- Les réserves officielles de changes se sont contractées à 193,269 milliards de dollars à fin juin 2014 : 5,4 milliards de dollars d’importations de biens alimentaires
- 5.760,61 milliards de dinars de crédits affectés à l’économie
Présentation du Ministre Wilson Laleau au Forum Economique du Secteur Privé: ...
Bulletin n°002 eci Veille Economique Algerie
1. Bulletin N°002 ECI - VEILLE ECONOMIQUE ALGERIE 27-11-2014
Les réserves officielles de changes se sont contractées à 193,269
milliards de dollars à fin juin 2014 : 5,4 milliards de dollars
d’importations de biens alimentaires
5.760,61 milliards de dinars de crédits affectés à l’économie
Contraction des réserves de changes et des ressources du Fonds de
régulation des recettes, recul de l’excédent commercial, forte augmentation
des importations de biens alimentaires, maintien du processus de
désinflation, amélioration de la reprise de la liquidité bancaire, tels sont les
principaux indicateurs à retenir dans la note de la Banque d’Algérie sur les
tendances monétaires et financières pour le premier semestre de 2014.
En dépit d’une relative stabilité des prix des hydrocarbures, soit 110,27
dollars/baril au second trimestre 2014 (109,55 dollars/baril au premier
trimestre 2014), les exportations algériennes d’hydrocarbures se sont
établies à 31,83 milliards de dollars au cours du premier semestre 2014, en
baisse de 1,37% par rapport à la même période en 2013 (32,27 milliards de
dollars).
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2. Cette faible contraction des recettes d’exportations d’hydrocarbures, qui
préoccupe les spécialistes et experts, d’autant plus qu’elle risquerait, si elle
perdurait, d’impacter les projections retenues au titre du prochain
quinquennat, s’est conjuguée à des exportations hors hydrocarbures en
hausse appréciable, soit 757 millions de dollars au premier semestre 2014,
contre 620 millions de dollars au premier semestre 2013.
En contrepartie, les importations de biens ont poursuivi leur progression
pour atteindre 29,83 milliards de dollars à la même période (29,22
milliards de dollars au premier semestre 2013). Cet emballement des
importations est dû aux hausses enregistrées par les groupes «biens
d’équipements industriels», qui occupent le premier rang avec une part
relative de 29,2%, avec une hausse de 9,3 % au premier semestre 2014,
ainsi que des «produits semi-finis», et des «biens alimentaires», au moment
où les groupes «énergie» et «biens de consommation non alimentaires» ont
enregistré une baisse. Intervenant en troisième position avec une part
relative de 18,2%, les importations de biens alimentaires ont connu une
hausse sensible, passant de 4,8 milliards de dollars au premier semestre
2013 à 5,4 milliards de dollars à la période concernée.
Ce sont les importations de lait et de poudre de lait qui ont le plus
augmenté, dans cette structure, passant de 645,5 millions de dollars au
cours du premier semestre de 2013 à 1,2 milliard de dollars au cours du
premier semestre de 2014.
Recul de l’excédent commercial
Le décalage induit par la hausse des importations de biens et le recul des
exportations a eu pour résultat une contraction de l’excédent commercial
de la balance des paiements qui est passé de 3,667 milliards de dollars au
premier semestre 2013 à 2,756 milliards de dollars, au premier semestre
2014.
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3. Concernant les réserves officielles de changes, ces dernières se sont
contractées à 193,269 milliards de dollars à fin juin 2014 (194 milliards de
dollars au second semestre 2013). En dépit de son amenuisement, le niveau
des réserves de changeq permet encore à l’Algérie de faire face à
d’éventuels chocs sur la balance des paiements extérieurs «pour le reste de
l’année ou au-delà», d’autant plus que l’encours, au demeurant très bas de
la dette extérieure du pays (3,719 milliards de dollars à fin juin 2014 (3,396
milliards de dollars à fin décembre 2013) concourt à sa stabilité financière
extérieure nette. De même, «la conduite flexible de la politique de taux de
change effectif du dinar à proximité de son niveau d’équilibre fondamental
de moyen terme contribue à la stabilité financière extérieure».
La monnaie nationale, indique la note de la Banque d’Algérie, a connu une
appréciation de 2,31% par rapport au second semestre 2013, alors que le
cours de change moyen du dinar contre l’euro s’est déprécié de 4,32% au
premier semestre.
Le taux de change effectif réel du dinar s’est déprécié de 0,95%, au premier
semestre 2014 par rapport à la même période de 2013. Cependant, «il
demeure apprécié de moins de 4% par rapport à son niveau d’équilibre
déterminé en fonction des fondamentaux, en dépit du déficit de la balance
des paiements extérieurs».
Contraction des ressources du FRR
Au chapitre monétaire, la note fait état d’un amenuisement des créances
nettes de l’État sur les banques, du fait de la contraction des ressources du
Fonds de régulation des recettes à 4.773,51 milliards de dinars à fin juin
2014 (5.238,80 milliards de dinars à fin 2013). Une situation induite par
l’augmentation sensible des opérations de décaissements en matière de
dépenses d’équipements.
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4. Ce recours excessif au FRR pour couvrir le déficit budgétaire, et les
imprévus de la conjoncture a fait l’objet de mise en garde de la part de
spécialistes de la finance. Par ailleurs, les crédits accordés par les banques à
l’économie ont atteint 5.760,61 milliards de dinars à fin juin 2014 (5156,30
milliards de dinars à fin décembre 2013), dont 2.591,06 milliards de dinars
sont allés aux entreprises privées, contre 2.373,92 milliards de dinars à fin
2013, soit 51,44 %. Une évolution qui traduit, explique t-on, la facilitation
de l’accès des entreprises privées au crédit bancaire, bien que les doléances
à ce propos restent de mise. Les crédits à moyen et long terme représentent
73,79% des crédits totaux, dont 22,80% à moyen terme et 51% à long
terme, une tendance qui s’explique par l’amélioration des conditions de
financement à la faveur des mesures mise en oeuvre début 2013 consacrant
le soutien de l’État en matière de développement de crédits sains aux PME
dans le cadre de la politique d’encouragement de la croissance hors
hydrocarbures.
Maintien du processus de désinflation
L’introduction en janvier 2013, par la Banque d’Algérie, d’un nouvel
instrument de politique monétaire, au titre de la reprise de liquidité, et le
relèvement, en mai 2013, du taux de constitution des réserves minimales
obligatoires à 12% ont permis de contribuer à une amélioration à ce niveau.
Ainsi, le volume de la liquidité bancaire à été ramené à 2.757,89 milliards
de dinars à fin juin 2014, l’excèdent (1350 milliards de dinars) étant
résorbé, en majorité, grâce aux instruments mis en place. Une entreprise
qui contribue au contrôle de l’inflation, sachant que le processus de
désinflation, enclenché en février 2013, s’est poursuivi au cours des six
premiers mois de l’année 2014, indique la note de la Banque d’Algérie.
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