Sixième journal de l'Association Malezi de Hasseindjé Oichili
Le Face Changeant du Féminisme
1. Le Face Changeant du Féminisme
Par : Amna Majeed
Je me considère comme féministe. Bien que je sois fière de ce titre, il me semble que
lorsque je dis cela aux autres, ils me regardent bizarrement et inconfortablement. Mais qu’est-ce
que le féminisme signifie vraiment? Dans notre société aujourd’hui, ce mot connote une
misandre poilue qui ne prend jamais des douches et qui déteste chaque homme qu’elle rencontre.
Je vous assure que cela n’est pas le ca. Cher honorables juges, professeurs, et mes camarades de
classe. Aujourd’hui, on discutera des faces changeantes du féminisme; l’histoire, le futur, et ce
qu’il signifie dans notre vie quotidienne. Le féminisme est le désir pour l’égalité des sexes en
matières politiques, économiques, et sociales. Bien qu’il somnole au Canada pour le moment, le
féminisme est important pour changer et améliorer le monde dans lequel on habite.
Il y a beaucoup de gens qui localisent les racines du féminisme en Grèce Ancien, avec
Sappho, une poète, ou l’époque médiéval, avec Christine de Pisan, une auteure célèbre. Mais, ce
n’était pas qu’à la fin du 19e siècle que les efforts pour l’égalité des sexes sont devenus un
mouvement identifiable; la première vague. Ce mouvement est préoccupé principalement du
suffrage et les femmes ont décidé, finalement, qu’elles voulaient s’exprimer dans les matières
politiques. En 1920, elles ont finalement obtenu ce vote. Tout était calme jusqu’à, parmi les
mouvements pacifistes et les droits civiques des années 60, les femmes voulaient plus; elles
essayaient d’éradiqué le sexisme partout, des dessins animés jusqu’au gouvernement. Et,
finalement, on arrive à la troisième vague. Cette vague est si différente que les autres; le
maquillage, les talons hauts, et les vêtements révélateurs qui représentaient l’oppression avant
étaient réadoptés. Les femmes fortes et indépendantes voulaient établir la beauté pour eux-
mêmes comme les sujets, et pas comme les objets à admirer. Ces trois vagues sont si importantes
dans notre histoire et pour changer le monde mais, pour quelque raison, il semble que la
signification originale du féminisme a complètement disparu.
Pourquoi est-ce que les gens ont tant de difficulté à s’identifier comme féministes, quand
ce mot veut dire seulement l’égalité pour toute la race humaine? Selon un sondage conduit par
CBS en 2015, 82% des Américains ne se considèrent pas comme féministes, mais 85% d’eaux
veut l’égalité pour les femmes. Même ma petite sœur, qui a seulement 14 ans, ne s’identifie pas
avec ce mot, parce que ça c’est ce qu’elle entend par tout le monde. Il me semble que le
féminisme est devenu rapidement synonyme à la misandrie, ou la haine pour les hommes. Cela
n’est pas le cas. Cependant, les gens n’ont pas complètement torts. Ils relient ces deux définitions
ensemble parce que ça c’est qu’ils ont entendu depuis les décennies. Quand les femmes voulaient
avoir le droit d’aller au collège, à voter, ou à posséder la propriété, le gouvernement les ont
accusés d’être anti-familles, anti-Dieu et anti-hommes. À mon avis, un peu de cette idéologie
existe jusqu’à ce siècle – ou elle n’appartient pas. Pour éliminer l’inégalité, on doit premièrement
éliminer la pensée que le féminisme est mauvais. Même que dix-sept pourcent de femmes croient
qu’appeler un autre une féministe est insultant, ce mot connote l’égalité, et seulement cela.
2. Aujourd’hui, même qu’on ne voit pas les problèmes énormes en Amérique du Nord, ces
problèmes existent tout de même. Elles existent sur un haut niveau - le Canada a été nommé le
premier pour l’égalité des sexes. Maintenant, on est tombé en 19e place. Un autre sondage aux
États-Unis a même trouvé que si on donne le même salaire aux hommes et les femmes, le taux de
pauvreté va diminuer par 50%. Mais, pour quelque raison, cette étape est difficile à accomplir.
Sur un niveau personnel, je vois aussi ces problèmes. Je les vois quand ma grand-mère
m’ordonne à faire le ménage, pendant que mon frère joue aux jeux-vidéos. Je les vois quand je
voyage au Pakistan, et mes cousins s’attendent à ce que je m’habille, mange, et se comporte dans
une certaine manière. Je les vois dans les nouvelles, quand j’entends dire qu’il aura 150 millions
de mariages d’enfant, par la prochaine décennie.
Nous, comme les citoyens du Canada, doit éliminer ces problèmes, une par une. C’est le
temps d’être les agents du changement pour éradiquer cette discrimination; c’est seulement à ce
moment-là quand on réussira à créer une meilleure monde, ou chacun est respecté, peu importe a
leur race, origine ethnique, ou leur genre. Hillary Clinton a dit que, « Les droits de l’homme sont
les droits des femmes; » et même si les problèmes existent toujours, l’adversité nous poussera à
nous renouveler comme l’arbre qui bourgeonne au printemps.