L'identité de Rome si forte et caractérisée par sa valeur historique et culturelle ne peut pas se dérober à la crise d’identité de la culture de la mondialisation et aux non-valeurs des phénomènes contemporains tels que le tourisme, le shopping, le loisir. Le tourisme s'approprie de la ville et ses grands nombres suggèrent des visions de macro structures verticales et horizontales aptes à abriter les habitants temporaires. La Ville Eternelle ainsi que toutes les grandes villes du monde prend une identité toujours nouvelle, réinventée et réexportée. Ses ruines se confondent avec les décors de Cinecittà et préfigurent des interactions particulières entre archéologie et tourisme. La ville ressemble de plus en plus à un parc d’attraction, éphémère, temporaire et futile qui vit de lumières réfléchies et avec un fond de mélancolie.