1. SOCIAL L ’ E X P R E S S D E M A D A G A S C A R
La chirurgie orthopédique onéreuse
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n L e b i b l i o b u s
àAmboarohy
Le bibliobus arrive à réveiller
la passion chez certaines
p e r s o n n e s . A p r è s
Arivonimamo, le bibliobus
passe dans le fokontany
d'Amboaroy, commune
d’Ambohibao Antehiroka.
Environ quatre mille livres,
dont des livres scolaires
pour toutes les classes des
dictionnaires de langues,
des magazines et des
journaux, sont disponibles
sur ce bus. C’est une
bibliothèque mobile. La
mise en place de ce bibliobus
fait partie des projets phares
du Rotary Club Tsimbaroa.
n Modèledeschool
bankprésenté
Différents modèles de school
bank ont été présentés,
hier, lors d'un atelier
organisé par la Trésorerie
nationale et Child and Youth
Finance International (CYFI)
à «Le Pavé Antanina-
renina». Le thème était
axé sur Le développement
de produits financiers
adaptés aux enfants et aux
jeunes. Ce projet vise à ce
que les élèves puissent
ouvrir un compte épargne
pour leur avenir. Les
initiateurs travaillent
étroitement avec le ministère
de l'Éducation nationale
et le ministère de l'emploi,
de l’enseignement technique
e t d e l a f o r m a t i o n
professionnelle.
GLANURES
Photo : Claude Rakotobe
Photo aFP
vendredI 21 JUILLeT 2017
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eaucoup
de Malgaches
ont besoin de
la chirurgie
orthopédique
à Madagascar, surtout les
personnes souffrant de han-
dicap physique. Pourtant,
nombreux ne peuvent pas
effectuer des opérations et
porter des prothèses faute
de moyens financiers. « Des
milliers de personnes ont besoin
de la chirurgie orthopédique
mais à cause de ce problème
financier, ils ne peuvent pas se
le permettre. Ils préfèrent donc
rester dans leur état. Ce sont
les personnes vivant dans les
régions qui en souffrent le plus
à cause de la destruction du
c a r t i l a g e » , a ff i r m e l e
Professeur Jean Claude
Razafimahandry, chef de ser-
vice orthopédique à l'hôpi-
tal Joseph Ravoahangy
Andrinavalona (HJRA), hier.
C’était lors de l'inaugura-
tion du service de la chirur-
gie orthopédique.
Des opérations s’effec-
tuaient toujours dans cet
hôpital, mais le service n'a
été inauguré qu'hier, d'après
le chef de service. Environ
trente à quarante personnes
ont les moyens d'effectuer
des opérations de l'articula-
tion dans cet hôpital public,
chaque année.
Pourquoi ?
Une personne doit avoir
au moins 3 000 à 4 000 euros
p o u r l e s p r o t h è s e s .
Madagascar ne dispose pas
encore de centres qui arri-
Malgré la présence du service de chirurgie orthopédique, le coût du traitement
n'est pas encore adapté au pouvoir d'achat des Malgaches.
Santé
Opération gratuite
À cause du coût exorbitant de la chirur-
gie orthopédique, une activité d'opération
chirurgicale, appelée « Chirurgie Tolotanana»
pour les personnes en difficulté, sera menée
par le Rotary Club d'Antananarivo Ainga,
du 24 au 28 juillet. Douze personnes béné-
ficieront de cette aide.
Mis à part les implants et les consom-
mables nécessaires, les dépenses liées à de
pareilles interventions s'élèvent à 1 600 000
d'ariary par malade. Les sponsors et dona-
teurs sollicités par le club vont aider les
malades.
vent à construire des pro-
thèses. Il faut les importer
de Brest ou d'autres pays,
d'après le chef de service.
Cela constitue une des rai-
sons pour lesquelles le coût
du traitement est onéreux.
L e P r o f e s s e u r M a m y
Lalatiana Andriamanarivo,
ministre de la Santé publique,
a souligné que : «la chirur-
gie orthopédique est très déli-
cate et il ne faut pas le confondre
avec les personnes dont les
membres sont amputés. Il ne
faut pas le prendre à la légère,
une seule contamination peut
provoquer une infection. Ainsi,
le coût de traitement sera plus
cher». Ce service est muni
de quarante cinq lits, dont
70% occupés, selon l'expli-
cation des responsables.
Mamisoa AntoniaLe service de la chirurgie orthopédique est muni d'équipements de haute qualité
d'après le Professeur Mamy Lalatiana Andrimanarivo, ministre de la Santé publique
Photo : MaMy Mael