2. Population à risque
• CAGE ≥2 24-31%
Alcool
• 48%
Tabac
• 4%
Comportement sexuel à risque
3. Les centres d'urgence pourraient représenter, pour une
fraction de la population, une opportunité intéressante
d'accès aux mesures de médecine préventive,
autrement difficiles d'accès
4. Teachable moment
Problème de santé
Augmentation de
la perception des
risques liés au
comportement
Période propice à
une modification
comportementale
Gradient entre la gravité du problème de santé et la modification
comportementale
5. Faisabilité et efficacité
Les patients admis aux urgences semblent clairement
comprendre et intégrer les messages de prévention
promulgués durant leur admission.
J Emerg Nurs 1998; 24:316-9
Les messages de prévention diminuent le nombre
d’hospitalisations.
Am J Emerg Med 1995;13:632-7
6. Demande de la population
51% des patients souhaitent recevoir une
information sur les programmes d’activité physique
26% des patients souhaitent recevoir une
information sur l’arrêt du tabac
20% des patients souhaitent recevoir une
information sur les pratiques sexuelles sans risques
96% des patients souhaitent recevoir une
information sur un de ces 3 sujets
Acad Emerg Med 2003;10:155-60
7. Demande de la population
53% des femmes souhaitent recevoir une
information sur l’ostéoporose
62% des femmes n'ayant pas eu de
mammographie souhaitent recevoir une
information à ce sujet
54% des personnes ne connaissant pas
leur taux de cholestérol souhaitent
recevoir une information à ce sujet
Ann Emerg Med 1995;26:615-20
8. Niveaux de recommandation
(Public Health Education Task Force)
• Les preuves sont suffisantes pour recommander
l’intervention préventive considérée aux urgences.Alpha
• Les preuves ne sont pas suffisantes pour se prononcer pour
ou contre la recommandation de l’intervention préventive
considérée aux urgences.
Bêta
• Les preuves sont insuffisantes pour formuler une
recommandation concernant l’intervention préventive
considérée aux urgences.
Gamma
• L’intervention préventive considérée n’est pas recommandée
aux urgences.Oméga
L’absence de preuves ne signifie pas l’absence d’efficacité potentielle
9. Niveaux de recommandation
(Public Health Education Task Force)
Alpha
Béta
Gamma
Oméga
• Dépistage de l’HTA
• Dépistage du VIH
• Dépistage de l’abus d’alcool
• Dépistage du tabagisme
• Vaccination contre le pneumocoque
• Dépistage du risque de chute
• Test de Papanicolaou
• Dépistage de la dépression
• Dépistage de la maltraitance des enfants
• Dépistage de la violence domestique
• Dépistage du diabète
10. Tabagisme
Prévalence aux urgences 21-41%
Rechercher systématiquement le tabagisme
Orienter les fumeurs vers des centres de
désaccoutumance
Augmentation de la probabilité d’arrêter de fumer en
médecine de premier recours (OR 1.4) même après une
intervention brève (1-3 min)
11. Tabagisme
62% des fumeurs considèrent utile une intervention
d’aide à la désaccoutumance au tabac aux urgences
50% des fumeurs sont prêts à prolonger de 15 minutes
le séjour aux urgences
Acad Emerg Med 2005;12:211-8
12. Tabagisme
Inclusion du tabagisme comme 5e signe vital lors du
triage: augmentation de la proportion de patients…
rapportant leur tabagisme au médecin (58% vs 81%)
ayant reçu un encouragement à arrêter de fumer par le
médecin (49% vs 70%)
ayant reçu, par le médecin, des informations sur les
méthodes de désaccoutumance au tabac (24% vs 43%)
Mayo Clin Proc 1995;70:209-13
13. Abus d’alcool
CAGE ≥ 2 24-31%
Rôle de l’abus d’alcool dans la survenue de
traumatismes, d’AVP, de brûlures, de noyades, et de
tentatives de suicide
Facteur de risque d’HTA, d’AVC, de diabète, et de
cancer du sein et de l’œsophage
14. Abus d’alcool
Programme d’identification et de prise en charge:
augmentation des consultations d’alcoologie de 5 à
65%
J Nerv Ment Dis 1962;134:395-409
Diminution de la morbidité et de la mortalité liées à
l’abus d’alcool
Diminution de la consommation d’alcool
Efficacité des interventions brèves de 5 min
15. Activité physique, surcharge pondérale
Absence d’étude ayant évalué, dans le cadre des
urgences, l’efficacité d’une intervention brève
Association entre l’IMC et le nombre d’admission aux
urgences chez les femmes
Obes Res 2002;10:526-31
Augmentation dramatique de la surcharge pondérale
dans notre société
16. Limites
Manque de ressources et de temps dans les services
d’urgences
Rôle de filet de sécurité des centres d’urgences pour
une portion vulnérable de la population
17. La question n’est plus de savoir si les centres d’urgences
doivent faire de la prévention, mais plutôt quelle
prévention doit être faite aux urgences et comment
18. Le futur…
Quelles catégories d’interventions doivent être
recommandées?
De quelle façon les effectuer (intervention brève,
questionnaire, brochure d’information)?
Qui doit le faire (médecin, infirmière, intervenant
spécialisé)?
A quel moment de la prise en charge (triage, salle
d’attente, box de consultation)?