1. Mon projet
Les solutions
Le réchauffement climatique a fait l'objet d'un déni généralisé, alimenté par des controverses tendant à relativiser
l'ampleur du problème. Le romancier antiécologique Michael Crichton, l'ancien ministre français Claude
Allègre, et d'autres nombreux hommes gouvernementaux se sont employés à dérouter l'opinion en entretenant
des polémiques sur l'existence du réchauffement climatique. Aux Etats Unis, les climatologues ont même été
censurés par leurs supérieurs et ont subi des pressions pour que les mots "changements climatiques"
n'apparaissent pas dans leurs rapports.
Vous l'aurez compris, les dimensions de cette crise environnementale dépassent la capacité d'entendement des
individus. Nous aurions pu en effet essayer d'analyser les pour et les contre de cette polémique, or nous avons
choisi de présenter le réchauffement climatique comme un fait et de plutôt s'attarder sur les solutions.
Il est évident que le réchauffement climatique, s‟il n‟est pas enrayé, entraînera une modification de la carte du
monde, le déplacement ou la disparition de cultures agricoles, de populations et d‟espèces animales et végétales,
soit un véritable changement de civilisation.
En effet, le constat du phénomène est effrayant: alors qu‟une hausse globale de 5°C en 5000 ans a causé le
passage de l‟ère glacière à la notre, c‟est à une hausse semblable à laquelle on s‟attend d‟ici un siècle.
Cependant il est primordial, plutôt que de se morfondre, de trouver de réelles solutions, quelles soient à
l‟échelle individuelle ou mondiale, afin de sauver notre planète. Ce n‟est pas en restant sans rien faire que les
choses s‟ arrangerons, chaque individu est concerné par le problème.
Restons optimiste, la lutte contre le réchauffement climatique peut être l'occasion de transformer nos
sociétés dans le bon sens.
Au fil du TPE, nous essayerons de connaître par quels moyens le réchauffement climatique pourrait être
freiné. Nous parlerons globalement des problèmes liés au réchauffement, puis énumérerons les solutions les plus
plausibles à „réembellir‟ notre planète.
Marion Boutin
Julie Rocheteau
Amélie Butler
Solution à l’échelle individuelle
En matière d’environnement, rien ne sert de culpabiliser : il faut
se mobiliser et mobiliser les autres pour contribuer, ensemble, à la
guérison de notre planète. Beaucoup dépend de nous.
Nous pouvons, par exemple :
-privilégier les maisons aux normes passives, c’est-à-dire consommant très peu
(isolation thermique renforcée, fenêtres de grande qualité, suppression des ponts thermiques,
excellente étanchéité à l'air, ventilation double flux avec récupération de chaleur, captation
optimale, mais passive de l'énergie solaire et des calories du sol, limitation des
consommations d'énergie des appareils ménagers…).
Et privilégier les bâtiments à énergie positive, qui va jusqu’à produire de l'énergie et devenir
autosuffisant dans la meilleure des configurations.
-rationaliser notre utilisation de l’énergie, et notamment limiter la consommation des
2. appareils électroménagers, éteindre les lumières, les veilleuses… et faire appel à l’énergie
renouvelable.
-renoncer, en ville, à la voiture individuelle au profit du convoiturage, de la voiture
partagée, ou bien sûr des transports en commun.
-se déplacer en train plutôt qu’en avion.
-préférer les produits locaux à ceux fabriqués à distance, les légumes et fruits de
saison. Abonner vous à un système de distribution hebdomadaire de paniers de légumes,
généralement issus de l’agriculture biologique, produits localement. Plusieurs réseaux de ce
type existent, il y en a sûrement un près de chez vous.
-éviter les produits suremballés afin de réduire les déchets, comme les plats cuisinés
surgelés, sous vide ou semi-frais qui ont un volume important d’emballage en plastique non
recyclable. Les déchets doivent être triés et, si possible, compostés.
-limiter la consommation de viande pour des raisons médicales, mais aussi
énergétiques. Le coût de sa production est énorme. (1kg de viande de veau représente 14 kg
de CO2)
-boire au robinet et éviter les bouteilles d’eau minérale qui créée un volume de
déchet en plus et n’apport rien à la santé.
-Prendre plutôt une douche qu'un bain, ne laisser pas couler l'eau si vous ne l'utiliser
pas, fermer bien le robinet.
-Eviter les bombes arésols et parfums d'ambiance.
-Profiter de la pluie pour la stocker afin de pouvoir arroser ses orchidées, laver sa voiture,…
Solutions à l’échelle régionale et nationale
De la municipalité à la région en passant par le département, les collectivités
territoriales deviennent les instances décisives, à la fois efficaces et lisibles, pour
protéger l’environnement, économiser l’énergie et même produire celle-ci de
manière décentralisée et autonome.
Tout en instaurant des « pollutaxes » pour pouvoir financer leurs projets, les collectivités
peuvent notamment :
-limiter le développement urbain ;
-promouvoir les transports publics, y compris en en diminuant le prix ;
-rénover ou réaliser les bâtiments publics de façon exemplaire (en appliquant au moins
la norme haute qualité environnementale)
-mettre en œuvre la construction de groupes d’immeubles également aux normes
passives ;
-imposer une gestion économe de l’eau
Il est important également que l'Etat s'implique dans plusieurs causes:
-les économies d'énergie, dont le potentiel est énorme, vu le gaspillage qui perdure;
-la réorientation d'ensemble des énergies fossiles vers les renouvelables, y compris en
augmentant les prix des premières et en subvantionnant les secondes;
-la préparation du passage progressif du nucléaire au renouvelable;
-la priorité absolue au train et aux transports collectifs, et non plus à l'avion et à la
voiture individuelle;
3. -et, en matière de marchandises, la création des conditions légales, réglementaires et
financières favorisant le passage du transport routier au ferroutage.
Solutions à l'échelle mondiale
Chacun d'entre nous peut et doit contribuer à réduire l'effet de serre. Mais cet
effort individuel s'inscrit dans une révolution collective, tributaire des décisions
locales, régionales, nationales, européennes et mondiales.
En effet, pour parvenir à des solutions concrêtes, une réelle entente entre
tous les Etats de la planète est indispensable. Ensemble, des mesures
écologiques doivent être prises et serviront de puissants leviers.
En 1972 a lieu le 1er sommet de la Terre à Stockholm en Suède. Elle a placé pour la
première fois les questions écologiques au rang de préoccupations internationales. Les
participants ont adopté une déclaration de 26 principes et un vaste plan d'action pour lutter
contre la pollution.
Le Protocole de Montréal est un accord international visant à réduire et à terme
éliminer complètement les substances qui appauvrissent la couche d’ozone. Il a été signé par
24 pays et par la Communauté économique européenne en 1987. Aujourd'hui 191 pays sont
signataires du Protocole de Montréal.
En 1992, le 2ème sommet de la Terre à Rio de Janeiro officialise la signature de
plusieurs textes internationaux et consacre le terme de « développement durable ». 170 chefs
d’Etat et de gouvernement signent un programme d’actions pour le XXIème. Ce sommet
mobilise pendant plus de deux semaines institutions, scientifiques, ONG, peuples indigènes,
collectivités locales, entreprises, « citoyens du monde ». Plus de 9000 journalistes couvrent
l’événement. C sommet est généralement considérée comme une réussite, cependant
l’engagement de l’«Agenda 21» qui comprend environ 2 500 recommandations, n’a jamais
été mis en pratique, il définissait pourtant les objectifs d’un développement durable de a
planète.
Plus de 10 ans après ce sommet, la biodiversité est toujours objet de négociations et la
lutte contre la désertification est restée au point mort. La convention « climat » est celle qui a
le plus progressé, grâce, notamment, au protocole de Kyoto, adopté en 1997. Cet accord
prévoit la réduction de six gaz à effet de serre, responsables du réchauffement de
l’atmosphère planétaire, et donc de changements climatique. Ce protocole a fait l’objet
d’âpres négociations, particulièrement en ce qui concerne les échanges de quotas d’émissions
entre Etats et l’importance à accorder aux « puits de carbone » (forêts, cultures et océans), qui
piègent le gaz carbonique présent dans l’atmosphère.
Le 3ème Sommet de la Terre à Johannesburg en Afrique du Sud en 2002 a montré
les limites de ces grandes messes onusiennes : cette rencontre internationale n’a débouché sur
rien de concret, du fait du blocage opéré par le pays le plus riche et le plus polluant de la
planète, les Etats Unis. Ce sommet constituait pourtant une occasion pour le monde entier de
faire le bilan et de compléter le programme lancé lors du Sommet de Rio.
Le protocole de Kyoto
4. Un célèbre sommet sur les changements climatiques a été organisé à Kyoto au Japon, en 1997. Bon
nombre des dirigeants mondiaux y ont participés et elle a débouchée sur la production du document
international le plus important à ce jour concernant les émissions. Il s’agit du Protocole de Kyoto.
Désormais fondement de l’ensemble des conférences Internationales sur le réchauffement de la
planète. Lors de cette conférence, les délégués de bon nombre de pays développés ont exposé leurs
propres objectifs de réductions des émissions à une certaines échéance.
Les Etats Unis ont proposés de ne pas réduire les émissions mais plutôt de les stabiliser tandis que
l’Union Européenne appelait à une réduction de 15%. Un compromis fut accepté et les pays
industrialisés s’engagèrent à réduire généralement leurs émissions de gaz à effets de serre de 5,2%
sous les niveaux de 1990 pour la période 2008/2012.Le GIEC (groupe d’experts
intergouvernementale sur l’évolution du climat) avait indiqué dans son rapport de 1990 qu’une
réduction de 60% des émissions s’imposait.
De nombreux facteurs politiques sont intervenus lors de cette conférence et beaucoup d’industries,
notamment du pétrole et du charbon, ont élaboré une énorme campagne afin de discréditer la
conférence. Greenpeace a qualifié la Conférence de Kyoto sur les Changements climatiques ainsi que
ses éventuels résultats de « tragédie et farce ».
Fin mars 2001, le président Georges W Bush a déclaré qu‟il s‟opposait au protocole de Kyoto. Il a entre autres
motivé sa décision en indiquant que l‟Inde et la Chine ne se soumettraient pas aux mesures de Kyoto et
augmenteraient leurs émissions. Toutefois, par habitant, les Etats Unis produisent plus d‟émissions de CO2 que
l‟Inde, la Chine et le Japon réunis, bien plus d‟émissions par habitant que n‟importe quel autre pays au monde.
De plus, les Etats Unis produisent de 20 à 25% des émissions de gaz carbonique mondiales pour seulement 4 à
5% de la population mondiale.
5. 10 ans plus tard...
Les dix années écoulées depuis l‟adoption du protocole de kyoto, le 11décembre 1997, ont été
marquées par une forte prise de conscience. Les constats scientifiques ont été précisés. La
question d‟entrée dans la nouvelle négociation pour le post-kyoto est maintenant aussi simple
que terrifiante : quel climat voulons-nous sur le la Terre ?
Le bilan tiré du protocole de kyoto est fort modeste. Ses mécanismes financiers se mettent
lentement en place.
Il faut absolument contenir le réchauffement déjà enclenché à une valeur de 2°C.
6. Eviter maintenant une hausse des températures de plus de 2°C va exiger une division par deux
des émissions mondiales de gaz à effet de serre pour les années 2050,alors que la population
augmentera de moitié et que les pays en voie de développement veront s'accroître leur
consommation d'énergie.( la France devra, par exemple, diviser ses émissions par quatre d'ici
2050.)
La négociation à venir sera bien plus difficile que celle de Kyoto.
En effet les dix années écoulées ont été marquées surtout de catastrophes climatiques sans
précédent qui ont fortement sensibilisé l'opinion. Aujourd'hui les intérêts divergent fortement,
certains pays bénéficient du changement climatique: des terres gelées deviendront cultivable
(comme par exemple au grand nord), d'autres pays risquent d'être dévastés par la progression
des déserts et par la montée des eaux.
Une réalité s'impose: le changement climatique va devenir l'un des domaines les plus
conflictuels de la politique internationale.
Le changement climatique
A-t-on des solutions ?
Oui, il y a plein de solutions ! Et pour relever le défi, nous avons deux leviers entre les mains : s’attaquer
aux causes et limiter les conséquences.
S’attaquer aux causes
C‟est la priorité des
priorités ! Pour cela, il faut
limiter au maximum nos
rejets de gaz à effet de
serre, surtout ceux de CO2.
Tout le monde doit s‟y
mettre, chacun à son
Conférence Grenelle de l'Environnement niveau.
Les dirigeants discutent du
futur de la planète lors de
conférences
internationales. Dans leur
pays, ils doivent ensuite
trouver des compromis
entre tous les acteurs de la
société pour réaliser les
engagements qu‟ils ont
pris.
Le protocole de Kyoto a
été le premier traité
mondial sur le climat. Il a
été signé au Japon en
1997. Il engageait 38 pays
industrialisés à réduire
leurs émissions de gaz à
effet de serre de 5,2% en
moyenne par rapport à
7. 1990. Il est entré en
application en 2005, et
prendra fin en décembre
2012.
Les industriels ont déjà
amélioré leurs processus
de fabrication pour faire
des économies d‟énergie
et réduire le poids des
matières premières et des
emballages. Certains
mettent au point des
produits moins polluants
et des produits « éco-
conçus » dont toutes les
étapes de la vie du produit
(de sa fabrication à son
élimination) sont plus
respectueuses pour
l‟environnement.
Chaque citoyen peut aider
à limiter les émissions de
gaz à effet de serre. Il
suffit d‟adopter de bons
réflexes comme éviter le
gaspillage et réduire sa
consommation d‟énergie
en isolant son logement,
en s‟équipant d‟appareils
économes, en se déplaçant
le moins possible en
voiture ou en avion, en
mangeant moins de viande
rouge et en préférant les
fruits et légumes de
saison...
Limiter les
conséquences
C‟est s‟organiser pour
mieux prévoir les
cyclones, accueillir les
réfugiés climatiques,
protéger les côtes
menacées par l‟élévation
Vélo et marche à pieds, des transports doux pour la planète du niveau de la mer,
sauvegarder les espèces
animales, cultiver des
plantes adaptées au
changement climatique
local, sauvegarder la faune
et la flore sauvages…
8. Tu vois, demain se prépare
dès aujourd‟hui ! Il n‟est
pas question de se remettre
à vivre comme nos grands-
parents. Nous sommes à
l‟aube d‟une nouvelle ère,
une ère où nous serons
moins gaspilleurs, plus
respectueux de la planète.
Pour en savoir plus,
consulte le guide du
changement climatique
(fichier PDF, 2,01Mo,
02/03/2009).
Les énergies renouvelables
Les énergies renouvelables constituent l’une des solutions énergétiques du futur. Ce sont les
seules sources d'énergie qui ne s'épuiseront pas et ainsi seront moins sujettes à mener à une
guerre pour les ressources. Malheureusement les coûts de fabrication et les délais nécessaires
pour leur développement sont des obstacles majeurs, tout comme l'inadéquation pour la
plupart d'entre elles en tant que remplacement des carburants pour le transport et l'agriculture.
Energie éolienne
Une éolienne est un dispositif qui utilise la force motrice du vent et peut produire grâce à cette
force de l'électricité. On installe les éoliennes dans des 'parc éoliens' situés dans des régions
soumises à des vents forts et fréquents, par exemple près des côtes et en altitude.
Cette énergie n'émet aucun gaz à effet de serre mais ce n'est pas son seul avantage, par
exemple lorsque de grands parcs d’éoliennes sont installés sur des terres agricoles, seulement
2 % du sol environ est requis pour les éoliennes. La surface restante est disponible pour
9. l’exploitation agricole, l’élevage et d’autres utilisations. Egalement, une éolienne est en
grande partie recyclable car construite en acier.
Cependant, même si le vent est une source énergétique 'gratuite' et inépuisable, l'introduction
de ces parcs a été controversé. En effet, les riverains craignent généralement une dégradation
de l'aspect visuel des sites concernés, ainsi qu'un impact sur l'écosystème par le bruit des
éoliennes et les interférences électromagnétiques induites par leurs générateurs. Aussi, les
éoliennes peuvent constituer pour la migration des oiseaux un obstacle mortel.
La capacité de production d'électricité à partir de l'énergie éolienne a augmenté de 19 % en
2006 en Europe, premier marché mondial de l'éolien, et de 27 % aux États-Unis.
Energie hydraulique
L'eau stockée dans les réservoirs que créent les barrages renferme une énergie potentielle.
Libérée par le barrage, elle produit une énergie cinétique que l'on peut utiliser pour animer
des turbines. Les vallées fluviales offrent les meilleurs conditions naturelles d'installations des
barrages hydroélectriques et leurs réservoirs sont autant de sources considérable d'eau douce.
L'électricité hydraulique fournie environ 20% de l'énergie mondiale. Bien que l'énergie ainsi
produite soit propre une controverse existe souvent quant aux conséquences écologiques de la
construction de ces barrages et à l'inondation de superficies parfois vastes de terres autrefois
peuplées.
Exemple en Chine, le barrage hydroélectrique des Trois Gorges est le plus grand barrage
jamais construit, ses dimensions et ses capacités de productions sont impressionnantes. 1,2
million habitants ont du être déplacés,160 sites historiques et archéologiques de plusieurs
villes et de nombreux villages ont été totalement engloutis, de nombreuses terres agricoles et
forêts ont été détruites bouleversant alors la biodiversité et la vie humaine de la région.
Energie marémotrice
L'énergie marémotrice est obtenue par la construction d'un barrage sur un bassin/estuaire de
marée derrière laquelle eaux de marée viennent s'emprisonner. Elles sont ensuite libérées pour
créer l'énergie cinétique nécessaire pour faire tourner les turbines. On étudie actuellement la
possibilité de maîtriser l'énergie marémotrice en haute mer. L'énergie marémotrice ne peut
être produite que lorsque la marée est en cours -environ 10 heures par jour- et comme seules
les zones côtières frappées par de fortes vagues sont appropriées, peu de sites peuvent être
aménagés.
Par contre, la perte du flux de marée et l'accumulation de vase provoquent des effets sur
l'environnement, comme par exemple des nuisances pour les oiseaux, et les déviations de
courant peuvent considérablement modifier l'écosystème de la région.
Energie géothermique
L'intérieur de la Terre est incroyablement chaud et en certains endroits du monde, cette
chaleur rejoint pratiquement la surface, ou même la traverse sous forme de geysers ou de
sources d'eau chaudes. C'est le principe de l'énergie géothermique, utiliser cette chaleur pour
faire tourner des turbines. Cela ne concerne malheureusement que très peu de sites et le
potentiel, à l'image de l'énergie des océans, est très fiable.
Energie solaire
10. L'énergie solaire se présente sous deux formes: basée sur la chaleur, où le soleil est utilisé
pour chauffer un liquide pour produire soit de la chaleur soit de l'électricité, et le
photovoltaïque (PV) pour convertir la lumière directement en courant électrique avec des
cellules solaires familières comme on en trouve sur les calculettes.
L'un des problèmes pour ces deux systèmes est que le soleil, tout comme le vent, est
imprévisible, à moins d'installer les capteurs dans le désert. Les coûts liés à la couverture de
grandes surfaces de désert avec les collecteurs et le transport de l'électricité vers le
consommateur sont considérables. Et de plus l'Europe ne dispose que de peu de déserts.
Panneaux solaires.
Le principal désavantage des PV, compare aux autres formes d'énergies de substitutions, est
leur coût. Bien que les coûts de production baisseront sans doute, leur niveau actuel ne pousse
pas les politiciens et industriels à les voir comme une réponse
Sur une petite échelle, la mise en place de capteurs solaires sur les toits pour le chauffage de
l'eau contribuera efficacement à répondre aux besoins individuels en énergie. Chauffer toute
l'eau n'est pas envisageable (dans les pays tempérés du moins), mais le pré-chauffage (à 35°C
environ) peut certainement être envisagé et contribuera ainsi à réduire la consommation des
autres énergies.
Biomasse
Comme les énergies fossiles, la biomasse est un carburant généré par la matière vivante.
Mais, au contraire des énergies fossiles, la biomasse est définie comme un carburant créé à
partir de plantes qui sont recyclées, replantées et utilisées à nouveau. Elle comprend le bois, la
paille, les résidus de canne à sucre, l'enveloppe du riz, les eaux usées, la bouse séchées et
aussi (bien que ça ne cadre pas vraiment avec la définition) les ordures ménagères. La
biomasse est généralement utilisée pour de petites unités de production d'électricité, souvent
pour une maison individuelle ou pour une famille.
En plus de la production d'électricité, la biomasse peut être utilisée comme carburant
alternatif pour les transports comme l'éthanol. Malheureusement, si toute l'essence et le diesel
devaient être remplacé par des biocarburants, il ne resterait que très peu de surfaces pour
cultiver la nourriture. Avec une agriculture moderne tellement dépendante des hydrocarbures
pour les engrais et pesticides, il serait difficile de produire suffisamment de biomasse une fois
le pétrole et le gaz épuisés.
Un avantage est que tant que les produits utilisés repoussent, il n'y a pas de pollution par le
dioxyde de carbone. Le principal désavantage est la faible teneur énergétique de la plupart des
biocarburants.
11. Le développement durable
Developpement durable: le développement durable est un mode de développement
économique cherchant a concilier le progrés économique etr social et la préservation de
l’environnement,considérant ce dernier comme un patrimoine a transmettre aux générations
futures.
Répondre aux besoins du présent sans compromettre la possibilité, pour les générations
futures, de pouvoir répondre à leurs propres besoins : telle est l’ambition du “ développement
durable ”.
Il inspire différentes initiatives en France cherchant à lier développement économique et
social et qualité de l’environnement.
Le “développement durable” s’est installé dans le discours des organisations internationales,
des associations, des partis politiques comme des entreprises.
Mais de quoi s’agit-il précisément ?
Ce sont les questions environnementales (épuisement des matières premières, changement
climatique, perte de la biodiversité, etc.) qui ont conduit, dans les années 1980, à l’émergence
de la notion de “développement durable”. L’idée est de lier fortement le développement
économique avec le maintien des équilibres écologiques, de façon à éviter les dégradations
irréversibles pour les générations à venir et l’épuisement des ressources naturelles non
renouvelables.
C’est lors du premier Sommet de la Terre, conférence des Nations unies qui s’est tenue à Rio
de Janeiro en 1992, que les préoccupations de développement durable ont reçu une première
concrétisation : affirmation des principes de précaution, de pollueur-payeur, de responsabilité
internationale ; adoption de la Convention-cadre sur les changements climatiques, qui ouvre
la voie au Protocole de Kyoto en 1997, et de la Convention sur la diversité biologique ;
adoption de l’Agenda 21.(C'est une déclaration qui fixe un programme d'actions pour le XXIe
siècle dans des domaines très diversifiés afin de s'orienter vers un développement durable de
la planète.)
13. Pourquoi recycler?
Pour protéger les ressources, économiser l’énergie, réduire les déchets, créer des emplois,
protéger la nature et économiser les matières premières.
Le tri sélectif:
Le tri sélectif permet d'envoyer dans une filière de recyclage des déchets qui, sans cela,
partiraient en décharge ou en usine d'incinération. En Europe, ce geste s'impose petit à petit
chez les ménages ainsi que chez les industriels et artisans.
Désormais, les cuisines des particuliers comportent au moins deux poubelles, parfois trois.
Le tri consite à séparer les déchets de cuisine des emballages en carton et plastique, et verre.
Cette pratique existe partout en Europe, car le surcoût du tri sélectif, lié notamment à la
collecte, est financé par une taxe imposée sur chaque produit d'emballage (ce que l'on nomme
le "produit vert").
Aux Etats -unis en revanche, le tri sélectif reste peu pratiqué. Notamment dans les pays en
voie de développement en dehors des quartiers aisées de quelques grandes villes.
Les filières de recyclage
Une fois triés, les dechets empruntent des filières industrielles pour retrouver une utitlisation
similaire ou avoir un autre usage.
Le verre redevient du verre, ce qui demande moins d’énergie que d’en produire à partir du
calcin.
Le papier carton reprend le même usage. L’aluminium et l’acier se recyclent aussi facilement.
Le recyclage des matières plastiques pose beaucoup plus de problèmes. Mélangés, certains
plastiques peuvent être refondus et utilisés pour faire des bacs à fleurs, des bancs publiques ou
14. du mobiliers urbain. Le polyéthylène (PET), qui sert à le fabrication de bouteilles d’eau, se
tisse en fibres utilisables pour confectinner des pulls. Le polyéthylène à haute densité
(PEHD), qui sert aux produits d’entretien , peut rentrer de nouveau dans la fabrication qu’ils
ne servent pas à emballer des produits alimentaires.
· Les filières à inventer
L’Europe organise actuellement des filière de recyclage pour des produits de
consommation. Ainsi, les piles et les accumulateurs qui contiennent du cadium doivent
être impérativement collectés du fait de leur dangerosité pour l’environnement. Les
voitures, l’électroménager, les téléviseurs, les ordinateurs ou les pneus vont devoir faire
l’objet d’une colecte particulière. Les véhicules qui sortent actuellement des chaînes de
fabrication doivent être recyclables à 90% !
Si l’électroménager est compos é essentiellement d’acier, les produits électroniques
posent d’énormes problème en matières de recyclage. Construits avec des plastiques
spéciaux, comportant des écrants aux composants rares et des cartes informatiques
complexes, les ordinateurs et les téléviseurs saont difficiles à démontrer. On estime que,
en Europe, plus de 10 millions de produits électriques et électroniques contenant des
substances dangereuses ont été jetés en l’an 2000.
Les transports individuels
15. Peut-on rouler sans polluer ?
Pour cela, il est nécessaire de développer de nouvelles sources d’énergie, ou d’adapter d’autres déjà existantes.
Nous pouvons notamment utiliser :
-les moteurs électriques
Les voitures à moteurs électriques ne polluent pas mais leur faible autonomie et leur faible vitesse en font des
prototypes peu appréciés.
Le moteur électrique utilisé dans des voitures n'en est pas à ses débuts. Elle fut abandonné suite à un énorme
échec commercial de l’industrie automobile. En effet, les modèles mis sur le marche il y a quelques années ne
possédaient qu’une autonomie d’une centaine de kilomètres, et une vitesse de pointe d’environ 100km/h. Les
grands constructeurs ne s’y hasardent plus beaucoup, pourtant grâce aux nouvelles technologies, les possibilités
sont grandes.
-les moteurs au gaz naturel
Ce gaz est composé essentiellement de méthane, ce qui permet aux véhicules de polluer beaucoup moins, d’être
beaucoup plus silencieux, de ne pas rejeter de gaz cancérigènes et permet des économies aux consommateurs.
-les moteurs à hydrogène ou pile à combustible
Le principal problème de la pile à combustible réside dans la fabrication de l'hydrogène nécessaire à son
fonctionnement. En effet, celle-ci nécessite de l'électricité; or si la fabrication de cette électricité ne suit pas des
procédés écologiques, la pollution est engendrée en amont du véhicule mais est toujours importante. La solution
serait donc de développer les centrales hydroélectriques, photovoltaïques et les éoliennes et qui elles utilisent
l'énergie renouvelable de la nature.
Le vélo
Le vélo en tant que moyen de transport n'est pas assez utilisé. Pourtant, pour les petites distances, le vélo est
l'idéal: il va aussi vite qu'une voiture en ville (si ce n'est plus) puisque il n'est jamais coincé par les
embouteillages, il permet aussi d'entretenir une bonne forme physique et surtout il ne pollue pas! C'est
certainement le moyen de transport le plus écolo que l'on connaisse. Alors, adoptons le!
Les transports de marchandises
16.
17.
18. Ces deux dernières décennies, la croissance des transports de marchandises à augmenter de 170%. Ceux-ci
s’effectuent principalement par la route, qui représente 75% du trafic mondial.
Le transport de marchandises est fortement dépendant du pétrole. Il produit du dioxyde de carbone et
toutes sortes de produits nocifs, pour certains responsables de la détérioration de la couche d'ozone et de l'effet
de serre, ce qui en fait un important contributeur du changement climatique.
Aucune modification significative du mouvement de marchandises ne se fera sans transformation
profonde de nos modes de production et de consommation. Dans une vision optimiste, il faut accompagner les
efforts des entreprises pour protéger la planète en choisissant des produits locaux, incluant peu de transport.
Dans une vision plus réaliste, il faut imposer la relocalisation des activités en taxant fortement les transports pour
rééquilibrer le binôme coût de production – coût de transport.
En effet, taxer le transport routier permettrait de rééquilibrer les choses et de dégager des fonds pour des
infrastructures non routière. En attendant la mise en place de telles taxes, nous avons, en tant que citoyens, des
moyens d’actions. Evitons de consommer les fruits, les légumes, la viande venus du monde entier : des cerises
du Chili, du mouton de Nouvelle Zélande, des dattes de Tunisie, des ananas de Côté d’Ivoire,… Préférons les
aliments de saisons, et les produits du marché vendus par un producteur local. Au delà des grands discours, la
réduction du transport de marchandises commence aussi dans chaque acte de notre quotidien.
Le ferroutage pourrait être une solution.
Voici les 4 aménagements possibles :
19.
20. Dix conseils pour lutter contre le réchauffement climatique
Des experts du monde entier sont actuellement réunis au Sommet de l'ONU à Cancún (Mexique) afin de
discuter de nouvelles solutions pour lutter contre le réchauffement de la terre. Le changement climatique
est bien entendu un problème mondial. Mais vous pouvez vous aussi y apporter contribution qui, bien que
petite, a toute son importance. Grâce à ces conseils, vous pourrez agir et ainsi apporter votre pierre à
l'édifice.
1. Isolez votre habitation
Le chauffage de votre habitation constitue la plus grande partie de votre facture énergétique. L‟isolation est par
conséquent le conseil le plus important (et le plus rentable) pour limiter les émissions de CO2. Un toit bien isolé
est le plus important et le moins cher. Viennent ensuite les murs et les châssis.
2. Éteignez le chauffage pendant la nuit
Pour garder une température confortable la nuit, il est inutile de laisser votre chauffage allumé et cela consomme
beaucoup d‟énergie. La nuit, maintenez la température à 13°-15 °C. En suivant ce conseil, vous ferez une
économie de 9%, soit 70 à 155 euros par an.
3. Préférez une douche plutôt qu’un bain
En restant environ 5 minutes sous la douche, vous ne consommez que 55 à 60 litres d‟eau, tandis qu‟un bain
demande environ 110 litres. En prenant une douche, vous consommez donc environ deux fois moins d‟énergie
que pour un bain.
4. Choisissez des produits frais
Les produits surgelés consomment de grandes quantités d‟énergie. En plus de l‟énergie nécessaire à leur
21. production, ils doivent être conservés jusqu‟à leur consommation à une température de –18°C (transport en
entreposage). Le gaz qui est utilisé pour produire le froid contribue fortement au réchauffement climatique.
5. Mangez moins de viande
L‟élevage produit une part très importante des gaz à effet de serre et ont un impact considérable sur
l‟environnement. Les ruminants (vaches, chèvres et moutons) émettent en effet du méthane pendant leur
digestion. Le méthane est responsable d‟environ 20% des émissions actuelles de gaz à effet de serre.
Il est donc important de manger de temps en temps des produits en remplacement de la viande tels que des
céréales, des légumineuses et des légumes qui sont riches en protéines végétales (blé, riz, maïs, lentilles, soja,
haricots rouges, pois chiches, …).
6. Éteignez la lumière lorsque vous quittez une pièce
Contrairement à ce qu'on pense souvent, il vaut mieux éteindre immédiatement la lumière lorsqu‟on quitte une
pièce, même si ce n‟est que pour un court instant : l‟allumage et l‟extinction ne demandent pas d‟énergie
supplémentaire. Cela vaut également pour les ampoules économiques et les tubes TL. C‟est une idée faussement
reçue de penser que les lampes TL s‟usent vite et utilisent beaucoup d‟énergie lors de l‟allumage (c‟était le cas
auparavant, mais depuis les lampes ont beaucoup évolué).
7. Déplacez à pied ou à vélo pour les petits trajets
Ce sont surtout les petits déplacements avec la voiture qui ont une incidence sur l‟environnement et qui
consomment beaucoup de carburant, car le moteur de la voiture n‟est pas encore à température sur la plupart du
trajet. Ce sont précisément les distances qui peuvent être parcourues à vélo ou à pied.
8. Achetez des appareils électriques économiques (avec un label énergétique de classe A ,
A+ ou A++)
La consommation des appareils électroménagers est bien souvent un multiple du prix d‟achat !
Pour aider les consommateurs à faire un choix économique, l‟Union européenne a introduit le label énergétique
européen. Grâce à une échelle de couleurs allant du rouge au vert et aux classes énergétiques correspondantes
qui vont de G à A (parfois A+ ou A++), le consommateur peut facilement voir quelle est l'efficacité énergétique
de l‟appareil.
9. Achetez des ampoules économiques
Les seules véritables ampoules économiques disponibles pour un éclairage général sont les tubes TL et leur
équivalent compact, l‟ampoule économique. Ils consomment environ cinq fois moins d‟énergie qu‟une ampoule
à incandescence et ont une durée de vie environ 10 fois supérieure.
La différence d‟investissement à l‟achat sera dans la plupart des cas récupérée au cours de la première année (en
fonction du nombre d‟heures d‟utilisation par jour). Les ampoules économiques sont actuellement disponibles
22. dans un grand nombre de formats, ont les même caractéristiques que les ampoules à incandescence et sont
désormais également disponibles dans des teintes "chaudes".
10. Choisissez une voiture écologique
Une voiture consomme, tout au long de sa durée de vie, entre 15 000 et 25 000 euros en carburant et émet 20 à
50 tonnes de CO2 ! Il est donc très important de choisir une voiture écologique.
Pour ce faire, référez-vous toujours à l‟Euro-vignette, obligatoire en Europe. Cette vignette est tout à fait
comparable au label énergétique des appareils électroménagers : l‟Eurovignette fonctionne également sur la base
d‟une échelle de couleurs contenant sept zones allant du rouge au vert.
Plus de conseils pour lutter contre le réchauffement climatique
Termes:
réchauffement climatique conseils
Problemes
L’effet de serre
Sans les gaz à effet de serre, la vie ne serait pas possible sur la Terre. Toutefois, on sait
que leur augmentation dans l’atmosphère a des conséquences néfastes, même si celles-ci
sont mal connues.
23. Lorsque le rayonnement solaire atteint l'atmosphère terrestre, une partie (environ 28,3 %) est
directement renvoyée vers l'espace, par l'air, les nuages et la surface claire de la Terre (en
particulier les régions blanches et glacées comme l'Arctique et l'Antarctique). Les rayons
incidents qui n'ont pas été réfléchis vers l'espace sont absorbés par l'atmosphère (20,7 %)
et/ou la surface terrestre (51 %).
Cette dernière partie du rayonnement absorbée par la surface du sol lui apporte de la chaleur
(énergie), qu'elle restitue à son tour, le jour comme la nuit, en direction de l'atmosphère sous
forme de rayons infrarouges. C'est le « rayonnement du corps noir ». Ce rayonnement est
alors absorbé en partie par les gaz à effet de serre, ce qui réchauffe l'atmosphère.
Puis dans un troisième temps, cette chaleur est réémise dans toutes les directions, notamment
vers la Terre.
C'est ce rayonnement qui retourne vers la Terre qui constitue l'effet de serre, il est à l'origine
d'un apport supplémentaire de chaleur à la surface terrestre. Sans ce phénomène, la
température moyenne sur Terre chuterait d'abord à -18 °C. Puis, la glace s'étendant sur le
globe, l'albédo (L'albédo est le rapport de l'énergie solaire réfléchie par une surface sur
l'énergie solaire incidente) terrestre augmenterait et la température se stabiliserait
vraisemblablement à -100°C.
On peut considérer l'atmosphère comme un réservoir d'énergie. Si l'effet de serre est plus
efficace pour retenir l'énergie, ce réservoir se remplit - et l'énergie emmagasinée par la surface
terrestre augmente.
En moyenne, l'énergie venue de l'espace et reçue par la Terre, et l'énergie de la Terre émise
vers l'espace sont quasiment égales. Si ce n'était pas le cas, la température de surface de la
Terre augmenterait sans cesse ou diminuerait sans cesse. En effet, si les échanges moyens
d'énergie avec l'espace ne sont pas équilibrés, il y aura un stockage ou un déstockage
d'énergie par la Terre.
24. Ce déséquilibre provoquera alors un changement de température de l'atmosphère.
L'effet de serre est un phénomène naturel, MAIS qui est amplifié par le
développement des activités humaines.
Quelles sont ces activités qui causent
tant de problèmes ?
1.L’utilisation de combustibles fossiles
L'énergie fossile désigne l'énergie que l'on produit à partir de roches issues de la
fossilisation des êtres vivants : pétrole, gaz naturels et charbon. Elles sont
présentes en quantité limitée et non renouvelable.
Aujourd'hui, l'utilisation par l'humanité de quantités considérables de combustibles
fossiles est à l'origine d'un déséquilibre important du cycle du carbone, ce qui
provoque une augmentation de la concentration de gaz à effets de serre.
2.La déforestation
Le réchauffement global n’est pas seulement dû à la libération d’une quantité
trop forte de gaz carbonique dans l’atmosphère par la combustion des
carburants fossiles, mais également du fait qu’une trop faible quantité de ce
25. même gaz carbonique est absorbée par les plantes. Lorsque les plantes
respirents, elles absorbent le gaz carbonique et expirent de l’oxygène. La
déforestation étant maintenant effectuée à grande échelle, moins nombreuses
sont les plantes qui transforment le gaz carbonique en oxygène, perturbant
encore davantage l’équilibre gazeux de l’atmosphère.
La végétation joue en effet, avec les sols, un rôle important pour fixer une
partie du carbone atmosphèrique planétaire. A cause du déboisement, la
végétation terrestre n'absorbe qu'un quart de l'excédent de carbone dégagé
dans l'atmosphère par les activités humaines.
--->La déforestation est le phénomène de régression des surfaces couvertes de
forêts. C’est un acte tant volontaire qu’involontaire, mais il reste quoi qu’il en
soit la conséquence de l’activité humaine. Depuis l’ère Néolithique, les êtres
humains se sont livrés à une déforestation massive au fil de leur évolution et de
leur adaptation à leurs environnements. Historiquement, la déforestation a
débuté lorsque la population a commencé à augmenter et qu’il était
indispensable de cultiver la terre. L’industrialisation et la modernisation
mondiales ainsi que la croissance démographique ont été autant de facteurs
d’accélération de ce processus.
La déforestation a pour causes principales le développement urbain et
industriel, les feux de friche, l’extension des terres agricoles et l’exploitation
excessive ou anarchique de certaines essences forestières.
La destruction de la forêt est responsable de 20% des émissions de gaz à effets
de serre. C’est un des éléments importants qui causent le réchauffement
climatique.
L'intérêt des zones boisées en termes de richesse biologiques est connu. Mais il
s'agit aussi d'un enjeu majeur dans les débats sur le climat, tant dans le cadre
des "puits de carbone" prévus par le protocole de Kyoto que du fait des grandes
quantités de CO2 qui peuvent être libérées lors d'incendies ou par la
destruction des tourbières. (=un sol caractérisé par sa très forte teneur en
matière organique d'origine végétale)
26. 3.Le progrès
Le progrès techniques et scientifiques ont largement amélioré les
conditions d'existence des êtres humains dans de nombreux pays: la durée
de vie est allongé, des maladies autrefois incurables sont éradiquées, les
travaux pénibles sont maintenant mécanisés.
Mais ces progrès ont un prix: la consommation de masse génère des
millions de tonnes de déchets, les villes surpeuplées génèrent
l’insécurité, pollutions et dégradation de la qualité de vie. Faute d'en
avoir pris conscience assez tôt, l'humanité doit gérer des situations qui se
sont aggravées au fil tu temps.
Démographie et dégradation du milieu urbain
De 6 milliards en 2000, l'humanité devrait passer à 8 milliards en 2020 et à 12
milliards en 2100, croissance qui s'effectuera pour l'essentiel dans les pays en voie
de développement.
L'homme n'est pas tant menacé par la surpopulation que par des déséquilibres
territoriaux. Dans les villes, qui concentrent désormais l'essentiel des populations,
se créent les déséquilibres sociaux et économiques les plus insupportables.
Exemple à Sao Paulo au Brésil, cette ville n’était qu’une bourgade au début du
XXème siècle. Elle s’étend aujourd’hui sur près de 2 000 Km2 et compte 20 237 000
habitants.
27. Vue du centre de Sao Paulo, capitale industrielle et financière du Brésil.
En 2030, 60% des êtres humains vivront en ville. Concentration des richesses et des
pouvoirs, les mégalopoles accumuleront également les pollutions et les problèmes
sociaux.
Plus le nombre d’habitants est important, plus la demande en énergie est énorme.
Et par conséquent pollue énormément. La concentration des activités, le chauffage
des logements et la circulation automobile chargent l’atmosphère des villes en
polluant divers.
Les déchets de consommation
La société de consommation génère des tonnages croissants de déchets dont la
gestion devient difficile. On cherche aujourd’hui à éviter la dispersion de ces
restes dans le milieu naturel.
28. Pendant tout le début de l’ère industrielle, les déchets one été stockés n’importe
comment. Ainsi La pollution des eaux, de l’air et de sols a contraint les Etats à
rédiger des réglementation de plus en plus contraignante.
Aussi, se pose un énorme problème lorsqu’on aborde le sujet de l’énergie
nucléaire. Les matières radioactives utilisées dans les centrales nucléaires et dans
l’industrie peuvent imprégner l’eau ou les sols, avec des conséquences
catastrophiques sur la santé et l’environnement.
On ne sait plus où jeter nos déchets… pourquoi ne pas les envoyer au Sud ?
En effet, c’est désormais une pratique habituelle que de prendre les pays pauvres
pour des poubelles. Selon GreenPeace, les transferts de déchets concernent
particulièrement les déchets industriels dangereux et divers produits périmés ou en
fin de vie. Les pays occidentaux transféreraient leurs déchets pour ne pas payer les
coûts de gestion.
Un Ivoirien manifeste après le déversement de déchets chimiques à Abidjan par un bateau en
provenance d’Espagne qui a provoqué l'intoxication de milliers de personnes.
29. Bêtises de l’Homme
Certains choix techniques et politiques destinés à améliorer le sort de l’homme ont
eu des effets radicalement inverses, faute d’avoir tenu compte des contraintes
environnementales.
Prenons l’exemple de la mer d’Aral, qui en 1960 était le quatrième plus grand lac
du monde, ne fait plus aujourd’hui que 32 000 km2. En effet, l’essor de la culture
du coton dans ces régions désertiques du Kazakhstan et de l’Ouzbékistan a
augmenté les besoins en eau. Les flots des deux fleuves qui affluaient vers la mer
ont été totalement détournés afin d’assurer l’irrigation des champs. Sans nouvel
apport, la mer d’Aral s’est asséchée, son niveau a baissé de 15 m et son volume
d’eau de 65%. Ses rives ont reculé de 60 à 80 km, et 4 millions d’hectares de désert
se sont formés. Chaque année, les tempêtes dispersent entre 15 et 75 millions de
tonnes de poussières chargées en sel. Les anciens pêcheurs sont au chômage. Et
l’équilibre écologique et économique est irrémédiablement détruit… Un retour à
l’état antérieur est irréaliste selon les écologues.
30. Bateaux échoués sur le désert de la mer d’Aral.
Egalement à Tchernobyl en Ukraine, l’explosion d’un réacteur d’une centrale
nucléaire représente le plus grave accident industriel de l’histoire.
4.Les transports
Les transports ont un réel impact sur le réchauffement climatique. Leur émission de gaz à
effet de serre n'est pas négligeable comme on peut le voir sur le graphique suivant:
31.
32. Dérèglement aux pôles
Arctique, Groenland, fonte de la banquise
1. Montée du niveau des océans
Le niveau moyen de la mer a monté d'environ 17 centimètres depuis le début du XX
ème siècle et s'accélère depuis une quinzaine d'années. Cette hausse est causée par la fonte
des glaces et des calottes glacières, et également de l'expansion de l'eau provoquée par le
réchauffement de la surface des océans.
Sur la banquise arctique, la calotte groenlandaise et le pergélisol, le réchauffement de
la planète a été de l'ordre du double de la moyenne mondiale durant le siècle dernier.
La banquise arctique est donc en "état critique". Ces trente dernières années, elle s'est
rétracté au rythme de 8% par décennie. La banquise possède une couche de neige et de glace
permanente, le pergélisol, et une autre qui fond durant l'été. Seulement, depuis quelques
années, la glace qui n'avait jamais fondu auparavant commence à se dégrader.
Dans les hautes terres du Groenland, le réchauffement provoque une augmentation de
la capacité hygrométrique de l’air et donc des précipitations tombant sous forme neigeuse.
Donc dans cette région, la glace s’épaissit. Sur les côtes pourtant, la glace se transforme en
glaciers et se prolonge dans la mer pour se disloquer et former des icebergs, puis fondre petit
à petit.
La conséquence de ce phénomène est qu'à cette vitesses, et d'ici moins de 100 ans, la
calotte glaciaire de l'Arctique pourrait ne plus exister en été. Scénario encore plus effrayant :
en cas de disparition totale de la calotte groenlandaise, le niveau des océans pourrait
augmenter de 7 mètres.
2. Rapport eau douce/eau salée modifié
Outre la montée des océans, la trop grande quantité d’eau douce libérée dans l’océan
Atlantique entraîne un dérèglement du rapport eau douce/eau salée, bouleversant alors à son
tour un phénomène important de l’océan Atlantique : le Gulf Stream.
Le gulf stream est un courant océanique qui prend sa source entre la Floride et les
Bahamas et se dilue dans l’océan Atlantique vers la longitude du Groenland. Il apporte des
eaux plus chaudes dans l’Atlantique Nord et contribue ainsi au climat tempéré que connaît
l’Europe. Le moteur de cette circulation est la différence de densité due à la salinité et à la
température des eaux.
Etant à l’origine des climats d’Europe occidentale, un déséquilibre de ce courant
entraînerait des conséquences lourdes. Les températures baisseraient en hiver et
augmenteraient en été, et se rapprocheraient alors des climats du nord des Etats Unis et de la
côte est du Canada.
Egalement, la circulation océanique devrait réagir de façon encore inconnue.
Ces changements sont tous imaginables et pourraient engendrer de nombreuses
catastrophes en chaîne.
33. Convention Climat COP 16 / CMP 6 (+2) réunions intersessions)
du 29 novembre 2010 au 10 décembre 2010
09:00 - 17:00
La 16ème Réunion des Parties à la Convention Climat se tiendra en 2010 à Cancún (Mexique). Les
négociations porteront principalement sur le futur régime climatique (post-2012). La contribution des
pays industrialisés et des pays en voie de développement à l’effort mondial et son financement
constitueront l’essence de ces négociations complexes durant lesquelles on évoquera également
l’adaptation aux changements climatiques, le rôle des technologies et les mesures de lutte contre la
déforestation.
La Convention-Cadre des Nations unies sur les Changements climatiques a vu le jour en 1992. Elle sera
complétée par le Protocole de Kyoto de 1997. En vertu du Protocole de Kyoto, les pays industrialisés s‟engagent,
pour la période 2008-2012, à réduire leurs émissions annuelles d‟au moins 5% par rapport à 1990, année de
référence. Les négociations en vue d‟une politique climatique post-2012 ont débuté en 2005 (Montréal) et se
sont intensifiées en 2007 (Bali). On prévoyait de clôturer ces négociations en 2009 à Copenhague. Malgré les
progrès réalisés, les positions étaient trop éloignées les unes des autres pour permettre l‟élaboration d‟une
nouvelle politique climatique. Outre l‟Accord de Copenhague, il a été convenu de poursuivre les négociations.
Des arrangements ont été pris en avril 2010 concernant le programme de travail. En juin 2010 (AWG-KP 12 &
AWG-LCA 10), les négociations de fond redémarreront. Le second semestre 2010 verra encore deux
négociations intersessions, et éventuellement une réunion « de haut niveau » en préparation à la conférence
climatique de Cancún (Mexique).
Les négociations auront pour thème central les contributions des pays industrialisés et des pays en voie de
développement à l‟effort de réduction des émissions au niveau mondial, et leur mode de financement. D‟autres
sujets seront abordés, notamment les mécanismes flexibles (marché du carbone), l‟adaptation aux changements
climatiques, le renforcement des capacités, les technologies et les mesures de lutte contre la déforestation dans
les régions tropicales.
Vu l‟expérience de Copenhague, on ne s‟attend pas à ce que la conférence de Cancún permette de clôturer
entièrement les travaux. L‟objectif est toutefois d‟avancer le plus possible dans certains domaines concrets en
vue d‟un accord contraignant en 2011.
En préparation à la conférence sur le climat, 2 ou 3 négociations intersessions seront organisées dans le
courant 2010 :
Ad-hoc Working Group Kyoto Protocol (AWG-KP) 13 & Ad-hoc Working Group
Long term Cooperative Action under the Convention (AWG-LCA) 11
AWG-KP 14 & AWG-LCA 12
Réunion de haut niveau des AWG-KP & AWG-LCA
34. Déclin de la biodiversité
Déclin de la biodiversité
La biodiversité recule à tel point que l'on peut évoquer la probabilité de sa sixième extinction
en masse, après les cinq survenues aux temps géologiques antérieurs.Une extinction qui a
peut-être déjà commencé, depuis le début de l'"anthropocène", c'est-à-dire l'époque où
l'homme est apparu et a exercé graduellement sa mainmise sur la Terre.
La durée de vie d'une espèce est de 1 à 10 millions d'années selon le groupe dans des
conditions normales, stables, de biodiversité. Mais, avec la suprématie de l'espèce humaine, il
semble peu probable que les espèces puissent se perpétuer aussi longtemps.
Car l'être humain, à force de confondre l'utilisation de la nature et sa prédation, détruit le
vivant. Les animaux sont menacés par la destruction des habitats, la surexploitation, les
invasions biologiques, les pollutions, les bouleversements climatiques et la surpopulation
humaine.
La faune et la flore résistent de moins en moins aux pressions: 83% de la surface terrestre est
affectée par l'"empreinte humaine", c'est-à-dire l'espace de terre necessaire aux activités des
hommes.
Actuellement, la quantification de la diversité du vivant est d'environ 3,6 milions d'epèces,
en 2050 un milion d'espèces pourrait disparaître.
Les bilans sont déjà lourds. L'aire de répartition historique de 173 espèces emblématiques de
mammifères, sur six continents, à diminué de 50 %; un tiers des forêts du monde a été abattu
depuis les premières civilisations agricoles; la "viande de brousse" chasse alimentaire
35. largement commerciale, détruit chaque année plusieurs dizaines de milions d'animaux, et cette
"défaunation" est particulièrement à l'oeuvre en Amazonie et dans le bassin du Congo.
Disparition d'individus, de population, puis disparition de l'espèce : le processus est bien
établi. Il s'accompagne d'une désorganisation de la chaîne alimentaire (producteurs,
consommateurs et décomposeurs). Et l'ensemble de l'écosystème est touché, parce que sa
productivité ( et sa stabilité, même évolutive) dépend de la diversité des types fonctionnels
des espèces qu'il abrite.
Les écosystèmes fournissent une quantité de biens et de services aux hommes. Mais les
hommes ont le désir d'avoir plus que nécessaire.
Biodiversité de l’environnement polaire
L’Antarctique est un continent de 13,9 millions de kilomètres dont 98% sont
recouverts d’une couche de glace d’1.86 km d’épaisseur environ. Situé au pôle Sud du globe,
sa température varie entre –70°C et –35°C en hiver et –35° C et 5°C en été.
L’Arctique est situé au Nord. A l’inverse de l’Antarctique, l’Arctique est composé d’un océan
limité de terres continentales, mais le froid – sans doute moins intense qu’au pôle Sud – joue
un rôle tout aussi déterminant sur le milieu. La banquise (mer ou océan gelé) comprend une
superficie entre 7,5 et 15 millions de km2, et l’épaisseur de la glace atteint environ 3 mètres,
selon la saison.
Dans ces conditions géologiques et climatiques, une faune très spécifique à cette
région s’est développée, comprennant de nombreuses espèces d’oiseaux, de mammifères et de
poissons.
La biodiversité de ces pôles est l’une des premières victimes du réchauffement
climatique. En effet, l’écosystème marin répond déjà aux augmentations des températures et
de nombreux boulversements de mode de vie ont été observés par les scientifiques.
Cause de ces changements: la disparition du krill due à une augmentation des températures
océaniques. Bilan alarmant lorsqu'on sait que le krill est l’élément fondamental de la chaine
trophique antarctique. Il constitue la base de l’alimentation des baleines, des manchots, des
phoques, de nombreuses espèces d’oiseaux,etc…
Ces animaux polaires, stressés de ne pas réussir à s’approvisionner, procréent
beaucoup moins qu’avant. Par conséquent, les populations de certaines espèces polaires
chutent considérablement.
Prenons l’exemple des manchots Adélies, les scientifiques ont observé une baisse de
70% de leur population ces 30 dernières années.
Les baleines également, qui ont besoin d’une tonne de krill par jour, sont en réelle
voix d’extinction, à cela s’ajoute les problêmes du braconnage, de la pollution, des filets de
pêches etc… On estime la population actuelle de 10 000 à 20 000 animaux.
Aussi, l’espace vital des ours polaires devient trop étroit, en effet, la banquise Arctique a
diminué de 15 % et son épaisseur de 40 %. Deux tiers des 25 000 ours polaires vivant en
Arctique pourraient disparaître d’ici 2050.
Disparition des abeilles
36. L’histoire des abeilles accompagne celle de l’homme. Depuis l’aube de l’humanité, l’homme
en savoure le miel. Aujourd’hui le nectar se fait rare car les abeilles sont malades. Depuis une
trentaine d’années, en France, les populations d’abeilles diminuent, se fragilisent. Désigné
coupable : l’homme avec la surexploitation industrielle de la nature, l’ajout inconsidéré de
produits chimiques pour produire, mieux, plus. Le « plus » s’est transformé en son contraire.
Encore une fois, voilà l’écosystème menacé.
Car hormis l’abeille, c’est toute la chaîne complémentaire qui relie l’animal au végétal, tout
l'écosystème qui se trouve déréglée.
Pas d’abeilles = pas de pollinisation = disparition de certaines espèces végétales = disparition
de certaines espèces animales…
« Si l’abeille venait à disparaître, l’homme n’aurait plus
que quelques années à vivre », Albert Einstein.
Le changement climatique
La cause : un réchauffement global
37. Un effet de serre naturel, c’est vital.
Nous vivons sur Terre comme dans une serre. Notre atmosphère
joue le rôle d‟une vitre. Les gaz dits « à effet de serre », les GES,
captent et retiennent la chaleur. Grâce à eux, la température de
notre Terre est douillette, en moyenne 15°C. Sans eux, il ferait
un froid invivable, –18°C.
Trop d’effet de serre, c’est menaçant.
Depuis 150 ans environ, la concentration des gaz à effet de serre
augmente dans notre atmosphère. Ces GES retiennent donc plus
la chaleur. Résultat, la température moyenne globale de notre
planète s‟élève (+ 0,74°C depuis 1850). C‟est ce phénomène qui
entraîne un bouleversement du climat.
Les réactions de notre atmosphère sont lentes
Le réchauffement climatique est comme un gros bateau. Une fois
lancé, il faut du temps pour le freiner ou le faire changer de cap.
Découvre la présentation animée des gaz à Est-ce que tu savais que la durée de vie du CO2 dans
effet de serre l‟atmosphère est d‟environ 100 ans ? Ainsi, il sera d‟autant plus
difficile de le limiter que les mesures seront prises avec retard.
Pour éviter que notre climat ne s‟emballe, beaucoup de
scientifiques recommandent que la température moyenne
n‟augmente pas de plus de 2°C d‟ici 2100 par rapport à 1850.
Cela signifie que la quantité de gaz à effet de serre devrait
atteindre un maximum en 2015 ! Au-delà, les bouleversements
risquent d‟être irréversibles.
Le changement climatique
D'où viennent les gaz à effet de serre ?
La plupart existe naturellement
Ils sont présents en petite quantité dans notre
atmosphère. Mais, à cause de l‟industrialisation
et de l‟utilisation massive des combustibles
fossiles, les hydrocarbures (charbon, gaz et
pétrole), leur concentration ne cesse de croître.
D’autres sont artificiels
Ils sont fabriqués industriellement et
Pollution industrielle : fumées issues des cheminées
s‟échappent vers l‟atmosphère depuis moins
industrielles
d‟un siècle.
38. Gaz à effet Source Source
de serre naturelle humaine
Evaporation
La vapeur de l’eau Centrales
d’eau surtout au- électriques -
(H2O) dessus des Irrigation
océans
Utilisation
massive
d’énergies
Respiration
fossiles pour
Le dioxyde des êtres
les
de carbone vivants – Feux
transports,
(CO2) de forêt -
les bâtiments
Volcans…
et
l’agriculture
Déforestation
Intensificatio
Digestion des n des
herbivores – élevages
Le
Décompositio (bovin) et
méthane
n des des cultures
(CH4)
végétaux- (riz) -
Volcans Décharge
d’ordures
Le
Utilisation
protoxyde
Marécages d’engrais
d’azote
azotés
(N2O)
Ozone de
Industrie -
basse
Foudre Circulation
atmosphèr
automobile
e (O3)
Gaz des
Les gaz
bombes
fluorés N’existent pas
aérosols et
(CFC, HFC, dans la nature
des
PFC)
climatiseurs
39. Le changement climatique
Quel est le principal gaz à effet de serre d'origine humaine ?
C’est le fameux CO2.
Ce gaz, le plus abondant émis par les activités humaines
assure à lui seul les deux tiers de l‟effet de serre. A
l‟échelle planétaire, il est dégagé :
à 75 %, par les hydrocarbures comme source
d’énergie pour :
- la production d‟électricité dans les centrales
Pollution automobile : Embouteillages. thermiques,
Paris. - les transports routiers et aériens,
- la fabrication du ciment et de l‟aluminium,
- le chauffage des bâtiments et la production d‟eau
chaude,
- l‟utilisation d‟engins agricoles.
à 5 %, par les hydrocarbures comme composés
chimiques pour :
- la fabrication d‟engrais et de pesticides pour les
cultures,
Vapeur d'eau issue d'une cheminée - la production de tous les plastiques.
d'incinération d'ordures ménagères. Région
Alsace.
à 20%, par la destruction des forêts pour brûler le
bois et cultiver les terres.
Les autres gaz sont surtout des conséquences
d’activités humaines modernes
- Le méthane est émis par la digestion des bovins et
autres ruminants dans les élevages intensifs.
- Le protoxyde d‟azote est dégagé par le sol qui reçoit
plus d‟engrais que les cultures ne peuvent absorber.
- L‟ozone est produit par le rayonnement solaire sur
l‟air pollué des villes.
Le changement climatique
Quels sont les principaux risques ?
Selon les scientifiques, le réchauffement global en cours pourrait atteindre 1,1° à 6, 4°
Celsius d'ici 2100. C’est énorme ! Nos ancêtres n’ont rien connu d’aussi rapide en 100
000 ans. Mais ne crois pas qu’une élévation de la température veut dire qu’il va
simplement faire un peu plus chaud partout. Elle entraîne des bouleversements en
chaîne :
40. une élévation du niveau de la mer, due
principalement au réchauffement des océans, car plus
l‟eau est chaude, plus elle prend de la place.
A cela s‟ajoute en plus l‟eau issue de la fonte des
glaces continentales ;
Conséquence du changement climatique :
Fonte d'une banquise dans l'Océan glacial
arctique
une amplification des phénomènes
météorologiques extrêmes, avec tempêtes, ouragans,
cyclones, inondations, canicules, sécheresses… ;
Pins déracinés, lors de la tempête du 26 des bouleversements des conditions de vie, pour les
décembre 1999. Région Ile de France. populations chassées de leur pays par la montée des
océans, les famines ou les tempêtes. On les appelle
des réfugiés climatiques ;
un chamboulement écologique, pour des plantes
sauvages, et aussi cultivées, qui ne supporteront pas
Conséquence du changement climatique. les nouvelles conditions de température et de
Terre argileuse craquelée par la sécheresse. sécheresse.
Sans oublier les animaux qui devront migrer ou
s‟adapter rapidement.
Le changement climatique
Les conférences mondiales sur le climat
Tu as entendu parler du protocole de Kyoto, des conférences de Copenhague et de Cancún … Ces grands
rendez-vous mondiaux sur le climat réunissent les représentants de près de 200 pays membres de
l‟Organisation des Nations Unies (ONU) afin de trouver un accord pour lutter contre le réchauffement
planétaire, responsable des changements climatiques.
41. C‟est la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique qui a mis en place ces négociations
internationales sur le climat. La Conférence des Parties, qu‟on appelle COP, se réunit tous les ans pour décider
des mesures pour mettre en oeuvre la Convention. La 16ème COP s‟est déroulée à Cancún en décembre 2010.
Petit historique des COP :
• 1992 : Lors du Sommet de la Terre à Rio (Brésil), 192 pays signent la Convention Cadre des Nations Unies
sur le Changement Climatique (CCNUCC) et s‟engagent ainsi à stabiliser leurs émissions de gaz à effet de serre
avant 2012. On décide de tenir une conférence chaque année, que l‟on appellera « Conférence des Parties »
(COP) pour décider de la mise en œuvre pratique de la Convention.
• 1995 : La première COP a lieu à Berlin (Allemagne).
• 1997 : La COP3 se déroule à Kyoto (Japon). C‟est à cette conférence que naîtra le Protocole de Kyoto qui
introduit des objectifs contraignants pour les pays les plus industrialisés. Il n‟entrera en vigueur qu‟en 2005 pour
prendre fin en 2012 et ne sera pas signé par les 192 signataires de la CCNUCC.
• 2009 : La COP15 de Copenhague (Pays-Bas) voit émerger l‟accord de Copenhague, notamment sur la
limitation du réchauffement planétaire à 2°C. Cet accord ne sera cependant pas unanime.
• 2010 : La COP16 s‟est tenue à Cancún (Mexique) et a débouché sur des accords concluants pour la lutte
contre le changement climatique dont les financements restent encore à préciser.
Quel bilan peut-on dresser de ces grands rendez-vous pour la lutte contre le changement climatique ?
Urgence climat
Regardons en détail les points qui ont été examinés
par les 193 pays et les engagements qu‟ils ont pris
pour freiner le réchauffement climatique.
La réduction des émissions de gaz à effet de
serre (GES)
Pourquoi ça va aider ?
Les gaz à effet de serre émis par les
activités humaines augmentent
l’effet de serre naturel de la
planète. C’est donc la mesure la
plus efficace. Aujourd’hui 80 % de
GES d’origine humaine sont émis
par une quinzaine de pays
seulement (dont la France). Pour
limiter le réchauffement, ces pays
A travers le monde, les transports sont en doivent réduire fortement leurs
évolution constante. émissions de GES.
Les mesures prises
À Copenhague puis à Cancún, les
Etats reconnaissent que la hausse
42. de la température mondiale doit
être maintenue en dessous de 2
degrés Celsius par rapport au
début du 20e siècle.
L‟ensemble des pays industrialisés s‟est fixé
des objectifs de réduction des émissions de
GES, dans un premier temps en 1990 à 2012,
puis plus récemment d‟ici à 2020.
- Les Etats-Unis, qui émettent près du quart
des GES mondiaux, n‟avaient pas ratifié le
protocole de Kyoto. Lors de Copenhague, ils
ont pris l‟engagement de réduire leurs
émissions de CO2 de 17 % d'ici 2020 par
rapport à celles de 2005.
- L‟Union Européenne s‟est fixée l‟objectif
d‟une réduction de 20 à 30 % des émissions
de GES d‟ici 2020 par rapport à 1990.
L'objectif de 30% ne sera établi uniquement
si les autres pays développés s'engagent sur
les mêmes objectifs .
Les pays émergents ne veulent pas fixer des
objectifs de réduction d‟émissions de GES
pour ne pas empêcher leur développement
économique et industriel. Ils parlent alors de
réduction de leur intensité carbone
(quantité de CO2 émis par unité de produit
intérieur brut (PIB)) d‟ici 2020 par rapport à
2005. Prenons l‟exemple de la Chine,
premier émetteur de gaz à effet de serre de la
planète. Elle a proposé de réduire de 40 à 45
% son intensité carbonique, mais compte
tenu de sa croissance, cet effort pourrait
signifier un doublement des émissions
chinoises en 2020 par rapport à 2005.
Quant aux pays en voie de développement,
La déforestation accentue le phénomène du pour ne pas limiter leur croissance
changement climatique. économique, ils ne veulent pas s'engager sur
des obligations de résultat. Ils proposent de
réaliser des actions d'atténuation, dont ils
rendront compte dans des rapports publiés
tous les deux ans.
Etats-Unis 17 % par rapport à
2005 (équivalent à 4 %
de réduction par
rapport à 1990)
Union 20 ou 30 % par rapport
Européenne à 1990
17 % par rapport à
Canada
2005
25 % par rapport à
Japon
1990
Australie 5 à 15 % par rapport à
43. 2000
10 à 20 % par rapport à
Nouvelle-
1990 si accord
Zélande
international complet
15 à 25 % par rapport à
1990, si engagement
des principaux
Russie
émetteurs dans la
réduction des
émissions
40 à 45 % son intensité
En Afrique, près de 500 millions de carbonique(quantité de
personnes n'ont pas accès à l'électricité. CO2 émis par unité de
Chine
produit intérieur brut
(PIB)) d’ici 2020 par
rapport à 2005
Inde 20 à 25 % de son
intensité carbonique
(hors émissions
agricoles) par rapport à
2005
Brésil 36 à 39 % par rapport à
un scénario de
référence "business as
usual" (soit 20 % par
rapport à 2005)
principalement à
travers la lutte contre
la déforestation
Tableau récapitulatif des objectifs de réduction de
gaz à effet de serre
des principaux pays d’ici 2020 (source : Cahier du
Climat)
Cependant, selon les experts, ces objectifs ne
seraient pas assez contraignants pour limiter
l‟augmentation de la température moyenne à 2°C.
Pour y arriver, des objectifs plus ambitieux devront
être fixés, qui nécessiteraient une accélération très
forte des réductions d‟émissions des pays développés
entre 2020 et 2050. Ils devraient être fixés lors de la
COP17 prévue à Durban en Afrique du Sud.
La lutte contre la déforestation
Pourquoi ça va aider ?
Les arbres sont les « poumons »
de la Terre grâce au phénomène
de la photosynthèse. Au cours de
leur croissance, ils absorbent du
44. gaz carbonique qu’ils stockent dans
le bois et rejettent de l’oxygène
dans l’air. Mais dans les régions
tropicales, les forêts sont
massivement abattues pour leur
bois ou pour mettre le sol en
culture. Ainsi, lutter contre la
déforestation, replanter des arbres,
gérer durablement les forêts, c’est
créer des puits de carbone et donc
limiter la quantité de CO2 dans
l’atmosphère.
Les mesures prises
L’accord de Copenhague prévoyait
d’allouer des fonds pour limiter la
déforestation. Ce projet s’est
précisé à Cancún, avec la mise en
place du mécanisme REDD+
(Réduction des Emissions liées à la
Déforestation et la Dégradation des
forêts) dans les pays en
développement. Il s’agira d’une
aide technologique et financière
qui sera apportée aux pays engagés
dans la lutte contre la
déforestation. Les sources de
financements de ce programme
seront déterminées en 2011.
L’aide aux pays en développement
Pourquoi ça va aider ?
Même si les pays industrialisés
réduisent leurs émissions de GES
sur leur territoire, cela ne suffira
pas à limiter le réchauffement
planétaire. Les pays émergents tels
que la Chine sont également
devenus de gros émetteur de GES.
Les pays industrialisés doivent
donc aider les pays émergents ou
en développement à utiliser des
technologies moins polluantes qui
permettent d’atténuer les effets des
changements climatiques et qui
malgré tout n’altèrent pas leur
croissance économique et le
développement de ces sociétés.
45. De plus, les pays les plus pauvres,
souvent frappés plus durement et
plus directement par les
conséquences des changements
climatiques, ont plus de mal à
s’adapter aux sécheresses, aux
tempêtes et à la montée du niveau
de la mer. Les pays industrialisés
en partie responsables du
réchauffement doivent donc
également les aider à s’adapter.
Les mesures prises
A Cancún a été décidée la mise en
place d’un fonds spécial pour le
climat, qu’on appelle aussi fonds
vert. Il sera mis à disposition par
les pays industrialisés pour les
pays en voie de développement, et
sera à hauteur de 10 milliards de
dollars par an à court terme pour
2010, 2011 et 2012, puis monterait
ensuite à 100 milliards de dollars
par an d'ici à 2020.
Ce fonds sera destiné à soutenir
les projets, programmes,
politiques d’adaptation aux
changements climatiques
(réduction des émissions de gaz à
effet de serre, forêts,
technologies…) des pays les plus
vulnérables. Il s’agira d’un fonds
multilatéral, ce qui signifie qu’il
dépendra de plusieurs Etats. La
mise en place de ce fonds vert, ses
sources de financement, et les
priorités d’attribution des
financements par les différents
Etats restent encore à définir. Des
groupes de travail s’organisent
actuellement afin de préciser ce
projet.
Finalement, le bilan des COP est-il satisfaisant
pour limiter le réchauffement planétaire ?
Chaque conférence a son propre lot de critiques
positives et négatives de la part de l‟opinion publique,
des politiques et des ONG. Par exemple, pour
46. beaucoup de politiques et d‟ONG, la conférence de
Copenhague n‟a pas répondu aux attentes. Ils ont
dénoncé l‟adoption d’un accord « minimum » peu
contraignant et qui n‟a pas été adopté en plénière par
les 193 pays représentés au sein des Nations Unies.
En effet, même si l‟accord établit clairement l‟objectif
de limiter à 2°C (voire 1,5°C) l‟augmentation des
températures mondiales, il n'est pas juridiquement
contraignant et n‟oblige actuellement pas les Etats à
mettre en place des mesures pour y parvenir. Les pays
ont simplement été "invités" à signer ce nouvel
accord. Mais sans mesure contraignante, aucune
participation mondiale n'est garantie.
Lors de la conférence de Cancún, les projets qui
avaient été évoqués à Copenhague ont été remis sur la
table et ont enfin trouvé un accord partagé par
l‟ensemble des pays. Le bilan de cette conférence a
donc été plus positif que la conférence de
Copenhague, car même si les accords convenus ne
sont pas vraiment plus contraignants, les Etats sont
enfin parvenus à un consensus.
Et maintenant, que va-t-il se passer ?
La prochaine COP se tiendra à Durban en Afrique
du Sud, du 28 novembre au 9 décembre 2011.
On en attend un accord contraignant pour atteindre les
objectifs de réduction des émissions de GES qui ont
été fixés, notamment un objectif global de réduction
des émissions de GES à moyen et long terme (2050).
Enfin, il en ressortira la détermination des sources de
financement des mesures dont on a décidé la mise en
place (le fonds vert, le REDD+…)
L‟Agence de l‟Environnement et de la Maîtrise de l‟Energie (ADEME) a exposé pendant le sommet de
Copenhague sur les façades des monuments de la capitale danoise une série de photos : « Le climat change la vie
des gens »
Cette photo illustre un effet du réchauffement climatique: le
Killimanjaro (la montagne la plus haute d'Afrique).En février 1993 elle
était recouverte de neige,alors qu'en février 2000 il n'y a presque plus
de neige.
Le réchauffement climatique est aussi appelé réchauffement
planétaire.C'est un phénomène d'augmentation ,à l'échelle mondiale et
sur plusieurs années de la température moyenne des océans et de
l'atmosphère.La communauté scientifique attribue à ce réchauffement
global une origine humaine.
47. Un exemple: les effets du réchauffement climatique en Arctique.
contributeur: BOTTER Nicolas / DUVAL Maxime
QUELQUES EXEMPLES DU RECHAUFFEMENT CLILMATIQUE EN
ARCTIQUE
48. Depuis 1979, la banquise a diminué de 20% soit environ 1.3 millions de km².
Or, cette fonte accélérée a toutes les chances de se poursuivre : la plupart des
scénarios climatiques prévoient que la banquise d'arctique continuera de se
réduire de 40 à 50% d'ici à 2100.
La glace de mer pourrait ainsi passer d'une surface d'environ 10 millions de km²
aujourd'hui en plein hiver à moins de 6 millions dans cent ans. Et à en croire les
spécialistes les plus pessimistes, elle pourrait même disparaître totalement
durant l'été 2070.
La fonte des glaces pourrait ouvrir de nouvelles voies maritimes notamment un
canal permettant de rejoindre l'Asie à l'Europe en 13.000 km contre 21.000 km
aujourd'hui. Quant au Etat-Unis, il gagnerai 3 à 4 semaines de trajet en moins
pour rejoindre l'Alaska.
En arctique, plusieurs éspèces animales pourraient être ammener à disparaître.
EX : Les ours polaires sont une éspèce menacée car il doivent se nourrir de
phoques qui vivent sous la glace et si elle venait à disparaître l'ours ne pourra
plus se nourrir de phoque.
C'est donc la chaîne alimentaire qui se brisera en arctique.
L'arctique est un espace riche en gaz naturel et serait également riche en
pétrole. Donc, dans les années à venir, l'arctique pourrait être un espace à
exploiter.
Sites sources: Cliquez ici et là.
localiser sur un plan (google)
49. L'effet de serre
contributeur: gaulard klein commard crusem
L'effet de serre est un processus naturel de réchauffement de
l'atmosphère qui intervient dans le bilan radiatif de la Terre.
pour voir l' animation cliquer ici
Il est dû aux gaz à effet de serre (GES) contenus dans l'atmosphère, à
savoir principalement la vapeur d'eau (qui contribue le plus à l'effet de
serre), le dioxyde de carbone CO2 et le méthane CH4.
Pour voir l' explication cliquer ici