Projet d'appui de l'OCDE pour la gestion des risques au Maroc - 3-4 Avril 2017. Info : www.oecd.org/fr/gov/risques/projet-appui-ocde-gestion-risques-maroc-atelier-avril-2017.htm

1. ‫واملاء‬ ‫واملعادن‬ ‫الطاقة‬‫ير‬‫ز‬‫و‬ ‫لدى‬ ‫املنتدبة‬ ‫ة‬‫ر‬‫الوزا‬
‫والبيئة‬
‫باملاء‬ ‫املكلفة‬
‫املغربية‬ ‫اململكة‬
Ministère délégué auprès du Ministre
de l'Energie, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement
Chargé de l'Eau<
Approche d’évaluation
du risque d’inondation au Maroc
Atelier sur la connaissance et l’évaluation des risques au Maroc
Le 3-4 Avril 2017 , Rabat
Direction de la Recherche et de la Planification de l’Eau

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Introduction
Problématique
Approche d’évaluation mise en place
Conclusion/recommandations
PLAN

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Introduction
Les causes de genèse du phénomène d’inondation sont multiples dû aux :
1) précipitations notamment à leur force en intensité et quantité (Concentration sur
la durée ou étalement dans le temps des épisodes pluvieux sur quelques jours).
On peut les mesurer et les suivre mais aussi les prévoir. Ce type est accentuée par
le changement climatique.
2) ruptures de barrages en cas de force majeure: séisme, difficultés d’évacuation des
crues exceptionnelles, etc.
Et d’autres formes qui ne sont pas dans les prérogatives du gestionnaire de l’eau à
savoir:
1) hautes houles en général prévisible
2) Tsunamis difficilement prévisibles.
Sans oublier le risque majeur que peut constituer la combinaison de deux ou plusieurs
de ces risques entre eux voir même avec les autres risques, l’exemple du séisme.

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Problématique générale des inondations
Les inondations sont favorisés par un grand nombre de facteurs parmi :
1) La topographie caractérisée d’une part par les fortes pentes en montagne générant
des ‘’flash floods’’ et d’autre part par la quasi platitude de l’aval des bassins versants
favorisant le débordement et l’épandage des crues.
2) Le développement de l’urbanisation entrainant l’imperméabilisation du sol, l’occupation
des zones inondables, etc.
3) Le changement climatique agissant sur la fréquence et l’intensité des évènements
notamment mais aussi sur le rehaussement du niveau de la mer entre autres.
4) les marais hautes qui entraveraient le déversement des cours d’eau et des réseaux
d’assainissement des eaux pluviales en mer.

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Problématique générale des inondations
Les impacts sont multiples sur :
- l’infrastructure et biens en équipements : dégâts matériels et perturbations
- les ressources en eau : les lâchers d’eau, qui peuvent s’accompagner par des pertes à
la mer
- la perturbation de l’alimentation en eau potable.
- l’agriculture et l’élevage : chûtes/perte des productions et perte du cheptel
- la socio-économie de manière générale : coupure de la circulation et situation
d’isolement, difficulté d’approvisionnement en denrées alimentaires, difficultés d’accès
aux soins et à la scolarisation, arrêt de l’activité économique, etc.
- la santé par manque d’hygiène : la prolifération des maladies hydriques et la
compromission des conditions de vie, etc.

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Adaptation pratiquée pour le risque inondation
La prévention du risque inondation consiste à s’adapter à ce phénomène pour réduire,
autant que possible ses conséquences prévisibles et les dommages potentiels.
La définition usuelle donnée pour le risque naturel :
Risque = aléa x enjeu
Le risque est donc la confrontation d’un aléa (phénomène naturel dangereux) et d’une
zone géographique où existent des enjeux qui peuvent être humains, économiques ou
environnementaux.
Forme d’adaptation au Maroc:
- Elaboration du PNI de 2002 dont les objectifs est de faire un inventaire des points noirs
et de choisir des sites prioritaires pour les réaliser, de 400 points, 50 ont été choisis
comme prioritaire mais le traitement a dépassé de loin les objectifs tracés.
- Actualisation en 2010 vue la multiplicité des inondations et pousser plus loin l’analyse à
l’élaboration pour les sites prioritaires des cartes d’aléa et d’enjeux.

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Le constat
- Le territoire national a connu dans le passé des inondations de grandes ampleurs:
Gharb au niveau de l’oued Sebou, Tafilalet au niveau de l’Oued Ziz, …
- Des inondations qui frappent de manière aléatoire le territoire National: nouveau sites
sont inventoriés (400 en 2002 et 1000 en 2010)
- Récemment touchent des zones plus arides avec des intensités de pluies
extrêmement exceptionnelles (l’apport annuel en précipitation arrive en une journée
voir même en quelques heures) : région de Guelmin sur le bassin d’Assaka-Sayed,
Oued Saquia Al Hamra le long de son parcours, …
- Des inondations de plus en plus générées au sein de l’espace urbain: récent
évènement de Rabat-Salé (23 février 2017, 120 mm/jour dont 65 mm en une heure)
- Prévisible sur de grands à moyens bassins à partir de modèles de prévision
hydrologiques
- Difficilement prévisibles sur de petits bassins (<500 km² peut aller parfois <1000 km²)

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La prévention/atténuation : les outils et pratiques mis en place
- la mobilisation des ressources en eau par les barrages renforcée les pouvoirs de
stockage et de laminage des crues exceptionnelles et de là la protection contre les
inondations de grande ampleur
- La gestion en temps réel des retenus de barrages en temps de crues
- La valorisation de l’eau dans la production hydroélectrique en temps de crues
notamment pendant la création des creux
- Les études de ruptures des barrages
- L’inventaire des sites inondables et les actions de protection entreprises contre les
inondations dans le cadre de l’étude du Plan National de protection contre les
Inondations (PNI)
- Le réseau de mesures hydrologiques qui est déterminant pour la mise en place des
modèles mathématiques de prévision des crues
- Le réseau d’annonce de crues pour la mesure et l’acquisition de l’information en temps
réel, son traitement, analyse, prévision et annonce de crues.
- Intégration dans la stratégie de l’eau du plan de collecte et de valorisation des eaux
pluviales
- La nouvelle loi de l’eau 36-15 où la majorité des mesures et dispositions nécessaires
sont prises.

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La prévention/atténuation : Etat de développement et
d’avancement
- Réalisation de plus de 140 barrages dont la capacité est d’à peu près 18
Milliards de m3 et qui sera portée en 2030 à 25 Milliards de m3.
- Traitement de plus de 240 sites prioritaires dans le cadre du PNI
- Réalisation de 16 études de ruptures de barrages et 4 autres en cours.
- Le plan de collecte des eaux pluviales en cours de réalisation après des plans
directeurs régionaux
- Un plan de protection du Sebou est en cours de réalisation dans le cadre de
la coopération Coréenne
- Modernisation et automatisation des réseaux de mesures hydrologiques et
d’annonce de crues.
- L’intégration des risques dans les plans d’aménagement: urbain, territoire, …
- Dispositions réglementaires

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LNS
Conclusion & recommandations
 La réalisation des Atlas de vulnérabilité par :
- Le développement de la modélisation hydrologique
- La nécessité d’une topographie haute résolution (MNT ou Images satellites ou
Travaux lidar, …)
 Renforcement et sécurisation de la télémesure hydrologique
 Renforcement du système d’informations de l’eau ( capacité de calcul, partage
des données, standards, convivialité d’exploitation, …)
 Stabilisation des stations hydrologiques
 Accélération de la mise en place des textes d’application
 Développer la recherche pour la lutte contre l’envasement des barrages
Face à un risque naturel tel que celui de l’inondation, il faut qu’on réponde à
deux questions :
 quel degré de protection est souhaité ?
 quel niveau de risque peut être accepté ?
Et d’agir en conséquence.

11. ‫واملاء‬ ‫واملعادن‬ ‫الطاقة‬‫ير‬‫ز‬‫و‬ ‫لدى‬ ‫املنتدبة‬ ‫ة‬‫ر‬‫الوزا‬
‫والبيئة‬
‫باملاء‬ ‫املكلفة‬
‫املغربية‬ ‫اململكة‬
Ministère délégué auprès du Ministre
de l'Energie, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement
Chargé de l'Eau<
Merci pour votre attention
Atelier sur la connaissance et l’évaluation des risques au Maroc
Le 3-4 Avril 2017 , Rabat