Grands barrages : enjeux et stratégies - Analyse du projet « Grand Inga »KAMITIS
Si les grandes entreprises du Nord et les institutions financières internationales se ruent vers les fleuves des pays du Sud pour y édifier de gigantesques barrages c'est en raison de la perspective de créer de nouveaux marchés autour de l’énergie hydroélectrique.
En effet, l’édification des grands barrages est l’une des solutions permettant de relever les grands défis de gestion de l’eau et de production d’énergie. Cependant leur construction engendre très souvent des impacts socio-économiques et environnementaux importants qui nécessitent de lourds investissements financiers et humains pour les atténuer.
La rentabilité de ces ouvrages n’est donc pas uniquement assurée par le marché de l’énergie hydroélectrique qui en découle. Elle nécessite également l’exploitation des richesses minières des pays du Sud.
The document provides guidelines for an upcoming marine event conference hosted by Den Hartog & ExxonMobil Marine. It states that the goal is a productive conference but certain topics must be avoided to prevent any inappropriate discussions or the appearance of impropriety between competing companies. Specifically, attendees should not discuss or exchange information on individual company prices, production plans, bids, investments or other commercially sensitive matters. Additionally, speakers should avoid recommendations on pricing, output or investments. The document serves as a reminder of antitrust policies.
The document provides an overview of the oil and gas industry and ExxonMobil corporation. It discusses ExxonMobil's operations across the upstream, downstream and chemical sectors. It outlines ExxonMobil's ongoing and future projects, growth catalysts, competitive advantages, and financial performance. Risk factors and reasons for investing are also summarized along with a price target of $81.79-91.51 per share based on historical P/E ratios and EPS estimates.
The document provides an overview of ExxonMobil, including its history from the Standard Oil Company through the 1999 merger of Exxon and Mobil. It discusses ExxonMobil's mission, operations in upstream, downstream and chemical businesses, competitors like Shell and Chevron, and controversies like the Exxon Valdez oil spill. The summary analyzes the reasons for and risks of the Exxon-Mobil merger, and describes how ExxonMobil has grown to be the world's largest publicly traded international oil and gas company today through balanced operations, disciplined investing, high-impact technologies, and global integration.
"Et si la sobriété n'était plus un choix individuel ?" est un ouvrage qui explore l'intégration de la sobriété dans les politiques publiques face aux crises écologiques liées à l'énergie et à l'eau. Les auteurs proposent des méthodes et études de cas pour une sobriété collective durable, abordant des solutions pratiques comme la tarification progressive de l'eau, essentielles pour les décideurs, les entreprises et les citoyens engagés vers un avenir durable...
Grands barrages : enjeux et stratégies - Analyse du projet « Grand Inga »KAMITIS
Si les grandes entreprises du Nord et les institutions financières internationales se ruent vers les fleuves des pays du Sud pour y édifier de gigantesques barrages c'est en raison de la perspective de créer de nouveaux marchés autour de l’énergie hydroélectrique.
En effet, l’édification des grands barrages est l’une des solutions permettant de relever les grands défis de gestion de l’eau et de production d’énergie. Cependant leur construction engendre très souvent des impacts socio-économiques et environnementaux importants qui nécessitent de lourds investissements financiers et humains pour les atténuer.
La rentabilité de ces ouvrages n’est donc pas uniquement assurée par le marché de l’énergie hydroélectrique qui en découle. Elle nécessite également l’exploitation des richesses minières des pays du Sud.
The document provides guidelines for an upcoming marine event conference hosted by Den Hartog & ExxonMobil Marine. It states that the goal is a productive conference but certain topics must be avoided to prevent any inappropriate discussions or the appearance of impropriety between competing companies. Specifically, attendees should not discuss or exchange information on individual company prices, production plans, bids, investments or other commercially sensitive matters. Additionally, speakers should avoid recommendations on pricing, output or investments. The document serves as a reminder of antitrust policies.
The document provides an overview of the oil and gas industry and ExxonMobil corporation. It discusses ExxonMobil's operations across the upstream, downstream and chemical sectors. It outlines ExxonMobil's ongoing and future projects, growth catalysts, competitive advantages, and financial performance. Risk factors and reasons for investing are also summarized along with a price target of $81.79-91.51 per share based on historical P/E ratios and EPS estimates.
The document provides an overview of ExxonMobil, including its history from the Standard Oil Company through the 1999 merger of Exxon and Mobil. It discusses ExxonMobil's mission, operations in upstream, downstream and chemical businesses, competitors like Shell and Chevron, and controversies like the Exxon Valdez oil spill. The summary analyzes the reasons for and risks of the Exxon-Mobil merger, and describes how ExxonMobil has grown to be the world's largest publicly traded international oil and gas company today through balanced operations, disciplined investing, high-impact technologies, and global integration.
"Et si la sobriété n'était plus un choix individuel ?" est un ouvrage qui explore l'intégration de la sobriété dans les politiques publiques face aux crises écologiques liées à l'énergie et à l'eau. Les auteurs proposent des méthodes et études de cas pour une sobriété collective durable, abordant des solutions pratiques comme la tarification progressive de l'eau, essentielles pour les décideurs, les entreprises et les citoyens engagés vers un avenir durable...
Energies fossiles : la «demande» ne justifie pas l’inaction climatique - 17/0...Joëlle Leconte
Les compagnies d’énergies fossiles persistent à justifier leurs projets
d’extraction au seul prétexte qu’elles ne font que répondre à la demande. Un
argument qui ne tient pas. Démonstration
[FRANCE] Newsletter Innovation décembre 2016LEYTON
Découvrez notre nouvelle newsletter dédiée au financement l'innovation. Au programme : réseaux énergétiques intelligents, microplastiques dans l'environnement, dépôt de brevet...
Développement durable et solidarité nord sudActeurDurable
Cette étude menée par l’ARENE Île-de-France et la Fondation Nicolas Hulot montre l’évolution de l’aide au développement ces dernières années, et met en évidence ses nouvelles modalités de financement.
Pratiques, choix des pouvoirs publics et perspectives. Mémoire de thèse professionnelle pour le Mastère spécialisé PAPDD, avec la collaboration du pôle Réseaux de Chaleur du CETE de l'Ouest.
Début mars, la 17ème promotion du Mastère spécialisé OSE s’est rendue pour son voyage d’étude en Californie,
dans le cadre du partenariat entre le CMA et le BECI (Berkeley Energy & Climate Institute). Pendant les 8 jours passés
sur place, les élèves ont pu visiter de nombreuses installations, notamment autour du thème majeur de cette
année : la valorisation énergétique des déchets.
Dans ce numéro, nous vous proposons de découvrir les lieux que nous avons eu la chance de visiter.
Nous souhaitons en premier lieu remercier l’ensemble des personnes sans qui ce voyage n’aurait pas été possible.
Tout d’abord, un grand merci aux partenaires et industriels qui nous ont accueillis et ont pris le temps de nous
présenter leurs activités, de nous faire visiter leurs installations et d’échanger avec nous. Merci à l’Université de
Berkeley, à l’Université de Stanford, à All Power Labs, à Altamont Landfill & Resource Recovery Facility, à EDF Inc.,
à EDF Renewable Energy, à Puente Hills Landfill Gas-to-Energy Facility, à Primus Power, à la San Francisco Public
Utilities Commission, à Scavenger Company, à la SMUD, et à Total, sans qui ce voyage n’aurait pas été aussi riche.
Un grand merci également à Ankinée Kirakozian, docteur en sciences économiques et post-doctorante au CMA,
à Gilles Guerassimoff, responsable du MS OSE, ainsi qu’à toute l’équipe du CMA d’avoir organisé avec réussite ce
voyage d’étude. Merci également à Philippe Perez, attaché scientifique au consulat de France à San Francisco.
A présent, nous vous laissons découvrir un pan du monde de l’énergie californien. Bonne lecture !
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Développement durable et solidarité nord sudActeurDurable
Cette étude menée par l’ARENE Île-de-France et la Fondation Nicolas Hulot montre l’évolution de l’aide au développement ces dernières années, et met en évidence ses nouvelles modalités de financement.
Pratiques, choix des pouvoirs publics et perspectives. Mémoire de thèse professionnelle pour le Mastère spécialisé PAPDD, avec la collaboration du pôle Réseaux de Chaleur du CETE de l'Ouest.
Début mars, la 17ème promotion du Mastère spécialisé OSE s’est rendue pour son voyage d’étude en Californie,
dans le cadre du partenariat entre le CMA et le BECI (Berkeley Energy & Climate Institute). Pendant les 8 jours passés
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Dans ce numéro, nous vous proposons de découvrir les lieux que nous avons eu la chance de visiter.
Nous souhaitons en premier lieu remercier l’ensemble des personnes sans qui ce voyage n’aurait pas été possible.
Tout d’abord, un grand merci aux partenaires et industriels qui nous ont accueillis et ont pris le temps de nous
présenter leurs activités, de nous faire visiter leurs installations et d’échanger avec nous. Merci à l’Université de
Berkeley, à l’Université de Stanford, à All Power Labs, à Altamont Landfill & Resource Recovery Facility, à EDF Inc.,
à EDF Renewable Energy, à Puente Hills Landfill Gas-to-Energy Facility, à Primus Power, à la San Francisco Public
Utilities Commission, à Scavenger Company, à la SMUD, et à Total, sans qui ce voyage n’aurait pas été aussi riche.
Un grand merci également à Ankinée Kirakozian, docteur en sciences économiques et post-doctorante au CMA,
à Gilles Guerassimoff, responsable du MS OSE, ainsi qu’à toute l’équipe du CMA d’avoir organisé avec réussite ce
voyage d’étude. Merci également à Philippe Perez, attaché scientifique au consulat de France à San Francisco.
A présent, nous vous laissons découvrir un pan du monde de l’énergie californien. Bonne lecture !
Similaire à Stanford et MIT tournent leurs investissements vers des actifs « green » (11)
Stanford et MIT tournent leurs investissements vers des actifs « green »
1. 17 July 2015 Tara Dagostino
1
Stanford et MIT tournent leurs investissements vers des actifs
« green »
Le débat sur le désinvestissement des énergies fossiles devient de plus en plus rependu au sein
des universités américaines. Aujourd’hui, c’est au total 28 universités américaines qui ont fait le
choix de vendre leurs fonds de dotation placées dans les secteurs du gaz naturel, du charbon et
du pétrole. Le mouvement, lancé par l’organisation Go Fossil Free [1], milite pour un
environnement plus vert et moins (non) dépendant des énergies fossiles.
Cette année, la pression du milieu académique a pris de l’ampleur quand 8 universités
supplémentaires ont rejoint le mouvement. On compte par exemple et depuis peu la
prestigieuse Georgetown University qui a annonce le 4 juin 2015 qu’elle cédait ses actions
placées dans le domaine du charbon [2].
Mise au point sur le désinvestissement aux Etats Unis
Le désinvestissement (qui peut assez simplement se définir comme étant le contraire de
l’investissement) correspond au retrait d’actifs, de fonds, et/ou d’obligations boursières. Dans
le cas des énergies fossiles, le désinvestissement consiste à utiliser le retrait d’actifs établis au
sein d’entreprises dans les secteurs du charbon, du gaz naturel et du pétrole, comme moyen de
pression pour stimuler le débat public sur les questions du réchauffement climatique et
favoriser les investissements dans les sources d’énergies durables.
Aux Etats-Unis, il est commun que des universités ou des villes fassent des placements sous la
forme d’actifs boursiers. Collectivement, les universités américaines ont plus de 12 milliards de
dollars en valeur d’actifs d’investissements dans des entreprises qui extraient et minent des
énergies fossiles [3]. Ces actions qui sont placées au sein d’entreprises américaines telles que
BP Energy ou ExxonMobil permettent ensuite de subventionner les prix de formation des
étudiants et des services académiques.
Standford University est la première université d’Ivy League à avoir annoncé en mai 2014 sa
décision de céder 18,7 millions de dollars de leur fonds de dotation d’entreprises d’extraction
de charbon [4]. Standford fut alors suivi par de nombreuses autres universités telles que
University of Washington, Syracuse University, Unity College [5]... Dans un nouveau rapport, le
MIT a annoncé sa volonté de vendre une part de ses fonds de dotation d’entreprises d’énergies
fossiles, de charbon, et de sables bitumineux, a hauteur de 12,4 milliards de dollars [6].
Est ce vraiment utile ?
2. 17 July 2015 Tara Dagostino
2
D’autres universités refusent pour leur part de vendre leurs dotations d’énergies fossiles. A
Cambridge dans le Massachusetts, Harvard et le MIT s’affrontent dans le débat sur le
désinvestissement. Particulièrement influent, le conseil d’administration de Harvard s’est
opposé au mouvement, affirmant qu’en plus d’avoir des effets financiers minimes, voir
négligeables sur les entreprises, voter pour le désinvestissement pourrait de plus réduire la voix
des universités dans ces secteur tout en diminuant une grande partie des ressources financières
dédiées a la recherche, les bourses, et les services scolaires.
La présidente d’Harvard Mme Drew Faust, qui s’est exprimée sur le sujet a travers une lettre
ouverte a la communauté d’Harvard, suggère qu’il est nécessaire de garder les dotations de
l’université afin d’assurer le financement académique de l’institution (qui correspondent a un
tiers de leurs dotations totales) tout en gardant la capacité d’influencer les entreprises et les
diriger vers une modèle économique plus durable [7].
D’autres scientifiques et intellectuels américains se sont exprimés sur le sujet et suggèrent que
le désinvestissement n’aura pas un grand impact pour la raison simple que d’autres entreprises
rachèterons les actions. Stephen Bocking, professeur de science de l’environnement à Trent
University en Ontario, explique que le mouvement de désinvestissement est plus symbolique
que stratégique et n’aura pas un grand impact sur le changement climatique mondial :
« Finalement, les entreprises d’énergies fossiles serons soumis à des pressions beaucoup moins
importantes pour changer leur modèle d’affaires que si leurs actions était détenues par des
organisations et des universités socialement responsables » [8].
Un moyen de pression, mais pas que.
En plus des raisons morales du désinvestissement des universités, investir dans les énergies
durables comme l’énergie solaire ou le charbon propre pourrait être plus que stratégique pour
les portefeuilles d’actions des universités.
D’après un rapport de Bloomberg New Energy Finance, c’est quelques trillions de dollars qui
seront investis dans les énergies renouvelables pendant les prochaines 25 années, avec un prix
de l’énergie solaire qui ne cesse de baisser contrairement au prix du pétrole qui continuera
d’augmenter [9] [10]. Selon l’International Energy Agency, l’énergie solaire pourrait être la
principale source d’énergie dans le monde d’ici 2050.
D’autres rapport (tel que celui du Panel for Climate Change de l’ONU [11]) montrent quand a
eux que les effets du réchauffement climatique vont causerons des perturbations majeures et
irréversibles de l’écosystème planétaire ainsi que sur la population mondiale.
3. 17 July 2015 Tara Dagostino
3
En prenant compte de cette tendance, la transition des investissements en énergies-fossiles
vers les énergies renouvelables pourrait être une stratégie plus que positive pour les
universités. En faisant d’une pierre deux coups, les universités pourraient a la fois continuer de
gagner des sources de financement leur fonctionnement, tout en promouvant les sources
durables d’énergie auprès des étudiants. En effet et au delà de faire pression sur les géants
industriels de l’énergie, les universités ont l’opportunité d’être à la base d’un vaste changement
idéologique en sensibilisant a la source les leaders d’opinion de demain.