L’âge d’or de la télévision française est désormais révolu, bousculé par deux forces qui affaiblissent irrésistiblement la diffusion de la culture française : la compétition mondiale entre les œuvres audiovisuelles, notamment les séries, et la démultiplication des canaux de diffusion du fait du rôle croissant d’Internet. Ce rapport formule dix propositions pour permettre au secteur audiovisuel français de rayonner en France comme sur les marchés internationaux.
Télévision 2.0 : vous ne regarderez plus la télé comme avant - Dossier de P...Ericsson France
A l’heure actuelle, la télévision connaît une véritable révolution. Elle passe d’une offre linéaire limitée à une seule plateforme (le traditionnel poste de télévision) à une offre multimédia connectée sur divers terminaux et des programmes à la demande. En parallèle, les consommateurs sont demandeurs d’une expérience télévisuelle personnalisée et de haute qualité, accessible partout, à tout moment et sur n’importe quelle plateforme. Au final, c’est vers une véritable convergence des univers télécoms et médias que l’environnement technologique évolue. Pour les diffuseurs médias et les opérateurs télécoms, cette tendance de fond ouvre des opportunités innombrables en termes de différenciation de leurs offres, d’augmentation de leur part de marché et de redéfinition du paysage du multimédia et des communications.
C’est dans cette optique qu’Ericsson participe au salon MIP-TV à Cannes du 12 au 16 avril 2010. Pour l’équipementier suédois, c’est l’occasion de décliner le concept Ericsson baptisé End-To-Endless Television (E2E TV) et qui tourne autour d’une télévision connectée, multiplateforme, de haute qualité et totalement interactive. Une télévision que vous ne regarderez plus jamais de la même façon !
Télévision 2.0 : vous ne regarderez plus la télé comme avant - Dossier de P...Ericsson France
A l’heure actuelle, la télévision connaît une véritable révolution. Elle passe d’une offre linéaire limitée à une seule plateforme (le traditionnel poste de télévision) à une offre multimédia connectée sur divers terminaux et des programmes à la demande. En parallèle, les consommateurs sont demandeurs d’une expérience télévisuelle personnalisée et de haute qualité, accessible partout, à tout moment et sur n’importe quelle plateforme. Au final, c’est vers une véritable convergence des univers télécoms et médias que l’environnement technologique évolue. Pour les diffuseurs médias et les opérateurs télécoms, cette tendance de fond ouvre des opportunités innombrables en termes de différenciation de leurs offres, d’augmentation de leur part de marché et de redéfinition du paysage du multimédia et des communications.
C’est dans cette optique qu’Ericsson participe au salon MIP-TV à Cannes du 12 au 16 avril 2010. Pour l’équipementier suédois, c’est l’occasion de décliner le concept Ericsson baptisé End-To-Endless Television (E2E TV) et qui tourne autour d’une télévision connectée, multiplateforme, de haute qualité et totalement interactive. Une télévision que vous ne regarderez plus jamais de la même façon !
SYNTHESE. Rapport sur l'avenir de France Télévisions : le chemin de l'ambitio...Guillaume Kordonian
Mars 2015. Sous la coordination de Marc SCHWARTZ, ont contribué à ces travaux en qualité de rapporteurs de la mission :
- Guillaume KORDONIAN, chargé de mission à la DGMIC
- Thomas CHALUMEAU, administrateur civil au ministère de l’économie
- Thibault DELOYE, auditeur à la Cour des comptes
- Cédric GARCIN, inspecteur des finances
Le rapport de Jacques Attali sur la "francophonie"Antoine Lopez
Le potentiel économique de la francophonie est énorme et insuffisamment exploité par
la France.
L’effacement progressif des frontières nationales impose d’autres critères
d’appartenance identitaire : la langue et la culture constituent la nouvelle géographie
La webradiophonie journalistique : les grandes radios ont du retard mais elle...Dr Sebastien Poulain
« La webradiophonie journalistique : les grandes radios ont du retard mais elles se soignent ! », Radiography, 25 septembre 2013, http://radiography.hypotheses.org/793
Rallumer la télévision,10 propositions pour faire rayonner l’audiovisuel fran...Hortense Billot
L’âge d’or de la télévision française est désormais révolu, bousculé par deux forces qui affaiblissent irrésistiblement la diffusion de la culture française : la compétition mondiale entre les œuvres audiovisuelles, notamment les séries, et la démultiplication des canaux de diffusion du fait du rôle croissant d’Internet. Ce rapport formule dix propositions pour permettre au secteur audiovisuel français de rayonner en France comme sur les marchés internationaux.
LA DIFFUSION DU FILM EUROPÉEN DANS L’UNION EUROPÉENNE ET SUR LE MARCHÉ MON...wurld
LA DIFFUSION DU FILM EUROPÉEN DANS L’UNION EUROPÉENNE
ET SUR LE MARCHÉ MONDIAL
Ce rapport de Josef Wutz cherche à dresser un état des lieux de la diffusion du cinéma européen en Europe et dans le monde entre 2002 et 2014. Pour cela, il prend en compte l’ensemble des acteurs de la chaîne du film : producteurs, distributeurs, exploitants, mais aussi éditeurs de vidéo et organismes publics d’aide au cinéma et s’attache plus spécifiquement à quatre pays : l’Allemagne, l’Espagne, la France et l’Italie. Valentin Pérez formule ensuite des recommandations visant à rendre plus visible le cinéma européen.
Quatre grandes tendances actuelles auxquelles le cinéma européen est aujourd’hui confronté peuvent constituer des défis considérables : un taux record de productions européennes malgré une stagnation des parts de marché, la numérisation des salles, la conservation de la diversité et de la qualité artistiques et l’arrivée de nouveaux modes de consommation de films européens.
Ces nouvelles tendances ont un coût supporté en partie par des aides publiques, qui atteignent des niveaux nationaux disparates et concernent tous les secteurs : distribution, exploitation, vidéo, promotion, nouvelles technologies, avec une prédominance pour la production. Une amélioration de la diffusion du cinéma européen, en Europe et dans le monde entier, est possible si les marchés et les aides publiques arrivent à être correctement réajustés pour être en accord avec les besoins nouveaux.
À ce titre, le rapport formule quatre recommandations principales :
1. Rééquilibrer les aides à la production et à la distribution ;
2. Aider les exploitants en imposant, en contrepartie, une régulation de la
programmation du cinéma européen en Europe ;
3.Stimuler de nouvelles voies de distribution en tenant compte du
numérique ;
4. Prendre en compte l’apport culturel du cinéma dans l’image de l’Europe.
SbTransmettre | l’analyse du marché audiovisuel | 1/4 rétrospective et panora...Stéphane BERTHEAU
1 - DU MASS MÉDIA À LA TNT
11. 1935-1985 : les médias publiques, outils politiques d’Etat
12. 1984 - 2005 : les télévisions du public, outils d’influence pour les acteurs de l’économie
2 - LA TNT, UNE DIVERSITÉ
21. 2005 - 2025 : les télévisions DES publicS, les attaques du numérique vers une personnalisation du contenu
22 . 2020 - 2024 : l’impact du développement sur le marché
3 - LES SERVICES VOD : QUELS IMPACTS, QUEL AVENIR ?
31. TV Streaming : de nouveaux usages
32. TV Streaming : de nouveaux acteurs
4. LES GRANDES MANŒUVRES : CONCENTRATION ET DIVERSIFICATION
41. TF1, France TV, Canal + : Tous leaders
Les enjeux et misions de France Televisions - Communiqué de Presse - 4 mars 2015François Boulard
Communiqué de presse émanant des trois ministères concernés par le rapport Schwartz : "France Télévisions a besoin d’un projet audacieux, en prise avec son époque. Parce que la société a changé, le paysage audiovisuel a changé, la technologie a changé. C’est au prochain président ou à la prochaine présidente de France Télévisions, choisi(e) par le Conseil supérieur de l’audiovisuel, de traduire cette métamorphose, et à l’Etat d’en dessiner les contours.[...]"
Internet : Une révolution pour la radio et les journaux ?Weez Radio
Compte rendu de mon TPE de première Economique et Sociale. Questionnement sur l'avenir des journaux et de la radio face à l'explosion de la vague internet.
CCI MARSEILLE PROVENCE Économie créative dans les Bouches du Rhône en 2012 Un...Daniel Dufourt
CCI MARSEILLE PROVENCE Économie créative dans les Bouches du Rhône en 2012
Une étude réalisée avec le soutien du Conseil Général des Bouches du Rhône, Mars 2013
70 pages. ( Comprend beaucoup d’éléments sur l’économie créative en France)
Politique du logement : faire sauter les verrous - RésuméHortense Billot
Avec 41 Mds€ d’aides de l’Etat– soit près de 2% du PIB de la France – et une ponction fiscale de 63 Mds€ en 2013 , le secteur du logement est au croisement des enjeux de croissance, d’emploi et de pouvoir d’achat et au cœur de l’agenda politique des gouvernements successifs. Même s’ils ne sont pas inexistants, les résultats n’apparaissent pas à la mesure des moyens mis en œuvre. Etat des lieux d’une politique publique qu’il est urgent de réformer.
Politique du logement : faire sauter les verrous - RapportHortense Billot
Avec 41 Mds€ d’aides de l’État– soit près de 2% du PIB de la France – et une ponction fiscale de 63 Mds€ en 2013 , le secteur du logement est au croisement des enjeux de croissance, d’emploi et de pouvoir d’achat et au cœur de l’agenda politique des gouvernements successifs. Même s’ils ne sont pas inexistants, les résultats n’apparaissent pas à la mesure des moyens mis en œuvre. État des lieux d’une politique publique qu’il est urgent de réformer.
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Faire du bien vieillir un projet de societe - Rapport Hortense Billot
En 2045, 31% de la population aura plus de 60 ans. Comment notre pays se prépare-t-il à ce choc démographique ? Comment faire du vieillissement de notre population une source d'opportunités économiques et sociales tout en renforçant le lien intergénérationnel ?
Afin d'élaborer des propositions à destination des pouvoirs publics et des acteurs privés qui vont être appelés à mettre en œuvre et à financer ce changement social et économique majeur, l'Institut Montaigne a publié une série de cinq notes pour faire du bien-vieillir un projet de société.
A deux ans de la prochaine élection présidentielle, ce rapport actualise les données et les constats portant sur l’état de nos finances publiques. Il apporte également un éclairage international inédit sur la situation de pays comparables. Dataviz, vidéos... Tout savoir sur nos finances publiques sur notre page interactive.
www.institutmontaigne.org
A deux ans de la prochaine élection présidentielle, ce rapport actualise les données et les constats portant sur l’état de nos finances publiques. Il apporte également un éclairage international inédit sur la situation de pays comparables. Dataviz, vidéos... Tout savoir sur nos finances publiques sur notre page interactive.
www.institutmontaigne.org
L'apprentissage, un vaccin contre le chômage des jeunesHortense Billot
Présentant une comparaison inédite des systèmes français et allemand d’apprentissage, cette étude formule des propositions pour amener davantage de jeunes vers l’apprentissage, augmenter la capacité des entreprises à les accueillir et à les former dans de bonnes conditions.
L'apprentissage, un vaccin contre le chômage des jeunes - RésuméHortense Billot
Présentant une comparaison inédite des systèmes français et allemand d’apprentissage, cette étude formule des propositions pour amener davantage de jeunes vers l’apprentissage, augmenter la capacité des entreprises à les accueillir et à les former dans de bonnes conditions.
Résumé Big Data et objets connectés. Faire de la France un champion de la r...Hortense Billot
La révolution du Big data et des objets connectés crée d’immenses perspectives de création de valeur mais suscite également des interrogations nouvelles sur la protection des droits des individus. Pour renforcer la confiance entre les acteurs et soutenir le développement de modèles économiques innovants, les différentes parties prenantes doivent saisir les opportunités offertes et travailler en confiance.
Big Data et objets connectés. Faire de la France un champion de la révolution...Hortense Billot
La révolution du Big data et des objets connectés crée d’immenses perspectives de création de valeur mais suscite également des interrogations nouvelles sur la protection des droits des individus. Pour renforcer la confiance entre les acteurs et soutenir le développement de modèles économiques innovants, les différentes parties prenantes doivent saisir les opportunités offertes et travailler en confiance.
Université : pour une nouvelle ambition - RésumeHortense Billot
Si des progrès ont pu être réalisés ces dernières années, les universités souffrent encore d’un déficit de pluridisciplinarité, d’internationalisation et de professionnalisation et notre système reste l’un des plus inégalitaires. Dans un contexte français marqué par de multiples fractures et segmentations, des gains d'efficacité importants sont possibles, à moyens budgétaires constants. Il en va du développement économique, social et intellectuel de notre pays.
Si des progrès ont pu être réalisés ces dernières années, les universités souffrent encore d’un déficit de pluridisciplinarité, d’internationalisation et de professionnalisation et notre système reste l’un des plus inégalitaires. Dans un contexte français marqué par de multiples fractures et segmentations, des gains d'efficacité importants sont possibles, à moyens budgétaires constants. Il en va du développement économique, social et intellectuel de notre pays.
Marché du travail : la grande fracture - RésuméHortense Billot
Analysant la polarisation induite par le progrès technologique entre les métiers très qualifiés, d’une part, et les emplois de service, plus précaires et moins bien rémunérés, d’autre part, cette étude interroge les conditions de la création d’emplois dans une économie post-industrielle.
Analysant la polarisation induite par le progrès technologique entre les métiers très qualifiés, d’une part, et les emplois de service, plus précaires et moins bien rémunérés, d’autre part, cette étude interroge les conditions de la création d’emplois dans une économie post-industrielle.
Issu du XIXè siècle, le modèle mutualiste a su se hisser au tout premier rang dans le secteur de la banque et de l’assurance. Ce rapport formule 18 propositions afin de pérenniser l’efficacité d’un modèle original et porteur de valeurs démocratiques.
Issu du XIXè siècle, le modèle mutualiste a su se hisser au tout premier rang dans le secteur de la banque et de l’assurance. Ce rapport formule 18 propositions afin de pérenniser l’efficacité d’un modèle original et porteur de valeurs démocratiques.
Concilier démocratie et efficacité économique : l’exemple mutualisteHortense Billot
Concilier démocratie
et efficacité économique : l’exemple mutualiste
Modèle économique original, sans but lucratif et sans actionnaire,
le mutualisme fonctionne depuis deux siècles autour d’un mode
de gouvernance fondé sur le principe « un homme – une voix »
et constitue aujourd’hui une voie complémentaire aux sociétés anonymes. Au-delà de l’attachement à un corpus de valeurs commun structuré par le sociétariat et porté par une vision de long terme, le mutualisme se caractérise par une très grande diversité des statuts juridiques et des secteurs d’activité qu’il recouvre (santé, assurance banque, grande distribution, production agricole...).
Ce rapport Concilier efficacité économique et démocratie : l’exemple mutualiste s’est attaché aux secteurs de la banque et de l’assurance afin d’en analyser les indiscutables réussites et de formuler
17 propositions en matière de communication, de financement et
de gouvernance, afin d’en pérenniser l’efficacité.
Concilier démocratie et efficacité économique : l’exemple mutualiste
Rallumer la télévision,10 propositions pour faire rayonner l’audiovisuel françaisRésumé
1. Résumé
Le secteur de
l’audiovisuel français
n’a pas su s’adapter
au double défi de
l’internationalisa-
tion et des nouveaux
usages du public
Alors que le cinéma, le
luxe et la mode participent
au rayonnement de
l’excellence culturelle
française, notre audiovisuel peine à se faire connaître à
l’international et répond insuffisamment aux attentes du
public face aux évolutions rapides d’Internet et des usages.
L’âge d’or de la télévision française est désormais révolu,
bousculé par deux forces qui affaiblissent irrésistiblement
la diffusion de la culture française en France comme dans
le monde : la compétition mondiale entre les œuvres
audiovisuelles et la démultiplication des canaux de diffusion
du fait notamment du rôle croissant d’Internet.
Si les Français continuent à regarder en moyenne 3 h 40 par
jour la télévision, la dimension familiale de la consommation
télévisuelle tend à diminuer au profit d’usages plus
individualisés liée à la multitude des supports de diffusion
(tablettes, ordinateurs, téléphones portables), à la diversité
des œuvres et à une offre de plus en plus segmentée.
Longtemps captif, le public français est désormais en mesure
de choisir parmi une palette plus large d’œuvres, qu’elles
soient proposées par des diffuseurs classiques ou des
plateformes numériques.
Alors que le cinéma national est privilégié en France (en
2014, les trois plus gros succès au cinéma étaient français),
notre pays est le seul de l’Union européenne dans lequel la
fiction télévisuelle américaine bat la fiction nationale. Les
œuvres étrangères inondent aujourd’hui les écrans, imposant
au secteur des standards de production internationaux de
plus en plus exigeants qui transforment les goûts du public1
.
Le secteur audiovisuel français peine à s’exporter2
et doit
ainsi s’ouvrir au monde en adoptant les méthodes de travail
innovantes et les bonnes pratiques des pays qui exportent, et
qui ne sont pas seulement des pays anglo-saxons comme les
montrent les exemples israélien, danois ou allemand.
Le secteur audiovisuel souffre d’une
règlementation datée qui n’encourage ni
l’innovation, ni la consolidation du secteur
Les diffuseurs sont peu incités à innover et à prendre des
risques
Le secteur audiovisuel français s’est longtemps complu
dans un marché national très performant, protégé par une
réglementation issue des années 1980 qui a favorisé les
gains de court terme exclusivement fondés sur l’audience
pour les diffuseurs, les droits d’exploitation ayant été jusqu’à
aujourd’hui quasi exclusivement détenus par les producteurs.
Ces choix de court terme se sont fait aux dépens d’une vision
de l’œuvre tout au long de sa vie, d’une ouverture à des
partenariats ou à l’international. Les chaines historiques,
confrontées à une baisse de leurs parts d’audience, n’ont pas
su renouveler leur modèle économique. Ainsi, entre 1989 et
2012, les diffuseurs historiques (TF1, M6, France 2, France
3 et Canal+) ont perdu trente points de parts d’audience au
profit des chaînes de la TNT.
Les producteurs n’ont pas consolidé un secteur à la mesure
des défis
La réglementation de l’audiovisuel, construite pour garantir
la préservation de la production française à l’aune de
l’émergence de chaînes privées à la fin des années 1980, a
échoué à garantir la diversité culturelle et la consolidation du
secteur de la production en France.
Ainsi, les obligations d’indépendance de la production
imposées aux diffuseurs, qui les empêchent de détenir plus
de 15 % des entreprises de production, participent à la
fragmentation du secteur, à sa faible industrialisation et à une
défiance réciproque qui favorise le statu quo.
L’industrialisation du secteur comme le travail collaboratif
devraient permettre de favoriser la compétitivité internationale
du secteur.
Le morcellement des producteurs, alimenté par des
phénomènes de rente, les empêche d’atteindre la taille
critique qui leur permettrait de s’imposer sur le marché
européen et de prendre des risques. Ainsi, la première
entreprise de production française n’occupe que la treizième
place en Europe. Il y a environ dix fois moins d’entreprises de
production en Allemagne et 40 fois moins au Danemark où
80 % de la production est assumée par quatre entreprises.
1
Ainsi, une heure de production d’une série américaine coûte en moyenne entre trois et cinq fois plus cher qu’une heure de production d’une série française.
2
Le montant des ventes à l’international de l’audiovisuel français en 2013 était ainsi dix fois inférieur à celui des exportations britanniques.
2. INSTITUT MONTAIGNE
Institut Montaigne : 59, rue La Boétie - 75008 Paris
Tél. +33 (0)1 53 89 05 60 - Fax +33 (0)1 53 89 05 61 - www.institutmontaigne.org - www.desideespourdemain.fr
AXE 1 : Favoriser la créativité du secteur par les
soutiens publics
Proposition n° 1 : Réallouer les aides du CNC pour créer trois
fonds stratégiques destinés à soutenir massivement les trois
leviers de croissance de demain : le numérique, l’international
et la promotion des nouveaux talents.
Avec les fonds des aides sélectives qui seront supprimées (23 Me)
et une réallocation d’une partie des aides automatiques (76 Me),
l’Institut Montaigne propose de créer trois fonds stratégiques pour
la croissance de l’audiovisuel pour un montant total de 100 Me :
• un fonds pour l’audiovisuel numérique (FAN) ;
• un fonds pour l’internationalisation de l’audiovisuel (FIA) ;
• un fonds pour les jeunes producteurs (FJP).
Proposition n° 2 : Rendre éligible aux aides du CNC tous les
genres audiovisuels y compris les programmes de flux et les
programmes courts (dont les sketchs).
Proposition n° 3 : Assouplir la définition de l’œuvre d’expression
originale française : une œuvre française doit être une œuvre
made in France, ce qui implique un auteur employé en France et
une production créant des emplois en France.
Proposition n° 4 : Améliorer l’obligation d’exploitation continue
d’une œuvre audiovisuelle sur des supports numériques.
AXE 2 : Mettre en place une réglementation qui
libère la prise de risque
Proposition n° 5 : Lisser sur une période de trois ans les
obligations de production afin d’alléger la contrainte qui pèse sur
les diffuseurs et de permettre des projets de long terme.
Proposition n° 6 : Élargir l’obligation des 120 heures
(actuellement 20 h-21 h) à 18 h-23 h 30, en passant à 240 heures
pour favoriser la prise de risque.
AXE 3 : Faire rayonner l’excellence culturelle
française
Proposition n° 7 : Renforcer l’attractivité de la France à
l’international, à l’export et sur son territoire en rapprochant TV
France International et Unifrance en une seule structure, qui se
verrait confier le rôle de promotion des œuvres françaises (cinéma
et audiovisuel).
Proposition n° 8 : Investir dans la formation des auteurs
français afin qu’ils exportent leurs talents en finançant grâce au
FIA une partie de leur formation pour leur permettre d’écrire en
anglais et de se former aux nouvelles méthodes d’écriture.
Proposition n° 9 : Définir l’indépendance des producteurs à
l’égard des diffuseurs par un critère de droit commun (moins
de 50 % détenu par le diffuseur) afin de réduire la fracture
entre diffuseurs et producteurs et de favoriser l’émergence de
champions nationaux sur la scène internationale.
Proposition n° 10 : Donner un objectif explicite à France
Télévisions de consolidation de l’industrie dans le futur contrat
d’objectifs et de moyens et renforcer l’objectif de diversité
des œuvres (genres) en supprimant l’objectif de diversité des
producteurs pour en faire un objectif de diversité des œuvres.
Les propositions de l’Institut Montaigne
Le groupe France Télévisions n’a pas joué de rôle de
locomotive de l’innovation
Alors qu’il représente la moitié des dépenses en faveur de
la production d’œuvres audiovisuelles (409 millions d’euros
en 2012), le groupe France Télévisions n’a pas joué un rôle
structurant en matière de création audiovisuelle et participe
au morcellement du secteur.
Ainsi, la moitié des producteurs qui ont travaillé pour France
Télévisions en 2013 – soit 160 sociétés – ont produit
exclusivement pour le groupe public. Le positionnement
singulier du groupe et l’absence d’une sanction économique
de son audience en prime time n’ont pas permis de faire
émerger sur les chaînes publiques des œuvres originales par
rapport à la programmation des chaînes privées.
Le secteur a été trop conservateur pour s’ouvrir à
l’international et aux enjeux du numérique
Le manque d’ouverture du secteur audiovisuel français n’est
pas uniquement lié aux freins réglementaires et financiers
qui n’ont pas incité producteurs et diffuseurs à s’ouvrir
pour demeurer compétitifs : il existe des freins culturels à
l’épanouissement du secteur.
Tout d’abord, la collaboration entre les producteurs et les
diffuseurs repose malheureusement souvent sur une absence
de coopération fondée sur une méconnaissance et une
méfiance réciproques.
Deuxièmement, les institutions et le service public de
l’audiovisuel participent à une hiérarchisation culturelle des
œuvres audiovisuelles qui nie les dynamiques de marché.
Les programmes de flux sont exclus des soutiens du CNC,
qui représentent chaque année 265 millions d’euros, tandis
que les documentaires bénéficient d’une surpondération de
soutiens publics.
Enfin, le secteur semble largement dépassé par les deux
mouvements fondamentaux qui brisent le statu quo : le
digital, qui permet la délinéarisation de la consommation
d’audiovisuel, et l’international, levier évident d’innovation
et de compétitivité, qui est aujourd’hui le seul moyen pour le
secteur d’amortir ses œuvres sur le long terme et d’identifier
de nouvelles sources de financement.