1. Iaur-Audiar Commission de secteur 11 Hautes-Ourmes /réunion N°1– 20 juin / Compte rendu / 1
Commission du secteur Hautes-Ourmes Jeudi 20 Juin 2013 (18h30 - 20h30)
Synthèse
p2 La commission de secteur
p2 Les usages et réactions des habitants pendant la présence de la caravane
p3 Synthèse des échanges durant la balade et à la caravane
p6 Participants
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Les commissions de secteur et quelques rappels sur le projet de quartier :
● Une commission pour chacun des 12 secteurs afin de donner la parole aux habitants
Le projet du Blosne prendra la forme de deux ZAC (Zone d’Aménagement concerté). La première a été créée en mars
2012 sur la partie Est du quartier. Le dossier de réalisation de la ZAC Est est en cours d'élaboration et sera validé à
l'automne. Dans ce dossier, la ville donne les grandes orientations en ce qui concerne les infrastructures, les
logements, les équipements : c'est une esquisse de programmation avec une préfiguration des nouvelles constructions.
La durée de vie d'une ZAC est longue (10, 20...40 ans) : on ne commence pas partout en même temps. La mutation qui
va concerner tout le monde est donc sectorisée en 12 secteurs opérationnels. Sur chaque secteur est créé une
commission pour réfléchir ensemble : les élus, les professionnels avec les habitants. Aujourd’hui c’est la première
réunion de la commission du secteur Hautes Ourmes, elle se fait sous forme de balade. D’autres réunions auront lieu
tout au cours du projet :au moins quatre fois, dans l'idée de tester auprès des usagers les programmations (quelles
constructions, qui les occupera …).On pourra aussi parler des questions de types de matériaux, du choix des
architectes... Il y a la volonté de créer un groupe qui n'est pas institutionnalisé (bailleurs, habitant, associations,
syndics...). Il y aura l’arrivée d'une centaine de logements par secteur.
Rappels sur le projet de quartier
Parmi les points à retenir dans l’Est du quartier, on note un grand espace de centralité place de Zagreb. On y trouvera
:
● un conservatoire de musique (programmation plus définie dans quelques semaines)
● une halle d'équipement
● une rambla qui va de la halle jusqu'au Triangle, dédiée aux déplacements doux et doublée d'une voirie.
C'est donc une centralité qui est renforcée d'Est en Ouest mais aussi du Nord au Sud avec la traversée de la place de
Zagreb par le parc en réseau.
Les usages du square par les habitants pendant la présence de la
caravane
La caravane a été présente pendant trois jours la semaine précédent la commission (du 18 au 20 juin). Une
trentaine de personnes se sont exprimées : tant des collégiens que des adultes.
La caravane est bien repérée comme étant un lieu d'information sur le projet urbain.
Les usages du square
Observation de la vie quotidienne du square des Hautes-Ourmes :
● beaucoup de collégiens traversent la place le midi et le soir à la sortie des cours mais ne s'arrêtent
pas.
● les jeux à ressorts sont utilisés par les petits.
● l'espace de pelouse proche des jeux est utilisé pour les goûters en extérieur.
● Certains habitants sont intéressés pour acheter dans le neuf.
● La place sert de piste d'accélération pour les scooters.
● La place est exposée au vent.
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Synthèse des échanges durant la balade et à la caravane
I / Remarques sur le projet, à l’échelle du quartier:
Les remarques sur le projet concernent les thématiques suivantes : les nouvelles constructions, les espaces
verts et espaces publics, les voitures et le stationnement, la participation et la vie sociale.
Les espaces verts, atouts du quartier, sont à conserver et il faut limiter les constructions sur l'espace vert
proche de la tour 2.
Réactions des usagers :
● Quels types de logements vont être construits ?.
Réponse de F. Bourcier : On va essayer de ne pas faire de logements sociaux sur le projet : ce
seront des logements en accession, aidée ou libre.
● À partir de quand allez-vous commencer à construire ?
Réponse de F. Bourcier : À partir de 2016.
● Les petits plots facilitent les relations de voisinage et peuvent permettre la création d'un
esprit village.
● Il faut travailler sur la mise en réseau de la mission locale, des associations, des jeunes, des
auto-entrepreneurs avec les entreprises pour les travaux de construction. Si les bâtiments
sont construits par les gens d'ici, ils seront respectés.
2 / Remarques localisées sur le secteur Hautes Ourmes :
A/ Au niveau des constructions devant le collège :
Présentation synthétique du projet
Estel Rubeillon
Le projet est de construire environ 60 logements dans deux bâtiments qui ont un adressage sur rue. Ces
bâtiments auront une hauteur de R+5. Si l'on compare avec la hauteur des arbres existants, ils seront plus
bas (les arbres ont une hauteur de R+6).
Réactions des usagers :
● Quelle est la distance entre les deux nouveaux bâtiments ? Elle est très faible : il y aura des
vis-à-vis et même si ce sont des murs aveugles, il y aura du vent.
Réponse de R. Désormeaux : C'est une maquette. Les promoteurs et les architectes qui vont
travailler sur ce projet par la suite ne vont pas laisser une faille comme ça. Entre les gabarits et les
réalisations, il y a une différence. L'implantation sera la même : on donne des emprises aux
architectes dans laquelle ils construisent.
Complément de F. Bourcier : Les blocs blancs de la maquette ne correspondent pas à la réalité des
bâtiments qui seront construits. D'ailleurs, cette réunion est la première de plusieurs : dans les
suivantes, on parlera des matériaux, du choix des architectes...
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● Dans ce cas, la maquette et les plans sont trop précis ou pas assez : il fallait faire un seul
bloc
Réponse de F. Bourcier : Non parce qu'on ne veut pas faire des barres.
● Ailleurs dans le projet de quartier il y a l'idée de la rue et l'idée de l'intérieur et de l'extérieur.
On ne retrouve pas tellement ça ici.
Réponse de R. Désormeaux : Les bâtiments sont posés par rapport au parc en réseau, pas
seulement par rapport à la rue. À cet endroit c'est très important. Ici, le parc organise le bâti : c'est
une nouvelle forme urbaine. Les futurs immeubles seront en proximité immédiate de la place Zagreb
grâce au parc en réseau : le statut de cette avenue est marginal par rapport à la place de Zagreb.
Complément de F. Bourcier : On est obligés de respecter ce qui s'est fait avant : le collège est reculé
par rapport à la rue. Il est donc compliqué d'avoir un front de rue sans enclaver le collège.
B/ Au niveau du parc en réseau :
Présentation synthétique du projet
Estel Rubeillon : Le projet est de faire passer le parc en réseau (largeur d'environ 25m). qui se prolongera
vers Galicie. Aujourd'hui il y a de nombreux obstacles, avec le projet la place de Zagreb sera très proche. Il y
a un patrimoine d'arbres, de haies bocagères que l'on garde et d'autres qui ont moins de valeur qu'on
envisage d'enlever notamment sur la rue de Pologne. Les arbres qui bordent cette rue sont de faible qualité,
certains seront supprimés pour laisser passer le parc. L'idée est d'être mieux reliée, de faire de la ville : on
amplifie la présence du végétal et aussi les espaces de convivialité. Actuellement, il y a plein d'espace et on
ne sait pas installer des usages précis dedans. Le parc en réseau aura un recul de cinq mètres par rapport
au collège. On gardera les chênes et on mettra tout en œuvre pour qu'ils se portent bien.
Réactions des usagers :
● Qu'en est-il du tunnel Avenue de Pologne ?
Réponse de R. Désormeaux : Le tunnel a été conçu dans les années 70, personne n'y passe. Il y a l'idée de
le supprimer et de travailler la surface du sol. Avant, il y avait la logique de la grande voirie et d'un passage
souterrain pour les piétons. Aujourd'hui, on est dans la logique de la ville apaisée : la voiture laisse passer le
piéton.
● Il faudrait une balançoire, un toboggan pour les petits et détruire le grand jeu. Il faudrait aussi
un espace couvert mais ouvert avec une table de ping-pong, un babyfoot, parce qu'on veut
jouer aussi quand il pleut (propos d’enfants )
● Il faut de beaux arbres comme les chênes mais aussi des arbres fruitiers.
C/ Au niveau des constructions devant la tour n°2 :
Présentation synthétique du projet
Estel Rubeillon
Le projet est de construire 3 plots. On s'aligne sur l'entrée de la tour actuelle. Il s'agit de mettre en relation
les espaces entre eux et d'intégrer les nouvelles constructions à la ville : l’entrée de la Tour d’habitation 35
sera dégagée et les nouvelles constructions seront adressée sur la rue. Les nouveaux bâtiments auront un
recul par rapport à l'arbre à cause des racines. Le long de l'avenue de Pologne, il y a un boisement un peu
spontané qui peut être créé en 15 ans. On le supprime pour faire un alignement urbain. Les immeubles
auront une hauteur de R+3 à R+4 (ils seront plus petits que les arbres). Des espaces vont se reformer et on
pourra parler de jeux, de bancs... (Création d’une zone d’aménagement, dite blanche, entre les anciennes et
les nouvelles constructions fera l’objet de nouvelle concertation avec les habitants du secteurs).
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Réactions des usagers :
● Les trois bâtiments sont trop petits pour pouvoir mettre 40 logements, ou alors ce seront de
petits appartements.
Réponse de R. Désormeaux : Les bâtiments feront environ 12m de large. On sait calculer le nombre
de logements avec des ratios.
Complément de F. Bourcier : Tout est normé, on sait faire les calculs. On choisira probablement les
architectes avec vous avant même de choisir les promoteurs.
● Ici c'est notre aire de jeux, on ne veut pas que vous construisiez ici. On joue au ballon, vous
enlevez la plus grosse partie du terrain. Pourquoi vous construisez ?
A la remarque d’un habitant qui indique aux enfants qu’il ne les voit pas jouer là, une fillette indique qu’ils
jouent là l’été.
Réponse de G. Gaultier : Il y a aussi besoin de logements pour accueillir tous ceux qui veulent venir
à Rennes. Mais il y aura une réflexion sur les nouveaux espaces de jeux mais aussi de nouveaux
jeux à imaginer. Vous pourrez jouer dans le parc en réseau qui sera créé entre le collège et
l’immeuble ou vous habitez.
Complément de R. Désormeaux : Le parc passera près du collège : il pourra y avoir des fêtes, des
repas, des jeux...
● On pourra avoir des tables de pique-nique ?
Réponse de R. Désormeaux : Oui on verra ça avec vous.
● Ces bâtiments sont trop proches de la tour, il faudrait garder l'espace vert et construire plus
haut devant le collège.
D/ Les jardins partagés :
Présentation synthétique du projet
Estel Rubeillon
Le projet de jardin partagé est une initiative d'habitants après une enquête. Les habitants ont exprimé le
souhait de pourvoir se rencontrer. Le projet est travaillé avec la Direction de quartier de la Ville de Rennes et
a été mis en place en quelques mois. D'ici quelques temps, il y aura un jardin aménagé en plus des bacs.
Réactions des usagers :
● Il faut demander l'avis de tous les habitants. Une majorité de gens sont contre. Nous avons
signé une pétition. Les gens ne veulent pas de certaines choses qui vont se passer ici.
Réponse de Mme Le Duy : Que des gens ne soient pas d'accord, ok. Mais il y a eu des temps de
discussion et ils ne sont pas venus. Avec les discussions que l'on a eu avec des gens qui l'ont
signée, ils ont compris le projet. Quand ils ont vu ce que c'était réellement, ils ont dit que s'ils avaient
su, ils ne l'auraient pas signée. Sur le texte de la pétition c'est écrit que les jardins vont prendre la
place des jeux des enfants, ce n'est pas vrai. Il y a avait peur que les jardins fassent du bruit mais ça
n'en créé pas.
● Il faut refaire une consultation avec tous les habitants des cinq immeubles. Après ils
demanderont des tables de piquenique et puis ça deviendra hors de contrôle.
Réponse de F. Bourcier : Le propriétaire de cet espace, c'est la ville de Rennes : c'est un espace
pour tout le monde. Quand on est près de bâtiments de logement, il y a des usages : il y a un seuil
de tolérance à ces usages. J'ai lu la pétition et j'ai eu des témoignages de gens qui ont regretté de
l’avoir signé. Il y a la crainte que d'autres populations viennent au pied de chez vous. S’il y a des
gens qui viennent avec des usages non souhaités, on y remédiera. Les gens qui ont signé la pétition
ne sont pas là ce soir, sauf vous Monsieur qui êtes avec nous ce soir pour discuter, mais elle n'a pas
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été signée par une majorité. On pourra organiser une rencontre. Je ne consulterai pas s’il n'y a pas
les arguments : il faut un débat avant le choix. Il faut que ceux qui ont signé la pétition viennent en
parler.
Complément de G. Gaultier : Ces jardins permettent aux enfants d'avoir le contact avec la terre, de
connaître les plantes.
● Essayons de comprendre les arguments de chacun et de comprendre pourquoi les jardins
partagés pourraient ne pas marcher. Le grand roncier qui se trouve près du jardin partagé
bloque la vue sur le jardin depuis un immeuble et depuis le chemin : les gens qui passeront
là pourront entendre des bruits et penser qu’il se passe des choses et cela engendrera des
peurs. Il faut discuter tous ensemble et trouver des solutions ensemble avec ceux qui
expriment des peurs et qu’il faut entendre et ceux qui ont fait la proposition d’un jardin
partagé, ce qui a fait l’objet d’une décision de la Ville de Rennes.
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Participants
Habitants/usagers du secteur :
Christophe Guillotin
Annick Blanchet
Elianne Leroy
André Sauvage
Orkia Bany
Pierre Lemoine
Franck Lemoine
Ronan Nicot
Clémentine Morin
Marine Balmens
Jacques Legris
Association :
Marianne Le Duy (Collectif Hautes-Ourmes)
Bailleur :
Aurélie Gillot (Habitat 35)
Séverine Beignon (Habitat 35)
Jean-Baptiste Dugué (Habitat 35)
Paysagiste :
Ronan Desormeaux (agence de paysagisme Desormeaux)
Elu :
Frédéric Bourcier (élu de quartier)
Animateurs :
Gilbert Gaultier (IAUR)
Estel Rubeillon (IAUR)
Nina Lemaire (IAUR) (prise de notes)
Marie Chapron (AUDIAR)