2. Mélange d'Eau de Vie et de
vipère, la Vipérine vient des
Alpes.
Il était très prisé pour soigner
les rhumatismes, mais interdit
depuis 1979 (Pour la protection
des reptiles).
Au Japon, il est possible de
trouver un mélange similaire.
(Légal cette fois)
Avec toujours une vipère (habu)
qui vient de l'archipel des
Ryukyu.
Le tout s'appelle du Habu Shu,
l'eau de vie est remplacée par
du sake et c'est une spécialité
d'Okinawa.
Le Habu Shu ne soulage pas les
rhumatismes, mais est réputé
de renforcer la virilité.
3. Principe de la préparation
L'alcool de vipérine est
obtenu après la mise en
bouteille d'un serpent
vivant (généralement une
vipère) dans un flacon
d'eau de vie. L'animal
ainsi noyé et victime de
convulsions libère son
venin qui se répand dans
le liquide. La boisson
obtenue en devient, grâce
à cela, très enrichie et
présente maintenant des
vertus tonifiantes et
curatives pour les
problèmes de
rhumatismes.
4. Le célèbre habushu,
alcool dilué avec un
serpent (habu). Le habu
est un serpent très
dangereux des iles
Ryukyu. Ces vipères
peuvent être mortelles si
la morsure n'est pas
soignée. Essentiellement
nocturnes, ces reptiles ne
vous donnent pas envie
de vous promener une
fois la nuit venue (surtout
que les éclairages sont
plutôt rares dans les
petites iles).
5. Top 10 des alcools artisanaux de chaque pays, le tour du monde de la gnôle
"Vous allez bien prendre un
petit verre avant de partir", on
n'a beau pas toujours parler
la langue, on comprend
toujours le sens de cette
phrase à laquelle il est très
dur de dire non. Mais si vous
croyez avoir un foie en béton
parce que vous pouvez
supporter la poire de votre
vieil oncle (celle que vous
mettez dans votre bagnole
quand elle galère dans les
pentes), vous pouvez aller
vous rhabiller parce que les
vrais alcool de brutasses (on
appelle ça les "moonshines"),
on les retrouve dans ce top :
6. Le Rakia
Le Raki est l'alcool national de tout
un tas de pays sympathiques
(Bulgarie, Serbie, Bosnie-
Herzégovine, Croatie, République
de Macédoine, Albanie et
Monténégro). Mais il y a deux
sortes de Raki, celui des touristes
qui reste autour de 40 ° et celui
que les gens fabriquent qui
avoisinent plutôt le million. La
version la plus commune du raki
est faite à partir de prunes, mais on
en retrouve de toutes sortes
(raisins, pêches, abricots,
pommes, figues, et bien sur
ferraille et sable). En Bulgarie, où
n'y va pas vraiment mollo sur la
bouteille on l'utilise beaucoup en
cuisine...
7. Arki odongtol
Qui comme vous le savez
tous s'appelle aussi mfofo et
est orginaire du Cameroun.
En fait on plaisante un peu
quand on dit que vous
devriez le savoir, car si vous
êtes familier avec cet alcool
il y a de grandes chances
que vous ayez perdu la vue
et que vous ne pouviez lire
cet article. Car avec 80 % de
moyenne en voltage, le Arki
c'est vraiment pas pour les
fillettes.
8. "Maria Louca"
Si vous buvez du Maria
Louca (Marie la folle) il y a de
grandes chances que vous
soyez au Brésil, et en prison,
donc on ne vous félicite pas.
Oui, en taule les brésiliens
s'occupent comme ils le
peuvent et beaucoup
fabriquent cet alcool maison
qui est sorte d'Aguardiente
(le mot espagnol pour gnôle)
fabriqué à partir de riz ou de
haricots quand il y'en a, mais
qui peut (et c'est souvent le
cas) se faire avec tout ce
qu'on peut trouver en
cabane.
9. La grosse gnôlasse à
l'ancienne
Fabriqué a peu prés partout
dans l'hexagone dès qu'on a
un champ de patates et de la
prune. La gnôle du tonton
est un tradition bien
française qui est amenée à
disparaître. Souvent sortie à
la fin d'un repas
gargantuesque, elle aide a
digérer et aussi à pioncer.
Dans certaines contrées un
peu reculées on la considère
même comme un
médicament.
10. Hjemmebrændt
On ne vous surprendra pas en vous annonçant que ce mot totalement
imprononçable nous vient du Danemark et qu'il signifie "distillé à la maison". Le
terme est un générique pour tous les alcools maison. Mais attention, au Danemark
les alcools au dessus de 14% ne peuvent être fabriqué que par des professionnels,
sous peine de lourdes lourdes peines. Si on vous retrouve avec un alambic maison
ou ne serait-ce que le matos pour le fabriquer, on peut vous foutre à l'ombre pour un
bout de temps. Bref, si vous la chance de boire du Hjemm... euh Hjemmmm... bon
même à l'écrit c'est imprononçable, vous êtes un putain de rebelle sans foi ni loi et
autant vous dire que ça nous excite un peu, alors passez nous voir au bureau.
11. Lotoko
Créé à partir de la fermentation du
maïs et de manioc,le Lotoko est un
alcool traditionnel du Congo. Fabriqué
la plupart du temps à l'aide des
lambics artisanaux faits en barils de
pétrole, le lotoko dépasse souvent les
50 °. Evidemment, ça ne vous
empêchera pas d'en trouver partout.
Vous pourrez alors, après un bon
repas lancer en fin connaisseur "Hmm
il est bon ton lokoto, il a de la cuisse
non ? C'est ce petit goût de pétrole en
retour qui fait le tout" .Le Lotoko
contient du méthanol, un composé
chimique hautement toxique.
Officiellement interdit par les
autorités, il est en réalité consommé
quotidiennement, sans aucun
problème, par des milliers de
Congolais.
12. Chang’aa
Connu aussi sous le nom de "Chumi Chumi" voire de "Kill me quick",
qui ne veut pas dire "auriez-vous l'obligeance de m'ôter de la vie
dans un restaurant rapide belge concurrent à McDonalds" mais bien
"achève-moi bordel de merde achève-moi". Parce qu'autant vous le
dire tout de suite, le Changaa n'est pas exactement le petit apéro
sympa que votre tante boit à noël avant de dire après deux gorgées
"qu'elle est un peu pompette". Non, cette saloperie est agressive et a
provoqué de nombreux décès et de cas de cécité. Cette "bière"
fabriquée à partir de bananes et de différentes huiles de vidanges est
incroyablement toxique, le changaa est à éviter à tout prix, sauf si
vraiment vous avez quelque chose à oublier. Il est produit à partir de
millet, de sorgho ou de maïs. On y ajoute souvent, pour accélérer le
processus de fermentation, du méthanol, du carburant ou même de
l’acide sulfurique. Les autorités kényanes ont légalisé le Chang’aa,
espérant mieux encadrer sa production, mais le brassage illégal
reste très répandu. En 2010, plus de 100 décès liés à son absorption
ont été recensés, sans compter les nombreux cas de cécité causés
par le méthanol.
14. Tchapalo
Le Tchapalo (ou Dolo, en Afrique sahélienne) est une bière traditionnelle
consommée en Afrique de l’Ouest. Souvent bue dans des calebasses, elle
est obtenue par la fermentation de mil ou de sorgho rouge germés et cuits
dans l’eau. Là-aussi, sa qualité dépend largement des conditions de
fabrication, plus moins artisanales et respectueuses des normes sanitaires
de base.
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17. Le tchapalo, la bière... par les femmes
De prime abord, il faut noter qu'en Côte d'Ivoire, si le Koutoukou est l’affaire des
hommes, le tchapalo, lui, est tout le contraire. Il est l’apanage des « amazones »
ivoiriennes ; notamment du peuple Sénoufo.
Sa fabrication dans le contexte traditionnel est uniquement l'œuvre de femmes, qui en
ont hérité en ligne maternelle selon les us de la tribu d’origine. Bien avant la période
précoloniale, les femmes étaient déjà les seules instigatrices de la vente de cette bière.
Même dans la consommation, elles ne sont pas en reste. Le tchapalo est recommandé
pour les femmes à une période bien spécifique : La grossesse. Etat durant lequel la
femme voit sa diète marquée par de nombreuses prohibitions alimentaires. Compte tenu
de ses propriétés curatives, dépuratives et amincissantes ("soigne le ventre", "fait sortir
les saletés du ventre", "fait sortir les excès de graisse"), le tchapalo se positionne
comme un excellent appoint.
18. Brasserie traditionnelle
Pour voir de près comment est fabriquée
cette bière artisanale, nous avons
rencontré Caroline, une gentille
fabricante et vendeuse de tchapalo dans
les environs de la Riviera. Voici ce qui en
ressort : Les grains de sorgho sont
trempés dans l’eau pendant 7 à 10
heures, germés pendant trois jours et
séchés. Le malt ainsi obtenu est moulu
pour donner la farine, puis empâté. Le
dépôt est précuit pendant 2 à 2 h 30 min.
Le moût obtenu après mélange du
surnageant et du dépôt précuit, est laissé
reposer pendant 9 à 12 h au cours
desquelles il se produit une fermentation
lactique naturelle. Après filtration, le
filtrat aigre ou moût aigre subit une
cuisson durant 5 à 6 h pour donner le
moût sucré qui est par la suite refroidi et
ensemencé avec un ferment traditionnel.
Après une fermentation alcoolique qui
dure 9 à 12 h, on obtient le tchapalo.
19. Vu le matériel utilisé pour sa fabrication et les conditions quelques fois
insalubres, le risque sanitaire n’est pas à écarter. Il faut admettre les risques
sanitaires liés à la fabrication et à la consommation de cette bière
traditionnelle. L’inquiétude se situe également au niveau du dosage de
l’alcool issu de la fermentation du sorgho. Mais si les règles basiques
d’hygiènes sont observées, ne vous en privez pas lors des différentes
cérémonies de mariage, d'anniversaires, fêtes de fin d’année et autres.
20. Arak
Le mot arak vient de l'arabe qui
signifie sueur. Pour cause, cet
alcool ambrée consommé
généralement dans les pays
d'Asie du Sud et fabriqué à
partir de la fermentation de
fruits, de céréales, ou de sève
de cocotier, peut monter jusqu'à
50°. Ça n'en fait pas la boisson
la plus dangereuse de ce top,
mais consommé en cocktail
(comme c'est souvent le cas)
elle peut clairement vous
prendre en traître et vous mettre
une bonne claque dans la
tronche. Pensez-y, ou vous
risquez de vous réveilleur en
slip sur une plage du Sri Lanka
avec un tatouage sur le torse et
aucun souvenir de la veille.
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22. Koutoukou et Legmi
Le Koutoukou est une eau-de-vie artisanale consommée en Côte d’Ivoire et
en Afrique de l’Ouest. Elle est obtenue grâce à la distillation de bourgeons
de feuilles de palmiers, comme le palmier à huile, le raphia ou le rônier.
Plus généralement, le vin de palme est en vogue dans de nombreux pays
africains. Il est fabriqué à partir de la fermentation naturelle de sève de
palmier. Il est connu sous différents noms selon les régions : "Legmi" dans
le sud de la Tunisie ou de l’Algérie, "Sodabi" au Bénin ou au Togo, "Seung"
au Sénégal… La qualité du vin de palme est très variable, pouvant aller
d’un alcool frelaté, distillé avec toute sorte de produits toxiques, à un
alcool fermenté naturellement dépourvu de composés nocifs pour la santé.
Vous trouverez du bon voire du très bon, et du ignoble fabriqué à base de
produits toxiques qui vous fera saigner des yeux.
23.
24.
25. Hokonui
Fabriqué en Nouvelle
Zélande, un pays qui tout
compris, puisque c'est l'un
des rares a voir autorisé la
fabrication artisanale
d'alcool (pas le droit d'en
vendre cependant),
l'Hokonui du nom d'une
montagne qu'on trouve dans
le sud du pays a longtemps
été un moyen de survivre
pour les habitants de cette
région qui vivaient des fruits
de la vente. Depuis c'est une
boisson (sorte de whisky)
reconnue et légale. Elle vous
arrachera quand même la
tronche.
26. Supu na tolo
Le "Supu na tolo", littéralement "Soupe sur la poitrine" en lingala,
est un autre alcool en vogue en RDC. Sorte de liqueur proche du
whisky, son taux d’alcool avoisine les 45%. Le "Supu na tolo"
aurait notamment des vertus aphrodisiaques. Il est vendu dans des
petites bouteilles ou sachets en plastique de moins de 200 ml, pour
une modique somme allant de 100 à 700 francs congolais (de 10 à
70 centimes d’euros). Prisé des jeunes Kinois, on le trouve
aisément dans les échoppes de la capitale.
Les boutiques de la mort vendent au grand jour les boissons
fortement alcoolisés sans étiquettes qui ne tiennent pas compte
des normes internationales en la matière. Le taux réel d’alcool n’est
pas connue ni la durée du produit. Les marques les plus prisées à
l’heure actuelle sont entre autres « Zed », communément appelé
« Zododo » (fabriquée par les libanais avec un taux surélevé
d’alcool), « Kizomba » et « Gaevota » en provenance de l’Angola.
La prise de ces boissons jugées très nocives pour la santé de
consommateurs a pris une ampleur démesurée au point qu’il faut
arrêter des mesures urgentes.