2. 2
EXEMPLES
DE
RÉALISATION
TABLE
DES
MATIERES
PARTICIPATION
AU
SALON
PROFESSIONNEL
AQUIBAT
POUR
SUNNCO
GC
3
EXEMPLE
D’UNE
REVUE
DE
PRESSE
5
CREATION
D’UNE
ETIQUETTE
DE
VIN
6
EMAILING
7
DOSSIER
DE
PRESSE
DE
LA
TRANSHUMANCE
URBAINE
2011
8
ARTICLES
POUR
LE
VO
MAG
12
ORGANISATION
D’ATELIERS
INTERNE
14
ORGANISATION
D’EVENEMENTIELS
AUTOURS
DE
L’AGENDA
21
DE
VILLENAVE
D’ORNON
16
GESTION
DE
PROJET
:
CREATION
D’UN
RECUEIL
DE
CONTE
SUR
LE
DEVELOPPEMENT
DURABLE
PAR
LES
ECOLES
ELEMENTAIRES
DE
VILLENAVE
D’ORNON.
17
EXTRAIT
DE
MON
MEMOIRE
DE
FIN
D’ETUDE
18
5. EXEMPLES
DE
RÉALISATION
5
EXEMPLE
D’UNE
REVUE
DE
PRESSE
Sunnco change de braquet en Aquitaine
Le spécialiste du photovoltaïque déménage et ouvre une usine d’assemblage ainsi qu’un centre de formation. Les annonces dans les énergies vertes se poursuivent en région Aquitaine. La semaine dernière, c’était la prochaine
implantation sur l’Écoparc de Blanquefort, dans la banlieue bordelaise, d’une usine de fabrication de pales éoliennes d’EADS Astrium. Aujourd’hui, c’est la création à Cestas (Gironde) du premier centre de formation en France au mé-
tier d’installateur photovoltaïque par le spécialiste du solaire Sunnco. Implanté à Mérignac (Gironde) depuis novembre 2008, le groupe (dont les entités Sunnco Résidentiel et Sunnco Grands Comptes ont réalisé 100
millions de chiffre d’affaires en 2008) y a créé 200 emplois directs. À Cestas, les 13.000 mètres carrés couverts hébergeront les activités actuellement implantées à Mérignac (centre d’appels, service clients,
showroom, bureau d’études...) ainsi qu’une usine d’assemblage du système d’intégration maison développé par les ingénieurs du groupe et un centre de forma-
tion. Quasiment neutre en énergie grâce à la géothermie, la récupération des eaux pluviales et un système novateur de traitement de l’air, le site deviendra producteur
net grâce à une installation photovoltaïque de 1,585 MWc. Destiné à pallier la pénurie dans les métiers techniques, notamment l’électricité et la couverture étanchéité, le prochain centre de formation prolonge l’attention que le
groupe porte de longue date au sujet. Ses quelque 400 salariés sont en effet passés par le centre de formation interne de Mérignac dirigé par un ancien formateur de l’Afpa, avant d’être encadrés et suivis par un parrain au sein de l’entreprise.
Subventions régionales
La région Aquitaine ayant fait de l’émergence de filières « vertes » l’une de ses priorités, elle a logiquement décidé de favoriser la formation dans ces métiers. C’est dans ce cadre qu’elle dédie une enveloppe de 1,8 million d’euros au centre de formation à l’éolien
Composites Techno Training auquel appartient EADS Astrium. Pour sa part, Sunnco, qui a bénéficié d’une première aide de 40.000 euros en janvier pour sa démarche de GPEC (gestion prévisionnelle de l’emploi et des compétences), reçoit aujourd’hui près
de 158.000 euros de plus pour son plan de formation.
Pôle emploi participera au projet qui s’adresse notamment aux demandeurs d’emploi. Le potentiel, pour 2010, est de 60 personnes qui seront directement embauchées à l’issue de leur formation. Mais Sunnco compte doubler son effectif
sur place. Et, sur la France entière, passer de 400 à 1.000 salariés.
Paru le 09 02 2010, dans
SUNNCO déménage à Cestas
Installateur photovoltaïque : Sunnco et le Conseil
régional d’Aquitaine créent un centre de formation
À l’instar de nombreuses sociétés du photovoltaïque qui peinent à recruter du personnel qualifié, l’entreprise
française Sunnco,spécialiséedanslaposedepanneauxsolairestravaille
actuellement en partenariat avec le Conseil régional d’Aquitaine
et Pôle Emploi, à la création du d’un centre de formation dédié au
métier d’« installateur photovoltaïque » et à la création d’un cursus
spécialisé. Le groupe Sunnco va consacrer une partie des 13 000 m2 de ses nouveaux locaux de
Cestas à ce centre de formation ‘’ dans le but de créer un véritable savoir-faire en
région Aquitaine, et de permettre aux stagiaires issus du cursus d’intégrer, dans les meilleures
conditions, la filière photovoltaïque française ‘’, précise la société dans un communiqué.
Créé en 2006 par Sébastien Léopold, Sunnco regroupe deux filiales, Sunnco Résidentiel
et Sunnco Grands Comptes. Actuellement le groupe emploie plus de 400 spécialistes du
photovoltaïque, chiffre qui devrait augmenter à plus de 1000 d’ici 2011.
Paru le 09 02 2010, dans
PHOTOVOLTAÏQUE.Spécialiséedanslaposedepanneaux,l’entreprise
qui emploie déjà 200 salariés en Gironde va créer une unité de mon-
tage et un centre de formation à Cestas
Sunnco va investir massivement à Cestas
Sunnco investit à Cestas. L’entreprise, spécialisée dans l’installation de panneaux photovoltaïques chez les particuliers et les professionnels
(bâtiments agricoles, usines, etc.), annoncera officiellement ce matin la construction à Cestas de trois bâtiments
d’une superficie totale de 13 500 mètres carrés-soit l’équivalent de deux terrains de
football- pour faire face à sa croissance et à la diversification de ses activités.
Fondée en 2006 par son actuel PDG Sébastien Léopold, Sunnco, surfant sur la vague des énergies renouvelables, a connu depuis lors une
croissance « champignonnesque ». Elle compte plus de 4 000 clients et quelque 400 salariés, dont 200
dans la région de Bordeaux : tout en consacrant une bonne partie de ses efforts commerciaux au Sud-Ouest, Sunnco dis-
pose en effet à Mérignac d’un site qui héberge à la fois son centre d’appel, un important service de gestion de
projets, et des activités de formation.
Écoconstruction à Cestas
Du fait de son développement foudroyant, Sunnco se trouve aujourd’hui à l’étroit à Mérignac. Et ses dirigeants réfléchissent depuis plusieurs
mois à un déménagement dans des locaux plus vastes et mieux adaptés. Dans ce contexte, la société a porté son choix sur Cestas, où
elle va donc s’installer sur un site, qui appartenait jadis à la multinationale Pioneer, et qui avait été racheté en 2006 par la CCI de Bordeaux,
avec l’intention affichée d’y développer des activités d’écoconstruction. Le vaste espace disponible sur ce site du « Marticot
», proche de l’autoroute Bordeaux-Bayonne, va donc accueillir trois bâtiments, dont la construction devrait en principe démarrer au pre-
mier semestre. Le premier hébergera les activités implantées à Mérignac (centres d’appel,
service clients, showroom, etc.). Le deuxième sera destiné à la création d’un centre
de formation au métier d’installateur photovoltaïque, en partenariat avec Pôle emploi et le Conseil régional,
qui devait voter hier une subvention de quelque 150 000 euros. Quant au troisième bâtiment, il hébergera un
système d’intégration de modules photovoltaïques destinés ensuite à être installés sur
les toitures. Comme on pourrait s’en douter, l’ensemble de ces bâtiments sera équipé de panneaux
photovoltaïques, dont la production annuelle totale équivaudra à la consommation de 685 foyers. Il n’est pas impossible par ailleurs
que Sunnco GC, filiale du groupe spécialisée dans les grands comptes (professionnels)
s’implante au moins provisoirement dans l’ex-usine Pioneer, et que le Groupe Cdiscount, locataire de la
CCI jusqu’à ces derniers mois, a quitté à la suite d’un dégât des eaux.
Doubler l’effectif girondin
Cet investissement, dont le montant est estimé entre 10 et 15 millions d’euros, suivant la direction de l’entreprise, devrait avoir des retombées
positives sur l’emploi local. Sunnco prévoit de doubler en 2010 son effectif girondin pour le porter
à quelque 400 salariés.
Cette nouvelle opération, qui sera officialisée aujourd’hui en présence d’Alain Rousset, de Vincent Feltesse, et de Pierre Ducout, maire de
Pessac, illustre le caractère pour le moment très porteur des énergies renouvelables dans l’agglomération bordelaise. On sait que le groupe
américain First Solar doit implanter à Blanquefort une usine de production de modules photovoltaïques
susceptible d’employer plus de 300 salariés. Et en association, avec d’autres industriels, EADSAstrium souhaite développer sur la même
commune de Blanquefort une activité de construction de grandes pales d’éoliennes. Du Nord (Blanquefort) au Sud (Cestas), tout se passe
comme si
l’énergie verte était un des seuls secteurs industriels à créer significativement de l’emploi dans la métropole girondine.
Paru le 09 02 2010, dans
Sunnco va croître en Gironde
La société parisienne Sunnco (400 salariés), spécialisée dans la vente et l’installation de pan-
neaux photovoltaïques pour le marché particulier, mais aussi pour les grands comptes (filiale
Sunnco GC), emploie actuellement en Aquitaine 180 personnes. A Mérignac (33),
Sunnco a installé Sunncall, son centre d’appels national (50
salariés), son centre de gestion de projets, ainsi que son
centre de formation pour les commerciaux de l’ensemble
du territoire français.
Aujourd’hui, la société Sunnco, créée seulement en 2006, annonce la construction
à Cestas (33), sur l’ancien site Pioneer, de 13.500 m² de
bâtiments qui abriteront, à terme, en 2011, les activités de son centre actuel de Méri-
gnac, à savoir son centre administratif, centre de formation des commerciaux, call center,
showroom, service clients, centre de formation d’installateurs. L’investissement de Sunnco
s’élèverait à 15 M et pourrait entraîner la création de 200 postes supplémentaires dans la ré-
gion.
Paru le 09 02 2010, dans
Trois
bâtiments d’un
superficie
totale de
13 500m² soit
l’équivalent de
deux terrains de
foot
Photovoltaïque: Sunnco forme et BP so-
lar licencie...
Plan de formation en Gironde, plan social dans l’Hérault, autant de signaux contra-
dictoires: le secteur du photovoltaïque traverserait-il une crise d’adolescence?
Sunnco: centre de formation
Sunnco a annoncé la création, avec le Conseil régional d’Aquitaine, du “pre-
mier centre de formation français dédié au métier
d’«installateur photovoltaïque»”. Localisé à Cestas (Gironde),
dans les locaux de Sunnco, le centre proposera un cursus de “120h de
cours théoriques - dont 7 heures données par un
formateur (interne) complétées par 2 semaines de
stage de fin de formation (...). Il a vocation à qualifier les
stagiaires à la sécurité, la qualité et la relation cli-
ent. Le programme de formation permet notamment aux stagiaires d’obtenir
une première qualification en électricité H1 B1 et
une approche concrète du photovoltaïque (validé par
les qualifications QualiPV élec et QualiPV bat)”. Pour Sunnco, il s’agit de faire face
à un “problème de pénurie de candidats qualifiés”. La société entend
passer de 400 à plus de 1000 salariés “spécialistes
du photovoltaïque”, d’ici 2011. Le soutien de la Région s’établit
à 40.000 euros, accordés “en janvier dernier pour la mise en place d’une démarche
de gestion prévisionnelle des emplois et compétences”, ainsi que d’un “finance-
ment de 157.539 euros pour le plan de formation mis en place par l’entreprise”.
Apex BP solar: plan social
Lundi 8 janvier, à Saint-Mathieu-de-Tréviers (Hérault), quelque 50 salariés d’Apex
BP Solar ont
observé un arrêt de travail destiné à protester contre un plan social qui pourrait
conduire à supprimer 46 postes. Le comité d’entreprise doit se réunir le 26 février
prochain. “En se repositionnant sur les fermes photovoltaïques au sol, le groupe
britannique fait effectivement peser une lourde menace sur l’activité du site histo-
rique héraultais qui travaille notamment sur le solaire intégré, activité qui, selon une
représentante de la CGT, aurait généré un chiffre d’affaires «croissant depuis trois
ans»”, indique le site Entreprise-Montpellier.fr. Le site précise qu’un plan social “sur
le point” d’être engagé conduirait à “1.500 suppressions d’emplois sur les 2 200
que compte le groupe international”. A La réunion, 8 emplois sur 12 sont égale-
ment menacés, suite à un changement de stratégie de l’entreprise, BP Solar ayant
“décidé de recentrer l’activité photovoltaïque de sa filiale (réunionnaise, BP Solar
Réunion) uniquement dans la vente de modules en métropole”.
Paru le 10 02 2010, dans
Premier
centre de
formation
français dédié
au métier
d’ “installateur
photovoltaïque”.
Partenariat
avec le Conseil ré-
gional d’Aquitaine et
Pôle Emploi pour la
création d’un centre
de formation
Sunnco investit et recrute
Sunnco,spécialiséedanslesinstallationsdepanneauxphotovoltaïquespourlemar-
ché résidentiel et des grands comptes, va injecter 15 millions d’euros
dans la construction à Cestas (Gironde) de trois bâtiments d’une
superficie globale de 13 000 m². Un bâtiment sera dédié aux
activités actuellement implantées sur la commune
de Mérignac, à savoir le centre d’appel, le ser-
vice clients, le bureau d’étude intégré et l’équipe
d’installateurs. Un autre bâtiment sera dédié à une
unité d’assemblage d’intégration de modules pho-
tovoltaïques. Le troisième sera destiné à la création
d’un centre de formation au métier d’installateur
photovoltaïque. « Nous avons du mal à trouver ce type de profil. En fait,
c’est un métier qui n’existe pas. On trouve des couvreurs qui
ne sont pas électriciens. Du coup, nous formons nos salariés en interne de A à Z
par une intégration qui dure deux mois », explique Xavier Bazin, directeur général
de Sunnco.
Sur ce volet formation, l’entreprise va recevoir le coup de main du conseil régional
d’Aquitaine. Après lui avoir apporté une première aide de 40 000 euros en janvier
dernier pour la mise en place d’une démarche de GPEC (Gestion prévisionnelle
de l’emploi et des compétences), la région a décidé de l’accompagner en lui oc-
troyant une subvention de 157 000 euros, votée le 8 février,
pour la création d’un centre de formation. « La formation est un en-
jeu essentiel pour bâtir une vraie filière de la crois-
sance verte » a rappelé Alain Rousset, le président (PS) de la région, lors
de l’annonce officielle des projets de Sunnco.
L’entreprise, qui emploie 200 salariés à Mérignac, va doubler son effectif d’ici la
fin 2010. Créée en 2006 par Sébastien Léopold, le groupe a réalisé 35 millions
d’euros de chiffre d’affaires en 2008, et annonce un volume d’affaires de 100 mil-
lions d’euros en 2009.
Paru le 09 10 2010, dans
Un bâtiment
sera dédié aux
activités actuellement
implantées sur la com-
mune de Mérignac, un au-
tre bâtiment sera dédié à
une unité d’assemblage
d’intégration de modules
photovoltaïques et le
troisième sera destiné
à la création d’un centre
de formation
Photovoltaïque : investissement
massif de Sunnco à Cestas
(Gironde)
Trop à l’étroit sur son site de Mérignac, l’entreprise française Sunnco, spé-
cialisée dans la pose de panneaux solaires, va transférer la totalité
de ses activités à Cestas (Gironde) et y install-
er, en plus, une nouvelle et immense unité de
montage. Coût de l’investissement : près de
15M. En Gironde, les énergies renouvelables ont le vent en poupe. Après
l’annonce des investissements d’EADS Astrium et First Solar sur le site de
Blanquefort (pales d’éoliennes et production photovoltaïque), c’est au tour
de l’entreprise française Sunnco, spécialisé dans l’installation de panneaux
solaires chez les particuliers et les entreprises, de dévoiler un pro-
jet d’envergure à Cestas.
Les chiffres pèsent lourd et impressionnent : Sunnco, c’est quatre ans
de croissance ininterrompue(depuis sa création en 2006),
4000 clients et 400 salariés (dont 200 dans la région de
Bordeaux).Plus parlant encore : A Cestas, Sunnco va investir dans un en-
semble de trois nouveaux bâtiments dont la superficie totale équivaudra à
celle de deux terrains de football réunis (soit près de 14 000 m²).
Trop à l’étroit sur son site de Mérignac, l’entreprise en plein boom, actuel-
lement dirigée par Sébastien Leopold, a donc choisi de transférer la totalité
de ses activités (un centre d’appel, un service de gestion de projets, un
showroom et son service clients) sur le vaste espace du « Marticot » à Ces-
tas, occupé jusqu’en 2006 par une usine appartenant à la multinaltionale
Pioneer, terrain ensuite racheté par la CCI de Bordeaux qui souhaitait y voir
se développer des activités d’éco-construction.
Sunnco s’en chargera donc car, outre l’implantation de ses activités origi-
nelles, il va y installer un centre de formation dédié au
métier d’installateur photovoltaïque et une
unité de production hébergeant un système
d’intégration de modules photovoltaïques des-
tinés à être posés sur les toitures.
La construction de cet ensemble devrait démarrer au cours de ce premier
semestre. Sunnco envisage même de doubler son effectif girondin pour le
porter à quelque 400 salariés en 2010.
Paru le 09 02 2010, dans
quatre ans
de croissance
ininterrompue
4000 clients et
400 salariés
Sunnco
compte dou-
bler son ef-
fectif sur
place
6. 6
EXEMPLES
DE
RÉALISATION
CREATION
D’UNE
ETIQUETTE
DE
VIN
12. 12
EXEMPLES
DE
RÉALISATION
ARTICLES
POUR
LE
VO
MAG
TRANSHUMANCE
URBAINE
SAISON
4
À
l’occasion
de
la
4ème
Transhumance
urbaine
le
dimanche
7
Octobre
2012,
une
fête
populaire
aura
lieu
à
partir
de
12h
sur
les
prairies
de
Courréjean.
Vous
pourrez
vous
divertir
et
vous
restaurer
sous
diverses
formes
mais
pensez
à
réserver
!
Réservation
part
de
méchoui
Pour
réserver
votre
assiette
de
méchoui
au
prix
de
5€
(morceau
de
mouton,
semoule,
assiette
et
couverts
compris),
il
vous
suffit
de
vous
présenter
entre
le
3
et
le
28
septembre
au
service
Protocole
du
lundi
au
jeudi
de
8h45
à
16h30
ou
le
vendredi
de
8h30
à
16h
à
la
Mairie
du
Pont-‐de-‐la-‐Maye
(paiement
par
chèque
à
l’ordre
du
Trésor
Public
ou
en
numéraire).
Pour
plus
d’informations
:
Service
Protocole
05
56
75
75
06
Vous
pourrez
compléter
votre
menu
à
votre
guise
soit
en
amenant
votre
pique-‐nique,
soit
en
profitant
des
produits
proposés
sur
le
marché
des
producteurs
régionaux.
Des
espaces
de
restauration
sous
chapiteaux
avec
table
et
chaises
seront
à
votre
disposition
ainsi
que
des
zones
de
pique-‐nique
sur
prairies.
Appel
aux
producteurs
locaux
!
Un
marché
de
producteurs
régionaux
est
organisé
entre
12h
et
16h
sur
les
prairies
de
Courréjean
au
coeur
de
la
fête
populaire.
L’emplacement
est
gratuit,
en
contre
partie
le
producteur
s’engage
à
vendre
des
produits
régionaux
consommables
sur
place,
ne
pas
être
revendeur
et
recycler
ses
déchets.
Les
producteurs
intéressés
doivent
se
faire
connaître
auprès
du
service
Communication
au
05
56
75
69
39
ou
piboyeux.virginie@mairie-‐villenavedornon.fr
Règlement
intérieur
et
fiche
d’inscription
téléchargeable
sur
le
site
internet
de
la
ville
:
www.villenavedornon.fr
rubrique
Développement
Durable.
14. 14
EXEMPLES
DE
RÉALISATION
ORGANISATION
D’ATELIERS
INTERNE
pour
sensibiliser
les
agents
à
l’Agenda
21
Après deux années de labeur, pendant lesquelles elle a travaillé
à l'élaboration du plan d'action de l'Agenda 21 de Villenave d'Ornon,
notre libellule fait son grand retour parmi nous.
L'Agenda 21, à présent opérationnel, a identifié comme un enjeu
important de valoriser les bonnes pratiques déjà en cours au sein de
la collectivité. Il donne aussi comme ambition que le plus grand nombre
d’agents participe à ce changement des mentalités et des pratiques
dans leur quotidien professionnel et auprès des administrés. Pour ce
faire, des mesures concrètes ont été définies : la formation des agents
sur différentes thématiques en lien avec le développement durable et
la création d’un groupe d’agents «éco-responsables».
Vous avez été nombreux en 2011 à participer à l’aventure du court-
métrage «Villenave d’Ornon en marche vers le développement durable».
Dès février 2013, nous vous proposons de participer aux ateliers
thématiques ci-dessous :
2013, on passe à l’action !
La libellule vous donne rendez-vous !
1er rendez- vous,
LE 11 JANVIER 2013
lors de la cérémonie des
voeux.
Marc Kleinhentz
Conseiller municipal
délégué à l’urbanisme
et au développement
durable
Béatrice Caravaca
Conseillère municipale
déléguée aux ressources
humaines
• Atelier 1 : «Communiquons entre nous sur
l’Agenda 21»
• Atelier 2 : «Soyons éco-citoyens»
• Atelier 3 : «Organisons des
manifestations éco-responsables»
15. EXEMPLES
DE
RÉALISATION
15
PROGRAMME DES ATELIERS :
1) «Communiquons entre nous sur l’Agenda 21» :
Quoi : Ces ateliers seront des moments d’échanges pour définir quels
outils peuvent être mis en place pour améliorer la communication
et faire connaître à l’ensemble des agents, les actions Agenda 21
réalisées au sein de la collectivité.
Qui est concerné ? : Tous les agents
2) «Soyons des éco-citoyens» :
Quoi : Ces ateliers présenteront les gestes que chacun peut mener
au quotidien sur son lieu de travail afin de limiter les dépenses
énergétiques, les déchets et la surconsommation.
Qui est concerné ? : Tous les agents déjà à l’initiative d’éco-
gestes et ceux qui ont l’idée d’en développer.
3) «Organisons des manifestations éco-responsables» :
Quoi : Ces ateliers seront l’occasion d’apprendre ce qu’est une
«manifestation éco-responsable» et de définir quels sont les outils
qui peuvent être utilisés au sein des services organisateurs de
la ville.
Qui est concerné ? : Tous les agents participant de près ou de loin
à l’organisation de manifestations, animations touchant un public
ciblé ou plus large.
BULLETIN DE PARTICIPATION
à retourner à la mission Agenda 21 avant le 30 janvier 2013
NOM :...........................................................
PRÉNOM :........................................................
SERVICE :.......................................................
JOURS ET HORAIRES DE TRAVAIL : (pour nous aider à organiser les ateliers)
Lundi : Mardi : Mercredi :
Jeudi : Vendredi :
CHOIX DE(S) ATELIER(S) : (vous pouvez faire plusieurs choix, mais vous ne
pourrez participer qu’à un seul atelier. Mettez l’ordre de vos préférences)
«Communiquons entre nous sur l’agenda 21»
«Soyons éco-citoyens»
«Organisons des manifestations éco-responsables»
VISA DU RESPONSABLE DE SERVICE :
NOM : SIGNATURE :
CONTACTS MISSION AGENDA 21
•
67. 16
EXEMPLES
DE
RÉALISATION
ORGANISATION
D’EVENEMENTIELS
AUTOURS
DE
L’AGENDA
21
DE
VILLENAVE
D’ORNON
68. EXEMPLES
DE
RÉALISATION
17
GESTION
DE
PROJET
:
CREATION
D’UN
RECUEIL
DE
CONTE
SUR
LE
DEVELOPPEMENT
DURABLE
PAR
LES
ECOLES
ELEMENTAIRES
DE
VILLENAVE
D’ORNON.
Ce
projet
a
été
réalisé
dans
le
cadre
de
la
semaine
du
développement
durable
2012.
69. 18
EXEMPLES
DE
RÉALISATION
EXTRAIT
DE
MON
MEMOIRE
DE
FIN
D’ETUDE
«
La
communication
par
les
médias
sociaux
au
sein
des
collectivités
territoriales
de
la
CUB
»
! MEMOIRE : LA COMMUNICATION PAR LES MEDIAS SOCIAUX DANS LES COLLECTIVITES
TERRITORIALES
32
DEUXIÈME PARTIE :
L’USAGE DES MÉDIAS SOCIAUX PAR LES
COLLECTIVITÉS TERRITORIALES DE LA
COMMUNAUTÉ URBAINE DE BORDEAUX
Les collectivités territoriales s’adaptent à l’évolution des usages des technologies de
l’information et de la communication. Précédemment, il a été vu qu’il existe des freins et des
à priori par rapport aux médias sociaux. L’existence d’écart remarquable dans l’utilisation de
ces nouveaux supports entre plusieurs villes a été soulignée. De ces remarques, il ressort
comme judicieux de se demander si les communes d’une même communauté urbaine29
se
sont appropriés et utilisent de la même manière les médias sociaux.
Dans le cadre de ce mémoire, une enquête a été réalisée auprès des 27 communes de la
communauté urbaine de Bordeaux afin de comprendre comment ces villes utilisent et adaptent
les médias sociaux à leur stratégie de communication. Cette étude a été réalisée de janvier à
mars 2012 par le biais d’un questionnaire en ligne et d’entretiens téléphoniques.
Afin de comprendre cette analyse, une présentation des hypothèses de départ, du cadre
d’étude et des outils mis en place sera faite. Puis, l’analyse des résultats de l’étude ainsi que la
validation ou non des hypothèses sera développé. Pour finir sur une conclusion de l’étude
présentant quelles sont les pratiques à retenir de l’usage des médias sociaux qu’en font les
collectivités territoriales de la communauté urbaine de Bordeaux.
)
!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
29
Insee.fr : « La communauté urbaine est un EPCI ("Etablissement public de coopération intercommunale") qui
regroupe plusieurs communes ayant décidé de s'associer au sein d'un espace de solidarité, pour élaborer et
conduire ensemble un projet commun de développement urbain et d'aménagement de leur territoire. ».
!
70. EXEMPLES
DE
RÉALISATION
19
!MEMOIRE : LA COMMUNICATION PAR LES MEDIAS SOCIAUX DANS LES COLLECTIVITES
TERRITORIALES
33
I. Méthodologie de l’étude
Une enquête a été réalisée de janvier à mars 2012 au sein des communes de la
communauté urbaine de Bordeaux afin de connaitre leurs usages des médias sociaux. Cette
étude est basée sur des hypothèses définies suite à l’étude théorique présentée précédemment.
Ces hypothèses ont permis de choisir les outils d’analyse adéquats.
A. Les hypothèses de départ
L’étude théorique des usages généraux des médias sociaux a fait ressortir deux
grandes hypothèses :
- Les médias sociaux sont un outil permettant aux collectivités territoriales de
se rapprocher du citoyen.
- L’usage des médias sociaux est professionnalisé comme tous les autres outils
de communication.
Chaque hypothèse se compose de sous-hypothèses.
Il était nécessaire de formuler des postulats de départ pour orienter l’étude vers les réponses
attendues.
1. Première hypothèse : Les médias sociaux sont un outil
permettant aux collectivités territoriales de se rapprocher du citoyen
Les collectivités territoriales utilisent les médias sociaux comme nouvel outil de
communication. Les objectifs de la communication publique sont d’informer, de mobiliser et
de promouvoir le territoire auprès du citoyen. Il est donc important de savoir si ce nouvel outil
permet aux communes de se rapprocher de leurs administrés. Cela offrirait la possibilité de
créer des liens forts ainsi que de la proximité entre la collectivité et ses habitants, le tout en
renforçant le sentiment d’appartenance à un territoire et en impliquant les habitants dans la vie
locale.
Pour répondre à cette hypothèse, trois sous-hypothèses ont été émises :
71. 20
EXEMPLES
DE
RÉALISATION
! MEMOIRE : LA COMMUNICATION PAR LES MEDIAS SOCIAUX DANS LES COLLECTIVITES
TERRITORIALES
34
a. Première sous-hypothèse : La diversité des médias sociaux
permet aux collectivités territoriales de toucher plusieurs cibles.
Comme vu précédemment, il existe un nombre croissant de médias sociaux
spécialisés30
ou généralistes31
sur la toile. Il peut être émis comme hypothèse que cette
diversité des médias sociaux va permettre aux communes de communiquer de manière plus
large et ainsi de toucher des cibles qui ne sont pas sensibles aux outils traditionnels de
communication. Cette diversité de contenu pourrait aussi permettre de segmenter la diffusion
des informations selon les cibles et ainsi atteindre un public plus large.
b. Deuxième sous-hypothèse : Les médias sociaux permettent
aux collectivités territoriales de s’adresser à leurs citoyens avec un discours moins
institutionnel et ainsi créer une proximité.
Les médias sociaux sont des outils d’échange, de discussion, de partage et de relation
sociale. Cela suppose que le ton utilisé sur ces outils change et est différent du ton observé sur
les autres supports de communication. Il devrait être moins institutionnel et informatif,
permettre un rapprochement, une meilleure écoute et des échanges plus fréquents. Il est
intéressant de se demander quel ton utilise les communes pour communiquer sur les médias
sociaux.
c. Troisième sous-hypothèse : Les médias sociaux permettent
d’aborder tous les sujets.
La communication publique est très règlementée au niveau juridique. Il existe des
règles très strictes pour communiquer sur certains sujets : politique et budget notamment (…).
Mais les communes ont le devoir de transparence envers leurs citoyens.
Les médias sociaux regroupent des sujets de conversation diversifiés. Une collectivité
territoriale, présente sur ces médias sociaux, peut-elle aborder tous les sujets ? Arrivent-elles à
aborder toutes les thématiques avec leurs administrés sur ces outils ? Sont-ils adaptés pour
parler de tout ? Ces questions sont des problématiques importantes dans la communication
publique.
!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
30
Exemple : Vinigoo est un réseau social qui permet de découvrir le vin et de partager ses dégustations avec ses
amis.
31
Par exemple, Facebook.
72. EXEMPLES
DE
RÉALISATION
21
!MEMOIRE : LA COMMUNICATION PAR LES MEDIAS SOCIAUX DANS LES COLLECTIVITES
TERRITORIALES
35
2. Deuxième hypothèse : L’usage des médias sociaux est
professionnalisé comme pour les autres outils de communication
Tous les outils de communication, que ce soit le journal, la lettre d’information ou le
site internet, requièrent une connaissance et une maîtrise professionnelle pour un usage à bon
escient et une communication efficace. Les médias sociaux ne dérogent pas à cette règle et
demandent même une plus grande attention, car ils sont en constante évolution.
Les communes présentes sur les médias sociaux ont-elles bien pris en compte le côté
professionnel dans l’usage de ces supports comme pour tous les autres qu’elles utilisent ?
« Surfent-elles » sur l’effet de mode ? Utilisent-elles ces outils à leur juste valeur ?
Pour cela, trois sous-hypothèses ont été émises :
a. Première sous-hypothèse : La présence sur les médias repose
sur une stratégie réfléchie en amont.
Pour savoir si les communes utilisent les médias sociaux de manière professionnelle, il
faut connaître le contexte de leur présence sur ces outils. Qui a pris la décision d’être sur ces
outils ? Y a-t-il eu une stratégie de mise en place ? Depuis quand sont-elles présentes sur les
médias sociaux ?…
Pour un usage professionnel de tout support, il est nécessaire d’établir en amont une stratégie
de communication pour comprendre les outils, relever les bons usages et les adapter à ses
objectifs.
b. Deuxième sous-hypothèse : Il existe une complémentarité
entre « anciens » et nouveaux supports de communication.
Dans l’élaboration d’une stratégie de communication, plusieurs supports peuvent être
utilisés et chaque outil se complète. Chacun permet de s’adresser à une cible précise et/ou
d’aborder un thème précis. Les médias sociaux sont des outils qui s’ajoutent à la stratégie de
communication.
Les collectivités territoriales ont-elles intégré les médias sociaux à leur stratégie de
communication afin d’enrichir les supports de communication existants ?
73. 22
EXEMPLES
DE
RÉALISATION
! MEMOIRE : LA COMMUNICATION PAR LES MEDIAS SOCIAUX DANS LES COLLECTIVITES
TERRITORIALES
36
c. Troisième sous-hypothèse : Les médias sociaux sont gérés par
une personne dédiée.
Il a été vu précédemment qu’il est important qu’une personne (souvent le community
manager) s’occupe des médias sociaux à temps plein, car ce sont des outils chronophages qui
demandent une présence quotidienne. La communication est instantanée et la personne en
charge doit pouvoir répondre à toutes les interrogations.
Il est intéressant de se demander d’une part si les collectivités ont intégré la gestion des
médias sociaux en interne (ou confiée à un prestataire extérieur), d’autre part si cette tâche est
la mission principale d’un agent, une des missions des agents selon la thématique ou la
mission d’un stagiaire.
B. Cadre d’étude
Les communes de la communauté urbaine de Bordeaux constituent le cadre de l’enquête.
1. Présentation de la CUB et de ses communes
Pour comprendre le contexte d’enquête, la CUB et chacune des communes la composant vont
être présentées.
a. La communauté urbaine de Bordeaux32
La communauté urbaine de Bordeaux a été créée le 1er
janvier 1968 et est actuellement
présidée par M. Vincent Feltesse. Cette communauté de commune est l’une des plus
anciennes des 16 communautés urbaines françaises, car elle est la quatrième à avoir été créée.
Elle regroupe 27 communes autour de trois objectifs : réaliser les grands équipements
d’agglomération, moderniser les services urbains et développer l’économie locale.
Par sa population (715 000 habitants) et son territoire (55 188 hectares), la CUB est la sixième
agglomération de France. Elle est une des plus attractives par son cadre de vie (proximité de
la mer, des montagnes, de l’Espagne), mais aussi pour son pôle industriel…
!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
32
www.lacub.fr
74. EXEMPLES
DE
RÉALISATION
23
!MEMOIRE : LA COMMUNICATION PAR LES MEDIAS SOCIAUX DANS LES COLLECTIVITES
TERRITORIALES
37
b. Les 27 communes33
de la CUB
Les deux cartes suivantes présentent les 27 communes de la CUB. La première montre
la répartition de la population, la seconde la préférence politique des maires actuels. Ces
cartes offrent un visuel des communes permettant de comprendre leur position et leur poids au
sein de la CUB.
!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
33
Chiffres de la population : Recensement INSEE mars 1999, www.lacub.fr .
$BCDE)8)3)4B)FGFHIBDJGK)LEM)NGOOHKEM)LE)IB)$05
75. 24
EXEMPLES
DE
RÉALISATION
! MEMOIRE : LA COMMUNICATION PAR LES MEDIAS SOCIAUX DANS LES COLLECTIVITES
TERRITORIALES
38
$BCDE)>)3)4B)CEFCPMEKDBDJGK)LEM)FBCDJM)FGIJDJQHEM)LBKM)IB)$05)
2. Justification du cadre
La communauté urbaine de Bordeaux a été choisi comme cadre d’étude, car elle
regroupe des communes très disparates autant par leurs populations (de 1 098 hab. à 238 921
hab.), leurs superficies (de 386 ha à 8 528 ha) que la représentation politique (PS, UMP,
Modem, Verts, Divers Gauche, Divers Droite). Cette diversité permet d’établir une analyse
selon certains segments : la population, la superficie, la longévité du maire, sa représentation
politique…
76. EXEMPLES
DE
RÉALISATION
25
!MEMOIRE : LA COMMUNICATION PAR LES MEDIAS SOCIAUX DANS LES COLLECTIVITES
TERRITORIALES
39
De plus, une communauté de commune rassemble des communes sous des objectifs
d’évolution communs et il est intéressant de se demander si celles-ci évoluent et assimilent les
nouveaux outils de communication de la même manière puisque leur but est similaire.
C. Outils d’enquête : un questionnaire et une veille
Pour mener cette étude à bien, deux outils ont été utilisés : un questionnaire en ligne
(complété par les agents eux-mêmes ou par le biais d’entretiens téléphoniques) et une veille
des médias sociaux des 27 communes de la communauté urbaine de Bordeaux. Ces outils ont
été choisis, car ils se complètent au niveau de la collecte d’information.
1. Présentation du questionnaire (Cf. ANNEXE 2 : Le questionnaire)
Le questionnaire a été rédigé de manière à valider ou infirmer les différentes
hypothèses et sous-hypothèses présentées précédemment. L’usage de questions fermées
semblait plus adapté à la cible, à savoir les animateurs de communautés sur les médias
sociaux utilisés par les collectivités territoriales de la CUB. Ce sont des personnes qui n’ont
pas beaucoup de temps à accorder pour des entretiens physiques et elles sont souvent
difficilement joignables. Le questionnaire a été mis en ligne et envoyé par mail aux services
Communication. Cela a permis aux personnes ciblées d’avoir plus de temps pour répondre et
rechercher les informations dont elles avaient besoin pour répondre au questionnaire. Il a
ensuite servi de ligne directive pour des relances téléphoniques, relances qui ont permis de
mener des entretiens téléphoniques lorsque les personnes contactées pouvaient consacrer
quelques minutes à l’enquête.
Ce questionnaire est composé de 70 questions : 60 questions fermées et 10 questions ouvertes.
Ces questions sont structurées en 10 catégories.
Des questions :
sur la personne interrogée,
spécifiques aux collectivités qui ne sont pas sur les médias sociaux,
introduisant les collectivités présentes sur les médias sociaux,
détaillant la stratégie globale de communication,
traitant de l’insertion des médias sociaux dans la stratégie,
77. 26
EXEMPLES
DE
RÉALISATION
! MEMOIRE : LA COMMUNICATION PAR LES MEDIAS SOCIAUX DANS LES COLLECTIVITES
TERRITORIALES
40
sur la gestion des médias sociaux,
générales sur les médias sociaux,
sur l’utilisation personnelle des médias sociaux par les interviewés,
permettant de recueillir les contacts des personnes.
Ainsi qu’une question ouverte sur le mémoire.
Ces questions permettent de connaître l’utilisation faite par la commune des médias sociaux,
le profil professionnel et personnel de la personne interrogée ainsi que le profil des
collectivités territoriales non présentes sur les médias sociaux et les raisons de cette absence.
2. La relation entre les hypothèses et les questions.
Les deux hypothèses ont servi de départ à la construction du questionnaire. Il a fallu
trouver les questions permettant de valider ou d’infirmer ces postulats.
Pour comprendre la répartition des questions ainsi que leur choix, en voici une présentation en
fonction des hypothèses auxquelles elles correspondent.
a. Les médias sociaux sont un outil permettant aux collectivités
territoriales de se rapprocher du citoyen
Pour la première hypothèse, les questions portent sur la communication globale de la
commune et sur leur utilisation des médias sociaux. Ces questions permettent de définir un
profil d’usage : fréquence de publication, ton utilisé, cible, type de publication…
Voici les questions posées aux chargés des médias sociaux pendant l’enquête :
Vos outils de communication sont-ils à diffusion du grand public ?
Quel ton utilisez-vous sur les médias sociaux ?
Est-il différent de celui de vos supports de communication habituels ?
Quels messages diffusez-vous sur les médias sociaux ?
Publiez-vous des photos ou des vidéos ? Si oui, est-ce que ce sont des photos
ou vidéos inédites ?
Pensez-vous que les médias sociaux permettent de traiter de tous les sujets ? Si
non, selon vous, quels sont les sujets incompatibles avec les médias sociaux ?
78. EXEMPLES
DE
RÉALISATION
27
!MEMOIRE : LA COMMUNICATION PAR LES MEDIAS SOCIAUX DANS LES COLLECTIVITES
TERRITORIALES
41
Avez-vous des retours de vos citoyens ? Si oui, sous quelle forme ? Si oui, la
participation de vos citoyens a-t-elle évolué dans le temps ? De quelle
manière ?
Avez-vous lancé ou relancé la participation de vos citoyens ? Si oui, par quels
moyens ?
À quelle fréquence publiez-vous ?
Quelles sont les statistiques de visite de vos médias sociaux ? (par semaine)
Quelles sont les statistiques de commentaire/j’aime/tweet/retweet de vos
médias sociaux ? (par semaine)
Avez-vous des pages ou des groupes pour des cibles particulières ? Si oui, ces
outils ont-ils une fréquentation remarquable ?
Pensez-vous que la présence de votre mairie sur les médias sociaux vous
permet de toucher une nouvelle cible ? Si oui, qui ?
b. L’usage des médias sociaux est professionnalisé comme tous
les autres outils de communication
Pour cette seconde hypothèse, les questions portent sur la stratégie mise en place pour
la gestion des médias sociaux afin d’observer si les communes les intègrent comme de réels
supports de communication et si une réflexion a bien été menée en amont comme pour les
autres outils.
Voici les questions posées aux chargés des médias sociaux pendant l’enquête :
Êtes-vous la personne en charge des médias sociaux ? Si oui, vous faites partie
de quel service ? Si non, quel service s’occupe des médias sociaux ?
Existe-t-il un service communication au sein de votre commune ? Si oui, de qui
est-il composé ? Si non, qui est en charge de la communication au sein de la
collectivité ?
Depuis quand la collectivité est-elle sur les médias sociaux ?
De qui vient l’initiative ?
Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre les médias sociaux ?
Avez-vous organisé des groupes de travail en amont afin d’établir une stratégie
de présence sur les médias sociaux ?
Si vous utilisez les médias sociaux de partage de photo et vidéo, pourquoi les
utilisez-vous ?
79. 28
EXEMPLES
DE
RÉALISATION
! MEMOIRE : LA COMMUNICATION PAR LES MEDIAS SOCIAUX DANS LES COLLECTIVITES
TERRITORIALES
42
Quand avez-vous créé votre/vos compte(s) ?
Est-ce la même personne qui s’occupe des médias sociaux depuis le début ? Si
non, pourquoi ce changement ?
Combien de temps passez-vous dans l’animation des médias sociaux ?
Qui prend le relai quand vous êtes absent(e) ?
Organisez-vous des groupes de travail ou réunions afin de créer une
dynamique d’ensemble entre vos différents supports ?
Existe-t-il une ligne éditoriale ?
De qui dépend la validation des publications sur les médias sociaux ?
Avez-vous eu des difficultés liées à l’utilisation des médias sociaux ? Si oui,
quelles étaient-elles ?
Avez-vous eu des commentaires négatifs ?
Avez-vous mis en place une stratégie pour les gérer ? Si oui, quelle était-elle ?
Avez-vous du changer votre mode d’organisation pour l’adapter aux médias
sociaux ? Si oui, en quoi ?
Comment l’utilisation des médias sociaux s’insère t-elle dans votre stratégie de
communication globale ?
Connaissez-vous la part d’internautes venant sur votre site depuis vos
différentes communautés ?
Existe-t-il des liens entre vos différents supports web et papiers ?
3. La veille des médias sociaux
En complément du questionnaire et des entretiens téléphoniques, une veille sur les
médias sociaux des communes de la communauté urbaine de Bordeaux a été menée de janvier
à mars 2012.
Comme pour toute étude, il est nécessaire de s’intéresser à l’existant et dans ce cas, de voir
réellement l’usage qui est fait des médias sociaux par les collectivités. De plus, toutes les
collectivités n’ont pas répondu au questionnaire ou n’avaient pas tous les renseignements pour
y répondre. Cette veille a permis d’avoir un complément d’information et une vue d’ensemble
des médias sociaux de ces communes.
80. EXEMPLES
DE
RÉALISATION
29
!MEMOIRE : LA COMMUNICATION PAR LES MEDIAS SOCIAUX DANS LES COLLECTIVITES
TERRITORIALES
43
Pour établir cette veille, une étude des sites internet des communes a été réalisée ce qui a
permis de prendre connaissance des médias sociaux qu’elles utilisent. Une fois les médias
sociaux recensés et l’inscription à chaque communauté réalisée, une surveillance sur 2 mois et
demi a été établie. La fréquence des publications, le ton utilisé, le type de publication ainsi
que les commentaires ont pu être vus sur cette période et aller en complément des résultats du
questionnaire.
La présentation de la méthodologie de l’étude menée sur les 27 communes de la CUB a
exposé les hypothèses, points de départ de l’enquête.
La partie suivante présentera l’analyse faite des résultats de l’enquête. Ceux-ci seront croisés
avec les hypothèses pour ressortir la réalité des usages des médias sociaux par les collectivités
territoriales étudiées. (Cf. ANNEXE 3 : Tableau de veille sur la gestion des médias sociaux par les
collectivités de la CUB)
II. Analyse de l’étude
L’enquête menée auprès des 27 communes de la communauté urbaine de Bordeaux
s’est déroulée de janvier à mars 2012. 20 communes ont participé au questionnaire soit en
ligne suite à l’envoi d’un mail soit par entretien téléphonique. Le groupe des répondants est
hétérogène par leur taille et leur population : de 1 098 hab. à 238 921 hab. et de 386 ha à 8
528 ha.
Sur les 20 communes, 12 sont présentes sur les médias sociaux, ce qui représente 60 % de
l’échantillon. 17 des 27 communes de la communauté urbaine de Bordeaux sont présentes sur
les médias sociaux, ce qui représentent 70 % des collectivités. (Cf. ANNEXE 4 : Carte représentant
la présence sur les médias sociaux des collectivités de la CUB)
Ce quota permet d’obtenir des résultats représentatifs de l’utilisation des médias sociaux par
les communes de la communauté urbaine de Bordeaux.
Il ressort de cette étude que le média social le plus utilisé par les communes de la CUB est
Facebook avec 16 des 17 communes présentes sur les médias sociaux. Ces villes possèdent
81. 30
EXEMPLES
DE
RÉALISATION
! MEMOIRE : LA COMMUNICATION PAR LES MEDIAS SOCIAUX DANS LES COLLECTIVITES
TERRITORIALES
44
soit un profil (6)34
, soit une page (14)35
, soit un groupe (3)36
. En seconde position se trouve
Twitter avec 7 communes sur 17 et en troisième position ex æquo se positionnent les médias
de partage de vidéo : YouTube et Dailymotion avec 6 communes sur 17. (Cf. ANNEXE 3 :
Tableau de veille sur la gestion des médias sociaux par les collectivités de la CUB)
A. Les résultats
Les résultats de l’enquête vont permettre de définir le profil des collectivités de la
CUB inscrites sur les médias sociaux, en présentant leurs pratiques ainsi que le profil type de
leur community manager.
Puisque 40 % des communes interrogées ne sont pas présentes sur les médias sociaux, l’étude
permettra d’établir un profil de ces villes.
Enfin, la validation ou non des hypothèses sera déduite de cette segmentation des résultats.
1. Profil des collectivités présentes sur les médias sociaux (Cf.
ANNEXE 5 : Les résultats de l’enquête)
Les collectivités présentent sur les médias sociaux sont hétérogènes de par :
leur population : de 6 705 hab. à 238 921 hab.,
leur taille : de 528 ha à 8 528 ha
leur étiquette politique : PS, Modem, UMP…
et leurs communautés : de 25 à 9 073 fans, de 175 à 949 amis et de 41 à 10 707 abonnés.
Les collectivités interrogées présentes sur les médias sociaux possèdent à l’unanimité un
service communication qui se compose d’un chargé de communication (83 %), d’un directeur
de communication (75 %), d’un graphiste (75 %), d’un webmaster (50 %) et certains services
ont engagé un chargé de Relation Presse, un maquettiste, un imprimeur et/ou un journaliste.
La communication est donc présente au sein des collectivités de la CUB et tient une place
plus ou moins importante selon les communes. Elles utilisent divers supports de
communication traditionnels. Elles éditent toutes un journal municipal et possèdent un site
internet. La quasi-totalité des communes ayant répondu à l’enquête publie des guides
pratiques de la ville et organise des évènements récurrents. Pour 67 % d’entre elles, le point
!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
34
Il en existe plusieurs pour une même commune.
35
Ibid.
36
Ibid.
82. EXEMPLES
DE
RÉALISATION
31
!MEMOIRE : LA COMMUNICATION PAR LES MEDIAS SOCIAUX DANS LES COLLECTIVITES
TERRITORIALES
45
d’accueil est un outil de communication indispensable, car il permet le contact physique avec
le citoyen. Seulement la moitié des 12 communes rédigent une newsletter. La totalité des
municipalités interrogées et présentes sur les médias sociaux déclare que leurs outils de
communication sont principalement destinés au grand public. Quelques communes rédigent
des publications un peu plus ciblées (petite enfance, saison culturelle, aménagement du
territoire, sénior, jeunesse...)ce ne sont qu’une petite partie de leurs publications. La
communication de ces villes est donc dirigée vers tous les administrés. Sur les médias
sociaux, seulement 25 % d’entre elles ont créé des pages ou des groupes pour des cibles
particulières, mais celles-ci ne génèrent pas d’audience remarquable.
Les 17 communes présentes sur les médias sociaux le sont depuis moins de quatre ans. Parmi
les 12 ayant répondu à l’enquête, 7 se sont inscrites à l’initiative du service communication et
5 sur la demande du maire. La première raison de leur inscription est la recherche de
nouvelles cibles, puis viennent la recherche d’interactivité avec les citoyens, la diffusion plus
large du contenu et l’effet de mode. Ces résultats démontrent que les communes souhaitent
toucher un public plus large, un public qui n’est pas sensible aux autres supports de
communication. Elles souhaitent informer et partager plus de contenu avec le citoyen. 92 %
des communes interrogées et présentes sur les médias sociaux considèrent qu’ils permettent
d’approcher des nouvelles cibles, elles ont remarqué qu’elles touchaient principalement les
moins de 18 ans, les étudiants et les actifs.
0%
20%
40%
60%
80%
100%
Les outils et moyens de
communications habituels
;CBFRJQHE)8)3)4EM)GHDJIM)ED)OGSEKM)LE)NGOOHKJNBDJGK)RBTJDHEIM))
LEM)NGIIENDJUJDPM)DECCJDGCJBIEM
83. 32
EXEMPLES
DE
RÉALISATION
! MEMOIRE : LA COMMUNICATION PAR LES MEDIAS SOCIAUX DANS LES COLLECTIVITES
TERRITORIALES
46
La personne en charge des médias sociaux appartient majoritairement au service
communication. Il existe une certaine stabilité dans la gestion des médias sociaux puisque
75 % des mairies emploient la même personne sur cette mission depuis l’ouverture des
comptes et aucune mairie n’a externalisé la gestion des communautés. Certains agents ont été
embauchés spécifiquement pour gérer ces nouveaux médias. 58 % des responsables de ces
médias sont remplacés par des collègues de leur service quand ils sont absents. Cela montre
un souci d’actualisation régulière et d’échange continu. Mais avec 42 % des informations qui
ne sont pas mises à jour, on peut conclure à un certain manque d’organisation dans certaines
communes. De plus, le caractère instantané de ces outils ne semble pas totalement assimilé.
67 % des mairies interrogées n’ont pas établi de stratégie de présence en amont à leur
inscription. Cependant, un peu plus de la moitié (58 %) d’entre elles ont mis en place une
ligne éditoriale pour ces nouveaux outils. Pour les 12 communes ayant répondu à l’enquête,
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
Les raisons de présence sur les
médias sociaux
;CBFRJQHE)>)3)4EM)CBJMGKM)LE)FCPMEKNE)MHC)IEM)OPLJBM)MGNJBHV
0%
20%
40%
60%
80%
Les nouvelles cibles
;CBFRJQHE)=)3)4EM)KGHUEIIEM)NJTIEM)MEKMJTIEM)BHV)OPLJBM)MGNJBHV
84. EXEMPLES
DE
RÉALISATION
33
!MEMOIRE : LA COMMUNICATION PAR LES MEDIAS SOCIAUX DANS LES COLLECTIVITES
TERRITORIALES
47
les médias sociaux s’insèrent dans la communication globale de différentes manières. Tout
d’abord, ils viennent en « complément des autres outils ». Ils permettent de « communiquer
avec de nouvelles cibles et de façon immédiate ». Enfin, sur les médias sociaux il est possible
de « tester de nouvelles idées » et « communiquer de manière différente par rapport aux outils
classiques ».
2. Les pratiques des collectivités territoriales de la CUB (Cf. ANNEXE
5 : Les résultats de l’enquête)
Les 12 collectivités territoriales de la CUB ayant répondu au questionnaire n’utilisent
pas un ton exclusivement institutionnel ou de proximité. En effet, 33 % ont répondu « autre »
à la question « Quel ton utilisez-vous sur les médias sociaux ? ». Ils disent « utiliser un ton
moins formel pour des informations personnalisées », changer de ton « selon la personne avec
qui ils échangent » ou utiliser « un peu des deux, à savoir que la communication sur le web est
différente de la communication papier et que le ton n’est pas le même ». Enfin, 67 % de ces
municipalités déclarent que le ton utilisé est différent de celui de leurs outils traditionnels.
La moitié des villes interrogées personnalisent leur publication souhaitant des « bonne
journée », « bon week-end » ou encore de joyeuses fêtes…, 42 % publient des messages
exclusivement pour les médias sociaux, mais 33 % déclarent faire un copier-coller des autres
supports tels que le site internet ou le journal municipal. La moitié des communes font valider
leurs publications par le directeur du service communication tandis que 25 % passent par le
cabinet du maire ou ne sont soumis à aucune validation. 92 % de ces communes publient des
photos et/ou des vidéos dont une majorité sont des visuels inédits. Sur les 7 communes
0%
10%
20%
30%
40%
50%
C'est un
copier-coller
des autres
supports
Ce sont des
messages
crées
spécialement
pour les
médias
sociaux
Ils sont
personnalisés :
"Bonne
semaine",
demande
d'avis
Il y a création
d'une
interactivité
entre la mairie
et le citoyen
Autres
Contenu des publications
;CBFRJQHE)W)3)$GKDEKH)LEM)FHTIJNBDJGKM
85. 34
EXEMPLES
DE
RÉALISATION
! MEMOIRE : LA COMMUNICATION PAR LES MEDIAS SOCIAUX DANS LES COLLECTIVITES
TERRITORIALES
48
utilisant les sites d’hébergement et de partage de vidéos et de photos, 3 les utilisent en
complément des autres médias sociaux et du site internet pour un meilleur référencement et
une facilité de publication sur les autres outils.
La moitié des 12 communes déclarent publier du contenu plusieurs fois par semaine tandis
que 4 publient plusieurs fois par jour. Il existe une régularité dans la publication de contenu.
58 % des chargés des médias sociaux déclarent s’y connecter environ une heure par jour pour
de la veille, répondre aux commentaires, mais ne publient pas toujours. Une petite majorité
(42 %) de ces communes ont moins de 100 commentaires hebdomadaires et très peu ont eu
des commentaires négatifs. Elles sont cependant relativement préparées à en recevoir, car
42 % déclarent avoir une stratégie dédiée.
)))))))))))))))))))))))));CBFRJQHE)+)3)XCPQHEKNE)LE)FHTIJNBDJGK)
7]!
87]!
67]!
U7]!
W7]!
E7]!
Fréquence de publication
0%
10%
20%
30%
40%
50%
Temps passé dans l'animation des
médias sociaux
;CBFRJQHE).)3)'EOFM)FBMMP)LBKM)IYBKJOBDJGK))
LEM)OPLJBM)MGNJBHV
86. EXEMPLES
DE
RÉALISATION
35
!MEMOIRE : LA COMMUNICATION PAR LES MEDIAS SOCIAUX DANS LES COLLECTIVITES
TERRITORIALES
49
Les liens entre les supports papier et web sont très fréquents puisque 92 des mairies les
intègrent. Cependant, aucun responsable des médias sociaux ne connaît le trafic de leur site
venant des médias sociaux au moment de l’enquête.
Peu de mairies organisent des réunions de publications pour garantir une cohérence entre les
supports classiques et les publications sur les médias sociaux.
75 % des chargés des médias sociaux pensent qu’ils ne permettent pas de traiter tous les
sujets. Certains nuancent en déclarant que les médias sociaux ne permettent qu’un traitement
« superficiel des sujets et ne remplacent pas les outils habituels », d’autres disent qu’il est
possible de « parler de tout ce qui est service public, civique et institutionnel, mais que les
sujets politiques et de veille ne peuvent pas y être traités », ni « les sujets de fond notamment
les séniors, le social et l’urbanisme ». Enfin certains précisent qu’il faut « faire attention à
rester dans le cadre juridique de ce que peut dire ou pas une commune ».
L’utilisation des médias sociaux semble être sur la voie de la professionnalisation. Les
animateurs s’adaptent à ce nouveau média ainsi qu’à leurs communautés. Cependant, la
méconnaissance de certaines statistiques illustre le chemin qu’il reste à parcourir.
3. Qui est le community manager des mairies de la CUB ?
Si vous essayez de contacter un community manager des collectivités territoriales de la
CUB vous avez autant de chance de rencontrer un homme qu’une femme. Il a entre 26 et 35
ans et est au service de la commune depuis 2 ans. Il utilise les médias sociaux dans le cadre
privé. Il a un compte Facebook, Viadéo, Twitter et LinkedIn. Il se connecte plusieurs fois par
jour pour publier des anecdotes, des éléments de la vie quotidienne, des liens et des vidéos.
Son compte est principalement réservé à son environnement direct et à ses proches ce qui
implique une utilisation avancée de ces nouveaux outils.
4. Profil des collectivités non présentes sur les médias sociaux
Les 10 collectivités de la CUB non présentes sur les médias sociaux (Cf. ANNEXE 4 :
Carte représentant la présence sur les médias sociaux des collectivités de la CUB) se distinguent les unes
des autres par leur population et leur taille : de 1 098 hab. à 19 589 hab. et de 386 ha à 3 472
ha.
Sur les 8 communes interrogées, mais non présentes sur les médias sociaux, 3 n’ont jamais
envisagé leur présence sur les médias sociaux alors que 4 établissent une stratégie de
87. 36
EXEMPLES
DE
RÉALISATION
! MEMOIRE : LA COMMUNICATION PAR LES MEDIAS SOCIAUX DANS LES COLLECTIVITES
TERRITORIALES
50
communication intégrant les médias sociaux aux autres outils de communication. La création
ou la refonte d’un site est perçue comme l’occasion de présenter le projet aux élus.
Cependant, notons qu’une commune est freinée par ses élus.
À la question sur les raisons de leur absence des médias sociaux, certaines ont répondu que
« la commune était trop petite », que « l’équipe est insuffisante » et/ou « qu’il n’y a pas
encore de site internet ».
Ces réponses démontrent que la première raison de la non-présence sur les médias sociaux de
ces mairies est « le temps de la réflexion ». Si certaines ne sont pas prêtes à franchir le cap du
social, d’autres apprennent des bonnes pratiques et erreurs de leurs homologues.
B. Validation ou non des hypothèses
Maintenant que les résultats de l’enquête ont été analysés, le travail de validation des
hypothèses peut être mené.
1. Les médias sociaux sont un outil permettant aux collectivités
territoriales de se rapprocher du citoyen
La première raison de la présence sur les médias sociaux citée par les collectivités
territoriales est la recherche de nouvelles cibles. Elles ont remarqué toucher principalement
les moins de 18 ans, les étudiants et les actifs. Ce sont des cibles qui utilisent quotidiennement
ces médias et qui sont plus sensibles à l’information qui leur parvient qu’à l’information
qu’ils doivent récolter, autrement dit au « push » plutôt qu’au « pull ». Elles vont plus
facilement lire l’information présente sur leur compte que rechercher l’information sur les
sites communaux. Les médias sociaux favorisent l’élargissement de la cible des collectivités
locales et ainsi touchent plus de citoyens.
Les collectivités territoriales adaptent leur discours sur les médias sociaux. Selon le
sujet et les personnes à qui ils s’adressent, le ton utilisé dans les publications est soit
institutionnel soit de proximité. Il est toujours différent des outils de communication
classiques. Les publications sont souvent personnalisées et adaptées au support, voire inédites.
Les médias sociaux créent ainsi une relation de proximité avec l’administré qui peut échanger,
réagir et commenter les publications de la commune tout en se sentant favorisé par
l’exclusivité de certaines publications.
88. EXEMPLES
DE
RÉALISATION
37
!MEMOIRE : LA COMMUNICATION PAR LES MEDIAS SOCIAUX DANS LES COLLECTIVITES
TERRITORIALES
51
Les mairies sont encadrées juridiquement et ne peuvent pas aborder tous les sujets,
elles ont des contraintes liées aux lieux et supports ainsi qu’à certaines périodes. L’exemple le
plus connu est l’interdiction d’aborder des sujets politiques deux ans avant les élections
municipales. Leur communication doit respecter ces règles et les médias sociaux n’y
échappent pas. Les sujets comme la vie de la commune, les services municipaux, et les sujets
non stratégiques peuvent cependant être librement abordés sur ces outils et seront l’occasion
d’échange avec le citoyen.
Les médias sociaux peuvent permettre aux collectivités territoriales de se rapprocher de leurs
citoyens. En effet, elles touchent par leur biais un public qui n’est pas sensible aux autres
supports de communication. Selon le ton et les publications, les villes renforcent le lien avec
leurs citoyens. Enfin, on observe un échange entre les deux parties qui est possible grâce à
l’interactivité et l’immédiateté du support. Les administrés peuvent ainsi donner leur avis et
partager des informations de leur commune. Le sentiment d’appartenance à un territoire se
fait plus fort.
2. L’usage des médias sociaux est professionnalisé comme tous les
autres outils de communication
L’inscription des collectivités territoriales sur les médias sociaux est assez récente
(inférieure à quatre ans), la plupart d’entre elles n’ont pas établi de stratégie de présence avant
leur inscription, ce qui montre une méconnaissance du support. Ce sont des outils récents qui
nécessitent une bonne appropriation de leurs mécanismes. Il faut établir la cible en amont
pour savoir où la rencontrer et être présent sur les bons médias. Ainsi, la présence sur les
médias sociaux est justifiée.
Les communautés des mairies sont gérées par une personne dédiée à cette mission
souvent en interne au service communication de la commune. Les publications sont régulières
et le contenu est validé au sein même du service. Une stratégie pour la gestion des
commentaires négatifs est souvent mise en place même si peu de mairies en subissent. Les
responsables des médias sociaux sont remplacés par des collègues de leur service quand ils
sont absents ce qui permet une mise à jour des informations de la communauté.
89. 38
EXEMPLES
DE
RÉALISATION
! MEMOIRE : LA COMMUNICATION PAR LES MEDIAS SOCIAUX DANS LES COLLECTIVITES
TERRITORIALES
52
Les médias sociaux s’intègrent à la communication globale des communes, car ils
permettent une complémentarité de diffusion de l’information. Ainsi les mairies font des liens
entre leurs supports papier et web afin de proposer au citoyen l’intégralité de l’information.
L’utilisation des médias sociaux n’est pas totalement professionnelle comme pour les autres
outils. Ils sont récents et les personnes qui s’en occupent ne sont souvent pas formées à leur
utilisation ou sont freinées par leurs supérieurs qui ont une méconnaissance de ces outils.
La plupart des collectivités ont compris qu’il fallait une complémentarité entre les supports,
mais très peu ont établi une stratégie de présence avant de s’inscrire.
Ainsi, si la première hypothèse peut être validée, des réserves sont à conserver sur la seconde.
Même s’il a été observé une certaine organisation et le respect de certaines règles, les usages
futurs seront déterminants.
C. Conclusion de l’étude
Cette enquête sur l’usage des médias sociaux par les communes de la communauté
urbaine de Bordeaux fait ressortir les points clés d’une présence efficace sur les médias
sociaux, mais aussi ce qu’il faut éviter.
1. Les points clés pour une présence efficace sur les médias sociaux
La première chose à retenir est la complémentarité des médias sociaux avec les autres
supports de communication ainsi que la nécessité d’établir une stratégie de présence avant
l’inscription. Jean-Daniel Boutet37
insiste sur ce point, car comme pour tout outil de
communication, il faut définir :
sa cible,
sa localisation,
et la manière de s’adresser à elle pour communiquer de manière efficace.
!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
37
Jean-Daniel BOUTET, webmaster spécialisé dans la communication publique et les médias sociaux,
www.jdboutet.fr .
90. EXEMPLES
DE
RÉALISATION
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!MEMOIRE : LA COMMUNICATION PAR LES MEDIAS SOCIAUX DANS LES COLLECTIVITES
TERRITORIALES
53
Cette stratégie définit les codes pour les publications tel que le ton, la fréquence, le sujet et
détermine le choix entre pages et groupes pour des cibles particulières. Certaines collectivités
de la CUB ont ciblé leurs médias sociaux et s’occupent de plusieurs pages et/ou profils sur
Facebook qui s’adressent à un public différent :
les jeunes,
le sport,
la culture,
l’information municipale…
Pour créer cette stratégie, il faut mettre en place une veille des médias sociaux, de son
environnement et des usages des autres collectivités. Cette veille apportera les informations
nécessaires à la compréhension du fonctionnement de ces outils, révèlera les pratiques des
autres communes afin de savoir ce qui est bon à faire ou à éviter. Elle permettra de déterminer
où rencontrer son public. Enfin, il faut veiller à intégrer la gestion des commentaires négatifs.
Il est important de créer un lien entre les supports de communication papier et web ainsi que
d’homogénéiser la ligne éditoriale. Cela aide le citoyen à repérer tous les outils qu’il peut
utiliser pour avoir de l’information, mais aussi identifier que c’est sa commune qui s’exprime.
Le choix du ton dans les publications est important, car les médias sociaux sont des outils de
l’instantané et supposent un cadre d’échanges moins institutionnel entre le citoyen et la
commune. Sur les médias sociaux, l’information est horizontale et non plus verticale. Le ton
employé est spécifique aux médias sociaux. La communication web diffère de la
communication papier puisque le but principal des médias sociaux est la discussion et
l’échange avec le citoyen.
Les publications doivent être régulières et de qualité pour maintenir l’attention de son public.
Les médias sociaux prennent beaucoup de temps et il est donc nécessaire de dédier une
personne à leur gestion. Cette personne doit connaître l’outil, avoir facilement accès à toutes
les informations sur les actions municipales pour répondre rapidement aux questions des
usagers. Elle se doit de se connecter tous les jours aux communautés pour les actualiser et
répondre aux sollicitations. En cas d’absence cette personne doit être remplacée pour ne pas
laisser la communauté seule et sans réponse.
91. 40
EXEMPLES
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RÉALISATION
! MEMOIRE : LA COMMUNICATION PAR LES MEDIAS SOCIAUX DANS LES COLLECTIVITES
TERRITORIALES
54
2. Ce qu’il faut éviter de faire sur les médias sociaux
Se lancer sur les médias sociaux sans en connaître le fonctionnement est une erreur
fréquente. Une méconnaissance de ces outils peut entraîner une utilisation inappropriée et mal
perçue par le citoyen. Il est important de ne pas créer un compte sans une réflexion préalable
ni une formation à l’outil.
Il ne faut pas oublier qu’une présence sur les médias sociaux demande un investissement sur
le long terme. S’inscrire sur les médias sociaux, entretenir quelques semaines la communauté
et l’abandonner pourra entraîner une mauvaise e-réputation de la commune et donner l’image
d’une ville qui délaisse ses communautés, d’une ville qui n’est pas à l’écoute de ses citoyens.
La gestion des commentaires négatifs est délicate et doit être définie au préalable. La
suppression des commentaires est à proscrire, car elle peut être mal perçue par la communauté
et susciter des réactions négatives en chaîne. Les professionnels du numérique parlent de
« Bad buzz ».
!