20130527 les possibilites d'innovation informatique ne sont pas suffisamment exploitees
1. Datum: 27.05.2013
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L'informatique bancaire est l'un des fondements d'une bonne gestion
stratégique des coûts et bénéfices d'une banque privée.
Les possibilités d'innovation informatique
ne sont pas suffisamment exploitées
À
ANDREAS TOGGWYLER, Partner
JEAN-FRÉDÉRIC NICOLLIER, Executive Director
EMEIA Financial Services Advisory, Ernst & Young
Malgré
la crise que l'écono-
mie mondiale traverse les
banques continuent à in-
vestir une part significative
de leurs revenus dans leur
plateforme informatique.
Dans une récente étude «L'informatique dans le
private banking suisse», Ernst & Young analyse
les facteurs exogènes qui ont un impact sur les
coûts informatiques et a identifié les leviers dont
disposent les dirigeants des banques pour pren-
dre en main et influencer ces dépenses d'une ma-
nière stratégique.
Plus important encore que le niveau absolu des
dépenses se trouve être la distribution des coûts.
Alors que les banques investissent en moyenne
entre 11,2% à 15,9% des revenus dans leur infor-
matique, 16% .à 30,4% seulement de ces sommes
sont consacrées à l'évolution de leur plateforme,
part déterminante dans la capacité qu'aura l'éta-
blissement de servir toujours mieux sa clientèle
en attente de services novateurs et à valeur ajou-
tée. En outre, les contraintes importantes impo-
sées par les réglementations en vigueur et à venir
se traduisent par des exigences élevées en terme
de maturité d'exploitation, influençant directe-
ment les coûts de fonctionnement devenus alors
plus importants que ceux observés dans d'autres
industries.
Encore plus inquiétant que la réduction à venir
des investissements se trouve être l'attribution
des priorités y relatives. Pour mieux saisir les
priorités des investissements que les banques pri-
vées en Suisse ont pu déterminer, l'étude a ana-
lysé les dépenses et leurs prépondérances dans
les budgets 2013 des banques interrogées. Sans
grande surprise, la nécessité de se conformer à
16% À 30% SEULEMENT
DES INVESTISSEMENTS
INFORMATIQUES DES BANQUES
SONT CONSACRÉS À L'ÉVOLUTION
DE LEUR PLATEFORME.
l'accélération réglementaire en cours (la plus
haute priorité pour 96% des banques) conjuguée
à une évidente nécessité d'assurer une protection
optimale des données sensibles des clients (87%
des banques) dictent les choix qui s'imposent.
Aussi, les changements réglementaires se voient
attribués la part du lion, immédiatement suivis
par la mise en place de mesures techniques et
organisationnelles en matière de protection des
données. L'optimisation et l'automatisation des
processus métier ainsi que la réduction des coûts
informatiques viennent ensuite, à la troisième,
respectivement quatrième place. L'évolution
fonctionnelle ou encore la mise en place d'appli-
cations mobiles performantes pour les gestion-
naires n'arrivent qu'en cinquième position avec
un pourcentage de seulement 44%.
Aussi, les dépenses prioritaires servant princi-
palement à maintenir les opérations existantes
LE CHOIX DE
L'ARCHITECTURE
INFORMATIQUE
CONJUGUÉ
AU MODÈLE DE
SOURCING EST
LA COMBINAISON
2. Datum: 27.05.2013
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AYANT LA PLUS
GRANDE INFLUEN-
CE SUR LES COÛTS
À LONG TERME.
en apportant les changements nécessaires d'un
point de vue réglementaire ne sont pas à même
de faire évoluer ni le modèle d'affaire ni l'offre
de service ou encore de permettre l'accès"à de
nouveaux marchés.
Les deux facteurs exogènes les plus importants
restent la taille de la banque (évaluée en fonc-
tion de la masse sous gestion) et le modèle d'af-
faire. Une grande banque peut profiter d'écono-
mies d'échelles plus importantes compte tenu de
sa structure et de la diversité de ses produits et
services, influençant ainsi favorablement la pro-
portion des coûts informatiques par rapport aux
bénéfices.
Cette bonne assimilation des facteurs exogènes
sur les coûts informatiques est essentielle pour
orienter les choix stratégiques dans la bonne
direction et faire jouer les leviers qui sont à la
disposition des dirigeants des banques. Selon
l'étude, le choix de l'architecture informatique
conjugué au modèle de sourcing constituent une
combinaison ayant la plus grande influence sur
les coûts à long terme. L'étude démontre éga-
lement que le choix optimal varie en fonction
de la taille et du modèle d'affaire de la banque.
Alors qu'une solution dite standard («package»)
est envisageable pour des banques de toutes
tailles, une solution «best of breed» n'est finan-
cièrement supportable que pour une institution
de moyenne ou de grande taille. Par ailleurs le
choix du modèle de sourcing ne devrait que ra-
rement être motivé uniquement par des aspects
économiques.
Contrairement à certaines idées reçues, l'étude
indique que l'outsourcing n'entraîne pas auto-
matiquement une réduction des coûts. Afin de
permettre à l'informatique bancaire de devenir
un réel générateur de valeur, il est crucial d'aug-
menter la part d'investissement évolutif choisie
du budget informatique tout en anticipant son
impact futur sur les dépenses opérationnels, d'où
la nécessité de s'assurer d'une meilleure gestion
de ces dernières pour une parfaite maîtrise du
budget informatique dans son ensemble.