Cet atelier, qui a eu lieu à Agadir le 19-20 décembre 2017, sur la prévention des risques au Maroc est le quatrième d’une série de quatre ateliers thématiques couvrant l’ensemble du cycle de gestion des risques dans le cadre du projet d’appui de l’OCDE pour la gestion des risques au Maroc.
http://www.oecd.org/fr/gov/risques/projet-appui-ocde-gestion-risques-maroc-atelier-decembre-2017.htm
2. SOMMAIRE
Patrimoine LYDEC: Eau, Assainissement et électricité
Gestion de Crise :Un enjeu et dispositif stratégique
TOP 9 des crises les plus probables
Exemple : Gestion Post crise Inondation
Solutions Futures Résilientes
3. Casablanca 2030
• Années 2000
200 à 250 ha/an
• 2010-2015
300 ha/an
•2015-2030
Prévisions: plus de 1000 ha/an
Aujourdhui :
Over 4 M habitants
22.000 ha urbanisés
Urbanisation Casablanca
• en 1980
10 000 ha urbanisés
4. Amenée
Fouarat
(ONEP)
13 Mm3
Amenée
Bouregreg
(ONEP)
59 Mm3
Amenée Daourat
(ONEP)
66 Mm3
Amenée
Oum R’Bia
(SEOER)
52 Mm3
Patrimoine Eau Potable du Grand Casablanca
Sources Sidi Moussa
Forages Tit Mellil
(Lydec)
3 Mm3
• Plus de 6000 Kilomètres de canalisations
• Desservant plus de 1 Millions de clients
• Prés de 199 Millions de m3 d’eau potable mises
en distribution
5. • 31 réservoirs et châteaux d’eau représentant une réserve totale de 644.330 m3 (autonomie
de plus de 29 h) ;
• 28 stations de pompage et surpresseurs;
• 62 Régulateurs de pression
• 6.000 km de canalisations;
• 2500 km régulés
• 236.500 branchements
Consommation journalière:
450 000 à 650 000 m3/j
(98 % achat 2 % autoproduction)
Patrimoine Eau Potable du Grand Casablanca
6. Patrimoine Assainissement du grand Casablanca
Plus 5.500 km de réseau (unitaire et séparatif) ;
2 usines de prétraitement El Hank et Sidi Bernoussi;
2 usines de traitement des eaux usées Mediouna-
ONDA
2 émissaires en mer : El Hank 3,6 km – Sidi Bernoussi
2,2 km;
120 stations de pompage eaux usées et pluviales;
98 bassins d’orage : environ 1,05 Mm3 de capacité de
stockage
Pluviométrie moyenne 365 mm /
an (310 mm en 2016-2017)
22 pluviomètres
36 stations surveillance des
eaux de baignade
7. Patrimoine Electricité du Grand Casablanca
Centrale Jorf Lasfar
Plus de 8 628 km de réseaux : 2 481 km en HTA et 6 148 km en BT et BT
EcP
10 postes sources d’une puissance installée de 1 560 MVA
Près de 3 367 postes de distribution publique et 1 740 postes clients
1 012 019 compteurs électriques BT et 1 723 MT
8. Gestion de Crise :Un enjeu et dispositif stratégique
Lydec assure la gestion de biens essentiels à la collectivité et ses
habitants, des biens et services essentiels en temps de crise.
Lydec opère dans un environnement qui peut etre marqué par des
situations exogènes exceptionnelles (ex: intempéries de 2010).
Capacité à gérer les situations exceptionnelles renforcée depuis
2010 par un processus certifié ISO 9001-OHSAS 18001, des exercices
réguliers de crise
Reconnaître et déclencher le dispositif de gestion de crise
Contenir et résoudre la crise
Tirer un retour d’expérience
Préparer la gestion d’une crise
Processus défini
Roles et responsabilités connus
Plan d’actions dédié suivi
Préparation par des exercices réguliers
Eviter les crises
Gestion des risques
Plan d’action suivi et mis en œuvre
Actions préventives
Gestion de crise : 5 étapes clés
9. Un enjeu et dispositif stratégique
Un dispositif caractérisé par
des outils de veille et alerte structurés
une synergie entre gestion de crise au niveau central et au
niveau des Directions Préfectorales
une inter-action étroite avec les Autorités locales afin de
partager en permanence, information et priorités sur les axes
d’intervention (gestion des priorités, allocation des ressources,
reporting).
11. La Cellule Centrale de Gestion de Crise se compose :
d’une unité de pilotage stratégique (Direction générale) : elle arrête les choix /
majeurs stratégiques et est en liaison permanente avec les autorités.
d’une unité de pilotage opérationnel (Directions opérationnelles) : elle coordonne les
opérations avec les 7 cellules de gestion de crise locales au niveau des DP, le Bureau
Central de Conduite et le Centre de Relation Clientèle.
d’un support technique aux opérations : il suit en temps réel l'état météorologique et
son impact sur la crise; il suit la progression des opérations sur le terrain et est en contacte
avec les autres parties prenantes dont notamment le PC Wilaya.
d’un support logistique et achats : il assiste la direction de crise en mettant à sa
disposition les moyens internes nécessaires au bon déroulement des opérations et
achemine les moyens de renfort externes quand c’est nécessaire
d’une unité de communication : elle diffuse les communiqués de presse sur les actions
entreprises face à la crise et sur les résultats obtenus. Elle répond aux questions des
journalistes si nécessaire et assure les points de presse.
d’un pôle expert : il assiste la direction de crise en anticipant les éventuels impacts sur le
service et en proposant des scénarii de rétablissement
Dispositif : veille, alerte et gestion de crise
12. 5
2
6
4
3
DG
6 entités collaborent ensemble
DG - Direction générale
DCrise - Direction de gestion de la crise
PEX - Pôle d'experts
Support
DCom – Direction de la communication
Choix stratégiques / majeurs
Liaison avec les autorités
Conduite opérationnelle des actions
Assistance, veille et logistique à la DCrise
Élaboration des messages et liaison avec les médias
SLA - Support logistique et achats
Assistance logistique à la DCrise
STO – Support technique aux opérations
Suivi et observation, alertes météo, sûreté
12
Une organisation spécifique
14. Pluviométrie du grand Casablanca
Pluviométrie moyenne 365 mm / an (310 mm en 2016-2017)
15. 15
Zone urbanisée actuelle
Collecte des eaux pluviales via un
réseau structurant pour
évacuation vers le milieu
récepteur (exutoire : littoral)
Les eaux pluviales sont collectées dans
un réseau existant non dimensionné pour
ces apports supplémentaires
Points d’inondation
RESORPTION DES POINTS
D’INONDATION PAR DES
RENFORCEMENTS DU
RESEAU
CONTEXTE: Évolution de l’urbanisation
l’intensité de la pluie décennale en une heure a
augmenté de 19 mm à 22 mm.
RUISSELLEMENT
Urbanisation non prise
en compte dans le
dimensionnement
Surface
imperméabilisée
Ruissellement
Changements
climatiques
Volume des
précipitations
PLUIE
Imperméabilisation
du sol : 60% (années 90) à
80% (années 200
17. Dispositions spéciales « temps de pluie »
Revue des niveaux d’alerte
• Distinction de 2 périodes :
la saison avant les pluies et la saison des pluies.
• Un cahier de consignes d’exploitation est établi pour chaque
Direction Préfectorale et entité centrale, intégrant :
■ Les opérations à réaliser lors des 2 périodes
■ Les dispositions d’alerte et mobilisation des équipes en cas de pluies
■ L’organisation des équipes sur le terrain
■ Le mode de remontée des informations
• Une analyse à froid « post pluie » est réalisée afin de vérifier
l’efficacité du dispositif opérationnel et des investissements récents
visant à supprimer les points d’inondation.
18. Programme de curage hydraulique
Réseau:
Afin de Limiter les risques de débordement et pérenniser le patrimoine contre l’apparition de H2S
qui accélère le vieillissement des conduites, le respect de la politique de curage est obligatoire.
19. Programme de curage hydraulique
La vérification d’encrassement avant toute opération de curage hydraulique a contribué à
une optimisation des interventions et un ciblage technique.
Mesure d'encrassement
DP7
22. Niveaux d’alerte « temps de pluie »
Alerte,
mobilisation
Des pluies fortes sont annoncées dans les prochaines 48
heures, les équipes d’intervention sont maintenues soit en
alerte à domicile, soit en regroupement en vue de préparer
leur déploiement sur le terrain. Les affectations des
équipes et le planning de relève sont validés.
Déploiement L’arrivée de fortes pluies sur Casablanca est confirmée par
les observations radar et Météo Maroc, les équipes se
déploient en moins d’une heure sur le terrain et sont
prêtes à intervenir sur les ouvrages en cas de besoin. Les
équipes peuvent être affectées à des postes fixes de
surveillance ou à des rondes de contrôle.
Intervention L’événement pluvieux de forte intensité est en cours, les
moyens présents sur le terrain sont en action et sont
déplacés suivant l’évolution de l’événement. L’information
remonte régulièrement des agents placés sur le terrain au
Bureau Central de Conduite et à la DG. Les moyens sont
complétés si nécessaire.
23. En temps normal :
24h/24 et 7j/7, une organisation d’astreinte est en place.
Elle comporte un directeur d’astreinte et des équipes opérationnelles
en central et dans les 7 DP immédiatement mobilisables
(près de 200 personnes).
La liste des responsables d’astreinte est transmise chaque semaine
aux Autorités ;
Une veille météo est assurée au quotidien.
En situation d’alerte :
L’alerte est déclenchée soit par Lydec, soit par les Autorités selon la
nature de l’événement. Exemple : Niveaux d’alerte « temps de pluie »
Dispositif de veille, d’alerte et de gestion de crise
25. Surveillance en continu (BCC)
Fonctionnement des Stations de Pompage
(défauts, niveaux TP..)
Sondes collecteurs >> HS
Bassins d’orage : sondes sur Derb Diwane
Sondes DO
Sondes sous trémies
Pluviomètres
Rapports édités en J+1 sur BDLT
http://10.97.243.163/BDLTWeb4/ sous google chrome
Login : conduite / mot de passe : conduite
Moyens d’alerte à distance
30. Moyens dédiés pour les situations de Crise
Hydrocureuses combinées :
■ 11 véhicules de 26 tonnes
■ 4 véhicules de 19 tonnes
■ 2 véhicules de 17 tonnes
■ 1 véhicule de 13 tonnes
■ 2 aspiratrices semi remorque de 25 m3
■ 1 aspiratrice de 15 m3
■ 13 camions légers hydrocureurs
■ 1 nano cureuse
■ 1 hydrophos
31. Matériel d’intervention d’urgence
Près de 40 pompes dans les DPs (40 à 100 m3/h)
Matériel centralisé :
• 4 groupes électropompes de 200 à 350 m3/h
• 2 motopompes Selwood de 320 m3/h
• 1 motopompe BBA de 1200 m3/h
7 pompes Selwood 320 m3/h pour les UIR (DP)
32. Unités d’Intervention Rapide : Moyens de pompage
Les matériels ont été déployés dans les Directions Préfectorales, le 1e novembre 2011.
33. Géo-localisation
■ Position tps réel des hydros
■ Info de l’heure de la dernière position
■ Affichage possible de la trajectoire du jour par véhicule
■ Positionnement possible des GE et pompes par saisie manuelle
Accessible via Intranet Crise
34. Mise en place de la cellule de crise maintenance :
* Contact permanent avec le BCC via les cellules ordonnancement maintenance-
coordination BCC
* Qualification des interventions
* Interventions et suivis de chantiers
* Réception du matériel des fournisseurs ( cellules , transformateurs ,
accessoires , groupes électrogènes , pompes …)
* Reporting
Moyens d’intervention Electricité
34
35. Le plan Agir permet aux techniciens de conduite de reprendre les alimentations en cas d’incident
majeur sur les ouvrages des postes sources ( Transformateurs , tableaux HTA , lignes ONEE )
Les procédures de localisation de défauts décrivent toutes les manœuvres à réaliser sur le départ
avarié, points de reprise et les postes télécommandés .
Exemple : Déclenchement d’un transformateur de 40 MVA au poste Chavigné
Rétablissement Rapide de service :Plan Agir
Bilan de puissance
Puissance installée 3X40
120 MVA
Puissance Perdue 40 MVA
Puissance qui reste installée
80 MVA
Puissance appelée avant
incident 65.7 MVA
Puissance qui peut être reprise
par CHAVIGNE 20 KV (PS
Concerné) 57.5 MVA
Puissance qui peut être reprise
par CAMIRAN 20KV
4.7 MVA
Puissance qui peut être reprise
par LAAYOUNE 3.5 MVA
Puissance qui peut être reprise
par OULAD HADDOU
0 MVA
Puissance qui peut être reprise
par SOL 0 MVA
Puissance qui peut être reprise
par ADE 0 MVA
Puissance qui peut être reprise
par D.B.Z 0 MVA
Puissance qui restera
coupée 0 MVA
Schéma d'exploitation normal
Les Couplage H2, H3 et H4 sont ouverts
Manœuvres à réaliser
N° Poste
Appareil
Objet de la manœuvre
Sera
Exécuté
e par
Nom
d'exécutan
t
Heure
Type Désignation Etat Isol. Ret.
1 CHAVIGNE 20KV D TC2+B3T2+A2T2+D8 O déclenchement *******
2 CHAVIGNE 20KV D
D31+D33+D35+D37+
D39 O VM TC
3 CHAVIGNE 20KV D D2+D4+D6+D10 O VM TC
4 CHAVIGNE 20KV D H3+H2 F
mise S/T à vide les 1/2 rames B3H3-
A2H2 TC
5 CHAVIGNE 20KV D D35+D39+D37 F
reprise départs D35,D39 & D37 par
T4 TC
6 CHAVIGNE 20KV D D2+D4+D6+D10 F
reprise départs D2,D4,D6 & D10 par
T5 TC
7 OUKACHA 13 I TABITEX F reprise départ D31 par D10LAAY TC
8 BLANQUEFORT I MARTY COUPURE F
reprise départ D33CHV par D26SOL
TC
9 BAHMAD 3 I
CASA VOYAGEURS
2 F délestage D36CHV par D16CAM TC
10 CHAVIGNE 20KV D36 PARTICIPATION O TC
35
36. Capacité actuelle de Lydec:
07 Groupes Electrogènes DP de puissance apparente de 250 KVA chacun
07 Groupes Electrogènes DP de puissance apparente de 80 KVA chacun
02 Groupes Electrogènes DEE de puissance apparente de 400 KVA chacun
Ces GE peuvent être installés et mis en service par Lydec ( Equipes UIRE G2 et G3 )
En cas de besoin supplémentaire , appel à la sous-traitance:
.
Autres moyens d’alimentation
36
37. Équipement de 650 postes de distribution publique (PDP) par des cellules
étanches entre 2011 et aout 2017. Les 330 PDP impactés lors des inondations
en 2010 ont été dotés de ce matériel. Le programme continue par l’équipement
de 50 postes distribution publique par an.
Généralisation de l’installation des blocs de cellules étanches pour les
nouveaux postes clients et les nouveaux lotissements.
Élimination des anciens réseaux souterrains 5500 V, un seul poste client est
encore alimenté en 5500 V
Équipement d’environ 60 postes DP par des pompes fixes
Actions servant à réduire l’impact d’une crise
37
38. Lydec a détaillé 13 scénarii de crise
sur les points faibles du réseau.
Un plan général recense ces zones
à l’échelle de la Wilaya.
Chaque scénario est décrit dans
une fiche réflexe à disposition de la
CCC et de l’astreinte LYDEC :
■ Description des risques
■ Population concernée
■ Clients sensibles, SAIV, OIV
■ Historique d’incident
■ Consignes d’intervention réflexe
■ Actions moyen et long terme
Eau Potable :Zones à risque & fiches réflexe
39. Référence Arrêté français du 11 janvier 2007 :
Évaluation des besoins mini/pers. : 5 à 20 l/j
répondant aux normes de potabilité
Production & traitement :
Unité de désinfection mobile (injection javel) :
• 1 dispo Lydec
Unités de traitement mobile
• THW (TWA 6 à 15 m3/h)
• Coway (coréen - 30 m3/j )
Osmose Berro 4200 4m3/h
Osmose Beru 5000 8m3/h
Moyens d’alimentation alternatifs
40. Ensacheuses
600 à 2000 l/h
sachets de 1 à 5l
Moyens d’alimentation alternatifs
Transport, distribution :
Camions à cuve alimentaire (à contractualiser)
Bâches souples de transport : 5m3 - 18m3
Bâches souples à poser : 200m3 - 500m3
Surpresseurs sur skid : 1 dispo Lydec
Conduites et pièces pour raccordement d’urgence
Rampes de distribution
Ensacheuses d’eau
42. Exercice de crise Eau Potable réalisé en juin 2012
Recommandations suite à exercice – proposition d’investissement,
mise en place de contrats cadre avec prestataires ou fournisseurs
Renégociation du contrat Astreinte Feeder en 2013
Recensement des moyens disponibles au niveau du Groupe, de la
Protection Civile Marocaine, d’éventuels partenaires internationaux
Actions
43. Grand Collecteur Ouest
Débit Décennal en aval: 200
m3/s, 38 Km dont 32 Km en
galerie, Section de DN 2500
jusqu’à DN 7000 et Dalot
4mx10m
43
Grand Collecteur Est
Débit Décennal en aval: 150
m3/s, 23 Km dont 17 Km en
galerie, Section de DN 2500
jusqu’à DN 6000 et Dalot
3mx18m Grand Collecteur Ben Yakhlef:
Débit décennal en aval 33 m3/s,
4,4 Km en galerie, Section DN
3000
Principe: Rejet direct via des collecteurs
structurants des eaux pluviales vers le milieu
récepteur (Mer ou Oueds hors Oued
Bouskoura) pour les zones d’extension (en plus
des systèmes de renforcement SRO/SRE/SRM)
Solution 1 : Évacuation directe vers l’exutoire
Assainissement pluvial: Zones d’extension
Grand Collecteur Sud:
Débit Décennal en aval: 100
m3/s, 13 Km en tranchée, Section
Dalot 4mx4m jusqu’à 4mx8m
78 km de collecteurs dont 53
en galerie
Contraintes
Aménagements des
rejets au niveau de la
mer
Gestion du périmètre
de sécurité au niveau
des rejets
Limitation des débits
des eaux pluviales
rejetés au niveau des
Oueds
Durée de réalisation
entre 6 et 8 ans
Grand Collecteur Est
Débit Décennal en aval: 150
m3/s, 23 Km dont 17 Km en
galerie, Section de DN 2500
jusqu’à DN 6000 et Dalot
3mx18m
Grand Collecteur Sud:
Débit Décennal en aval: 100
m3/s, 13 Km en tranchée, Section
Dalot 4mx4m jusqu’à 4mx8m
44. 44
6 6
6
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6
Les eaux pluviales seront dirigées vers l’océan ou les
oueds côtiers via de grands collecteurs structurants
1020 km de réseau additionnel
ZONES D’EXTENSION ELOIGNEES DU LITTORAL
Les eaux pluviales seront stockées dans des bassins de
rétention sectoriels. Le débit de fuite (1 l/s/ha) sera dirigé
vers les collecteurs structurants.
Création de 5,4 millions de m3
de stockage sur 190 ha
-
Principe: Stockage des eaux pluviales pour
les zones d’extension éloignées du milieu
récepteur
Assainissement pluvial – Zones d’extension
6
6
6
Assainissement pluvial – Zones d’extensionAssainissement pluvial – Zones d’extension
Contraintes :
Mobiliser le foncier dans
des points bas non
constructibles
Variante 2 : Solution mixte
45. 45
Assainissement
Pluvial
Avec rétention: Bassins d’orage Sans rétention: Grand collecteur +
rejet direct
Montants
d’investissement
Environ 5 Milliards de DH
• Coût total s’élève à ≈ 10 Milliards DH
•Prévoir un coût supplémentaire pour la
mise en place des solutions provisoires
(BO in site lotissement)
Délai de réalisation Environ 2 ans pour chaque bassin d’orage
avec système de transfert
Entre 6 ans et 8 ans (études / appel
d’offre / travaux)
Programmation des
investissements
• La planification de la réalisation des
bassins sectoriels suivra le rythme de
l’urbanisation
• Limitation des solutions provisoires
Les grands collecteurs devraient être
réalisés en une seule opération sous peine
de freiner les projets d’urbanisation.
Problèmes de programmation des
investissements
Contraintes de
réalisation
• Acquisition du foncier des bassins
d’orage
• Entretien et exploitation d’ouvrages
multiples.
• Ouvertures des voies
• Déformation du littoral par des rejets de
grandes dimensions
• Risque d’inondation des Oueds pour les
zones éloignées du littoral.
Assainissement pluvial – Zones d’extension
Synthèse: Comparaison des deux variantes
46. Concilier efficacité
et qualité de vie
Favoriser une gestion alternative
et intelligente de l’extension urbaine
Création d’un
catalogue
des techniques
alternatives de
gestion des eaux
pluviales
Lotisseurs
Assurer un
développement
soutenable
Objectifs :
Encourager le développement de
solutions d’assainissement pluvial
adaptées au contexte casablancais
Collecteurs
surdimensionnés
Toitures végétalisées
48. 48
Projet Casa-Anfa Tranche 1 (AUDA) : Mise en places de buses
surdimensionnées d’un volume total de 5 800 m³. Le stockage
dans les conduites des eaux pluviales consiste à retenir
temporairement l’eau de pluie dans un réseau dense de
canalisations et de contrôler son écoulement via une vanne de
régulation située à la sortie du réseau d’assainissement du
lotissement
Projet Arraha Loge (4 ha) : mise en place de noues. Les noues
permettent de réduire les coefficients d’imperméabilisation et de
ralentir l’écoulement des eaux pour étaler le ruissellement dans le
temps.
Solution 2: Réseau mixte
Exemples de solutions alternatives mises en place ou projetées
pour la diminution des débits pluviaux générés par
l’urbanisation
49. 49
Exemples de solutions alternatives mises en place ou projetées
Projet Amrani à Hay Hassani (3,7 ha) : Mise en places de buses
surdimensionnées pour l’assainissement pluvial de la voirie et des systèmes de
tamponnage pour les villas d’un volume total de 1 300 m³.
Riad Al Osfour à Anfa (3 ha) : Mise en place de systèmes de tamponnage des
eaux pluviales par lot de villa d’un volume global de 500 m³.
Projet Treize-huit à Aïn Chock (14 ha) : La mise en place de deux dalots de
stockage permettant de retenir un volume de 5 000 m³.
Projet Al Fajr Tranche 2 (18 ha) : La mise en place de buses de stockages d’un
volume de 9 000 m³.
Projet Magistrat à Bouskoura (2 ha) : La mise en place de noues pour les eaux
de ruissellement des voiries et des réservoirs paysagers d’infiltration au niveau
des jardins pour les eaux de terrasses et de toitures.
Buses de
stockage
Projet
Asmahane
Près de 150 ha assainis en techniques
alternatives et près de 50 ha en projet
Solution 2: Réseau mixte