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Siemens Mégatendances_mai2013 Le rendez-vous semestriel de Siemens France

17 Mar 2014
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  1. www.siemens.fr Grandir ensemble Éditorial La transition énergétique est en marche Energy | Consommation mondiale d’énergie en hausse, raréfaction des ressources fossiles, nécessité de limiter les émissions de CO2 : Siemens s’implique en proposant des solutions innovantes à ses clients énergéticiens. C’est notamment le cas en France, avec des projets qui accompagnent l’évolution du mix énergétique national. 01 Marchés & Solutions Mieux consommer l’énergie, inventer de nouvelles façons de la produire, de la transporter et de la distribuer. Voilà, rapidement résumés, quelques-uns des grands enjeux de la transition énergétique qui s’annonce. À ce défi global, Siemens répond par une grande diversité de solutions : bâtiments intelligents, autoroutes énergétiques, centrales au gaz à haut rendement, éolien « onshore » et « offshore »… sont autant de réponses à ce fantastique challenge, devant nous. Siemens contribue activement à la diversification du mix énergétique français comme en témoignent les nombreux exemples de réalisations rassemblés dans ce nouveau numéro de Mégatendances que nous avons choisi de dédier à 100 % à la transition énergétique. Acteur local engagé dans la transition énergétique française, Siemens est aussi un acteur européen qui développe et entraîne dans son sillage de nombreux fournisseurs hexagonaux. Ces champions français – souvent des PMI et ETI formidablement innovants – accompagnent notre groupe dans sa conquête de nouveaux marchés aux quatre coins du globe. Pensons à l’échelle du continent européen et nous saurons relever les défis économiques et énergétiques qui s’offrent à nous. Que les nombreux exemples de ce magazine puissent vous inspirer ! Bonne lecture à tous et à toutes. Christophe de Maistre Président de Siemens France E n France, le parc éolien de La Salesse est le quinzième parc construit par Siemens France, pour une puissance totale de 300 MW », explique Emmanuel Pertuiset, chef de projet chez Siemens Energy. En zone montagneuse, ce parc porté par EOLE-RES, d’une puissance installée de 16 MW, alimentera en électricité une population de 23 000 personnes et permettra de réduire les émissions de CO2 de 15 460 tonnes par an. Les 7 éoliennes du site de La Salesse, dans le Tarn, entrent en service en été 2013. Siemens est déjà leader mondial de l’éolien offshore et se renforce sur l’éolien terrestre (onshore) avec toute une gamme d’éoliennes adaptées aux topologies des parcs et aux conditions de vents terrestres. « Nous maîtrisons toute la chaîne logistique, depuis la fabrication des turbines à leur livraison, en passant par leur installation. La maintenance est assurée par nos équipes services, avec un taux de disponibilité de l’équipement supérieur à 98 % », ajoute Emmanuel Pertuiset. Centrales thermiques nouvelle génération À Toul, en Meurthe-et-Moselle, c’est une centrale thermique à cycle combiné fonctionnant au gaz naturel (CCGN) que Siemens a livrée fin 2012. « Il s’agit de la nouvelle génération de centrales électriques, qui remplace progressivement en France le parc existant à charbon ou au fioul », explique Jean-Philippe Henry, Responsable de l’activité Energy Solutions à Saint-Denis. En exploitant la chaleur des gaz de combustion de la turbine à gaz, on peut produire de la vapeur et alimenter une deuxième turbine, permettant de produire 50 % d’électricité en plus de celle qu’on obtient avec la seule turbine à gaz naturel. « Chaînon essentiel entre les énergies nucléaire et renouvelables, ces centrales au gaz sont très réactives: une fois raccordées aux réseaux de gaz et d’électricité, elles permettent au système électrique de s’adapter en permanence aux pics de consommation de la population et aux creux de production des énergies renouvelables », poursuit Jean-Philippe Henry. Par ailleurs, les centrales au gaz ne rejettent ni suies ni oxyde de soufre, et 2 à 3 fois moins d’oxyde d’azote que les centrales à charbon. Aujourd’hui, Siemens est leader en France pour la fourniture clés en main de ce type d’équipement. Après la centrale de Toul, dont la puissance de 413 MW permet de satisfaire la consommation de 400 000 foyers, une centrale du même type est en projet à Landivisiau, en Bretagne (voir article page 3). Suivez-nous sur: Interconnexion électrique entre la France et l’Espagne Le renforcement des infrastructures électriques est indissociable du mix énergétique croissant en Europe. «Il faudra moderniser ou construire de nouvelles lignes électriques pour garantir les équilibres de production, d’acheminement et de consommation d’énergie plus complexes», commente Olivier Gueydan qui dirige l’activité Siemens Transmission pour la région Europe du Sud-Ouest. Une coordination renforcée entre les pays ayant des mix différents mais complémentaires est en marche. Le projet Inelfe (Interconnexion électrique France-Espagne), société mixte constituée par les entreprises gestion- naires des réseaux électriques espagnol et français, REE et RTE, en est un exemple. Il vise, d’ici à 2015, à doubler la capacité commerciale d’échanges d’électricité de part et d’autre des Pyrénées. Il permettra notamment de mieux utiliser les ressources des énergies renouvelables espagnoles. Les travaux ont commencé: une ligne enterrée longue de 64,5 km est construite entre Baixas (France) et Santa Llogaia d’Àlguema (Espagne). Pour pouvoir enfouir les câbles sur l’intégralité du parcours, Inelfe a fait le choix du courant continu: 2 lignes de 1000 MW chacune (soit la puissance de 2 réacteurs nucléaires moyens) relient les 2 pays. À l’arrivée, elles seront converties (via une station de conversion) en courant alternatif. À ce niveau de puissance, sous terre et sur cette distance, ce chantier est une première mondiale (voir le projet Inelfe en images, page 7). Mégatendances Mai 2013 # 4 Le rendez-vous semestriel de Siemens France Twitter@Siemens_Villes Facebook Siemens France Emploi et Carrières «
  2. Mégatendances Membre du Pacte PME qui vise à faciliter les relations entre grands comptes et leurs partenaires PME, Siemens s’engage dans la durée pour le développement de ses fournisseurs français : la qualité de la relation nouée, de part et d’autre, compte dans les succès du Groupe, en France comme à l’international. Entretien avec Olivier Gourmelon, Directeur des Achats de Siemens France et de la région Europe du Sud-Ouest. Philippe Lemaire, PDG de Phitech Notre PME est spécialisée dans les systèmes d’information et de guidage des personnes déficientes visuelles. À la recherche de partenariats, nous avons rencontré en 2006 un ingénieur commercial de Siemens. En cas d’incendie, on pense beaucoup aux non-voyants… mais il faut aussi informer les malentendants. Siemens, spécialiste de la sécurité incendie, a été intéressé par notre profil. Ensemble, nous avons créé SiwayTM Handicap : un petit boîtier qui vibre dans la poche des malentendants et fournit des consignes sur écran en cas de sinistre. Je dois dire que notre collaboration a été exemplaire. Siemens a financé notre recherche et développement, et nous a fourni l’expertise de sa division Building Technolo- gies. Pendant la phase de fabrication (recherche, prototype, industrialisation), le Groupe a toujours été attentif à nos contraintes de petite entreprise, en termes de coûts comme de délais. Grâce à son exigence, nous avons lancé en 2012 un produit novateur qui a séduit SNCF Voyages pour son siège de La Défense… et depuis, de nombreux autres clients ! La force de frappe des 150 commerciaux Siemens de l’activité incendie nous aide énormément. En matière de marke- ting, Siemens nous associe toujours à ses événements, comme lorsqu’il invite les responsables de mission handicap des grandes entreprises à une conférence autour de l’emploi et du handi- cap. À chaque fois que Siemens parle de SiwayTM Handicap, Phitech est cité. Je suis très heureux de cette rencontre et de ce que nous avons fait ensemble, et fier aussi d’avoir développé un produit utile aux personnes déficientes sensorielles. « Siemens est un partenaire exemplaire. » Siemens et ses partenaires industriels français : un partenariat gagnant-gagnant 02 | 03 Marchés & Solutions Chiffres clés de Siemens en France* * Exercice fiscal 2012. Bruno Racault, Président de MSL Circuits MSL Circuits est un leader français de la sous-traitance électronique (400 salariés, 102 millions d’euros de CA en 2012). Nous exportons 20 % de notre production en Chine : je suis fier qu’un Français comme nous arrive à vendre de l’électronique là-bas ! Pour Siemens, nous fabriquons des boîtiers électroniques (OBU) qui équiperont, dès octobre 2013, tous les poids lourds assujettis à l’écotaxe sur les 15 000 km de routes nationales et départementales françaises concernées. Ce boîtier a pour fonction principale la géolocalisation des véhicules. Notre partenariat avec Siemens a commencé en Autriche, il y a 6 ans, pour le marché slovaque où des équipements du même type ont été installés. Depuis, Siemens a continué à nous faire confiance, puisqu’il nous confie la production de 300 000 boîtiers réalisés dans notre usine de Meung-sur-Loire, dans le Loiret. À terme, j’espère que nous pourrons poursuivre dans la durée ce partenariat et l’étendre à d’autres pays du groupe Siemens ou à d’autres divisions, comme Healthcare. En tant que client, j’apprécie beaucoup la rigueur et le professionnalisme de Siemens : il est à la fois exigeant et juste. Nous avons établi avec Siemens une relation de confiance : il ne nous a pas traités comme un simple sous- traitant, mais comme un vrai partenaire. Enfin, je crois que MSL Circuits et Siemens partagent une même culture, celle de la qualité. Grâce à Siemens, nous gagnons en visibilité et en notoriété. Je compte faire durer ce partenariat le plus longtemps possible ! « Siemens est un client exigeant mais juste. » 7 000 2,3 Mdede chiffre d’affairescollaborateurs en France 31% Part de l’export dans le chiffre d’affaires N otre approche est celle de l’achat partenarial, qui s’inscrit dans la durée, explique Olivier Gourmelon. D’emblée, nous exprimons une triple exigence qui porte sur la qualité des produits et services fournis; sur les délais d’approvisionnement; et sur les prix. Nos fournisseurs doivent être compétitifs au travers d’améliorations continues dans leurs process. La relation que nous nous efforçons d’entretenir avec eux est fondée sur un engagement dynamique réciproque de compétitivité. De part et d’autre, chacun s’investit pour mieux connaître son partenaire, ses attentes et celles de ses clients, ses produits et ses technologies. Notre objectif est de créer un écosystème de fournisseurs bénéfique à notre croissance en France. » Aujourd’hui, Siemens fait travailler en France 9 000 entreprises, dont 60 % de PME et d’ETI (entreprises de taille intermédiaire). Cela représente près de 500 millions d’euros d’achats annuels en France, mais 3 fois plus à l’international si l’on prend en compte les ventes de fournisseurs d’origine française à nos filiales à l’étranger. « Rien qu’en France, et uniquement dans notre division Building Technologies, nous avons plus de 3000 sous-traitants réguliers », ajoute-t-il. Aiguillon de développement Aujourd’hui, une entreprise qui veut travailler pour Siemens sait que l’approche du Groupe n’est pas « court termiste ». « Ainsi nos fournisseurs sont plus enclins à se former à nos produits et à développer leur technologie conformément à nos attentes. Ils acceptent souvent de procéder en interne à diverses démarches d’amélioration, qui font finalement gagner en flexibilité et en fiabilité l’ensemble de notre supply chain. Par exemple, par une meilleure formation de leur personnel, par un reporting de leurs stocks, par le traitement ad hoc de leurs déchets, ou enfin par une meilleure efficacité énergétique de leur process… Pour eux, nous sommes un aiguillon de croissance », estime Olivier Gourmelon. Siemens les aide à grandir, souvent bien au-delà des frontières. Faiveley, leader des systèmes et services pour l’industrie ferroviaire, connaît aujourd’hui un développe- ment exceptionnel en Allemagne, grâce à des référencements antérieurs au sein de Siemens France (l’industriel français équipe les trains ICx destinés à la Deutsche Bahn). « Beaucoup plus loin, en Chine ou en Corée, nous n’imaginons pas partir à l’export sans certains fournisseurs référencés. Dans le domaine des éoliennes offshore, nous référençons des partenaires français susceptibles de fournir des éléments stratégiques clés de ces éoliennes, tant au niveau français qu’international. » Cette démarche de partenariat se traduit notamment par la success story de Cequad, spécialisé dans a réalisation et l’optimisation de systèmes électroniques, qui a été sélectionné voici plus de 10 ans et a travaillé avec Siemens France sur le projet des métros de New York et de Rio. Ou encore par les alliances nouées avec Mersen (expert mondial des matériaux et équipements pour les environ nements extrêmes) et avec Aubert & Duval (disques de turbine industrielle pour pièces chaudes). Chaîne de valeur globale Présent dans 190 pays, Siemens fait souvent travailler de grands noms de l’industrie française directement sur les marchés étrangers. Siemens Chine achète par exemple des câbles à Nexans. Siemens a besoin de son expertise pour déployer ses équipements et ses technologies. « Car, nous nous inscrivons dans une chaîne de valeur. Que ce soit en amont (matériaux, pièces) ou en aval (installation, mainte- nance), au niveau du transport, du génie civil, ou encore des systèmes d’information, nous travaillons avec des partenaires leaders dans leurs technologies », souligne Olivier Gourmelon. Panoplie d’avantages Pour donner envie aux industriels de s’impliquer, Siemens met en avant ses atouts. « Nos 4 secteurs d’activité sont autant d’opportunités business pour nos fournisseurs: industrie, énergie, infrastructures & villes, santé. Un fournisseur actif dans un domaine peut, demain, travailler avec d’autres divisions et sécuriser un volant d’affaires significatif. C’est un avantage compétitif indéniable sur lequel le fournisseur et Siemens doivent pouvoir jouer. À l’international, nous lui donnons la chance de défricher des pays et des marchés qu’il n’aurait peut-être jamais eu l’idée ou la capacité d’explorer tout seul. Enfin, nous jouons le jeu de la transparence. Si nous ne pouvons pas toujours nous engager sur un niveau de commande annuel, nous indiquons le cap: nous partageons notre roadmap technologique ou commerciale. En lui donnant de la visibilité et en anticipant sur nos commandes clients potentielles, nous permettons à notre partenaire d’être plus réactif au moment où on le sollicitera sur une commande précise », poursuit Olivier Gourmelon. De manière générale, entre Siemens France et ses fournisseurs la communication est pérenne : « le lien n’est jamais rompu, toujours entretenu avec nos partenaires stratégiques. Cela dit, nous sommes toujours en recherche de nouveaux partenaires pour développer notre écosystème de PME. Nous contribuons, au travers de nos centres de R&D et de nos achats, à redynamiser certains maillons de ces filières françaises à haute valeur ajoutée industrielle », conclut Olivier Gourmelon. L’excellence de Siemens, c’est aussi celle que le Groupe sait diffuser auprès de ses partenaires. C’est celle d’un leader mondial soucieux des PME et ETI qui l’accompagnent. « Plus de
  3. Rennes: un bâtiment intelligent pour le Crédit Agricole C ’est fin 2010 que nous avons quitté le centre-ville de Rennes pour intégrer ce magnifique édifice de 20000 m2 (ensemble de 2 bâtiments de respectivement 8 et 6 étages reliés par un parking de 4 étages) situé dans la ZAC de la Courrouze, explique Stéphane Cloarec, Responsable maintenance du bâtiment. La gestion technique du bâtiment (GTB) est assurée par les systèmes Siemens, qui nous ont séduits par l’ampleur du domaine couvert. » La prise en main a été facilitée par quelques formations, ainsi que par la présence sur place de développeurs durant les premiers mois d’activité. DesigoTM , solution clés en main et adaptable au cours de la vie du bâtiment, permet de superviser les systèmes de contrôle d’accès, de vidéosurveillance et de détection d’intrusion. Il gère aussi la climatisation, la ventilation, le chauffage, l’éclairage et, plus globalement, la performance énergétique du site. Le nombre d’équipements en est optimisé. « Je suis satisfait de cette interface, qui s’adapte bien à nos besoins, estime Stéphane Cloarec. Il est très facile d’en modifier les paramètres. Dès que la température extérieure tombe à 18 °C, on peut par exemple couper la circulation d’eau froide, nécessaire à la climatisation. C’est nous qui décidons à chaque instant. » Comptage énergétique En France, le siège de Rennes est le premier projet du genre où un système unique gère plusieurs disciplines techniques d’un même bâtiment. « À nos équipes, cela offre un langage technique commun. Les pratiques collaboratives gagnent en efficacité », remarque Stéphane Cloarec. Outre DesigoTM , le Crédit Agricole a souscrit au service EMC (Energy Monitoring & Controlling) pour contrôler en temps réel la performance énergétique de son bâtiment. « EMC va chercher dans DesigoTM l’ensemble des variables énergétiques et les transfère sur un serveur dédié. En retour, nous recevons des graphiques qui nous permettent de visualiser l’évolution de notre La « banque verte » a fait le choix, pour sa caisse régionale d’Ille-et-Vilaine, d’un immeuble certifié HQE entièrement piloté par le superviseur DesigoTM Insight de Siemens. Description par un utilisateur satisfait. consommation d’énergie. Nous prenons les bonnes décisions » rajoute Stéphane Cloarec. Deux ans et demi après la livraison, le bâtiment construit par l’architecte Jean-Pierre Meignan continue de vivre et de fonctionner au quotidien grâce à la technologie Siemens. 6 7 sites industriels centres de compétences mondiaux sites de R&D 8 160 ans 2 Mde 9000 de présence en France de volume d’achats (Siemens monde) auprès de : entreprises françaises basées en France ou à l’étranger, dont 60 % de PME et d’ETI A fin de sécuriser l’approvisionnement électrique de la Bretagne (qui ne produit que 9,5 % de son énergie), l’État, par le biais de la Commission de régulation de l’énergie (CRE), a lancé un appel d’offres en juin 2011 pour la construction d’un nouvel équipement. Celui-ci a été remporté par le consortium formé par Direct Énergie Génération (filiale de Direct Énergie) et Siemens. « Nous avons proposé l’offre la plus économique pour l’État, qui contribue aussi à l’investissement », souligne Guillaume Moreau, Responsable financement chez Siemens. Cette future centrale électrique nouvelle génération (en cycle combiné gaz naturel et vapeur) représentant un investissement global de plus de 400 Me devrait générer entre 400 et 800 emplois durant la phase de construction, puis 40 à 50 emplois pérennes. D’une puissance de 422 MW, elle sera la quatrième unité du genre installée en France par Siemens. Un financement original Par le biais de sa filiale Siemens Financial Services (SFS), Siemens peut intervenir à plusieurs niveaux pour ses clients : en structurant une offre de financement portée ensuite par une ou plusieurs banques partenaires, en participant en tant que prêteur (via Siemens Bank) ou en entrant directement au capital du projet. C’est cette dernière solution, la plus innovante, qui a été choisie Landivisiau en Bretagne: une nouvelle centrale à cycle combiné gaz d’ici à 2016 La consultation publique sur cette future centrale est lancée. Focus sur un projet innovant, notamment en termes de financement, associant Direct Énergie à Siemens. pour Landivisiau. « Nous avons créé une société projet dédiée qui va porter l’investissement. Cette société projet peut emprunter pour optimiser la rentabilité de l’investissement: on parle alors de dette projet. C’est ce parti que nous avons suivi pour Landivisiau, la dette projet devant être remboursée par les revenus issus de la vente d’électricité », détaille Guillaume Moreau. Via Siemens Project Ventures, filiale de SFS, c’est le premier projet d’investissement de ce type réalisé par Siemens en France. À Landivisiau, Siemens entrera pour 40 % au capital de la société projet (le reste étant détenu par Direct Énergie). La construction de la centrale électrique devrait démarrer en 2014. « Plus de
  4. 04 | 05 Tendances & Innovation Mégatendances Pour une nouvelle ère énergétique Aux systèmes énergétiques complexes répondent une série de solutions parfaitement complémentaires. L ’entrée dans une nouvelle ère énergétique concerne de nombreux pays, mais revêt des formes différentes. Si la demande en électricité augmente dans les marchés de croissance, les pays industrialisés cherchent d’abord à réduire leur consommation. Mais la clé d’une transition réussie est la même pour tous : le développement durable avec une production écocompatible de l’énergie, bien distribuée et utilisée le plus efficacement possible. Pour réussir le « tournant énergétique », de nouvelles mesures s’imposent car les infrastructures énergétiques seront demain plus complexes, plus interconnectées et plus flexibles. Des millions de petites et moyennes installations produisant de l’électricité à partir du vent, de l’eau, de la biomasse ou de la chaleur terrestre côtoieront les grandes centrales électriques. En choisissant la voie de l’« électricité verte », l’Europe pourrait devenir le pionnier de cette ère nouvelle. Dans cet objectif, il faut miser sur le bon bouquet énergétique et un système élaboré : des énergies renouvelables disponibles à des prix compétitifs, des autoroutes de l’électricité et des réseaux intelligents capables de faire concorder l’offre et la demande, le développement de systèmes de stockage de l’énergie et l’utilisation optimisée de celle-ci dans les bâtiments, les transports et l’industrie. Siemens travaille sur tous ces fronts et propose déjà de nombreuses solutions. Si ces mesures sont minutieusement planifiées et déployées dans un cadre politique approprié, elles s’assembleront pour préfigurer le futur système énergétique. À la clé : un tournant énergétique réussi, grâce à des solutions devenues des succès d’exportation. AUTOROUTES DE L’ÉLECTRICITÉ Un transport de courant à faibles pertes Les énergies renouvelables doivent être exploitées là où elles sont disponibles en abondance : le soleil dans les régions très ensoleillées et le vent en pleine mer. Il faut donc développer les réseaux de transport longue distance. Au-delà des frontières nationales, ils doivent utiliser les lignes haute tension classiques, les câbles souterrains et les autoroutes électriques via le transport en courant continu haute tension (CCHT). COMMANDE DE LA CONSOMMATION Offre et demande Dans les entrepôts frigorifiques ou les installations de climatisation, la coupure temporaire est souvent inefficace. Mieux vaut réduire la consommation lorsque l’offre est faible et les prix élevés. La gestion de la demande permet d’alléger la charge des réseaux électriques. Les développeurs de Siemens mettent au point des systèmes d’automatisation des bâtiments capables d’adapter en temps réel la consommation de courant aux fluctuations de prix. Les compteurs intelligents pourraient démarrer des pompes à chaleur ou des machines à laver lorsque les prix sont les plus avantageux. ÉNERGIES RENOUVELABLES La voie de la compétitivité Si la plupart du courant doit être produit à l’avenir à partir d’énergies renouvelables, celles-ci doivent être compétitives, même sans subventions. Cet objectif est en passe d’être atteint pour l’énergie éolienne. Les innovations développées par Siemens (pales plus résistantes, logiciel de réglage optimal, turbines à entraînement direct…) rendent le courant éolien aussi économique que celui produit à partir du charbon. Les éoliennes offshore sont très prometteuses car elles peuvent être implantées sur de vastes zones venteuses. SMART GRIDS Réseaux électriques intelligents À l’avenir, de petits et moyens producteurs d’énergie injecteront du courant dans le réseau. Les consommateurs deviendront de plus en plus des producteurs. C’est pourquoi les réseaux électriques intelligents (smart grids) sont indispensables. À Wildpoldsried (Bavière), Siemens teste leur fonctionnement. Les smart grids assurent la stabilité du réseau et maintiennent l’équilibre entre la production et la consommation. Ils nécessitent d’innombrables capteurs de mesure, des composantes de réseau régulables et des modules logiciels capables de s’auto-organiser.
  5. FINANCEMENT Des solutions de financement intelligentes Les villes et les communes soucieuses de réduire leur consommation d’énergie malgré un budget restreint pour s’équiper ont besoin de solutions de financement intelligentes. Les contrats de performance énergétique de Siemens, qui combinent conseil, installation et financement, en sont un exemple. Le client n’a aucun investissement initial à réaliser. Il paie ses redevances avec le coût de l’énergie économisée. Siemens a déjà modernisé plus de 4 700 bâtiments, soit une économie proche de 1 milliard d’euros et de 10 millions de tonnes d’émissions de CO2. CENTRALES THERMIQUES Production électrique à haut rendement Les fluctuations de production de courant doivent être rapidement compensées en cas de variations d’ensoleillement ou de baisse d’intensité du vent. Grâce à sa dernière centrale à gaz à démarrage rapide, qui détient le record mondial du rendement, associée à une turbine à vapeur, Siemens transforme plus de 60 % de l’énergie du gaz naturel en électricité. Sa puissance suffit à alimenter une ville comme Berlin. STOCKAGE D’ÉNERGIE Développement Les énergies éolienne et solaire étant par essence intermittentes, il sera impératif de disposer à l’avenir de systèmes de stockage. Avec Siestorage, Siemens offre dès aujourd’hui aux exploitants de réseaux un système de stockage moderne, doté de batteries de forte puissance pouvant atteindre 25 MW. Avec le courant excédentaire, les développeurs de Siemens s’attachent aujourd’hui à produire de l’hydrogène écologique par électrolyse. Celui-ci peut être injecté dans le réseau de gaz naturel, reconverti en courant, utilisé dans les véhicules à pile à combustible. UTILISATION EFFICACE DE L’ÉNERGIE Économiser et mieux utiliser le courant L’énergie la plus propre est celle que l’on n’utilise pas. Les moteurs électriques peuvent absorber jusqu’aux 2/3 de l’énergie totale consommée par une entreprise industrielle. Grâce aux moteurs à économie d’énergie et à une régulation intelligente, cette consommation peut être réduite jusqu’à 60 %. L’investissement est rentabilisé en moins de 2 ans. Dans l’industrie manufacturière, les machines de production consomment 60 % de leur énergie, même au repos, une valeur réduite de moitié grâce à une gestion de l’énergie ciblée. À l’échelle mondiale, les bâtiments, responsables de près de 40 % de la consommation d’énergie globale, peuvent réaliser des économies substantielles grâce à l’isolation thermique, aux pompes à chaleur, aux systèmes de gestion intelligents et à un éclairage efficace. SÉCURITÉ D’ALIMENTATION Fiable et abordable Notre système énergétique sera fortement axé à l’avenir sur les énergies renouvelables, mais il faudra pouvoir disposer à tout moment d’une énergie fiable et abordable. Il convient donc d’éviter les pannes de courant à large échelle (blackouts) et de ne pas compromettre la compétitivité de l’industrie par des coûts énergétiques trop élevés.
  6. Mégatendances « Nous sommes un outil industriel au service de la France. » L’énergie marémotrice, un marché émergent Avec une densité de flux d’énergie 800 fois supérieure à celle du vent, les marées sont une source d’électricité fiable, encore largement inexploitée. Les meilleurs gisements se situent en France (en Bretagne et en Normandie), en Écosse, au Canada et en Corée du Sud. Siemens est l’un des acteurs de ce marché naissant. En 2012, il a pris une participation majoritaire dans l’entreprise britannique Marine Current Turbines, qui exploite depuis 2008 la centrale électrique de Strangford Lough en Irlande du Nord. L’installation, d’une puissance de 1,2 MW, est similaire à une éolienne, mais actionnée par l’eau. Un nouveau parc de turbines d’une puissance de 2 MW est actuellement en construction au large de l’île de Skye, au nord-est de l’Écosse. En France, le marché de l’énergie marémotrice se développe depuis 2 ans avec des appels d’offres lancés par la Commission de régulation de l’énergie. « Sur ce marché d’innovation, il me paraît pertinent de favoriser une coopération intra-européenne dès le début », estime Andreas Görgen. q Numéro 1 mondial dans l’éolien offshore en Europe, Siemens compte parmi les leaders mondiaux dans la fourniture de produits, solutions et services pour le marché énergétique. q C’est le seul équipementier à disposer d’un savoir-faire exhaustif sur l’ensemble de la chaîne de transformation de l’énergie, depuis l’extraction des matières fossiles jusqu’au transport de l’électricité. q En France, ses compétences en matière d’ingénierie, son avancée technologique et ses capacités d’industrialisation sont des atouts pour la réussite de grands projets, tels l’interconnexion électrique France-Espagne, l’éolien en mer et terrestre, et la construction de centrales à cycle combiné gaz naturel en complément du développement des énergies renouvelables. Andreas Görgen Directeur du secteur Energy, Siemens Région Europe du Sud-Ouest Docteur en Droit, ancien élève étranger de l’ENA, Andreas Görgen dirige le secteur Energy de Siemens sur l’Europe du Sud-Ouest. Il est également responsable pour Siemens France de l’activité « Power Generation ». Le secteur Energy en bref applique la devise de Jacques Delors sur l’Europe : «la compétition (au niveau des produits) stimule. La coopération (au niveau des projets) renforce et la solidarité (au niveau des partenariats) unit.» Les produits qui répondent aux défis énergétiques sont la condition de base. Ensuite, les projets phare, en Europe, donnent de la légitimité et de la crédibilité à la solution proposée. D’où la nécessité d’avoir accès à un marché et de disposer d’une régulation qui pousse à l’innovation. Pour ne citer que 3 exemples de projets phare français auxquels nous contribuons : le projet d’interconnexion électrique de RTE et de son homologue espagnol dans l’acheminement de l’électricité ; la centrale à cycle combiné de Landivisiau pour laquelle Direct Énergie nous a choisis comme partenaire pour contribuer au pacte électrique breton et à la transition énergétique ; la coopération avec la CNIM dans le domaine de la biomasse et de la valorisation des déchets, aussi bien en France qu’à l’export. Chaque projet apporte sa part de réponse au défi énergétique et à travers tous ces projets, nous tissons des partenariats dans lesquels chacun apporte ses compétences. Quel est l’objectif de ces partenariats? Apporter la meilleure réponse au défi énergétique, ensemble ! Nos clients français sont nos premiers partenaires et la clé du succès : leur expérience, leurs exigences et leurs ambitions, en France et à l’export, nous poussent à être encore plus compétitif, à inventer et améliorer constamment nos produits et services. Les 2 autres clés du succès sont nos partenariats avec nos fournisseurs et finalement notre propre ambition. Comme illustration, je citerais le travail de l’équipe de transmission basée à Grenoble, dirigée par Olivier Gueydan, qui a remporté le projet d’interconnexion Ghana-Togo-Benin et qui rénove également le système électrique algérien. Cette équipe réalise plus de 2/3 de son chiffre d’affaires à l’export ! Un autre exemple est l’éolien offshore, où nous ne proposons pas seulement un site industriel français, mais où nous avons qualifié un nombre d’entreprises françaises. Notre objectif est de former des partenariats avec celles-ci, en France et ailleurs, et de leur ouvrir nos carnets de commandes en Allemagne, au Danemark et en Grande-Bretagne. Bref : de créer, en France, de l’emploi et de la valeur ajoutée, maintenant ! Quels sont les défis de l’énergie au XXIe siècle? Le principal défi du XXIe siècle est la lutte contre le changement climatique qui nous impose de repenser nos modes de production et de consommation énergétique. En Europe, cela nous pousse à agir sur 3 axes principaux : le maintien de la productivité et de la compétitivité industrielle, la garantie d’une fourniture d’énergie stable à un prix abordable et la réduction des émissions de CO2. En tant qu’industriel, nous participons à relever ces défis avec nos partenaires, au service de la transition énergétique en France. La France s’est engagée à modifier son mix énergétique et à réduire la part du nucléaire de 75 à 50 % dans sa production d’électricité d’ici à 2025. L’objectif est-il atteignable? L’État a fixé le cap politique. En tant qu’industriel, charge à nous de proposer des solutions au défi lancé – et d’apporter notre conseil. Nous avons réalisé des études sur la transition énergétique en France et nous tâchons, avec nos partenaires français, d’élaborer des idées pour un nouveau marché d’électricité européen. Nous mettons notre expertise au service du débat national sur la transition énergétique. En tant que dirigeant du secteur énergie, j’y suis personnellement impliqué, tant au niveau français qu’européen. La France dispose d’un mix énergétique très compétitif et qui peut être un atout important, même à l’échelle européenne. Elle a su éviter un certain nombre d’erreurs survenues dans d’autre pays, notamment en Allemagne. La transition énergétique lui permettra de jouer un rôle plus important dans les énergies renouvelables. Finalement, le débat et la coopération industrielle franco-allemande sont indispensables pour l’énergie de l’avenir, en Europe. Comment Siemens France peut-il contribuer à faciliter cette transition énergétique? À travers Siemens France, tout Siemens est un outil industriel français. Notre souhait est de partager notre expérience en tant que partenaire à part entière, dans les domaines d’innovation aussi bien que sur les marchés mûrs et à l’export. L’expérience partagée et la coopération permettront de baisser les coûts pour le contribuable, de rendre les nouvelles énergies plus compétitives et de créer des filières industrielles qui contribueront au renouveau économique. Comment définiriez-vous votre approche industrielle? L’approche industrielle repose sur « 3 P » : les produits, les projets et les partenariats. C’est une approche industrielle européenne qui 06 Stratégie La raréfaction des ressources fossiles et la progression des émissions de gaz à effet de serre imposent de repenser notre système énergétique, à l’échelle européenne et mondiale. En France, le débat sur la transition énergétique est lancé. Quel rôle Siemens a-t-il à jouer? Interview d’Andreas Görgen, Président du secteur Energy de Siemens dans la Région Europe du Sud-Ouest.
  7. 07 Reportage Inelfeen bref Inelfe est une société mixte détenue à parts égales par les entreprises gestionnaires des réseaux électriques espagnols et français, REE (Red Eléctrica de España) et RTE (Réseau de transport d’électricité). Elle a été constituée le 1er octobre 2008 pour mener à bien le projet de nouvelle interconnexion électrique entre la France et l’Espagne. Cette liaison, entière- ment souterraine et traversant les Pyrénées par une galerie technique, entrera en service fin 2014. Le projet bénéficie d’un budget de 700 millions d’euros, dont 300 pour les 2 stations de conversion, et d’un cofinancement de 225 millions d’euros de l’Union européenne dans le cadre du programme EEPR (European Energy Programme for Recovery). Une autoroute électrique sous les Pyrénées Déclarée « projet d’intérêt européen », la nouvelle interconnexion électrique entre la France et l’Espagne va permettre de doubler les capacités d’échanges d’électricité et de faciliter l’intégration des énergies renouvelables dans le réseau européen. La péninsule Ibérique possède actuel lement l’un des taux d’interconnexion électrique les plus bas de l’Union européenne. Le pro- jet Inelfe de construction d’une ligne élec- trique à haute tension entre la France et l’Espagne va le porter de 3 à 6 % d’ici à 2015. Une fois opérationnelle, cette infra- structure permettra d’économiser 2,3 mil- lions de tonnes de CO2 par an et facilitera une meilleure intégration de l’électricité produite par les champs éoliens espagnols. D’une puissance totale de 2 000 MW, la liaison renforcera la sécurité du réseau électrique et la qualité d’approvision- nement en électricité des 2 pays, en particulier celle des régions du Roussillon et de l’Ampurdán. La société Inelfe a confié à Siemens France l’installation clés en main des 2 stations de conversion de 2 x 1 000 MW à Baixas près de Perpignan et à Santa Llogaia près de Figueras. Convertir le courant alternatif en continu En raison de contraintes environnementales et de la longue distance de l’interconnexion entre les 2 pays, la liaison sera en courant continu, contrairement aux réseaux électriques français et espagnols actuels. Le rôle des stations de conversion est de transformer le courant alternatif en courant continu, et inversement. Celles que construit Siemens utiliseront pour la première fois la technologie innovante HVDC Plus (technologie à IGBT, dite « VSC » plus souple, et assurant une meilleure stabilité des réseaux). « Le cœur du système, ce sont les power modules, organes intelligents de commutation de l’énergie qui vont, par ouverture ou fermeture plusieurs milliers de fois par seconde, convertir le courant alternatif en courant continu, et inversement. En cas de blackout d’un pays, le système est prévu pour assurer la réénergisation complète du réseau; l’inversion des flux de puissance entre les 2 réseaux peut être quasi immédiate. C’est une première mondiale à cette échelle de puissance pour cette technologie », explique Romain Grosjean, Chef de projet Siemens. Démarré en 2011, le chantier avance à bon rythme. Les travaux de génie civil sur les stations se terminent côté français et sont achevés côté espagnol. La phase de montage des appareils électriques a commencé en avril 2013 par le montage des transformateurs. Pour les équipes grenobloises de Siemens qui pilotent le projet, cette étape représente un temps fort. Le tunnelier en action : début novembre 2012, le tunnelier « Canigou » a commencé l’excavation de la partie nord de la galerie technique pour aller à la rencontre de son frère jumeau « Alberas », parti de La Junquera en mars. La jonction a eu lieu le 22 avril 2013. Opération d’enfouissement : la ligne électrique est enterrée sur 56 km de tranchée de béton à 1,5 mètre de profondeur : 26 km côté français et 30 km côté espagnol. De nombreux forages sont prévus pour franchissements d’obstacles comme routes/rivières à raison de 15 en France et 25 en Espagne. Les halls de conversion : les stations de conversion de Baixas et Santa Llogaia se composent chacune de 2 bâtiments principaux. Ils vont accueillir les quelque 5 000 power modules conçus pour convertir le courant continu en courant alternatif. Les transformateurs : 7 transformateurs, côté français, fabriqués par Siemens ont quitté l’usine de Nuremberg fin 2012 par camions pour être acheminés par barges jusqu’à Rotterdam, puis par navires vers Port-la- Nouvelle (Languedoc- Roussillon), et enfin transférés de la zone portuaire à la gare ferroviaire de Port-la- Nouvelle. Le convoi exceptionnel dans le Languedoc- Roussillon transportant un transformateur : depuis la gare d’Espira-de-l’Agly, les transformateurs ont été livrés par camions sur le site de Baixas. Chaque transformateur pesant 243 tonnes, les déplacements n’ont pu se faire qu’à 5 km/h. La galerie technique : les câbles électriques vont traverser les Pyrénées par une galerie technique de 8,5 km de long et de 3,5 mètres de diamètre. 2,3Mt de réduction des émissions de CO2 par an 64,5km de ligne souterraine entre Santa Llogaia (Espagne) et Baixas (France) : 8,5 km de tunnel, 26 km de tranchée côté français et 30 km côté espagnol. de 1 400à 2 800MW Capacité d’échange doublée
  8. 08 Arrêts sur images Mégatendances est édité par la Direction de la Communication Corporate de Siemens France. Siemens SAS - 9 boulevard Finot - 93200 Saint-Denis – Site : www.siemens.fr – e-mail: direction.communication.fr@siemens.com – Directeur de la publication: Christophe de Maistre – Directeur de la rédaction: Damien Rebourg – Rédactrice en chef: Valérie Rassel – Rédaction: Publicorp – Infographie: Antoine Dagan – Iconographie: Siemens ; P8 : ©Inelfe, ©Médiathèque RTE, ©REE, ©Thomas Moren, ©Philippe Grollier – Conception & réalisation: - 11912 – Impression: GEERS. Ce document est imprimé en Belgique sur un papier certifié FSC issu de sources responsables – ISSN: 2118-2612 – Dépôt légal: août 2011 – Référence SIECC-MEGA-F-004. Mégatendances À l’international aussi, Siemens mise sur la «French Touch» Chaque projet est différent, chaque contexte est spécifique. En Algérie, en Chine, au Mexique, en Finlande ou en Afghanistan, par exemple, les équipes de Siemens France travaillent en mode projet pour fournir au client des solutions techniques à haute valeur ajoutée. Experts dans leur domaine, nos collaborateurs sont mobiles et engagés. Ils font la preuve du savoir-faire français au niveau international, sous la bannière de Siemens, référence mondiale. Algérie DE L’ÉLECTRICITÉ DANS LE DÉSERT À Hassi R’mel en Algérie, sur le site du plus grand gisement gazier d’Afrique, Siemens livrera en juillet 2013 à son client Sonelgaz un poste électrique haute tension de 400 kV en technologie GIS. Ce système permet de transformer et transporter de l’électricité sur de très longues distances. Un autre poste devrait voir le jour dans la région de Mascara, à l’ouest du pays, d’ici à fin 2013. Pour gagner l’appel d’offres, les équipes du secteur Energy dédiées au projet, à Grenoble comme à Alger, se sont dépassées : « Nous avons fait face à une très grande concurrence et sommes parvenus néanmoins à remporter le projet. Sur place, nos matériels ont été dédouanés en un temps record. Nous avons réussi à monter des équipes dans des zones où la main-d’œuvre est déficitaire. Enfin, nous avons dû gérer les problématiques de sécurité propres au désert algérien », commente Aziz Taf, le chef projet. En Chine comme au Mexique MUTUALISER LES COMPÉTENCES DANS UN CONTEXTE MULTI CULTUREL Dans le cadre de l’implantation d’une usine de vaccins à Shenzhen en Chine, Sanofi Pasteur a fait appel à Siemens France pour l’automatisation d’une unité de production. Sous la houlette de Frank Mercier, Corporate Account Manager (CAM) chez Siemens, de nombreuses compétences ont été mobilisées : chiffrage, gestion, aspects juridiques, fiscaux, vente et management de projet. 2 ans plus tard, dans un contexte de pandémie de grippe au Mexique, Sanofi Pasteur, inspiré par la précédente expérience concluante en Chine, renouvelle sa collaboration avec la même équipe Siemens en lui confiant un projet similaire. Afghanistan DES COMPÉTENCES AU SERVICE DE LA SANTÉ À Kaboul, l’engagement de l’association humanitaire La Chaîne de l’Espoir a permis la construction d’un « hôpital mère-enfant ». Depuis 2005, la division Healthcare de Siemens France livre des équipements d’imagerie médicale à cet hôpital. En 2012, l’ancien scanner a été remplacé par un scanner de nouvelle génération. Autour d’Alain Patron, directeur de projet, une forte mobilisation a été nécessaire pour mener à bien le projet, de l’élaboration des plans de travaux et de réalisation jusqu’à la formation des médecins afghans à l’utilisation du nouveau matériel en passant par la gestion et la logistique, le paramétrage des matériels, l’encadrement et la supervision à distance des équipes de Siemens Afghanistan et Pakistan. Finlande UN MÉTRO 100 % AUTOMATIQUE En Finlande, les ingénieurs de Siemens France ont pour mission d’automatiser intégralement le métro d’Helsinki et d’assurer son prolongement vers la ville voisine d’Espoo. Autour de Thomas Cavatoni, chef de projet, Français, Allemands et Finlandais œuvrent sur place pour l‘accomplissement du programme. Du fait du très large scope de la mission, les équipes travaillent en lien avec Siemens à Châtillon (expertise en systèmes d’automatisme), à Lille (portes palières), à Brunswick (commande des enclenchements) ou à Erlangen (études de sécurité de matériels roulants). Les premières rames automatisées seront livrées pour les marches à blanc sur la ligne en été 2013. Pour Thomas Cavatoni, « c’est un véritable défi de piloter des entités issues de plusieurs pays, avec des mentalités et des attentes différentes. Cela implique un haut niveau de sensibilité interculturelle et des compétences en communication pour maintenir les équipes dans un seul et même objectif projet ».
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