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1. OPAC 69
CONCERTATION SUR LE PROJET URBAIN DE LA ZAC RABY
VISITE DE LANCEMENT DU 11 AVRIL 2014
DOCUMENT DE RESTITUTION DE LA VISITE
PROPOSITION REDACTIONNELLE
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De la caserne Raby au quartier des Terrasses, un
chemin à partager
Le 12 avril dernier, sous un soleil radieux, plus d'une trentaine de
Brondillants se s'est retrouvée à l'entrée de l'ex caserne de gendarmerie
Raby. Voisins depuis des années, ils ont pénétré ce lieu, souvent pour la
première fois, avec curiosité. A leurs côtés, l'équipe de l'OPAC, les
concepteurs du projet et des représentants de la mairie ont eux aussi
pris part à cette balade printanière. Un premier pas pour le projet.
ICONO
(page 1)
Photo de une : 08 cadrée sur la femme et vue du fond de la caserne
Les participants représentent des copropriétés riveraines et des associations actives à la
Commission Extra Municipale sur l'Urbanisme (CEMU). Certains sont bien chaussés, il ont
raison ! En tout cas, tous ont l'air motivés à être là, un samedi matin. Le temps d'accueil
permet alors de se saluer, de se rencontrer, de situer son habitation sur une photo
aérienne à disposition. Les souvenirs et les questions fusent déjà. Et c'est sur cette lancée
qu'une cinquantaine de personnes commence une visite riche d'anecdotes et
d'informations.
La caserne Raby, des atouts à découvrir
Trois anciens gendarmes, qui ont vécu plusieurs dizaines d'années à la caserne, décrivent
les cinq arrêt effectués sur le site.
Imposante, la place d'armes était "un lieu sacré", souligne M. Waille, gendarme à la
retraite. "Il était interdit de la traverser à pied. Même les familles n'avaient pas le droit de
traverser. On y faisait les prises d'armes, les levées de couleurs, les cérémonies en tenue.
Nos voisins des Tours de l'Isère nous ont vus souvent lors de ces cérémonies". Plus de
600 personnes travaillaient dans la caserne, et près de 1200 personnes y vivaient,
rappelle M. Waille. Et pour les escadrons mobiles, savoir que les familles vivaient ici,
"c'était important, les enfants étaient au calme et les mamans tranquilles". Car la caserne
Raby fonctionne comme un village : "il y a eu un marché, pendant 20 ans. Avec le mess,
l'infirmerie, on avait pas besoin de sortir". Bien que les murs et les barbelés soient
présents, des relations avec le reste de la ville ont existé. Des civils venaient travailler à la
caserne, ou fréquenter les 36 clubs de sport. Des parents amenaient leurs enfants dans
les deux grandes barres d'immeubles, chez les épouses de gendarmes, dont certaines
étaient assistantes maternelles.
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(suite de la page 1, voir si la coupure du texte peut/doit se faire à un autre endroit)
Devant ces fameuses barres, visibles de tout le voisinage et du périphérique, M. Waille
rappelle pourquoi il n'a pas de nostalgie pour ces logements : "il y a douze étages et les
ascenseurs étaient souvent en panne. La plomberie n'est plus aux normes et l'électricité
dangereuse. Il y a aussi des traces d'amiante. Et surtout les logements sont petits, étroits.
Ils n'étaient pas confortables".
Le véritable espace de vie, c'est les pieds dans l'herbe haute du futur parc que M. Waille
et M. Savin nous le décrivent. "Les épouses et les enfants étaient tout le temps là. Il y
avait des parties de foot endiablées sur le terrain. Et il y avait aussi le terrain de basket, le
kiosque, le terrain de pétanque. C'est ici que se déroulaient les grands moments de la
caserne : fêtes, kermesses et les fameux feux d'artifice". "C'est quand la caserne a été
fermée qu'on s'est rendus compte de la chance qu'on avait", conclut M. Savin.
Les "Terrasses", pour redonner vie au site
Quand, au démarrage de la visite, on demande à Bruno Dumétier, le concepteur du projet,
pourquoi ce projet s'appelle les Terrasses, il en profite pour rappeler la topographie des
lieux, avec trois niveaux différents, du bas, au nord, jusqu'à 18 mètres plus haut, côté
stade : "cette visite permet de comprendre le site et ses qualités. Notre travail c'est de
repérer les lieux intéressants, en particulier sur le plan végétal et de travailler avec. Les 3
niveaux du terrain, que nous appelons les 'terrasses', seront 3 unités du quartier. Ce
terme de 'terrasse' est important, c'est fort dans le développement du projet". Et parce que
cet espace doit s'ouvrir au voisinage et se connecter avec la ville qui l'accueille, Bruno
Dumétier explique d'abord où passeront les voiries : "au point de connexion avec la route
de Genas, une rue se prolongera jusqu'à la rue Lacouture". A l'ancienne station service, il
parle de continuité : "il faudra utiliser les voiries existantes pour irriguer les terrasses
basses et intermédiaires". Fabien Hacquard, de l'OPAC du Rhône, précise que c'est ici
que se construirait une crèche. Plus loin, au pied des barres, il rappelle que l'ensemble
des bâtis seront démolis. Bruno Dumétier explique alors la manière dont seront pensées
les futures constructions : "A l'opposé du périphérique, côté est, le secteur est calme.
C'est ici que se développera un habitat de faible hauteur qui fera la transition avec les
maisons individuelles du quartier voisin. Les hauteurs de bâtis iront croissantes jusqu'au
périphérique, près duquel seront situés les immeubles de bureaux, qui feront alors écran
au bruit". Bertrand Vignal, paysagiste, complète : "après le bas, plutôt aride, on arrive ici à
un site très planté, avec plusieurs catégories de structures végétales. Notre travail est de
travailler les plantations, en lien avec les constructions, pour créer des transitions vers les
quartiers voisins, pour créer des îlots de fraîcheur, et pour végétaliser les futurs murs anti-
bruits". C'est lui et son équipe qui concevront le parc : "ici, le sol est très fertile, il faut le
conserver. La clairière, le point de vue exceptionnel, sont des éléments de paysage très
importants".
C'est en fin de visite qu'est évoquée une idée aujourd'hui à l'étude : une passerelle sur le
périphérique, dédiée aux transports en commun et aux modes doux, en direction des
Hôpitaux Est.
Équipements publics, espace public, voirie, déplacements, logement, activité
économique : en une heure de balade c'est bien l'ensemble d'un projet urbain qui a été
abordé.
ICONO (page 4)
Photo de fin : 69 + Logos OPAC, ETAT, VILLE, GRAND LYON
3. PAGE 2 & 3
Principe graphique :
- Plan du site en paysage (cf. livret d'accueil, page "cheminement de la visite") : nord à gauche, sud à droite.
- Les photos pointent sur des endroits du plan, des moments de la visite. Elles sont légendées
VU ET ENTENDU
les moments marquants ou insolites qui ont émaillé cette découverte d'une caserne fleurie
et ensoleillée.
1/
POINT SUR LE PLAN : Accueil entrée de la caserne
TEXTE /
Lors de l'accueil, certains riverains se souviennent : "C'est marrant, ici, avant la caserne, il
n'y avait rien. Pas de parking, pas de station service, pas de circulation du tout."
2/
POINT SUR LE PLAN : Place d'armes
PHOTO 14
TEXTE /
M. Waille, ancien gendarme se rappelle : "Seize hectares, c'est immense. Là vous le
voyez vide, mais c'était un endroit vivant, très actif"
3/
POINT SUR LE PLAN : station service (déplacement)
PHOTO 24
TEXTE /
Fabien Hacquard, chef de projet à l'OPAC : "Ici, ce serait le futur point d'accroche, avec
peut-être un équipement public de type crèche."
4/
POINT SUR LE PLAN : entre la station service et les barres de logement (déplacement)
PHOTO 27
TEXTE/
Une riveraine à Bruno Dumétier : "Nous ce qu'on veut c'est qu'on ouvre le quartier. Telles
que je comprends les voiries, j'ai peur que nous soyons enclavés, encore plus
qu'aujourd'hui."
5/
POINT SUR LE PLAN : entre les barres de logements et le mur d'enceinte à l'est
PHOTO 35
TEXTE /
C'est au pied des barres de logement qu'émerge la question de la réhabilitation des
barres : souhaitable pour les uns, impossible car trop cher pour l'aménageur.
6/
POINT SUR LE PLAN : parc
PHOTO 49 ou 50
TEXTE /
Bertrand Vignal, paysagiste, rappelle un atout fort du site : "Il est assez préservé. Sa
4. qualité, ce sont les arbres qu'il faudra diagnostiquer mais que nous souhaitons pouvoir
conserver au maximum"
ET/OU
POINT SUR LE PLAN : entre les barres de logements et le mur d'enceinte à l'est
PHOTO 51
TEXTE /
Une riveraine : "Vous proposez un système de vallon pour le parc. Il est important que
cela ne crée pas de gêne pour ceux qui le fréquenteront."
7/
POINT SUR LE PLAN : entre le parc et le mess (déplacement)
PHOTO 56
TEXTE /
Du point culminant le site, les photographes amateurs n'en perdent pas une miette.
ET/OU
POINT SUR LE PLAN : entre le parc et le mess (déplacement)
PHOTO 58
LEGENDE : Chacun prend le temps de prolonger la discussion, avant de rejoindre le mess
pour clore cette matinée.
Un premier temps de concertation marqué par l'échange et l'enrichissement mutuel.
Fiche RECTO
LES "TERRASSES" EN BREF
Un site singulier
- 16 hectares
- 3 niveaux : les fameuses "terrasses"
- 16 à 18 mètres de dénivelés
- 3 000 à 4 000 arbres
Un projet pluriel
- Relié : de nouvelles voiries et une passerelle à l'étude avec le Sytral pour franchir le
périphérique
- Protégé : une attention particulière portée à l'acoustique et à la protection par le bâti et
des murs végétalisés
- Divers : multitude de formes de bâti et volonté de soutenir sur le site un projet d'habitat
partagé
- Ouvert : projet de crèche
Les petites histoires dans la grande
- Jean Raby, gendarme, est fils et petit-fils de gendarme. Né en 1889, il s'illustre dès la
1ère Guerre Mondiale et reçoit la Légion d'Honneur. Lors de la 2de Guerre Mondiale, il est
un résistant de la première heure et est déporté et torturé avant d'être fusillé en 1943.
- La construction de la caserne débute en 1962 et s'achève en 1964 (vérifier).
- C'est à une carrière de sable que l'on doit les terrasses de la caserne Raby. Ce sable
5. alimentait les usines de perles de Villeurbanne.
- Tous les arbres de la caserne ont été plantés par les gendarmes à leur arrivée. Il y en a
3000 à 4000.
- Au début des années 80, le club de foot de la caserne Raby a été finaliste du
championnat de France militaire !
- Les voisins de la caserne ont parfois bloqué l'accès avec des voitures : ils étaient furieux
de ne pas avoir été prévenus des feux d'artifices de la veille tirés à l’occasion des
kermesses annuelles de la gendarmerie !
En chiffres
- 60% de bâti pour des logements, dont 20% de logement social
- 40% de bâti pour l'activité économique tertiaire : bureaux, commerces, hôtels
- 800 à 1 000 logements, soit 2 000 à 2 500 habitants
- Une densité proche de celle de la ZAC du Fort : 50 à 60 logements/hectares
- Un parc d'1 hectare
En image
ICONO
carte du projet - cf. livret d'accueil : superpositions des grandes orientations d'aménagement
Fiche VERSO
LA CONCERTATION : MODE D'EMPLOI
Principes
- Concerter dès le démarrage de la conception, très en amont du projet
- Partager un diagnostic pour démarrer cette concertation
- Commencer à tisser des liens entre l'existant et le futur quartier
- Mobiliser et valoriser l'expertise d'usage des habitants participants
- S'engager collectivement à participer à tous les ateliers proposés
Rendez-vous
De 18h15 à 20h30, à la salle Cosmos, place Gaillard Romanet, Bron
24 avril : Habiter, du logement au quartier
15 mai : Activités et équipements
3 juin : Déplacements et espaces publics
Septembre : Réunion publique de restitution des ateliers
Lexique
schéma directeur : document fondateur du projet urbain. Il reprend des éléments de
cahier des charges du commanditaire et les principes urbains et leurs déclinaisons portées
par le concepteur.
plan masse : plan donnant à voir l'emprise de l'ensemble des bâtiments (les "masses")
sur un site.
conception bioclimatique : principe de conception régit par la règle suivante : "l'énergie
la mieux économisée, c'est celle que l'on ne consomme pas".
îlot de fraîcheur/de chaleur : en urbanisme, un îlot est un petit groupe de maisons ou
immeubles, entourés de rues. On parle d'îlot de fraîcheur ou de chaleur quand sur un
point particulier de la ville, un îlot, la température est plus basse (fraîcheur) ou plus élevée
(chaleur) que la température moyenne de la ville.
logement intermédiaire : logement proposant de grandes terrasses et des entrées
privatives.
6. Bon à savoir
Ils travaillent sur le projet
Noëlle Gat et Fabien Hacquard, OPAC du Rhône, aménageur, maître d'ouvrage
Bruno Dumétier et Aurélie Johann, Dumétier Design, architectes-urbanistes concepteurs,
pilote de l'a maîtrise d’œuvre
Bertrand Vignal et Anaïs Lefebvre, BASE, paysagistes
Pierre-Alain Lasne, Tribu, bureau d'étude environnemental
Natacha Chabert, Ville de Bron
Calendrier
???
Démolition
Elle concerne l'ensemble du bâti et se fera par grignotage à l'aide d'engins mécaniques.
Elle démarrera à partir de 2016.
ICONO si nécessaire
photo 21
7. Bon à savoir
Ils travaillent sur le projet
Noëlle Gat et Fabien Hacquard, OPAC du Rhône, aménageur, maître d'ouvrage
Bruno Dumétier et Aurélie Johann, Dumétier Design, architectes-urbanistes concepteurs,
pilote de l'a maîtrise d’œuvre
Bertrand Vignal et Anaïs Lefebvre, BASE, paysagistes
Pierre-Alain Lasne, Tribu, bureau d'étude environnemental
Natacha Chabert, Ville de Bron
Calendrier
???
Démolition
Elle concerne l'ensemble du bâti et se fera par grignotage à l'aide d'engins mécaniques.
Elle démarrera à partir de 2016.
ICONO si nécessaire
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