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Offre novembre2014 fr
- 1. LA grANdE ENquêtE
gr
SALA
dES SALAirES 2012
spéciaLe
de travailler dans les assurances. Le choix du salaire « choixdusalaire » s’effectue...
dèslechoixdesétudes
p. 2
Lediplôme
est « la » valeur
p.3
Changer job augmenter son salaire ?
3 133 e. C’est le salaire brut moyen
en Belgique, tel que l’indique notre
vaste enquête salariale menée
auprès de 45 769 personnes. En deux
par rapport à notre précédente
enquête de 2010, la hausse salariale
moyenne s’est élevée à 129 e, soit
Et ce, alors que la dernière
indexation, en début d’année, s’est
élevée par exemple à 3,17 % pour la
majorité des employés – soit environ
400 000 personnes dans quelque
50 000 entreprises.
A Seuls trois hôpitaux
belges prêts pour Ebola
Infectiologue, chambre avec sas et labode haute sécurité: huit hôpitaux
en disposent en Belgique. Seuls trois sont prêts à accueillir un patient.
dans notre enquête se résume
à l’indexation automatique des
salaires dans un cadre lui-même corseté
par la norme salariale. D’ordinaire fixée par
le biais de l’accord interprofessionnel, cette
norme fut exceptionnellement imposée
pour la période 2011-2012 par arrêté royal
et fixée à 0 % en 2011 et 0,3 % en 2012. Et
ce, dans le cadre de la fameuse loi de 1996
relative à la promotion de l’emploi et à
la sauvegarde préventive de la com-pétitivité...
sur laquelle Liberia et Sierra
Guinée, s’est encore
les
haut risque, jusqu’ici endigué Leone, ont les mêmes
risques. déce-ler
Et que contrôler symptômes six heures
passagers sans de tard ne devrait permettre plus appuyé le gouvernement cette
semaine pour « geler » les salaires
durant les deux prochaines an-nées,
sans pour autant toucher
chambres avec sas et d’un labo de
haute sécurité L-3 auraient décliné
pour l’instant, par manque de moyens
ou de formation du personnel. Seuls
les hôpitaux universitaires de Louvain
(KUL) et d’Anvers, ainsi que l’hôpital
Saint-Pierre à Bruxelles sont effective-ment
à l’indexation automatique des
salaires.
Cette relative stabilité des rému-nérations
infecté.
le
aucun patient c’est tout cas, il est clair que En le flou, sur ce genre
règne. «Et jamais bon»,
flou qui question, ce n’est Vendredi
de s’explique un observateur avisé. donc par que 8 médecins
tranche sondage disait le
sur la
soir, un informés «mal sur 10 se disaient maladie».■
système en vigueur en Belgique,
analyse Luc Sels, doyen de la Faculté
d’économie à la KU Leuven, qui com-pile
et analyse ces données depuis plus
de dix ans. L’indexation des salaires joue
indubitablement un rôle positif pour le
maintien du pouvoir d’achat, mais ses effets
induits en retour, via la hausse des prix qui
peuvent initier une nouvelle indexation,
mais ne feront pas reculer
génèrent des conséquences négatives pour la
le risque d’un iota. Par contre,
elles engloutiront des moyens qui
manquent cruellement ailleurs.
Sachons résister au vertige!
compétitivité de nos entreprises. Et limitent
donc d’autant les possibilités d’adaptation
ressentent des symptômes.
Des mesures de dépistage à
l’arrivée sont aujourd’hui instal-lées
au-delà de l’indexation...
Comment, dans ce contexte, parvenir à
ici et là pour gérer l’inquié-tude
obtenir une augmentation ? Du point de
vue du collaborateur, le contexte n’est guère
favorable, estime Gonzales Stubbe, admi-nistrateur
délégué du Groupe S qui, dans
de pour
480 000 bourse.
La piste la plus évidente, dans la mesure où
les employeurs qui le désireraient seront de
toute façon corsetés dans leur éventuelle vo-lonté
d’augmenter certains collaborateurs,
reste de... changer d’employeur. Cela permet
effectivement, du point de vue du salarié,
d’échapper à la norme salariale puisqu’il
négocie un nouveau contrat, poursuit Gon-zales
Stubbe. Mais, en sus du caractère tou-jours
risqué de la démarche, il ne faut pas se
faire trop d’illusion : aucun recruteur, dans
le contexte actuel, n’est disposé à mettre en
péril sa politique salariale en offrant des
conditions exceptionnelles au nouvel arrivé.
E
133€
€.
3004€.
Du reste, nous n’avons pas constaté ces deux
dernières années d’augmentation significa-tive
du turnover dans les entreprises, ce qui
signifie que les gens accordent une attention
prioritaire à leur sécurité d’emploi.
Quant aux augmentations négociées
en interne,
la marge de manoeuvre
des employeurs est limitée. Je pense
que les avantages extralégaux, en sus
d’éventuelles primes, vont à nouveau
permettre de mettre un peu d’huile dans les
rouages,
estime l’administrateur délégué
du Groupe S.
Même la voiture de société,
bien que dans la cible des autorités, reste
intéressante
: que l’on soit obligé de circu-ler
dans un modèle de classe moins pres-tigieuse
qu’avant ne change rien au fait
que le bénéfice d’une voiture de société
reste avantageux.
Or, moins de 20 % des
répondants à notre enquête bénéficient de
cet avantage (les chèques-repas et l’assu-rance
hospitalisation, notamment, sont
beaucoup plus répandus).
Compte tenu du gel des salaires décidé
cette semaine par le gouvernement, les
employeurs vont effectivement faire
preuve de créativité du côté des avantages
extralégaux,
confirme David Ramakers,
Managing Partner de DynaHR et Dynafin
Consulting.
Ceci étant, il faut se deman-der
si l’augmentation de la rémunéra-tion
est bel et bien la priorité du moment
pour les salariés. Nombre d’entre eux ont
bien compris les implications de la crise
et concentrent dès lors leur attention
sur d’autres priorités. On le constate très
clairement dans les procédures de recru-tement,
où les revendications salariales
sont nettement moins virulentes qu’il y a
quelques années.
Du reste, la propension à chercher une
herbe plus verte ailleurs est très variable
selon les secteurs concernés et dépend
évidemment très étroitement de la satis-faction
salariale actuelle
: élevée dans le
secteur de la pharmacie – au sein duquel
les rémunérations sont les plus élevées –,
elle décroît rapidement jusqu’à devenir
franchement négative dans des secteurs
tels que l’horeca, les services aux per-sonnes
ou la construction...
Car tel est sans doute le principal ensei-gnement
de notre enquête
: en dépit de
son étroitesse territoriale, la Belgique pré-sente
une diversité salariale étonnante
!
Pas moins de 1 800 € séparent le salaire
brut de départ le plus élevé (3
420 €) du
plus faible (1 842 €), et près de 3
000 €
brut séparent les 10
% des répondants les
moins bien rémunérés (1
842 €) des 10 %
les mieux rémunérés (4
825 €). Et ce, alors
que les salariés du secteur socioculturel
gagnent 15 % de moins que la moyenne
sectorielle, ceux de la pharmacie gagnant
22 % de plus que cette même moyenne.
Les tendances lourdes des enquêtes précé-dentes
trouvent également confirmation
cette année dans le fait que la prime au
diplôme reste plus que jamais d’actualité
et qu’il vaut nettement mieux travailler
dans la Région de Bruxelles-Capitale,
siège de nombreuses multinationales,
ou en Flandre... que dans la plupart des
provinces wallonnes. On notera enfin la
confirmation du fait qu’il est préférable –
du point de vue de la rémunération – de
travailler dans une grande entreprise que
dans une PME, la différence salariale à
fonction équivalente atteignant près de
15 %...
:: Benoît July
10% gagnent moins de
20% gagnent 1 842 moins e de
brut (1 377 e net)
30% gagnent 2 moins 099 e de
brut (1 500 e net)
40% gagnent moins 2 300 de
e brut (1 600 e net)
50% gagnent moins 2 530 de
e brut (1 700 e 60% net)
gagnent moins 2 de
800 e brut (1 807 e 70% net)
gagnent moins 3 de
068 e brut (1 955 80% e net)
gagnent moins de
3 404 e brut (2 117 90% e net)
gagnent moins de
3 900 e brut Ce (2 tableau 350 e net)
donne un bon aperçu 4 825 de la e répartition brut (e2 750 des net)
salaires dans notre pays.
On va vous donner envie de travailler dans les assurances.
chouette job
Groupe PV – A la recherche d’un chouette job?
www.chouettejob.be/
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chouette job
On va vous donner envie
dès le choix des études
Le diplôme universitaire
sûre
Les avantages extralégaux
ont l’avenir devant eux
p.4
osez le talent
Salaires mensuels
bruts des Belges
Niveau de diplôme Participants
25%
UniversitéEnseignement
supérieur
de type long
29%
Enseignement
supérieur
de type court
17%
Enseignement
secondaire
supérieur
29%
3 133 salaire mensuel
brut moyen
Un salaire mensuel brut de 3 133 €
correspond plus ou moins à un salaire
net moyen de 1 984 Dans la dernière Salaires Enquête des
2010, nous mensuel avions un brut salaire
de 3 004 €. 6
12
%
82
EmPLoyéS
foNCtioNNAirES
ouvriErS
Notre panel
Quelque 45 769 personnes (58 % d'hommes, 42 % de
femmes) ont participé à notre enquête réalisée en partenariat
avec Vacature et la KU Leuven, parmi lesquelles 68 % sont
âgées de moins de 40 ans. On notera la forte proportion d'uni-versitaires
(29 %), les diplômés de l'enseignement supérieur de
type long pesant 17 % et ceux de l'enseignement supérieur de
type court, 29 %. Quelque 82 % des répondants sont employés
ou cadres, 12 % fonctionnaires et 6 % ouvriers. Leur provenance
géographique : 75 % néerlandophones, 25 % francophones.
éditiOn
133e.C’estlesalairebrutmoyen
enBelgique,telquel’indiquenotre
vasteenquêtesalarialemenée
auprèsde45 769personnes.Endeux
ans, parrapportànotreprécédente
enquêtede2010,lahaussesalariale
moyennes’estélevéeà129e,4,29 %. Etce,alorsqueladernière
endébutd’année,parexempleà3,17 pourla
majoritédesemployés–soitenviron
000personnesdansquelque
000entreprises.
utrement dit, la toute grosse
partie de la hausse constatée
0% 0,3% augmentation? le cadre de ses activités de secrétariat social,
gère la paie de 480000 salariés dans notre
pays. La situation est évidemment très
variable selon les secteurs et, au sein des sec-teurs,
selon les entreprises, mais la tendance
lourde n’est pas à délier les cordons de la
d’illusion: ler pres
tigieuse l’assu
rance der rémunéra
tion recru
tement, satis
faction per
sonnes ensei
gnement pré
sente 1800
1842€), 15% 22% Un employeur humain à ancrage belge qui veille à l’épanouissement de ses collaborateurs.
-20%de mi-saison
* -30% à -60% par rapport au prix d’origine conseillé.
1
SAMEDIETDIMANCHE18et19octobre2014/ Edition Namur/Luxembourg/ Quotidien / No243 / 2,00 € (G.-D. L. : 2,10 €) / 02 225 55 55
en Belgique et non plus envoyés en Al-lemagne,
en Belgique? En vacances.
Ou plutôt en vacance, entre deux
gouvernements, entre deux
époques, sans leadership.
mieux soigner d’éventuels pa-tients
heures de vol de chez nous. Sans
toucher grand monde. Parce qu’ils
sont loin. Parce qu’ils ne nous
ressemblent pas. Honte sur nous!
Des centaines –bientôt des mil-liers–
L’accord
gouvernemental
est «un bon
départ»
pour la FEB
5413635004681
42
LES LIVRES
A la recherche
de la littérature
typiquement
belge
P. 33 À 35
ANDERLECHT
Praet: «Ma vie
ne se limitera
jamais
au ballon
rond» P. 45
RENCONTRE
Carla Bruni:
«La culture,
c’est le pur
establishment»
P. 32 37
GRAND ENTRETIEN
Bertrand Piccard:
«La nature
survivra toujours
à l’homme»
P. 27 À 29
FÉDÉRAL
Francken,
la polémique
qui n’en finit
pas P. 4 5
EXCLU
MATALI
CRASSET
Samedi 18 octobre 2014 #339 Le magazine lifestyle du Soir
Colector design
réagissons maintenant en soute-nant
Certes, l’indifférence n’est pas
une faute politique. L’égoïsme
non plus. Mais comme notre
inquiétude, d’ailleurs largement
injustifiée, contraste cruellement
avec ce que nous laissons com-mettre
TÉLÉVISION LOTERIE 40 À 42
DÉTENTE 43
NÉCROLOGIE 51
I l n’y a pas de honte à avoir peur.
Nul doute qu’une maladie
mortelle transmise par un virus
invisible à l’oeil et contre laquelle
n’existent aucun médicament ni
aucun vaccin efficace ne nous
inspire, à un moment ou l’autre,
des questions et un vertige.
Mais on peut avoir honte de n’être
ému qu’aujourd’hui. Parce que
des milliers d’humains, de
vieillards, d’enfants, de pères et
de mères sont déjà morts à six
de soignants, par devoir,
conviction et humanité, ont pris le
risque d’aller se battre dans la
gueule ouverte du monstre, là où
le virus tue 70% et parfois 90%
des patients atteints. Depuis des
semaines, ils appellent au se-cours,
disent qu’ils ont besoin de
davantage de lits, de gants, de
désinfectant. Les réactions n’ont
été que molles et tardives, tou-jours
avec deux temps de retard,
tandis que le virus prospérait.
Aujourd’hui que nous entendons
le son du canon, même très faible,
nous nous réveillons, nous nous
inquiétons, nous interrogeons les
autorités sur ce qui pourrait nous
toucher. Où étions-nous en mai,
quand les morts tombaient déjà
par centaines? Aux élections. Où
étions-nous en août, quand les
directives étaient établies pour
là-bas! Même si nous
intensivement l’aide appor-tée
sur place, ce sera avec retard
et après un long silence.
Des fautes dont nous sommes
coupables moralement.
Les scientifiques démontrent
clairement que contrôler à l’arri-vée
des passagers correctement
départ ne permettra
dépistés au aucun autre patient
de détecter seules mesures
infecté. Que les le risque d’une
aptes à réduire sol sont infection l’infor-mation
sur notre complète de
correcte et ceux qui reviennent de ces
contrées afin qu’ils appellent la
bonne personne à l’aide s’ils
et hypnotiser l’opinion pu-blique,
L'ÉDITO
FRÉDÉRIC SOUMOIS
EBOLA:UN RETARD
ET UN SILENCE
COUPABLES
Le 17 octobre restera comme un
jour charnière en Belgique pour
la lutte contre Ebola: le pays se
dote d’une «madame Ebola». C’est
Erika Vlieghe, une spécialiste du très
réputé Institut de médecine tropicale à
Anvers. C’est elle qui pilotera la
réponse médicale mais aussi les flux
d’infos vers les médecins et le public.
Ce vendredi, Erika Vlieghe s’est rendue
à Zaventem pour écouter les craintes
du personnel de l’aéroport.
On annonce aussi que dès la semaine
prochaine, les échantillons de sang de
patients suspects pourront être traités
qui était jusqu’ici la seule
apte à les analyser en toute sécurité.
Il était temps, alors que, après plu-sieurs
psy-chose
un début de fausses alertes, maladie. Et
rôde autour de la que le flou règne sur de nombreuses
questions: ainsi, seuls trois des huit
hôpitaux dits «tertiaires» que l’on di-sait
prêts à identifier, voire traiter, un
patient atteint d’Ebola, auraient mar-qué
leur accord pour recevoir un vrai
cas.
Les autres hôpitaux, pourtant équi-pés
d’un infectiologue de référence, de
prêts. Il est vrai qu’ils offrent des
expertises particulières pour cela.
Mais les autres ne devraient-ils pas
clairement confirmer qu’ils sont aussi
prêts à faire face, le cas échéant? Et
cela même si cette éventualité reste
«très faible», puisque les contrôles
avant l’embarquement des trois pays à
P. 3NOTRE DOSSIER
Face aux appels au secours,
les réactions n’ont été que
molles et tardives, toujours
avec deux temps de retard
La FEB se dit satisfaite des me-sures
prises par le gouvernement
Michel en faveur des entreprises.
fera dans
annonçant qu’elle pour
Tout en ces mesures deux ans le bilan de réel sur le handicap
leur impact présidente de la
juger de Sioen, Belgique
salarial. Michèle entreprises de Fédération ad-ministrateur
des son FEB), et Pieter Timmermans, félicitent du
(délégué, se «pari de l’entreprise»posé par le gou-vernement,
qu’ils qualifient de«bon dé-part
». Mais tempèrent leur enthou-siasme
lorsqu’ils soulignent que ces me-sures
«portent les germes de réformes
structurelles indispensables pour les en-treprises
». Car si un saut d’index «ne
suffira pas», désormais «on ne stigma-tise
plus l’entreprise».■
P. 6 NOTRE ENTRETIEN
OSEZ LE TALENT
VOTRE ARGENT
La véritable histoire
du photovoltaïque
wallon
P. 22 23
TÉMOIGNAGES
Avec les Kurdes
qui résistent
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P. 12 30
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Du 17/10 au 26/10/2014. Marques participantes sur notre site internet. © Maasmechelen Village 2014 10/14
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de papa. J’ai reçu 10 francs. 5 juillet 1982.
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