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  1. Ageneau 7 Agri Biométhane 3 Agriculture connectée 9 Agrinnov 9 Alstom 2 Armor 11 Arti’bain 13 Bénéteau 10 Bobcat France 13 Banque Populaire Atlantique 15 Camping-car park 12 Carene 11 Cavac 8 Cesbron 10 Cetih 13 Chrono Flex 14 Cité de l’objet connecté 5 Delta 4 Dirickx 12 Ecopresto 12 EPC Démolition 14 Grand Port Maritime 11 Grolleau 7 JCT plants 12 Label RGE 4 LDC 4 Macoretz 15 Mapac 12 Maugin 14 Mayenne bois énergie 3 Méthanisation des Mauges 3 Nantes métropole 7 Neopost 11 Nor-feed sud 8 OuestIX 5 Realyz 14 Restoria 15 Semitan 6 STX France 2 SyDEV 5 Terrena 9 Tronico 6 INDEX la lettreL’information économique en Pays de la Loire et Bretagne 15 octobre 2015 atlantique presse information www.agence-api.fr supplément spécial TRIA En route vers la RÉVOLUTION INDUSTRIELLE et AGRICOLE en Pays de la Loire ème ® Ensemble, « déjà dans la 3 ème révolution » ! Grâce à la révolution numérique et face aux défis climatiques, de l’épuisement des ressources et de la croissance économique, les entreprises ont plus que jamais besoin de se tourner vers l’avenir avec une réflexion poussée de leur business model. Le pari de la Troisième Révolution Industrielle et Agricole est de parvenir ensemble à investir de nouveaux marchés et adopter des méthodes performantes alliant énergie, numérique et technologies avancées de production. Entrer dans la TRIA, ce n’est pas subir, c’est s’adapter en permanence en misant sur l’intelligence collective, celle des entrepreneurs, des salariés et des jeunes qui sont déjà prêts pour la 3 ème révolution. Les prochaines années seront déterminantes ! Que ce soit dans nos territoires ou à l’international, l’économie recèle d’entreprises qui cultivent l’esprit d’innovation et qui ont intégré ces nouveaux paradigmes. L’accélération technologique et l’ouverture à la concurrence sont telles qu’il nous faut améliorer nos organisations, nos outils de production, nos offres de service pour rester compétitif. Avec la TRIA, les chambres consulaires ont fait le choix d’avancer vers cette économie en pleine mutation, afin de guider et d’outiller les entreprises face à ces nombreux changements pour maintenir les efforts vers le développement de l’activité et de l’employabilité des salariés. Avec nos partenaires, nous ambitionnons d’ici 2020 de placer les Pays de la Loire parmi les territoires les plus dynamiques pour la production d’énergies renouvelables, l’éco-mobilité ou encore l’agriculture écolo­ gi­quement intensive. Sur les 200 000 entreprises ligériennes, nous comptons amener le plus grand nombre à réussir leur mutation grâce à la transition énergétique, la révolution numérique ou encore la performance globale de l’entreprise, dans un cadre de travail et de vie favorable. Aujourd’hui, nous recensons plusieurs centaines d’entreprises, de centres de formation, ou de collectivités partenaires des chambres consulaires, engagés dans cette économie positive et collaborative. À chacun d’exprimer son potentiel entreprenarial pour écrire une nouvelle page de la Troisième Révolution Industrielle et Agricole. Partagez avec nous la vision de ce que sera notre région en 2020, vos chambres consulaires seront à vos côtés pour mieux incuber ce futur. BRUNO HUG DE LARAUZE - PRÉSIDENT DE LA CCI PAYS DE LA LOIRE
  2. 2 la lettre api 15 octobre 2015 - supplément spécial TRIA énergies renouvelables 44 • Systovi R-volt, nouvelle star de Systovi R-volt est le nouveau produit phare de Systovi, PME de Saint-Herblain spécialisée dans les panneaux solaires. Ce produit « permet de générer de l’air chaud, contribuant ainsi à faire diminuer la facture de chauffage et d’alimenter une structure en eau chaude. La ventilation permet d’améliorer la qualité de l’air », résume Pascal Janot, PDG de Systovi (57 salariés). Les ventes escomptées permettront de rentabiliser l’investissement d’1 M€ réalisé pour développer R-volt, avec le concours de Bpifrance. R-volt soutiendra la croissance de Systovi qui approchera les 20 M€ de chiffre d’affaires cette année, en hausse de 28,5 %. 53 • Séché environnement Laval se chauffera avec les déchets de Séché environnement Coriance et Séché environnement vont étendre et gérer à Laval le réseau de chauffage urbain de la ville grâce à l’énergie provenant de la valorisation de biogaz et des combustibles solides de récupération (CSR) fabriqués par Séché à Changé. Ce dernier disposera donc d’un nouveau débouché pendant la pé- riode hivernale pour son énergie thermique de récupération. D’une durée de 20 ans, le contrat de délégation de service public pré- voit de porter le réseau de 35 000 MWH/an à 75 000 MWH/an. 17 M€ seront investis en 2015 et 2016 dans ce projet. 44 • Leroux & Lotz Biomasse : un contrat de 310 M€ pour Altawest Altawest confirme son emprise sur le marché de la biomasse, domaine sur lequel sa filiale nantaise Leroux & Lotz est en pointe. L’industriel a finalisé fin-2013 le contrat de construction et d’exploitation d’une centrale biomasse à Brignoles, au cœur de la forêt varoise, un chantier d’une valeur de 310 M€ sur 22 ans. Confiés à Inova, filiale ingénierie d’Altawest (92), les travaux s’achèveront en février 2016. D’une puissance électrique de 21,5 MW, l’unité engloutira chaque année 185 000 tonnes de bois forestier, sous forme de plaquettes, et pourra alimenter en électricité plus de 30 000 ménages. 44 • Eolienne offshore STX France : Une première affaire à 100 M€ à l’export Première commande pour Anemos, inaugurée en juillet dernier à Saint- Nazaire. Qui plus est à l’export. L’usine de STX France, dédiée à l’éolien offshore a décroché 100 M€ de contrats et une lettre d’intention pour une autre affaire. Il s’agit de sous-stations électriques de 500 mégawatts, des transformateurs géants installés en mer. 200 salariés Ces structures représentent chacune 500 000 heures de travail pour STX France. La première, dont la valeur avoisine les 100 M€, devra être livrée à l’été 2018 en Europe du Nord. À plein régime, Anemos emploiera 200 salariés pour une capacité de production annuelle de deux sous-stations et d’une vingtaine de fondations métalliques. Gigantisme Anemos répond au gigantisme de l’éolien offshore avec ses vastes halles et deux moyens de levage de 60 tonnes, bord à quai. L’équipement a représenté un investissement de 20 M€, un pari d’envergure pour le chantier naval qui veut réaliser à terme 20 % de son chiffre d’affaires dans les énergies marines. 44 • Visibilité internationale Nantes accueillera la base EMR de General Electric-Alstom L’axe Nantes Saint- Nazaire consolide sa place dans les énergies marines. En plus de la R&D sur les éoliennes, posées ou flottantes, et les hydroliennes, la métropôle se prépare à accueillir les fonctions de direction générale et commerciale de la co-entreprise General Electric-Alstom dans les énergies marines. Il s’agit là d’un siège à vocation mondiale. Il donnera lieu à la construction d’un quatrième « Technocampus » devant ouvrir en 2017 à Bouguenais, près de Nantes. Sous maîtrise d’ouvrage du conseil régional des Pays de la Loire, il sera dimensionné pour accueillir 400 à 450 personnes. A elles-seules, les équipes R&D de GE-Alstom devraient atteindre 250 salariés, tandis que les fonctions de direction rassembleront « plusieurs dizaines de personnes.» Le projet devrait être combiné avec le futur centre de supervision des parcs éoliens en mer annoncé par EDF Energies nouvelles.  ©STX©Alstom
  3. 15 octobre 2015 - supplément spécial TRIA la lettre api 3 énergies renouvelables 49 • Schéma de méthanisation des Mauges Une vision territoriale face aux projets opportunistes Partir des débouchés énergétiques plutôt que des gisements de matières organiques : face à la multiplication annoncée des projets de méthanisation, la chambre d’agriculture du Maine-et-Loire se lance dans la prospective. « Notre stratégie consiste à analyser à l’échelle d’un territoire le potentiel global pour éviter aux projets de se concurrencer », souligne Stéphane Boireau, coordinateur de la mission Energie départementale. En d’autres termes, réguler l’offre et la demande. Après le Layon-Saumurois en 2011, l’organisme consulaire formalise un peu plus sa démarche en 2012 en élaborant un schéma pour les Mauges (70 communes, 128 000 habitants). Il identifie en particulier les besoins en cogénération dans un pays rural où le réseau de gaz naturel reste limité. Cibles visées : les collectivités, l’agroalimentaire, etc. Le document évalue à une petite dizaine le nombre possible d’installations de taille significative. Des projets sont déjà lancés. 53 • Du bois local Mayenne bois énergie mise sur le bois éthique Depuis sa création, il y a sept ans, Mayenne bois énergie se donne pour mission de valoriser une ressource pérenne, auditée, sans affecter le patrimoine boisé ou recourir au bois d’arrachage non compensé. Qui plus est, 10 à 20 % des volumes sont traités par des associations de réinsertion. L’entreprise mise aussi sur la qualité en granulométrie (déchiquetage), taux de poussière et humidité (séchage). Ces principes font recette. En 2015, la Scic (coopérative) a vendu 4 300 tonnes de bois, pour alimenter une trentaine de chaufferies dont, récemment, celles de deux nouveaux collèges de Mayenne. C’est trois fois plus qu’en 2012. L’entreprise (420 k€ de CA, 2 salariés) compte désormais près de 90 fournisseurs de bois, agriculteurs et forestiers dans son bassin du Nord Mayenne. Si la proximité est une règle d’or, l’entreprise est sol- licitée pour dupliquer ailleurs son modèle. C’est le cas dans le sud de la Mayenne, à la demande de la communauté de commune des Coëvrons. 85 • Agri Biométhane En Vendée, il y a du biométhane dans le gaz À Mortagne-sur-Sèvre, le réseau de GRDF reçoit depuis le 18 avril 2014 du « gaz vert » issu de la valorisation de lisiers de quatre éle- vages locaux. L’installation de méthanisation est la 4 e du genre en France et la première dans l’Ouest. Elle appartient à Agri Biomé- thane, entreprise fondée par dix agriculteurs. Le site permettra de traiter chaque année 15 000 T d’effluents agricoles et 6 000 T de déchets agroalimentaires. À la sortie, une injection de biométhane dans les conduites de GRDF qui devrait atteindre les 65 normaux mètres cubes par heure, soit la consommation annuelle de 500 foyers. L’essentiel du produit restant est épandu sur les parcelles, suppri- mant l’équivalent de 75 T d’engrais chimiques. La dépense s’élève à 3,4 M€ dont un tiers de subventions avec un retour sur investissement attendu sur 8 à 9 ans. Au printemps 2015, Agri Biométhane et Scania ont expérimenté la mise en place d’un autocar alimenté en biogaz. ©DR
  4. 4 la lettre api 15 octobre 2015 - supplément spécial TRIA bâti à énergie positive 72 • LDC Des bâtiments d’élevage moins énergivores Pour chauffer les bâtiments d’élevage, à une température com- prise entre 30 et 32° pour le bon développement des poussins, les éleveurs du groupe sarthois LDC utilisent du gaz propane. Le gaz représente la première charge d’exploitation, après le poussin et l’aliment. En 2008, dans une logique économique et écologique, LDC décide donc d’engager un véritable “plan Marshall“. « Sur les bâtiments anciens, nous avons travaillé sur l’isolation, l’étanchéité et nous avons mis en place de nouveaux équipements, des échan- geurs de chaleur notamment, tout en travaillant sur l’utilisation des appareils de chauffage », détaille Benoit Pineau, coordinateur tech- nique bâtiment d’élevage chez LDC. Fin 2013, 50 % du parc avicole a ainsi été rénové. Parallèlement, le volailler a travaillé sur les bâtiments neufs. 150 000 m2 répondent à l’exigence BBC. Résultat, le volailler a réduit de près de 20 % sa consommation de gaz. Pays de la Loire • Une région engagée Un label pour favoriser la rénovation de l’habitat La plupart de nos logements sont des « passoires thermiques ». Dans le but d’encourager les ménages à entreprendre des travaux de rénovation énergétique, le gouvernement a mis en place, dans la lignée du Grenelle de l’environnement, un certain nombre de dispositifs (éco-PTZ, crédit d’impôt développement durable). Avec un objectif : 500 000 logements rénovés par an. Mais pour bénéficier de ces avantages fiscaux et alléger la facture des travaux, les ménages doivent recourir à des entreprises « Reconnues Garantes de l’Environnement » (RGE), c’est le principe de l’éco- conditionnalité. Ce label est délivré par l’organisme Qualibat. 3 000 entreprises ont déjà été labellisées dans les Pays de la Loire ce qui en fait la première région française. Car dans un marché du bâtiment déprimé, les professionnels ont bien compris les enjeux. « Le marché de la rénovation est un marché colossal », assure Bruno Meymour, formateur RGE en Pays de la Loire. 44 • Un projet collaboratif Delta Green fait le pari d’un bâtiment autonome Delta a déposé le 19 juin 2015 le permis de construire pour son projet Delta Green. Labellisé “projet innovant“ par le cluster ré- gional d’éco-construction Novabuild, il sera une vitrine des savoir- faire du groupe d’ingénierie en bâtiment de Saint-Herblain. « Nous nous fixons 4 ambitions : le bâtiment devra éviter de consommer, il devra produire de l’énergie, en stocker et nous allons travailler avec un sociologue sur les usages », détaille Alain Raguideau, président de Delta. Le projet, conçu en maquette numérique, porte sur un bâtiment de bureaux de 4 600 m2 de surface de plancher en R+3, avec un sous-sol. À la livraison, le bâtiment sera encore relié au réseau, mais autonome en énergie. L’autonomie totale est prévue dans un deuxième temps. Delta a choisi d’associer une centaine d’étudiants issus de l’Icam, de l’Ecole supérieure du bois, de Polytech et de l’IUT de Nantes. Le lien a été fait par l’association Open Odyssée. ©DR ©LDC©DeltaGreen
  5. 15 octobre 2015 - supplément spécial TRIA la lettre api 5 réseaux intelligents et objects connectés 85 • Syndicat départemental d’énergie de Vendée La Vendée infuse de la matière grise dans le réseau En septembre 2014, le pic de production éolienne en Vendée a été enregistré le lundi 22, à 18 h 30, avec un total de 118,923 MW. À l’inverse, le mois d’octobre a connu plusieurs jours sans vent. De tels écarts soumettent le réseau à rude épreuve. Dans un département où les sources d’énergies vertes représentent presque 10 % de sa consommation, un record en France, et volontiers tourné vers de nouveaux usages comme le véhicule électrique, la candidature du territoire à travers le Sydev à l’installation d’un « démonstrateur smart grids » a rapidement convaincu l’Ademe. De nouvelles solu- tions technologiques doivent être inventées pour gérer de façon dynamique le système de distribution dans ce contexte de transition énergétique. D’une durée de cinq ans (2013-2018) et mobilisant 28 M€, le projet implique ERDF, RTE, Actility, Alstom, Cofely-Ineo, Legrand et le Cnam. Les Pays de la Loire et la Bretagne ont répondu conjointement à l’été 2015 à un appel d’offres national sur les smart-grid. Leur dossier Smile s’appuie notamment sur ce démonstrateur. ©Sydev85 44 • OuestIX Nantes se dote d’un nœud régional d’échanges Internet OuestIX, fondé en avril 2014 par Pierre Voillet, Philippe Oléron, Michel Perrinet et Laurent Follezou, dirigeants d’entreprises numériques de Nantes et d’Angers, a créé la première plateforme régionale d’échanges de données. Cette infrastructure permet de s’échanger du trafic Internet local sans passer par des installations lointaines. Intérêt pour les chefs d’entreprise et les utilisateurs : une plus grande rapidité et une meilleure qualité dans l’émission et la réception de données, l’accès à toutes les prestations des prestataires membres de la plateforme à partir d’un même contrat et à des prix plus compétitifs. Intérêt pour les adhérents : accroître leur visibilité sur le marché mondial en mutualisant leurs capacités de stockage et les services proposés (messagerie, standard téléphonique, visioconférence, hébergement de données, applications Internet, Cloud…), réaliser des achats en commun (transit, équipement) et élargir leur portefeuille de clients. ©OuestIX 49 • La Cité de l’objet connecté Une “usine” pour booster les innovations À l’initiative d’Eolane qui a réuni 17 partenaires, PME, PMI, ETI, grands groupes nationaux, deux mutuelles, l’État et la région pour la financer, la Cité a été retenue dans le plan de relance de la nouvelle France industrielle. Logée sur 1 800 m2 à Angers, elle abrite la première “usine” dédiée au prototypage et à la mise en série d’objets connectés en tout genre. Ses 10 salariés accueillent et conseillent des entreprises porteuses de projets : ingénieurs, techniciens, informaticiens, des experts de l’électronique de la plasturgie, de la mécanique et du design autour d’un parc de machines de pointe comme des machines de placement de compo- sants électroniques, imprimantes 3D professionnelles, de découpe laser, équipement de contrôle dimensionnel… Objectif : passer de l’idée à la mise en série industrielle pour alimenter les bureaux d’études et les usines du territoire et créer 400 emplois sur le territoire dans les 5 ans.
  6. 6 la lettre api 15 octobre 2015 - supplément spécial TRIA conversion et stockage d’énergie 53 • Batteries durables E4V poursuit son développement La société du Mans, spécialisée dans la fabrication de batteries lithium phosphate de fer, vient de relancer la production d’Helem, société reprise le 1er août 2014 à la barre du tribunal de commerce. E4V, qui a levé 3 M€ l’année dernière, crée ainsi une nouvelle branche constructeur, sous l’entité Univers VE. La société reprise, forte de 30 salariés à Auch (32), se place sur un chaînon manquant du petit utilitaire urbain de 6 à 8 m3 , le Colibus. Au Mans, l’entreprise emploie 30 personnes à la production de batteries équipant des utilitaires d’Aixam, Mega, Ligier… . 44 • Énergie verte AIA invente le bâtiment stockeur d’énergie Le groupe d’ingénierie et d’architecture nantais (630 salariés) a fait breveter fin 2014 Air4power, une solution de stockage des énergies renouvelables à l’échelle du bâtiment. Elle est basée sur une technolo- gie américaine innovante d’air comprimé isotherme permettant de stocker puis de restituer sans perte de rendement de grandes quantités d’énergie issues des énergies renouvelables. La société veut implémenter la technologie sous 5 formes : en centrale de production autonome, dans les immeubles, les exploitations agricoles, les maisons individuelles ou le mobilier urbain. 44 • Cogénération Naoden innove avec une micro centrale La start-up nantaise a développé une centrale de micro-cogénération permettant de produire de la chaleur et de l’électricité à partir de déchets de bois. Un prototype industriel est en cours d’essais. Naoden entend l’installer chez un industriel d’ici à fin 2015, et veut lancer sa commercialisation courant 2016. Sont ciblés les industriels du bois et les collectivités. Incubée par Atlanpole et soutenue par Bpifrance, la start-up espère lever entre 75 et 150 k€ sur WeDoGood pour lancer ses essais industriels et structurer son offre commerciale. 44 • Semitan L’hydrogène, carburant des navires de demain ? Navybus devrait transporter ses premiers passagers sur l’Erdre courant 2016. La nouvelle navette fluviale sera propulsée par deux piles à combustible « hybridées avec des batteries électrochimiques » et alimentées par de l’hydrogène. Travaillant à l’émergence d’une filière spécialisée, la Mission hydrogène revendique la paternité du projet, désormais piloté par la Semitan, la Sem des transports en commun. Fédé- rer un cluster d’acteurs régionaux (entreprises, enseignement, centres de recherche, etc) et stimuler la création de démonstra- teurs sont les deux fils conducteurs de l’association. En témoigne encore le très attendu Filhypyne, un bateau de pêche polyvalent de 12 mètres recourant à la même énergie. Conçu avec les professionnels de la mer, il a été labellisé par les pôles EMC2 et Mer Bretagne. Ses performances ont également convaincu un consortium emmené par DCNS de soutenir son développement. Reste à financer le budget évalué à près de 4 M€. 85 • Programme Hytrac Tronico fait de l’hydrogène un allié de l’électrique La Poste vient de prendre possession de deux Kangoo électriques dont l’autono- mie a été portée de 100 à 200 km. Les véhicules embarquent désormais une pile à combustible qui requinque, au cours de la tournée, la batterie lithium ion en fin de charge. C’est là qu’intervient le savoir-faire de l’électronicien Tronico : son rôle consiste à convertir l’énergie entre les deux technologies pour permettre leur combinaison. La PME vendéenne (710 salariés, 65 M€ de CA) espère multi- plier à l’avenir ce type de débouché, notamment dans le cadre du programme Hytrac qu’elle pilote. Labellisé « projet structurant des pôles de compétitivité », Hytrac ambitionne de concevoir une solution globale de chaîne de traction hydrogène pour les véhicules lourds, de la production-stockage au ravitaillement et au groupe motopropulseur. En juillet 2015, Hytrac a reçu une aide de 10,8 M€ de Bpifrance dans le cadre des investissements d’avenir. ©Capitainefilip©Tronico
  7. 15 octobre 2015 - supplément spécial TRIA la lettre api 7 éco-mobilité 49 • Développement durable Ageneau transporte propre et écologique Ageneau, transporteur et logisticien choletais (390 salariés), vient de se réengager auprès de l’Ademe sur une baisse de 7,3 % de ses émissions de CO2 entre 2014 et 2017. Le précédent plan, conduit entre 2010-2013, a abouti à une réduction constatée de 5,3 % des émissions de CO2 des 180 véhicules du groupe. La démarche implique des actions de formation à la conduite rationnelle des 290 conducteurs, le renouvellement du parc de véhicules, un système informatique d’aide à la conduite, des prises électriques pour les camions frigorifiques en stationnement… Ageneau teste en région parisienne un camion Scania au gaz pour ses livraisons courtes distances en zones urbaines. « Si les tests s’avèrent concluants, nous envisagerons l’achat de ce type de véhicules », déclare Philippe Ageneau, dirigeant du groupe. Reste à développer l’infrastructure de distribution de gaz en France encore sous-dimensionnée. 49 • Mobilité électrique Grolleau fournira Schneider en bornes de recharge Spécialiste des armoires métalliques extérieures, Grolleau était plus que légitime pour fabriquer des bornes de recharge pour véhicules électrique. L’industriel de Montilliers, qui a lancé sa propre gamme dès 2011, vient d’être choisi comme fournisseur attitré de Schneider Electric pour les bornes destinées à la voirie, lesquelles seront commer- cialisées sous la marque Evlink City. Si l’ampleur du marché n’est pas encore mesurable, Grolleau évoque une « étape historique » pour son développement sur ce segment. Ces bornes vont accroître la production de l’usine de Montilliers où une ligne de production spécifique a été mise en place. « Schneider Electric est parti du constat que, pour répondre aux exigences du marché français des bornes de recharge pour véhicules électriques à destination des infrastructures publiques, il fallait s’associer à une entreprise hexagonale expérimentée, spécialiste de ces produits », fait valoir Grolleau (17,2 M€ de CA en 2015, 150 salariés). 44 • Nantes métropole 105 000 salariés bénéficient des plans de mobilité Nantes métropole fut parmi les pionnières à lancer, dès 2004, des plans de mobilité, qu’elle co-signe avec les entreprises. L’enjeu étant de réduire de 1,5 % par an « l’autosolisme », un seul occupant par voiture. En dix ans, 370 plans ont été paraphés. Ils concernent plus de 105 000 salariés, soit un tiers des emplois de l’aggloméra- tion. Ces plans, relativement exhaustifs, confèrent aux signataires des réduction tarifaires sur les transports en commun, les services et vélos en auto-partage (Bicloo et Marguerite), ainsi que des aides financières à l’équipement… La collectivité ira plus loin avec « Vélo 2015 » pour encourager plus encore la pratique du vélo et des « plans de mobilité renforcés ». C’est là un travail de longue haleine. Entre 2008 et 2012, la part modale du vélo a doublé, à 4,5 %. La mise en place de 470 km de bandes cyclables dont, récemment, les axes nord-sud et est-ouest, est déterminante. Le pont de Pirmil, ainsi réaménagé, a vu sa fréquentation cycliste s’accroître de 13,3 % entre l’été 2013 et l’été 2014. ©DR ©DR
  8. 8 la lettre api 15 octobre 2015 - supplément spécial TRIA agriculture écologiquement intensive 44 • Hortifibre Florentaise innove dans les terreaux Pour faire face aux pénuries de tourbe et d’écorce, la société Florentaise à Saint-Mars-du-Désert, spécialisée dans les supports de culture, a développé une fibre écologique et renouvelable. Hortifibre, c’est son nom, permet de remplacer en partie la tourbe dans les terreaux. Elle est également une excellente alternative aux écorces dans les terreaux pépinières. Enfin, elle a la plus faible empreinte carbone de toutes les matières premières utilisées dans les substrats. Cette fibre est produite dans quatre usines du groupe en France et trois à l’international. Pays de la Loire • Primabord Booster la filière du machinisme agricole et off-road Lancée en 2015, la PRI machinisme agricole et bancs d’essais off-road veut répondre de manière concrète aux besoins des donneurs d’ordres de la filière. Des partenariats avec les centres d’essais actuels seront créés pour répondre aux demandes des industriels et proposer des services complémentaires. Initié par le nantais Sitia, spécialisé dans les bancs d’essais industriels, ce projet associe acteurs publics et privés. Plusieurs entreprises comme Claas, Manitou, Kverneland, Serta, Leduc et Caruelle s’y sont engagées. A minima, la région y investira 10 M€. 44 • Manitou Reduce réduit l’empreinte des chariots de manutention Informer et sensibiliser les clients sur la consommation de ses chariots élévateurs pour réduire leur coût et leur empreinte carbone : à travers le programme Reduce, démarré fin 2013 et intégré à sa démarche RSE, Manitou dévoile les émissions de ses machines et la méthodologie de mesure, une première selon l’industriel dans le secteur de la manutention. Les calculs sont validés par l’Utac, l’organisme du contrôle automobile agréé par l’État. Différents outils ont été développés : les agriculteurs peuvent ainsi simuler sur tablette leur consommation. 85 • Nouvelles méthodes agricoles Bio, proximité et diversification au menu de la Cavac Tout est bon dans le chan­vre Généreux en biomasse, adap- té à la rotation des cultures et sachant se passer d’eau et de pesticides, le chanvre a toutes les vertus. La fi- liale Cavac Biomatériaux a investi 12 M€ dans son outil industriel de Sainte-Gemme- La-Plaine. Premier débouché : le bâtiment, avec une production annuelle de 200 000 m3 d’isolants, soit 4 500 maisons. Objectif bio Après Bioporc (La Chataigneraie - 85), l’un des leaders delacharcuteriebioenFrance,laCavacprenddespositionscléssur ce marché dans une logique de « filières » cohérente avec l’amont. Le groupe vient de reprendre Biofournil, cette PME du Puiset- Doré (49), est l’une des références dans la boulangerie bio. Le blé éthique Initié en 2013 par la Cavac, le pacte Blé agri-éthique France a rallié quatre coopératives, 500 agriculteurs, 300 boulangers et 11 minoteries engagés. Objectif : s’organiser face à la spéculation mondiale sur le blé en s’engageant sur un prix à trois ans. Les prin- cipes : un revenu garanti, la préservation des emplois et le respect de l’environnement. 49 • Nutrition animale Nor-feed sud produit des alternatives aux antibiotiques Nor-feed sud est portée à la fois par la demande d’une nourriture plus saine des animaux et la croissance mondiale de la consomma- tion de protéines. « Utiliser moins d’antibiotique et de produits de synthèse est une préoccupation désor- mais mondiale », indique Pierre Chicoteau, co-gérant de l’entreprise de Beaucouzé. Nor-feed sud (20 salariés) produit des plantes et des extraits de plantes naturels pour l’alimentation animale. Notamment le Nor-Grape (extrait de raisin), antioxydant 20 fois plus effi- cace que la vitamine E et le Citrozest (extrait d’agrumes) pour stabiliser la flore intestinale des porcs et des volailles. Dernier né, le Norponin : issu d’un programme de R&D de sept ans avec l’Europe et Végépolys, il aide les vaches laitières à mieux digérer et à produire moins de méthane. Il est en test avec Terrena dans le cadre du projet « AgriCo2 », destiné à encourager les agriculteurs à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. ©Cavac©NFS
  9. 15 octobre 2015 - supplément spécial TRIA la lettre api 9 agriculture écologiquement intensive 44 • Produire différemment Terrena, engagé vers une nouvelle agriculture L’engagement de Terrena dans l’agriculture écologiquement intensive remonte à 2008. « C’était l’époque de l’autorisation des OGM. Nos adhérents s’interrogeaient. Nous avons donc organisé un débat sur leur vision de l’agriculture. Il en est ressorti qu’ils étaient en attente de solutions pour produire différemment », se souvient Christophe Couroussé, directeur de la communication de la coopérative d’Ancenis. Dès lors, Terrena, organisateur des Terrenales, le rendez-vous mondial de l’agriculture écologique- ment intensive (AEI), s’est mobilisé et a investi. « Nous avons constitué une équipe de sept personnes pour travailler sur la R&D et investi 15 M€ sur les cinq premières années. Et nous avons fait évoluer nos équipes pour qu’elles portent les offres. » Sept ans plus tard, 1 adhérent sur 2 utilise au moins une technique d’AEI sur son exploitation. Et Terrena peut s’appuyer sur 70 agriculteurs volontaires, les Sentinelles de la terre, pour expérimenter les techniques de la nouvelle agriculture. 49 • Observatoire français des sols vivants Agrinnov améliore la connaissance des sols Soucieux de l’environnement, de plus en plus d’agriculteurs cher- chaient à connaître l’impact de leurs pratiques sur les sols. Agri- nov leur a permis d’avancer à partir des travaux de scientifiques. Projet collaboratif d’une durée de 5 ans, porté par une associa- tion d’agriculteurs, l’Observatoire français des sols vivants (49), Agrinnov associe une dizaine de partenaires issus du monde de la recherche et du monde agricole. Grâce à lui et avec l’accompagne- ment « d’agriculteurs chercheurs » par la chambre d’agriculture du Maine-et-Loire, des outils d’évaluation pour qualifier l’état biolo- gique des sols et évaluer l’impact des pratiques de culture ont pu être testés sur 200 parcelles (100 en polyculture élevage et 100 en viticulture). Les prélèvements faits ont été remontés vers les chercheurs pour analyse. Agrinnov a bénéficié d’un financement Casdar, du ministère de l’Agriculture, de 500 k€ sur 5 ans . Pays de la Loire • Agriculture connectée Les drones pour un pilotage plus fin des cultures La gestion de l’azote sur les cultures est complexe car de nombreux facteurs interfèrent avec une alimentation optimale. C’est en partant de ce constat que les chambres d’agriculture de la région (44, 49, 85 et 72) ont imaginé une nouvelle offre de services autour du drone en partenariat avec la société Airinov. Baptisée Mes Dron’im@ges, l’offre est en cours de déploiement. Elle doit permettre aux agriculteurs de mieux piloter la gestion des intrants, avec à la clé un avantage économique et écologique. 350 hectares de colza ont déjà été survolés sur la Loire-Atlantique. Les données ont ensuite été analysées par la chambre d’agricul- ture. Sur la campagne 2014/2015, l’objectif est d’analyser 1 000 hectares en blé. L’offre a déjà été testée par Pierre-Michel Foucher, du Gaec des Lacas à Frossay (44). Et les premiers essais sont plus que concluants avec des gains de rendement significatifs. D’autres utilisations du drone sont déjà à l’étude, notamment dans la gestion des adventices. ©Airnov©Terrena ©Agrinnov
  10. 10 la lettre api 15 octobre 2015 - supplément spécial TRIA transition énergétique 72 • Bel Avec le bois, la fromagerie divise par deux ses rejets de CO2 L’usine Bel à Sablé-sur-Sarthe a pris possession à la fin de l’été d’une chaudière à bois qui doit lui permettre de couvrir la moitié de ses besoins en chaleur. L’investissement qui s’élève à 6 M€, se veut la copie quasi conforme de celui initié en 2012 par le groupe fromager sur son site de Cléry-le-Petit (Meuse). L’usine sarthoise (650 salariés) espère diminuer de 11 200 tonnes ses émissions annuelles de gaz à effet de serre, soit une réduction de 45 % de son bilan carbone. Et un projet de méthanisation de déchets agricoles pourrait encore l’améliorer. 49 • PRI Orace Un second groupement d’achat d’électricité La PRI Orace a lancé, en septembre 2015, un second groupement d’achat d’électricité. Une première opération a été mise en place en avril 2015, regroupant 31 entreprises et 45 GWh d’électricité. Elles ont pu en moyenne, économiser 14 % sur les tarifs jaunes et 20 % sur les tarifs verts. Basée à Cholet dans les locaux de la CCI du Maine-et-Loire, la PRI Orace compte une centaine d’adhérents. Depuis sa création en janvier 2013, elle a pour objectif d’accompagner les entreprises régionales dans la maîtrise de leurs consommations d’énergie. 44 • Ferme expérimentale de Derval Derval aide les éleveurs à réduire leur facture énergétique La ferme laitière expérimentale de Derval (7 salariés), dédiée à aider le choix des éleveurs, teste la nouvelle génération d’échangeurs à plaque relancée par le Grenelle de l’environnement depuis quelques années. Fixés sur les tanks de lait, ils récupèrent la chaleur dégagée pour refroidir le lait et permettent de porter à 55°C l’eau injectée dans le chauffe-eau de la laiterie. À la clé, une économie de 70 à 90 % d’électricité sur l’installation d’eau chaude, elle-même rentrant pour 20 % dans les charges d’énergie d’un bloc de traite. 49 • Monitoring Cesbron réduit de 8 à 35 % les consommations énergétiques Concepteur et installateur de process industriels frigorifiques, thermiques et énergétiques, Cesbron est bien placé pour aider ses clients à faire des économies d’énergie. Le groupe de Saint-Sylvain-d’Anjou, désormais filiale du groupe Dalkia, propose depuis 2009, une solution complète de diagnostic et de conseils, avec à la clé, l’assurance d’une diminution minimum de 2 à 3 % de la facture énergétique sans aucun investissement. Et jusqu’à 35 % à l’issue d’investissements assurant un ROI entre 2 et 5 ans. Baptisé Opti énergie, ce pack commence par le recalage des contrats de fourniture d’énergie. « Dans 70 % des cas nos clients sont mal tarifés », indique Benoît Paquet, directeur marketing. Vient ensuite une campagne de mesures des consommations au moyen de compteurs communicants. « L’occasion de corriger des dérives de comportements ». Puis le plan d’actions, liées à un train de réglages ou d’investissements si nécessaire. À commencer par le froid et le gaz, les plus gourmands. 85 • Économies d’énergie Bénéteau passe au rabot son poste énergie En trois ans, Bénéteau a baissé de 30 % la facture énergétique des usines françaises rattachées à sa division plaisance. L’économie porte sur le gaz et l’électricité qui représentent l’essentiel de la consommation : comptant pour environ 30 % des coûts de production, le poste énergie reste un important facteur de compétitivité. Face à sa hausse régulière et à un process industriel toujours plus gourmand, le constructeur nautique décide de s’attaquer au sujet en 2012. Le plan comporte des mesures « de bon sens » (couper le chauffage dans les ateliers la nuit et le week-end) et techniques : optimisation de l’air comprimé pour les machines-outils, mise en place d’un système de gestion technique centralisée des équipements, etc. La démarche se veut pragmatique : une action est testée sur un site avant d’être généralisée. Prochaine étape : décrocher la norme Iso 50001 avec, à la clé, une bonification des certificats d’économie d’énergie . ©Cesbron©Bénéteau
  11. 15 octobre 2015 - supplément spécial TRIA la lettre api 11 les nouveaux modèles économiques 72 • Relocalisation Neopost rappatrie des productions de Malaisie Spécialisée dans les machines à affranchir et la gestion de documents, Neopost industrie relocalise au Lude, son unique site français, une partie des accessoires jusqu’à présent sous-traités en Malaisie. Il s’agit principalement de systèmes d’encre et de gros sous-ensembles. Pour cette dernière production, 120 k€ ont été investis. « Nous avons procédé à une analyse économique en comparant les coûts de production directs et en prenant en compte la charge des sites », explique Philippe Jan, le directeur de cette usine de 260 salariés, ainsi confortée. Les délais de transport et la réactivité d’une production française ont également pesé dans la décision de ce rapatriement. L’usine du Lude a acquis pour l’occasion une nouvelle ligne de production qui a permis d’embaucher sept personnes. Cette relocalisation s’inscrit dans une nouvelle dynamique positive pour le site qui s’est parallèlement lancé dans le remanufacturing de machines à affranchir, une activité en plein essor. 44 • Reconditionnement et revalorisation Les cartouches d’Armor recyclées à l’infini Armor est le leader européen des cartouches laser remanufacturées. Le groupe nantais s’est engagé dans ce type de cartouches en 2008. « 1,5 million de cartouches sont reconditionnées par an. Les coques sont nettoyées puis re-remplies », explique Hubert de Boisredon, le PDG d’Armor. À Casablanca (350 salariés), où est gérée la produc- tion, Armor dispose d’une unité de tri et de démantèlement. « Les cartouches trop abimées sont revalorisées, en produits bureautiques par Armor, ou d’autres objets par nos partenaires. » Au siège et au pôle logistique de La Chevrolière, 150 personnes travaillent autour de cette activité. Un Esat ligérien gère le packaging des cartouches. En Europe et au Moyen-Orient, la collecte auprès des entreprises est pilotée par Revialis, une filiale d’Armor. Le groupe vient de lancer Owa, sa propre marque de cartouches laser 100 % recyclables. Et poursuit ses investissements dans les panneaux et films pour batteries. 44 • Des synergies écologiques Des process mutualisés sur le port de Saint-Nazaire Comment des sociétés d’une même zone industrielle peuvent- elles ensemble réduire leur impact environnemental ? Depuis six mois, l’agglomération de Saint-Nazaire tente d’y répondre. Avec l’Ademe et le Grand port, la Carene a proposé aux entreprises portuaire de Saint-Nazaire, Montoir et Donges d’établir un bilan de leurs flux : les déchets, les services, l’eau et l’énergie ont été pris en compte. 25 % des entreprises ont accepté cette étude: des PME mais aussi les grandes sociétés, soit 50 % des effectifs salariés de la zone. L’objectif ? Créer des synergies pour réduire les coûts et leurs empreintes environnementales. Les résultats de l’étude ont été présentés début 2015, mais des axes de coopérations se dessinent déjà : mutualiser des centres de tri ou de stockage des déchets, créer des réseaux de chaleurs partagés ou redistribuer de l’eau chaude rejetée… Des premières actions sont déjà mises en place. ©Neopost ©Armor NantesSaint-NazairePortAndréBocquel
  12. 12 la lettre api 15 octobre 2015 - supplément spécial TRIA révolution numérique 85 • Ecopresto Une centrale d’achats virtuelle pour les e-commerçants La start-up de La Roche-sur-Yon a mis en place une plateforme de dropshipping BtoB. En vogue aux États-Unis, ce modèle consiste à vendre un produit, acheté a posteriori auprès d’une plateforme, et à le faire livrer directement chez son client. Ecopresto se connecte au catalogue des industriels, y récupère différentes informations sur les produits, les re-qualifie et les pousse directement sur les sites des e-commerçants. Il fait ainsi l’intermédiation entre 200 e-commerçants et 60 fournisseurs. La start-up donne accès à sa plateforme via un abonnement, et se rémunère sur certaines ventes. 44 • Camping-car park Un réseau d’aires de stationnement géré depuis Pornic Depuis 2011, Camping-car park propose aux municipalités et investisseurs, une solution dématérialisée de gestion d’aires de stationnement. La start-up de Pornic (18 salariés - 1,5 M€ de CA) gère aujourd’hui 42 aires en France. Un système de contrôle d’accès, développé en interne, permet aux camping-caristes d’accéder aux aires. Ils règlent leurs nuitées et les services associés, via une carte rechargeable sur Internet ou sur place. Un pack Gold leur permet de réserver gratuitement à l’avance leur place de stationnement et d’accéder à des services premium. 49 • JCT plants Pionnier de l’informatique dans l’exploitation Spécialiste des plantes potagères à Beaufort-en-Vallée, JCT plants a introduit l’informatique dès les années 90 sur son exploitation en commençant par la planification de la production et de la commercialisation. Copiant sur Coca-Cola, la PME (52 salariés) a informatisé la préparation des commandes en 2000 en associant code barres sur les pots et lecteur portable. À la clé : plus de rapidité et moins d’erreur. Aujourd’hui tout est tracé : de l’emplacement des plants, aux produits phytosanitaires employés jusqu’à l’expédition. 53 • Nouvelles méthodes industrielles Dirickx invente la clôture design et customisable La sécurité n’empêche pas l’esthétisme. C’est en partie l’idée qui a inspiré à Dirickx la gamme « Lookx », un nouveau système de clôture résidentielle haut de gamme, modulaire et personnalisable, tant en hauteur qu’en largeur. En lieu et place de l’austère clôture métallique, métier d’origine du groupe mayennais, spécialiste de la « protection périphérique », Lookx permet d’imaginer des clôtures combinant différents matériaux : bois composites, treillis, tôle, aluminium, des décors ajourés, des bacs à remplir… Dirickx touche ainsi un nouveau public d’architectes et d’amateurs de design. Pour sortir de sa culture très « métal » et relancer un produit très banalisé, Dirickx a révolutionné ses pratiques, notamment sur le plan numérique, mobilisant les compétences de fournisseurs sur les autres matériaux. Deux brevets et 21 modèles ont été déposés pour protéger la nouvelle gamme, qui a demandé une bonne année de travail avant son lancement commercial, à l’automne 2014. 44 • Robotisation Pour le plus gros paquebot du monde, Mapac robotise Mapac est passé à la vitesse supérieure avec le paquebot géant Harmony of the Seas, en cours de fabrication chez STX France. La société de Machecoul, est spécialiste du panneaux sandwich, notamment pour les cloisons des cabines préfabriquées. « Nous réfléchissions depuis longtemps à l’installation de robots », explique Julien Pasquiou, chargé d’affaires au bureau d’étude. La commande de STX France sera décisive. « Il s’agissait d’apporter une réponse à des enjeux de cadence, de sécurisation mais aussi à l’évolution du produit », poursuit Julien Pasquiou. C’est l’intégrateur vendéen Gébé 2 qui a été retenu pour conçevoir cette nouvelle ligne. L’outil a en outre le mérite d’optimiser les postes de travail, réduisant les troubles musculo-squelettiques des salariés. Ces derniers ont vu leur poste évoluer d’opérateurs à préparateurs de ligne, ce qui a impliqué un important programme de formation. ©Dirickx©Armor
  13. 15 octobre 2015 - supplément spécial TRIA la lettre api 13 révolution numérique 44 • Marketing Cetih construit une chaîne numérique fluide Fabricant de portes d’entrée, de fenêtres et de volets roulants, le groupe Cetih (840 salariés) basé à Machecoul a beaucoup investi dans le numérique en commençant par la relation client. « Nous avons été les premiers à proposer un configurateur qui permet de photographier sa façade avec son mobile et d’intégrer la porte sélectionnée afin de vérifier visuellement si le produit est adapté. Cela permet d’enregistrer le contact dans le réseau de distributeur et de traiter rapidement la demande », indique François Guérin, directeur général. Les investissements du groupe sont de l’ordre de 400 à 800 k€ depuis plusieurs années sur les fonctions informatiques et web marketing. « Nous avons étoffé le service informatique, recruté un community manager, transformé l’organisation ». En interne, tous les documents sont dématérialisés. Tout est scanné en amont avec l’objectif de construire à terme une organisation fluide, en lien avec l’ERP. 53 • Ergonomie Arti’bain immerge ses clients dans leur salle de bains Arti’bain énergie s’est équipée d’un système immersif de réalité virtuelle conçu par la PME lavalloise Realyz. Cela lui permet de concevoir en temps réel et avec le client une future salle de bain à l’échelle 1. La plomberie de Lassay-Les-Châteaux, labellisée Handibat, configure avec l’outil des espaces ergonomiques pour les personnes à mobilité réduite. L’installation de 40 000 euros est qualifiée par son dirigeant d’unique en Europe pour une PME . « Nous cherchions un marché porteur vers lequel nous tourner. Et celui-ci est peu concurrencé car les aménagements pour ce type de public se font sur mesure avec des demandes des ergonomes et des médecins et des attentes fortes en termes de confort d’usage de la personne chez elle », indique David Durand. Résultat : les chiffrages de devis ont doublé depuis la mise en service d’Arti’mersion et le carnet de commandes lui donne une visibilité de 8 à 10 mois. La société draine des clients de tout l’Ouest jusqu’aux établissements hôteliers. 44 • Conception Bobcat France réduit ses délais de conception Bobcat France (180 salariés) a recours aux outils de réalité virtuelle pour concevoir ses chariots télescopiques à Pontchâteau. « Nous avons commencé avec la société Azairis à Saint-Nazaire pour préparer les nouveaux modèles de cabines. Puis nous avons travaillé avec Clarte à Laval pour nous immerger complètement dans le modèle 3D », indique Frédéric Cadio, ingénieur du bureau d’études. Objectif : évaluer à l’échelle 1 la visibilité du cariste depuis la ma- chine vers l’extérieur dans différentes situations de travail, bras et fourche levées et baissées. Résultat : « Nous avons gagné 2 à 3 mois sur la conception avant la réalisation d’un prototype par rapport au travail sur une maquette physique ». Autre intérêt du procédé selon l’ingénieur : une précision et une interprétation sans ambiguïté des résultats que ce soit pour le service R&D ou pour le marketing, une analyse des données post-test et la comparaison facilitée des variantes. ©Bobcat ©Realyz
  14. 14 la lettre api 15 octobre 2015 - supplément spécial TRIA performance globale 85 • Garages Brethome Impliquer les salariés « Les réglementations ne doivent pas être une problématique, mais créer des opportunités », explique Pascal Brethome, qui gère quatre garages et une carrosserie en Vendée. Épaulé par le dispositif Capea de la chambre des métiers, le dirigeant a isolé ses bâtiments et installé des séparateurs d’hydrocarbures sous son parking. « Le site est plus propre tant pour les clients que pour mes 17 salariés. Tous sont formés au tri des déchets. Il est important de les impliquer dans ces démarches », précise le dirigeant qui a également remplacé certains produits chimiques par des solutions moins corrosives. 49 • EPC démolition Améliorer les échanges Avec un consultant, EPC démolition, spécialisé dans la déconstruction, le désamiantage et la valorisation de déchets issus de bâtiments complexes à Noyant La Gravoyère, s’est engagé dans une démarche RSE depuis trois ans. « Ce n’est pas encore pris en compte dans les appels d’offres, mais cela nous différencie », relève Cédric Durand, directeur qualité-sécurité. Par exemple, EPC démolition a mis au point des solu- tions techniques adaptées pour réduire le bruit et la poussière, et organise des réunions pour fluidifier les relations avec les riverains et les institutions. 49 • Maugin Satisfaire les clients pressés Réduire les délais de livraison dans un marché BtoB toujours plus tendu : à Saint-Brévin-les-Pins, la menuiserie Maugin a mobilisé tout son personnel (280 salariés) pour ramener de 6 à 2 semaines le temps de traitement des « urgences ». Pas une sinécure alors que la quasi totalité des ouvertures sont fabriquées sur mesure. Tout le process a été revu. Les commandes express sont confirmées sous trois heures et envoyées en priorité aux ateliers. À la clé, un service facturé 10 % plus cher et une responsabilisation accrue des salariés. 44 • Entreprise libérée Trois questions à Alexandre Gérard, PDG de Chrono Flex Quel fut le contexte de la “libération” de l’entreprise ? L’entreprise progressait sur un rythme à deux chiffres. Dans le même temps, on a multiplié les strates de middle management. En 2009, on a pris une vraie claque avec la crise. J’ai compris que je gérais pour les 3 % de salariés qui ne respectent pas les règles… sans prendre en compte l’intelligence collective. Comment cela s’est-il traduit ? Nous avons transféré le pouvoir au salariés, créé des groupes de travail, confié les territoires à des « capitaines » élus, revu la distribution des résultats, nettoyé les signes de pouvoirs et de l’égo. Quels ont été les résultats ? 2013 fut l’une de nos meilleures années avec une croissance de 15 % et une marge quadruplée. Nous avons connu une nouvelle crise en 2014 mais le chiffre d’affaires s’est maintenu, l’entreprise est restée bénéficiaire et 60 personnes ont été embauchées. 53 • Stratégie commerciale Realyz met un pied à l’international Realyz, spécialisée dans les systèmes de réalité virtuelle mobiles, s’implante à Québec. Elle s’associe avec une société locale avec qui elle mutualisera un commercial. Ce n’est pas le 1er bureau commercial de la start- up de Louverné. Des antennes ont déjà été ouvertes à Paris et Lyon. Realyz a défini cette stratégie de proximité après avoir suivi en 2013 le dispositif Dinamic, piloté par la CCI. « Jusqu’alors, nous fonctionnions plutôt par opportunités », explique Guillaume Brincin, fondateur de Realyz en mars 2011. Aujourd’hui, Realyz cible certains secteurs comme la formation, le bâtiment ou l’artisanat à qui elle propose des solutions leur permettant de mieux conseiller leurs propres clients. Une stratégie qui semble payer. La PME emploie aujourd’hui 9 salariés, et a en 2014, quadruplé son chiffre d’affaires à 500 k€. Elle table cette année sur 1,5 M€ et prévoit de recruter 7 salariés d’ici à deux ans. ©Chronoflex©Realyz
  15. 15 octobre 2015 - supplément spécial TRIA la lettre api 15 performance globale 44 • Dans le secteur bancaire La BPA inscrit la RSE dans ses gènes En janvier 2012, la Banque populaire Atlantique devenait la 1ère banque européenne labellisée Lucie. En 2015, un audit indé- pendant d’évaluation de sa politique et de ses actions RSE, mené par Vigeo, agence leader en Europe de l’évaluation de la responsa- bilité sociale des organisations, a validé le renouvellement de son label pour trois ans. Et dans la logique de ses engagements précédents, la banque a décidé de s’associer au projet TRIA en créant un livret d’épargne spécifique. Lancé en mars 2015, Code- vair Tria va permettre aux épargnants de soutenir et de financer spécifiquement des projets d’entreprise innovants 100 % régionaux au service du développement durable et de la transition énergé- tique. « C’est une démarche sociétale qui s’inscrit dans la lignée de nos engagements historiques en faveur de notre territoire », mentionne Olivier de Marignan, directeur général de la Banque populaire Atlantique. Rémunéré à 1,25 %, Codevair Tria n’est pas plafonné. 49 • Dans la restauration collective Restoria met la RSE à sa carte Labellisé Lucie depuis septembre 2013, Restoria a reçu en 2014 le trophée global des entreprises responsables. L’engagement du groupe angevin, spécialisé dans la restauration collective, ne date pas d’hier. « Ces valeurs étaient déjà partagées par nos parents dans les années 1970. Nous n’avons fait qu’amplifier la démarche », souligne Emmanuel Saulou, codirigeant de Restoria. En 2005 à la lecture de “80 hommes pour changer le monde”, le dirigeant a un déclic. « Anticiper l’évolution de notre environnement pour la pérennité de l’entreprise. » Dans son plan stratégique 2006-2011, le groupe (630 salariés - 34 M€) affiche son ambition : faire de Restoria un exemple de la RSE dans son métier. Et s’engage à tous les niveaux : réduction de l’impact environnemental des cuisines, respect de la biodiversité des produits, création d’un pôle interne d’assistance sociale... « Le développement durable est une utopie. Mais on essaye d’y tendre. C’est une démarche de cohérence et de maîtrise du risque. » 44 • Dans une Scop Au cœur de notre démarche de Macoretz Chez Macoretz, la RSE n’est pas un label mais une démarche qui nourrit au quotidien les activités de la Scop, spécialisée dans la construction et l’agencement d’intérieur. Investissement dans l’outil industriel, dans la formation, créations d’emplois, valorisa- tion du travail manuel, écarts de salaires de 1 à 4, mise en place d’une Amap… Ces orientations stratégiques sont inscrites dans la charte. « On la réécrit tous les quatre ans. Six mois sont néces- saires pour aboutir à un accord avec tout les sociétaires. Mais le maître-mot est le partage », explique Serge Boureau, le PDG. Pour y parvenir Macoretz, qui affiche un taux de sociétariat de 85 %, organise des réunions thématiques, avec l’intervention de consul- tants et d’autres entreprises. « Les aspects économiques et sociaux étaient déjà dans nos gênes à la création de Macoretz. La dimension environnementale, c’est une prise de conscience. Nous avons encore des choses à améliorer », révèle le dirigeant, dont l’objectif est de se diriger vers une démarche certifiante. ©BPA ©Restoria ©FlorenceBarreaupourMacoretzScop
  16. 16 la lettre api 15 octobre 2015 - supplément spécial TRIA En route vers la TRIA ! Éditée par la SARL Publications API 5, passage Douard, BP 10 323 44003 Nantes CEDEX 1, Tél. 02 40 35 65 37 Fax. 02 40 48 65 61 Directeur de la publication : Dominique Luneau Directeur développement : Armelle Lohéac Rédaction : Olivia Bassi, Emmanuel Guimard, Jacques Le Brigand, Maureen Le Mao, Florence Le Nevé e-mail de la rédaction : redaction@agence-api.fr Maquette, mise en page : Cécile You Documentation : Hélène Botté, Aurore Quémard Diffusion : Delphine Trioux, Lucie Salmon Gestion : Catherine Lacascade Publicité : Pierre-Yves Beaugeard R.C.S. Nantes B381 802 982 Impression : Imprimerie Allais Z.A Pôle Sud - 44115 Basse-Goulaine ISSN : 1626-584X N° de CPPAP : 1018 I 80943 Dépôt légal : à parution SARL au capital de 56 000 D Reproduction interdite la lettreL’information économique en Pays de la Loire et Bretagne atlantique presse information Numéro spécial Avec le soutien de
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