. Il dilapide
son héritage en fêtes et plaisirs jusqu’à ce qu’il se retrouve sans argent. Devenu pauvre, mourant de
faim, il décide de retourner chez son père espérant que celui-ci lui offre un travail et le prenne comme
ouvrier. En effet, les ouvriers de son père, eux, mangent à leur faim. En le voyant revenir, son père ne
lui fait aucun reproche, au contraire, il lui ouvre les bras. Le père pardonne à son fils, et mieux encore,
il fait tuer le veau gras pour fêter son retour. Le fils cadet a reconnu son péché, il s’est fait humble. Son
père lui a pardonné.
▪ Ce père représente Dieu qui pardonne à ceux qui se reconnaissent pécheurs. Dieu n’est pas celui
qui condamne, mais celui qui accueille comme le père a accueilli le retour de son fils. Chacun est
aimé de Dieu
▪ Pour ce fils, une nouvelle vie peut commencer. Nous aussi, en recevant le pardon, un chemin
nouveau s’ouvre à nous pour répondre à l’amour de Dieu et vivre selon l’évangile « Aimez-vous
les uns les autres comme je vous ai aimés ». C’est cela être chrétien : écouter les appels de
l’évangile en changeant sa vie.
▪ Le pardon ouvre un chemin de conversion (se convertir, changer son cœur)
A gauche : Zachée – « Je viens chez toi » (Luc 19, 1-10)
On voit deux personnages, Zachée sur son arbre et Jésus. Cela se passe en Palestine dans la ville de
Jéricho.
Jésus traverse la ville de Jéricho. Le chef des collecteurs d’impôts, en raison de sa profession (il collecte
les impôts pour les romains qui dirigent le pays et détourne un peu d’argent pour son compte), est
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considéré par les autres juifs comme pécheur. Zachée se sent seul, il est mal aimé. Il a entendu parler
de ce Jésus dont on dit tant de bien et veut absolument le voir. Comme il est trop petit, il grimpe sur un
arbre. En passant près de lui, Jésus lève les yeux et s’invite chez lui. Le cœur Zachée bondit dans sa
poitrine, il est heureux et se dépêche de descendre de son arbre. C’est un grand honneur que Jésus lui
fait, car à cette époque, aucune personne ne devait aller manger chez un pécheur car c’est une
personne impure aux yeux de Dieu. La foule s’indigne mais Zachée est heureux. Pour exprimer sa joie
il dit à Jésus : « je fais don aux pauvres de la moitié de mes biens et si j’ai fait du tord à quelqu’un, je vais
lui rendre quatre fois plus ». Face à cette conversion, Jésus répond : « je suis venu chercher et sauver ce
qui était perdu ».
▪ Quelque chose de nouveau arrive à Zachée. Pour la première fois, quelqu’un le regarde
et lui parle, mieux encore, il s’invite chez lui, et cet homme qui lui montre de l’attention
est ce Jésus dont il a entendu tant de choses à son sujet. Il sait que lui seul peut l’aider.
▪ En montant sur l’arbre pour voir passer Jésus, Zachée a exprimé sa foi et sa volonté de
changer. Jésus l’a deviné voilà pourquoi il s’invite chez lui en disant : « aujourd’hui je viens
chez toi ».
▪ C’est un signe de pardon. Jésus ne lui demande même pas de changer, il ne lui fait pas la
morale, c’est Zachée, qui, spontanément, décide de changer son cœur, de rendre l’argent
qu’il a détourné, de donner aux pauvres. L’attitude de Jésus envers lui a donné envie de
vivre autrement.
▪ Nous sommes tous soumis à des expériences (des peurs, des fragilités, des
tentations) car nous sommes humains et avons nos qualités et nos défauts. Mais
Jésus ne nous juge pas, il appelle à lui tous les hommes. Il peut s’inviter chez chacun
de nous, à nous de voir si on veut le faire entrer. Si oui, nous commençons un
chemin de conversion.
A haut à gauche : Le paralytique – « Lève-toi et marche » (Marc 2,
1-12)
On voit deux hommes : un homme couché sur une paillasse qui est paralysé et Jésus. Cela se passe en
Palestine, à Capharnaüm.
Jésus annonce la Parole dans une maison. Il y a tellement de monde que toutes les issues sont
bouchées. Quatre hommes décident de passer par le toit pour lui amener un homme paralysé, couché
sur une paillasse. Jésus, voyant leur foi, dit au paralytique « mon fils, tes péchés sont pardonnés ».
Dans la foule, des scribes s’indignent : « seul Dieu peut pardonner les péchés ». Jésus leur répond alors :
« qu’est ce qui est plus facile ? de dire tes péchés sont pardonnés ou lève-toi et marche. Le fils de
l’homme (c'est-à-dire lui) a le pouvoir de pardonner les péchés ». Il se tourne alors vers le paralytique
et lui ordonne de se lever. L’homme se lève et s’en va sous l’œil stupéfait de la foule.
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▪ Comme dans l’histoire de Zachée, c’est parce que des hommes ont exprimé leur foi (ils
ont permis au malade de rencontrer Jésus) que Jésus guérit le paralytique. C’est une
façon de montrer par là qu’il le libère de ses péchés car en ce temps là on croyait que la
maladie était la conséquence d’un péché.
▪ Quand on commet quelque chose de mal envers une personne, on peut se sentir
coupable, culpabiliser. On n’est pas libre dans sa tête, la relation avec cette personne est
ternie, on se sent mal à l’aise avec elle. Cela rend triste. On entend dire quelques fois =
être paralysé par la peur, paralysé par l’angoisse, paralysé par la crainte….
▪ Par le pardon de Jésus, le paralytique retrouve l’usage de ses jambes, il retrouve sa
vitalité. Pour nous aussi, le pardon de Jésus nous enlève cette paralysie. On se sent plus
libre.
▪ Quand Jésus dit au paralytique « lève-toi et marche », celui-ci va enfin pouvoir reprendre
une vie normale avec les autres et renouer des relations. Il ne sera plus exclu.
▪ Nous aussi, nous pouvons nous relever, sortir de la culpabilité et de ces paralysies car
Jésus vient guérir les corps et le cœur. Il nous accorde son pardon si on a vraiment la
volonté de changer son cœur.
A haut à droite : La femme adultère – « Ne pèche plus » (Jean 8, 1-
11)
On voit un homme – Jésus et une femme. Cela se passe en Palestine, à Jérusalem.
Des scribes et des pharisiens (ceux qui suivent scrupuleusement la Loi de Dieu), amènent à Jésus une
femme qu’il accuse d’avoir péché. Elle a commis l’adultère en voyant un autre homme que son mari.
Aux yeux de la Loi de Moïse elle doit être lapidée c'est-à-dire tuée à coups de pierres. Ils demandent à
Jésus ce qu’il en pense. Ils voulaient tendre un piège à Jésus afin de pouvoir l’accuser car ils veulent sa
mort. Jésus se contente de se baisser et d’écrire sur le sol. Ils l’interrogent de nouveau alors Jésus répond
« que celui qui n’a jamais péché lui jettent la première pierre ». Evidemment, qui peut dire qu’il n’a
jamais péché. Aucun homme sur terre c’est pourquoi, les scribes et les pharisiens partent les uns après
les autres. Jésus se retrouve seul avec la femme adultère. Il se redresse et lui dit : « femme, où sont-ils ?
Personne ne t’a condamnée ? Moi non plus je ne te condamne pas. Va, et désormais, ne pèche plus ».
▪ Si on a rien à se reprocher, on peut juger et critiquer les autres mais personne n’est
parfait, tout le monde commet des péchés. Comment juger quelqu’un quand on commet
soit même des péchés ? Les hommes s’en retournent les uns après les autres. Ils ne
peuvent plus condamner cette femme et ils le savent.
▪ Jésus sauve la femme de la lapidation. Il ne la juge pas, il ne la condamne pas. Ici la femme
n’a pas exprimé sa foi, mais il lui pardonne quand même en lui disant « va et ne pèche
5. Découvrir et recevoir le sacrement du pardon - KT42 - catéchèse 2011-2012
plus ». Jésus l’invite à changer de vie. L’homme doit accueillir le pardon en changeant de
comportement. C’est cela la conversion.
En bas à droite : Le prêtre aujourd’hui
On voit un prêtre et un enfant qui peut être chacun de nous. Cela se passe à notre époque.
Aujourd’hui, personne ne rencontre plus Jésus comme le paralytique, la femme pécheresse ou Zachée.
Aujourd’hui, Jésus pardonne à ceux qui viennent demander le sacrement du pardon, par l’intermédiaire
du prêtre qui est serviteur de Dieu. Nous lui confions tous ce qui nous paralyse, ce qui nous tient éloigné
de Dieu, nos fautes, nos péchés. Alors le prêtre étend la main et nous dit : « et moi, au nom du Père, du
Fils et du Saint Esprit, je vous pardonne tous vos péchés ». C’est l’ABSOLUTION.
▪ Par le sacrement du pardon ou de la réconciliation nous sommes réconciliés les uns avec les
autres et avec Dieu. Nous pouvons proclamer notre joie comme Zachée, et remercier Dieu qui
nous dit « je viens chez toi », « lève-toi et marche » ou « va et ne pèche plus ». A notre tour d’être
pardonné et de pardonner aux autres le mal qu’ils nous ont fait. A notre tour de transformer
notre vie.
La foule sur les côtés
Sur les côtés, le peuple d’hier et d’aujourd’hui, cosmopolite, de toutes races, de tous âges. C’est l’Eglise
dans sa diversité. Avec tous ceux qui nous précédés, nous accueillons le pardon de Dieu pour être
témoin de son amour.
Conclusion
Le rite du pardon célèbre la miséricorde de Dieu (l’amour de Dieu). Chez nous aussi, des choses nous
paralysent, nous avons commis des péchés parce qu’un a fait volontairement du mal à quelqu’un. Mais
Jésus nous pardonne comme il a pardonné aux personnages du poster. Ce n’est pas le prêtre que
nous allons rencontrer, mais une oreille attentive pour parler à Dieu. Le prêtre est un
intermédiaire entre nous et l’amour de Dieu.
Les enfants vont recevoir le sacrement du pardon. Dans le mot « sacrement » il y a le mot « sacré : c’est
une vraie rencontre avec Dieu.
Quand le prêtre dira « je te pardonne tes péchés au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit », il faut le
recevoir comme une parole sacrée, celle de Jésus et non celle du prêtre. C’est une joie.
6. Découvrir et recevoir le sacrement du pardon - KT42 - catéchèse 2011-2012
Mais le pardon est aussi une question de confiance. Ne prenons pas le pardon comme une évidence. Il
faut essayer d’être à la hauteur de cette confiance et ne pas recommencer aussitôt !