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MANAGEMENT ENVIRONNEMENTAL
Table des matières
Généralités / Développement durable / Biodiversité = Cours 1................................................. 2
Entreprises et législation environnementale : Cours 2............................................................... 6
Options technologiques : Cours 2 ............................................................................................ 12
Stratégie d’entreprise et outils de gestion environnementale : Cours 3 + 4............................. 18
Ecologie industrielle................................................................................................................. 25
Mesure de la performance environnementale : Cours 6........................................................... 30
Indicateurs de développement durable : Cours 6 ..................................................................... 35
Divers ....................................................................................................................................... 42
Composition / Structure du GRI [modifier] ......................................................................... 46
Les principes de reporting [modifier]................................................................................... 46
Indicateurs de reporting [modifier] ...................................................................................... 46
2
Généralités / Développement durable / Biodiversité = Cours 1
1. Le changement climatique, le Protocole de Kyoto, … ne sont-ils que des lubies
d’environnementalistes ou signifient-ils réellement quelque chose pour notre société
d’aujourd’hui ? de demain ? pour nos économies ? pour nos entreprises ?
Malheureusement ces problèmes climatiques ne sont pas une lubie mais de réels « challenge »
pour nos sociétés occidentales axées sur une société de consommation à outrance.
Le réchauffement de la planète est un fait, les conclusions du travail du GIEC, sont clair, cela
est dû aux activités humaines, si on ne fait rien, les conséquences sont immesurables, fondes
des glaciers, dégel du permafrost. Ces travaux ont démontrés que ces augmentations sont
directement imputables aux activités humaines.
Le protocole de Kyoto et plus récemment la conférence de Copenhague sont des initiatives
politiques faisant suite à la prise de conscience qu’il faut un changement et que l’on ne peut
continuer à exploiter nos ressources naturelles comme nous l’avons fait ces 50 dernières
années. Pour se donner une idée, il faudrait 6 planètes terres au niveau des ressources si tout le
monde vivait comme un américain du nord, plus troublant, chaque année nous consommons
plus que ce que peut produire la terre, ce moment est appelé l’ « overshoot day » et chaque
année il recule. En 2009 c’était le 25septembre 2009. Mais comme on l’a vu cette tache est
loin d’être aisée et la recherche de consensus est primordiale pour arriver à un objectif
concret.
Pour nos sociétés d’aujourd’hui et de demain cela représente énormément car sans
changement, nous courrons droit à la catastrophe. Les changements climatiques vont
impliqués des vagues d’émigrations (hausse du niveau des mers = dramatique en Inde),
l’apparition de nouvelles maladies liées aux changements de temps, on risque d’engendrer une
réaction en chaine dont on ne sait pas où elle va mener. Par principe de précaution
scientifique, il faut l’éviter.
Pour nos économies et pour nos entreprises, c’est clairement un gros défi car, les modes de
productions doivent changer et prendre en compte l’environnement comme un bien à
préserver absolument. Sans lui pas de matière première et donc pas de production.
2. Comment réduire l’impact des transports (1) en matière d’émission des gaz à effet de
serre ? (2) en matière d’impact sur le paysage et la biodiversité ?
Le secteur des transports est le secteur qui avec celui de la production d’électricité représente
la plus forte hausse des émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030. C’est le secteur où les
émissions ont le plus augmenté au cours de cette dernière décennie, les améliorations
techniques ne parvenant pas à compenser la hausse de leur utilisation (utilisation intensive de
la voiture, de l’avion, transport de marchandise en hausse,…)
En matière d’émission de gaz, il faut non seulement continuer à promouvoir les recherches
pour augmenter l’efficience des modes de transport mais il faut aussi conscientiser les
personnes sur leurs déplacements, sur leurs modes de vies. Par exemple, on pourrait tout à fait
imaginer se priver de certains types d’aliments lorsque ce n’est pas la saison. Cela évitera
nombre de transports.
3
On pourrait également penser à l’introduction d’un système de consommation basé sur la
consommation. Appelé méthode « hundred-miles » aux USA, cela reviendrait à consommer
les produits locaux, et donc à réduire les transports. Pourquoi est-ce que le sucre qui est mis
dans nos aliments doit forcément venir du Brésil, au détriment des betteraves belges, à
l’agonie ? Car cela coute moins cher ? Moins cher économiquement mais qu’en est-il pour le
bilan environnemental global ? Pas sur que l’on soit gagnant sur le long terme.
Par ailleurs au niveau des transports aérien, il y a des solutions qui existent pour diminuer ces
émissions qui sont énormes (un Boeing 747, au décollage brule autant d’oxygène qu’un
homme sur toute sa vie, les avions consomment donc énormément, il y a plus de 17 000
actuellement en circulation (20 000vols/jours au dessus de la France)). L’utilisation de
conférence-call dans les firmes pour éviter les déplacements, la limitation des vacances.
L’impact sur le paysage et la biodiversité est donc directement lié à l’utilisation, plus on
utilise le transport, plus la pression est forte et la biodiversité affectée. En effet, pour
supporter un transport en hausse constante il a fallu construire une infrastructure à la hauteur.
Ce qui modifie énormément la biodiversité et les paysages. Au moment de la construction de
la E411, il a fallu aplanir des collines, modifier des cours d’eau,…
Un moyen de réduire cet impact est de mettre en œuvre des solutions pour permettre à la
faune et la flore de continuer à vivre en harmonie avec les activités de l’homme. Par exemple
en foret de Meerdael, près de Leuven, des aménagements ont été réalisé pour permettre aux
animaux de traverser librement la chaussée, et des barrières ont été mises le long de la route
afin d’éviter d’avoir des animaux sur la route.
Par ailleurs lors de la création de nouvelles voiries, des solutions plus écologiques pourraient
être trouvées. Par exemple l’utilisation d’enrobés bitumineux à froid pour les voiries plutôt
que des enrobés à chaud. Pour produire une tonne d’enrobés à froid, il faut +/-0,1 tonnes de
fuel et pour l’enrobés à chaud il faut entre 10 à 14litre fuel/tonnes.
3. En quoi une entreprise peut-elle être concernée par la problématique de la
biodiversité ?
La biodiversité c’est l’ensemble de la vie sur terre. Il est donc clair que les entreprises, en tant
qu’actrices de ce monde sont directement concernées. En effet prenons par exemple une
entreprise pharmaceutique. Le problème des activités humaines c’est qu’elles exercent une
pression tellement forte sur la biodiversité que le taux actuel d’extinction est 100 à 10 000 fois
le taux naturel moyen. En cause la destruction et l’isolement des habitats à cause des
interventions directes sur ceux-ci, les changements climatiques, la pauvreté et les inégalités
sociales, a perturbation des cycles naturels, l’introduction d’espèces exotiques (invasives car
sans prédateurs dans nos contrés).
Une société pharmaceutique qui développe un médicament à base d’une certaine plantes se
verra peut-être confrontées à la disparition de celle-ci, sa base de travail disparait et menace
donc directement son core-business.
Une société qui est active dans la création de pesticide pourrait également voir ses produits ne
pas fonctionner dans la lutte d’insectes car ceux-ci étant d’origine exotique seraient
complètement insensible au traitement.
4
4. Qu'est ce que le protocole de Kyoto implique pour les entreprises ?
Les défis du Protocole de Kyoto sont connus : il s’agit de réduire au moindre coût et le
plusrapidement possible les émissions de gaz à effet de serre.
5. Erosion biodiversité conséquence pour notre société
Perte d’habitats.
Fragmentation des habitats.
Utilisation des herbicides et pesticides.
Rejets de produits toxiques dans les eaux de surface.
Réduction de l’oxygène dissous dans les eaux de surface.
Marées noires.
Déperdition des ressources en eau.
Développements industriels dans des écosystèmes fragiles.
Qu’est ce que la biodiversité ?
C’est la diversité de la vie (éco-système, plante, animaux,…).
Il y a trois niveaux fondamentaux :
- Génétique.
- Espèce.
- Eco-système.
L’espèce est une collection d’individus qui sont capable de se reproduire entre eux.
Les hybrides sont des plantes.
Pourquoi s’en préoccuper ?
Sous une perspective humaine, la biodiversité est ...
– Essentielle à la survie, dans le long terme, des écosystèmes, supports de la vie
(« résilience »);
– Garante de nombreux services rendus par les écosystèmes, services essentiels à la
vie sur terre;
– Une prodigieuse bibliothèque de gènes, résultat d’une évolution de 3,5 milliards
d’années;
– Une ressource essentielle pour divers types d’activités humaines (y compris
industrielles);
– Le réceptacle final de la majorité des impacts dus aux activités humaines;
– Un baromètre de la non-soutenabilité des activités et comportements humains; et dès
lors
– Un enjeu majeur dans la gestion des ressources naturelles.
5
L’érosion est un phénomène irréversible.
Biodiversité = indicateur de bon état de la planète.
Il y a eu 5 processus d’extinctions massives, la dernière est celle des dinosaures. La suivante
sera celle de l’érosion.
Il faut maintenir cette biodiversité, en effet, la diversité d’espèces fait partie de la diversité
d’options laissées aux générations futures, en vue de leur utilisation potentielle dans de
nombreux domaines dont : pharmaceutique, alimentaire, agriculture, tourisme, récréation,…
C’est ce qu’on appelle le développement durable.
Cause de l’érosion de la biodiversité :
- Destruction et isolement des habitats, en raison des interventions directes sur le
territoire.
- Changement climatique.
- Pauvreté et inégalités sociales.
- Perturbation des cycles naturels (ex. azote).
- Introduction d’espèces exotiques; espèces invasives.
Le taux d’extinction de la biodiversité peut être pris comme indicateur de la non-soutenabilité
des pratiques humaines.
6
Entreprises et législation environnementale : Cours 2
1. Quels types d’instruments (économiques, législatifs) peut-on préconiser pour inciter
les entreprises à respecter l’environnement ? Est-ce nécessaire ? Le feraient-elles
spontanément sinon ?
Au niveau environnemental, il est clair que s’il n’y a pas de pression venant du monde
extérieur, rien ne forcera les entreprises à changer. Les règles du marchés sont claires, s’il n’y
a pas de demande pour une technologie plus verte, il n’y aura pas d’offreurs et donc pas de
firmes capables de produire de manière plus écologique, sauf si « greener is cheaper » mais en
général ce n’est pas le cas.
Cette conscientisation du problème par le consommateur qui lui-même fera pression sur les
firmes est obligatoire. Néanmoins l’état se doit de faire pression de son coté car
l’environnement est un bien commun que l’état se doit de défendre.
Les pressions doivent donc venir du système économiques en lui-même (concurrents,
fournisseurs, client, investisseurs, actionnaires,…) mais aussi du système social (voisinage, de
groupement environnementalistes et évidement de des gouvernements.)
Les pressions au niveau législatif sont multiples. Ils peuvent imposer des normes1
précises à
ne pas dépasser. Par exemple autant de mg de particules X dans les eaux rejetées. (Normes sur
les inputs, produits, rejets).
Des règlements peuvent également être pris pour empêcher l’utilisation de certaines
substances, par exemple, l’interdiction de l’utilisation des CFCs. Egalement obliger à utiliser
tel ou tel technologie.
L’état peut également taxer2
les pollueurs plus durement (principe du pollueur payeur),
allouer des permis négociable. + Internaliser les couts externes.
Ces pressions sont réalisées en vue de
- Réduire les rejets (meilleures technologies)
- Produire « plus vert »
- Réduire l’utilisation des ressources
- Réduire la consommation d’énergie
2. Quels grands types d’options les entreprises ont-elles à leur disposition pour répondre
à la mise en place des instruments et de la législation en matière d’environnement ?
- Soit elles mettent en œuvre des options directement dans le processus de
production.
o Changement dans les inputs de production (utilisation d’eau plutôt que de
solvants dans les peintures par exemple, fibre recyclées au lieu de fibres
neuves,…)
o Investissements
 Along the pipe, technologie plus propre tout au long du processus
 Faire des produits plus propres
1
Compatibles avec le principe de précaution ; considérées comme inefficiente d’un point de vue économique
2
Taxe : solution la plus efficiente ; laisse la flexibilité d’innovation et d’adaptation.
7
 End of the pipe, à la fin de la production, épuration ou incinération
des déchets résiduels.
- Mesures de prévention diverses
o Réductions à la source (changement du produit, changement de la
technologie et /ou des inputs)
o Recyclage interne (en tant qu’input de production, récupération de matière
en vue d’une autre application au sein de l’entreprise)
o Recyclage externes (matière premiere secondaire ou input en vue d’une
autre utilisation).
- Transfert de pollution
o Substitution interne (utiliser de l’air plutôt que de l’eau dans les processus
de refroidissement, etc,..)
o Enfouissement, mise en Centre d’Enfouissement Technique
o Délocalisations de la production vers des pays ou la législation
environnementale est moins contraignante.
Au niveau des déchets, la mise en CET est la pire des solutions sur l’échelle de Lansink. Le
mieux étant de prévenir la fabrication des déchets, puis recyclage des produit, recyclage
matière, incinération avec récupération d’énergie, incinération sans récupération d’énergie et
enfin la mise en CET.
Par ailleurs l’étude PRISMA vue au cours permet de voir que les possibilités de multiples
prévention des déchets est possible, qu’elles sont réalisables dans un scope de 1 à 3 ans, que
l’on peut réduire le flux de déchets de l’ordre de 30%, et que c’est tout à fait conciliables avec
l’aspect économique (efficiente).
- Gestion des ressources humaines de manière à avoir un personnel conscient des
législations, des enjeux et de l’environnement
- Communication, marketing et image de marques
- Stratégie de l’entreprise face à l’environnement
o Réactive, défensive
o Passive (suiveur)
o Orienté vers le marché (si le consommateur le veut je le fais sinon, non)
o Pro-active (environnement = facteur clé)
3. Les instruments économiques et législatifs, définitions + avantages et inconvénients
Eco : taxes, redevances (sur produits, emballages, rejets), permis négociables
Regl : normes sur les inputs, les produits les rejets ; type de techno
Les pressions doivent donc venir du système économique en lui-même (concurrents,
fournisseurs, client, investisseurs, actionnaires,…) mais aussi du système social (voisinage, de
groupement environnementalistes et évidement de des gouvernements.).D'autres instruments
économiques incluent certains types de redevances (administratives), lesaides financières
(subventions; prêts à intérêts réduits; avances récupérables), les sytèmes deconsignation, les
permis négociables (voir par exemple OCDE 1992), ...
8
Fisca : Ils peuvent imposer des normes3
précises à ne pas dépasser. Par exemple autant de
mg de particules X dans les eaux rejetées. (Normes sur les inputs, produits, rejets).L’état
peut également taxer4
les pollueurs plus durement (principe du pollueur payeur), allouer
des permis négociable. + Internaliser les couts externes.
Les pressions au niveau législatif sont multiples : lois, reglements.
Des règlements peuvent également être pris pour empêcher l’utilisation de certaines
substances, par exemple, l’interdiction de l’utilisation des CFCs. Egalement obliger à
utiliser tel ou tel technologie.
La réglementation directe consiste à mettre en place des normes qui, suivant les cas,
affecterontles procédés ou les produits utilisés, ou fixeront des limites de concentrations
en polluants à nepas dépasser au niveau des effluents rejetés par les entreprises, ou encore
établiront des objectifsde qualité, sous la forme de valeurs minimales de paramètres
reflétant la qualité des milieuxrécepteurs des effluents industriels. Ces normes sont
assorties de sanctions administratives oujudiciaires pouvant s'appliquer en cas de non-
respect.
Avantages / inconv législatif :La réglementation en matière d’environnement contribue à
redistribuer l’avantage compétitif entre firmes via 3 mécanismes clés : création de
barrières à l’entrée (regl envi accroit le cout d’entrée dans un secteur) , limitation des
outputs (si accroisement d’output s’accompagne d’un accroissement de pollution, les entp
devront limiter leurs output), création de nouveaux marché (remplacement de ce qui existe
par des technologies propres). qui va bénéficier de la redistribution de cet av comp ? la
redistrib peu se produir entre entp d’un secteur donné ms également entre secteurs. Les
reglementation en matière d’env se traduiront par des impacts différenciés sur les couts de
production. Les px du marché s’accroiteront plu vite que les cout pr les entp les plus
efficientes, ce qui augmentera leur profit. Par contre les recettes diminueront pr les firmes
les moins efficiente et certaines ne pourront que quitter le marché si leurs couts
s’accroisseent  il est dans l’interet des firme les plus eff de voir imposée une telle regl.
cela fait apparaitre un désavantage compétitif dans lequel pourraient se retrouver
certaines firmes européennes par rapport à d’autres au sein d’un même secteur, suite à
l’instauration d’une réglementation européenne.
Avantages éco : ils laissent aux acteurs la latitude de réagir à certains stimuli. Les
industriels privilégieront donc en général ce type de mesures puisqu’elles leur laisseront le
libre choix de déterminer et de mettre en œuvre les mesures qui s’imposent au sein de
l’entp, ou de payer les taxes prévues, en fct du libre jeu des forces du marche.
Avec des taxes : induire une entp à ajuster ses inputs jusqu’à des niveaux socialement
souhaitables. Avec des normes de rejet par contre : pas d’incitant à un tel réajustement,
meme si la limte est fixée à un niveau de polluant qui max le bien etre social.
Av : peuvent devenir des instruments politiques efficaces, peuvent favoriser l’innovation,
peuvent accroitre le caractère préventif des mesures.
3
Compatibles avec le principe de précaution ; considérées comme inefficiente d’un point de vue économique
4
Taxe : solution la plus efficiente ; laisse la flexibilité d’innovation et d’adaptation.
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COMPLEMENTARITE des moyens eco et leg : pour sauvegarder une faisabilité
technique minimale et éviter le dvpt d’une concurrence sauvage basée sur des arguments
environnementaux.
4. Quel est le meilleur moyen pour que les entreprises se tournent vers une politique
environnementale ? La législation, ou les moyens economiques?
Faut dire qu ils sont complémentaires en fait.
Voir Q3.
5. Instruments éco et/ou financier. Existe-t-il un meilleur dans tous les cas ? Pour
l'entreprise? Pour l'industrie? Pour la société?
6. Peut-on envisager une croissance limitée ?
Equation d ’Ehrlich & Ehrlich (1991) :
Exemple: l’impact du CO2.
A l’époque la population était de 5 milliards d’habitants et a double en 40 ans. Tandis que le
PNB/hab va augmenter de 5% par an et va être multiplié par 5 en 40 ans.
Le problème c’est que si on multiplie les deux, pour pouvoir maintenir l’impact/¨PNB stable,
il faudrait que l’impact environnement diminue de 90% en 40 ans.
Implication de l’équation :
- Doit-on réduire le confort matériel ? Le problème c’est que cela impliquerait de vivre
dans des conditions parfois peu acceptables pour certaine personnes. Le schéma avec
les courbes d’indifférence montre que si l’on réduit notre confort matériel cela ne va
pas avoir de conséquence négative sur la qualité de vie au contraire. Si on réduit son
confort matériel et qu’on augmente la qualité environnementale, on augmente la
qualité de vie.
Exemple : mettre en application le dimanche sans voiture, favoriser les transports en commun.
- Principe d’éco-efficience, efficient par rapport à l’environnement. Les producteurs
(entreprises) vont utilisés des matières premières. Il en reste des résidus de
consommation et de production qui vont être recyclé ou déchargé dans
l’environnement. Le but de l’eco-efficience est d’améliorer les procédures de
recyclage et de prévenir contre la production des déchets.
Impact
global sur
l'environnement
Popula-
tion
totale
=
PNB
par
hab
x
Impact
environne-
mental par
unité de PNB
x
10
• M = Rpd + Rcd = G + Rp - Rpr - Rcr
• Stratégies pour réduire M (or Rpd/Rcd):
– Réduire G (prévention)
– Réduire Rp (prévention)
– Accroître Rpr (gestion des déchets)
– Accroître Rcr (gestion des déchets)
L'impact négatif de notre espèce sur nos propres mécanismes régulateurs de la biosphère peut
être plus ou moins rendu par l'équation I=PAT. Dans cette équation, la taille de la population
(P) est multipliée par la consommation moyenne de ressources par individu (A pour
"affluence"), elle-même multipliée par une unité de mesure de la technologie (T) qui actionne
et entretient la consommation. Ainsi, se rendre à son travail au volant d'une voiture qui
fonctionne aux combustibles fossiles subventionnés en empruntant des autoroutes toujours
plus nombreuses donne un facteur T bien plus élevé que d'opter pour le vélo sur de simples
chemins ou encore de travailler chez soi sur un ordinateur en réseau. Le produit de P, A et T
est l'impact (I), une estimation du niveau de dégradation, par les hommes, des services
écosystémiques dont ils dépendent.
Cette équation n'a rien de compliqué. Toutes choses égales par ailleurs, deux milliards de
personnes rejettent plus de gaz à effet de serre dans l'atmosphère qu'un milliard. Deux
milliards de riches dérèglent davantage le climat que deux milliards de pauvres. Trois cents
millions d'Américains consomment plus de pétrole qu'1,3 milliard de Chinois. Et un 4x4
nécessite une technologie bien plus nuisible pour l'environnement que les transports en
commun.
Les aspects technologiques de la situation délicate dans laquelle nous nous trouvons – par
exemple le fait de devoir trouver des alternatives aux combustibles fossiles – font souvent
l'objet de débats, même s'ils sont trop peu suivis d'effets. A en croire les médias ainsi que les
déclarations de nos hommes politiques, les problèmes environnementaux, tels qu'ils sont
reconnus aujourd'hui, peuvent être résolus par des changements mineurs en matière de
technologie et de recyclage (T). Des véhicules ultralégers et économes en carburant
présenteront de toute évidence des avantages à court terme, mais au fur et à mesure que la
population et la consommation augmenteront, ils rejetteront toujours plus de dioxyde de
carbone (et de caoutchouc vaporisé) dans l'atmosphère et nécessiteront toujours plus d'espaces
naturels pour pouvoir être enfouis sous une couche de béton. Il faut certes augmenter le
nombre de produits recyclés, mais parmi les effluents les plus dangereux produits par nos
sociétés (comme les produits chimiques reproduisant certaines hormones), beaucoup ne sont
tout simplement pas recyclables. Aucune avancée technologique ne permettra que la
population ou l'abondance matérielle continuent à augmenter. Et face à cet état de fait, il est
pour le moins étonnant de traiter par le mépris les deux problèmes, pourtant si liés, de la
population et de la consommation.
De nombreuses sociétés humaines, par le passé, se sont effondrées à cause de la surpopulation
et du non-respect de l'environnement, mais aujourd'hui, la civilisation qui est en danger est
d'ordre mondial. Devant la catastrophe qui se prépare, le facteur démographique est encore
plus important que ne le pensent la plupart des gens. Chaque habitant qui vient aujourd'hui
s'ajouter à la population provoque en moyenne plus de dégâts que la personne précédente sur
les fragiles mécanismes de régulation de la biosphère, toutes choses égales par ailleurs. Et la
raison est simple : Homo sapiens est devenu l'animal dominant grâce à son intelligence. Les
paysans n'ont pas commencé par s'installer sur des sols pauvres où l'eau était rare, mais dans
11
de riches vallées fluviales. C'est là que la plupart des villes se sont développées, là, donc, que
les sols riches sont à présent recouverts pour construire des routes et des banlieues et que les
sources d'approvisionnement en eau sont polluées ou surexploitées.
Résultat : pour pouvoir supporter davantage d'habitants, il faut se déplacer vers des terres
toujours plus pauvres, creuser des puits toujours plus profonds ou exploiter des sources
toujours plus lointaines pour obtenir de l'eau. Il faut ensuite dépenser plus d'énergie pour
transporter cette eau sur des distances toujours plus grandes afin d'approvisionner champs,
habitations et usines. Nos lointains ancêtres n'avaient qu'à se baisser pour ramasser du cuivre
quasiment pur lorsqu'ils ont commencé à se servir des métaux ; aujourd'hui, il faut dépenser
une énergie colossale pour exploiter les mines et faire fondre des quantités astronomiques
d'un minerai de qualité toujours plus médiocre, la concentration en cuivre n'atteignant parfois
pas un pour cent. Et il en va de même pour d'autres métaux importants. Quant au pétrole, on
ne le trouve plus aussi facilement en surface ni même à proximité ; il faut désormais aller le
puiser à plus d'un kilomètre de profondeur, souvent dans des endroits inaccessibles : sous des
plateformes continentales maritimes, par exemple. Et toutes ces activités de pavage, forage,
production d'engrais, pompage, fusion et transport qui sont nécessaires pour que puisse
consommer une population en pleine expansion produisent des gaz à effet de serre, renforçant
le lien de cause à effet entre démographie et dérèglement du climat.
12
Options technologiques : Cours 2
1. De quelles options technologiques les entreprises disposent-elles pour répondre au
souci de prendre en compte l’environnement ? Esquissez-en une hiérarchie.
Les grandes options technologiques:
- Soit elles mettent en œuvre des options directement dans le processus de
production.
o Changement dans les inputs de production (utilisation d’eau plutôt que de
solvants dans les peintures par exemple, fibre recyclées au lieu de fibres
neuves,…)
o Investissements
 Along the pipe, technologie plus propre tout au long du processus
 Faire des produits plus propres
 End of the pipe, à la fin de la production, épuration ou incinération
des déchets résiduels.
- Mesures de prévention diverses
1. Réductions à la source (changement du produit, changement de la
technologie et /ou des inputs)
2. Recyclage interne (en tant qu’input de production, récupération de matière
en vue d’une autre application au sein de l’entreprise)5
3. Recyclage externes (matière premiere secondaire ou input en vue d’une
autre utilisation).
4. Incinération
5. Mise en CET6
- Transfert de pollution
o Substitution interne (utiliser de l’air plutôt que de l’eau dans les processus
de refroidissement, etc,..)
o Enfouissement, mise en CET
o Délocalisations de la production vers des pays ou la législation
environnementale est moins contraignante.
+ échelle de Lansink : règles de priorité en matière de gestion des déchets
5
Prévention
6
Réparation
Prévention
Recyclage produit
Recyclage matière
Incinérat ion sans
récupération d’énergie
Incinérat ion avec
récupération d’énergie
Mise en décharge
13
2. Quels freins peut-on constater ou entrevoir dans la mise en œuvre des technologies de
prévention ? Comment peut-on y remédier ?
De multiples freins peuvent apparaitre dans la mise en œuvre de ces technologies :
- Conceptuel
- Organisationnel
- Disponibilité et accès aux connaissances
- Techniques
- Economique
La manière de remédier à ces freins est plus simple qu’il n’y parait. Tout d’abord il faut
mettre en place un réseau d’équipes de prévention par les pouvoirs publics pour aider les
entreprises dans l’identification des possibilités de prévention. Par exemple dans les zoning se
crée des asbl qui agrège les entreprises et les aident dans les mesures de prévention.
Ces dernières ont souvent un aspect contraignant au niveau de l’adhésion. En effet dans le
contrat de vente du terrain, les entreprises implantées dans les zoning ont l’obligation de
dégager un représentant du management (décideur) qui assistera aux réunions de l’ASBL. Cet
aspect est primordial pour faire évoluer les aspects conceptuels et organisationnels. Ces deux
derniers aspects peuvent également être améliorés via une bonne gestion des ressources
humaines.
Ces asbl permettent au niveau de la disponibilité des connaissances et au niveau technique
d’apporter leurs expertises acquises via leur réseau propre. AU niveau économique, elles
peuvent également être utiles car elle permette de faire des audits pour assurer la viabilité
d’un projet.
Néanmoins ces asbl ne sont pas encore présente partout et dans les zonings existant il est
primordial de les créer.
Il est important de mettre en place une politique de prévention aussi large que possible
car chaque obstacle peut retarder ou bloquer un des processus de prévention. Prisma a
démontré l’efficacité du suivi des entreprises ainsi que de la consultance de celles-ci dans
l’élimination de ces obstacles.
Les obstacles n’apparaissent pas de façon désordonnée. Prisma a pu montré qu’ils arrivent
souvent dans l’ordre suivant :
1. Obstacles conceptuels
2. Obstacles concernant l’organisation et/ou la connaissance dans la recherche d’option
de prévention
3. Obstacles financiers et/ou techniques.
Les conditions qui doivent être crées au sein des entreprises afin de dépasser les obstacles sont
résumées ci-dessous :
Conceptuels
14
(Causés par une incompréhension au sujet des possibilités de prévention des déchets ainsi que
des profits qui peuvent être réalisés par l’implémentation de ces actions de préventions).
Il faut propager les concepts de prévention dans le milieu industriel et dans les organisations
citoyennes et gouvernementales pour promouvoir la conscience et l’acceptation des profits et
des possibilités de prévention de pollution. Le message devrait être basé sur des « success
stories » d’entreprises travaillant dans le même domaine d’activité et il devrait présenter la
prévention comme un challenge pour un développement industriel positif.
Actions surtout dans le processus de production par estimation et analyse de toute substance
entrante et sortante de l’entreprise.
Organisationnel
- Intégrer les concepts de prévention dans l’organisation de l’entreprise à travers la délégation
des tâches et des responsabilités et la création de latitude pour des estimations de prévention
programmées dans chaque département de l’entreprise.
- Cordonner les entreprises entre elles pour éviter des problèmes environnementaux dans les
activités de production en introduisant des changements dans les lignes de préproduction et de
postproduction.
Disponibilité de connaissance
- Par des recherches pour augmenter la connaissance pour générer et estimer les options de
prévention
- Optimiser la propagation des connaissances de prévention.
Techniques
- Initiation du développement technologie pour la prévention des déchets et émission.
- Lister et démonstration des options de prévention technologique.
- Optimiser la propagation des options de prévention technologique aux autres entreprises (via
des consultants).
Economique
- (Littéralement) : Découragement financier du renversement (spilling) de matière première et
d’additifs et la production de déchets.
- Considération des options de prévention comme investissements ayant un rapport avec la
prévention et non pas comme investissement additionnel.
- Propagation de l’information pour promouvoir un calcul et une allocation complète des
coûts de la pollution environnementale.
3. Etude PRISMA. Explications. Enseignements que l’étude nous apporte.
L’etude PRISMA est une étude à grande échelle sur la prévention et l’émission des déchets
dans des compagnies industrielles neerlandaises (1991). La principale question posée par le
projet est : este ce possible de développer une méthode ou une approche de prévention de la
pollution qui peut être répétées dans différents endroits aux PB ?
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En appliquant une prévention de la pollution, les sociétés sont capables de :
– Réduire les risques environnementaux.
– Manifester le souci pour la santé en général, et en particulier, la santé et la sécurité
des employés de l’entrepris.
– S’impliquer activement dans la sauvegarde de l’environnement.
– Réduire les dépenses en diminuant les coûts de traitement ou d’élimination des
déchets et des émissions, et en réduisant la consommation de matières premières
ainsi que les coûts globaux d’exploitation.
Les objectifs de cette étude :
– Montrer que la prévention est possible à court terme et procure des bénéfices, à
l’entreprise tout comme à l’environnement.
– Tester l’utilité et l’efficacité d’une approche systématique en vue de découvrir et
mettre en œuvre les possibilités de prévenir la pollution.
– Evaluer les obstacles à l’introduction de la prévention et établir les conditions sous
lesquelles celle-ci peut effectivement prendre forme.
– Formuler des recommandations en vue d’une politique efficace de prévention de la
pollution.
Etude pilote sur 10 entp des secteurs suivants :
- Alimentaire 3
- Traitement de surface (2)
- Constructions métalliques 2
- Transports publics 2
- Industrie chimique 1
Bénéfices indirects :
– Amélioration de la qualité des produits.
– Contrôle amélioré de la production des sources et volumes de déchets.
– Anticipation des changements dans les lois et réglementations.
Conclusions :
– Possibilités multiples de prévention.
– La plupart réalisables endéans 1 à 3ans.
– Possibilité de réduire les flux de déchets de l’ordre de 30% avec une variété de
techniques de prévention
– L’implémentation de mesures préventives dans les sociétés n’engendre pas de
problèmes financiers
– L’approche PRISMA s’avère utile et efficace.
– Et qui plus est, efficiente (temps-personnes limité).
La prévention est préférable !!!
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Pourquoi ce n’est pas applicable ?
• Obstacles :
Les obstacles peuvent mener a un blocage des entp pr introduire des mesures préventives.
– Conceptuels :
• Sous estimation de l’environnement dans les politiques des sociétés
• Vue étroite de la relation entre les pol des soc et l’envi ce qui entraine
une confusion dans la définition de la prévention.
• Résistance au chgt
• Les seuls but et ligne de conduite des entp ds leur pol envi sont les
standards legaux
• The inputs to the process can be altered in an attempt to control outputs
without understanding the internal working of the process.
– Organisationnels : obstacles à l’intérieur meme de l’orga de la soc, dans leur
manière de collaborer, dans les relations entre les soc et le gvt. 3 catégories
• Organisation de la soc
• Collaboration entre les soc
• Organisation des pol envi des gvt
– Disponibilité et accès aux connaissances : l’intro de pol de prévention ne
requierent pas seulement des connaissances techniques, mais aussi des
connaissances economiques, sociales, psycho, sociologique organisationnelle
et de protection de l’envi. Cet obstacle = le manque de connaissance en
prévention de la poll.
• Dvpt de la connaissance
• Dissemination de la conn
– Techniques : la prévention est obtenue en faisant des chgts dans les
installations, outils, matiere premiere, processus et production.
• Dvpt de techno
• Demonstration de techno
• Dissémination de techno
– Economiques : la prévention peut etre restreinte par des obstacles financiers. 4
types d’obst fin.
 Un guidage intensif et des compagnies de consultance peuvent éliminer un nombre
substanciel de ces obstacles.
Le projet Prisma a montré qu’une interaction intensive entre entreprise et des
consultants extérieurs, se concentrant sur les obstacles conceptuels, le transfert de
connaissance et une analyse du processus de production, peut mener à une réalisation
de prévention de pollution en un court laps de temps.
La recommandation clé formulée à la fin du projet Prisma dans la politique de
recommandation est l’amélioration des systèmes de transfert de connaissance.
On va voir les recommandations se rapportant à l’amélioration de ce système.
Recommandation I
« Le gouvernement devra donner priorité à la mise en place d’équipe de prévention
qui stimuleront, superviseront et conseillerons les compagnies. »
Cette recommandation est appuyée par 5 autres (de Ia à Ie)
Ia : le gouvernement devra être responsable de la coordination nationale et s’assurer
que les activités des équipes de prévention sont en phases les une par rapport aux
autres.
17
Ib : le gouvernement devra déterminer le cadre de travail dans lequel tel matériel
d’éducation sur la prévention des déchets est développé.
Ic : donner priorité aux projets de démonstration orientés prévention
Id : coordination au niveau régional entre les organisations impliquées dans le transfert
des connaissances.  Approche régionale des activités de prévention
Ie : Etablir une banque de donnée facilement accessible contenant des informations
hollandaises et internationales sur les préventions de déchets.
Ainsi que l’établissement des équipes de prévention, il est nécessaire d’incorporer
cette approche communicative et interactive dans le cadre de travail des régulations du
gouvernement, permis et licences. Pour cela, besoin de la 2ème
recommandation.
Recommandation II
« Il devrait y avoir un lien direct entre des régulations du gouvernement et une
approche orientée prévention des déchets. Dans ce but, la formulation et
l’implémentation des plans de prévention de l’entreprise devraient être des conditions
obligatoires pour accorder la licence. »
Obligations
IIa : Une licence environnementale intégrée doit être introduite.
IIb : Pour garantir une politique efficace, le gouvernement devra viser pour un
monitoring plus intensif des plans de prévention et des progrès faits avec
l’implémentation des programmes.
IIc : Des programmes de formation devront être développé pour les corps de
supervisions et des mises en application de la loi.
18
Stratégie d’entreprise et outils de gestion environnementale : Cours 3 + 4
1. Définissez les stratégies types que peuvent adopter les entreprises face à la nécessité
de la prise en compte de l’environnement.
Les stratégies doivent tenir compte du contexte socio-économique :
Les firmes ne pourront pas toujours envisager elles-mêmes l'ensemble des mesures à prendre
pour mieux gérer l'environnement et les gouvernements auront un rôle àjouer.
Il ya 4 grand types de stratégies que le entreprises peuvent adopter :
o Réactive, défensive
o Passive (suiveur)
o Orienté vers le marché (si le consomateur le veut je le fais sinon, non)
o Pro-active (environement = facteur clé)
Exemple Suiveur (stratégie
curative)
Market-oriented Environnement facteur clé
(stratégie proactive)
Taxes et normes Payer les taxes,
respecter les normes
Réduire les émissions si
cela accroît les ventes
ou réduit les coûts
Zero waste : moins sensible à une
législation plus stricte, meilleure
position de négociation
Qualité
(exemple :
problème des
CFC)
Stopper la production
des CFC seulement
si la loi le requiert
Remplacer les CFC ou
développer produits
substituts si les
consommateurs le
Intégrer environnement et qualité;
design for disposability ; être les
premiers à développer les
substituts aux CFC en vue
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demandent d'orienter le choix des normes
Intégra-tion
verticale
Coopérer avec
n’importe qui
Coopérer seulement
avec des firmes qui ont
une bonne réputation
environnementale
Coopération ou reprise seulement
après un éco-audit de la firme
candidate
Gestion des
ressources
humaines
Ne rien faire de
spécial
Ne faire que ce qui est
nécessaire pour éviter
les surprises
Incorporer la conscientisa-tion
environnementale comme facteur
dans l'éducation et la sélection,
en vue d'attirer de nouvelles
recrues
Gestion de la
production et
contrôle
d’inventaire
S’assurer de ce que
les caractéristiques
de stockage
respectent les
prescriptions
Faire en sorte que le
stockage soit compatible
avec des exigences
internes, éventuellement
plus strictes, mais
donner la priorité au
service à la clientèle
Eliminer les stocks dangereux par
une adaptation à la production
just-in-time
Divulgation Ne pas révéler plus
que ce qui est requis
Révéler des
informations
supplémentaires si cela
aide à la vente
Divulgation (quasi-) complète en
vue de créer une pression interne
et une crédibilité externe
L’intégration des considérations écologiques à la stratégie d’entp ne peut pas se
contenter d’etre passive (strat du suiv), en adaptant les processus et les cpts à la
législation. Celle-ci est en effet continuellement susceptible de modif en fct de
l’evolution du cadre de vie et ‘exigences plus poussées en matiere de protection de
l’envi.
2. Que signifie et qu’implique pour une entreprise une expression telle que
« amélioration continue » ?
Cette expression implique d’abord pour l’entreprise la mise en place d’un système de
management environnemental. Le SME est une méthode qui permet de structurer la démarche
de gestion environnementale et de réellement l’intégrer dans la gestion quotidienne de
l’entreprise, elle est basée sur la roue de deming PDCA (plan, do, check, act). Le contenu de
ce SME est propre à l’entreprise et la mise en œuvre purement volontaire et lié à ces
spécificités (historique, activités, taille, culture,…), le contexte est également en perpétuel
changement (environnement concurrentiel, législation,…) et donc automatiquement ce
système a besoin d’une amélioration continue. Car il fonctionne de cette manière :
1. Une analyse de la situation
2. Etablissement d’un programme d’action en fonction de cette situation
3. Mise en œuvre du programme d’actions sur le terrain.
4. Suivi de la bonne marche du programme et adaptation si nécessaire par rapport
à la réalité du terrain.
20
Etant donné que la situation est en perpétuel changement, il faut une amélioration
continue du SME.
Les apports d’un SME :
– Définition du cadre organisationnel mis en place pour la gestion de
l'environnement,
– Détail des responsabilités confiées à chacun pour faire fonctionner le système,
et des procédures à respecter,
– Description précise des pratiques et procédures nécessaires au bon
fonctionnement de l'ensemble,
– Allocation des ressources humaines et financières permettant de mettre en
œuvre le programme décidé.
pour cette question là faut aussi parler du fait que l'amélioration ne s'arrete pas aux frontières
de l'entreprise mais qu'on peut aussi faire en sorte d'améliorer en verticale dc client et
fournisseur mais aussi avec d'autres entreprise du style de l'écologie industrielle
seuil infranchissable ?
implication sur une certification éventuelle ?
3. Quelles sont les spécificités des normes ISO 14000 et EMAS ? Qu’est ce qui pousse
les entreprises à concourir pour l’une ou pour l’autre ?
La norme iso et EMAS sont 2 reconnaissances officielles d’un SME. Cette
reconnaissance est un moyen pour l'entreprise de maintenir et d'améliorer son SME
grâce au regard extérieur du certificateur, qui se place alors idéalement en véritable
partenaire de l'entreprise.
– ISO 14001
• La norme internationale ISO 14001 a été rédigée en septembre 1996
sous l'égide de l’ISO. Elle prescrit les exigences relatives à un système
de management environnemental (SME) permettant à un organisme de
formuler une politique et des objectifs prenant en compte les exigences
21
législatives et les informations relatives aux impacts environnementaux
significatifs.
• C’est une reconnaissance par une tierce partie du respect des exigences
de la norme par votre SME. La certification est une preuve des qualités
organisationneles et de la capacité ) maitriser les risques liés aux
activités au sein de l’entp. Elle apporte une crédibilité a l entp.
– EMAS
• La dénomination règlement éco-audit, ou SMEA (Système
communautaire de Management Environnemental et d'Audit) est en fait
l'appellation abrégée du "règlement européen permettant la
participation volontaire des entreprises du secteur industriel à un
système communautaire de management environnemental et d'audit".
• Rglt européen fournissant des lignes de conduite a toute orga désirant
gérer l’envi de manière volontaire. En adhérant a un EMAS, l’entp
s’engage sur les moyens d’arriver à une amélioration continue des
resultats environnementaux.
Aspect ISO 14001 EMAS
Objectif Amélioration continue du
SME - Prévention de la
pollution (BATNEEC)
Amélioration continue des
résultats environnementaux
Analyse
environnementale
préliminaire
Conseillée quand pas de
SME
Exigée
Réglementations
environnementales
Engagement à se
conformer
Assurance de conformité
Communication
externe
Sans précision Dialogue avec les parties
intéressées à propos de leurs
préoccupations
Gestion des
ressources
humaines
Sensibiliser, former et
s’assurer des
compétences
Sensibiliser, former et
s’assurer des compétences
Participation à l’amélioration
des résultats
environnementaux via « boîte
à idées », travail de groupe,
comité d’environnement, etc
22
Champ de l’audit SME SME
Performance
environnementale
Déclaration Aucune Avant la politique
environnementale, après l’audit
et pendant les années
intermédiaires
La grosse différence entre ISO14001 et EMAS est le fait qu’EMAS va plus loin en matière
environemental (adaptation aux réglementations locales et européennes, avec évaluation
continue). LA norme ISO peut être accordée lorsqu’une entreprise ne respecte pas une
législation, du moment qu’elle argumente pourquoi. Impossible en EMAS. EMAS est donc
plus proactif et va plus loin mais est également plus contraignant.
Emas= étape suppl a lISO vers plus defficacité et de transparence envi. Il bénéficie d’une
image de sérieux, d’exigence et de qualité en europe ou il es tlargement reconnu.
4.Description d'un SME, fonctionnement, conditions, avantages etc
Eco gestion et système de management envi.
Description :
Un système de management environnemental (SME) est un outil créé pour les entreprises
ayant pour objectif l'amélioration de leur gestion et de leurs performances
environnementales. Il s’agit d’une démarche volontaire d'éco-gestion.
Cet outil n’est pas seulement réservé au monde industriel et aux multinationales : il est aussi
accessible aux PME, aux entreprises de services...
L'objectif principal du SME est de favoriser l’intégration de l’environnement dans la
gestion globale de l’entreprise, soit:
identifier, évaluer et prévenir les risques environnementaux;
repérer les lacunes dans les processus de production ou de management;
définir les alternatives possibles qui permettent d’améliorer les performances
environnementales.
Le SME est une méthode :
– Permettant de structurer la démarche de gestion environnementale et de
réellement l’intégrer dans la gestion quotidienne de l’entreprise.
– Basée sur le principe « analyser, planifier et mettre en oeuvre, évaluer,
corriger » (Plan, Do, Check, Act).
– Dont le contenu est propre à l’entreprise (activité, culture, spécificités…) et
dont la mise en place est volontaire.
23
Le SME est une démarche transversale concernant tous les départements de l'entreprise.
Chaque entreprise peut mettre en place son propre SME, dont le contenu et la structure seront
fortement liés à ses spécificités (historique, activité, taille, localisation, culture...), dans un
contexte en perpétuel changement (environnement concurrentiel, législation,…).
Fonctionnement :
– On va effectuer une analyse de la situation;
– En fonction des résultats de cette analyse, on va établir un programme
d'actions;
– Par la suite on va mettre en œuvre le programme d'actions sur le terrain;
– Suivi de la bonne marche du programme et adaptations si nécessaire par
rapport à la réalité du terrain.
Conditions :
Avantages :
Quels sont les apports d’un SME :
– Il va contribuer à définir la cadre organisationnel mis en place pour la gestion
de l'environnement,
– Il va contribuer à définir en détail les responsabilités confiées à chacun pour
faire fonctionner le système, et des procédures à respecter,
– Il va contribuer à fournir une description précise des pratiques et procédures
nécessaires au bon fonctionnement de l'ensemble,
– Il va prévoir les allocations des ressources humaines et financières permettant
de mettre en œuvre le programme décidé.
– Réduction des coûts
– Une meilleure gestion d'entreprise et une image de marque en hausse…
– Des relations facilitées…
– Une sécurisation juridique de l’entreprise
– Un avantage concurrentiel
– Un projet mobilisateur
5. Quels sont les avantages pour l’entreprise à obtenir une certification environnementale
Voir plus haut
6. Décrire les outils de la gestion environnementale
- Contrôle de gestion.
- L’éco-audit ou audit d'environnement.
- Systèmes de management environnemental et certificats.
- Rapport environnemental.
24
- On a des Indicateurs de performance environnementale parmi
lesquels on retrouve :
Les indicateurs physiques.
La comptabilité environnementale.
Les Éco-bilans également appelé analyse de cycles de vie.
- A côté de ceux-ci, on retrouve les indicateurs de soutenabilité :
Global Reporting Initiative (GRI).
Environmental Sustainability Index.
Empreinte écologique (Ecological Footprint).
25
Ecologie industrielle
1. L’EI représente-t-elle une voie intéressante, efficace, pour la mise en place du
développement durable ?
L’écologie industrielle est une voie intéressante car il s’agit d’une nouvelle manière d’étudier
les interactions et interrelation physique, chimique, biologique, aussi bien à l’intérieur des
systèmes industriels qu’entre ceux-ci et les systèmes écologiques.
Le développement durable est une conception visant à allier le développement des sociétés de
manière équitable et l’environnement.
Le fait que l’écologie industrielle permette d’analyser les sociétés et leur interaction avec les
sociétés va donc dans ce sens. Mais elle va encore plus loin car elle permet une approche
systémique, l’identification et la mise en œuvre de stratégies permettant aux systèmes
industrielles d’émuler toujours davantage les écosystèmes écologiques, harmonieux et
durable. L’EI permet également d’identifier et de tracer les flux de matières et d’énergies.
Les buts de l’EI sont clairs : utilisation soutenables des ressources, santé écologique et
humaine et équité environnemental.
L’analogie avec les systèmes naturels est claire dans l’analyse systémique. Ces objectifs
s’inscrivent parfaitement avec une politique de développement durable.
2. Quelles sont les constatations importantes de la symbiose industrielle de Kalundborg ?
Quels enseignements peut-on en tirer en matière de gestion durable des entreprises ?
La symbiose industrielle de Kalundborg est le fait que sur un Zonning Industriel, des
industries se sont mises ensemble pour valoriser les déchets de leurs exploitations. Cette
symbiose est née naturellement dans les années 80, au départ sur une constatation
économique.
Cette symbiose a permis de se rendre compte qu’il pouvait
1. valoriser leurs déchets industriels :
Au niveau de l’eau (liquide, vapeur chaleur)
Le soufre qui réside de la désulfuration était bruler auparavant mais il est
maintenant utiliser avec de la chaux en substitution au gypse naturel pour
les plaques de gyproc
Gaz en excès de la raffinerie : combustible pour asnaevaerket et Gyproc.
2. Avoir des avantages économiques et environnementaux
Réduction de la consommation de ressources par an (pétrole, charbon et
eau
Réduction des émissions de gaz à effets de serres et de gaz polluants
Réutilisation de déchets directement dans les process.
3. Avantages économiques :
Temps moyen d’amortissement des projets inférieurs à 5ans.
Les enseignements que l’on peut en retirer sont multiples :
Processus spontané sur base commerciale, chacun entreprise y a un avantage
Confiance entre les partenaires, petite ville, contacts informels
26
Proximité d’entreprises à la fois différentes et complémentaires
Mais cette symbiose est quelque peu difficile à reproduire du à la rigidité a cause du
nombre restreint de partenaires et à la natures des infrastructures. En cas de
modification d’un procédé par une entreprise, il faut faire attention car le système peut
s’effondrer. Une entreprise du système ne pourra pas changer son processus de
production sans se concerter avec les autres firmes, cela va apporter de la rigidité et
une difficulté d’adaptation du système face à la concurrence.
Du fait de la grandeur des projets, il est très difficile d’y intégrer des PMEs.
Par ailleurs à Kalundborg il n’y a pas de gazoduc et donc il y a une distrosions
économique car les firmes n’ont pas accès à un gaz, moins cher et disponible.
3. Jusqu’à quel point l’initiative prise par l’Union wallonne des Entreprises au zoning de
Saintes rencontre-t-elle les principes de l’écologie industrielle ?
L’initiative de l’UWE pour la gestion des déchets non dangereux dans le zoning de Saintes est
en parfait accord avec l’écologie industrielle. En effet l’UWE à analyser les flux de matières
au sein du zoning et des diverses entreprises. Après le constat, ils ont fait un appel d’offre
pour n’avoir qu’un seul prestataire externe afin de minimiser les couts et les inefficiences.
Parallèlement à cette procédure ils ont veillé à former l’ensemble des entreprises à une gestion
plus efficace des déchets. (Exemple une entreprise du ZI n’avait pas de politique en matière
de déchet et mettait tout en décharge alors qu’elle pouvait aisément recycler la majorité de ces
déchets).
L’approche de l’UWE va donc dans le sens de l’écologie industrielle mais elle ne va pas assez
loin car dans l’EI on parle d’une approche systèmique et ici ils se sont focaliser sur les déchets
qui ne représentent qu’une partie, certes importante de l’EI. D’autres aspects tel que
l’utilisation de l’énergie, le recyclage des eaux, etc,… permettent d’avoir une vue plus globale
des firmes devant vivre en harmonie avec un écosystème et en étant également partie prenante
de l’écosystème.
4. Principes de l’écologie industrielle, définition, grandes idées, concepts clés, facteurs
qui empêchent sont dvpt, utilité
La problématique de l’écologie industrielle :
Les prévention sont des solutions individuelles qui sont prises par l’entreprise
indépendemment de ce qui se passe dans les autres. La prévention de la pollution est une
solution qui permet d’éviter d’arriver au end of point. Cette prévention consiste en une
technologies propres et des produits propres.
Définitions de l’écologie industrielle :
L’écologie industrielle peut être vue :
- Soit comme les liens des systèmes industriels avec les systèmes naturels.
27
- Soit comme l’idée de considérer tout système industriel comme un écosystème
particulier.
- Soit les deux.
L’écologie industrielle peut être définie comme étant l’étude des interactions et
« interrelations » physiques, chimiques et biologiques, aussi bien à l’intérieur des systèmes
industriels qu’entre ceux-ci et les systèmes écologiques
L’écologie industrielle comprend l’identification et la mise en œuvre de stratégies permettant
aux systèmes industriels d’émuler toujours davantage les écosystèmes écologiques,
harmonieux et durables.
L’écologie industrielle est une approche systémique. C’est une méthode industrielle qui
permet d’identifier et de « tracer » les flux de matières et d’énergie.
Buts :
- Utilisation soutenable des ressources.
- Santé écologique et humaine.
- Equité environnementale.
Concepts clés :
- Analyse systémique
- Flux et transformations de matière et d’énergie
- Approche multidisciplinaire
- Analogies avec les systèmes naturels
- Des systèmes linéaires (ouverts) vers les système cycliques (boucle fermée)
Facteurs qui empechent son dvpt : voir travail difficulté à la mise en pratique
- Il y a une certaine rigidité qui est due au nombre restreint de partenaires et à la nature
des infrastructures.
- En cas de modification d’un procédé, ou de départ d’un des partenaires: le système
s’effondre (analogie avec le concept de « keystone species » en écologie). Cela donne
une certaine vulnérabilité aux entreprises.
- Question plus générale liée à la fiabilité des approvisionnements (donc pas plus fragile
qu’ailleurs).
- Une certaine rigidité dans la nature et la composition des substances (cas du vanadium
dans le gypse, dû à un changement de combustible chez Asnæsværket). On ne peut pas
changer son produit sinon pour les autres il ne serait plus correct.
- Distorsions économiques (cas du gaz: Kalundborg n’est pas desservie par un gazoduc,
afin de parer à la concurrence du gaz naturel !).
- C’est un système difficile à intégrer dans les PME.
Utilité : voir avantage travail.
Stratégies de mise en œuvre de l’EI
- Dématérialisation: on va passer d’une logique de productivisme vers l’analyse des
fonctions dont on a besoin.
28
- « Décarbonisation » : contrôle des flux d’énergie, on va passer de substances qui
contiennent de grande quantité de carbone à des substances qui contiennent de petite
quantité de carbone. On passera donc des hydrocarbures (fossiles: charbon pétrole
gaz) vers les hydrates de carbone (biomasse) vers l’hydrogène (matérialisation!).
Ceci permettra de plus haut rendements et une plus grande quantité d’énergie pourra
être renouvelables.
- Réduire les dissipations.
- Intensifier l’utilisation.
- On va passer d’une société basée sur la production vers une société de services
- On peut mette en œuvre différente stratégies technologiques :
- Trajectoires technologiques
- Ingénierie écologique ou écotechnologie
- Rôle-clé: industrie chimique chimie fine
- Biotechnologies
- Ecosystèmes microbiens artificiels
- Nanotechnologies et fabrication moléculaire
- Relocalisation de l’économie, ce qui signifie qu’on va avoir des systèmes moins
ouverts et plus fermés sur eux-même.
5. Quels sont les liens entre EI et gestion durable de l'entreprise? comment la mise en
oeuvre progressive des "trois types d'écologie" peut elle contribuer au développement
durable?
Liens : voir plus haut
Type I :
Utilisation sans limite de matière première et déchets illimités.
Type II :
RAW
MATERIALS
(NO LIMITS)
INDUSTRIAL
SYSTEMS AND
PROCESSES
INDUSTRIAL
WASTES
(NO LIMITS)
RAW
MATERIALS
(LIMITED)
RELATIVELY
HIGH MATERIALS
FLOW
WITHIN SYSTEM
LIMITED WASTES
29
Actuellement nous nous retrouvons dans le type II. On a plus autant besoin de matière
première. On a besoin d’une quantité d’énergie limitée. On limite également les déchets.
Type III :
On n’utilise pas de matière première ni de déchets.
6. Qu'est-ce que le métabolisme industriel?
Afin d’éviter toute confusion, il convient également de faire la différence entre le
métabolismeindustriel et l’écologie industrielle. Le métabolisme industriel est l’ensemble des
matériaux et des flux d’énergie du système industriel.
C’est une approche essentiellement analytique et descriptive qui a pour but de comprendre la
circulation des matériaux et des flux d’énergie liés aux activités humaines depuis leur
extraction initiale jusqu’à leur réintégration inévitable, tôt ou tard, dans les cycles
biogéochimiques3.
L’écologie industrielle quant à elle va plus loin. Premièrement, elle cherche à comprendre
comment le système industriel fonctionne, comment il est régulé et son interaction avec la
biosphère. Ensuite, sur base des connaissances sur les écosystèmes, elle détermine comment
restructurer le système industriel pour le rendre compatible avec le fonctionnement naturel
des écosystèmes. Comprendre le métabolisme industriel est donc un pré-requis à l’écologie
industrielle4.
UNLIMITED ENERGY
NO OTHER MATERIAL THAN
THOSE NECESSARY TO
START UP THE SYSTEM
HIGH MATERIAL
FLOW AND
COMPLETE
RECYCLING WITHIN
THE SYSTEM
NO WASTE
ENERGY
(EFFICIENT USE)
30
Mesure de la performance environnementale : Cours 6
1. Jusqu’à quel point faut-il agréger, intégrer l’information environnementale ?
Pourquoi ? Comment ?
L’information environnementale est primordiale pour vérifier les décisions faites par le
management mais la gestion de cette information est problématique car l’on arrive vite à une
masse d’information « indigeste » et incompréhensible. Cette information afin de pouvoir
prendre des décisions doit être agrégée et cela crée un problème car on a potentiellement une
perte d’information. Il ya donc un compromis à avoir entre sophistication, information
disponible et subjectivité des données (plus de poids donnée à certaine ou cache de certaines
information)
Il faut convertir de grandes quantités de données en de l’information managérialement utile,
en recourant à une métrique appropriée. Plus on agrège les données, plus la représentation de
niveaux de production plus élevé avec une vision plus générale, autorisant l’interaction et
l’interdépendance des effets environnementaux, est possible.
La règle pour éviter de perdre trop d’aspects environnementaux spécifiques et/ou locaux est
d’appliquer le principe de subsidiarité. Ce principe veut que l’on agrège les données au niveau
le plus bas de la hiérarchie organisationnelle, là ou la décision peut être prise de façon
appropriée.
Méthodes d’agréation :
• Simples moyennes arithmétiques
• Comparaison avec unités les plus performantes
• Agrégation avec poids prédéterminés
– Méthodes monétaires (Analyse coûts - bénéfices / Comptabilité
environnementale)
– Méthodes basées sur les impacts physiques
• Life Cycle Assessment / Ecobilans
• Comparaison avec les normes
• Agrégation avec poids auto-définis, « objectifs » (frontières de production)
2. La comptabilité environnementale est-elle une utopie ? une nécessité ? Quels
avantages présente-t-elle par rapport à d’autres méthodes d’indicateurs ?
La comptabilité environnementale ou comptabilité verte permet de prendre en compte des
valeurs qui n’étaient pas prises en compte dans la comptabilité traditionnelle. D’abord le cout
des effets environnementaux (cout liés au traitement des émissions ou déchets + couts des
effets résiduels), couts des effets résiduels et dépense environnementale (payement au tiers +
taxe envi + subsides envi). On prend donc en compte la valeur perdue ou soustraite qui est le
cout des effets environnementaux occasionnés par les activités d’une entreprise moins les
dépenses de celle-ci en vue d’atténuer ces effets. Le gros problème c’est que cela nécessite
l’évaluation monétaire des ressources naturelles et des dommages environnementaux.
Ce n’est certainement pas une utopie que d’impliquer l’environnement dans la comptabilité
des entreprises mais le problème majeur est la valeur accordée aux éléments
31
environnementaux. Comme la comptabilité est la source d’informations pour les actionnaires,
investisseurs et tout les stakeholders qui gravitent autour de l’entreprise, le danger est grand
de voir ces valeurs modifiées pour donner une meilleure image de l’entreprise. Il faut donc
avoir un organisme indépendant de contrôle de ces charges.
Avantages par rapport aux autres ???????
3. L’analyse du cycle de vie (LCA) est-elle un outil efficace / maniable / objectif dans le
cadre de la gestion de l’environnement en entreprise ?
Le LCA a le gros avantage d’avoir une approche du » berceau à la tombe » du produit. On
incorpore et on quantifie touts les impacts environnementaux liés à un produit, un emballage.
L’intérêt est l’amélioration significative par rapport à des slogans tels que « naturels » ou
« recyclé »/ Le LCA donne un outil pour les entreprises en vue de l’amélioration des produits
et des procédés.
Le but fondamental est de réduire la pression d’un produit sur les ressources et
l’environnement tout au long de son cycle de vie, de l’extraction des matières premières
jusqu’à son traitement en fin de vie (berceau au tombeau).
Problèmes:
– Agrégation des impacts;
– Limites de l’évaluation environnementale:
• Impacts environnementaux,
• Production conjointe,
• Gestion conjointe des déchets;
– Absence de standardisation;
– En bref: absence de consensus sur la méthodologie;
– Disponibilité et qualité des données;
– Insensibilité à des changements rapides de la technologie moderne;
– Coûts prohibitifs
• D’où la proposition:
– Usage sélectif: impacts environnementaux significatifs et non encore
réglementés
– Incorporation dans le prix du produit
– But final: "cheaper is greener"
• L’analyse du cycle de vie se base sur la notion de dvpt durable en fournissant un
moyen efficace et systématique pour évaluer les impacts environnementaux d’un
produit d’un service ou d’un procédé.
Avantages :
- Permet d’avoir une vision globale de l’impact envi d’une filiere
- De prévoir le déplacement de pollution
- Evaluer quel type d’impact envi est dominant ds la réalisation d’un produit et quelles
étapes ou quels elements particuliers du produit contribuent le plus en termes
d’impacts envi
- Mise en perspective des different types d’impact plutôt que de se limiter a un type
dimpact particulier
32
Inconv : ne sera jamais un outil universel
- Quasi impossible d’obtenir l’intégralité des flux utilisés pr un produit
- Géo : impact différent dune région à une autre
4. Citez trois exemples d'indicateurs de performance environnementale (EPI) et
expliquez.
Les indicateurs de performance environnementale reflètent l’efficience environnementale
d’un processus de production incluant les quantités d’inputs et outputs.
Afin d’accomplir leur rôle de manière correcte, les EPI doivent avoir certaines
caractéristiques :
- Pertinence : ils doivent procurer des informations qui répondent aux besoins
de l’entreprise et des actionnaires. Ce critère implique la simplicité dans
l’interprétation et la compréhension d’indicateurs. Pour être pertinent, un EPI
doit refléter de façon adéquate la relation entre l’entreprise et l’environnement
(à travers, entre autre, les flux d’inputs et d’output).
- Précision d’analyse : les indicateurs doivent être basés sur de solides
fondement théoriques. Ca implique qu’ils doivent être objectifs et non ambigu
afin de garantir une fidèle représentation de la situation ainsi que la cohérence
des indicateurs dans l’espace et dans le temps pour pouvoir permettre une
comparaison, un contrôle et l’identification des tendances.
- Mesurabilité : les données sont la base pour la construction d’un indicateur.
Elles doivent être immédiatement disponibles et accessible avec un ratio coût-
bénéfice raisonnable. Un indicateur doit être sensible à ces données. Les EPIs
doivent être quantitatif et qualitatif que si ce n’est pas possible.
- Comparabilité : c’est un objectif important dans l’usage de EPIs. Ils vont
permettre de surveiller l’évolution des performances d’une unitée donnée
(processus, secteur,…) dans le temps ; comparer les installations d’une
entreprise donnée qui donnent une même sorte de production ; comparer
différentes entreprises dans un secteur donné ; comparer certain secteurs entre
eux,…
-
- On a des Indicateurs de performance environnementaleparmi lesquels on retrouve :
Les indicateurs physiques.
La comptabilité environnementale.
Les Éco-bilans également appelé analyse de cycles de vie.
Parmi les indicateurs de compagnie environnementale on trouve
33
Explications figure :
Les indicateurs de performances appartiennent à ce qui arrive à l’intérieur et autour d’une
entreprise, d’installation ou d’unité de process. Ils peuvent incorporer des « systèmes »
d’indicateurs utilisés pour refléter l’effort accompli par une firme, une installation ou une
unité de process pour diminuer son impact sur l’environnement.
Les indicateurs d’impact reflètent ce qui se passe en dehors de l’entreprise, installation,…
ce qui arrive à l’environnement comme résultat des activités d’une telle entité.
Dans les deux cas, les indicateurs peuvent être évalués en terme « physique » (inputs de
matière utilisés, énergie consommée,…) ainsi qu’en terme monétaire ou financier
(appréciation monétaire des impacts physiques de l’entreprise considérée).
La figure suivante est un zoom des indicateurs de performance qui spécifie quelle
sorte d’information peut être prise en compte pour évaluer ces quantités.
Objet des performances envi :
-
PERFORMANCE INDICATORS IMPACT INDICATORS
Process System Eco-financial Physical Monetary
To evaluate
economic
efficiency
implementing
company
environmental
programmes
To evaluate
company
effectiveness
to achieve
eco-efficiency
targets
To evaluate
company
eco-efficiency
in the use of
raw materials
To evaluate
environmental
impact as a
contribution
to the main
environmental
effects
To evaluate
environmental
impact in
monetary terms
34
- Tracer l’amélioration (ou la détérioration) de la performance environnementale d’une
usine, ou d’une entreprise, en fonction du temps.
- Comparer les performances de plusieurs unités de production analogues (usines) au
sein d’une entreprise donnée.
- Comparer les performances de plusieurs entreprises analogues au sein d’un secteur
industriel.
- Fournir des informations permettant d’évaluer l’efficacité des réglementations
environnementales.
35
Indicateurs de développement durable : Cours 6
1. Comment pourrait-on concevoir de mettre en œuvre, au niveau de l’entreprise, des
indicateurs de développement durable ? Quel sens cela revêt-il pour une entreprise ?
• Objet des indicateurs de performances environnementale :
– Tracer l’amélioration (ou la détérioration) de la performance environnementale
d’une usine, ou d’une entreprise, en fonction du temps
– Comparer les performances de plusieurs unités de production analogues
(usines) au sein d’une entreprise donnée
– Comparer les performances de plusieurs entreprises analogues au sein d’un
secteur industriel
– Fournir des informations permettant d’évaluer l’efficacité des réglementations
environnementales
Exemple, le projet MEPI :
• Objectifs
• développer des indicateurs quantitatifs de la performance
environnementale d’entreprises manufacturières;
• appliquer ces indicateurs en vue d’appréhender les causes des
changements de la performance environnementale dans le milieu de
l’industrie;
• évaluer l’efficacité de différents instruments destinés à
l’amélioration des performances environnementales.
Méthodologie :
• construction d’une base de données contenant des infos
environnementales et managériales pour des centaines de sites et
entreprises européens;
• études de cas détaillées et comparatives d’entreprises de quatre
secteurs, dans le but d’expliquer les différences de performances
environnementales;
• participation et implication des stakeholders via un comité
d’utilisateurs.
• Trois types principaux d’IPE :
• Indicateurs physiques : reprennent les inputs matière et énergie, ainsi que les
outputs des processus de production.
• Indicateurs de management : visent à lier les aspects physiques de la performance
environnementale à l’information qui concerne la performance managériale
(indicateurs économiques), ou aux indicateurs décrivant la gestion
environnementale dans l’entreprise (indicateurs de gestion).
• [Indicateurs d’impact : lient les données relatives aux outputs physiques (p.ex.
émissions) aux impacts environnementaux potentiels (p.ex. réchauffement
climatique).]
Dans ce projet, travaille sur 2 indicateurs (phys et manag). Indicateur d’impact presque
pas développer. En plus de ces 3 indicateurs : indicateur financier ms on ne s’en est pa
occupé ds ce projet.
36
Qques résultats significatifs :
- Une des premieres tentatives de construire une base de données provenant de plusieurs
pays récoltées a partir d’info dispo +- directement
- Approche bottom-up : on est allé chercher des données dispo dans les différents pays
pui on a essayé de tirer des ccl pr le secteur
- Montre la nécessité de recueillir plus systématiquement des données sur des aspects
importants
- Les analyses statistiques confirment que l’attention peut se porter sur qques variables
clés, alors que d’autres sont moins significatives
• Recommandations:
–  « Recueillir plus de données sur une base plus régulière, sur moins de
variables »
–  Améliorer et standardiser l’information relative aux variables de
management
2. Est-il possible de définir au niveau de l’entreprise un indicateur de type « Empreinte
écologique » ? Comment pourrait-on s’y prendre ? Que prendre en considération ?
L’empreinte écologique d’un pays est la surface totale nécessaire à la production de la
nourriture et des fibres qu’il consomme, à l’absorption des déchets provenant de sa
consommation d’énergie et à son infrastructure. Les individus consommant des
ressources et des services écologiques venant de partout dans le monde, leur empreinte
est la somme de toutes ces surfaces, où qu’elles soient sur la planète
Mathis Wackernagel et William Rees ont proposé en premier un mode de calcul
simplifié basé sur la somme mathématique des surfaces bioproductives suivantes :
le sol consommé par l'environnement construit;
le « sol énergétique » (surface nécessaire pour cultiver la biomasse équivalente à
l'énergie consommée et pour un calcul plus fin pour l'absorption du CO2);
les écosystèmes (terrestres et aquatiques) utilisés pour produire l'alimentation;
le sol consommé pour la production des produits forestiers ou agroforestiers.
Ce calcul produit une « empreinte » traduite en équivalent-hectares bioproductifs
consommés, mettant clairement en évidence le lien entre population, modes de
développement (plus ou moins consommateurs de ressources) et soutenabilité du
développement. Rapporté à l'individu, au quartier, à la ville ou à un pays (ou objet,
ou service), et analysé, le calcul plus détaillé met en exergue, de manière
pédagogique, les points sur lesquels agir en priorité, tant pour l'individu que pour
une collectivité.
Le calcul peut encore être précisé en ajoutant aux superficies biologiquement
productives nécessaires pour produire les aliments animaux et végétaux, le bois et
produits dérivés,
les surfaces annexes consommées pour les habitants (+ routes, parkings, ports,
aéroports, habitat de loisir, résidences secondaires);
37
les surfaces nécessaires à l’absorption du CO2 (ou des émissions de GES en
équivalent-CO2);
les surfaces nécessaires à l’absorption ou au traitement et stockage
des déchets (ex : eaux usées, boues de station d’épuration, déchets d’incinération,
déchets envoyés en décharge, etc.) ménagers, industriels et spéciaux, dont
nucléaires.
Plus tard, le calcul pourrait éventuellement intégrer certaines dégradations
écologiques et sanitaires secondaires liées par exemple :
à l’exportation ou au traitement différé de déchets;
aux immissions chroniques et accidentelles de toxiques dans l’atmosphère, les
sols, les océans et les chaînes alimentaires;
à la dégradation, désertification, salinisation et perte de sol, etc.
à des sols durablement pollués (ex zones interdites de Bélarus, suite aux retombées
de Tchernobyl);
à la fragmentation écologique.
3. L’analyse du cycle de vie (LCA) peut-elle constituer une amorce d’indicateur de
développement durable ? Expliquez.
L’analyse de cycle de vie d’un produit peut constituer une bonne amorce d’indicateur de
développement durable car le LCA est le seul indicateur actuellement qui permette de prendre
en compte la vie d’un produit, depuis « le berceau jusqu'à la tombe ». Là ou les autres
indicateurs de performance environnementale des entreprises ne se concentre que sur le
processus de production en entreprise du produit (émissions, effluents,…), le LCA démarre
son analyse depuis la matière première jusqu’à la fin de l’utilisation du produit (mise en
décharge), en passant par toutes les étapes de modification intermédiaires. Le développement
durable est une doctrine qui prône un développement en harmonie des entreprises avec
l’environnement au sens large. Les autres indicateurs ne s’occupent que de l’aspect de la
firme et sur son processus de production. Ils ne s’intéressent aucunement à la manière dont
sont extraites les matières premières, ni la manière dont sont traités les produits en fin de vie.
Le LCA s’intéresse à chaque étape et permet d’avoir une vision claire de l’impact total sur
l’environnement du produit mis à disposition du consommateur.
4. Définir les indicateurs de développement durable
Le développement durable, c’est répondre aux besoins du présent sans compromettre la
consommation des générations futures.
3 axes du développement durable :
- L’axe environnemental : il s’agit du pilier le plus connu. Le développement durable
est souvent réduit à tort à cette seule dimension environnementale. Il est vrai que dans
les pays industrialisé, l’environnement est l’une des principales préoccupations en la
38
matière. Nous consommons trop et nous produisons trop de déchets. Rejetons
dorénavant les actes nuisibles à notre planète pour que notre écosystème, la
biodiversité, la faune et la flore puissent être préservées.
- L’axe économique : l’économie est un pilier qui occupe une place prééminente dans
notre société de consommation. Le développement durable implique la modification
des modes de production et de consommation en intruisant des actions pour que la
croissance économique ne se fasse pas au détriment de l’environnement et du social.
- L’axe social : ou encore le pilier humain. Le développement durable englobe la lutte
contre l’exclusion sociale, l’accès généralisé aux biens et aux services, les conditions
de travail, l’amélioration de la formation des salariés et leur diversité, le dvpt du
commerce équitable et local.
Le DD se mesure sur ces 3 axes et il ya des indicateurs pour mesurer la performance et la
soutenabilité (voir supra-
5. Que doit faire l'entreprise face aux enjeux du développement durable;
Le développement durable signifie qu’on va penser au problème actuel en prenant en
compte les besoins auxquels nous devrons faire face dans le futur.
Le développement durable implique trois piliers :
- Environnemental.
- Economique.
- Social.
Conceptions du développement durable :
• Très faible soutenabilité : substitution parfaite entre le capital naturel et le
capital « man-made ».
• Faible soutenabilité : il existe un niveau critique de capital naturel.
• Forte soutenabilité : les deux formes de capital sont complémentaires; la
croissance devient problématique.
• Très forte soutenabilité : « Ecophilosophie », Espèce humaine ~ autres
espèces
Au niveau de la biodiversité : Il faut maintenir cette biodiversité, en effet, la diversité
d’espèces fait partie de la diversité d’options laissées aux générations futures, en vue
de leur utilisation potentielle dans de nombreux domaines dont : pharmaceutique,
alimentaire, agriculture, tourisme, récréation,…
2 mecanismes prevention VS reparation
Il y a differentes technologies a mettre en place
Il y a aussi différents outils de gestion environnemental
6. Expliquer pourquoi on s'intéresse au développement durable, en général, au niveau de
l'entreprise.
39
– Les contraintes liées à la protection de l’environnement sont de plus en plus
pressantes.
– On prend conscience des limites à l’exploitation des ressources naturelles.
– Entreprise: un des principaux acteurs de la vie socio-économique, aussi un des
principaux utilisateurs de ressources naturelles.
– Il y a une pression croissante sur les entreprises, de la part des consommateurs, des
associations et des pouvoirs publics.
– Les managers ne peuvent plus ignorer les problèmes liés à l’environnement.
– La gestion de l’environnement touche à toutes les fonctions de l’entreprise -
Exemples: marketing écologique, comptabilité environnementale ou verte,
production et technologies « propres », « Rivalités » environnement – emploi,
stratégie environnementale, droit de l’environnement.
7. le bilan carbone est-il un bon instrument pour les entreprises?
Bilan carbone =
- méthode de calcul des émission de GES :
o etablir un bilan quantifié des émissions engendrées par une « activité »
o connaitre les marges de manœuvre pour les diminuer à court et long terme
- outil d’aide à la décision et a l’action :
o ne pas déterminer un responsable des émissioni mais QUI est le plus a meme
de pouvoir agir pr les réduire
o démarche proactive de mgt interne
2 objectifs :
- estimer les emissions de gaz à effet de serre  lutter contre le chgt clim
- evaluer l’importance de la dépendance aux energies fossiles  anticiper les impacts
économiques et sociaux de la raréfaction des énergies fossiles
estime aussi bien les emission directe (sur le site, par l’entité auditée) qu’indirectes (clients
fournisseurs)
Calcul :
Donnée physique * facteur d’émission = qté de GES emis
Principe : données facilement dispo ou saisie simplifiées
Bilan carbone n’est pas :
- un outil de mesure des émissions
- une méthode de diagnostic multi critere
- une norme
- une méthode de comparaison entre entp
8. Que pensez-vous de la taxe carbone ?
La taxe carbone est une taxe environnementale sur l'émission de dioxyde de carbone, gaz
à effet de serre qu'elle vise à limiter, dans le but de contrôler le réchauffement climatique.
Cette taxe pigouvienne décourage les émissions polluantes en faisant payer les pollueurs à
40
proportion de leurs émissions. La répercussion de la taxe sur les produits finals augmente
leur prix proportionnellement aux émissions qu'a engendrées leur production, favorisant
les produits ayant induit moins d'émissions de dioxyde de carbone. Une augmentation
progressive et programmée de la taxe peut permettre de guider les investissements sur le
long terme, en laissant le temps nécessaire aux consommateurs et aux entreprises pour
s'adapter.
La taxe est une possibilité ouverte aux pays s'étant engagés à réduire leur émissions de gaz
à effet de serre, par exemple pour le protocole de Kyoto. Elle peut être appliquée au
niveau des produits ou, plus commodément, au niveau de la production ou l'importation
d'énergie fossile, qui émettra du dioxyde de carbone en étant consommée.
La taxe carbone est complémentaires du principe des quotas d'émissions (négociables via
une bourse du carbone) : la taxe impose un prix déterminé à des quantités libres, les
quotas fixent les quantités mais laisse leur prix variable1
. Les deux systèmes peuvent
coexister, la taxe permettant notamment d'impliquer les très nombreux petits émetteurs
diffus, difficile à mettre sous quotas.
En 2009, des pays comme le Danemark, la Finlande, la Norvège, la Suède ou la province
canadienne de Colombie-Britannique appliquent une forme de taxe carbone parfois
partielle, d'autres comme la Nouvelle-Zélande, ont mis en place un marché d'échange de
quotas d'émissions, et d'autres encore, comme la France, en étudient les possibilités
d'applications. L'application diffère selon les pays.
Même en l'absence d'une taxe carbone officielle, le système fiscal peut contenir des
impôts qui forment, en partie, une taxation implicite des émissions de CO2, notamment
des taxes sur les énergies (exemple : TIPP) ou des droits de douanes sur les importations
d'hydrocarbures.
Mon avis : bon moyen de faire internaliser au consomateur les extarnilités negatives
de sa consommateur (ex conso auto). C est le principe du pollueur payeur
Le consommateur va etre demandeur de produit moins pollueurs et donc va motiver
les entreprises a innover.
Ce ne sera pas suffisante il faut que les autorités impose des norme (ex reduction d
emission de CO2) et que celles-ci ne soient pas négociable => les authorités doivent
etre credibles quand elles imposent des normes.
Elle peuvent aussi etre renforcées par des incitants a rouler « vert » (fiscaux, primes a l
achat,…) ex d actualité = salon de l’auto.
Point negatif : Ca va favoriser la consommation d autre polluants ( ex le nucléaire)
41
Nanocyl :Cours 7
une q en rapport avec nanocyl du style, quels sont les enjeux pour l'entreprise de prendre en
compte l'environnement
expliquer la spécificité de la gestion envi de Nanocyl par rapport aux autres PME (la faut
développer leur technique de communication)
42
Divers
1. Definissez et comparez les technologies end of pipe destinées a la sauvegarde de
l'envirronnement
Solution end of pipe treatment. On a un processus industriel qui utilise des matières premières
et de l’énergie. Celle-ci aboutit au produit mais pollue quand même.
On pourrait mettre une station d’épuration d’eau tout en ne modifiant pas le processus
industriel. Ainsi l’eau sera rendue plus propre et il y aura moins de pollution.
Schéma de prévention. On va faire de la prévention en intervenant sur le processus industriel
en le rendant plus propre.
43
Ecologie industrielle, valorisation : on ne change pas le processus industriel mais on va mieux
organiser les cycles de recyclages. On peut utiliser les déchets dans un autre système comme
inputs. On valorise ainsi les déchets et on met en œuvre l’écologie industrielle.
2. Est-il possible de concevoir une gestion d'entreprise qui tienne compte des limites a
la croissance (limits to growth)
The Limits to Growth is a 1972 book modeling the consequences of a rapidly growing
world population and finite resource supplies. The book used the World3 model to
simulate[1]
the consequence of interactions between the Earth's and human systems.
Five variables were examined in the original model, on the assumptions that
exponential growth accurately described their patterns of increase, and that the ability
of technology to increase the availability of resources grows only linearly. These
variables are: world population, industrialization, pollution, food production and
resource depletion. The authors intended to explore the possibility of a sustainable
feedback pattern that would be achieved by altering growth trends among the five
variables.
Oui il y a moyen d’envisager une croissance limitée. Il suffit que les entreprises en
tienne compte dans leur gestion et pratique l’eco efficience.
L'éco-efficience d'une entreprise est atteinte par la distribution de biens à un prix
compétitif qui satisfasse les besoins humains et apportent de la qualité de vie, tout en
réduisant progressivement les impacts écologiques et l'usage des ressources tout au
long du cycle de vie
Le principe de l’eco efficience est une implication de la courbe d ehrlich
Principe d’éco-efficience, efficient par rapport à l’environnement. Les producteurs
(entreprises) vont utilisés des matières premières. Il en reste des résidus de
consommation et de production qui vont être recyclé ou déchargé dans
l’environnement. Le but de l’eco-efficience est d’améliorer les procédures de
recyclage et de prévenir contre la production des déchets.
• M = Rpd + Rcd = G + Rp - Rpr - Rcr
• Stratégies pour réduire M (or Rpd/Rcd):
– Réduire G (prévention)
– Réduire Rp (prévention)
– Accroître Rpr (gestion des déchets)
– Accroître Rcr (gestion des déchets)
44
Les entreprises vont pouvoir s impliquer a différents niveau pour eviter les effets
negatif de la croissane sur l environnement.
Les entreprises vont pouvoir agir de 2 facon : Prevention ou/et réparation
Mise en œuvre de l’eco-efficience : voir ci dessus
Schéma 20 : Solution end of pipe treatment. On a un processus industriel qui utilise
des matières premières et de l’énergie. Celle-ci aboutit au produit mais pollue quand
même.On pourrait mettre une station d’épuration d’eau tout en ne modifiant pas le
processus industriel. Ainsi l’eau sera rendue plus propre et il y aura moins de
pollution.
Schéma 21 :Schéma de prévention. On va faire de la prévention en intervenant sur le
processus industriel en le rendant plus propre.
Schéma 22 :Ecologie industrielle, valorisation : on ne change pas le processus
industriel mais on va mieux organiser les cycles de recyclages. On peut utiliser les
déchets dans un autre système comme inputs. On valorise ainsi les déchets et on met
en œuvre l’écologie industrielle.
3. Différence entre norme et taxes
Taxe : solution la plus efficient : laisse la flexibilité d’innovation et d’adaptation
La taxe est un prélèvement obligatoire perçu d'autorité, à l'occasion d'une opération, mais qui
ne constitue pas la contre-partiemonétaire de ce service.
Norme : compatibles avec le principe de précaution, considérées comme inefficientes d’une
point de vue économique
Les normes dans un système juridique sont les règles obligatoires qu'elles proviennent de lois,
des codes, d'une coutume voire du droit naturel. Les codes sont de deux types : les codes
adoptés comme tels, et modifiés, par les organes délibérants, ou bien les codes rassemblés par
les éditeurs (Dalloz et Litec en France).
En pratique :
- Incertitudes encore grandes
- Entp préferent les nomres
- Eventuellement négociée avec les autorités
- Accord de branche ou accord volontaire  possibilité d’infléchir ou orienter la
législation
4. Approche préventive est elle meilleure que la curative ? Niveau économique?
Niveau environnementale?
– Réductions à la source (changement du produit, changement de la technologie
et /ou des inputs)
– Recyclage interne (en tant qu’input de production, récupération de matière en
vue d’une autre application au sein de l’entreprise)7
7
Prévention
45
– Recyclage externes (matière premiere secondaire ou input en vue d’une autre
utilisation).
– Incinération
– Mise en CET8
avantages des techniques de prévention :
- Environneemntaux
- economique
Cf cas PRISMA il y a une certaine complementarité
Biensur c est pourquoi l’etude PRISMA a été faite. Cependant l’eco efficience reprend 2
volets la prevention et la reparation (gestion des dechet) donc il y bien evidemment une
compementarité.
Le but du preventif est essentiel car il permet de reduire les couts environnementaux que
le curatif ne pourra plus faire par apres. Avec un processus de production plus « green »
les couts environnementaux seront plus bas. Cependant il restera probalement des couts
qui pourront être reduit par le « curatif »
On voit cependant sur l’echelle de lansink que la prévention (reyclage a la source,…) est
meilleure que le curatif (mise en decharge)
L’approche de la plupart des industriels est purement curative :
La réponse des industriels à l’apparition d’une réglementation de + en + stricte en matière
d’envi consiste le plus souvent a consentir des dépenses considérables en vue de s’équiper
en matériel d’épuration des rejets, sans récup d’energe ou de sou produit. Seul un quart du
volume de l’industrie spécialisée dans la réduction des nuisances concenrne une approche
du prb a la source par une révision complete du procédé.
curative
Ce qui ne résout pas fondamentalement le prob de l’emission de déchets. On ne fait que
déplacer le prb.
D’apres de hoo et dieleman c’est un manque dinfoq ui est a lorigine du prb.
 Technologies « propres » : visent à réduire les nuisances à la source par
des amélioration apportées au procédé de production ou aux produit
fabriqués eux meme.
8
Réparation
46
Le Global Reporting Initiative (GRI) a été établi vers la fin 1997 avec comme mission de
développer les directives applicables mondialement en matière de développement durable,
ainsi que de rendre compte des performances économiques, environnementales, et sociales,
initialement pour des sociétés et par la suite pour n'importe quelle organisation
gouvernementale, ou non gouvernementale. Rassemblée par la coalition pour les économies
environnementalement responsables (CERES) en association avec le programme
d'environnement des Nations Unies (PNUE), le GRI incorpore la participation active des
sociétés, des O.N.G., des organismes de comptabilité, des associations d'hommes d'affaires, et
d'autres parties prenantes du monde entier. La version GRI actuellement en vigueur est
qualifiée de G3.
Composition / Structure du GRI[modifier]
Le GRI comporte trois catégories d'acteurs :
Les parties prenantes organisationnelles (voir la théorie des parties prenantes ou
stakeholders) : Tout type d'acteurs (ONG, Syndicats, entreprises, ...) dont l'objectif est
de définir la stratégie et l'évolution des normes et des critères, et contribuent au
financement sous forme de cotisations.
Le conseil des parties prenantes qui regroupe 60 membres, désignés par les parties
prenantes organisationnelles et qui ont pour fonction de donner les grandes directives,
orientations stratégiques et de débattre de toutes les questions auxquelles peuvent être
confrontées les organisations. Ils sont aussi conseillers du comité de conseil technique.
Le comité de conseil technique : une quinzaine de spécialistes des questions sociales,
sociétales ou environnementales, qui a pour mission de faire une veille sur l'évolution
des normes internationales.
Les principes de reporting[modifier]
Il existe quatre catégories de grands principes :
Processus de rédaction des rapports : transparence, dialogue avec parties prenantes,
auditabilité
Périmètre du rapport: exhaustivité, précision du contexte
Garantie de fiabilité des données
Accès libre au rapport
Indicateurs de reporting[modifier]
Le Global Reporting Initiative propose un référentiel d'indicateurs qui permet de mesurer
l'avancement des programmes de développement durable des entreprises. Il reste encore à
démontrer sur un plan empirique que cette liste d'indicateurs couvre bien l'ensemble des
problématiques fondamentales. Ce référentiel comporte 79 indicateurs, qui se répartissent de
la manière suivante :
Par importance :
49 indicateurs de base
30 indicateurs dits supplémentaires
Par domaine :
économie : 9 (dont 2 supplémentaires)
47
environnement : 30 (dont 13 supplémentaires)
droits de l'Homme : 9 (dont 3 supplémentaires)
relations sociales et travail décent : 14 (dont 5 supplémentaires)
responsabilité vis-à-vis des produits : 9 (dont 5 supplémentaires)
société : 8 (dont 2 supplémentaires)
Voir le détail des indicateurs : Reporting Framework Downloads

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  • 1. 1 MANAGEMENT ENVIRONNEMENTAL Table des matières Généralités / Développement durable / Biodiversité = Cours 1................................................. 2 Entreprises et législation environnementale : Cours 2............................................................... 6 Options technologiques : Cours 2 ............................................................................................ 12 Stratégie d’entreprise et outils de gestion environnementale : Cours 3 + 4............................. 18 Ecologie industrielle................................................................................................................. 25 Mesure de la performance environnementale : Cours 6........................................................... 30 Indicateurs de développement durable : Cours 6 ..................................................................... 35 Divers ....................................................................................................................................... 42 Composition / Structure du GRI [modifier] ......................................................................... 46 Les principes de reporting [modifier]................................................................................... 46 Indicateurs de reporting [modifier] ...................................................................................... 46
  • 2. 2 Généralités / Développement durable / Biodiversité = Cours 1 1. Le changement climatique, le Protocole de Kyoto, … ne sont-ils que des lubies d’environnementalistes ou signifient-ils réellement quelque chose pour notre société d’aujourd’hui ? de demain ? pour nos économies ? pour nos entreprises ? Malheureusement ces problèmes climatiques ne sont pas une lubie mais de réels « challenge » pour nos sociétés occidentales axées sur une société de consommation à outrance. Le réchauffement de la planète est un fait, les conclusions du travail du GIEC, sont clair, cela est dû aux activités humaines, si on ne fait rien, les conséquences sont immesurables, fondes des glaciers, dégel du permafrost. Ces travaux ont démontrés que ces augmentations sont directement imputables aux activités humaines. Le protocole de Kyoto et plus récemment la conférence de Copenhague sont des initiatives politiques faisant suite à la prise de conscience qu’il faut un changement et que l’on ne peut continuer à exploiter nos ressources naturelles comme nous l’avons fait ces 50 dernières années. Pour se donner une idée, il faudrait 6 planètes terres au niveau des ressources si tout le monde vivait comme un américain du nord, plus troublant, chaque année nous consommons plus que ce que peut produire la terre, ce moment est appelé l’ « overshoot day » et chaque année il recule. En 2009 c’était le 25septembre 2009. Mais comme on l’a vu cette tache est loin d’être aisée et la recherche de consensus est primordiale pour arriver à un objectif concret. Pour nos sociétés d’aujourd’hui et de demain cela représente énormément car sans changement, nous courrons droit à la catastrophe. Les changements climatiques vont impliqués des vagues d’émigrations (hausse du niveau des mers = dramatique en Inde), l’apparition de nouvelles maladies liées aux changements de temps, on risque d’engendrer une réaction en chaine dont on ne sait pas où elle va mener. Par principe de précaution scientifique, il faut l’éviter. Pour nos économies et pour nos entreprises, c’est clairement un gros défi car, les modes de productions doivent changer et prendre en compte l’environnement comme un bien à préserver absolument. Sans lui pas de matière première et donc pas de production. 2. Comment réduire l’impact des transports (1) en matière d’émission des gaz à effet de serre ? (2) en matière d’impact sur le paysage et la biodiversité ? Le secteur des transports est le secteur qui avec celui de la production d’électricité représente la plus forte hausse des émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030. C’est le secteur où les émissions ont le plus augmenté au cours de cette dernière décennie, les améliorations techniques ne parvenant pas à compenser la hausse de leur utilisation (utilisation intensive de la voiture, de l’avion, transport de marchandise en hausse,…) En matière d’émission de gaz, il faut non seulement continuer à promouvoir les recherches pour augmenter l’efficience des modes de transport mais il faut aussi conscientiser les personnes sur leurs déplacements, sur leurs modes de vies. Par exemple, on pourrait tout à fait imaginer se priver de certains types d’aliments lorsque ce n’est pas la saison. Cela évitera nombre de transports.
  • 3. 3 On pourrait également penser à l’introduction d’un système de consommation basé sur la consommation. Appelé méthode « hundred-miles » aux USA, cela reviendrait à consommer les produits locaux, et donc à réduire les transports. Pourquoi est-ce que le sucre qui est mis dans nos aliments doit forcément venir du Brésil, au détriment des betteraves belges, à l’agonie ? Car cela coute moins cher ? Moins cher économiquement mais qu’en est-il pour le bilan environnemental global ? Pas sur que l’on soit gagnant sur le long terme. Par ailleurs au niveau des transports aérien, il y a des solutions qui existent pour diminuer ces émissions qui sont énormes (un Boeing 747, au décollage brule autant d’oxygène qu’un homme sur toute sa vie, les avions consomment donc énormément, il y a plus de 17 000 actuellement en circulation (20 000vols/jours au dessus de la France)). L’utilisation de conférence-call dans les firmes pour éviter les déplacements, la limitation des vacances. L’impact sur le paysage et la biodiversité est donc directement lié à l’utilisation, plus on utilise le transport, plus la pression est forte et la biodiversité affectée. En effet, pour supporter un transport en hausse constante il a fallu construire une infrastructure à la hauteur. Ce qui modifie énormément la biodiversité et les paysages. Au moment de la construction de la E411, il a fallu aplanir des collines, modifier des cours d’eau,… Un moyen de réduire cet impact est de mettre en œuvre des solutions pour permettre à la faune et la flore de continuer à vivre en harmonie avec les activités de l’homme. Par exemple en foret de Meerdael, près de Leuven, des aménagements ont été réalisé pour permettre aux animaux de traverser librement la chaussée, et des barrières ont été mises le long de la route afin d’éviter d’avoir des animaux sur la route. Par ailleurs lors de la création de nouvelles voiries, des solutions plus écologiques pourraient être trouvées. Par exemple l’utilisation d’enrobés bitumineux à froid pour les voiries plutôt que des enrobés à chaud. Pour produire une tonne d’enrobés à froid, il faut +/-0,1 tonnes de fuel et pour l’enrobés à chaud il faut entre 10 à 14litre fuel/tonnes. 3. En quoi une entreprise peut-elle être concernée par la problématique de la biodiversité ? La biodiversité c’est l’ensemble de la vie sur terre. Il est donc clair que les entreprises, en tant qu’actrices de ce monde sont directement concernées. En effet prenons par exemple une entreprise pharmaceutique. Le problème des activités humaines c’est qu’elles exercent une pression tellement forte sur la biodiversité que le taux actuel d’extinction est 100 à 10 000 fois le taux naturel moyen. En cause la destruction et l’isolement des habitats à cause des interventions directes sur ceux-ci, les changements climatiques, la pauvreté et les inégalités sociales, a perturbation des cycles naturels, l’introduction d’espèces exotiques (invasives car sans prédateurs dans nos contrés). Une société pharmaceutique qui développe un médicament à base d’une certaine plantes se verra peut-être confrontées à la disparition de celle-ci, sa base de travail disparait et menace donc directement son core-business. Une société qui est active dans la création de pesticide pourrait également voir ses produits ne pas fonctionner dans la lutte d’insectes car ceux-ci étant d’origine exotique seraient complètement insensible au traitement.
  • 4. 4 4. Qu'est ce que le protocole de Kyoto implique pour les entreprises ? Les défis du Protocole de Kyoto sont connus : il s’agit de réduire au moindre coût et le plusrapidement possible les émissions de gaz à effet de serre. 5. Erosion biodiversité conséquence pour notre société Perte d’habitats. Fragmentation des habitats. Utilisation des herbicides et pesticides. Rejets de produits toxiques dans les eaux de surface. Réduction de l’oxygène dissous dans les eaux de surface. Marées noires. Déperdition des ressources en eau. Développements industriels dans des écosystèmes fragiles. Qu’est ce que la biodiversité ? C’est la diversité de la vie (éco-système, plante, animaux,…). Il y a trois niveaux fondamentaux : - Génétique. - Espèce. - Eco-système. L’espèce est une collection d’individus qui sont capable de se reproduire entre eux. Les hybrides sont des plantes. Pourquoi s’en préoccuper ? Sous une perspective humaine, la biodiversité est ... – Essentielle à la survie, dans le long terme, des écosystèmes, supports de la vie (« résilience »); – Garante de nombreux services rendus par les écosystèmes, services essentiels à la vie sur terre; – Une prodigieuse bibliothèque de gènes, résultat d’une évolution de 3,5 milliards d’années; – Une ressource essentielle pour divers types d’activités humaines (y compris industrielles); – Le réceptacle final de la majorité des impacts dus aux activités humaines; – Un baromètre de la non-soutenabilité des activités et comportements humains; et dès lors – Un enjeu majeur dans la gestion des ressources naturelles.
  • 5. 5 L’érosion est un phénomène irréversible. Biodiversité = indicateur de bon état de la planète. Il y a eu 5 processus d’extinctions massives, la dernière est celle des dinosaures. La suivante sera celle de l’érosion. Il faut maintenir cette biodiversité, en effet, la diversité d’espèces fait partie de la diversité d’options laissées aux générations futures, en vue de leur utilisation potentielle dans de nombreux domaines dont : pharmaceutique, alimentaire, agriculture, tourisme, récréation,… C’est ce qu’on appelle le développement durable. Cause de l’érosion de la biodiversité : - Destruction et isolement des habitats, en raison des interventions directes sur le territoire. - Changement climatique. - Pauvreté et inégalités sociales. - Perturbation des cycles naturels (ex. azote). - Introduction d’espèces exotiques; espèces invasives. Le taux d’extinction de la biodiversité peut être pris comme indicateur de la non-soutenabilité des pratiques humaines.
  • 6. 6 Entreprises et législation environnementale : Cours 2 1. Quels types d’instruments (économiques, législatifs) peut-on préconiser pour inciter les entreprises à respecter l’environnement ? Est-ce nécessaire ? Le feraient-elles spontanément sinon ? Au niveau environnemental, il est clair que s’il n’y a pas de pression venant du monde extérieur, rien ne forcera les entreprises à changer. Les règles du marchés sont claires, s’il n’y a pas de demande pour une technologie plus verte, il n’y aura pas d’offreurs et donc pas de firmes capables de produire de manière plus écologique, sauf si « greener is cheaper » mais en général ce n’est pas le cas. Cette conscientisation du problème par le consommateur qui lui-même fera pression sur les firmes est obligatoire. Néanmoins l’état se doit de faire pression de son coté car l’environnement est un bien commun que l’état se doit de défendre. Les pressions doivent donc venir du système économiques en lui-même (concurrents, fournisseurs, client, investisseurs, actionnaires,…) mais aussi du système social (voisinage, de groupement environnementalistes et évidement de des gouvernements.) Les pressions au niveau législatif sont multiples. Ils peuvent imposer des normes1 précises à ne pas dépasser. Par exemple autant de mg de particules X dans les eaux rejetées. (Normes sur les inputs, produits, rejets). Des règlements peuvent également être pris pour empêcher l’utilisation de certaines substances, par exemple, l’interdiction de l’utilisation des CFCs. Egalement obliger à utiliser tel ou tel technologie. L’état peut également taxer2 les pollueurs plus durement (principe du pollueur payeur), allouer des permis négociable. + Internaliser les couts externes. Ces pressions sont réalisées en vue de - Réduire les rejets (meilleures technologies) - Produire « plus vert » - Réduire l’utilisation des ressources - Réduire la consommation d’énergie 2. Quels grands types d’options les entreprises ont-elles à leur disposition pour répondre à la mise en place des instruments et de la législation en matière d’environnement ? - Soit elles mettent en œuvre des options directement dans le processus de production. o Changement dans les inputs de production (utilisation d’eau plutôt que de solvants dans les peintures par exemple, fibre recyclées au lieu de fibres neuves,…) o Investissements  Along the pipe, technologie plus propre tout au long du processus  Faire des produits plus propres 1 Compatibles avec le principe de précaution ; considérées comme inefficiente d’un point de vue économique 2 Taxe : solution la plus efficiente ; laisse la flexibilité d’innovation et d’adaptation.
  • 7. 7  End of the pipe, à la fin de la production, épuration ou incinération des déchets résiduels. - Mesures de prévention diverses o Réductions à la source (changement du produit, changement de la technologie et /ou des inputs) o Recyclage interne (en tant qu’input de production, récupération de matière en vue d’une autre application au sein de l’entreprise) o Recyclage externes (matière premiere secondaire ou input en vue d’une autre utilisation). - Transfert de pollution o Substitution interne (utiliser de l’air plutôt que de l’eau dans les processus de refroidissement, etc,..) o Enfouissement, mise en Centre d’Enfouissement Technique o Délocalisations de la production vers des pays ou la législation environnementale est moins contraignante. Au niveau des déchets, la mise en CET est la pire des solutions sur l’échelle de Lansink. Le mieux étant de prévenir la fabrication des déchets, puis recyclage des produit, recyclage matière, incinération avec récupération d’énergie, incinération sans récupération d’énergie et enfin la mise en CET. Par ailleurs l’étude PRISMA vue au cours permet de voir que les possibilités de multiples prévention des déchets est possible, qu’elles sont réalisables dans un scope de 1 à 3 ans, que l’on peut réduire le flux de déchets de l’ordre de 30%, et que c’est tout à fait conciliables avec l’aspect économique (efficiente). - Gestion des ressources humaines de manière à avoir un personnel conscient des législations, des enjeux et de l’environnement - Communication, marketing et image de marques - Stratégie de l’entreprise face à l’environnement o Réactive, défensive o Passive (suiveur) o Orienté vers le marché (si le consommateur le veut je le fais sinon, non) o Pro-active (environnement = facteur clé) 3. Les instruments économiques et législatifs, définitions + avantages et inconvénients Eco : taxes, redevances (sur produits, emballages, rejets), permis négociables Regl : normes sur les inputs, les produits les rejets ; type de techno Les pressions doivent donc venir du système économique en lui-même (concurrents, fournisseurs, client, investisseurs, actionnaires,…) mais aussi du système social (voisinage, de groupement environnementalistes et évidement de des gouvernements.).D'autres instruments économiques incluent certains types de redevances (administratives), lesaides financières (subventions; prêts à intérêts réduits; avances récupérables), les sytèmes deconsignation, les permis négociables (voir par exemple OCDE 1992), ...
  • 8. 8 Fisca : Ils peuvent imposer des normes3 précises à ne pas dépasser. Par exemple autant de mg de particules X dans les eaux rejetées. (Normes sur les inputs, produits, rejets).L’état peut également taxer4 les pollueurs plus durement (principe du pollueur payeur), allouer des permis négociable. + Internaliser les couts externes. Les pressions au niveau législatif sont multiples : lois, reglements. Des règlements peuvent également être pris pour empêcher l’utilisation de certaines substances, par exemple, l’interdiction de l’utilisation des CFCs. Egalement obliger à utiliser tel ou tel technologie. La réglementation directe consiste à mettre en place des normes qui, suivant les cas, affecterontles procédés ou les produits utilisés, ou fixeront des limites de concentrations en polluants à nepas dépasser au niveau des effluents rejetés par les entreprises, ou encore établiront des objectifsde qualité, sous la forme de valeurs minimales de paramètres reflétant la qualité des milieuxrécepteurs des effluents industriels. Ces normes sont assorties de sanctions administratives oujudiciaires pouvant s'appliquer en cas de non- respect. Avantages / inconv législatif :La réglementation en matière d’environnement contribue à redistribuer l’avantage compétitif entre firmes via 3 mécanismes clés : création de barrières à l’entrée (regl envi accroit le cout d’entrée dans un secteur) , limitation des outputs (si accroisement d’output s’accompagne d’un accroissement de pollution, les entp devront limiter leurs output), création de nouveaux marché (remplacement de ce qui existe par des technologies propres). qui va bénéficier de la redistribution de cet av comp ? la redistrib peu se produir entre entp d’un secteur donné ms également entre secteurs. Les reglementation en matière d’env se traduiront par des impacts différenciés sur les couts de production. Les px du marché s’accroiteront plu vite que les cout pr les entp les plus efficientes, ce qui augmentera leur profit. Par contre les recettes diminueront pr les firmes les moins efficiente et certaines ne pourront que quitter le marché si leurs couts s’accroisseent  il est dans l’interet des firme les plus eff de voir imposée une telle regl. cela fait apparaitre un désavantage compétitif dans lequel pourraient se retrouver certaines firmes européennes par rapport à d’autres au sein d’un même secteur, suite à l’instauration d’une réglementation européenne. Avantages éco : ils laissent aux acteurs la latitude de réagir à certains stimuli. Les industriels privilégieront donc en général ce type de mesures puisqu’elles leur laisseront le libre choix de déterminer et de mettre en œuvre les mesures qui s’imposent au sein de l’entp, ou de payer les taxes prévues, en fct du libre jeu des forces du marche. Avec des taxes : induire une entp à ajuster ses inputs jusqu’à des niveaux socialement souhaitables. Avec des normes de rejet par contre : pas d’incitant à un tel réajustement, meme si la limte est fixée à un niveau de polluant qui max le bien etre social. Av : peuvent devenir des instruments politiques efficaces, peuvent favoriser l’innovation, peuvent accroitre le caractère préventif des mesures. 3 Compatibles avec le principe de précaution ; considérées comme inefficiente d’un point de vue économique 4 Taxe : solution la plus efficiente ; laisse la flexibilité d’innovation et d’adaptation.
  • 9. 9 COMPLEMENTARITE des moyens eco et leg : pour sauvegarder une faisabilité technique minimale et éviter le dvpt d’une concurrence sauvage basée sur des arguments environnementaux. 4. Quel est le meilleur moyen pour que les entreprises se tournent vers une politique environnementale ? La législation, ou les moyens economiques? Faut dire qu ils sont complémentaires en fait. Voir Q3. 5. Instruments éco et/ou financier. Existe-t-il un meilleur dans tous les cas ? Pour l'entreprise? Pour l'industrie? Pour la société? 6. Peut-on envisager une croissance limitée ? Equation d ’Ehrlich & Ehrlich (1991) : Exemple: l’impact du CO2. A l’époque la population était de 5 milliards d’habitants et a double en 40 ans. Tandis que le PNB/hab va augmenter de 5% par an et va être multiplié par 5 en 40 ans. Le problème c’est que si on multiplie les deux, pour pouvoir maintenir l’impact/¨PNB stable, il faudrait que l’impact environnement diminue de 90% en 40 ans. Implication de l’équation : - Doit-on réduire le confort matériel ? Le problème c’est que cela impliquerait de vivre dans des conditions parfois peu acceptables pour certaine personnes. Le schéma avec les courbes d’indifférence montre que si l’on réduit notre confort matériel cela ne va pas avoir de conséquence négative sur la qualité de vie au contraire. Si on réduit son confort matériel et qu’on augmente la qualité environnementale, on augmente la qualité de vie. Exemple : mettre en application le dimanche sans voiture, favoriser les transports en commun. - Principe d’éco-efficience, efficient par rapport à l’environnement. Les producteurs (entreprises) vont utilisés des matières premières. Il en reste des résidus de consommation et de production qui vont être recyclé ou déchargé dans l’environnement. Le but de l’eco-efficience est d’améliorer les procédures de recyclage et de prévenir contre la production des déchets. Impact global sur l'environnement Popula- tion totale = PNB par hab x Impact environne- mental par unité de PNB x
  • 10. 10 • M = Rpd + Rcd = G + Rp - Rpr - Rcr • Stratégies pour réduire M (or Rpd/Rcd): – Réduire G (prévention) – Réduire Rp (prévention) – Accroître Rpr (gestion des déchets) – Accroître Rcr (gestion des déchets) L'impact négatif de notre espèce sur nos propres mécanismes régulateurs de la biosphère peut être plus ou moins rendu par l'équation I=PAT. Dans cette équation, la taille de la population (P) est multipliée par la consommation moyenne de ressources par individu (A pour "affluence"), elle-même multipliée par une unité de mesure de la technologie (T) qui actionne et entretient la consommation. Ainsi, se rendre à son travail au volant d'une voiture qui fonctionne aux combustibles fossiles subventionnés en empruntant des autoroutes toujours plus nombreuses donne un facteur T bien plus élevé que d'opter pour le vélo sur de simples chemins ou encore de travailler chez soi sur un ordinateur en réseau. Le produit de P, A et T est l'impact (I), une estimation du niveau de dégradation, par les hommes, des services écosystémiques dont ils dépendent. Cette équation n'a rien de compliqué. Toutes choses égales par ailleurs, deux milliards de personnes rejettent plus de gaz à effet de serre dans l'atmosphère qu'un milliard. Deux milliards de riches dérèglent davantage le climat que deux milliards de pauvres. Trois cents millions d'Américains consomment plus de pétrole qu'1,3 milliard de Chinois. Et un 4x4 nécessite une technologie bien plus nuisible pour l'environnement que les transports en commun. Les aspects technologiques de la situation délicate dans laquelle nous nous trouvons – par exemple le fait de devoir trouver des alternatives aux combustibles fossiles – font souvent l'objet de débats, même s'ils sont trop peu suivis d'effets. A en croire les médias ainsi que les déclarations de nos hommes politiques, les problèmes environnementaux, tels qu'ils sont reconnus aujourd'hui, peuvent être résolus par des changements mineurs en matière de technologie et de recyclage (T). Des véhicules ultralégers et économes en carburant présenteront de toute évidence des avantages à court terme, mais au fur et à mesure que la population et la consommation augmenteront, ils rejetteront toujours plus de dioxyde de carbone (et de caoutchouc vaporisé) dans l'atmosphère et nécessiteront toujours plus d'espaces naturels pour pouvoir être enfouis sous une couche de béton. Il faut certes augmenter le nombre de produits recyclés, mais parmi les effluents les plus dangereux produits par nos sociétés (comme les produits chimiques reproduisant certaines hormones), beaucoup ne sont tout simplement pas recyclables. Aucune avancée technologique ne permettra que la population ou l'abondance matérielle continuent à augmenter. Et face à cet état de fait, il est pour le moins étonnant de traiter par le mépris les deux problèmes, pourtant si liés, de la population et de la consommation. De nombreuses sociétés humaines, par le passé, se sont effondrées à cause de la surpopulation et du non-respect de l'environnement, mais aujourd'hui, la civilisation qui est en danger est d'ordre mondial. Devant la catastrophe qui se prépare, le facteur démographique est encore plus important que ne le pensent la plupart des gens. Chaque habitant qui vient aujourd'hui s'ajouter à la population provoque en moyenne plus de dégâts que la personne précédente sur les fragiles mécanismes de régulation de la biosphère, toutes choses égales par ailleurs. Et la raison est simple : Homo sapiens est devenu l'animal dominant grâce à son intelligence. Les paysans n'ont pas commencé par s'installer sur des sols pauvres où l'eau était rare, mais dans
  • 11. 11 de riches vallées fluviales. C'est là que la plupart des villes se sont développées, là, donc, que les sols riches sont à présent recouverts pour construire des routes et des banlieues et que les sources d'approvisionnement en eau sont polluées ou surexploitées. Résultat : pour pouvoir supporter davantage d'habitants, il faut se déplacer vers des terres toujours plus pauvres, creuser des puits toujours plus profonds ou exploiter des sources toujours plus lointaines pour obtenir de l'eau. Il faut ensuite dépenser plus d'énergie pour transporter cette eau sur des distances toujours plus grandes afin d'approvisionner champs, habitations et usines. Nos lointains ancêtres n'avaient qu'à se baisser pour ramasser du cuivre quasiment pur lorsqu'ils ont commencé à se servir des métaux ; aujourd'hui, il faut dépenser une énergie colossale pour exploiter les mines et faire fondre des quantités astronomiques d'un minerai de qualité toujours plus médiocre, la concentration en cuivre n'atteignant parfois pas un pour cent. Et il en va de même pour d'autres métaux importants. Quant au pétrole, on ne le trouve plus aussi facilement en surface ni même à proximité ; il faut désormais aller le puiser à plus d'un kilomètre de profondeur, souvent dans des endroits inaccessibles : sous des plateformes continentales maritimes, par exemple. Et toutes ces activités de pavage, forage, production d'engrais, pompage, fusion et transport qui sont nécessaires pour que puisse consommer une population en pleine expansion produisent des gaz à effet de serre, renforçant le lien de cause à effet entre démographie et dérèglement du climat.
  • 12. 12 Options technologiques : Cours 2 1. De quelles options technologiques les entreprises disposent-elles pour répondre au souci de prendre en compte l’environnement ? Esquissez-en une hiérarchie. Les grandes options technologiques: - Soit elles mettent en œuvre des options directement dans le processus de production. o Changement dans les inputs de production (utilisation d’eau plutôt que de solvants dans les peintures par exemple, fibre recyclées au lieu de fibres neuves,…) o Investissements  Along the pipe, technologie plus propre tout au long du processus  Faire des produits plus propres  End of the pipe, à la fin de la production, épuration ou incinération des déchets résiduels. - Mesures de prévention diverses 1. Réductions à la source (changement du produit, changement de la technologie et /ou des inputs) 2. Recyclage interne (en tant qu’input de production, récupération de matière en vue d’une autre application au sein de l’entreprise)5 3. Recyclage externes (matière premiere secondaire ou input en vue d’une autre utilisation). 4. Incinération 5. Mise en CET6 - Transfert de pollution o Substitution interne (utiliser de l’air plutôt que de l’eau dans les processus de refroidissement, etc,..) o Enfouissement, mise en CET o Délocalisations de la production vers des pays ou la législation environnementale est moins contraignante. + échelle de Lansink : règles de priorité en matière de gestion des déchets 5 Prévention 6 Réparation Prévention Recyclage produit Recyclage matière Incinérat ion sans récupération d’énergie Incinérat ion avec récupération d’énergie Mise en décharge
  • 13. 13 2. Quels freins peut-on constater ou entrevoir dans la mise en œuvre des technologies de prévention ? Comment peut-on y remédier ? De multiples freins peuvent apparaitre dans la mise en œuvre de ces technologies : - Conceptuel - Organisationnel - Disponibilité et accès aux connaissances - Techniques - Economique La manière de remédier à ces freins est plus simple qu’il n’y parait. Tout d’abord il faut mettre en place un réseau d’équipes de prévention par les pouvoirs publics pour aider les entreprises dans l’identification des possibilités de prévention. Par exemple dans les zoning se crée des asbl qui agrège les entreprises et les aident dans les mesures de prévention. Ces dernières ont souvent un aspect contraignant au niveau de l’adhésion. En effet dans le contrat de vente du terrain, les entreprises implantées dans les zoning ont l’obligation de dégager un représentant du management (décideur) qui assistera aux réunions de l’ASBL. Cet aspect est primordial pour faire évoluer les aspects conceptuels et organisationnels. Ces deux derniers aspects peuvent également être améliorés via une bonne gestion des ressources humaines. Ces asbl permettent au niveau de la disponibilité des connaissances et au niveau technique d’apporter leurs expertises acquises via leur réseau propre. AU niveau économique, elles peuvent également être utiles car elle permette de faire des audits pour assurer la viabilité d’un projet. Néanmoins ces asbl ne sont pas encore présente partout et dans les zonings existant il est primordial de les créer. Il est important de mettre en place une politique de prévention aussi large que possible car chaque obstacle peut retarder ou bloquer un des processus de prévention. Prisma a démontré l’efficacité du suivi des entreprises ainsi que de la consultance de celles-ci dans l’élimination de ces obstacles. Les obstacles n’apparaissent pas de façon désordonnée. Prisma a pu montré qu’ils arrivent souvent dans l’ordre suivant : 1. Obstacles conceptuels 2. Obstacles concernant l’organisation et/ou la connaissance dans la recherche d’option de prévention 3. Obstacles financiers et/ou techniques. Les conditions qui doivent être crées au sein des entreprises afin de dépasser les obstacles sont résumées ci-dessous : Conceptuels
  • 14. 14 (Causés par une incompréhension au sujet des possibilités de prévention des déchets ainsi que des profits qui peuvent être réalisés par l’implémentation de ces actions de préventions). Il faut propager les concepts de prévention dans le milieu industriel et dans les organisations citoyennes et gouvernementales pour promouvoir la conscience et l’acceptation des profits et des possibilités de prévention de pollution. Le message devrait être basé sur des « success stories » d’entreprises travaillant dans le même domaine d’activité et il devrait présenter la prévention comme un challenge pour un développement industriel positif. Actions surtout dans le processus de production par estimation et analyse de toute substance entrante et sortante de l’entreprise. Organisationnel - Intégrer les concepts de prévention dans l’organisation de l’entreprise à travers la délégation des tâches et des responsabilités et la création de latitude pour des estimations de prévention programmées dans chaque département de l’entreprise. - Cordonner les entreprises entre elles pour éviter des problèmes environnementaux dans les activités de production en introduisant des changements dans les lignes de préproduction et de postproduction. Disponibilité de connaissance - Par des recherches pour augmenter la connaissance pour générer et estimer les options de prévention - Optimiser la propagation des connaissances de prévention. Techniques - Initiation du développement technologie pour la prévention des déchets et émission. - Lister et démonstration des options de prévention technologique. - Optimiser la propagation des options de prévention technologique aux autres entreprises (via des consultants). Economique - (Littéralement) : Découragement financier du renversement (spilling) de matière première et d’additifs et la production de déchets. - Considération des options de prévention comme investissements ayant un rapport avec la prévention et non pas comme investissement additionnel. - Propagation de l’information pour promouvoir un calcul et une allocation complète des coûts de la pollution environnementale. 3. Etude PRISMA. Explications. Enseignements que l’étude nous apporte. L’etude PRISMA est une étude à grande échelle sur la prévention et l’émission des déchets dans des compagnies industrielles neerlandaises (1991). La principale question posée par le projet est : este ce possible de développer une méthode ou une approche de prévention de la pollution qui peut être répétées dans différents endroits aux PB ?
  • 15. 15 En appliquant une prévention de la pollution, les sociétés sont capables de : – Réduire les risques environnementaux. – Manifester le souci pour la santé en général, et en particulier, la santé et la sécurité des employés de l’entrepris. – S’impliquer activement dans la sauvegarde de l’environnement. – Réduire les dépenses en diminuant les coûts de traitement ou d’élimination des déchets et des émissions, et en réduisant la consommation de matières premières ainsi que les coûts globaux d’exploitation. Les objectifs de cette étude : – Montrer que la prévention est possible à court terme et procure des bénéfices, à l’entreprise tout comme à l’environnement. – Tester l’utilité et l’efficacité d’une approche systématique en vue de découvrir et mettre en œuvre les possibilités de prévenir la pollution. – Evaluer les obstacles à l’introduction de la prévention et établir les conditions sous lesquelles celle-ci peut effectivement prendre forme. – Formuler des recommandations en vue d’une politique efficace de prévention de la pollution. Etude pilote sur 10 entp des secteurs suivants : - Alimentaire 3 - Traitement de surface (2) - Constructions métalliques 2 - Transports publics 2 - Industrie chimique 1 Bénéfices indirects : – Amélioration de la qualité des produits. – Contrôle amélioré de la production des sources et volumes de déchets. – Anticipation des changements dans les lois et réglementations. Conclusions : – Possibilités multiples de prévention. – La plupart réalisables endéans 1 à 3ans. – Possibilité de réduire les flux de déchets de l’ordre de 30% avec une variété de techniques de prévention – L’implémentation de mesures préventives dans les sociétés n’engendre pas de problèmes financiers – L’approche PRISMA s’avère utile et efficace. – Et qui plus est, efficiente (temps-personnes limité). La prévention est préférable !!!
  • 16. 16 Pourquoi ce n’est pas applicable ? • Obstacles : Les obstacles peuvent mener a un blocage des entp pr introduire des mesures préventives. – Conceptuels : • Sous estimation de l’environnement dans les politiques des sociétés • Vue étroite de la relation entre les pol des soc et l’envi ce qui entraine une confusion dans la définition de la prévention. • Résistance au chgt • Les seuls but et ligne de conduite des entp ds leur pol envi sont les standards legaux • The inputs to the process can be altered in an attempt to control outputs without understanding the internal working of the process. – Organisationnels : obstacles à l’intérieur meme de l’orga de la soc, dans leur manière de collaborer, dans les relations entre les soc et le gvt. 3 catégories • Organisation de la soc • Collaboration entre les soc • Organisation des pol envi des gvt – Disponibilité et accès aux connaissances : l’intro de pol de prévention ne requierent pas seulement des connaissances techniques, mais aussi des connaissances economiques, sociales, psycho, sociologique organisationnelle et de protection de l’envi. Cet obstacle = le manque de connaissance en prévention de la poll. • Dvpt de la connaissance • Dissemination de la conn – Techniques : la prévention est obtenue en faisant des chgts dans les installations, outils, matiere premiere, processus et production. • Dvpt de techno • Demonstration de techno • Dissémination de techno – Economiques : la prévention peut etre restreinte par des obstacles financiers. 4 types d’obst fin.  Un guidage intensif et des compagnies de consultance peuvent éliminer un nombre substanciel de ces obstacles. Le projet Prisma a montré qu’une interaction intensive entre entreprise et des consultants extérieurs, se concentrant sur les obstacles conceptuels, le transfert de connaissance et une analyse du processus de production, peut mener à une réalisation de prévention de pollution en un court laps de temps. La recommandation clé formulée à la fin du projet Prisma dans la politique de recommandation est l’amélioration des systèmes de transfert de connaissance. On va voir les recommandations se rapportant à l’amélioration de ce système. Recommandation I « Le gouvernement devra donner priorité à la mise en place d’équipe de prévention qui stimuleront, superviseront et conseillerons les compagnies. » Cette recommandation est appuyée par 5 autres (de Ia à Ie) Ia : le gouvernement devra être responsable de la coordination nationale et s’assurer que les activités des équipes de prévention sont en phases les une par rapport aux autres.
  • 17. 17 Ib : le gouvernement devra déterminer le cadre de travail dans lequel tel matériel d’éducation sur la prévention des déchets est développé. Ic : donner priorité aux projets de démonstration orientés prévention Id : coordination au niveau régional entre les organisations impliquées dans le transfert des connaissances.  Approche régionale des activités de prévention Ie : Etablir une banque de donnée facilement accessible contenant des informations hollandaises et internationales sur les préventions de déchets. Ainsi que l’établissement des équipes de prévention, il est nécessaire d’incorporer cette approche communicative et interactive dans le cadre de travail des régulations du gouvernement, permis et licences. Pour cela, besoin de la 2ème recommandation. Recommandation II « Il devrait y avoir un lien direct entre des régulations du gouvernement et une approche orientée prévention des déchets. Dans ce but, la formulation et l’implémentation des plans de prévention de l’entreprise devraient être des conditions obligatoires pour accorder la licence. » Obligations IIa : Une licence environnementale intégrée doit être introduite. IIb : Pour garantir une politique efficace, le gouvernement devra viser pour un monitoring plus intensif des plans de prévention et des progrès faits avec l’implémentation des programmes. IIc : Des programmes de formation devront être développé pour les corps de supervisions et des mises en application de la loi.
  • 18. 18 Stratégie d’entreprise et outils de gestion environnementale : Cours 3 + 4 1. Définissez les stratégies types que peuvent adopter les entreprises face à la nécessité de la prise en compte de l’environnement. Les stratégies doivent tenir compte du contexte socio-économique : Les firmes ne pourront pas toujours envisager elles-mêmes l'ensemble des mesures à prendre pour mieux gérer l'environnement et les gouvernements auront un rôle àjouer. Il ya 4 grand types de stratégies que le entreprises peuvent adopter : o Réactive, défensive o Passive (suiveur) o Orienté vers le marché (si le consomateur le veut je le fais sinon, non) o Pro-active (environement = facteur clé) Exemple Suiveur (stratégie curative) Market-oriented Environnement facteur clé (stratégie proactive) Taxes et normes Payer les taxes, respecter les normes Réduire les émissions si cela accroît les ventes ou réduit les coûts Zero waste : moins sensible à une législation plus stricte, meilleure position de négociation Qualité (exemple : problème des CFC) Stopper la production des CFC seulement si la loi le requiert Remplacer les CFC ou développer produits substituts si les consommateurs le Intégrer environnement et qualité; design for disposability ; être les premiers à développer les substituts aux CFC en vue
  • 19. 19 demandent d'orienter le choix des normes Intégra-tion verticale Coopérer avec n’importe qui Coopérer seulement avec des firmes qui ont une bonne réputation environnementale Coopération ou reprise seulement après un éco-audit de la firme candidate Gestion des ressources humaines Ne rien faire de spécial Ne faire que ce qui est nécessaire pour éviter les surprises Incorporer la conscientisa-tion environnementale comme facteur dans l'éducation et la sélection, en vue d'attirer de nouvelles recrues Gestion de la production et contrôle d’inventaire S’assurer de ce que les caractéristiques de stockage respectent les prescriptions Faire en sorte que le stockage soit compatible avec des exigences internes, éventuellement plus strictes, mais donner la priorité au service à la clientèle Eliminer les stocks dangereux par une adaptation à la production just-in-time Divulgation Ne pas révéler plus que ce qui est requis Révéler des informations supplémentaires si cela aide à la vente Divulgation (quasi-) complète en vue de créer une pression interne et une crédibilité externe L’intégration des considérations écologiques à la stratégie d’entp ne peut pas se contenter d’etre passive (strat du suiv), en adaptant les processus et les cpts à la législation. Celle-ci est en effet continuellement susceptible de modif en fct de l’evolution du cadre de vie et ‘exigences plus poussées en matiere de protection de l’envi. 2. Que signifie et qu’implique pour une entreprise une expression telle que « amélioration continue » ? Cette expression implique d’abord pour l’entreprise la mise en place d’un système de management environnemental. Le SME est une méthode qui permet de structurer la démarche de gestion environnementale et de réellement l’intégrer dans la gestion quotidienne de l’entreprise, elle est basée sur la roue de deming PDCA (plan, do, check, act). Le contenu de ce SME est propre à l’entreprise et la mise en œuvre purement volontaire et lié à ces spécificités (historique, activités, taille, culture,…), le contexte est également en perpétuel changement (environnement concurrentiel, législation,…) et donc automatiquement ce système a besoin d’une amélioration continue. Car il fonctionne de cette manière : 1. Une analyse de la situation 2. Etablissement d’un programme d’action en fonction de cette situation 3. Mise en œuvre du programme d’actions sur le terrain. 4. Suivi de la bonne marche du programme et adaptation si nécessaire par rapport à la réalité du terrain.
  • 20. 20 Etant donné que la situation est en perpétuel changement, il faut une amélioration continue du SME. Les apports d’un SME : – Définition du cadre organisationnel mis en place pour la gestion de l'environnement, – Détail des responsabilités confiées à chacun pour faire fonctionner le système, et des procédures à respecter, – Description précise des pratiques et procédures nécessaires au bon fonctionnement de l'ensemble, – Allocation des ressources humaines et financières permettant de mettre en œuvre le programme décidé. pour cette question là faut aussi parler du fait que l'amélioration ne s'arrete pas aux frontières de l'entreprise mais qu'on peut aussi faire en sorte d'améliorer en verticale dc client et fournisseur mais aussi avec d'autres entreprise du style de l'écologie industrielle seuil infranchissable ? implication sur une certification éventuelle ? 3. Quelles sont les spécificités des normes ISO 14000 et EMAS ? Qu’est ce qui pousse les entreprises à concourir pour l’une ou pour l’autre ? La norme iso et EMAS sont 2 reconnaissances officielles d’un SME. Cette reconnaissance est un moyen pour l'entreprise de maintenir et d'améliorer son SME grâce au regard extérieur du certificateur, qui se place alors idéalement en véritable partenaire de l'entreprise. – ISO 14001 • La norme internationale ISO 14001 a été rédigée en septembre 1996 sous l'égide de l’ISO. Elle prescrit les exigences relatives à un système de management environnemental (SME) permettant à un organisme de formuler une politique et des objectifs prenant en compte les exigences
  • 21. 21 législatives et les informations relatives aux impacts environnementaux significatifs. • C’est une reconnaissance par une tierce partie du respect des exigences de la norme par votre SME. La certification est une preuve des qualités organisationneles et de la capacité ) maitriser les risques liés aux activités au sein de l’entp. Elle apporte une crédibilité a l entp. – EMAS • La dénomination règlement éco-audit, ou SMEA (Système communautaire de Management Environnemental et d'Audit) est en fait l'appellation abrégée du "règlement européen permettant la participation volontaire des entreprises du secteur industriel à un système communautaire de management environnemental et d'audit". • Rglt européen fournissant des lignes de conduite a toute orga désirant gérer l’envi de manière volontaire. En adhérant a un EMAS, l’entp s’engage sur les moyens d’arriver à une amélioration continue des resultats environnementaux. Aspect ISO 14001 EMAS Objectif Amélioration continue du SME - Prévention de la pollution (BATNEEC) Amélioration continue des résultats environnementaux Analyse environnementale préliminaire Conseillée quand pas de SME Exigée Réglementations environnementales Engagement à se conformer Assurance de conformité Communication externe Sans précision Dialogue avec les parties intéressées à propos de leurs préoccupations Gestion des ressources humaines Sensibiliser, former et s’assurer des compétences Sensibiliser, former et s’assurer des compétences Participation à l’amélioration des résultats environnementaux via « boîte à idées », travail de groupe, comité d’environnement, etc
  • 22. 22 Champ de l’audit SME SME Performance environnementale Déclaration Aucune Avant la politique environnementale, après l’audit et pendant les années intermédiaires La grosse différence entre ISO14001 et EMAS est le fait qu’EMAS va plus loin en matière environemental (adaptation aux réglementations locales et européennes, avec évaluation continue). LA norme ISO peut être accordée lorsqu’une entreprise ne respecte pas une législation, du moment qu’elle argumente pourquoi. Impossible en EMAS. EMAS est donc plus proactif et va plus loin mais est également plus contraignant. Emas= étape suppl a lISO vers plus defficacité et de transparence envi. Il bénéficie d’une image de sérieux, d’exigence et de qualité en europe ou il es tlargement reconnu. 4.Description d'un SME, fonctionnement, conditions, avantages etc Eco gestion et système de management envi. Description : Un système de management environnemental (SME) est un outil créé pour les entreprises ayant pour objectif l'amélioration de leur gestion et de leurs performances environnementales. Il s’agit d’une démarche volontaire d'éco-gestion. Cet outil n’est pas seulement réservé au monde industriel et aux multinationales : il est aussi accessible aux PME, aux entreprises de services... L'objectif principal du SME est de favoriser l’intégration de l’environnement dans la gestion globale de l’entreprise, soit: identifier, évaluer et prévenir les risques environnementaux; repérer les lacunes dans les processus de production ou de management; définir les alternatives possibles qui permettent d’améliorer les performances environnementales. Le SME est une méthode : – Permettant de structurer la démarche de gestion environnementale et de réellement l’intégrer dans la gestion quotidienne de l’entreprise. – Basée sur le principe « analyser, planifier et mettre en oeuvre, évaluer, corriger » (Plan, Do, Check, Act). – Dont le contenu est propre à l’entreprise (activité, culture, spécificités…) et dont la mise en place est volontaire.
  • 23. 23 Le SME est une démarche transversale concernant tous les départements de l'entreprise. Chaque entreprise peut mettre en place son propre SME, dont le contenu et la structure seront fortement liés à ses spécificités (historique, activité, taille, localisation, culture...), dans un contexte en perpétuel changement (environnement concurrentiel, législation,…). Fonctionnement : – On va effectuer une analyse de la situation; – En fonction des résultats de cette analyse, on va établir un programme d'actions; – Par la suite on va mettre en œuvre le programme d'actions sur le terrain; – Suivi de la bonne marche du programme et adaptations si nécessaire par rapport à la réalité du terrain. Conditions : Avantages : Quels sont les apports d’un SME : – Il va contribuer à définir la cadre organisationnel mis en place pour la gestion de l'environnement, – Il va contribuer à définir en détail les responsabilités confiées à chacun pour faire fonctionner le système, et des procédures à respecter, – Il va contribuer à fournir une description précise des pratiques et procédures nécessaires au bon fonctionnement de l'ensemble, – Il va prévoir les allocations des ressources humaines et financières permettant de mettre en œuvre le programme décidé. – Réduction des coûts – Une meilleure gestion d'entreprise et une image de marque en hausse… – Des relations facilitées… – Une sécurisation juridique de l’entreprise – Un avantage concurrentiel – Un projet mobilisateur 5. Quels sont les avantages pour l’entreprise à obtenir une certification environnementale Voir plus haut 6. Décrire les outils de la gestion environnementale - Contrôle de gestion. - L’éco-audit ou audit d'environnement. - Systèmes de management environnemental et certificats. - Rapport environnemental.
  • 24. 24 - On a des Indicateurs de performance environnementale parmi lesquels on retrouve : Les indicateurs physiques. La comptabilité environnementale. Les Éco-bilans également appelé analyse de cycles de vie. - A côté de ceux-ci, on retrouve les indicateurs de soutenabilité : Global Reporting Initiative (GRI). Environmental Sustainability Index. Empreinte écologique (Ecological Footprint).
  • 25. 25 Ecologie industrielle 1. L’EI représente-t-elle une voie intéressante, efficace, pour la mise en place du développement durable ? L’écologie industrielle est une voie intéressante car il s’agit d’une nouvelle manière d’étudier les interactions et interrelation physique, chimique, biologique, aussi bien à l’intérieur des systèmes industriels qu’entre ceux-ci et les systèmes écologiques. Le développement durable est une conception visant à allier le développement des sociétés de manière équitable et l’environnement. Le fait que l’écologie industrielle permette d’analyser les sociétés et leur interaction avec les sociétés va donc dans ce sens. Mais elle va encore plus loin car elle permet une approche systémique, l’identification et la mise en œuvre de stratégies permettant aux systèmes industrielles d’émuler toujours davantage les écosystèmes écologiques, harmonieux et durable. L’EI permet également d’identifier et de tracer les flux de matières et d’énergies. Les buts de l’EI sont clairs : utilisation soutenables des ressources, santé écologique et humaine et équité environnemental. L’analogie avec les systèmes naturels est claire dans l’analyse systémique. Ces objectifs s’inscrivent parfaitement avec une politique de développement durable. 2. Quelles sont les constatations importantes de la symbiose industrielle de Kalundborg ? Quels enseignements peut-on en tirer en matière de gestion durable des entreprises ? La symbiose industrielle de Kalundborg est le fait que sur un Zonning Industriel, des industries se sont mises ensemble pour valoriser les déchets de leurs exploitations. Cette symbiose est née naturellement dans les années 80, au départ sur une constatation économique. Cette symbiose a permis de se rendre compte qu’il pouvait 1. valoriser leurs déchets industriels : Au niveau de l’eau (liquide, vapeur chaleur) Le soufre qui réside de la désulfuration était bruler auparavant mais il est maintenant utiliser avec de la chaux en substitution au gypse naturel pour les plaques de gyproc Gaz en excès de la raffinerie : combustible pour asnaevaerket et Gyproc. 2. Avoir des avantages économiques et environnementaux Réduction de la consommation de ressources par an (pétrole, charbon et eau Réduction des émissions de gaz à effets de serres et de gaz polluants Réutilisation de déchets directement dans les process. 3. Avantages économiques : Temps moyen d’amortissement des projets inférieurs à 5ans. Les enseignements que l’on peut en retirer sont multiples : Processus spontané sur base commerciale, chacun entreprise y a un avantage Confiance entre les partenaires, petite ville, contacts informels
  • 26. 26 Proximité d’entreprises à la fois différentes et complémentaires Mais cette symbiose est quelque peu difficile à reproduire du à la rigidité a cause du nombre restreint de partenaires et à la natures des infrastructures. En cas de modification d’un procédé par une entreprise, il faut faire attention car le système peut s’effondrer. Une entreprise du système ne pourra pas changer son processus de production sans se concerter avec les autres firmes, cela va apporter de la rigidité et une difficulté d’adaptation du système face à la concurrence. Du fait de la grandeur des projets, il est très difficile d’y intégrer des PMEs. Par ailleurs à Kalundborg il n’y a pas de gazoduc et donc il y a une distrosions économique car les firmes n’ont pas accès à un gaz, moins cher et disponible. 3. Jusqu’à quel point l’initiative prise par l’Union wallonne des Entreprises au zoning de Saintes rencontre-t-elle les principes de l’écologie industrielle ? L’initiative de l’UWE pour la gestion des déchets non dangereux dans le zoning de Saintes est en parfait accord avec l’écologie industrielle. En effet l’UWE à analyser les flux de matières au sein du zoning et des diverses entreprises. Après le constat, ils ont fait un appel d’offre pour n’avoir qu’un seul prestataire externe afin de minimiser les couts et les inefficiences. Parallèlement à cette procédure ils ont veillé à former l’ensemble des entreprises à une gestion plus efficace des déchets. (Exemple une entreprise du ZI n’avait pas de politique en matière de déchet et mettait tout en décharge alors qu’elle pouvait aisément recycler la majorité de ces déchets). L’approche de l’UWE va donc dans le sens de l’écologie industrielle mais elle ne va pas assez loin car dans l’EI on parle d’une approche systèmique et ici ils se sont focaliser sur les déchets qui ne représentent qu’une partie, certes importante de l’EI. D’autres aspects tel que l’utilisation de l’énergie, le recyclage des eaux, etc,… permettent d’avoir une vue plus globale des firmes devant vivre en harmonie avec un écosystème et en étant également partie prenante de l’écosystème. 4. Principes de l’écologie industrielle, définition, grandes idées, concepts clés, facteurs qui empêchent sont dvpt, utilité La problématique de l’écologie industrielle : Les prévention sont des solutions individuelles qui sont prises par l’entreprise indépendemment de ce qui se passe dans les autres. La prévention de la pollution est une solution qui permet d’éviter d’arriver au end of point. Cette prévention consiste en une technologies propres et des produits propres. Définitions de l’écologie industrielle : L’écologie industrielle peut être vue : - Soit comme les liens des systèmes industriels avec les systèmes naturels.
  • 27. 27 - Soit comme l’idée de considérer tout système industriel comme un écosystème particulier. - Soit les deux. L’écologie industrielle peut être définie comme étant l’étude des interactions et « interrelations » physiques, chimiques et biologiques, aussi bien à l’intérieur des systèmes industriels qu’entre ceux-ci et les systèmes écologiques L’écologie industrielle comprend l’identification et la mise en œuvre de stratégies permettant aux systèmes industriels d’émuler toujours davantage les écosystèmes écologiques, harmonieux et durables. L’écologie industrielle est une approche systémique. C’est une méthode industrielle qui permet d’identifier et de « tracer » les flux de matières et d’énergie. Buts : - Utilisation soutenable des ressources. - Santé écologique et humaine. - Equité environnementale. Concepts clés : - Analyse systémique - Flux et transformations de matière et d’énergie - Approche multidisciplinaire - Analogies avec les systèmes naturels - Des systèmes linéaires (ouverts) vers les système cycliques (boucle fermée) Facteurs qui empechent son dvpt : voir travail difficulté à la mise en pratique - Il y a une certaine rigidité qui est due au nombre restreint de partenaires et à la nature des infrastructures. - En cas de modification d’un procédé, ou de départ d’un des partenaires: le système s’effondre (analogie avec le concept de « keystone species » en écologie). Cela donne une certaine vulnérabilité aux entreprises. - Question plus générale liée à la fiabilité des approvisionnements (donc pas plus fragile qu’ailleurs). - Une certaine rigidité dans la nature et la composition des substances (cas du vanadium dans le gypse, dû à un changement de combustible chez Asnæsværket). On ne peut pas changer son produit sinon pour les autres il ne serait plus correct. - Distorsions économiques (cas du gaz: Kalundborg n’est pas desservie par un gazoduc, afin de parer à la concurrence du gaz naturel !). - C’est un système difficile à intégrer dans les PME. Utilité : voir avantage travail. Stratégies de mise en œuvre de l’EI - Dématérialisation: on va passer d’une logique de productivisme vers l’analyse des fonctions dont on a besoin.
  • 28. 28 - « Décarbonisation » : contrôle des flux d’énergie, on va passer de substances qui contiennent de grande quantité de carbone à des substances qui contiennent de petite quantité de carbone. On passera donc des hydrocarbures (fossiles: charbon pétrole gaz) vers les hydrates de carbone (biomasse) vers l’hydrogène (matérialisation!). Ceci permettra de plus haut rendements et une plus grande quantité d’énergie pourra être renouvelables. - Réduire les dissipations. - Intensifier l’utilisation. - On va passer d’une société basée sur la production vers une société de services - On peut mette en œuvre différente stratégies technologiques : - Trajectoires technologiques - Ingénierie écologique ou écotechnologie - Rôle-clé: industrie chimique chimie fine - Biotechnologies - Ecosystèmes microbiens artificiels - Nanotechnologies et fabrication moléculaire - Relocalisation de l’économie, ce qui signifie qu’on va avoir des systèmes moins ouverts et plus fermés sur eux-même. 5. Quels sont les liens entre EI et gestion durable de l'entreprise? comment la mise en oeuvre progressive des "trois types d'écologie" peut elle contribuer au développement durable? Liens : voir plus haut Type I : Utilisation sans limite de matière première et déchets illimités. Type II : RAW MATERIALS (NO LIMITS) INDUSTRIAL SYSTEMS AND PROCESSES INDUSTRIAL WASTES (NO LIMITS) RAW MATERIALS (LIMITED) RELATIVELY HIGH MATERIALS FLOW WITHIN SYSTEM LIMITED WASTES
  • 29. 29 Actuellement nous nous retrouvons dans le type II. On a plus autant besoin de matière première. On a besoin d’une quantité d’énergie limitée. On limite également les déchets. Type III : On n’utilise pas de matière première ni de déchets. 6. Qu'est-ce que le métabolisme industriel? Afin d’éviter toute confusion, il convient également de faire la différence entre le métabolismeindustriel et l’écologie industrielle. Le métabolisme industriel est l’ensemble des matériaux et des flux d’énergie du système industriel. C’est une approche essentiellement analytique et descriptive qui a pour but de comprendre la circulation des matériaux et des flux d’énergie liés aux activités humaines depuis leur extraction initiale jusqu’à leur réintégration inévitable, tôt ou tard, dans les cycles biogéochimiques3. L’écologie industrielle quant à elle va plus loin. Premièrement, elle cherche à comprendre comment le système industriel fonctionne, comment il est régulé et son interaction avec la biosphère. Ensuite, sur base des connaissances sur les écosystèmes, elle détermine comment restructurer le système industriel pour le rendre compatible avec le fonctionnement naturel des écosystèmes. Comprendre le métabolisme industriel est donc un pré-requis à l’écologie industrielle4. UNLIMITED ENERGY NO OTHER MATERIAL THAN THOSE NECESSARY TO START UP THE SYSTEM HIGH MATERIAL FLOW AND COMPLETE RECYCLING WITHIN THE SYSTEM NO WASTE ENERGY (EFFICIENT USE)
  • 30. 30 Mesure de la performance environnementale : Cours 6 1. Jusqu’à quel point faut-il agréger, intégrer l’information environnementale ? Pourquoi ? Comment ? L’information environnementale est primordiale pour vérifier les décisions faites par le management mais la gestion de cette information est problématique car l’on arrive vite à une masse d’information « indigeste » et incompréhensible. Cette information afin de pouvoir prendre des décisions doit être agrégée et cela crée un problème car on a potentiellement une perte d’information. Il ya donc un compromis à avoir entre sophistication, information disponible et subjectivité des données (plus de poids donnée à certaine ou cache de certaines information) Il faut convertir de grandes quantités de données en de l’information managérialement utile, en recourant à une métrique appropriée. Plus on agrège les données, plus la représentation de niveaux de production plus élevé avec une vision plus générale, autorisant l’interaction et l’interdépendance des effets environnementaux, est possible. La règle pour éviter de perdre trop d’aspects environnementaux spécifiques et/ou locaux est d’appliquer le principe de subsidiarité. Ce principe veut que l’on agrège les données au niveau le plus bas de la hiérarchie organisationnelle, là ou la décision peut être prise de façon appropriée. Méthodes d’agréation : • Simples moyennes arithmétiques • Comparaison avec unités les plus performantes • Agrégation avec poids prédéterminés – Méthodes monétaires (Analyse coûts - bénéfices / Comptabilité environnementale) – Méthodes basées sur les impacts physiques • Life Cycle Assessment / Ecobilans • Comparaison avec les normes • Agrégation avec poids auto-définis, « objectifs » (frontières de production) 2. La comptabilité environnementale est-elle une utopie ? une nécessité ? Quels avantages présente-t-elle par rapport à d’autres méthodes d’indicateurs ? La comptabilité environnementale ou comptabilité verte permet de prendre en compte des valeurs qui n’étaient pas prises en compte dans la comptabilité traditionnelle. D’abord le cout des effets environnementaux (cout liés au traitement des émissions ou déchets + couts des effets résiduels), couts des effets résiduels et dépense environnementale (payement au tiers + taxe envi + subsides envi). On prend donc en compte la valeur perdue ou soustraite qui est le cout des effets environnementaux occasionnés par les activités d’une entreprise moins les dépenses de celle-ci en vue d’atténuer ces effets. Le gros problème c’est que cela nécessite l’évaluation monétaire des ressources naturelles et des dommages environnementaux. Ce n’est certainement pas une utopie que d’impliquer l’environnement dans la comptabilité des entreprises mais le problème majeur est la valeur accordée aux éléments
  • 31. 31 environnementaux. Comme la comptabilité est la source d’informations pour les actionnaires, investisseurs et tout les stakeholders qui gravitent autour de l’entreprise, le danger est grand de voir ces valeurs modifiées pour donner une meilleure image de l’entreprise. Il faut donc avoir un organisme indépendant de contrôle de ces charges. Avantages par rapport aux autres ??????? 3. L’analyse du cycle de vie (LCA) est-elle un outil efficace / maniable / objectif dans le cadre de la gestion de l’environnement en entreprise ? Le LCA a le gros avantage d’avoir une approche du » berceau à la tombe » du produit. On incorpore et on quantifie touts les impacts environnementaux liés à un produit, un emballage. L’intérêt est l’amélioration significative par rapport à des slogans tels que « naturels » ou « recyclé »/ Le LCA donne un outil pour les entreprises en vue de l’amélioration des produits et des procédés. Le but fondamental est de réduire la pression d’un produit sur les ressources et l’environnement tout au long de son cycle de vie, de l’extraction des matières premières jusqu’à son traitement en fin de vie (berceau au tombeau). Problèmes: – Agrégation des impacts; – Limites de l’évaluation environnementale: • Impacts environnementaux, • Production conjointe, • Gestion conjointe des déchets; – Absence de standardisation; – En bref: absence de consensus sur la méthodologie; – Disponibilité et qualité des données; – Insensibilité à des changements rapides de la technologie moderne; – Coûts prohibitifs • D’où la proposition: – Usage sélectif: impacts environnementaux significatifs et non encore réglementés – Incorporation dans le prix du produit – But final: "cheaper is greener" • L’analyse du cycle de vie se base sur la notion de dvpt durable en fournissant un moyen efficace et systématique pour évaluer les impacts environnementaux d’un produit d’un service ou d’un procédé. Avantages : - Permet d’avoir une vision globale de l’impact envi d’une filiere - De prévoir le déplacement de pollution - Evaluer quel type d’impact envi est dominant ds la réalisation d’un produit et quelles étapes ou quels elements particuliers du produit contribuent le plus en termes d’impacts envi - Mise en perspective des different types d’impact plutôt que de se limiter a un type dimpact particulier
  • 32. 32 Inconv : ne sera jamais un outil universel - Quasi impossible d’obtenir l’intégralité des flux utilisés pr un produit - Géo : impact différent dune région à une autre 4. Citez trois exemples d'indicateurs de performance environnementale (EPI) et expliquez. Les indicateurs de performance environnementale reflètent l’efficience environnementale d’un processus de production incluant les quantités d’inputs et outputs. Afin d’accomplir leur rôle de manière correcte, les EPI doivent avoir certaines caractéristiques : - Pertinence : ils doivent procurer des informations qui répondent aux besoins de l’entreprise et des actionnaires. Ce critère implique la simplicité dans l’interprétation et la compréhension d’indicateurs. Pour être pertinent, un EPI doit refléter de façon adéquate la relation entre l’entreprise et l’environnement (à travers, entre autre, les flux d’inputs et d’output). - Précision d’analyse : les indicateurs doivent être basés sur de solides fondement théoriques. Ca implique qu’ils doivent être objectifs et non ambigu afin de garantir une fidèle représentation de la situation ainsi que la cohérence des indicateurs dans l’espace et dans le temps pour pouvoir permettre une comparaison, un contrôle et l’identification des tendances. - Mesurabilité : les données sont la base pour la construction d’un indicateur. Elles doivent être immédiatement disponibles et accessible avec un ratio coût- bénéfice raisonnable. Un indicateur doit être sensible à ces données. Les EPIs doivent être quantitatif et qualitatif que si ce n’est pas possible. - Comparabilité : c’est un objectif important dans l’usage de EPIs. Ils vont permettre de surveiller l’évolution des performances d’une unitée donnée (processus, secteur,…) dans le temps ; comparer les installations d’une entreprise donnée qui donnent une même sorte de production ; comparer différentes entreprises dans un secteur donné ; comparer certain secteurs entre eux,… - - On a des Indicateurs de performance environnementaleparmi lesquels on retrouve : Les indicateurs physiques. La comptabilité environnementale. Les Éco-bilans également appelé analyse de cycles de vie. Parmi les indicateurs de compagnie environnementale on trouve
  • 33. 33 Explications figure : Les indicateurs de performances appartiennent à ce qui arrive à l’intérieur et autour d’une entreprise, d’installation ou d’unité de process. Ils peuvent incorporer des « systèmes » d’indicateurs utilisés pour refléter l’effort accompli par une firme, une installation ou une unité de process pour diminuer son impact sur l’environnement. Les indicateurs d’impact reflètent ce qui se passe en dehors de l’entreprise, installation,… ce qui arrive à l’environnement comme résultat des activités d’une telle entité. Dans les deux cas, les indicateurs peuvent être évalués en terme « physique » (inputs de matière utilisés, énergie consommée,…) ainsi qu’en terme monétaire ou financier (appréciation monétaire des impacts physiques de l’entreprise considérée). La figure suivante est un zoom des indicateurs de performance qui spécifie quelle sorte d’information peut être prise en compte pour évaluer ces quantités. Objet des performances envi : - PERFORMANCE INDICATORS IMPACT INDICATORS Process System Eco-financial Physical Monetary To evaluate economic efficiency implementing company environmental programmes To evaluate company effectiveness to achieve eco-efficiency targets To evaluate company eco-efficiency in the use of raw materials To evaluate environmental impact as a contribution to the main environmental effects To evaluate environmental impact in monetary terms
  • 34. 34 - Tracer l’amélioration (ou la détérioration) de la performance environnementale d’une usine, ou d’une entreprise, en fonction du temps. - Comparer les performances de plusieurs unités de production analogues (usines) au sein d’une entreprise donnée. - Comparer les performances de plusieurs entreprises analogues au sein d’un secteur industriel. - Fournir des informations permettant d’évaluer l’efficacité des réglementations environnementales.
  • 35. 35 Indicateurs de développement durable : Cours 6 1. Comment pourrait-on concevoir de mettre en œuvre, au niveau de l’entreprise, des indicateurs de développement durable ? Quel sens cela revêt-il pour une entreprise ? • Objet des indicateurs de performances environnementale : – Tracer l’amélioration (ou la détérioration) de la performance environnementale d’une usine, ou d’une entreprise, en fonction du temps – Comparer les performances de plusieurs unités de production analogues (usines) au sein d’une entreprise donnée – Comparer les performances de plusieurs entreprises analogues au sein d’un secteur industriel – Fournir des informations permettant d’évaluer l’efficacité des réglementations environnementales Exemple, le projet MEPI : • Objectifs • développer des indicateurs quantitatifs de la performance environnementale d’entreprises manufacturières; • appliquer ces indicateurs en vue d’appréhender les causes des changements de la performance environnementale dans le milieu de l’industrie; • évaluer l’efficacité de différents instruments destinés à l’amélioration des performances environnementales. Méthodologie : • construction d’une base de données contenant des infos environnementales et managériales pour des centaines de sites et entreprises européens; • études de cas détaillées et comparatives d’entreprises de quatre secteurs, dans le but d’expliquer les différences de performances environnementales; • participation et implication des stakeholders via un comité d’utilisateurs. • Trois types principaux d’IPE : • Indicateurs physiques : reprennent les inputs matière et énergie, ainsi que les outputs des processus de production. • Indicateurs de management : visent à lier les aspects physiques de la performance environnementale à l’information qui concerne la performance managériale (indicateurs économiques), ou aux indicateurs décrivant la gestion environnementale dans l’entreprise (indicateurs de gestion). • [Indicateurs d’impact : lient les données relatives aux outputs physiques (p.ex. émissions) aux impacts environnementaux potentiels (p.ex. réchauffement climatique).] Dans ce projet, travaille sur 2 indicateurs (phys et manag). Indicateur d’impact presque pas développer. En plus de ces 3 indicateurs : indicateur financier ms on ne s’en est pa occupé ds ce projet.
  • 36. 36 Qques résultats significatifs : - Une des premieres tentatives de construire une base de données provenant de plusieurs pays récoltées a partir d’info dispo +- directement - Approche bottom-up : on est allé chercher des données dispo dans les différents pays pui on a essayé de tirer des ccl pr le secteur - Montre la nécessité de recueillir plus systématiquement des données sur des aspects importants - Les analyses statistiques confirment que l’attention peut se porter sur qques variables clés, alors que d’autres sont moins significatives • Recommandations: –  « Recueillir plus de données sur une base plus régulière, sur moins de variables » –  Améliorer et standardiser l’information relative aux variables de management 2. Est-il possible de définir au niveau de l’entreprise un indicateur de type « Empreinte écologique » ? Comment pourrait-on s’y prendre ? Que prendre en considération ? L’empreinte écologique d’un pays est la surface totale nécessaire à la production de la nourriture et des fibres qu’il consomme, à l’absorption des déchets provenant de sa consommation d’énergie et à son infrastructure. Les individus consommant des ressources et des services écologiques venant de partout dans le monde, leur empreinte est la somme de toutes ces surfaces, où qu’elles soient sur la planète Mathis Wackernagel et William Rees ont proposé en premier un mode de calcul simplifié basé sur la somme mathématique des surfaces bioproductives suivantes : le sol consommé par l'environnement construit; le « sol énergétique » (surface nécessaire pour cultiver la biomasse équivalente à l'énergie consommée et pour un calcul plus fin pour l'absorption du CO2); les écosystèmes (terrestres et aquatiques) utilisés pour produire l'alimentation; le sol consommé pour la production des produits forestiers ou agroforestiers. Ce calcul produit une « empreinte » traduite en équivalent-hectares bioproductifs consommés, mettant clairement en évidence le lien entre population, modes de développement (plus ou moins consommateurs de ressources) et soutenabilité du développement. Rapporté à l'individu, au quartier, à la ville ou à un pays (ou objet, ou service), et analysé, le calcul plus détaillé met en exergue, de manière pédagogique, les points sur lesquels agir en priorité, tant pour l'individu que pour une collectivité. Le calcul peut encore être précisé en ajoutant aux superficies biologiquement productives nécessaires pour produire les aliments animaux et végétaux, le bois et produits dérivés, les surfaces annexes consommées pour les habitants (+ routes, parkings, ports, aéroports, habitat de loisir, résidences secondaires);
  • 37. 37 les surfaces nécessaires à l’absorption du CO2 (ou des émissions de GES en équivalent-CO2); les surfaces nécessaires à l’absorption ou au traitement et stockage des déchets (ex : eaux usées, boues de station d’épuration, déchets d’incinération, déchets envoyés en décharge, etc.) ménagers, industriels et spéciaux, dont nucléaires. Plus tard, le calcul pourrait éventuellement intégrer certaines dégradations écologiques et sanitaires secondaires liées par exemple : à l’exportation ou au traitement différé de déchets; aux immissions chroniques et accidentelles de toxiques dans l’atmosphère, les sols, les océans et les chaînes alimentaires; à la dégradation, désertification, salinisation et perte de sol, etc. à des sols durablement pollués (ex zones interdites de Bélarus, suite aux retombées de Tchernobyl); à la fragmentation écologique. 3. L’analyse du cycle de vie (LCA) peut-elle constituer une amorce d’indicateur de développement durable ? Expliquez. L’analyse de cycle de vie d’un produit peut constituer une bonne amorce d’indicateur de développement durable car le LCA est le seul indicateur actuellement qui permette de prendre en compte la vie d’un produit, depuis « le berceau jusqu'à la tombe ». Là ou les autres indicateurs de performance environnementale des entreprises ne se concentre que sur le processus de production en entreprise du produit (émissions, effluents,…), le LCA démarre son analyse depuis la matière première jusqu’à la fin de l’utilisation du produit (mise en décharge), en passant par toutes les étapes de modification intermédiaires. Le développement durable est une doctrine qui prône un développement en harmonie des entreprises avec l’environnement au sens large. Les autres indicateurs ne s’occupent que de l’aspect de la firme et sur son processus de production. Ils ne s’intéressent aucunement à la manière dont sont extraites les matières premières, ni la manière dont sont traités les produits en fin de vie. Le LCA s’intéresse à chaque étape et permet d’avoir une vision claire de l’impact total sur l’environnement du produit mis à disposition du consommateur. 4. Définir les indicateurs de développement durable Le développement durable, c’est répondre aux besoins du présent sans compromettre la consommation des générations futures. 3 axes du développement durable : - L’axe environnemental : il s’agit du pilier le plus connu. Le développement durable est souvent réduit à tort à cette seule dimension environnementale. Il est vrai que dans les pays industrialisé, l’environnement est l’une des principales préoccupations en la
  • 38. 38 matière. Nous consommons trop et nous produisons trop de déchets. Rejetons dorénavant les actes nuisibles à notre planète pour que notre écosystème, la biodiversité, la faune et la flore puissent être préservées. - L’axe économique : l’économie est un pilier qui occupe une place prééminente dans notre société de consommation. Le développement durable implique la modification des modes de production et de consommation en intruisant des actions pour que la croissance économique ne se fasse pas au détriment de l’environnement et du social. - L’axe social : ou encore le pilier humain. Le développement durable englobe la lutte contre l’exclusion sociale, l’accès généralisé aux biens et aux services, les conditions de travail, l’amélioration de la formation des salariés et leur diversité, le dvpt du commerce équitable et local. Le DD se mesure sur ces 3 axes et il ya des indicateurs pour mesurer la performance et la soutenabilité (voir supra- 5. Que doit faire l'entreprise face aux enjeux du développement durable; Le développement durable signifie qu’on va penser au problème actuel en prenant en compte les besoins auxquels nous devrons faire face dans le futur. Le développement durable implique trois piliers : - Environnemental. - Economique. - Social. Conceptions du développement durable : • Très faible soutenabilité : substitution parfaite entre le capital naturel et le capital « man-made ». • Faible soutenabilité : il existe un niveau critique de capital naturel. • Forte soutenabilité : les deux formes de capital sont complémentaires; la croissance devient problématique. • Très forte soutenabilité : « Ecophilosophie », Espèce humaine ~ autres espèces Au niveau de la biodiversité : Il faut maintenir cette biodiversité, en effet, la diversité d’espèces fait partie de la diversité d’options laissées aux générations futures, en vue de leur utilisation potentielle dans de nombreux domaines dont : pharmaceutique, alimentaire, agriculture, tourisme, récréation,… 2 mecanismes prevention VS reparation Il y a differentes technologies a mettre en place Il y a aussi différents outils de gestion environnemental 6. Expliquer pourquoi on s'intéresse au développement durable, en général, au niveau de l'entreprise.
  • 39. 39 – Les contraintes liées à la protection de l’environnement sont de plus en plus pressantes. – On prend conscience des limites à l’exploitation des ressources naturelles. – Entreprise: un des principaux acteurs de la vie socio-économique, aussi un des principaux utilisateurs de ressources naturelles. – Il y a une pression croissante sur les entreprises, de la part des consommateurs, des associations et des pouvoirs publics. – Les managers ne peuvent plus ignorer les problèmes liés à l’environnement. – La gestion de l’environnement touche à toutes les fonctions de l’entreprise - Exemples: marketing écologique, comptabilité environnementale ou verte, production et technologies « propres », « Rivalités » environnement – emploi, stratégie environnementale, droit de l’environnement. 7. le bilan carbone est-il un bon instrument pour les entreprises? Bilan carbone = - méthode de calcul des émission de GES : o etablir un bilan quantifié des émissions engendrées par une « activité » o connaitre les marges de manœuvre pour les diminuer à court et long terme - outil d’aide à la décision et a l’action : o ne pas déterminer un responsable des émissioni mais QUI est le plus a meme de pouvoir agir pr les réduire o démarche proactive de mgt interne 2 objectifs : - estimer les emissions de gaz à effet de serre  lutter contre le chgt clim - evaluer l’importance de la dépendance aux energies fossiles  anticiper les impacts économiques et sociaux de la raréfaction des énergies fossiles estime aussi bien les emission directe (sur le site, par l’entité auditée) qu’indirectes (clients fournisseurs) Calcul : Donnée physique * facteur d’émission = qté de GES emis Principe : données facilement dispo ou saisie simplifiées Bilan carbone n’est pas : - un outil de mesure des émissions - une méthode de diagnostic multi critere - une norme - une méthode de comparaison entre entp 8. Que pensez-vous de la taxe carbone ? La taxe carbone est une taxe environnementale sur l'émission de dioxyde de carbone, gaz à effet de serre qu'elle vise à limiter, dans le but de contrôler le réchauffement climatique. Cette taxe pigouvienne décourage les émissions polluantes en faisant payer les pollueurs à
  • 40. 40 proportion de leurs émissions. La répercussion de la taxe sur les produits finals augmente leur prix proportionnellement aux émissions qu'a engendrées leur production, favorisant les produits ayant induit moins d'émissions de dioxyde de carbone. Une augmentation progressive et programmée de la taxe peut permettre de guider les investissements sur le long terme, en laissant le temps nécessaire aux consommateurs et aux entreprises pour s'adapter. La taxe est une possibilité ouverte aux pays s'étant engagés à réduire leur émissions de gaz à effet de serre, par exemple pour le protocole de Kyoto. Elle peut être appliquée au niveau des produits ou, plus commodément, au niveau de la production ou l'importation d'énergie fossile, qui émettra du dioxyde de carbone en étant consommée. La taxe carbone est complémentaires du principe des quotas d'émissions (négociables via une bourse du carbone) : la taxe impose un prix déterminé à des quantités libres, les quotas fixent les quantités mais laisse leur prix variable1 . Les deux systèmes peuvent coexister, la taxe permettant notamment d'impliquer les très nombreux petits émetteurs diffus, difficile à mettre sous quotas. En 2009, des pays comme le Danemark, la Finlande, la Norvège, la Suède ou la province canadienne de Colombie-Britannique appliquent une forme de taxe carbone parfois partielle, d'autres comme la Nouvelle-Zélande, ont mis en place un marché d'échange de quotas d'émissions, et d'autres encore, comme la France, en étudient les possibilités d'applications. L'application diffère selon les pays. Même en l'absence d'une taxe carbone officielle, le système fiscal peut contenir des impôts qui forment, en partie, une taxation implicite des émissions de CO2, notamment des taxes sur les énergies (exemple : TIPP) ou des droits de douanes sur les importations d'hydrocarbures. Mon avis : bon moyen de faire internaliser au consomateur les extarnilités negatives de sa consommateur (ex conso auto). C est le principe du pollueur payeur Le consommateur va etre demandeur de produit moins pollueurs et donc va motiver les entreprises a innover. Ce ne sera pas suffisante il faut que les autorités impose des norme (ex reduction d emission de CO2) et que celles-ci ne soient pas négociable => les authorités doivent etre credibles quand elles imposent des normes. Elle peuvent aussi etre renforcées par des incitants a rouler « vert » (fiscaux, primes a l achat,…) ex d actualité = salon de l’auto. Point negatif : Ca va favoriser la consommation d autre polluants ( ex le nucléaire)
  • 41. 41 Nanocyl :Cours 7 une q en rapport avec nanocyl du style, quels sont les enjeux pour l'entreprise de prendre en compte l'environnement expliquer la spécificité de la gestion envi de Nanocyl par rapport aux autres PME (la faut développer leur technique de communication)
  • 42. 42 Divers 1. Definissez et comparez les technologies end of pipe destinées a la sauvegarde de l'envirronnement Solution end of pipe treatment. On a un processus industriel qui utilise des matières premières et de l’énergie. Celle-ci aboutit au produit mais pollue quand même. On pourrait mettre une station d’épuration d’eau tout en ne modifiant pas le processus industriel. Ainsi l’eau sera rendue plus propre et il y aura moins de pollution. Schéma de prévention. On va faire de la prévention en intervenant sur le processus industriel en le rendant plus propre.
  • 43. 43 Ecologie industrielle, valorisation : on ne change pas le processus industriel mais on va mieux organiser les cycles de recyclages. On peut utiliser les déchets dans un autre système comme inputs. On valorise ainsi les déchets et on met en œuvre l’écologie industrielle. 2. Est-il possible de concevoir une gestion d'entreprise qui tienne compte des limites a la croissance (limits to growth) The Limits to Growth is a 1972 book modeling the consequences of a rapidly growing world population and finite resource supplies. The book used the World3 model to simulate[1] the consequence of interactions between the Earth's and human systems. Five variables were examined in the original model, on the assumptions that exponential growth accurately described their patterns of increase, and that the ability of technology to increase the availability of resources grows only linearly. These variables are: world population, industrialization, pollution, food production and resource depletion. The authors intended to explore the possibility of a sustainable feedback pattern that would be achieved by altering growth trends among the five variables. Oui il y a moyen d’envisager une croissance limitée. Il suffit que les entreprises en tienne compte dans leur gestion et pratique l’eco efficience. L'éco-efficience d'une entreprise est atteinte par la distribution de biens à un prix compétitif qui satisfasse les besoins humains et apportent de la qualité de vie, tout en réduisant progressivement les impacts écologiques et l'usage des ressources tout au long du cycle de vie Le principe de l’eco efficience est une implication de la courbe d ehrlich Principe d’éco-efficience, efficient par rapport à l’environnement. Les producteurs (entreprises) vont utilisés des matières premières. Il en reste des résidus de consommation et de production qui vont être recyclé ou déchargé dans l’environnement. Le but de l’eco-efficience est d’améliorer les procédures de recyclage et de prévenir contre la production des déchets. • M = Rpd + Rcd = G + Rp - Rpr - Rcr • Stratégies pour réduire M (or Rpd/Rcd): – Réduire G (prévention) – Réduire Rp (prévention) – Accroître Rpr (gestion des déchets) – Accroître Rcr (gestion des déchets)
  • 44. 44 Les entreprises vont pouvoir s impliquer a différents niveau pour eviter les effets negatif de la croissane sur l environnement. Les entreprises vont pouvoir agir de 2 facon : Prevention ou/et réparation Mise en œuvre de l’eco-efficience : voir ci dessus Schéma 20 : Solution end of pipe treatment. On a un processus industriel qui utilise des matières premières et de l’énergie. Celle-ci aboutit au produit mais pollue quand même.On pourrait mettre une station d’épuration d’eau tout en ne modifiant pas le processus industriel. Ainsi l’eau sera rendue plus propre et il y aura moins de pollution. Schéma 21 :Schéma de prévention. On va faire de la prévention en intervenant sur le processus industriel en le rendant plus propre. Schéma 22 :Ecologie industrielle, valorisation : on ne change pas le processus industriel mais on va mieux organiser les cycles de recyclages. On peut utiliser les déchets dans un autre système comme inputs. On valorise ainsi les déchets et on met en œuvre l’écologie industrielle. 3. Différence entre norme et taxes Taxe : solution la plus efficient : laisse la flexibilité d’innovation et d’adaptation La taxe est un prélèvement obligatoire perçu d'autorité, à l'occasion d'une opération, mais qui ne constitue pas la contre-partiemonétaire de ce service. Norme : compatibles avec le principe de précaution, considérées comme inefficientes d’une point de vue économique Les normes dans un système juridique sont les règles obligatoires qu'elles proviennent de lois, des codes, d'une coutume voire du droit naturel. Les codes sont de deux types : les codes adoptés comme tels, et modifiés, par les organes délibérants, ou bien les codes rassemblés par les éditeurs (Dalloz et Litec en France). En pratique : - Incertitudes encore grandes - Entp préferent les nomres - Eventuellement négociée avec les autorités - Accord de branche ou accord volontaire  possibilité d’infléchir ou orienter la législation 4. Approche préventive est elle meilleure que la curative ? Niveau économique? Niveau environnementale? – Réductions à la source (changement du produit, changement de la technologie et /ou des inputs) – Recyclage interne (en tant qu’input de production, récupération de matière en vue d’une autre application au sein de l’entreprise)7 7 Prévention
  • 45. 45 – Recyclage externes (matière premiere secondaire ou input en vue d’une autre utilisation). – Incinération – Mise en CET8 avantages des techniques de prévention : - Environneemntaux - economique Cf cas PRISMA il y a une certaine complementarité Biensur c est pourquoi l’etude PRISMA a été faite. Cependant l’eco efficience reprend 2 volets la prevention et la reparation (gestion des dechet) donc il y bien evidemment une compementarité. Le but du preventif est essentiel car il permet de reduire les couts environnementaux que le curatif ne pourra plus faire par apres. Avec un processus de production plus « green » les couts environnementaux seront plus bas. Cependant il restera probalement des couts qui pourront être reduit par le « curatif » On voit cependant sur l’echelle de lansink que la prévention (reyclage a la source,…) est meilleure que le curatif (mise en decharge) L’approche de la plupart des industriels est purement curative : La réponse des industriels à l’apparition d’une réglementation de + en + stricte en matière d’envi consiste le plus souvent a consentir des dépenses considérables en vue de s’équiper en matériel d’épuration des rejets, sans récup d’energe ou de sou produit. Seul un quart du volume de l’industrie spécialisée dans la réduction des nuisances concenrne une approche du prb a la source par une révision complete du procédé. curative Ce qui ne résout pas fondamentalement le prob de l’emission de déchets. On ne fait que déplacer le prb. D’apres de hoo et dieleman c’est un manque dinfoq ui est a lorigine du prb.  Technologies « propres » : visent à réduire les nuisances à la source par des amélioration apportées au procédé de production ou aux produit fabriqués eux meme. 8 Réparation
  • 46. 46 Le Global Reporting Initiative (GRI) a été établi vers la fin 1997 avec comme mission de développer les directives applicables mondialement en matière de développement durable, ainsi que de rendre compte des performances économiques, environnementales, et sociales, initialement pour des sociétés et par la suite pour n'importe quelle organisation gouvernementale, ou non gouvernementale. Rassemblée par la coalition pour les économies environnementalement responsables (CERES) en association avec le programme d'environnement des Nations Unies (PNUE), le GRI incorpore la participation active des sociétés, des O.N.G., des organismes de comptabilité, des associations d'hommes d'affaires, et d'autres parties prenantes du monde entier. La version GRI actuellement en vigueur est qualifiée de G3. Composition / Structure du GRI[modifier] Le GRI comporte trois catégories d'acteurs : Les parties prenantes organisationnelles (voir la théorie des parties prenantes ou stakeholders) : Tout type d'acteurs (ONG, Syndicats, entreprises, ...) dont l'objectif est de définir la stratégie et l'évolution des normes et des critères, et contribuent au financement sous forme de cotisations. Le conseil des parties prenantes qui regroupe 60 membres, désignés par les parties prenantes organisationnelles et qui ont pour fonction de donner les grandes directives, orientations stratégiques et de débattre de toutes les questions auxquelles peuvent être confrontées les organisations. Ils sont aussi conseillers du comité de conseil technique. Le comité de conseil technique : une quinzaine de spécialistes des questions sociales, sociétales ou environnementales, qui a pour mission de faire une veille sur l'évolution des normes internationales. Les principes de reporting[modifier] Il existe quatre catégories de grands principes : Processus de rédaction des rapports : transparence, dialogue avec parties prenantes, auditabilité Périmètre du rapport: exhaustivité, précision du contexte Garantie de fiabilité des données Accès libre au rapport Indicateurs de reporting[modifier] Le Global Reporting Initiative propose un référentiel d'indicateurs qui permet de mesurer l'avancement des programmes de développement durable des entreprises. Il reste encore à démontrer sur un plan empirique que cette liste d'indicateurs couvre bien l'ensemble des problématiques fondamentales. Ce référentiel comporte 79 indicateurs, qui se répartissent de la manière suivante : Par importance : 49 indicateurs de base 30 indicateurs dits supplémentaires Par domaine : économie : 9 (dont 2 supplémentaires)
  • 47. 47 environnement : 30 (dont 13 supplémentaires) droits de l'Homme : 9 (dont 3 supplémentaires) relations sociales et travail décent : 14 (dont 5 supplémentaires) responsabilité vis-à-vis des produits : 9 (dont 5 supplémentaires) société : 8 (dont 2 supplémentaires) Voir le détail des indicateurs : Reporting Framework Downloads