1. Le « Cloud Computing » – Etat de l’art
Intervention Bougachchoula Reda / Zidoun Youness – Mai 2012
Université Hassan II - Faculté des sciences Ben M’sik - Master Réseaux Et Systèmes
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4. Le constat aujourd’hui :
Les couts informatiques (humain et financier) représentent une part
importante du budget d’une entreprise.
En réponse à cette problématique est apparu le « Cloud Computing » :
Externalisation de l’informatique (logiciel et/ou matériel).
Utilisation de la puissance de serveurs répartis dans le monde entier.
Cette délocalisation est facilitée par internet.
Aujourd’hui le « Cloud Computing » dispose de nombreux avantages et semble
être une solution séduisante mais qu’en est il réellement ?
Afin de répondre à cette question, On va vous définir le « Cloud Computing »,
les services proposés et imaginer le futur (2016) de ce nouveau mode de
fonctionnement de l’entreprise.
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6. L’émergence
de l’informatique dite « on the cloud » est comparable à
l’avènement de l’électricité.
Le
« Cloud Computing » est en train de révolutionner l’informatique,
notre façon d’utiliser l’ordinateur ainsi qu’internet.
Il s’agit d’un virage comparable à celui du web en 95.
Aujourd’hui l’informatique est centrée sur l’ordinateur
(PC, serveur)
demain grâce au « Cloud Computing » elle sera tournée sur le document
(le PC ne sera juste qu’un moyen de se connecter)
Le « Cloud Computing » va engendrer un changement radical dans notre
façon de stocker l’information et d’exécuter les applications.
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7. La tendance actuelle :
Il faut installer sur chaque poste le ou les logiciels nécessaires (cout
de licence).
Les
documents créés par les utilisateurs sont souvent sauvegardés
en local (préjudiciable en cas de panne).
Les
documents sont parfois sauvegardés sur un serveur centralisé
mais ces documents sont difficilement accessibles en dehors du
réseau d’entreprise.
Le
réseau d’entreprise doit constamment être mis à jour par
l’administrateur (patchs, nouvelles versions, antivirus…).
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8. Le « Cloud Computing » :
Littéralement ordinateur dans les nuages.
Concept récent.
Fait
référence à l’utilisation de la mémoire et des capacités de calcul
des serveurs répartis dans le monde entier et liés par un réseau tel
internet.
Il s’agit du principe de la grille informatique.
Les utilisateurs ne sont plus propriétaires des serveurs informatiques.
Ils accèdent de manière évolutive à des services en ligne sans avoir à
gérer l’infrastructure sous-jacente souvent complexe (seul un navigateur
web est nécessaire).
Les applications et les données se trouvent dans un nuage
composé d’un certain nombre de serveurs distants
interconnectés au moyen d’une excellente bande passante.
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9. Les inconvénients vus précédemment n’existent plus:
Plus de logiciels à installer sur le PC (moins de maintenance).
Les applications sont externalisées (moins de cout de licence
développements).
Moins de maintenance serveur pour l’administrateur réseau.
Accessible de n’importe quel ordinateur dans le monde
dispose d’un accès internet.
et de
pourvu qu’il
Les
documents et applications sont accessibles en dehors du réseau
d’entreprise.
Il existe 3 autres avantages qui relèvent à mon sens des accords de
niveaux de services (SLA) :
Disponibilité des applications et des données 24h/24 - 7J/7.
Mise à jour des applications.
Sécurité des données.
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10. Les nuages de serveurs ne constituent pas une informatique
de réseau. Ils sont plus que cela :
Les
services proposés sont accessibles de n’importe où dans le
monde (informatique de réseau restreinte à l’entreprise).
Le
« Cloud Computing » n’est pas une simple sous-traitance : Les
applications sont accessibles par tout le monde via internet (multiples
sociétés).
Dans
l’informatique de réseau les applications et les documents
sont accessibles sur le réseau d’entreprise. Concernant le « cloud
computing », plusieurs entreprises, plusieurs serveurs et de multiples
réseaux sont interconnectés.
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12. Le « Cloud Computing », très jeune, se décline déjà selon 3 tendances :
SaaS : Software as a Service
Paas : Platform as a Service
IaaS : Infrastructure as a Service
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13. SaaS (Software as a Service) renvoie à un modèle de logiciel
commercialisé non pas sous la forme d'un produit (licence),
que le client installerait, mais en tant qu'application accessible
à distance comme un service, par le biais d'Internet et du
Web.
SaaS
est un modèle qui s’appuie sur les technologies liées aux
« Web Services », à l’Architecture Orientée Services (SOA), à Ajax…
Le Saas s’inscrit dans la famille des logiciels managés ou hébergés.
La
démarche n'est pas nouvelle. Elle a été énoncée pour la
première fois en 1961 par John McCarthy, chercheur au MIT, qui avait
évoqué la possibilité qu'un jour l'informatique puisse être consommée
à la manière des énergies, telle que l'eau ou l'électricité.
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14. Cette représentation met en évidence le positionnement actuel et futur du
marché.
Actuel : Infrastructures “in house” (Intranet) et usages basés sur l’utilisation de
logiciels classiques avec licences.
Futur : Infrastructures majoritairement “On the Cloud” et usages en SaaS.
NB : Les deux zones rouges : situations de non sens (Installer des usages SaaS
sur des infrastructures “In house” ou Proposer des logiciels traditionnels “On the
Cloud”).
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15. Google Apps (Outils bureautiques) : Google documents, Agenda, Talk…
BaseCamp (Gestion de projets) – La tendance est au travail en mode projet et
il est important d’y avoir accès en continue.
FaceBook, Viadeo (Réseaux sociaux) : nouveau mode de communication.
Avantages : Identiques à ceux déjà cités précédemment
Inconvénients :
Confidentialité des données
Connexion doit être optimum
Sous-traitance (en cas de panne,
plus la main sur les applications)
le prestataire doit agir vite. L’entreprise n’a
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16. Le terme PaaS fait suite à l'acronyme SaaS (Software as a service). Sur le
même principe, PaaS propose à l'utilisateur (en plus d'un service d'utilisation
de logiciel à distance), d'avoir accès à une véritable plate-forme de
développement (langage de programmation, outils de développements,
modules). L'utilisateur bénéficie donc d'un environnement de
développement managé, hébergé, maintenu par un prestataire, basé
sur une infrastructure externe à son entreprise.
Force.Com
Client).
(SalesForce), Titan (Microsoft Dynamics CRM) (Gestion Relation
Google App Engine (Développer un site web dynamique)
Intuit (Comptabilité)
Autres acteurs :
Amazon (Mise à disposition de son infrastructure), Heroku (Ruby), 10Gen (OpenSource),
BungeeLabs, Aptana Cloud (Apache, Php, MySql, Ajax), CogHead (Partenariat avec Oracle, Flex,
BPM), Qrimp, Morph Labs (Java, PostGreSql), Longiump (CRM, Java, MySql).
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17. Avantages :
Maintenance à la charge du prestataire (pas de mise à jour à penser).
Accès à la plateforme par le biais d’un navigateur Web.
Temps de développement fortement réduit (utilisation de modules…).
le déploiement est automatisé, pas de logiciel à acheter ou d'installation
supplémentaire à faire
Inconvénients :
Limitation à une ou deux technologies
(ex. : Python ou Java pour Google AppEngine, .NET pour Microsoft Azure,
propriétaire pour force.com).
Pas de contrôle des machines virtuelles sous-jacentes
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18. Alors que la plupart des entreprises possèdent leur propre infrastructure
informatique (serveurs, routeurs…), une tendance émerge peu à peu :
IaaS (Infrastructure as a Service).
L’objectif de IaaS consiste à désengager l’entreprise de toute
infrastructure informatique : il s’agit de dématérialiser la salle
informatique « on the Cloud » afin de réduire les coûts de
fonctionnement (électricité, climatisation, achat de serveurs,…).
Alors que PaaS proposait des plateformes de développement mutualisées,
IaaS propose des plateformes de production mutualisées.
L’offre IaaS existe auprès de quelques grandes sociétés, seules à
posséder des centres de traitements informatiques (DataCenter) dans le
monde entier : Microsoft, IBM, Amazon.
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19. Microsoft
Azure : Virtualisation du système, des outils de développement et des
applications.
IBM
Blue Cloud – Système Open source (Red Hat Entreprise Linux) +
applications (Websphere, DB2…).
Amazon
S3 : Offre un stockage illimité
Elastic Compute Cloud (EC2) : Images serveur
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20. Avantages
Moins de contraintes liées aux architectures (choix, achat, maintenance,
évolutivité…).
Tout est de la responsabilité du prestataire.
Dématérialisation : en cas de dégradation des temps de réponse, il est
possible de passer dynamiquement sur un serveur plus puissant.
Possibilité de changer de prestataire.
Solution moins coûteuse (plus rentable de louer des serveurs virtuels )
Autres gains engendrés : climatisation, électricité…
Possibilité de gérer de gros volumes de données.
Inconvénients
La confidentialité des données.
Plus d’accès aux données en cas de défaillance de la liaison.
La résistance aux changements : adaptation, mutation et disparition
certains métiers dans l’entreprise.
de
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21. Définition virtualisation
La virtualisation consiste à faire fonctionner sur une seul machine plusieurs
systèmes d'exploitation comme s'ils fonctionnaient sur des machines
distincts
Serveur physique
« Hôte »
« Host »
Disque physique
Machine virtuelle (VM)
« Invité »
« Guest »
Réseaux
Disque virtuel
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22. Trop de serveurs,ça ne va plus !
Des serveurs, c'est bien !
Admin : Ratios par machine
Coût au m²
Alimentation électrique
et refroidissement
Faible utilisation par processeur
Capacité d'administration
Écologie
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24. Continuité métier
Défis :
Impact de l'arrêt d'un serveur ou d'une
application
Respecter les niveaux de service
Systèmes critiques pour l'entreprise
Serveur B
Solution : Haute disponibilité
Continuité métier assurée pour un
coût raisonnable
Basculement très rapide en cas
d'arrêt intempestif
X
Serveur A
Scénarios clés
Serveur C
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25. Continuité métier
Défis :
L'arrêt d'un site provoque
l'arrêt de l'entreprise
Cataclysme naturel
X
Site A
Scénarios clés
Solution : Haute disponibilité
Continuité métier assurée pour
un coût raisonnable
Basculement très rapide
Site B
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28. Types de virtualisation
Virtualisation des
applications
Virtualisation de
serveurs
Virtualisation du
poste de travail
Document redirection
Offline files
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29. Consolidation des serveurs
Défis :
Coûts des locaux
Surcharge dans l'administration
Faible utilisation par serveur
Coûts : électricité
Solution :
Scénarios clés
Consolidation
Centre de données écologique
Gérable
Virtual Machine Manager
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36. Le
« Cloud Computing » connait une véritable explosion : la vaste offre
SaaS dans le domaine des ERP, progiciel stratégique par excellence, traduit la
maturité.
Le
« Cloud Computing » possède de nombreux avantages par rapport au
logiciel classique. La facturation à la carte en est aussi un atout : un produit
non utilisé ne sera plus facturé.
A ce jour, ne persiste qu’un seul frein : la confidentialité des données.
On est persuadé aussi qu’une guerre des prestataires d’ici 2016 se ferra sur
les offres mais surtout sur les SLA (accords de niveaux de services).
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38. On vous remercie de votre attention.
Avez-vous des questions ?
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Notes de l'éditeur
NB : Humans as a Service (Externalisation des tests est encore trop jeune – Aucune information précise)
Le « Cloud Computing » est un concept récent qui intéresse les géants de l’informatique qui investissent de façon colossale.
Des partenariats ont déjà eu lieu (Google et SalesForce) ce qui prouve que le marché est en pleine explosion.
Certains métiers sont en train d’évoluer : administrateur réseau, développeurs…
Un nouveau concept décliné du « Cloud Computing » est en train d’émerger : « Human as a Service ». Il s’agit de l’externalisation des tests.
Il est fort à parier que dans un avenir proche les entreprises vont investir massivement : les bénéfices sont clairs et identifiables.
Cependant, la migration des applicatifs sera longue.
Il faudra changer les mentalités notamment en ce qui concerne la confidentialité des données. Mais après y a-t-il plus de risque à externaliser nos serveurs ? Sommes nous sûrs de nos employés ?