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Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL
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Soutenu le 11 Juillet 2018
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Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL
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Dédicaces
À ma chère mère
À la lumière de mes jours, la source de mes efforts, la flamme de mon
cœur, ma vie et mon bonheur.
Aucune dédicace ne saurait être assez éloquente pour exprimer ce que
vous méritez pour tous vos innombrables sacrifices. Puisse Dieu, le tout
puissant, vous préserve et vous accorder santé, longue vie et bonheur.
À mon cher père
Aucune dédicace ne saurait exprimer l’amour, l’estime, le dévouement
que j’ai toujours eu pour vous. Que Dieu le tout puissant vous préserve,
accorde santé, bonheur, quiétude de l’esprit et vous protège de tout mal.
À ma famille
En témoignage de l’attachement, de l’amour et de l’affection que je porte
pour vous. Votre amour et votre présence m’ont été un grand bonheur
tout au long de ma vie. Je vous aime.
À mon cher professeur Mr. Noureddine CHENFOUR
Aucune expression ne saurait exprimer ma reconnaissance pour votre
encouragement, assistance, très bonne qualité de formation et vos efforts
fournis pour que l’étiquette « MQL » soit toujours à la hauteur et que ses
lauréats seront toujours les meilleurs.
« On est les Meilleurs. »
À mes amis
En témoignage de l’amitié qui nous unit et de souvenirs inoubliables de
tous les moments que nous avons passées ensemble. Je vous dédie ce
travail.
Aymane HAMMIOUI
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Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL
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Remerciements
En tout premier lieu, je remercie le bon DIEU, tout puissant, de m’avoir donné la force
pour survivre, ainsi que l’audace pour dépasser toutes les difficultés.
Nous tenons à exprimer notre profonde gratitude et nos sincères remerciements à notre
cher professeur Monsieur Noureddine CHENFOUR qui nous a donné l’opportunité d’accéder
au Master « MQL ». Nous tenons à lui exprimer nos profondes gratitudes pour tout ce qu’il
avait fourni afin de nous prodiguer un savoir-faire et un savoir être durant ces années, pour
son encadrement et ses renseignements précieux qui nous ont aidés à aboutir ce stage de
fin d’études.
Nous tenons aussi à adresser nos vifs remerciements à mes encadrantes de stage Mme
Rajae OUADDARI et Mme Aurélia DE PENGUERN au sein de Cegedim Rabat, pour leur
confiance, leur accueil, leur aide précieuse et le temps qu’elles nous ont consacré jusqu’à la
mise au point de notre travail.
Nos remerciements s’adressent à toute l’équipe BPM-Prévoyance et au personnel
Cegedim pour leur amabilité, leur aide et leur soutien tout au long de cette période
Nos sincères remerciements à adresser également à tout le cadre administratif et
professoral de la Faculté des Sciences Dhar El Mehraz pour leurs efforts considérables,
particulièrement le département d’Informatique en témoignage de notre reconnaissance.
Que les membres de jury trouvent ici l’expression de notre reconnaissance pour avoir
accepté de juger notre travail.
Que tous ceux et celles qui ont contribué à l’accomplissement de ce travail trouvent
l’expression de nos remerciements les plus chaleureux.
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Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL
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Résumé
Au nom de Dieu, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux,
Le présent rapport synthétise le travail accompli dans le cadre du stage de fin d’études
pour l’obtention du diplôme de Master spécialité en Qualité du Logiciel à la faculté des
sciences Dhar El Mehraz de Fès / Université Sidi Mohammed Ben Abdellah -Fès.
Notre projet s’est déroulé au sein de la société Cegedim ACTIV Maroc, filiale du groupe
Cegedim. L’objectif de ce projet est d’apporter un nouveau module évolutif au progiciel
de gestion des contrats assurance et prévoyance ACTIV’Infinite, ce module permettant
de visualiser et de recycler les déclarations PASRAU, s’inscrit dans le cadre du projet
dispositif PASRAU.
Les missions qui nous ont été confiées étaient d’une valeur éminente. En effet, nous
avons d’une part participé aux activités délivrées par l’équipe BPM-Prévoyance afin de bien
comprendre le métier d’assurance et prévoyance, et de se rendre compte du besoin
existant. D’autre part nous étions en charge de mettre en place une solution qui répond
aux besoins qualifiées par l’ensemble des intervenants de l’équipe.
Cette solution est basé sur une architecture Java EE qui permettra de structurer toutes
les informations relatives au traitement des tickets afin de faciliter la consultation des états
d’activités, garantir la pérennité des informations et garder la traçabilité sur les différentes
phases. Les outils et les technologies utilisés dans la phase de réalisation sont : Struts1,
JSP, Spring, JavaScript, Ajax, Hibernate, Oracle Git, Maven, Jira, Eclipse.
Ce document présente les différentes étapes suivies pour accomplir la mission qui nous
a été confiée. Le travail accompli sera présenté dans les 5 chapitres qui constituent ce
rapport. Nous allons tout d’abord commencer par une présentation de l’organisme
d’accueil Cegedim, et de mettre le projet dans son contexte général. Ensuite dans le
deuxième chapitre, nous exposons le métier de notre projet avant d’enchaîner sur l'étude
technique qui fera l’objectif du troisième chapitre. Dans le quatrième chapitre, nous allons
présenter l’étude fonctionnelle et l’analyse du besoin Puis, nous allons aborder le chapitre
de la réalisation technique.
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Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL
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Abstract
In the name of God, the most gracious, the most merciful,
This report summarizes the work done as part of the internship for the graduation of
Master's degree in Software Quality at the Faculty of Sciences Dhar El Mehraz of Fez /
University Sidi Mohammed Ben Abdellah-Fez.
Our project was carred out within the company Cegedim ACTIV Maroc, a subsidiary of the
Cegedim group. The objective of this project is to bring a new evolutionary module to the
software package for the management of insurance and provident insurance contracts
ACTIV'Infinite, this module for visualizing and recycling PASRAU declarations, is part of
the PASRAU project.
The missions entrusted to us were of eminent value. In fact, we took part in the activities
delivered by the BPM-Prévoyance team in order to fully understand the insurance and
pension business, and to be aware of the existing need. On the other hand, we were in
charge of putting in place a solution that meets the qualified needs of all the team's
stakeholders.
This solution is based on a Java EE architecture that will structure all ticket processing
information to facilitate the consultation of activity reports, ensure the sustainability of
information and keep traceability on the different phases. The tools and technologies used
in the realization phase are: Struts1, JSP, Spring, JavaScript, Ajax, Hibernate, Oracle Git,
Maven, Jira, Eclipse.
This document presents the different steps followed to accomplish the mission entrusted
to us. The work accomplished will be presented in 5 chapters that make up this report.
We will start with a presentation of the host organization Cegedim, and put the project in
its general context. Then in the second chapter, we expose the craft of our project before
moving on to the technical study that will make the objective of the third chapter. In the
fourth chapter, we will present the functional study and the analysis of the need. Then,
we will approach the chapter of the technical realization.
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Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL
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‫ملخص‬
‫الرحيم‬ ‫الرحمان‬ ‫الله‬ ‫بسم‬،
‫هذا‬‫التقرير‬‫يلخص‬‫األعمال‬‫المحصلة‬‫في‬‫أجل‬ ‫من‬ ‫إنجازه‬ ‫تم‬ ‫الذي‬ ‫مشروعنا‬ ‫إطار‬‫بسلك‬ ‫التخرج‬‫الماستر‬‫جودة‬ ‫في‬ ‫المتخصص‬
‫البرمجيات‬‫بكلية‬‫العلوم‬‫ظهر‬‫المهراز‬‫فاس‬‫التابعة‬‫لجامعة‬‫سيدي‬‫محمد‬‫بن‬‫عبد‬‫الله‬.
‫تم‬‫تنفيذ‬‫المشروع‬‫بشركة‬Cegedim ACTIV Maroc،‫إحدى‬‫الشركات‬‫التابعة‬‫جملموعة‬Cegedim،‫والهدف‬‫منه‬‫هو‬
‫التأمينات‬ ‫عقود‬ ‫إدارة‬ ‫بنظام‬ ‫جديدة‬ ‫وحدة‬ ‫تطوير‬ACTIV'Infinite‫عرض‬ ‫من‬ ‫تمكن‬ ‫الوحدة‬ ‫هاته‬ ،‫تصريحات‬ ‫تسيير‬ ‫و‬
PASRAU.
‫المشاركة‬ ‫من‬ ‫تمكنا‬ ‫المشروع‬ ‫فترة‬ ‫خالل‬‫باألنشطة‬‫الموكلة‬‫فهم‬ ‫بهدف‬ ‫معه‬ ‫نعمل‬ ‫كنا‬ ‫الذي‬ ‫للفريق‬‫اللم‬ ‫و‬ ‫المشروع‬ ‫إطار‬ ‫و‬ ‫سياق‬
‫بجوانبه‬.‫من‬‫ناحية‬‫أخرى‬،‫كنا‬‫مسؤولين‬‫عن‬‫متكامل‬ ‫نظام‬ ‫إنشاء‬ ‫و‬ ‫تصميم‬‫يلبي‬‫اإلحتياجات‬ ‫جميع‬‫المطلوبة‬.
‫ويستند‬‫هذا‬‫النظام‬‫على‬‫تكنولوجيا‬Java EE‫حيث‬‫األدوات‬ ‫من‬ ‫مجموعة‬ ‫استخدام‬ ‫تم‬‫والتقنيات‬‫التكنولوجيا‬ ‫بهاته‬ ‫المرتبطة‬‫و‬
‫هي‬Struts1 :،JSP،Spring،JavaScript،Ajax،Hibernate،Oracle،Git،Maven،Eclipse.
‫التقرير‬ ‫هذا‬ ‫يعرض‬‫الخطوات‬‫اخملتلفة‬‫المتبعة‬‫إلنجاز‬‫الموكلة‬ ‫المهام‬‫إلينا‬.‫سيتم‬‫عرض‬‫العمل‬‫المنجز‬‫في‬‫فصول‬ ‫خمسة‬‫التي‬‫ت‬‫شكل‬
‫هذا‬‫التقرير‬.‫سنبدأ‬‫بعرض‬‫عن‬‫المستقبلة‬ ‫الشركة‬Cegedim،‫ونضع‬‫المشروع‬‫في‬‫سياقه‬‫العام‬.‫ثم‬‫في‬‫الفصل‬‫الثاني‬،‫سنكشف‬
‫للمشروع‬ ‫العملي‬ ‫السياق‬‫قبل‬‫االنتقال‬‫إلى‬‫الدراسة‬‫الفنية‬‫بالفصل‬‫الثالث‬.‫في‬‫الفصل‬‫الرابع‬،‫سوف‬‫نقدم‬‫الدراسة‬‫الوظيفية‬‫و‬‫تحليل‬‫الحاجة‬‫ثم‬
،‫سنعرض‬ ‫أخيرا‬‫فصل‬‫اإلنجاز‬.‫التقني‬
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Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL
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Liste des abréviations
Abréviation Désignation
BIC Bank Identifier Code
DADS Déclaration Annuelle des Données Sociales
DGFIP Direction Générale des Finances Publiques
DOM Document Object Model
DSN Déclaration sociale nominative
IBAN International Bank Account Number
JSP Java Server Pages
JavaEE Java Enterprise Edition
NOERAU Norme d’Echange Optimisée des Revenus Autres
NIC Numéro Interne de Classement
NIR Numéro d’Inscription Répertoire
OMG Object Management Group
OMT Object Modeling Technique
OOSE Object Oriented Software Engineering
ORM Object Relational Mapping
PAS Prélèvement A la Source
PASRAU Prélèvement A la Source sur le Revenu Autre
PO Product Owner
R&D Recherche et Développement
SIREN Système d'Identification du Répertoire des Entreprises
SIRET Système d'Identification du Répertoire des Etablissements
SVN Subversion
UML Unified Modeling Language
US User Story
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Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL
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Table des matières
Chapitre 1. Contexte générale du projet .......................................12
1. Cadre du travail ......................................................................... 13
1.1. Le groupe Cegedim................................................................ 13
1.1.1. À propos de Cegedim........................................................ 13
1.1.2. Historique du groupe ........................................................ 15
1.1.3. Présence internationale..................................................... 16
1.1.4. Domaines d’activités......................................................... 16
1.1.5. Business Units de Cegedim................................................ 17
1.1.6. Les Clients Cegedim ......................................................... 18
1.2. Cegedim ACTIV Maroc............................................................ 19
1.2.1. Les suites logicielles de Cegedim ACTIV................................. 19
2. Travail demandé......................................................................... 22
2.1. Présentation du dispositif PASRAU ........................................... 22
2.1.1. La nouvelle réforme PASRAU ............................................. 22
2.1.2. Organismes concernés par la réforme ................................. 24
2.2. Objectifs du projet................................................................. 24
2.3. Taches et missions confiés...................................................... 25
3. Technologies utilisées ................................................................. 25
4. Description du contenu................................................................ 27
Conclusion ................................................................................. 28
Chapitre 2. Assurance et prévoyance collective ............................29
1. Le métier de l’assurance.............................................................. 30
1.1. Définition ............................................................................. 30
1.2. La naissance de l’assurance .................................................... 31
1.3. Acteurs d’un contrat assurance ............................................... 31
1.4. Les éléments d’une opération d’assurance ................................ 32
1.5. Les Types d’assurances .......................................................... 34
1.5.1. L’assurance de personnes.................................................. 35
1.5.2. L’assurance des dommages ............................................... 35
1.6. Types de contrat d’assurance.................................................. 35
1.6.1. Contrat individuel............................................................. 35
Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 9
1.6.2. Contrat collectif................................................................ 36
2. L’assurance collective.................................................................. 36
2.1. Types d’assurances collectives ................................................ 36
2.2. La souscription du contrat ...................................................... 36
2.3. La protection des adhérents.................................................... 37
3. La prévoyance collective.............................................................. 38
3.1. Définition de la prévoyance..................................................... 38
3.1. Les risques couverts en prévoyance collective........................... 39
3.1.1. Le risque décès ................................................................ 39
3.1.2. Le risque arrêt de travail ................................................... 40
3.1.3. Le maintien des garanties décès......................................... 40
3.2. Les bases réglementaires de la prévoyance collective ................ 41
3.2.1. Contrats obligatoires/facultatifs.......................................... 42
3.3. Le marché de la prévoyance collective ..................................... 42
3.3.1. Les organismes intervenant en prévoyance collective............ 42
4. Périmètre gérer dans l’offre ACTIV’Infinite ..................................... 43
4.1. Zoom sur le périmètre ........................................................... 43
Conclusion.................................................................................... 45
Chapitre 3. Technologies et outils utilisés ....................................46
1. Architecture technique ................................................................ 47
2.1. Technologies de base............................................................. 48
Java EE........................................................................... 48
XML................................................................................ 49
Ajax ............................................................................... 49
2.2. Frameworks Java EE .............................................................. 50
Struts 1 .......................................................................... 50
Spring Security ................................................................ 51
Spring IoC....................................................................... 52
Spring AoP ...................................................................... 53
Hibernate ........................................................................ 54
2.3. Gestion de bases de données.................................................. 54
SGBD Oracle.................................................................... 54
3. Outils et logiciels ........................................................................ 55
3.1. Outils d’industrialisation ......................................................... 55
Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 10
Maven............................................................................. 55
Git.................................................................................. 56
Apache Log4J .................................................................. 56
Jenkins ........................................................................... 57
3.2. Outils de gestion de projet...................................................... 57
4.1.1. Jira Software ................................................................... 57
Slack .............................................................................. 58
3.3. Outils de développement........................................................ 58
Eclipse IDE ...................................................................... 58
Oracle SQL Developer ....................................................... 59
Enterprise Architect .......................................................... 59
Citrix Receiver ................................................................. 60
Chapitre 4. Étude fonctionnelle et conception ..............................62
1. Analyse du besoin ...................................................................... 63
2. Structure de la déclaration PASRAU .............................................. 63
2.1. La norme NOERAU................................................................. 63
2.2. Structuration en blocs et rubriques .......................................... 64
2.2.1. Arborescence des blocs ..................................................... 64
2.2.2. Définitions des blocs et rubriques ....................................... 64
2.2.3. Règles de nommage ......................................................... 67
2.2.4. Attributs des rubriques...................................................... 68
3. Conception et Modélisation .......................................................... 68
3.1. Le langage UML..................................................................... 69
3.2. Diagramme de classes PASRAU ............................................... 69
3.3. Diagramme des cas d’utilisation .............................................. 71
3.3.1. Acteur(s) du système ....................................................... 71
3.3.2. Diagramme « Use Case » .................................................. 71
3.3.3. Analyse des cas d’utilisation .............................................. 72
3.4. Diagramme de séquence ........................................................ 73
Chapitre 5. Réalisation technique .................................................76
1. Démarche et processus adoptés ................................................... 77
1.1. La méthode SCRUM ............................................................... 77
1.1.1. Répartition des rôles......................................................... 78
4.2. Processus SCRUM.................................................................. 78
Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 11
2. Paramétrage du scénario............................................................. 79
2.1. Tables de références.............................................................. 79
2.1.1. Codification ..................................................................... 79
2.1.2. Menus pour les tables de référence..................................... 80
2.2. Paramétrage acte de gestion et fonctions ................................. 80
2.2.1. Création de l’acte de gestion PASI ...................................... 81
2.2.2. Création de la fonction de Recherche .................................. 83
2.2.3. Création du lien entre PASI et PASR ................................... 85
4.1. Paramétrage du scénario suivi des échanges PASRAU ................ 86
3. Structure du projet ..................................................................... 86
3.1. Environnement ATP ............................................................... 88
3.1.1. Module atp-business-prevoyance........................................ 89
3.2. Environnement MDG.............................................................. 90
3.2.1. Création d’un écran associé à une fonction paramétrée ......... 91
4. Présentation IHM........................................................................ 92
4.1. Captures d’écrans.................................................................. 92
4.1.1. Écran d’authentification..................................................... 92
4.1.2. Menu de l’application ........................................................ 93
4.1.3. Écran de recherche........................................................... 94
4.1.4. Écrans de visualisation...................................................... 94
Conclusion générale .....................................................................97
ANNEXE 1 : Paramétrage de l’acte PASI sous U0069 / E5001................ 98
ANNEXE 2 : Ecran de visualisation du détail établissement.................... 99
ANNEXE 3 : Ecran de visualisation du détail individu ...........................100
ANNEXE 4 : Exemples du mapping Hibernate par annotations ..............101
ANNEXE 5 : Format du fichier physique d’une déclaration PASRAU........103
Liste des figures ..........................................................................105
Liste des tableaux........................................................................107
Références...................................................................................108
Conclusion générale
12
Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL
12
Chapitre 1. Contexte générale du projet
Ce premier chapitre a pour vocation de mettre le
projet dans son contexte général. Nous allons tout
d’abord présenter l’organisme d’accueil, ensuite le
contexte métier du projet et ses objectifs ainsi le
travail demandé et les technologies utilisées dans le
projet et enfin une description du contenu du
présent rapport.
Chapitre 1. Context général du projet
Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 13
1. Cadre du travail
1.1. Le groupe Cegedim
1.1.1. À propos de Cegedim
Cegedim [1]
est une entreprise innovante de technologies et de services Spécialisée dans la
gestion des flux numériques de l’écosystème santé et BtoB, Cegedim intervient également dans
la conception de logiciels métier destinés aux professionnels de santé et d’assurance.
Fondée en 1969 par Jean-Claude Labrune, l’entreprise comporte près de
3 500 collaborateurs, en 2014 elle a réalisé un chiffre d’affaires de 494
millions d’euros.
Le groupe propose une large gamme de solutions et services innovants à
destination des professionnels et entreprises de santé (laboratoires
pharmaceutiques, compagnies d’assurance) et des entreprises de tous
secteurs intéressées par les problématiques d’externalisation,
d’hébergement sécurisé et d’échanges dématérialisés.
Cegedim entretient une position de leader dans chacun de ses secteurs
d’activité.
Figure 1.1 : Identité visuelle de Cegedim
Figure 1.2 : Fondateur de Cegedim
Chapitre 1. Context général du projet
Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 14
Chapitre 1. Context général du projet
Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 15
1.1.2. Historique du groupe
Au fil des années, Cegedim n’a pas cessé d’évoluer et d’étendre son terrain grâce à
ses différentes innovations et son acquisition d’autres boîtes, ci-dessous une fiche présentant
son historique dès sa création en 1969 .
Figure 1.3 : Historique du groupe Cegedim
Chapitre 1. Context général du projet
Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 16
1.1.3. Présence internationale
Aujourd’hui avec une présence dans plus de 10 pays à travers le monde, une solide expertise
dans tous ses marchés cibles et un éventail complet de services en technologies de l'information
(TI), Cegedim est en mesure de répondre aux besoins d'affaires de ses clients partout, en tout
temps.
1.1.4. Domaines d’activités
Cegedim propose des solutions à destination des professionnels de santé, de l’industrie
pharmaceutique, des mutuelles et assureurs santé et des entreprises de tous secteurs.
Figure 1.4 : Présence internationale de Cegedim
Chapitre 1. Context général du projet
Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 17
Ce schéma montre les quatre domaines principaux de Cegedim :
1.1.5. Business Units de Cegedim
Cegedim est organisée en 4 divisions opérationnelles et qui sont :
Cegedim Insurance Solutions
Cegedim Insurance Solutions accompagne les
acteurs de la Protection Sociale à la gestion et la
mise sur le marché d'offres innovantes, au service
de leur stratégie et de leurs performances. Elle
propose des solutions complètes et modulaires
qui couvrent l'ensemble de la chaine de valeur santé et prévoyance.
Cegedim e-business
Cegedim e-business accompagne les entreprises
pour dématérialiser tous leurs documents de
gestion et automatiser leurs processus de la
commande au règlement en passant par la facture.
FuturaMedia, acteur majeur du Digital Media
Figure 1.5 : Schéma des domaines d'activités
Chapitre 1. Context général du projet
Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 18
depuis 2004 propose un média digital, flexible et attractif, permettant de capter l’attention du
public au sein même des points de vente.
Cegedim SRH
Cegedim SRH intervient sur le marché de
l’externalisation RH en proposant des solutions et
des services innovants, à forte valeur ajoutée, depuis
la gestion de la paie jusqu’à la gestion des
Ressources Humaines, en s'appuyant sur son offre
Smart RH. L'outil Teams RH, complet et modulaire,
est constitué des modules : Paie et Gestion administrative, Portail RH, Pilotage et décisionnels
RH, Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences (GPEC), Formation, Gestion des
Temps et des Activités (GTA).
Cegedim Healthcare Software
Organisée en 4 pôles (logiciels médecins, logiciels
pharmaciens, logiciels paramédicaux, base de données
médicamenteuse), Cegedim Healthcare Software
propose une gamme complète de solutions
informatiques destinées aux professionnels de santé.
Le projet cible (Activ’Infinite) sur lequel j’ai travaillé pendant ma période du stage s’inscrit
dans le cadre des solution réalisés et développés par la business unit Cegedim Insurance
Solutions (Cegedim ACTIV), nous allons parler du projet Activ’Infinite et de Cegedim
ACTIV dans l’une des paragraphes qui suivent.
1.1.6. Les Clients Cegedim
Le groupe Cegedim est un éditeur de logiciels dédiés à l’assurance de personnes. Ses
clients sont les assureurs, les organismes de protection sociale, les caisses de prévoyances
et les caisses de sécurité. Ces dernières ont, en général, plusieurs systèmes d’information
pour les différents métiers de l’assurance personne comme l’allocation famille, vieillesse,
retraite, AMO (Assurance Maladie Obligatoire), AMC (Assurance Maladie
Complémentaire).
Figure 1.6 : Les clients de Cegedim
Chapitre 1. Context général du projet
Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 19
1.2. Cegedim ACTIV Maroc
Cegedim Maroc est une filiale de
Cegedim ACTIV. Le fondement en
2004 de cette nouvelle base s’inscrit
dans le cadre du renforcement de sa
stratégie de développement au
Maghreb et en Afrique francophone,
déjà initié depuis plusieurs années
avec de grandes références locales.
Cegedim ACTIV Maroc intervient au Maroc depuis 2008 dans le cadre de la mise en œuvre de
l’Assurance Maladie Obligatoire en déployant ses outils et son expertise auprès de la CNSS, de
la CNOPS et de l’ANAM.
Cordonnées :
 Arribat Center Immeuble D et E 2ème étage Avenue Omar Ibn Khattab
10090, Rabat Agdal, Maroc
 Tél. : +212 (0) 538 045 807
 Fax : +212 (0) 538 045 801
 www.cegedim-activ.com
1.2.1. Les suites logicielles de Cegedim ACTIV
Cegedim Activ propose la Gamme d’offres produits " ACTIV’Insurance Suite " répondant
aux besoins spécifiques de chaque acteur du marché de l’Assurance de personne face à ses
enjeux. Cette suite logicielle unique, en mode client léger couvre toute la chaine de valeur RO-
RC-Flux et s’appuie sur des environnements Unix, Oracle et une ergonomie web 2.0.
Figure 1.7 : Organigramme de Cegedim Rabat
Chapitre 1. Context général du projet
Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 20
Active’Infinite
Il s’agit de l’offre modulaire dédiée au segment de marché des Grands Comptes, organismes
complémentaires, assureurs et gestionnaires. Avec une intégration personnalisée, cette
solution permet de :
- Bénéficier de l’ensemble des composants back-office, CRM, décisionnel et extranet
- Favoriser la stratégie de croissance : multi-sites internationaux, gestion multi-clients
- Accompagner la stratégie d’urbanisation du SI
- Fédérer les différents applicatifs par une architecture SOA
Figure 1.8 : périmètre de l'offre ACTIV'Infinite
ACTIV’Premium
Constitue l’offre intégrée dédiée aux moyennes entreprises Régime Complémentaire. Elle
permet de :
Bénéficier d’une solution intégrée à l’état de l’art, parfaitement adaptée à la
problématique de ce segment de marché : complétude, flexibilité, ouverture
Répondre à l’ensemble des besoins métiers : gestion, production, relation client
et partenaires …
Cette offre s’articule autour de 4 composants liés entre eux par une couche «intégration
», permettant une utilisation et une navigation complètement transparentes pour les
utilisateurs quelles que soient leur activité :
Le back-office pour gérer la production de l’organisme d’assurance
Le FrontOffice pour gérer la relation avec les clients (ventes / services / marketing)
Le décisionnel pour connaître ses clients et piloter l’organisme d’assurance
Chapitre 1. Context général du projet
Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 21
L’extranet pour ouvrir le Système d’Information aux clients, aux entreprises, aux
professionnels de santé
Figure 1.9 : périmètre de l'offre ACTIV'Premium
Cegedim Activ a confirmé sa stratégie vis-à-vis du « Régime Obligatoire » (RO) et sa volonté
de maintenir sa position de leader de cette composante importante du secteur de la santé.
C’est pour cette raison que Cegedim Activ a lancé une nouvelle approche « active » de ce
marché, basée sur une nouvelle gamme d’outils et sur son offre d’infogérance :
ACTIV’RO
ACTIV’RO représente la nouvelle solution dédiée aux organismes gestionnaires du régime
général, SL et AMPI. Elle permet de bénéficier d’une couverture complète multi-régimes RO,
avec une expertise métier issue des grands projets (mise en œuvre des systèmes
d’informations de la CNSS, de la CNOPS et de l’ANAM pour la gestion de l’Assurance
Maladie du Maroc). La nouvelle solution ACTIV’RO, intègre les fonctionnalités « phares » qui
ont fait le succès de chacune des offres MIRIAM et Esquif de Cegedim Activ.
ACTIV’RO sera le socle pour la migration des organismes conventionnés, clients du Groupe
Cegedim, qui souhaitent converger dès cette année, ainsi que les prospects qui projettent de
rejoindre la plateforme sous certaines conditions attractives, déjà proposées en priorité aux
clients.
Chapitre 1. Context général du projet
Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 22
ACTIV’Xchange
permet de gérer les relations avec les acteurs de la santé et de bénéficier de la gestion de plus
de 250 millions de flux par an, toutes normes, pour près de 200 des clients, ainsi que
de l’accréditation SESAM Vitale et de l’intervention dans de nombreuses expérimentations.
Les services dédiés concernent la collecte, l’aiguillage et le routage des flux Noemie,
FSE, DRE, PEC… Et les outils proposés sont :
Un serveur de flux qui permet :
 D’historiser tous les flux, de les filtrer, de les aiguiller.
 De contrôler et transcoder les normes du marché.
 De préparer des lots homogènes pour d’autres applications (ACTIV’Infinite par
exemple).
 De gérer les retours vers les correspondants concernés.
Un module de Tiers-Payant qui gère le circuit en boucle SP Santé, le TP Noemie et le TP
sur PEC.
Un module de Gestion de PEC qui accède en direct au BO ou qui travaille sur la base de
droits importés.
Un outil de gestion de conventions qui permet de suivre toute la démarche de
conventionnement avec vos partenaires (AMO, PS…).
Un serveur Vitale qui permet de distribuer les mises à jour de droits aux systèmes de carte
AMO et son pendant pour le RC.
2. Travail demandé
Le travail s’inscrit dans le cadre du dispositif PASRAU qui est une évolution réglementaire du
progicielle Activ’Infinit qui concerne l’intégration d’un nouveau module appelé module
Prévoyance pour but de répondre au cahier des charges établie par la direction générale des
finances publiques pour la nouvelle réforme du prélèvement à la source sur le revenu autre.
2.1. Présentation du dispositif PASRAU
Le prélèvement à la source [2]
est un mode de recouvrement de l’impôt, consistant à faire
prélever son montant par un tiers payeur au moment du versement des revenus sur lesquels
porte l’impôt.
L’impôt est prélevé directement au moment du versement du revenu à l’individu.
L’acteur versant ces revenus devient collecteur d’impôt.
2.1.1. La nouvelle réforme PASRAU
Initialement prévue pour 2018 par la direction générale des finances publiques (DGFiP), la
mise en œuvre de la nouvelle réforme PASRAU a été reportée au 1er janvier 2019. Ainsi, les
contribuables payeront l’impôt sur les revenus perçus en 2019.
Chapitre 1. Context général du projet
Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 23
Dans le cadre de cette réforme, les collecteurs devront transmettre les données nécessaires à la
mise en place du PAS via le dépôt d’une déclaration mensuelle. Cela comprend notamment les
montants individuels prélevés, les taux appliqués et le montant agrégé de l’impôt à transmettre
à la DGFiP.
Cette transmission s’inscrit dans le cadre de la déclaration sociale nominative (DSN) en ce qui
concerne les revenus et salaires versés par les entreprises.
En revanche, la nécessité de mettre en place un dispositif a été démontrée en ce qui concerne
les revenus ne pouvant pas transiter par la DSN.
Il s’agit du dispositif PASRAU (Prélèvement à la source pour les revenus autres).
Figure 1.10 : Circuit de la déclaration PASRAU
Chapitre 1. Context général du projet
Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 24
2.1.2. Organismes concernés par la réforme
Les organismes concernés de manière pérenne sont ceux qui versent des revenus autres que les
salaires assujettis à l’impôt sur le revenu :
 La CNAM et la MSA – au titre des régimes de santé de base
 Les Organismes Conventionnés du RSI réunis au sein de l’AROCMUT (mutuelles) et de
la ROCA assureurs) – au titre des régimes de santé de base
 Les 35 régimes de retraite, dont la CNAV et l’Agirc-Arrco – au titre des régimes de
retraite de base et complémentaire obligatoire, ainsi que les fonds gérés par la direction
des retraites de la Caisse des dépôts
 Les organismes complémentaires adhérents à l’une des trois fédérations
CTIP/FFSA/FNMF – au titre des régimes Santé/Prévoyance/Retraite complémentaires
 Pôle emploi – au titre de l’Assurance Chômage
 Les caisses de congés payés (la liste reste à préciser par la DSS)
 L’Acoss – au titre du CESU et de Pajemploi
 Les mandataires judiciaires – quand ils font les opérations pour des entreprises non
entrées en DSN
 Par ailleurs, les employeurs des fonctions publiques (d’Etat, territoriale et hospitalières)
entrent également dans le périmètre du dispositif PASRAU, et ce jusque leur entrée en
DSN.
2.2. Objectifs du projet
La Direction Générale des Finances Publiques (DGFiP) met donc en place un processus
d’échanges de messages afin de transmettre les informations nécessaires pour réaliser ces
opérations. Le collecteur, doit recevoir par voie dématérialisée le taux de prélèvement calculé
par la DGFiP. Chaque mois, le montant global correspondant aux prélèvements à la source du
mois précédent doit être reversé à l’administration fiscale. Ainsi, le prélèvement à la source, est
une mécanique cyclique où des messages entre la DGFiP et le collecteur échangent des taux
d’imposition et des montants prélevés.
Cette évolution est Réglementaire et sa mise en œuvre effective doit obligatoirement se faire
durant le dernier trimestre 2018, la mise en œuvre définitive sur le plan national étant annoncée
pour le 01/01/2019.
Cegedim s’est rendu compte qu’il est nécessaire d’apporter un ensemble d’évolution à son
progicielle Activ’Infinite afin de répondre strictement au cahier des charges du prélèvement à
la source défini par la DGFiP dans le cadre du dispositif PASRAU. Pour ce faire, une équipe
appelé BPM Prévoyance a été instaurée au site Cegedim Rabat afin de développer est de mettre
en place le module Prévoyance d’Activ’Infinite avant le 01/01 /2019.
Le périmètre qui sera couvert dans le module Prévoyance pour répondre au cahier des charges
pour le dispositif PASRAU est :
 Identifier les acteurs et les revenus (lot 1a)
 Pouvoir calculer le montant de l’impôt (lot 1b)
 Permettre à la DGFIP de récolter l’impôt (lot 1c)
Chapitre 1. Context général du projet
Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 25
 Déclarer mensuellement les montants prélevés (lot 2)
 Intégrer le CRM nominatif (lot 3)
 Pouvoir justifier les montants prélevés (lot 4)
 Gérer les régularisations sur les prélèvements (lot 5)
 Alimenter la Base de données (lot 6)
 Réceptionner les avis de rejets de déclaration (lot 7)
 Suivre les échanges PASRAU (lot 8)
2.3. Taches et missions confiés
Dans le cadre du dispositif PASRAU, ma mission Au sein de l’équipe BPM Prévoayance
pendant ma durée de stage été de traiter et de réaliser le lot8 mentionné dans le paragraphe
précédent, ce lot se traduit en une fonctionnalité (feature) sous la référence EPR-115-8 Suivre
les échanges PASRAU, cette fonctionnalité devra permettre aux gestionnaires de visualiser les
détails et le contenu des déclarations PASRAU à travers un ensemble d’écrans pour avoir une
situation de synthèse de l'état des envois et des comptes rendu DGFIP obtenus pour déterminer
les actions à effectuer, ainsi elle devra permettre le recyclage des déclarations rejetées par la
DGFIP.
Au début les gestionnaires devront pouvoir chercher les déclarations en se basant sur une
combinaison de critères de recherche, puis ils pourront suivre le détail de chaque déclaration à
travers un ensemble d’écrans de visualisation. Ainsi, les écrans devront assurer la possibilité de
recycler la déclaration sélectionnée.
L’intégration de cette fonctionnalité nécessite un paramétrage au niveau de l’application du
back-office du progicielle Activ’Infinit, ce paramétrage consiste à créer un nouveau scénario
de suivi des échanges PASRAU puis créer l’acte de gestion et les fonctions y attachées, Nous
allons détailler cette partie de paramétrage au niveau du chapitre de réalisation technique.
3. Technologies utilisées
Sur le plan technologique, la réalisation de la feature EPR-115-8, implique l’utilisation des
technologies Java EE et les Framework y associés sur lesquels est basé le progiciel
ACTIV’Infinit. Ainsi, nous avons utilisé plusieurs outils et logiciels que ça soit pour la gestion
du projet, pour le développement ou pour l’industrialisation.
Chapitre 1. Context général du projet
Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 26
Figure 1.11 : Technologies utilisées
Java EE : Est l’ensemble des technologies les plus célèbres pour le développement des
grandes applications web distribuées professionnelles.
Struts : Struts est un Framework MVC utilisé pour développer des applications JEE. Il
s’agit d’un squelette d’application s’appuyant sur le modèle vue contrôleur et fournissant
des outils supplémentaires pour aider le développeur à réaliser ses applications.
Spring : Spring est l’un des frameworks les plus répandus dans le monde Java EE : sa
popularité a grandie au profit de la complexité de Java EE notamment pour ses versions
antérieures à la version 5 mais aussi grâce à la qualité et la richesse des fonctionnalités qu'il
propose.
Hibernate : Est un Framework de persistance utilisé pour gérer la persistance des objets
java dans une base de données, il peut être utilisé dans un développement web ou bien un
développement client lourd.
SGBD Oracle : Oracle Database est un système de gestion de base de données relationnelle
qui depuis l'introduction du support du modèle objet dans sa version 8 peut être aussi
qualifié de système de gestion de base de données relationnel-objet.
Git : Est un logiciel de gestion de versions décentralisé. C'est un logiciel libre créé par
Linus Torvalds, auteur du noyau Linux, et distribué selon les termes de la licence publique
générale GNU version 2. En 2016, il s’agit du logiciel de gestion de versions le plus
populaire qui est utilisé par plus de douze millions de personnes.
Maven : Apache Maven est un outil de gestion et d'automatisation de production des
projets logiciels Java en général et Java EE en particulier. Maven est géré par l'organisation
Apache Software Foundation. L'outil était précédemment une branche de l'organisation
Jakarta Project.
Log4J : Log4j est un projet open source distribué sous la licence Apache Software
initialement créé par Ceki Gülcü et maintenu par le groupe Jakarta. Cette API permet aux
développeurs d'utiliser et de paramétrer un système de gestion de journaux (logs).
Chapitre 1. Context général du projet
Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 27
Jira Software : Jira Software est un outil de gestion de projet Agile qui prend en charge
toute méthodologie Agile.
Citrix Receiver : est un logiciel de la société Citrix Systems permettant d'accéder à
distance à des applications à partir de clients légers. Il s'agit d'un logiciel serveur permettant
de distribuer des applications ou des services sur un réseau et d'y accéder (« solution
d'infrastructure d'accès »).
4. Description du contenu
Le présent rapport trace les phases du déroulement du projet. Il est organisé en cinq chapitres :
Le premier chapitre : Définit le contexte général du projet. Il comporte une présentation
de l’organisme d’accueil Cegedim, donnant une idée générale sur ses différents activités et
services, et il définit aussi le contexte général du projet en termes de problématique et
objectifs attendus.
Le deuxième chapitre : Dans cette partie nous allons présenter en détail le contexte métier
du projet afin de mieux comprendre les concepts et les enjeux autours desquels s’articule
notre projet.
Le troisième chapitre : Ce chapitre sera consacré à la description détaillée des différentes
technologies utilisées, ainsi les outils de développement exploités lors de la réalisation.
Le quatrième chapitre : Cette partie a pour but de réaliser un cadrage fonctionnel et
technique du système à évoluer. Nous allons commencer dans un premier temps par une
étude et une analyse fonctionnelles, après nous allons procéder à la conception du système
en utilisant le langage UML.
Le sixième chapitre : Ce chapitre présente en bref la démarche respectée au sein du projet
ainsi le paramétrage requis pour la réalisation, finalement nous allons aborder une
description détaillée du travail réalisé à travers différentes captures d’écrans.
Chapitre 1. Context général du projet
Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 28
Conclusion
Dans ce chapitre nous avons présenté le contexte général
du projet et l’organisme d’accueil. Par la suite nous avons
décrit de manière générale mais aussi détaillée le contexte
et l’objectif du projet qui nous a été assigné et finalement
nous avons exposé la démarche adoptée et les technologies
utilisées. Le chapitre suivant est consacré à la présentation
du métier de l’application.
Conclusion générale
29
Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL
29
Chapitre 2. Assurance et prévoyance collective
Chapitre 2. Assurance et Prévoyance collective
Ce chapitre a comme objectif de mettre le point sur le métier du
projet, donc nous allons présenter en détail le métier de
l’assurance et la prévoyance collective ainsi les concepts essentiels
à la compréhension de son fonctionnement, puis nous allons parler
du périmètre couvert par le progiciel ACTIV’Infinite et les types de
contrats d’assurance et prévoyance qu’il gère.
Chapitre 2. Assurance et prévoyance collective
Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 30
1. Le métier de l’assurance
L’assurance fait aujourd’hui totalement partie de notre cadre de vie quotidien. Souscrire un
contrat d’assurance est devenu un acte naturel chez la plupart des personnes désirant se
prémunir des pertes financières entraînées par la réalisation casuelle d’un événement entraînant
des conséquences fâcheuse (incendie, vol, accident, maladie, etc…).
1.1. Définition
L'assurance [3]
est une opération par laquelle une personne (l'assureur) s'engage à réaliser une
prestation, dans le cadre d'un contrat d'assurance, au profit d'un autre individu (l'assuré) lors de
la survenance d'un risque et moyennant le paiement d'une cotisation ou d'une prime. Le risque
constitue l'objet de l'assurance. Un assuré contracte une assurance pour se prémunir contre des
événements dommageables (maladie, incendie, vol, décès...) ou contre les risques liés à certains
objets qu'il possède (automobile, habitation...).
En cas de survenance d'un risque, l'assureur s'oblige à verser une prestation sous forme d'argent
soit à l'assuré, soit à un tiers, soit au bénéficiaire dans le cadre d'une assurance-vie. En
contrepartie de cette prestation, l'assuré verse une prime ou une cotisation à l'assureur. Cette
somme correspond au coût du risque et aux frais de fonctionnement de l'assureur.
Une assurance doit être souscrite auprès d'une société qui est habilitée à exercer cette activité.
Il peut s'agir d'une compagnie d'assurances ou encore d'une banque. La souscription s'effectue
par la signature d'un contrat d'assurance.
Figure 2.1 : Schéma d’une opération assurance
Chapitre 2. Assurance et prévoyance collective
Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 31
1.2. La naissance de l’assurance
Pour la naissance de l’assurance, la gestation a été assez longue. Alors qu’un petit bébé sort du
ventre de sa maman au bout de 9 mois, l’assurance a dû mûrir au cours des siècles pour arriver
à devenir un système complet capable de protéger et de répondre aux nombreux besoins des
Hommes.
On retrouve des traces de l’assurance jusqu’à dans les civilisations antiques comme chez les
grecs ou les romains. A cette époque, il n’est pas encore question de parler d’assurance mais
plus de mécanisme d’assurance. Le principe est assez différent car en cas de grande catastrophe
on faisait appel à la générosité de la population pour venir en aide aux sinistrés. En aucun la
donation n’était obligatoire, Les citoyens les plus aisés se contentaient de faire une donation
sous la pression d’un événement tragique.
Bien entendu, pour recevoir le plus de don possible, il fallait alors essayer de mettre le plus
possible une certaine pression en dramatisant un peu plus des événements déjà tragiques. Ce
principe de donation volontaire n’est pas nouveau et il est encore d’actualité. Prenons le cas du
tremblement de terre en Haïti qui a causé de nombreux dégâts et aussi malheureusement de
nombreux morts en 2010. Une solidarité internationale s’est alors mise en place pour venir en
aide à Haïti. Bien relayer par les médias, la nouvelle à fait le tour du monde et les dons ont été
nombreux. Ce concept n’est donc pas nouveau et il est sans doute plus efficace qu’auparavant
grâce notamment aux médias. C’est ce concept qui est l’ancêtre de l’assurance.
Pour autant, il ne s’agit pas vraiment d’une assurance car les généreux donateurs collectent des
fonds après un événement tragique alors qu’une société d’assurance récolte de l’argent pour
prévoir un événement tragique qui peut se passer dans le futur.
1.3. Acteurs d’un contrat assurance
De la définition qui a été donnée ci-dessus de l’assurance, il ressort que 4 parties entrent en jeu
au sein d’un contrat d’assurance :
L’assuré :
L’assuré est la personne à laquelle s’appliquent les garanties du contrat d’assurance, sans
qu’elle en soit nécessairement le souscripteur. Cependant, en assurance vie, l’assuré doit donner
« son consentement par écrit avec indication du capital ou de la rente initialement garantis ».
Souscripteur :
Le souscripteur est la personne qui souscrit un contrat d’assurance, c’est à dire qui signe les
différents documents du contrat d’assurance (devis ou proposition d’assurance, questionnaire,
conditions particulières) et qui s’engage à payer les primes dues à l’assureur.
Le souscripteur n’est pas obligatoirement l’assuré : il peut souscrire un contrat d’assurance pour
son propre compte, ou pour celui d’autres personnes indiquées aux conditions particulières.
L’assureur :
Chapitre 2. Assurance et prévoyance collective
Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 32
Il s’agit de la personne morale qui accepte la prise en charge des risques, perçoit les cotisations
et règle les sinistres.
 N.B. : Dans le cas des assurances individuelles non-vie, l’assuré, le bénéficiaire et le
souscripteur sont souvent une seule et même personne.
Bénéficiaire :
Le bénéficiaire de l'assurance-vie est la personne désignée par le souscripteur pour recevoir les
prestations garanties au terme du contrat en cas de vie et/ou en cas de décès.
Selon le type de contrat souscrit, le bénéficiaire peut être différent de l'assuré :
 S'il s'agit d'un contrat d'assurance en cas de vie : le bénéficiaire de l'assurance-vie peut
être le souscripteur s'il est en vie au terme du contrat. En cas de décès du souscripteur, le
bénéficiaire est la personne (morale ou physique) mentionnée dans le contrat.
 S'il s'agit d'une garantie en cas de décès : l'assuré est différent du bénéficiaire et, dans
cette situation, l'épargne est versée à ce dernier à l'échéance du contrat.
1.4. Les éléments d’une opération d’assurance
Toujours à partir de la définition que nous avons donnée de l’opération d’assurance, 5 notions
s’y rattachant méritent d’être explicitées :
Le risque :
La dernière acception du mot « risque » est, dans le domaine de l’assurance, la plus importante.
Le risque est alors l’événement dommageable contre l’arrivée duquel on cherche à se prémunir
et correspond donc à l’événement assuré.
Pour qu’un risque soit assurable, il faut qu’il réponde nécessairement à 3 conditions :
 Il doit être futur (si l’événement dommageable s’est déjà réalisé, on ne parle plus de
risque)
 Il doit être incertain : l’incertitude doit résider soit dans la survenance ou non de
l’événement (on ne doit pas pouvoir être en mesure de prédire si la personne assurée
contre la maladie, par exemple, tombera malade ou non) ou dans sa date de survenance
(on ne doit pas pouvoir être en mesure de prédire la date de la mort de la personne ayant
souscrit une assurance-décès, par exemple).
 Le risque doit être indépendant de la volonté de l’assuré.
La prime :
La prime est la contribution que verse l’assuré à l’assureur en échange de la garantie qui lui est
accordée de se voir indemnisé (selon les conditions contractuelles) en cas de la réalisation du
Chapitre 2. Assurance et prévoyance collective
Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 33
risque pour lequel il s’est assuré. Elle est payable au départ de l’opération d’assurance ou de
l’année d’assurance.
La prime correspond principalement au coût du risque auquel il convient d'ajouter les frais de
fonctionnement de l'assureur (distribution et gestion) et les taxes éventuelles.
PRIME = Coût du risque + Frais de fonctionnement de l’assureur + Taxes
Elle est donc le produit d'un calcul complexe qui repose avant tout sur l'évaluation
prévisionnelle de la sinistralité.
Pour ce faire, sont utilisés des outils statistiques qui déterminent de manière plus ou moins
précise la probabilité de réalisation des événements garantis.
La cotisation :
La cotisation, qui est un terme synonyme de prime mais utilisé dans le secteur mutualiste, peut
être soit fixe, soit variable :
 Si elle est fixe, la cotisation ne peut être modifiée en cours de validité du contrat sans le
consentement du souscripteur et ce, quels que soient les résultats de l’assureur.
 Si la cotisation est variable (comme dans le cas d’une société mutualiste, par exemple),
le paiement de la cotisation peut donner lieu soit au versement complémentaire d’un
rappel de cotisation (si les sinistres ont coûté plus chers que prévu), soit à un
remboursement appelé « ristourne » (dans le cas contraire).
 Dans le cas d’assurance-vie, la cotisation est toujours fixe.
 Les cotisations perçues doivent être suffisantes pour faire face au coût des sinistres
survenus dans l’année, ainsi qu’à tous les frais (d’acquisition, de gestion,
d’encaissement), assumés par l’organisme assureur.
La mutualité :
L’ensemble des personnes assurées contre un même risque et qui cotisent pour faire face à ses
conséquences constitue une mutualité. L’assurance est donc l’organisation de la solidarité entre
les gens assurés contre la survenance du même type d’événement.
Selon ce principe, si le risque s’aggrave, le tarif des contrats augmente, si le risque diminue, le
tarif baisse. Si des assurés « fraudent » (en ne déclarant pas la gravité de leurs risques ou en
exagérant l’importance d’un sinistre, par exemple), c’est l’ensemble de la communauté qui sera
pénalisée. L’idée de compensation au sein de la mutualité implique que tous les membres de
cette mutualité soient traités sur un pied d’égalité, c’est-à-dire avec équité.
La prestation :
L’engagement de l’assureur en cas de réalisation d’un risque est de verser une prestation sous
forme d’argent destinée :
Chapitre 2. Assurance et prévoyance collective
Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 34
 soit au souscripteur et à l’assuré
 soit à un tiers
 soit au bénéficiaire (dans le cas d’une assurance vie).
Les prestations financières de l’assureur peuvent être de 2 sortes. Elles peuvent prendre la
forme:
D’indemnités : les indemnités sont déterminées après la survenance du sinistre en fonction de
son importance (c’est ce type de prestation que verse un assureur à son assuré lorsque ce dernier
est victime d’un accident de la route, par exemple).
De prestations forfaitaires : ces prestations sont déterminées à la souscription du contrat, avant
la survenance du sinistre. Il peut s’agir alors du versement d’un capital, d’une rente ou encore
d’une somme d’un certain montant par jour. C’est ce type de prestation que délivre un assureur
surtout dans le cadre d’un contrat d’assurance vie ou d’assurance-décès.
1.5. Les Types d’assurances
Il y a deux grands types d'assurances, l’assurance de personnes et l’assurance des dommages
bien que plusieurs puissent être couverts simultanément par le même contrat (« multirisque »
dans ce cas)
Figure 2.2 : Types d'assurance
Chapitre 2. Assurance et prévoyance collective
Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 35
1.5.1. L’assurance de personnes
Une assurance de personnes a pour objet de couvrir les risques relatifs aux individus comme
les accidents corporels, la maladie, le décès ou encore l’invalidité.
On distingue la prévoyance (garantie emprunteur, indemnités journalières, rente éducation…)
et la santé laquelle est subdivisée en deux catégories bien distinctes : la garantie obligatoire
(Sécurité sociale) et la garantie complémentaire (mutuelle, assureurs…).
L’assurance de personnes peut être souscrite soit à titre individuel soit à titre collectif. Certains
contrats permettent la constitution et le versement d’une épargne sous forme de capital ou de
rente. C’est notamment le cas d’une assurance vie.
1.5.2. L’assurance des dommages
L’assurance des dommages permet d’obtenir une indemnisation en cas de sinistre.
Elle regroupe à la fois la protection de responsabilité (responsabilité civile, responsabilité civile
familiale ou responsabilité professionnelle) et celle de biens (dommages causés au véhicule,
protection des biens meubles ou immeubles).
Par exemple, en cas d’accident de la route, elle garantit entre autres l’indemnisation des
dommages subis par la voiture et s’avère donc nécessaire même si, dans la plupart des cas, elle
n’est pas obligatoire. C’est notamment le cas de la prévoyance.
On distingue deux niveaux de garanties dommages : la garantie dommages collisions
(permettant à un assuré de bénéficier d’une indemnisation en cas d’accident responsable avec
la présence d’un tiers identifiable) et la garantie dommages tous accidents (permettant à un
assuré de bénéficier d’une indemnisation en cas d’accident responsable même en l’absence de
tiers).
1.6. Types de contrat d’assurance
Il existe deux types de contrats d'assurance complémentaire : le contrat individuel et le contrat
collectif.
1.6.1. Contrat individuel
Le contrat individuel ne comprend que deux signataires : l'assuré et l'assureur. Cependant,
d'autres personnes peuvent être couvertes (les ayants-droit). C'est généralement le cas lors de
souscription à une assurance auto ou habitation : seul le propriétaire est signataire même si
d'autres personnes peuvent être couvertes (les conducteurs secondaires d'une voiture, par
exemple).
Il est tout à fait possible de cumuler les contrats individuels chez plusieurs assurances
différentes. Dans le cas des sociétés d'assurance, les tarifs augmentent souvent en fonction de
l'âge des assurés. De manière générale, les tarifs varient plus facilement en cas de contrat
individuel car les consommations de soins dans une zone géographique précise sont prises en
compte.
Chapitre 2. Assurance et prévoyance collective
Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 36
D'autres polices d'assurance font évoluer les cotisations en fonction du revenu, du sexe et de
l'ancienneté de l'assuré.
1.6.2. Contrat collectif
Le contrat collectif est passé entre l'assureur et un groupe de personnes, généralement une
entreprise. Les clauses du contrat concernent tout ou partie des membres de l'entreprise.
Les signataires sont aussi nombreux que le nombre de personnes qui y adhèrent. Les institutions
de prévoyance sont spécialisées dans les contrats collectifs d'assurance complémentaire santé.
Elles couvrent 48% des bénéficiaires sur ce marché.
Trois quart des bénéficiaires de contrats collectifs bénéficient d'un forfait famille contre
seulement 7% des bénéficiaires d'un contrat individuel. Les contrats collectifs sont plus
favorables aux familles grâce à la prise en compte des enfants dans le tarif.
2. L’assurance collective
L’assurance collective, également appelée assurance de groupe, est un contrat souscrit par une
personne en vue de l’adhésion d’un ensemble de personnes.
2.1. Types d’assurances collectives
L’assurance de groupe est "le contrat souscrit par une personne morale ou un chef d’entreprise
en vue de l’adhésion d’un ensemble de personnes répondant à des conditions définies au
contrat, pour la couverture :
 Des risques dépendant de la durée de vie humaine (décès et vie, par conséquent).
 Des risques portant atteinte à l’intégrité physique de la personne ou liés à la maternité.
 Des risques d’incapacité de travail ou d’invalidité, ou de dépendance, ou du risque de
chômage".
En pratique, l’on distingue :
 Les assurances de groupes “fermés”, à adhésion obligatoire,
 Les assurances de groupes “ouverts”, à adhésion facultative.
2.2. La souscription du contrat
L’assurance de groupe est souscrite par l’entreprise sur la tête des membres du groupe, au
bénéfice des catégories de personnes désignées au contrat.
Un contrat d’assurance collective met donc en présence :
 L’assuré (autrement dit, la personne sur la tête de laquelle le risque est assuré) : dans le
cadre d’un contrat souscrit au sein de l’entreprise, il s’agira donc du salarié, appelé en ce
cas adhérent.
 Le souscripteur (autrement dit, la personne qui signe le contrat et paie les primes) : il
s’agira donc de l’employeur dans le cadre d’un contrat souscrit au sein de l’entreprise.
 Le bénéficiaire (autrement dit, la personne qui perçoit les prestations : ce peut être
l’assuré et/ou ses ayants droit (son conjoint et ses héritiers).
Chapitre 2. Assurance et prévoyance collective
Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 37
 Et, bien évidemment, l’assureur, qui perçoit les primes et verse les prestations.
Dans la pratique :
 Le contrat est signé par l’assureur et le responsable du groupe.
 Les assurés signent un bulletin d’adhésion qui précise, si besoin est, l’identité exacte du
bénéficiaire.

Dans le cadre des contrats dits « loi Madelin », que peuvent librement souscrire les
indépendants, l’assurance est souscrite par l’association sur la tête des membres du groupe (les
non-salariés ayant adhéré au contrat de groupe), au bénéfice des personnes désignées dans les
contrats.
2.3. La protection des adhérents
Le souscripteur ne peut exclure un adhérent du bénéfice du contrat d’assurance de groupe que
si le lien qui les unit est rompu ou si l’adhérent cesse de payer la prime.
L’exclusion de l’adhérent doit respecter une procédure. Ainsi, le souscripteur doit mettre en
demeure l’adhérent de payer ses primes dans un délai de 40 jours à peine d’exclusion du contrat.
Cette mise en demeure doit être envoyée par lettre recommandée au plus tôt 10 jours après la
date à laquelle les sommes auraient dues être payées.
L’exclusion ne peut faire obstacle, le cas échéant, au versement des prestations acquises en
contrepartie des primes ou cotisations versées antérieurement par l’assuré.
Le Code des assurances réglemente l’information des assurés avant et après la souscription du
contrat.
Avant la souscription du contrat, l’assureur doit obligatoirement fournir au futur assuré :
 une fiche d’information sur le prix et les garanties,
 un exemplaire du projet de contrat et de ses pièces annexes ou une notice d’information
sur le contrat qui décrit précisément les garanties assorties des exclusions, ainsi que les
obligations de l’assuré.
Après la souscription du contrat, le souscripteur doit :
 remettre à l’adhérent une notice établie par l’assureur, qui définit les garanties et leurs
modalités d’entrée en vigueur ainsi que les formalités à accomplir en cas de sinistre.
 informer par écrit les adhérents des modifications qu’il est prévu, le cas échéant,
d’apporter à leurs droits et obligations.
La preuve de la remise de la notice à l’adhérent et de l’information relative aux modifications
contractuelles incombe au souscripteur.
Chapitre 2. Assurance et prévoyance collective
Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 38
3. La prévoyance collective
3.1. Définition de la prévoyance
La prévoyance [4]
consiste à se couvrir contre tous les aléas de la vie liés à la personne, tant à
titre particulier que professionnel (contrat collectif de prévoyance). La prévoyance couvre deux
grands domaines de risques :
 Les risques liés au décès, à l’incapacité, à l’invalidité, et à la dépendance, interrompant
ou suspendant totalement l’activité professionnelle, et de fait les revenus de l’assuré.
 Les frais médicaux générés lors d’une hospitalisation, de consultations, d’analyses
(maladie, maternité…). En cas de réalisation effective du risque, les prestations sont
versées en espèces.
La prévoyance est une protection sociale qui complète celle du régime obligatoire. La Sécurité
sociale prévoit en effet des indemnités pour chacun de ces risques, mais elles ne couvrent pas
totalement le manque à gagner des assurés.
Contrairement à la mutuelle santé, dont le rôle est de compléter le remboursement de la Sécurité
sociale uniquement sur la partie soins (après un accident par exemple), la prévoyance vous
vient en aide financièrement dans votre vie de tous les jours.
Elle compense les pertes de revenus de l’assuré en cas d’impossibilité de travailler, lui
permettant ainsi de garantir son niveau de vie dans des circonstances difficiles.
 En cas de décès, la prestation correspond à un capital : rente versée au conjoint survivant,
ou rente éducation (adressée aux enfants survivants, pour le financement de leurs études
par exemple).
 En cas d’incapacité (arrêt de travail temporaire ou définitif), les indemnités journalières
permettent à l’assuré de maintenir un revenu pendant une durée maximale de trois ans.
 En cas d’invalidité, une rente viendra compenser la perte de revenus, jusqu’à la retraite
si nécessaire.
Bien qu’il existe des contrats individuels, ce rapport s’intéresse plus particulièrement à la
prévoyance collective, dite « lourde », dans l’entreprise. Celle-ci ne couvre que les actifs dans
la mesure où les garanties décès et incapacité disparaissent à la retraite.
Chapitre 2. Assurance et prévoyance collective
Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 39
3.1. Les risques couverts en prévoyance collective
3.1.1. Le risque décès
La couverture de ce risque consiste à assurer le versement de prestations aux bénéficiaires
désignés en cas de décès de l’assuré. Les prestations sont définies sous deux formes :
 Les prestations en capital.
 Les prestations en rente.
Les garanties en capital
Elles correspondent à la définition d'un montant versé aux ayants droit de l'assuré sous forme
d'un versement unique au moment de son décès.
Le régime de base de la sécurité sociale verse un capital relativement faible lors du décès d’un
assuré (trois mois de salaire dans la limite du plafond annuel de la sécurité sociale), ce qui peut
l’inciter à avoir recours à des garanties complémentaires proposées par les assureurs dont le
coût est cependant élevé compte tenu de la nature du risque.
Les garanties en rentes
Elles correspondent à des prestations « échelonnées » versées aux ayants droit sous forme de
revenus réguliers, généralement selon un fractionnement trimestriel (mais il peut être mensuel,
semestriel ou annuel).
Les contrats d’assurance complémentaires distinguent deux types de rentes selon le
bénéficiaire :
Figure 2.3 : Les risques couverts en prévoyance collective
Chapitre 2. Assurance et prévoyance collective
Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 40
 Les rentes de conjoint, destinées au conjoint survivant de l’assuré, peuvent être versées
en plus ou en remplacement du capital décès, de façon viagère ou temporaire.
 Les rentes d’éducation sont versées temporairement 4 aux enfants survivants ayants
droit de l’assuré. Leur versement peut être soumis, au-delà d’un certain âge, à une
condition de poursuite d’études.
3.1.2. Le risque arrêt de travail
Il regroupe l’incapacité de travail et l’invalidité. Les garanties arrêt de travail sont également
assorties d’une garantie annexe appelée « maintien des garanties décès aux personnes en arrêt
de travail ». Ces trois notions sont définies ci-dessous :
L’incapacité de travail
Le Code de la sécurité sociale prévoit le versement de prestations appelées « indemnités
journalières » (IJ) dans le cas d’une « incapacité physique constatée par le médecin traitant de
continuer ou de reprendre le travail ». Cet état a, au sens de la sécurité sociale, une durée
maximale de 3 ans (incapacité temporaire).
Les prestations versées par le régime général après trois jours de carence sont plafonnées à 50
% de la tranche A du salaire, c’est-à-dire le salaire limité au plafond mensuel de la sécurité
sociale. La limitation de ces prestations peut ainsi entraîner une baisse de revenu très importante
pour le salarié en arrêt de travail et l’inciter, malgré leur coût, à avoir recours à des garanties
complémentaires proposées par des assureurs.
L’invalidité
Elle est également appelée incapacité permanente totale ou partielle (IPP). La sécurité sociale
considère que l’état d’invalidité est la consolidation de l’état d’incapacité et que celle-ci peut
intervenir au plus tard au bout de trois ans. Elle a de plus défini, dans l’article L.341-4 [9]
, trois
catégories d’invalides déterminant le niveau de la pension :
Les invalides de 1ère catégorie sont capables d’exercer une activité rémunérée, sous-
entendu que cette activité ne leur procure pas une rémunération supérieure au tiers de la
rémunération sormale.
Les invalides de 2ème catégorie sont dans l’impossibilité absolue et définitive (IAD)
d’exercer toute activité professionnelle.
Les invalides de 3ème catégorie sont dans l’impossibilité absolue et définitive (IAD)
d’exercer toute activité professionnelle et ont l’obligation d’avoir recours à l’aide d’une
tierce personne pour effectuer les actes ordinaires de la vie.
3.1.3. Le maintien des garanties décès
Le maintien des garanties décès est une prestation annexe à la garantie arrêt de travail. La loi
de juillet 2001 5 l’a rendue obligatoire à compter du 1 er janvier 2002 pour tous les contrats en
cours à cette date et les contrats souscrits postérieurement à cette date. Elle consiste à maintenir
la couverture décès pour toute personne en incapacité de travail ou en invalidité tout en
l’exonérant du paiement des cotisations relatives à ces garanties.
Chapitre 2. Assurance et prévoyance collective
Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 41
On peut ainsi résumer les différentes garanties et prestations de la prévoyance selon la
classification suivante :
3.2. Les bases réglementaires de la prévoyance collective
La prévoyance collective consiste à couvrir un groupe d’assuré pour un ou plusieurs des risques
définis ci-dessus. Les contrats de prévoyance collective entrent ainsi dans le cadre des
assurances de groupe qui font l’objet du titre IV du Code des assurances.
Elles sont définies par l’article L 141-1 [11]
comme étant un « contrat souscrit par une personne
morale ou un chef d’entreprise en vue de l’adhésion d’un ensemble de personnes répondant à
des conditions définies au contrat, pour la couverture des risques dépendant de la durée de la
vie humaine, des risques portant atteinte à l’intégrité physique de la personne ou liés à la
maternité, des risques d’incapacité de travail ou d’invalidité ou du risque de chômage. Les
adhérents doivent avoir un lien de même nature avec le souscripteur ».
On peut ainsi résumer la définition ci-dessus par le schéma suivant :
Figure 2.4 : Garanties et prestations de la prévoyance
Figure 2.5 : Définition réglementaire de la prévoyance
Chapitre 2. Assurance et prévoyance collective
Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 42
Les textes réglementaires applicables dans cette relation tripartite dépendent notamment du
type de contrat souscrit par l’entreprise.
3.2.1. Contrats obligatoires/facultatifs
Un contrat d’assurance de groupe est souscrit pour une catégorie de personnes clairement
définies. Ce contrat est dit :
 Obligatoire si toutes les personnes du groupe doivent adhérer obligatoirement au contrat.
 Facultatif (ou « groupe ouvert ») si l’adhésion est laissée au choix de chaque assuré
potentiel.
Dans le cadre des contrats obligatoires, chaque adhérent a peu de recours vis-à-vis de
l’organisme assureur, l’interlocuteur de l’assureur étant l’entreprise ou le groupe assuré. Ces
régimes sont également appelés « régimes d’entreprise » puisqu’ils sont souscrits en grande
majorité par une entreprise souhaitant faire bénéficier ses salariés d’un cadre protecteur.
Pour les régimes facultatifs, la gestion technique n’est pas différente de celle des contrats
obligatoires mais les contraintes sont moins lourdes pour l’assuré, car il n’a pas, en principe,
d’obligation qui lui est faite de cotiser au régime. Cependant, il ne bénéficie pas des avantages
fiscaux et sociaux accordés aux régimes obligatoires.
3.3. Le marché de la prévoyance collective
3.3.1. Les organismes intervenant en prévoyance collective
On distingue l’organisme de base (la sécurité sociale) des organismes complémentaires. Trois
types d’organismes complémentaires interviennent sur le marché de la prévoyance collective :
les sociétés d’assurance, les institutions de prévoyance et les mutuelles.
Les sociétés d’assurance :
Elles sont régies par le Code des assurances et peuvent prendre différentes formes juridiques :
société anonyme, société d’assurance mutuelle ou société mutuelle d’assurance. Leur
particularité est d’être le seul intervenant à but lucratif du marché de la prévoyance, elles sont
donc soumises au contrôle du ministère des finances.
Elles doivent obéir à des règles très strictes en matière de marge de solvabilité et la commission
de contrôle des assurances garantit le respect de ces normes visant à protéger les assurés.
Les institutions de prévoyance :
Apparues à la fin de la seconde guerre mondiale en même temps que la sécurité sociale, elles
sont chargées, d’après le Code de la sécurité sociale qui les régit, de compléter le régime légal
de sécurité sociale. Ce sont des organismes à but non lucratif ayant une gestion paritaire c’est-
à-dire qu’elles sont administrées par des représentants des salariés et des représentants des
employeurs en nombre égal.
Chapitre 2. Assurance et prévoyance collective
Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 43
Les mutuelles :
Elles sont régies par le Code de la mutualité qui les définit dans l’article L.111-1 comme des «
groupements à but non lucratif qui, essentiellement au moyen des cotisations de leurs membres,
se proposent de mener, dans l’intérêt de ceux-ci ou de leur famille, une action de prévoyance,
de solidarité et d’entraide (…) ». Sur le plan juridique, les mutuelles sont des associations.
4. Périmètre gérer dans l’offre ACTIV’Infinite
Les contrats garanties assurances gérés par ACTIV’Infinite sont les contrats qui concerne
l’assurance de personnes, par contre ACTIV’Infinite ne couvre pas le périmètre d’assurances
de biens.
Figure 2.6 : Périmètre des contrats gérés par ACTIV'Infinite
4.1. Zoom sur le périmètre
Assurance Santé :
 Garanties complémentaires à celle de la Sécurité Sociale.
 Couverture Hospitalisation, Optique, Dentaire, Soins,…
 Pour l’assuré et ses ayants-droits.
Prévoyance Décès :
Garanties temporaires :
 Cotisations à fond perdu.
 Capitaux Décès, Rentes Décès, Capitaux Obsèques.
 Gestion du Crédit emprunteur.
Garanties vie entière :
 Cotisations avec valeur de rachat.
 Calculs actuariels cotisations.
 Calculs des prestations avec capitalisation.
 Calculs actuariels de la valeur de rachat.
Chapitre 2. Assurance et prévoyance collective
Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 44
Garanties en cas de vie :
Contrats de capitalisation :
 Contrats avec valeurs de rachat.
 Epargne : Contrats individuels, Cadres fiscaux particuliers.
 Retraite par capitalisation : Contrats collectifs ou individuels.
Capitalisation supports :
 En Euro : taux de rendements garantis, participations aux bénéfices.
 En Unité de Compte : valorisation des UC.
 Mixte : contrats avec supports € et UC.
 Pour les contrats individuels : mécanismes de rachats, arbitrages,…
.
Chapitre 2. Assurance et prévoyance collective
Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 45
Conclusion
À travers ce chapitre, nous avons pu se familiariser avec le
secteur d’assurance dans son aspect général et la
prévoyance collective en particulier qui représente le métier
du projet. Ceci va permettre une meilleure compréhension
du contexte métier et par conséquence une analyse du
besoin et une conception plus pertinente. Avant de passer à
la partie conception, nous présenterons tout d’abord les
technologies utilisées dans le chapitre suivant.
Conclusion générale
46
Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL
46
Chapitre 3. Technologies et outils utilisés
Dans ce troisième chapitre, nous allons présenter
l’architecture technique admise pour notre projet et
la description globale des technologies et
Frameworks utilisées pour la réalisation de ce projet.
Les technologies utilisées ont été imposées par
l’entreprise pour assurer la compatibilité avec
l’existant.
Conclusion générale
47
Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL
47
1. Architecture technique
L’architecture technique d’un projet désigne la structure générale inhérente, l’organisation des
différents éléments du système, et des relations entre les éléments. Cette structure fait suite à
un ensemble de décisions stratégiques prises durant la conception de tout ou partie d’un projet
informatique. Le schéma ci-dessous présente une vision globale sur l’architecture technique du
progicielle ACTIV’Infinite.
ACTIV’Infinite est basé sur une architecture Java EE 3-tiers, cette architecture consiste à
réaliser une séparation entre les classes d’une application en fonction des services offerts par
ces classes, en générale nous pouvons se trouver avec une architecture n-tiers avec n est le
nombre des couches de l’application, au minimum le n est égale à 3 nous parlons dans ce cas
des couches Présentation, Business et Accès aux données.
Couche présentation(Web) :
Elle regroupe l’ensemble des classes qui offrent des services de présentation en générale c’est
la façade de l’application c’est-à-dire que c’est la couche avec laquelle elle interroge le client.
Couche métier (Business)
C’est l’ensemble des classes qui font le métier de l’application, tous les services offerts par
l’application ont une implémentation au niveau de cette couche.
Couche Accès aux données(DAO)
La couche dans laquelle on peut trouver la configuration et l’implémentation permettant l’accès
aux différentes bases des données dans lesquelles les données de l’application sont stockées.
Figure 3.1 : Schéma de l'architecture technique du projet
Chapitre 4. Étude fonctionelle et conception
Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 48
2. Technologies et Frameworks
Le progiciel ACTIV’Infinite est basé sur les Technologies et Framworks Java/JEE, nous avons
dans la couche présentation le Framwork Struts1 !, puis nous avons Hibernate dans la couche
DAO et Spring IoC pour l’injection de dépendance entre les différentes couches.
2.1. Technologies de base
Java EE
J2EE [5]
est une plate-forme fortement orientée serveur pour le développement et l'exécution
d'applications distribuées. Elle est composée de deux parties essentielles :
 Un ensemble de spécifications pour une infrastructure dans laquelle s'exécutent les
composants écrits en Java : un tel environnement se nomme serveur d'applications.
 Un ensemble d'API qui peut être obtenues et utilisées séparément. Pour être utilisées,
certaines nécessitent une implémentation de la part d'un fournisseur tiers.
Sun propose une implémentation minimale des spécifications de J2EE : le J2EE SDK. Cette
implémentation permet de développer des applications respectant les spécifications mais n'est
pas prévue pour être utilisée dans un environnement de production. Ces spécifications doivent
être respectées par les outils développés par des éditeurs tiers. L'utilisation de J2EE pour
développer et exécuter une application offre plusieurs avantages :
 Une architecture d'applications basée sur les composants qui permet un découpage de
l'application et donc une séparation des rôles lors du développement
 La possibilité de s'interfacer avec le système d'information existant grâce à de
nombreuses API : JDBC, JNDI, JMS, JCA ...
 La possibilité de choisir les outils de développement et le ou les serveurs d'applications
utilisés qu'ils soient commerciaux ou libres.
J2EE permet une grande flexibilité dans le choix de l'architecture de l'application en combinant
les différents composants. Ce choix dépend des besoins auxquels doit répondre l'application
mais aussi des compétences dans les différentes API de J2EE. L'architecture d'une application
se découpe idéalement en au moins trois tiers :
 La couche présentation : c'est la partie qui permet le dialogue avec l'utilisateur. Elle peut
être composée d'une application standalone, d'une application web ou d'applets.
 La couche métier : c'est la partie qui encapsule les traitements.
 La couche DAO : c'est la partie de persistance des données.
Figure 3.2 : Logo Java Enterprise Edition
Chapitre 4. Étude fonctionelle et conception
Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 49
XML
Le développement de XML a commencé en 1996, et XML est une norme du W3C depuis
février 1998, ce qui peut laisser supposer qu'il s'agit d'une technologie plutôt immature. En fait,
il ne s'agit pas d'une technologie très nouvelle. Avant XML, il existait SGML, développé au
début des années 80, devenu norme ISO depuis 1986 et largement utilisé dans des projets de
documentation de taille importante. Et il existait bien sûr HTML, dont le développement a
commencé en 1990. Les concepteurs de XML ont simplement pris les meilleures parties de
SGML, profité de l'expérience de HTML, et produit une technologie qui n'est pas moins
puissante que SGML, mais infiniment plus régulière et plus simple à utiliser.
Ajax
Ajax (Asynchronous JavaScript + XML) n'est pas une technologie en soi, mais un terme
désignant une « nouvelle » approche utilisant un ensemble de technologies existantes, dont :
HTML ou XHTML, les feuilles de styles CSS, JavaScript, le modèle objet de document
(DOM), XML, XSLT, et l'objet XMLHttpRequest. Lorsque ces technologies sont combinées
Figure 3.3 : Logo de la technologie XML
Figure 3.4 : Logo de la technologie AJAX
Figure 3.5 : Architectur Ajax Vs Architecture classique
Chapitre 4. Étude fonctionelle et conception
Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 50
dans le modèle AJAX, les applications Web sont capables de réaliser des mises à jour rapides
et incrémentielles de l'interface utilisateur sans devoir recharger la page entière du navigateur.
Les applications fonctionnent plus rapidement et sont plus réactives aux actions de l'utilisateur.
En utilisant Ajax, le dialogue entre le navigateur et le serveur se déroule la plupart du temps de
la manière suivante : un programme écrit en langage de programmation JavaScript, incorporé
dans une page web, est exécuté par le navigateur. Celui-ci envoie en arrière-plan des demandes
au serveur Web, puis modifie le contenu de la page actuellement affichée par le navigateur Web
en fonction du résultat reçu du serveur, évitant ainsi la transmission et l'affichage d'une nouvelle
page complète.
2.2. Frameworks Java EE
Struts 1
Struts est un framework Java EE développé par le projet Jakarta de la fondation Apache. C'est
le plus populaire des frameworks pour le développement d'applications web avec Java.
Il a été initialement développé par Craig Mc Clanahan qui l'a donné au projet Jakarta d'Apache
en mai 2000. Depuis, Struts 1 a connu un succès grandissant auprès de la communauté du libre
et des développeurs à tel point qu'il sert de base à de nombreux autres framework open source
et commerciaux et que la plupart des grands IDE propriétaires (Borland, IBM, BEA, ...)
intègrent une partie dédiée à son utilisation.
Struts 1 met en œuvre le modèle MVC 2 basé sur une seule servlet faisant office de contrôleur
et des JSP pour la présentation des données. L'application de ce modèle permet une séparation
en trois parties distinctes de l'interface, des traitements et des données de l'application.
Figure 3.6 : Logo du Framework Struts
Chapitre 4. Étude fonctionelle et conception
Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 51
Struts se concentre sur la vue et le contrôleur. L'implémentation du modèle est laissée libre aux
développeurs.
Pour le contrôleur, Struts 1 propose une unique servlet par application qui lit la configuration
de l'application dans un fichier au format XML. Cette servlet de type ActionServlet reçoit toutes
les requêtes de l'utilisateur concernant l'application. En fonction du paramétrage, elle instancie
un objet de type Action qui contient les traitements et renvoie une valeur particulière à la
servlet. Celle-ci permet de déterminer la JSP qui affichera le résultat des traitements à
l'utilisateur.
Spring Security
Spring Security est un module incontournable d’une application développée en Spring. Il
apporte tout le nécessaire pour sécuriser une application et il a l’avantage d’être vraiment
personnalisable. La notion de sécurité informatique n’est pas une mince affaire et sa mise en
place est parfois longue et demande d’être constamment adaptée au niveau réseau, serveurs,
application… Spring Security n’intervient que sur le domaine applicatif.
Quand on parle sécurité applicative, nous avons deux notions essentielles : l’authentification
(savoir qui je suis) et les autorisations (savoir ce que j’ai le droit de faire). Spring Security
essaye d’apporter une solution à ces deux problématiques.
Au niveau de l’authentification vous pouvez utiliser soit des mécanismes apportés par le
framework, soit utiliser des systèmes annexes. Spring security permet par exemple de
s’authentifier via un annuaire LDAP, OpenID, formulaires, JAAS, Kerberos… et bien d’autres
Figure 3.7 : Architecture du Framework Struts
Figure 3.8 : Logo du Framework Spring security
Chapitre 4. Étude fonctionelle et conception
Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 52
encore. Vous pouvez même assez facilement vous connecter à votre propre système si ce
dernier fournit une API quelconque.
Au-dessus des mécanismes d’authentification Spring Security permet d'ajouter facilement des
autorisations sur les requêtes web, les méthodes ou même des objets.
Pour configurer votre application vous pouvez utiliser soit la configuration historique en XML
soit la Java Config. Cette dernière est plus qu’encouragée avec les dernières versions de Spring.
Spring IoC
Spring Inversion of Control est dit le cœur du framework Spring ou Spring Core, est un
conteneur léger implémentant le patron de conception Inversion de Contrôle qui permet de
créer les objets, gérer leur dépendances, les configurer et gérer leur cycle de vie complet de la
création à la destruction. Le conteneur Spring permet de créer les composants qui composent
une application, ces objets sont appelés Spring Beans.
Le conteneur reçoit ses instructions sur ce qu'il faut configurer et assembler en lisant les
métadonnées de configuration fournies. Les métadonnées de configuration peuvent être
représentées par XML, des annotations Java ou du code Java.
Spring fournit les deux types de conteneurs distincts suivants :
Figure 3.9 : Logo du Framework Spring IoC
Figure 3.10 : Digramme de classe du patron de conception Inversion de Contrôle
[6]
Chapitre 4. Étude fonctionelle et conception
Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 53
Spring BeanFactory Container :
C'est le conteneur le plus simple fournissant le support de base de DI et est défini par l'interface
org.springframework.beans.factory.BeanFactory. Le BeanFactory et les interfaces
connexes, telles que BeanFactoryAware, InitializingBean, DisposableBean, sont toujours
présents dans Spring à des fins de rétrocompatibilité avec un grand nombre de frameworks tiers
qui s'intègrent à Spring.
Spring ApplicationContext Container :
Ce conteneur ajoute d’avantage de fonctionnalités spécifiques à l’application, telles que la
capacité de résoudre les messages textuels d'un fichier de propriétés et la possibilité de publier
des événements d'application pour les écouteurs d'événements intéressés. Ce conteneur est
défini par l'interface org.springframework.context.ApplicationContext.
Spring AoP
L'AOP permet facilement mettre en place des fonctionnalités dans différents points d'une
application. Ces fonctionnalités sont désignées sous le terme advice : elles sont exécutées lors
d'événements nommés joinpoint (par exemple l'invocation d'une méthode ou d'un
constructeur,...).
Les endroits où les advices seront invoqués lorsque le joinpoint est réalisé sont définis grâce à
des pointcuts. Une opération de tissage est nécessaire pour permettre l'exécution des aspects au
runtime : ce tissage peut être réalisé dynamiquement (grâce à un classloader ou la création de
proxys) ou par compilation.
L'AOP est particulièrement intéressante pour mettre en oeuvre certaines fonctionnalités
techniques transverses comme les transactions. C'est d'ailleurs grâce à l'AOP que les
transactions sont gérées par Spring. La gestion des transactions devient alors déclarative et ne
requiert plus de code supplémentaire utilisant une API dédiée.
Figure 3.11 : Logo du Framework Spring AoP
Figure 3.12 : Schéma de l'exécution programme AOP
Chapitre 4. Étude fonctionelle et conception
Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 54
Hibernate
Hibernate [7]
est une surcouche de JDBC qui lui ajoute une dimension objet. Le terme mapping
objet/relationnel (ORM) décrit la technique consistant à faire le lien entre la représentation
objet des données et sa représentation relationnelle, basée sur un schéma SQL.
Concrètement, Hibernate permet de lier/mapper un objet défini en Java avec une table dans une
base de données, via un fichier déclaratif de mapping ou par les annotations Java. Le système
peut s’occuper de la création des tables en fonction des fichiers de configuration et mettre aussi
à jour les tables si nécessaire lors d’un changement dans l’un des fichiers de configuration.
Hibernate possède plusieurs moyens pour effectuer des requêtes. Il est possible d’exprimer des
requêtes en SQL, ou en HQL (Hibernate Query Language : language propre à Hibernate) ou
encore en critères orientés objet. On notera que pour les utilisateurs d'Eclipse, il existe un plugin
: Hibernate Synchroniser, qui permet de faciliter l'utilisation d'Hibernate.
2.3. Gestion de bases de données
SGBD Oracle
Oracle Database est un système de gestion de base de données relationnelle (SGBDR) qui
depuis l'introduction du support du modèle objet dans sa version 8 peut être aussi qualifié de
système de gestion de base de données relationnel-objet (SGBDRO). Fourni par Oracle
Corporation, il a été développé par Larry Ellison, accompagné entre autres, de Bob Miner et
Ed Oates.
Figure 3.13 : Logo du Framework Hibernate
Figure 3.14 : Composants du Framework Hibernate
Figure 3.15 : Logo du SGBD Oracle
Chapitre 4. Étude fonctionelle et conception
Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 55
Oracle est un SGBD permettant d'assurer :
 La définition et la manipulation des données.
 La cohérence des données.
 La confidentialité des données.
 L'intégrité des données.
 La sauvegarde et la restauration des données.
 La gestion des accès concurrents.
Outre la base de données, la solution Oracle est un véritable environnement de travail constitué
de nombreux logiciels permettant notamment une administration graphique d'Oracle, de
s'interfacer avec des produits divers et d'assistants de création de bases de données et de
configuration de celles-ci.
3. Outils et logiciels
3.1. Outils d’industrialisation
L'industrialisation permet d'optimiser l'utilisation des ressources, d'assurer des niveaux de
qualité de service, de réduire les coûts et les risques.
Maven
Figure 3.16 : Logo de l'outil Maven
Maven est un outil de construction de projets (build) open source développé par la fondation
Apache, initialement pour les besoins du projet Jakarta Turbine. Il permet de faciliter et
d'automatiser certaines tâches de la gestion d'un projet Java.
Il permet notamment :
 D'automatiser certaines tâches : compilation, tests unitaires et déploiement des
applications qui composent le projet.
 De gérer des dépendances vis-à-vis des bibliothèques nécessaires au projet.
 De générer des documentations concernant le projet.
Au premier abord, il est facile de croire que Maven fait double emploi avec . Ant et Maven
sont tous les deux développés par le groupe Jakarta, ce qui prouve bien que leur utilité n'est pas
aussi identique que cela. Ant, dont le but est d'automatiser certaines tâches répétitives, est plus
ancien que Maven. Maven propose non seulement les fonctionnalités d'Ant mais en propose de
nombreuses autres.
Pour gérer les dépendances du projet vis-à-vis de bibliothèques, Maven utilise un ou plusieurs
dépôts qui peuvent être locaux ou distants. Maven est extensible grâce à un mécanisme de
plugins qui permettent d'ajouter des fonctionnalités.
Chapitre 4. Étude fonctionelle et conception
Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 56
Git
Git est un gestionnaire de version, libre et très performant. Il possède de nombreux avantages
par rapport à SVN, notamment, la possibilité de travailler localement. C’est à dire de faire des
commits local et de les éditer localement avant de les pousser vers un serveur pour qu’ils soient
intégrés au dépôt central.
Voici une liste d’avantage que possède Git par rapport à SVN :
 Pouvoir travailler en local tout en ayant accès au dépôt central.
 L’utilisation de plusieurs branches est simplifiée.
 Pouvoir éditer des commits précédents avec git rebase.
 Pouvoir switcher rapidement d’une version à une autre et les comparer sans changer de
dossier et sans avoir à communiquer avec le serveur distant.
 Chaque utilisateur possède une copie complète du dépôt central, contrairement à SVN ou
chaque utilisateur possède uniquement une copie d’une version donnée. Cela implique
qu’en cas de problème sur le serveur git on trouvera sans problème une version backup
du dépôt ailleurs. Les échanges avec le serveur sont aussi moins importants.
 Git conserve un historique accessible avec la commande git reflog. Si un commit ou une
branche a été malencontreusement supprimé de l’arbre de développement, on peut
aisément la récupérer. Il est donc rare qu’une modification antérieure soit vraiment
perdue.
 Il n’y a un seul répertoire Git, contrairement à SVN où l’on a un répertoire SVN dans
chaque sous-dossier.
Apache Log4J
La journalisation est un mécanisme très important pour le cycle de vie de chaque application,
car elle permet de conserver la trace des traitements effectués et des différents événements
anormaux ou normaux liés à l'exécution de l'application.
Log4j est une API de journalisation très répandue dans le monde Java, fondé par la fondation
Apache. Ses objectifs sont la sécurité, l’intégrité, les performances, et la trace des bugs. Cette
API suit une architecture en couches où chaque couche fournit des objets différentes pour
effectuer différentes tâches. Ces trois composants principaux sont : Loggers, Appenders, et
Layouts.
Figure 3.17 : Logo de l'outil Git
Figure 3.18 : Logo de l'outil Log4J
Chapitre 4. Étude fonctionelle et conception
Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 57
Jenkins
Jenkins est un outil logiciel d’intégration continu. Il s’agit d’un logiciel open source, développé
à l’aide du langage de programmation Java. Il permet de tester et de rapporter les changements
effectués sur une large base de code en temps réel. En utilisant ce logiciel, les développeurs
peuvent détecter et résoudre les problèmes dans une base de code et rapidement. Ainsi les tests
de nouveaux builds peuvent être automatisés, ce qui permet d’intégrer plus facilement des
changements à un projet, de façon continue. L’objectif de Jenkin est en effet d’accélérer le
développement de logiciels par le biais de l’automatisation. Jenkins permet l’intégration de
toutes les étapes du cycle de développement.
L’intégration continue est assurée par le biais de plugins. Ces plugins permettent l’intégration
de diverses étapes de Various DevOps. Pour intégrer un outil particulier, il est nécessaire
d’installer les plugins correspondant à cet outil : Git, Maven 2 project, Amazon EC2, HTML
Publisher…
3.2. Outils de gestion de projet
4.1.1. Jira Software
JIRA Software est un outil de gestion de projet Agile qui prend en charge toute méthodologie
Agile, qu’il s’agisse d’un scrum, d’un kanban ou de votre propre création. Grâce à un seul
outil, vous pouvez planifier, suivre et gérer tous vos projets de développement logiciel Agile,
des tableaux aux rapports Agile. Choisissez un framework pour découvrir comment JIRA
Software peut aider votre équipe à livrer des logiciels de qualité supérieure, et ce, plus
rapidement.
Figure 3.19 : Logo de l'outil Jenkins
Figure 3.20 : Logo du logiciel Jira
Rapport de stage Master MQL - Aymane HAMMIOUI 2018
Rapport de stage Master MQL - Aymane HAMMIOUI 2018
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Rapport de stage Master MQL - Aymane HAMMIOUI 2018

  • 1. 1 Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 1 Soutenu le 11 Juillet 2018
  • 2. 2 Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 2 Dédicaces À ma chère mère À la lumière de mes jours, la source de mes efforts, la flamme de mon cœur, ma vie et mon bonheur. Aucune dédicace ne saurait être assez éloquente pour exprimer ce que vous méritez pour tous vos innombrables sacrifices. Puisse Dieu, le tout puissant, vous préserve et vous accorder santé, longue vie et bonheur. À mon cher père Aucune dédicace ne saurait exprimer l’amour, l’estime, le dévouement que j’ai toujours eu pour vous. Que Dieu le tout puissant vous préserve, accorde santé, bonheur, quiétude de l’esprit et vous protège de tout mal. À ma famille En témoignage de l’attachement, de l’amour et de l’affection que je porte pour vous. Votre amour et votre présence m’ont été un grand bonheur tout au long de ma vie. Je vous aime. À mon cher professeur Mr. Noureddine CHENFOUR Aucune expression ne saurait exprimer ma reconnaissance pour votre encouragement, assistance, très bonne qualité de formation et vos efforts fournis pour que l’étiquette « MQL » soit toujours à la hauteur et que ses lauréats seront toujours les meilleurs. « On est les Meilleurs. » À mes amis En témoignage de l’amitié qui nous unit et de souvenirs inoubliables de tous les moments que nous avons passées ensemble. Je vous dédie ce travail. Aymane HAMMIOUI
  • 3. 3 Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 3 Remerciements En tout premier lieu, je remercie le bon DIEU, tout puissant, de m’avoir donné la force pour survivre, ainsi que l’audace pour dépasser toutes les difficultés. Nous tenons à exprimer notre profonde gratitude et nos sincères remerciements à notre cher professeur Monsieur Noureddine CHENFOUR qui nous a donné l’opportunité d’accéder au Master « MQL ». Nous tenons à lui exprimer nos profondes gratitudes pour tout ce qu’il avait fourni afin de nous prodiguer un savoir-faire et un savoir être durant ces années, pour son encadrement et ses renseignements précieux qui nous ont aidés à aboutir ce stage de fin d’études. Nous tenons aussi à adresser nos vifs remerciements à mes encadrantes de stage Mme Rajae OUADDARI et Mme Aurélia DE PENGUERN au sein de Cegedim Rabat, pour leur confiance, leur accueil, leur aide précieuse et le temps qu’elles nous ont consacré jusqu’à la mise au point de notre travail. Nos remerciements s’adressent à toute l’équipe BPM-Prévoyance et au personnel Cegedim pour leur amabilité, leur aide et leur soutien tout au long de cette période Nos sincères remerciements à adresser également à tout le cadre administratif et professoral de la Faculté des Sciences Dhar El Mehraz pour leurs efforts considérables, particulièrement le département d’Informatique en témoignage de notre reconnaissance. Que les membres de jury trouvent ici l’expression de notre reconnaissance pour avoir accepté de juger notre travail. Que tous ceux et celles qui ont contribué à l’accomplissement de ce travail trouvent l’expression de nos remerciements les plus chaleureux.
  • 4. 4 Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 4 Résumé Au nom de Dieu, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux, Le présent rapport synthétise le travail accompli dans le cadre du stage de fin d’études pour l’obtention du diplôme de Master spécialité en Qualité du Logiciel à la faculté des sciences Dhar El Mehraz de Fès / Université Sidi Mohammed Ben Abdellah -Fès. Notre projet s’est déroulé au sein de la société Cegedim ACTIV Maroc, filiale du groupe Cegedim. L’objectif de ce projet est d’apporter un nouveau module évolutif au progiciel de gestion des contrats assurance et prévoyance ACTIV’Infinite, ce module permettant de visualiser et de recycler les déclarations PASRAU, s’inscrit dans le cadre du projet dispositif PASRAU. Les missions qui nous ont été confiées étaient d’une valeur éminente. En effet, nous avons d’une part participé aux activités délivrées par l’équipe BPM-Prévoyance afin de bien comprendre le métier d’assurance et prévoyance, et de se rendre compte du besoin existant. D’autre part nous étions en charge de mettre en place une solution qui répond aux besoins qualifiées par l’ensemble des intervenants de l’équipe. Cette solution est basé sur une architecture Java EE qui permettra de structurer toutes les informations relatives au traitement des tickets afin de faciliter la consultation des états d’activités, garantir la pérennité des informations et garder la traçabilité sur les différentes phases. Les outils et les technologies utilisés dans la phase de réalisation sont : Struts1, JSP, Spring, JavaScript, Ajax, Hibernate, Oracle Git, Maven, Jira, Eclipse. Ce document présente les différentes étapes suivies pour accomplir la mission qui nous a été confiée. Le travail accompli sera présenté dans les 5 chapitres qui constituent ce rapport. Nous allons tout d’abord commencer par une présentation de l’organisme d’accueil Cegedim, et de mettre le projet dans son contexte général. Ensuite dans le deuxième chapitre, nous exposons le métier de notre projet avant d’enchaîner sur l'étude technique qui fera l’objectif du troisième chapitre. Dans le quatrième chapitre, nous allons présenter l’étude fonctionnelle et l’analyse du besoin Puis, nous allons aborder le chapitre de la réalisation technique.
  • 5. 5 Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 5 Abstract In the name of God, the most gracious, the most merciful, This report summarizes the work done as part of the internship for the graduation of Master's degree in Software Quality at the Faculty of Sciences Dhar El Mehraz of Fez / University Sidi Mohammed Ben Abdellah-Fez. Our project was carred out within the company Cegedim ACTIV Maroc, a subsidiary of the Cegedim group. The objective of this project is to bring a new evolutionary module to the software package for the management of insurance and provident insurance contracts ACTIV'Infinite, this module for visualizing and recycling PASRAU declarations, is part of the PASRAU project. The missions entrusted to us were of eminent value. In fact, we took part in the activities delivered by the BPM-Prévoyance team in order to fully understand the insurance and pension business, and to be aware of the existing need. On the other hand, we were in charge of putting in place a solution that meets the qualified needs of all the team's stakeholders. This solution is based on a Java EE architecture that will structure all ticket processing information to facilitate the consultation of activity reports, ensure the sustainability of information and keep traceability on the different phases. The tools and technologies used in the realization phase are: Struts1, JSP, Spring, JavaScript, Ajax, Hibernate, Oracle Git, Maven, Jira, Eclipse. This document presents the different steps followed to accomplish the mission entrusted to us. The work accomplished will be presented in 5 chapters that make up this report. We will start with a presentation of the host organization Cegedim, and put the project in its general context. Then in the second chapter, we expose the craft of our project before moving on to the technical study that will make the objective of the third chapter. In the fourth chapter, we will present the functional study and the analysis of the need. Then, we will approach the chapter of the technical realization.
  • 6. 6 Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 6 ‫ملخص‬ ‫الرحيم‬ ‫الرحمان‬ ‫الله‬ ‫بسم‬، ‫هذا‬‫التقرير‬‫يلخص‬‫األعمال‬‫المحصلة‬‫في‬‫أجل‬ ‫من‬ ‫إنجازه‬ ‫تم‬ ‫الذي‬ ‫مشروعنا‬ ‫إطار‬‫بسلك‬ ‫التخرج‬‫الماستر‬‫جودة‬ ‫في‬ ‫المتخصص‬ ‫البرمجيات‬‫بكلية‬‫العلوم‬‫ظهر‬‫المهراز‬‫فاس‬‫التابعة‬‫لجامعة‬‫سيدي‬‫محمد‬‫بن‬‫عبد‬‫الله‬. ‫تم‬‫تنفيذ‬‫المشروع‬‫بشركة‬Cegedim ACTIV Maroc،‫إحدى‬‫الشركات‬‫التابعة‬‫جملموعة‬Cegedim،‫والهدف‬‫منه‬‫هو‬ ‫التأمينات‬ ‫عقود‬ ‫إدارة‬ ‫بنظام‬ ‫جديدة‬ ‫وحدة‬ ‫تطوير‬ACTIV'Infinite‫عرض‬ ‫من‬ ‫تمكن‬ ‫الوحدة‬ ‫هاته‬ ،‫تصريحات‬ ‫تسيير‬ ‫و‬ PASRAU. ‫المشاركة‬ ‫من‬ ‫تمكنا‬ ‫المشروع‬ ‫فترة‬ ‫خالل‬‫باألنشطة‬‫الموكلة‬‫فهم‬ ‫بهدف‬ ‫معه‬ ‫نعمل‬ ‫كنا‬ ‫الذي‬ ‫للفريق‬‫اللم‬ ‫و‬ ‫المشروع‬ ‫إطار‬ ‫و‬ ‫سياق‬ ‫بجوانبه‬.‫من‬‫ناحية‬‫أخرى‬،‫كنا‬‫مسؤولين‬‫عن‬‫متكامل‬ ‫نظام‬ ‫إنشاء‬ ‫و‬ ‫تصميم‬‫يلبي‬‫اإلحتياجات‬ ‫جميع‬‫المطلوبة‬. ‫ويستند‬‫هذا‬‫النظام‬‫على‬‫تكنولوجيا‬Java EE‫حيث‬‫األدوات‬ ‫من‬ ‫مجموعة‬ ‫استخدام‬ ‫تم‬‫والتقنيات‬‫التكنولوجيا‬ ‫بهاته‬ ‫المرتبطة‬‫و‬ ‫هي‬Struts1 :،JSP،Spring،JavaScript،Ajax،Hibernate،Oracle،Git،Maven،Eclipse. ‫التقرير‬ ‫هذا‬ ‫يعرض‬‫الخطوات‬‫اخملتلفة‬‫المتبعة‬‫إلنجاز‬‫الموكلة‬ ‫المهام‬‫إلينا‬.‫سيتم‬‫عرض‬‫العمل‬‫المنجز‬‫في‬‫فصول‬ ‫خمسة‬‫التي‬‫ت‬‫شكل‬ ‫هذا‬‫التقرير‬.‫سنبدأ‬‫بعرض‬‫عن‬‫المستقبلة‬ ‫الشركة‬Cegedim،‫ونضع‬‫المشروع‬‫في‬‫سياقه‬‫العام‬.‫ثم‬‫في‬‫الفصل‬‫الثاني‬،‫سنكشف‬ ‫للمشروع‬ ‫العملي‬ ‫السياق‬‫قبل‬‫االنتقال‬‫إلى‬‫الدراسة‬‫الفنية‬‫بالفصل‬‫الثالث‬.‫في‬‫الفصل‬‫الرابع‬،‫سوف‬‫نقدم‬‫الدراسة‬‫الوظيفية‬‫و‬‫تحليل‬‫الحاجة‬‫ثم‬ ،‫سنعرض‬ ‫أخيرا‬‫فصل‬‫اإلنجاز‬.‫التقني‬
  • 7. 7 Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 7 Liste des abréviations Abréviation Désignation BIC Bank Identifier Code DADS Déclaration Annuelle des Données Sociales DGFIP Direction Générale des Finances Publiques DOM Document Object Model DSN Déclaration sociale nominative IBAN International Bank Account Number JSP Java Server Pages JavaEE Java Enterprise Edition NOERAU Norme d’Echange Optimisée des Revenus Autres NIC Numéro Interne de Classement NIR Numéro d’Inscription Répertoire OMG Object Management Group OMT Object Modeling Technique OOSE Object Oriented Software Engineering ORM Object Relational Mapping PAS Prélèvement A la Source PASRAU Prélèvement A la Source sur le Revenu Autre PO Product Owner R&D Recherche et Développement SIREN Système d'Identification du Répertoire des Entreprises SIRET Système d'Identification du Répertoire des Etablissements SVN Subversion UML Unified Modeling Language US User Story
  • 8. 8 Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 8 Table des matières Chapitre 1. Contexte générale du projet .......................................12 1. Cadre du travail ......................................................................... 13 1.1. Le groupe Cegedim................................................................ 13 1.1.1. À propos de Cegedim........................................................ 13 1.1.2. Historique du groupe ........................................................ 15 1.1.3. Présence internationale..................................................... 16 1.1.4. Domaines d’activités......................................................... 16 1.1.5. Business Units de Cegedim................................................ 17 1.1.6. Les Clients Cegedim ......................................................... 18 1.2. Cegedim ACTIV Maroc............................................................ 19 1.2.1. Les suites logicielles de Cegedim ACTIV................................. 19 2. Travail demandé......................................................................... 22 2.1. Présentation du dispositif PASRAU ........................................... 22 2.1.1. La nouvelle réforme PASRAU ............................................. 22 2.1.2. Organismes concernés par la réforme ................................. 24 2.2. Objectifs du projet................................................................. 24 2.3. Taches et missions confiés...................................................... 25 3. Technologies utilisées ................................................................. 25 4. Description du contenu................................................................ 27 Conclusion ................................................................................. 28 Chapitre 2. Assurance et prévoyance collective ............................29 1. Le métier de l’assurance.............................................................. 30 1.1. Définition ............................................................................. 30 1.2. La naissance de l’assurance .................................................... 31 1.3. Acteurs d’un contrat assurance ............................................... 31 1.4. Les éléments d’une opération d’assurance ................................ 32 1.5. Les Types d’assurances .......................................................... 34 1.5.1. L’assurance de personnes.................................................. 35 1.5.2. L’assurance des dommages ............................................... 35 1.6. Types de contrat d’assurance.................................................. 35 1.6.1. Contrat individuel............................................................. 35
  • 9. Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 9 1.6.2. Contrat collectif................................................................ 36 2. L’assurance collective.................................................................. 36 2.1. Types d’assurances collectives ................................................ 36 2.2. La souscription du contrat ...................................................... 36 2.3. La protection des adhérents.................................................... 37 3. La prévoyance collective.............................................................. 38 3.1. Définition de la prévoyance..................................................... 38 3.1. Les risques couverts en prévoyance collective........................... 39 3.1.1. Le risque décès ................................................................ 39 3.1.2. Le risque arrêt de travail ................................................... 40 3.1.3. Le maintien des garanties décès......................................... 40 3.2. Les bases réglementaires de la prévoyance collective ................ 41 3.2.1. Contrats obligatoires/facultatifs.......................................... 42 3.3. Le marché de la prévoyance collective ..................................... 42 3.3.1. Les organismes intervenant en prévoyance collective............ 42 4. Périmètre gérer dans l’offre ACTIV’Infinite ..................................... 43 4.1. Zoom sur le périmètre ........................................................... 43 Conclusion.................................................................................... 45 Chapitre 3. Technologies et outils utilisés ....................................46 1. Architecture technique ................................................................ 47 2.1. Technologies de base............................................................. 48 Java EE........................................................................... 48 XML................................................................................ 49 Ajax ............................................................................... 49 2.2. Frameworks Java EE .............................................................. 50 Struts 1 .......................................................................... 50 Spring Security ................................................................ 51 Spring IoC....................................................................... 52 Spring AoP ...................................................................... 53 Hibernate ........................................................................ 54 2.3. Gestion de bases de données.................................................. 54 SGBD Oracle.................................................................... 54 3. Outils et logiciels ........................................................................ 55 3.1. Outils d’industrialisation ......................................................... 55
  • 10. Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 10 Maven............................................................................. 55 Git.................................................................................. 56 Apache Log4J .................................................................. 56 Jenkins ........................................................................... 57 3.2. Outils de gestion de projet...................................................... 57 4.1.1. Jira Software ................................................................... 57 Slack .............................................................................. 58 3.3. Outils de développement........................................................ 58 Eclipse IDE ...................................................................... 58 Oracle SQL Developer ....................................................... 59 Enterprise Architect .......................................................... 59 Citrix Receiver ................................................................. 60 Chapitre 4. Étude fonctionnelle et conception ..............................62 1. Analyse du besoin ...................................................................... 63 2. Structure de la déclaration PASRAU .............................................. 63 2.1. La norme NOERAU................................................................. 63 2.2. Structuration en blocs et rubriques .......................................... 64 2.2.1. Arborescence des blocs ..................................................... 64 2.2.2. Définitions des blocs et rubriques ....................................... 64 2.2.3. Règles de nommage ......................................................... 67 2.2.4. Attributs des rubriques...................................................... 68 3. Conception et Modélisation .......................................................... 68 3.1. Le langage UML..................................................................... 69 3.2. Diagramme de classes PASRAU ............................................... 69 3.3. Diagramme des cas d’utilisation .............................................. 71 3.3.1. Acteur(s) du système ....................................................... 71 3.3.2. Diagramme « Use Case » .................................................. 71 3.3.3. Analyse des cas d’utilisation .............................................. 72 3.4. Diagramme de séquence ........................................................ 73 Chapitre 5. Réalisation technique .................................................76 1. Démarche et processus adoptés ................................................... 77 1.1. La méthode SCRUM ............................................................... 77 1.1.1. Répartition des rôles......................................................... 78 4.2. Processus SCRUM.................................................................. 78
  • 11. Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 11 2. Paramétrage du scénario............................................................. 79 2.1. Tables de références.............................................................. 79 2.1.1. Codification ..................................................................... 79 2.1.2. Menus pour les tables de référence..................................... 80 2.2. Paramétrage acte de gestion et fonctions ................................. 80 2.2.1. Création de l’acte de gestion PASI ...................................... 81 2.2.2. Création de la fonction de Recherche .................................. 83 2.2.3. Création du lien entre PASI et PASR ................................... 85 4.1. Paramétrage du scénario suivi des échanges PASRAU ................ 86 3. Structure du projet ..................................................................... 86 3.1. Environnement ATP ............................................................... 88 3.1.1. Module atp-business-prevoyance........................................ 89 3.2. Environnement MDG.............................................................. 90 3.2.1. Création d’un écran associé à une fonction paramétrée ......... 91 4. Présentation IHM........................................................................ 92 4.1. Captures d’écrans.................................................................. 92 4.1.1. Écran d’authentification..................................................... 92 4.1.2. Menu de l’application ........................................................ 93 4.1.3. Écran de recherche........................................................... 94 4.1.4. Écrans de visualisation...................................................... 94 Conclusion générale .....................................................................97 ANNEXE 1 : Paramétrage de l’acte PASI sous U0069 / E5001................ 98 ANNEXE 2 : Ecran de visualisation du détail établissement.................... 99 ANNEXE 3 : Ecran de visualisation du détail individu ...........................100 ANNEXE 4 : Exemples du mapping Hibernate par annotations ..............101 ANNEXE 5 : Format du fichier physique d’une déclaration PASRAU........103 Liste des figures ..........................................................................105 Liste des tableaux........................................................................107 Références...................................................................................108
  • 12. Conclusion générale 12 Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 12 Chapitre 1. Contexte générale du projet Ce premier chapitre a pour vocation de mettre le projet dans son contexte général. Nous allons tout d’abord présenter l’organisme d’accueil, ensuite le contexte métier du projet et ses objectifs ainsi le travail demandé et les technologies utilisées dans le projet et enfin une description du contenu du présent rapport.
  • 13. Chapitre 1. Context général du projet Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 13 1. Cadre du travail 1.1. Le groupe Cegedim 1.1.1. À propos de Cegedim Cegedim [1] est une entreprise innovante de technologies et de services Spécialisée dans la gestion des flux numériques de l’écosystème santé et BtoB, Cegedim intervient également dans la conception de logiciels métier destinés aux professionnels de santé et d’assurance. Fondée en 1969 par Jean-Claude Labrune, l’entreprise comporte près de 3 500 collaborateurs, en 2014 elle a réalisé un chiffre d’affaires de 494 millions d’euros. Le groupe propose une large gamme de solutions et services innovants à destination des professionnels et entreprises de santé (laboratoires pharmaceutiques, compagnies d’assurance) et des entreprises de tous secteurs intéressées par les problématiques d’externalisation, d’hébergement sécurisé et d’échanges dématérialisés. Cegedim entretient une position de leader dans chacun de ses secteurs d’activité. Figure 1.1 : Identité visuelle de Cegedim Figure 1.2 : Fondateur de Cegedim
  • 14. Chapitre 1. Context général du projet Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 14
  • 15. Chapitre 1. Context général du projet Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 15 1.1.2. Historique du groupe Au fil des années, Cegedim n’a pas cessé d’évoluer et d’étendre son terrain grâce à ses différentes innovations et son acquisition d’autres boîtes, ci-dessous une fiche présentant son historique dès sa création en 1969 . Figure 1.3 : Historique du groupe Cegedim
  • 16. Chapitre 1. Context général du projet Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 16 1.1.3. Présence internationale Aujourd’hui avec une présence dans plus de 10 pays à travers le monde, une solide expertise dans tous ses marchés cibles et un éventail complet de services en technologies de l'information (TI), Cegedim est en mesure de répondre aux besoins d'affaires de ses clients partout, en tout temps. 1.1.4. Domaines d’activités Cegedim propose des solutions à destination des professionnels de santé, de l’industrie pharmaceutique, des mutuelles et assureurs santé et des entreprises de tous secteurs. Figure 1.4 : Présence internationale de Cegedim
  • 17. Chapitre 1. Context général du projet Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 17 Ce schéma montre les quatre domaines principaux de Cegedim : 1.1.5. Business Units de Cegedim Cegedim est organisée en 4 divisions opérationnelles et qui sont : Cegedim Insurance Solutions Cegedim Insurance Solutions accompagne les acteurs de la Protection Sociale à la gestion et la mise sur le marché d'offres innovantes, au service de leur stratégie et de leurs performances. Elle propose des solutions complètes et modulaires qui couvrent l'ensemble de la chaine de valeur santé et prévoyance. Cegedim e-business Cegedim e-business accompagne les entreprises pour dématérialiser tous leurs documents de gestion et automatiser leurs processus de la commande au règlement en passant par la facture. FuturaMedia, acteur majeur du Digital Media Figure 1.5 : Schéma des domaines d'activités
  • 18. Chapitre 1. Context général du projet Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 18 depuis 2004 propose un média digital, flexible et attractif, permettant de capter l’attention du public au sein même des points de vente. Cegedim SRH Cegedim SRH intervient sur le marché de l’externalisation RH en proposant des solutions et des services innovants, à forte valeur ajoutée, depuis la gestion de la paie jusqu’à la gestion des Ressources Humaines, en s'appuyant sur son offre Smart RH. L'outil Teams RH, complet et modulaire, est constitué des modules : Paie et Gestion administrative, Portail RH, Pilotage et décisionnels RH, Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences (GPEC), Formation, Gestion des Temps et des Activités (GTA). Cegedim Healthcare Software Organisée en 4 pôles (logiciels médecins, logiciels pharmaciens, logiciels paramédicaux, base de données médicamenteuse), Cegedim Healthcare Software propose une gamme complète de solutions informatiques destinées aux professionnels de santé. Le projet cible (Activ’Infinite) sur lequel j’ai travaillé pendant ma période du stage s’inscrit dans le cadre des solution réalisés et développés par la business unit Cegedim Insurance Solutions (Cegedim ACTIV), nous allons parler du projet Activ’Infinite et de Cegedim ACTIV dans l’une des paragraphes qui suivent. 1.1.6. Les Clients Cegedim Le groupe Cegedim est un éditeur de logiciels dédiés à l’assurance de personnes. Ses clients sont les assureurs, les organismes de protection sociale, les caisses de prévoyances et les caisses de sécurité. Ces dernières ont, en général, plusieurs systèmes d’information pour les différents métiers de l’assurance personne comme l’allocation famille, vieillesse, retraite, AMO (Assurance Maladie Obligatoire), AMC (Assurance Maladie Complémentaire). Figure 1.6 : Les clients de Cegedim
  • 19. Chapitre 1. Context général du projet Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 19 1.2. Cegedim ACTIV Maroc Cegedim Maroc est une filiale de Cegedim ACTIV. Le fondement en 2004 de cette nouvelle base s’inscrit dans le cadre du renforcement de sa stratégie de développement au Maghreb et en Afrique francophone, déjà initié depuis plusieurs années avec de grandes références locales. Cegedim ACTIV Maroc intervient au Maroc depuis 2008 dans le cadre de la mise en œuvre de l’Assurance Maladie Obligatoire en déployant ses outils et son expertise auprès de la CNSS, de la CNOPS et de l’ANAM. Cordonnées :  Arribat Center Immeuble D et E 2ème étage Avenue Omar Ibn Khattab 10090, Rabat Agdal, Maroc  Tél. : +212 (0) 538 045 807  Fax : +212 (0) 538 045 801  www.cegedim-activ.com 1.2.1. Les suites logicielles de Cegedim ACTIV Cegedim Activ propose la Gamme d’offres produits " ACTIV’Insurance Suite " répondant aux besoins spécifiques de chaque acteur du marché de l’Assurance de personne face à ses enjeux. Cette suite logicielle unique, en mode client léger couvre toute la chaine de valeur RO- RC-Flux et s’appuie sur des environnements Unix, Oracle et une ergonomie web 2.0. Figure 1.7 : Organigramme de Cegedim Rabat
  • 20. Chapitre 1. Context général du projet Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 20 Active’Infinite Il s’agit de l’offre modulaire dédiée au segment de marché des Grands Comptes, organismes complémentaires, assureurs et gestionnaires. Avec une intégration personnalisée, cette solution permet de : - Bénéficier de l’ensemble des composants back-office, CRM, décisionnel et extranet - Favoriser la stratégie de croissance : multi-sites internationaux, gestion multi-clients - Accompagner la stratégie d’urbanisation du SI - Fédérer les différents applicatifs par une architecture SOA Figure 1.8 : périmètre de l'offre ACTIV'Infinite ACTIV’Premium Constitue l’offre intégrée dédiée aux moyennes entreprises Régime Complémentaire. Elle permet de : Bénéficier d’une solution intégrée à l’état de l’art, parfaitement adaptée à la problématique de ce segment de marché : complétude, flexibilité, ouverture Répondre à l’ensemble des besoins métiers : gestion, production, relation client et partenaires … Cette offre s’articule autour de 4 composants liés entre eux par une couche «intégration », permettant une utilisation et une navigation complètement transparentes pour les utilisateurs quelles que soient leur activité : Le back-office pour gérer la production de l’organisme d’assurance Le FrontOffice pour gérer la relation avec les clients (ventes / services / marketing) Le décisionnel pour connaître ses clients et piloter l’organisme d’assurance
  • 21. Chapitre 1. Context général du projet Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 21 L’extranet pour ouvrir le Système d’Information aux clients, aux entreprises, aux professionnels de santé Figure 1.9 : périmètre de l'offre ACTIV'Premium Cegedim Activ a confirmé sa stratégie vis-à-vis du « Régime Obligatoire » (RO) et sa volonté de maintenir sa position de leader de cette composante importante du secteur de la santé. C’est pour cette raison que Cegedim Activ a lancé une nouvelle approche « active » de ce marché, basée sur une nouvelle gamme d’outils et sur son offre d’infogérance : ACTIV’RO ACTIV’RO représente la nouvelle solution dédiée aux organismes gestionnaires du régime général, SL et AMPI. Elle permet de bénéficier d’une couverture complète multi-régimes RO, avec une expertise métier issue des grands projets (mise en œuvre des systèmes d’informations de la CNSS, de la CNOPS et de l’ANAM pour la gestion de l’Assurance Maladie du Maroc). La nouvelle solution ACTIV’RO, intègre les fonctionnalités « phares » qui ont fait le succès de chacune des offres MIRIAM et Esquif de Cegedim Activ. ACTIV’RO sera le socle pour la migration des organismes conventionnés, clients du Groupe Cegedim, qui souhaitent converger dès cette année, ainsi que les prospects qui projettent de rejoindre la plateforme sous certaines conditions attractives, déjà proposées en priorité aux clients.
  • 22. Chapitre 1. Context général du projet Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 22 ACTIV’Xchange permet de gérer les relations avec les acteurs de la santé et de bénéficier de la gestion de plus de 250 millions de flux par an, toutes normes, pour près de 200 des clients, ainsi que de l’accréditation SESAM Vitale et de l’intervention dans de nombreuses expérimentations. Les services dédiés concernent la collecte, l’aiguillage et le routage des flux Noemie, FSE, DRE, PEC… Et les outils proposés sont : Un serveur de flux qui permet :  D’historiser tous les flux, de les filtrer, de les aiguiller.  De contrôler et transcoder les normes du marché.  De préparer des lots homogènes pour d’autres applications (ACTIV’Infinite par exemple).  De gérer les retours vers les correspondants concernés. Un module de Tiers-Payant qui gère le circuit en boucle SP Santé, le TP Noemie et le TP sur PEC. Un module de Gestion de PEC qui accède en direct au BO ou qui travaille sur la base de droits importés. Un outil de gestion de conventions qui permet de suivre toute la démarche de conventionnement avec vos partenaires (AMO, PS…). Un serveur Vitale qui permet de distribuer les mises à jour de droits aux systèmes de carte AMO et son pendant pour le RC. 2. Travail demandé Le travail s’inscrit dans le cadre du dispositif PASRAU qui est une évolution réglementaire du progicielle Activ’Infinit qui concerne l’intégration d’un nouveau module appelé module Prévoyance pour but de répondre au cahier des charges établie par la direction générale des finances publiques pour la nouvelle réforme du prélèvement à la source sur le revenu autre. 2.1. Présentation du dispositif PASRAU Le prélèvement à la source [2] est un mode de recouvrement de l’impôt, consistant à faire prélever son montant par un tiers payeur au moment du versement des revenus sur lesquels porte l’impôt. L’impôt est prélevé directement au moment du versement du revenu à l’individu. L’acteur versant ces revenus devient collecteur d’impôt. 2.1.1. La nouvelle réforme PASRAU Initialement prévue pour 2018 par la direction générale des finances publiques (DGFiP), la mise en œuvre de la nouvelle réforme PASRAU a été reportée au 1er janvier 2019. Ainsi, les contribuables payeront l’impôt sur les revenus perçus en 2019.
  • 23. Chapitre 1. Context général du projet Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 23 Dans le cadre de cette réforme, les collecteurs devront transmettre les données nécessaires à la mise en place du PAS via le dépôt d’une déclaration mensuelle. Cela comprend notamment les montants individuels prélevés, les taux appliqués et le montant agrégé de l’impôt à transmettre à la DGFiP. Cette transmission s’inscrit dans le cadre de la déclaration sociale nominative (DSN) en ce qui concerne les revenus et salaires versés par les entreprises. En revanche, la nécessité de mettre en place un dispositif a été démontrée en ce qui concerne les revenus ne pouvant pas transiter par la DSN. Il s’agit du dispositif PASRAU (Prélèvement à la source pour les revenus autres). Figure 1.10 : Circuit de la déclaration PASRAU
  • 24. Chapitre 1. Context général du projet Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 24 2.1.2. Organismes concernés par la réforme Les organismes concernés de manière pérenne sont ceux qui versent des revenus autres que les salaires assujettis à l’impôt sur le revenu :  La CNAM et la MSA – au titre des régimes de santé de base  Les Organismes Conventionnés du RSI réunis au sein de l’AROCMUT (mutuelles) et de la ROCA assureurs) – au titre des régimes de santé de base  Les 35 régimes de retraite, dont la CNAV et l’Agirc-Arrco – au titre des régimes de retraite de base et complémentaire obligatoire, ainsi que les fonds gérés par la direction des retraites de la Caisse des dépôts  Les organismes complémentaires adhérents à l’une des trois fédérations CTIP/FFSA/FNMF – au titre des régimes Santé/Prévoyance/Retraite complémentaires  Pôle emploi – au titre de l’Assurance Chômage  Les caisses de congés payés (la liste reste à préciser par la DSS)  L’Acoss – au titre du CESU et de Pajemploi  Les mandataires judiciaires – quand ils font les opérations pour des entreprises non entrées en DSN  Par ailleurs, les employeurs des fonctions publiques (d’Etat, territoriale et hospitalières) entrent également dans le périmètre du dispositif PASRAU, et ce jusque leur entrée en DSN. 2.2. Objectifs du projet La Direction Générale des Finances Publiques (DGFiP) met donc en place un processus d’échanges de messages afin de transmettre les informations nécessaires pour réaliser ces opérations. Le collecteur, doit recevoir par voie dématérialisée le taux de prélèvement calculé par la DGFiP. Chaque mois, le montant global correspondant aux prélèvements à la source du mois précédent doit être reversé à l’administration fiscale. Ainsi, le prélèvement à la source, est une mécanique cyclique où des messages entre la DGFiP et le collecteur échangent des taux d’imposition et des montants prélevés. Cette évolution est Réglementaire et sa mise en œuvre effective doit obligatoirement se faire durant le dernier trimestre 2018, la mise en œuvre définitive sur le plan national étant annoncée pour le 01/01/2019. Cegedim s’est rendu compte qu’il est nécessaire d’apporter un ensemble d’évolution à son progicielle Activ’Infinite afin de répondre strictement au cahier des charges du prélèvement à la source défini par la DGFiP dans le cadre du dispositif PASRAU. Pour ce faire, une équipe appelé BPM Prévoyance a été instaurée au site Cegedim Rabat afin de développer est de mettre en place le module Prévoyance d’Activ’Infinite avant le 01/01 /2019. Le périmètre qui sera couvert dans le module Prévoyance pour répondre au cahier des charges pour le dispositif PASRAU est :  Identifier les acteurs et les revenus (lot 1a)  Pouvoir calculer le montant de l’impôt (lot 1b)  Permettre à la DGFIP de récolter l’impôt (lot 1c)
  • 25. Chapitre 1. Context général du projet Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 25  Déclarer mensuellement les montants prélevés (lot 2)  Intégrer le CRM nominatif (lot 3)  Pouvoir justifier les montants prélevés (lot 4)  Gérer les régularisations sur les prélèvements (lot 5)  Alimenter la Base de données (lot 6)  Réceptionner les avis de rejets de déclaration (lot 7)  Suivre les échanges PASRAU (lot 8) 2.3. Taches et missions confiés Dans le cadre du dispositif PASRAU, ma mission Au sein de l’équipe BPM Prévoayance pendant ma durée de stage été de traiter et de réaliser le lot8 mentionné dans le paragraphe précédent, ce lot se traduit en une fonctionnalité (feature) sous la référence EPR-115-8 Suivre les échanges PASRAU, cette fonctionnalité devra permettre aux gestionnaires de visualiser les détails et le contenu des déclarations PASRAU à travers un ensemble d’écrans pour avoir une situation de synthèse de l'état des envois et des comptes rendu DGFIP obtenus pour déterminer les actions à effectuer, ainsi elle devra permettre le recyclage des déclarations rejetées par la DGFIP. Au début les gestionnaires devront pouvoir chercher les déclarations en se basant sur une combinaison de critères de recherche, puis ils pourront suivre le détail de chaque déclaration à travers un ensemble d’écrans de visualisation. Ainsi, les écrans devront assurer la possibilité de recycler la déclaration sélectionnée. L’intégration de cette fonctionnalité nécessite un paramétrage au niveau de l’application du back-office du progicielle Activ’Infinit, ce paramétrage consiste à créer un nouveau scénario de suivi des échanges PASRAU puis créer l’acte de gestion et les fonctions y attachées, Nous allons détailler cette partie de paramétrage au niveau du chapitre de réalisation technique. 3. Technologies utilisées Sur le plan technologique, la réalisation de la feature EPR-115-8, implique l’utilisation des technologies Java EE et les Framework y associés sur lesquels est basé le progiciel ACTIV’Infinit. Ainsi, nous avons utilisé plusieurs outils et logiciels que ça soit pour la gestion du projet, pour le développement ou pour l’industrialisation.
  • 26. Chapitre 1. Context général du projet Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 26 Figure 1.11 : Technologies utilisées Java EE : Est l’ensemble des technologies les plus célèbres pour le développement des grandes applications web distribuées professionnelles. Struts : Struts est un Framework MVC utilisé pour développer des applications JEE. Il s’agit d’un squelette d’application s’appuyant sur le modèle vue contrôleur et fournissant des outils supplémentaires pour aider le développeur à réaliser ses applications. Spring : Spring est l’un des frameworks les plus répandus dans le monde Java EE : sa popularité a grandie au profit de la complexité de Java EE notamment pour ses versions antérieures à la version 5 mais aussi grâce à la qualité et la richesse des fonctionnalités qu'il propose. Hibernate : Est un Framework de persistance utilisé pour gérer la persistance des objets java dans une base de données, il peut être utilisé dans un développement web ou bien un développement client lourd. SGBD Oracle : Oracle Database est un système de gestion de base de données relationnelle qui depuis l'introduction du support du modèle objet dans sa version 8 peut être aussi qualifié de système de gestion de base de données relationnel-objet. Git : Est un logiciel de gestion de versions décentralisé. C'est un logiciel libre créé par Linus Torvalds, auteur du noyau Linux, et distribué selon les termes de la licence publique générale GNU version 2. En 2016, il s’agit du logiciel de gestion de versions le plus populaire qui est utilisé par plus de douze millions de personnes. Maven : Apache Maven est un outil de gestion et d'automatisation de production des projets logiciels Java en général et Java EE en particulier. Maven est géré par l'organisation Apache Software Foundation. L'outil était précédemment une branche de l'organisation Jakarta Project. Log4J : Log4j est un projet open source distribué sous la licence Apache Software initialement créé par Ceki Gülcü et maintenu par le groupe Jakarta. Cette API permet aux développeurs d'utiliser et de paramétrer un système de gestion de journaux (logs).
  • 27. Chapitre 1. Context général du projet Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 27 Jira Software : Jira Software est un outil de gestion de projet Agile qui prend en charge toute méthodologie Agile. Citrix Receiver : est un logiciel de la société Citrix Systems permettant d'accéder à distance à des applications à partir de clients légers. Il s'agit d'un logiciel serveur permettant de distribuer des applications ou des services sur un réseau et d'y accéder (« solution d'infrastructure d'accès »). 4. Description du contenu Le présent rapport trace les phases du déroulement du projet. Il est organisé en cinq chapitres : Le premier chapitre : Définit le contexte général du projet. Il comporte une présentation de l’organisme d’accueil Cegedim, donnant une idée générale sur ses différents activités et services, et il définit aussi le contexte général du projet en termes de problématique et objectifs attendus. Le deuxième chapitre : Dans cette partie nous allons présenter en détail le contexte métier du projet afin de mieux comprendre les concepts et les enjeux autours desquels s’articule notre projet. Le troisième chapitre : Ce chapitre sera consacré à la description détaillée des différentes technologies utilisées, ainsi les outils de développement exploités lors de la réalisation. Le quatrième chapitre : Cette partie a pour but de réaliser un cadrage fonctionnel et technique du système à évoluer. Nous allons commencer dans un premier temps par une étude et une analyse fonctionnelles, après nous allons procéder à la conception du système en utilisant le langage UML. Le sixième chapitre : Ce chapitre présente en bref la démarche respectée au sein du projet ainsi le paramétrage requis pour la réalisation, finalement nous allons aborder une description détaillée du travail réalisé à travers différentes captures d’écrans.
  • 28. Chapitre 1. Context général du projet Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 28 Conclusion Dans ce chapitre nous avons présenté le contexte général du projet et l’organisme d’accueil. Par la suite nous avons décrit de manière générale mais aussi détaillée le contexte et l’objectif du projet qui nous a été assigné et finalement nous avons exposé la démarche adoptée et les technologies utilisées. Le chapitre suivant est consacré à la présentation du métier de l’application.
  • 29. Conclusion générale 29 Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 29 Chapitre 2. Assurance et prévoyance collective Chapitre 2. Assurance et Prévoyance collective Ce chapitre a comme objectif de mettre le point sur le métier du projet, donc nous allons présenter en détail le métier de l’assurance et la prévoyance collective ainsi les concepts essentiels à la compréhension de son fonctionnement, puis nous allons parler du périmètre couvert par le progiciel ACTIV’Infinite et les types de contrats d’assurance et prévoyance qu’il gère.
  • 30. Chapitre 2. Assurance et prévoyance collective Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 30 1. Le métier de l’assurance L’assurance fait aujourd’hui totalement partie de notre cadre de vie quotidien. Souscrire un contrat d’assurance est devenu un acte naturel chez la plupart des personnes désirant se prémunir des pertes financières entraînées par la réalisation casuelle d’un événement entraînant des conséquences fâcheuse (incendie, vol, accident, maladie, etc…). 1.1. Définition L'assurance [3] est une opération par laquelle une personne (l'assureur) s'engage à réaliser une prestation, dans le cadre d'un contrat d'assurance, au profit d'un autre individu (l'assuré) lors de la survenance d'un risque et moyennant le paiement d'une cotisation ou d'une prime. Le risque constitue l'objet de l'assurance. Un assuré contracte une assurance pour se prémunir contre des événements dommageables (maladie, incendie, vol, décès...) ou contre les risques liés à certains objets qu'il possède (automobile, habitation...). En cas de survenance d'un risque, l'assureur s'oblige à verser une prestation sous forme d'argent soit à l'assuré, soit à un tiers, soit au bénéficiaire dans le cadre d'une assurance-vie. En contrepartie de cette prestation, l'assuré verse une prime ou une cotisation à l'assureur. Cette somme correspond au coût du risque et aux frais de fonctionnement de l'assureur. Une assurance doit être souscrite auprès d'une société qui est habilitée à exercer cette activité. Il peut s'agir d'une compagnie d'assurances ou encore d'une banque. La souscription s'effectue par la signature d'un contrat d'assurance. Figure 2.1 : Schéma d’une opération assurance
  • 31. Chapitre 2. Assurance et prévoyance collective Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 31 1.2. La naissance de l’assurance Pour la naissance de l’assurance, la gestation a été assez longue. Alors qu’un petit bébé sort du ventre de sa maman au bout de 9 mois, l’assurance a dû mûrir au cours des siècles pour arriver à devenir un système complet capable de protéger et de répondre aux nombreux besoins des Hommes. On retrouve des traces de l’assurance jusqu’à dans les civilisations antiques comme chez les grecs ou les romains. A cette époque, il n’est pas encore question de parler d’assurance mais plus de mécanisme d’assurance. Le principe est assez différent car en cas de grande catastrophe on faisait appel à la générosité de la population pour venir en aide aux sinistrés. En aucun la donation n’était obligatoire, Les citoyens les plus aisés se contentaient de faire une donation sous la pression d’un événement tragique. Bien entendu, pour recevoir le plus de don possible, il fallait alors essayer de mettre le plus possible une certaine pression en dramatisant un peu plus des événements déjà tragiques. Ce principe de donation volontaire n’est pas nouveau et il est encore d’actualité. Prenons le cas du tremblement de terre en Haïti qui a causé de nombreux dégâts et aussi malheureusement de nombreux morts en 2010. Une solidarité internationale s’est alors mise en place pour venir en aide à Haïti. Bien relayer par les médias, la nouvelle à fait le tour du monde et les dons ont été nombreux. Ce concept n’est donc pas nouveau et il est sans doute plus efficace qu’auparavant grâce notamment aux médias. C’est ce concept qui est l’ancêtre de l’assurance. Pour autant, il ne s’agit pas vraiment d’une assurance car les généreux donateurs collectent des fonds après un événement tragique alors qu’une société d’assurance récolte de l’argent pour prévoir un événement tragique qui peut se passer dans le futur. 1.3. Acteurs d’un contrat assurance De la définition qui a été donnée ci-dessus de l’assurance, il ressort que 4 parties entrent en jeu au sein d’un contrat d’assurance : L’assuré : L’assuré est la personne à laquelle s’appliquent les garanties du contrat d’assurance, sans qu’elle en soit nécessairement le souscripteur. Cependant, en assurance vie, l’assuré doit donner « son consentement par écrit avec indication du capital ou de la rente initialement garantis ». Souscripteur : Le souscripteur est la personne qui souscrit un contrat d’assurance, c’est à dire qui signe les différents documents du contrat d’assurance (devis ou proposition d’assurance, questionnaire, conditions particulières) et qui s’engage à payer les primes dues à l’assureur. Le souscripteur n’est pas obligatoirement l’assuré : il peut souscrire un contrat d’assurance pour son propre compte, ou pour celui d’autres personnes indiquées aux conditions particulières. L’assureur :
  • 32. Chapitre 2. Assurance et prévoyance collective Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 32 Il s’agit de la personne morale qui accepte la prise en charge des risques, perçoit les cotisations et règle les sinistres.  N.B. : Dans le cas des assurances individuelles non-vie, l’assuré, le bénéficiaire et le souscripteur sont souvent une seule et même personne. Bénéficiaire : Le bénéficiaire de l'assurance-vie est la personne désignée par le souscripteur pour recevoir les prestations garanties au terme du contrat en cas de vie et/ou en cas de décès. Selon le type de contrat souscrit, le bénéficiaire peut être différent de l'assuré :  S'il s'agit d'un contrat d'assurance en cas de vie : le bénéficiaire de l'assurance-vie peut être le souscripteur s'il est en vie au terme du contrat. En cas de décès du souscripteur, le bénéficiaire est la personne (morale ou physique) mentionnée dans le contrat.  S'il s'agit d'une garantie en cas de décès : l'assuré est différent du bénéficiaire et, dans cette situation, l'épargne est versée à ce dernier à l'échéance du contrat. 1.4. Les éléments d’une opération d’assurance Toujours à partir de la définition que nous avons donnée de l’opération d’assurance, 5 notions s’y rattachant méritent d’être explicitées : Le risque : La dernière acception du mot « risque » est, dans le domaine de l’assurance, la plus importante. Le risque est alors l’événement dommageable contre l’arrivée duquel on cherche à se prémunir et correspond donc à l’événement assuré. Pour qu’un risque soit assurable, il faut qu’il réponde nécessairement à 3 conditions :  Il doit être futur (si l’événement dommageable s’est déjà réalisé, on ne parle plus de risque)  Il doit être incertain : l’incertitude doit résider soit dans la survenance ou non de l’événement (on ne doit pas pouvoir être en mesure de prédire si la personne assurée contre la maladie, par exemple, tombera malade ou non) ou dans sa date de survenance (on ne doit pas pouvoir être en mesure de prédire la date de la mort de la personne ayant souscrit une assurance-décès, par exemple).  Le risque doit être indépendant de la volonté de l’assuré. La prime : La prime est la contribution que verse l’assuré à l’assureur en échange de la garantie qui lui est accordée de se voir indemnisé (selon les conditions contractuelles) en cas de la réalisation du
  • 33. Chapitre 2. Assurance et prévoyance collective Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 33 risque pour lequel il s’est assuré. Elle est payable au départ de l’opération d’assurance ou de l’année d’assurance. La prime correspond principalement au coût du risque auquel il convient d'ajouter les frais de fonctionnement de l'assureur (distribution et gestion) et les taxes éventuelles. PRIME = Coût du risque + Frais de fonctionnement de l’assureur + Taxes Elle est donc le produit d'un calcul complexe qui repose avant tout sur l'évaluation prévisionnelle de la sinistralité. Pour ce faire, sont utilisés des outils statistiques qui déterminent de manière plus ou moins précise la probabilité de réalisation des événements garantis. La cotisation : La cotisation, qui est un terme synonyme de prime mais utilisé dans le secteur mutualiste, peut être soit fixe, soit variable :  Si elle est fixe, la cotisation ne peut être modifiée en cours de validité du contrat sans le consentement du souscripteur et ce, quels que soient les résultats de l’assureur.  Si la cotisation est variable (comme dans le cas d’une société mutualiste, par exemple), le paiement de la cotisation peut donner lieu soit au versement complémentaire d’un rappel de cotisation (si les sinistres ont coûté plus chers que prévu), soit à un remboursement appelé « ristourne » (dans le cas contraire).  Dans le cas d’assurance-vie, la cotisation est toujours fixe.  Les cotisations perçues doivent être suffisantes pour faire face au coût des sinistres survenus dans l’année, ainsi qu’à tous les frais (d’acquisition, de gestion, d’encaissement), assumés par l’organisme assureur. La mutualité : L’ensemble des personnes assurées contre un même risque et qui cotisent pour faire face à ses conséquences constitue une mutualité. L’assurance est donc l’organisation de la solidarité entre les gens assurés contre la survenance du même type d’événement. Selon ce principe, si le risque s’aggrave, le tarif des contrats augmente, si le risque diminue, le tarif baisse. Si des assurés « fraudent » (en ne déclarant pas la gravité de leurs risques ou en exagérant l’importance d’un sinistre, par exemple), c’est l’ensemble de la communauté qui sera pénalisée. L’idée de compensation au sein de la mutualité implique que tous les membres de cette mutualité soient traités sur un pied d’égalité, c’est-à-dire avec équité. La prestation : L’engagement de l’assureur en cas de réalisation d’un risque est de verser une prestation sous forme d’argent destinée :
  • 34. Chapitre 2. Assurance et prévoyance collective Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 34  soit au souscripteur et à l’assuré  soit à un tiers  soit au bénéficiaire (dans le cas d’une assurance vie). Les prestations financières de l’assureur peuvent être de 2 sortes. Elles peuvent prendre la forme: D’indemnités : les indemnités sont déterminées après la survenance du sinistre en fonction de son importance (c’est ce type de prestation que verse un assureur à son assuré lorsque ce dernier est victime d’un accident de la route, par exemple). De prestations forfaitaires : ces prestations sont déterminées à la souscription du contrat, avant la survenance du sinistre. Il peut s’agir alors du versement d’un capital, d’une rente ou encore d’une somme d’un certain montant par jour. C’est ce type de prestation que délivre un assureur surtout dans le cadre d’un contrat d’assurance vie ou d’assurance-décès. 1.5. Les Types d’assurances Il y a deux grands types d'assurances, l’assurance de personnes et l’assurance des dommages bien que plusieurs puissent être couverts simultanément par le même contrat (« multirisque » dans ce cas) Figure 2.2 : Types d'assurance
  • 35. Chapitre 2. Assurance et prévoyance collective Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 35 1.5.1. L’assurance de personnes Une assurance de personnes a pour objet de couvrir les risques relatifs aux individus comme les accidents corporels, la maladie, le décès ou encore l’invalidité. On distingue la prévoyance (garantie emprunteur, indemnités journalières, rente éducation…) et la santé laquelle est subdivisée en deux catégories bien distinctes : la garantie obligatoire (Sécurité sociale) et la garantie complémentaire (mutuelle, assureurs…). L’assurance de personnes peut être souscrite soit à titre individuel soit à titre collectif. Certains contrats permettent la constitution et le versement d’une épargne sous forme de capital ou de rente. C’est notamment le cas d’une assurance vie. 1.5.2. L’assurance des dommages L’assurance des dommages permet d’obtenir une indemnisation en cas de sinistre. Elle regroupe à la fois la protection de responsabilité (responsabilité civile, responsabilité civile familiale ou responsabilité professionnelle) et celle de biens (dommages causés au véhicule, protection des biens meubles ou immeubles). Par exemple, en cas d’accident de la route, elle garantit entre autres l’indemnisation des dommages subis par la voiture et s’avère donc nécessaire même si, dans la plupart des cas, elle n’est pas obligatoire. C’est notamment le cas de la prévoyance. On distingue deux niveaux de garanties dommages : la garantie dommages collisions (permettant à un assuré de bénéficier d’une indemnisation en cas d’accident responsable avec la présence d’un tiers identifiable) et la garantie dommages tous accidents (permettant à un assuré de bénéficier d’une indemnisation en cas d’accident responsable même en l’absence de tiers). 1.6. Types de contrat d’assurance Il existe deux types de contrats d'assurance complémentaire : le contrat individuel et le contrat collectif. 1.6.1. Contrat individuel Le contrat individuel ne comprend que deux signataires : l'assuré et l'assureur. Cependant, d'autres personnes peuvent être couvertes (les ayants-droit). C'est généralement le cas lors de souscription à une assurance auto ou habitation : seul le propriétaire est signataire même si d'autres personnes peuvent être couvertes (les conducteurs secondaires d'une voiture, par exemple). Il est tout à fait possible de cumuler les contrats individuels chez plusieurs assurances différentes. Dans le cas des sociétés d'assurance, les tarifs augmentent souvent en fonction de l'âge des assurés. De manière générale, les tarifs varient plus facilement en cas de contrat individuel car les consommations de soins dans une zone géographique précise sont prises en compte.
  • 36. Chapitre 2. Assurance et prévoyance collective Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 36 D'autres polices d'assurance font évoluer les cotisations en fonction du revenu, du sexe et de l'ancienneté de l'assuré. 1.6.2. Contrat collectif Le contrat collectif est passé entre l'assureur et un groupe de personnes, généralement une entreprise. Les clauses du contrat concernent tout ou partie des membres de l'entreprise. Les signataires sont aussi nombreux que le nombre de personnes qui y adhèrent. Les institutions de prévoyance sont spécialisées dans les contrats collectifs d'assurance complémentaire santé. Elles couvrent 48% des bénéficiaires sur ce marché. Trois quart des bénéficiaires de contrats collectifs bénéficient d'un forfait famille contre seulement 7% des bénéficiaires d'un contrat individuel. Les contrats collectifs sont plus favorables aux familles grâce à la prise en compte des enfants dans le tarif. 2. L’assurance collective L’assurance collective, également appelée assurance de groupe, est un contrat souscrit par une personne en vue de l’adhésion d’un ensemble de personnes. 2.1. Types d’assurances collectives L’assurance de groupe est "le contrat souscrit par une personne morale ou un chef d’entreprise en vue de l’adhésion d’un ensemble de personnes répondant à des conditions définies au contrat, pour la couverture :  Des risques dépendant de la durée de vie humaine (décès et vie, par conséquent).  Des risques portant atteinte à l’intégrité physique de la personne ou liés à la maternité.  Des risques d’incapacité de travail ou d’invalidité, ou de dépendance, ou du risque de chômage". En pratique, l’on distingue :  Les assurances de groupes “fermés”, à adhésion obligatoire,  Les assurances de groupes “ouverts”, à adhésion facultative. 2.2. La souscription du contrat L’assurance de groupe est souscrite par l’entreprise sur la tête des membres du groupe, au bénéfice des catégories de personnes désignées au contrat. Un contrat d’assurance collective met donc en présence :  L’assuré (autrement dit, la personne sur la tête de laquelle le risque est assuré) : dans le cadre d’un contrat souscrit au sein de l’entreprise, il s’agira donc du salarié, appelé en ce cas adhérent.  Le souscripteur (autrement dit, la personne qui signe le contrat et paie les primes) : il s’agira donc de l’employeur dans le cadre d’un contrat souscrit au sein de l’entreprise.  Le bénéficiaire (autrement dit, la personne qui perçoit les prestations : ce peut être l’assuré et/ou ses ayants droit (son conjoint et ses héritiers).
  • 37. Chapitre 2. Assurance et prévoyance collective Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 37  Et, bien évidemment, l’assureur, qui perçoit les primes et verse les prestations. Dans la pratique :  Le contrat est signé par l’assureur et le responsable du groupe.  Les assurés signent un bulletin d’adhésion qui précise, si besoin est, l’identité exacte du bénéficiaire.  Dans le cadre des contrats dits « loi Madelin », que peuvent librement souscrire les indépendants, l’assurance est souscrite par l’association sur la tête des membres du groupe (les non-salariés ayant adhéré au contrat de groupe), au bénéfice des personnes désignées dans les contrats. 2.3. La protection des adhérents Le souscripteur ne peut exclure un adhérent du bénéfice du contrat d’assurance de groupe que si le lien qui les unit est rompu ou si l’adhérent cesse de payer la prime. L’exclusion de l’adhérent doit respecter une procédure. Ainsi, le souscripteur doit mettre en demeure l’adhérent de payer ses primes dans un délai de 40 jours à peine d’exclusion du contrat. Cette mise en demeure doit être envoyée par lettre recommandée au plus tôt 10 jours après la date à laquelle les sommes auraient dues être payées. L’exclusion ne peut faire obstacle, le cas échéant, au versement des prestations acquises en contrepartie des primes ou cotisations versées antérieurement par l’assuré. Le Code des assurances réglemente l’information des assurés avant et après la souscription du contrat. Avant la souscription du contrat, l’assureur doit obligatoirement fournir au futur assuré :  une fiche d’information sur le prix et les garanties,  un exemplaire du projet de contrat et de ses pièces annexes ou une notice d’information sur le contrat qui décrit précisément les garanties assorties des exclusions, ainsi que les obligations de l’assuré. Après la souscription du contrat, le souscripteur doit :  remettre à l’adhérent une notice établie par l’assureur, qui définit les garanties et leurs modalités d’entrée en vigueur ainsi que les formalités à accomplir en cas de sinistre.  informer par écrit les adhérents des modifications qu’il est prévu, le cas échéant, d’apporter à leurs droits et obligations. La preuve de la remise de la notice à l’adhérent et de l’information relative aux modifications contractuelles incombe au souscripteur.
  • 38. Chapitre 2. Assurance et prévoyance collective Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 38 3. La prévoyance collective 3.1. Définition de la prévoyance La prévoyance [4] consiste à se couvrir contre tous les aléas de la vie liés à la personne, tant à titre particulier que professionnel (contrat collectif de prévoyance). La prévoyance couvre deux grands domaines de risques :  Les risques liés au décès, à l’incapacité, à l’invalidité, et à la dépendance, interrompant ou suspendant totalement l’activité professionnelle, et de fait les revenus de l’assuré.  Les frais médicaux générés lors d’une hospitalisation, de consultations, d’analyses (maladie, maternité…). En cas de réalisation effective du risque, les prestations sont versées en espèces. La prévoyance est une protection sociale qui complète celle du régime obligatoire. La Sécurité sociale prévoit en effet des indemnités pour chacun de ces risques, mais elles ne couvrent pas totalement le manque à gagner des assurés. Contrairement à la mutuelle santé, dont le rôle est de compléter le remboursement de la Sécurité sociale uniquement sur la partie soins (après un accident par exemple), la prévoyance vous vient en aide financièrement dans votre vie de tous les jours. Elle compense les pertes de revenus de l’assuré en cas d’impossibilité de travailler, lui permettant ainsi de garantir son niveau de vie dans des circonstances difficiles.  En cas de décès, la prestation correspond à un capital : rente versée au conjoint survivant, ou rente éducation (adressée aux enfants survivants, pour le financement de leurs études par exemple).  En cas d’incapacité (arrêt de travail temporaire ou définitif), les indemnités journalières permettent à l’assuré de maintenir un revenu pendant une durée maximale de trois ans.  En cas d’invalidité, une rente viendra compenser la perte de revenus, jusqu’à la retraite si nécessaire. Bien qu’il existe des contrats individuels, ce rapport s’intéresse plus particulièrement à la prévoyance collective, dite « lourde », dans l’entreprise. Celle-ci ne couvre que les actifs dans la mesure où les garanties décès et incapacité disparaissent à la retraite.
  • 39. Chapitre 2. Assurance et prévoyance collective Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 39 3.1. Les risques couverts en prévoyance collective 3.1.1. Le risque décès La couverture de ce risque consiste à assurer le versement de prestations aux bénéficiaires désignés en cas de décès de l’assuré. Les prestations sont définies sous deux formes :  Les prestations en capital.  Les prestations en rente. Les garanties en capital Elles correspondent à la définition d'un montant versé aux ayants droit de l'assuré sous forme d'un versement unique au moment de son décès. Le régime de base de la sécurité sociale verse un capital relativement faible lors du décès d’un assuré (trois mois de salaire dans la limite du plafond annuel de la sécurité sociale), ce qui peut l’inciter à avoir recours à des garanties complémentaires proposées par les assureurs dont le coût est cependant élevé compte tenu de la nature du risque. Les garanties en rentes Elles correspondent à des prestations « échelonnées » versées aux ayants droit sous forme de revenus réguliers, généralement selon un fractionnement trimestriel (mais il peut être mensuel, semestriel ou annuel). Les contrats d’assurance complémentaires distinguent deux types de rentes selon le bénéficiaire : Figure 2.3 : Les risques couverts en prévoyance collective
  • 40. Chapitre 2. Assurance et prévoyance collective Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 40  Les rentes de conjoint, destinées au conjoint survivant de l’assuré, peuvent être versées en plus ou en remplacement du capital décès, de façon viagère ou temporaire.  Les rentes d’éducation sont versées temporairement 4 aux enfants survivants ayants droit de l’assuré. Leur versement peut être soumis, au-delà d’un certain âge, à une condition de poursuite d’études. 3.1.2. Le risque arrêt de travail Il regroupe l’incapacité de travail et l’invalidité. Les garanties arrêt de travail sont également assorties d’une garantie annexe appelée « maintien des garanties décès aux personnes en arrêt de travail ». Ces trois notions sont définies ci-dessous : L’incapacité de travail Le Code de la sécurité sociale prévoit le versement de prestations appelées « indemnités journalières » (IJ) dans le cas d’une « incapacité physique constatée par le médecin traitant de continuer ou de reprendre le travail ». Cet état a, au sens de la sécurité sociale, une durée maximale de 3 ans (incapacité temporaire). Les prestations versées par le régime général après trois jours de carence sont plafonnées à 50 % de la tranche A du salaire, c’est-à-dire le salaire limité au plafond mensuel de la sécurité sociale. La limitation de ces prestations peut ainsi entraîner une baisse de revenu très importante pour le salarié en arrêt de travail et l’inciter, malgré leur coût, à avoir recours à des garanties complémentaires proposées par des assureurs. L’invalidité Elle est également appelée incapacité permanente totale ou partielle (IPP). La sécurité sociale considère que l’état d’invalidité est la consolidation de l’état d’incapacité et que celle-ci peut intervenir au plus tard au bout de trois ans. Elle a de plus défini, dans l’article L.341-4 [9] , trois catégories d’invalides déterminant le niveau de la pension : Les invalides de 1ère catégorie sont capables d’exercer une activité rémunérée, sous- entendu que cette activité ne leur procure pas une rémunération supérieure au tiers de la rémunération sormale. Les invalides de 2ème catégorie sont dans l’impossibilité absolue et définitive (IAD) d’exercer toute activité professionnelle. Les invalides de 3ème catégorie sont dans l’impossibilité absolue et définitive (IAD) d’exercer toute activité professionnelle et ont l’obligation d’avoir recours à l’aide d’une tierce personne pour effectuer les actes ordinaires de la vie. 3.1.3. Le maintien des garanties décès Le maintien des garanties décès est une prestation annexe à la garantie arrêt de travail. La loi de juillet 2001 5 l’a rendue obligatoire à compter du 1 er janvier 2002 pour tous les contrats en cours à cette date et les contrats souscrits postérieurement à cette date. Elle consiste à maintenir la couverture décès pour toute personne en incapacité de travail ou en invalidité tout en l’exonérant du paiement des cotisations relatives à ces garanties.
  • 41. Chapitre 2. Assurance et prévoyance collective Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 41 On peut ainsi résumer les différentes garanties et prestations de la prévoyance selon la classification suivante : 3.2. Les bases réglementaires de la prévoyance collective La prévoyance collective consiste à couvrir un groupe d’assuré pour un ou plusieurs des risques définis ci-dessus. Les contrats de prévoyance collective entrent ainsi dans le cadre des assurances de groupe qui font l’objet du titre IV du Code des assurances. Elles sont définies par l’article L 141-1 [11] comme étant un « contrat souscrit par une personne morale ou un chef d’entreprise en vue de l’adhésion d’un ensemble de personnes répondant à des conditions définies au contrat, pour la couverture des risques dépendant de la durée de la vie humaine, des risques portant atteinte à l’intégrité physique de la personne ou liés à la maternité, des risques d’incapacité de travail ou d’invalidité ou du risque de chômage. Les adhérents doivent avoir un lien de même nature avec le souscripteur ». On peut ainsi résumer la définition ci-dessus par le schéma suivant : Figure 2.4 : Garanties et prestations de la prévoyance Figure 2.5 : Définition réglementaire de la prévoyance
  • 42. Chapitre 2. Assurance et prévoyance collective Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 42 Les textes réglementaires applicables dans cette relation tripartite dépendent notamment du type de contrat souscrit par l’entreprise. 3.2.1. Contrats obligatoires/facultatifs Un contrat d’assurance de groupe est souscrit pour une catégorie de personnes clairement définies. Ce contrat est dit :  Obligatoire si toutes les personnes du groupe doivent adhérer obligatoirement au contrat.  Facultatif (ou « groupe ouvert ») si l’adhésion est laissée au choix de chaque assuré potentiel. Dans le cadre des contrats obligatoires, chaque adhérent a peu de recours vis-à-vis de l’organisme assureur, l’interlocuteur de l’assureur étant l’entreprise ou le groupe assuré. Ces régimes sont également appelés « régimes d’entreprise » puisqu’ils sont souscrits en grande majorité par une entreprise souhaitant faire bénéficier ses salariés d’un cadre protecteur. Pour les régimes facultatifs, la gestion technique n’est pas différente de celle des contrats obligatoires mais les contraintes sont moins lourdes pour l’assuré, car il n’a pas, en principe, d’obligation qui lui est faite de cotiser au régime. Cependant, il ne bénéficie pas des avantages fiscaux et sociaux accordés aux régimes obligatoires. 3.3. Le marché de la prévoyance collective 3.3.1. Les organismes intervenant en prévoyance collective On distingue l’organisme de base (la sécurité sociale) des organismes complémentaires. Trois types d’organismes complémentaires interviennent sur le marché de la prévoyance collective : les sociétés d’assurance, les institutions de prévoyance et les mutuelles. Les sociétés d’assurance : Elles sont régies par le Code des assurances et peuvent prendre différentes formes juridiques : société anonyme, société d’assurance mutuelle ou société mutuelle d’assurance. Leur particularité est d’être le seul intervenant à but lucratif du marché de la prévoyance, elles sont donc soumises au contrôle du ministère des finances. Elles doivent obéir à des règles très strictes en matière de marge de solvabilité et la commission de contrôle des assurances garantit le respect de ces normes visant à protéger les assurés. Les institutions de prévoyance : Apparues à la fin de la seconde guerre mondiale en même temps que la sécurité sociale, elles sont chargées, d’après le Code de la sécurité sociale qui les régit, de compléter le régime légal de sécurité sociale. Ce sont des organismes à but non lucratif ayant une gestion paritaire c’est- à-dire qu’elles sont administrées par des représentants des salariés et des représentants des employeurs en nombre égal.
  • 43. Chapitre 2. Assurance et prévoyance collective Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 43 Les mutuelles : Elles sont régies par le Code de la mutualité qui les définit dans l’article L.111-1 comme des « groupements à but non lucratif qui, essentiellement au moyen des cotisations de leurs membres, se proposent de mener, dans l’intérêt de ceux-ci ou de leur famille, une action de prévoyance, de solidarité et d’entraide (…) ». Sur le plan juridique, les mutuelles sont des associations. 4. Périmètre gérer dans l’offre ACTIV’Infinite Les contrats garanties assurances gérés par ACTIV’Infinite sont les contrats qui concerne l’assurance de personnes, par contre ACTIV’Infinite ne couvre pas le périmètre d’assurances de biens. Figure 2.6 : Périmètre des contrats gérés par ACTIV'Infinite 4.1. Zoom sur le périmètre Assurance Santé :  Garanties complémentaires à celle de la Sécurité Sociale.  Couverture Hospitalisation, Optique, Dentaire, Soins,…  Pour l’assuré et ses ayants-droits. Prévoyance Décès : Garanties temporaires :  Cotisations à fond perdu.  Capitaux Décès, Rentes Décès, Capitaux Obsèques.  Gestion du Crédit emprunteur. Garanties vie entière :  Cotisations avec valeur de rachat.  Calculs actuariels cotisations.  Calculs des prestations avec capitalisation.  Calculs actuariels de la valeur de rachat.
  • 44. Chapitre 2. Assurance et prévoyance collective Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 44 Garanties en cas de vie : Contrats de capitalisation :  Contrats avec valeurs de rachat.  Epargne : Contrats individuels, Cadres fiscaux particuliers.  Retraite par capitalisation : Contrats collectifs ou individuels. Capitalisation supports :  En Euro : taux de rendements garantis, participations aux bénéfices.  En Unité de Compte : valorisation des UC.  Mixte : contrats avec supports € et UC.  Pour les contrats individuels : mécanismes de rachats, arbitrages,… .
  • 45. Chapitre 2. Assurance et prévoyance collective Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 45 Conclusion À travers ce chapitre, nous avons pu se familiariser avec le secteur d’assurance dans son aspect général et la prévoyance collective en particulier qui représente le métier du projet. Ceci va permettre une meilleure compréhension du contexte métier et par conséquence une analyse du besoin et une conception plus pertinente. Avant de passer à la partie conception, nous présenterons tout d’abord les technologies utilisées dans le chapitre suivant.
  • 46. Conclusion générale 46 Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 46 Chapitre 3. Technologies et outils utilisés Dans ce troisième chapitre, nous allons présenter l’architecture technique admise pour notre projet et la description globale des technologies et Frameworks utilisées pour la réalisation de ce projet. Les technologies utilisées ont été imposées par l’entreprise pour assurer la compatibilité avec l’existant.
  • 47. Conclusion générale 47 Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 47 1. Architecture technique L’architecture technique d’un projet désigne la structure générale inhérente, l’organisation des différents éléments du système, et des relations entre les éléments. Cette structure fait suite à un ensemble de décisions stratégiques prises durant la conception de tout ou partie d’un projet informatique. Le schéma ci-dessous présente une vision globale sur l’architecture technique du progicielle ACTIV’Infinite. ACTIV’Infinite est basé sur une architecture Java EE 3-tiers, cette architecture consiste à réaliser une séparation entre les classes d’une application en fonction des services offerts par ces classes, en générale nous pouvons se trouver avec une architecture n-tiers avec n est le nombre des couches de l’application, au minimum le n est égale à 3 nous parlons dans ce cas des couches Présentation, Business et Accès aux données. Couche présentation(Web) : Elle regroupe l’ensemble des classes qui offrent des services de présentation en générale c’est la façade de l’application c’est-à-dire que c’est la couche avec laquelle elle interroge le client. Couche métier (Business) C’est l’ensemble des classes qui font le métier de l’application, tous les services offerts par l’application ont une implémentation au niveau de cette couche. Couche Accès aux données(DAO) La couche dans laquelle on peut trouver la configuration et l’implémentation permettant l’accès aux différentes bases des données dans lesquelles les données de l’application sont stockées. Figure 3.1 : Schéma de l'architecture technique du projet
  • 48. Chapitre 4. Étude fonctionelle et conception Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 48 2. Technologies et Frameworks Le progiciel ACTIV’Infinite est basé sur les Technologies et Framworks Java/JEE, nous avons dans la couche présentation le Framwork Struts1 !, puis nous avons Hibernate dans la couche DAO et Spring IoC pour l’injection de dépendance entre les différentes couches. 2.1. Technologies de base Java EE J2EE [5] est une plate-forme fortement orientée serveur pour le développement et l'exécution d'applications distribuées. Elle est composée de deux parties essentielles :  Un ensemble de spécifications pour une infrastructure dans laquelle s'exécutent les composants écrits en Java : un tel environnement se nomme serveur d'applications.  Un ensemble d'API qui peut être obtenues et utilisées séparément. Pour être utilisées, certaines nécessitent une implémentation de la part d'un fournisseur tiers. Sun propose une implémentation minimale des spécifications de J2EE : le J2EE SDK. Cette implémentation permet de développer des applications respectant les spécifications mais n'est pas prévue pour être utilisée dans un environnement de production. Ces spécifications doivent être respectées par les outils développés par des éditeurs tiers. L'utilisation de J2EE pour développer et exécuter une application offre plusieurs avantages :  Une architecture d'applications basée sur les composants qui permet un découpage de l'application et donc une séparation des rôles lors du développement  La possibilité de s'interfacer avec le système d'information existant grâce à de nombreuses API : JDBC, JNDI, JMS, JCA ...  La possibilité de choisir les outils de développement et le ou les serveurs d'applications utilisés qu'ils soient commerciaux ou libres. J2EE permet une grande flexibilité dans le choix de l'architecture de l'application en combinant les différents composants. Ce choix dépend des besoins auxquels doit répondre l'application mais aussi des compétences dans les différentes API de J2EE. L'architecture d'une application se découpe idéalement en au moins trois tiers :  La couche présentation : c'est la partie qui permet le dialogue avec l'utilisateur. Elle peut être composée d'une application standalone, d'une application web ou d'applets.  La couche métier : c'est la partie qui encapsule les traitements.  La couche DAO : c'est la partie de persistance des données. Figure 3.2 : Logo Java Enterprise Edition
  • 49. Chapitre 4. Étude fonctionelle et conception Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 49 XML Le développement de XML a commencé en 1996, et XML est une norme du W3C depuis février 1998, ce qui peut laisser supposer qu'il s'agit d'une technologie plutôt immature. En fait, il ne s'agit pas d'une technologie très nouvelle. Avant XML, il existait SGML, développé au début des années 80, devenu norme ISO depuis 1986 et largement utilisé dans des projets de documentation de taille importante. Et il existait bien sûr HTML, dont le développement a commencé en 1990. Les concepteurs de XML ont simplement pris les meilleures parties de SGML, profité de l'expérience de HTML, et produit une technologie qui n'est pas moins puissante que SGML, mais infiniment plus régulière et plus simple à utiliser. Ajax Ajax (Asynchronous JavaScript + XML) n'est pas une technologie en soi, mais un terme désignant une « nouvelle » approche utilisant un ensemble de technologies existantes, dont : HTML ou XHTML, les feuilles de styles CSS, JavaScript, le modèle objet de document (DOM), XML, XSLT, et l'objet XMLHttpRequest. Lorsque ces technologies sont combinées Figure 3.3 : Logo de la technologie XML Figure 3.4 : Logo de la technologie AJAX Figure 3.5 : Architectur Ajax Vs Architecture classique
  • 50. Chapitre 4. Étude fonctionelle et conception Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 50 dans le modèle AJAX, les applications Web sont capables de réaliser des mises à jour rapides et incrémentielles de l'interface utilisateur sans devoir recharger la page entière du navigateur. Les applications fonctionnent plus rapidement et sont plus réactives aux actions de l'utilisateur. En utilisant Ajax, le dialogue entre le navigateur et le serveur se déroule la plupart du temps de la manière suivante : un programme écrit en langage de programmation JavaScript, incorporé dans une page web, est exécuté par le navigateur. Celui-ci envoie en arrière-plan des demandes au serveur Web, puis modifie le contenu de la page actuellement affichée par le navigateur Web en fonction du résultat reçu du serveur, évitant ainsi la transmission et l'affichage d'une nouvelle page complète. 2.2. Frameworks Java EE Struts 1 Struts est un framework Java EE développé par le projet Jakarta de la fondation Apache. C'est le plus populaire des frameworks pour le développement d'applications web avec Java. Il a été initialement développé par Craig Mc Clanahan qui l'a donné au projet Jakarta d'Apache en mai 2000. Depuis, Struts 1 a connu un succès grandissant auprès de la communauté du libre et des développeurs à tel point qu'il sert de base à de nombreux autres framework open source et commerciaux et que la plupart des grands IDE propriétaires (Borland, IBM, BEA, ...) intègrent une partie dédiée à son utilisation. Struts 1 met en œuvre le modèle MVC 2 basé sur une seule servlet faisant office de contrôleur et des JSP pour la présentation des données. L'application de ce modèle permet une séparation en trois parties distinctes de l'interface, des traitements et des données de l'application. Figure 3.6 : Logo du Framework Struts
  • 51. Chapitre 4. Étude fonctionelle et conception Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 51 Struts se concentre sur la vue et le contrôleur. L'implémentation du modèle est laissée libre aux développeurs. Pour le contrôleur, Struts 1 propose une unique servlet par application qui lit la configuration de l'application dans un fichier au format XML. Cette servlet de type ActionServlet reçoit toutes les requêtes de l'utilisateur concernant l'application. En fonction du paramétrage, elle instancie un objet de type Action qui contient les traitements et renvoie une valeur particulière à la servlet. Celle-ci permet de déterminer la JSP qui affichera le résultat des traitements à l'utilisateur. Spring Security Spring Security est un module incontournable d’une application développée en Spring. Il apporte tout le nécessaire pour sécuriser une application et il a l’avantage d’être vraiment personnalisable. La notion de sécurité informatique n’est pas une mince affaire et sa mise en place est parfois longue et demande d’être constamment adaptée au niveau réseau, serveurs, application… Spring Security n’intervient que sur le domaine applicatif. Quand on parle sécurité applicative, nous avons deux notions essentielles : l’authentification (savoir qui je suis) et les autorisations (savoir ce que j’ai le droit de faire). Spring Security essaye d’apporter une solution à ces deux problématiques. Au niveau de l’authentification vous pouvez utiliser soit des mécanismes apportés par le framework, soit utiliser des systèmes annexes. Spring security permet par exemple de s’authentifier via un annuaire LDAP, OpenID, formulaires, JAAS, Kerberos… et bien d’autres Figure 3.7 : Architecture du Framework Struts Figure 3.8 : Logo du Framework Spring security
  • 52. Chapitre 4. Étude fonctionelle et conception Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 52 encore. Vous pouvez même assez facilement vous connecter à votre propre système si ce dernier fournit une API quelconque. Au-dessus des mécanismes d’authentification Spring Security permet d'ajouter facilement des autorisations sur les requêtes web, les méthodes ou même des objets. Pour configurer votre application vous pouvez utiliser soit la configuration historique en XML soit la Java Config. Cette dernière est plus qu’encouragée avec les dernières versions de Spring. Spring IoC Spring Inversion of Control est dit le cœur du framework Spring ou Spring Core, est un conteneur léger implémentant le patron de conception Inversion de Contrôle qui permet de créer les objets, gérer leur dépendances, les configurer et gérer leur cycle de vie complet de la création à la destruction. Le conteneur Spring permet de créer les composants qui composent une application, ces objets sont appelés Spring Beans. Le conteneur reçoit ses instructions sur ce qu'il faut configurer et assembler en lisant les métadonnées de configuration fournies. Les métadonnées de configuration peuvent être représentées par XML, des annotations Java ou du code Java. Spring fournit les deux types de conteneurs distincts suivants : Figure 3.9 : Logo du Framework Spring IoC Figure 3.10 : Digramme de classe du patron de conception Inversion de Contrôle [6]
  • 53. Chapitre 4. Étude fonctionelle et conception Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 53 Spring BeanFactory Container : C'est le conteneur le plus simple fournissant le support de base de DI et est défini par l'interface org.springframework.beans.factory.BeanFactory. Le BeanFactory et les interfaces connexes, telles que BeanFactoryAware, InitializingBean, DisposableBean, sont toujours présents dans Spring à des fins de rétrocompatibilité avec un grand nombre de frameworks tiers qui s'intègrent à Spring. Spring ApplicationContext Container : Ce conteneur ajoute d’avantage de fonctionnalités spécifiques à l’application, telles que la capacité de résoudre les messages textuels d'un fichier de propriétés et la possibilité de publier des événements d'application pour les écouteurs d'événements intéressés. Ce conteneur est défini par l'interface org.springframework.context.ApplicationContext. Spring AoP L'AOP permet facilement mettre en place des fonctionnalités dans différents points d'une application. Ces fonctionnalités sont désignées sous le terme advice : elles sont exécutées lors d'événements nommés joinpoint (par exemple l'invocation d'une méthode ou d'un constructeur,...). Les endroits où les advices seront invoqués lorsque le joinpoint est réalisé sont définis grâce à des pointcuts. Une opération de tissage est nécessaire pour permettre l'exécution des aspects au runtime : ce tissage peut être réalisé dynamiquement (grâce à un classloader ou la création de proxys) ou par compilation. L'AOP est particulièrement intéressante pour mettre en oeuvre certaines fonctionnalités techniques transverses comme les transactions. C'est d'ailleurs grâce à l'AOP que les transactions sont gérées par Spring. La gestion des transactions devient alors déclarative et ne requiert plus de code supplémentaire utilisant une API dédiée. Figure 3.11 : Logo du Framework Spring AoP Figure 3.12 : Schéma de l'exécution programme AOP
  • 54. Chapitre 4. Étude fonctionelle et conception Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 54 Hibernate Hibernate [7] est une surcouche de JDBC qui lui ajoute une dimension objet. Le terme mapping objet/relationnel (ORM) décrit la technique consistant à faire le lien entre la représentation objet des données et sa représentation relationnelle, basée sur un schéma SQL. Concrètement, Hibernate permet de lier/mapper un objet défini en Java avec une table dans une base de données, via un fichier déclaratif de mapping ou par les annotations Java. Le système peut s’occuper de la création des tables en fonction des fichiers de configuration et mettre aussi à jour les tables si nécessaire lors d’un changement dans l’un des fichiers de configuration. Hibernate possède plusieurs moyens pour effectuer des requêtes. Il est possible d’exprimer des requêtes en SQL, ou en HQL (Hibernate Query Language : language propre à Hibernate) ou encore en critères orientés objet. On notera que pour les utilisateurs d'Eclipse, il existe un plugin : Hibernate Synchroniser, qui permet de faciliter l'utilisation d'Hibernate. 2.3. Gestion de bases de données SGBD Oracle Oracle Database est un système de gestion de base de données relationnelle (SGBDR) qui depuis l'introduction du support du modèle objet dans sa version 8 peut être aussi qualifié de système de gestion de base de données relationnel-objet (SGBDRO). Fourni par Oracle Corporation, il a été développé par Larry Ellison, accompagné entre autres, de Bob Miner et Ed Oates. Figure 3.13 : Logo du Framework Hibernate Figure 3.14 : Composants du Framework Hibernate Figure 3.15 : Logo du SGBD Oracle
  • 55. Chapitre 4. Étude fonctionelle et conception Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 55 Oracle est un SGBD permettant d'assurer :  La définition et la manipulation des données.  La cohérence des données.  La confidentialité des données.  L'intégrité des données.  La sauvegarde et la restauration des données.  La gestion des accès concurrents. Outre la base de données, la solution Oracle est un véritable environnement de travail constitué de nombreux logiciels permettant notamment une administration graphique d'Oracle, de s'interfacer avec des produits divers et d'assistants de création de bases de données et de configuration de celles-ci. 3. Outils et logiciels 3.1. Outils d’industrialisation L'industrialisation permet d'optimiser l'utilisation des ressources, d'assurer des niveaux de qualité de service, de réduire les coûts et les risques. Maven Figure 3.16 : Logo de l'outil Maven Maven est un outil de construction de projets (build) open source développé par la fondation Apache, initialement pour les besoins du projet Jakarta Turbine. Il permet de faciliter et d'automatiser certaines tâches de la gestion d'un projet Java. Il permet notamment :  D'automatiser certaines tâches : compilation, tests unitaires et déploiement des applications qui composent le projet.  De gérer des dépendances vis-à-vis des bibliothèques nécessaires au projet.  De générer des documentations concernant le projet. Au premier abord, il est facile de croire que Maven fait double emploi avec . Ant et Maven sont tous les deux développés par le groupe Jakarta, ce qui prouve bien que leur utilité n'est pas aussi identique que cela. Ant, dont le but est d'automatiser certaines tâches répétitives, est plus ancien que Maven. Maven propose non seulement les fonctionnalités d'Ant mais en propose de nombreuses autres. Pour gérer les dépendances du projet vis-à-vis de bibliothèques, Maven utilise un ou plusieurs dépôts qui peuvent être locaux ou distants. Maven est extensible grâce à un mécanisme de plugins qui permettent d'ajouter des fonctionnalités.
  • 56. Chapitre 4. Étude fonctionelle et conception Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 56 Git Git est un gestionnaire de version, libre et très performant. Il possède de nombreux avantages par rapport à SVN, notamment, la possibilité de travailler localement. C’est à dire de faire des commits local et de les éditer localement avant de les pousser vers un serveur pour qu’ils soient intégrés au dépôt central. Voici une liste d’avantage que possède Git par rapport à SVN :  Pouvoir travailler en local tout en ayant accès au dépôt central.  L’utilisation de plusieurs branches est simplifiée.  Pouvoir éditer des commits précédents avec git rebase.  Pouvoir switcher rapidement d’une version à une autre et les comparer sans changer de dossier et sans avoir à communiquer avec le serveur distant.  Chaque utilisateur possède une copie complète du dépôt central, contrairement à SVN ou chaque utilisateur possède uniquement une copie d’une version donnée. Cela implique qu’en cas de problème sur le serveur git on trouvera sans problème une version backup du dépôt ailleurs. Les échanges avec le serveur sont aussi moins importants.  Git conserve un historique accessible avec la commande git reflog. Si un commit ou une branche a été malencontreusement supprimé de l’arbre de développement, on peut aisément la récupérer. Il est donc rare qu’une modification antérieure soit vraiment perdue.  Il n’y a un seul répertoire Git, contrairement à SVN où l’on a un répertoire SVN dans chaque sous-dossier. Apache Log4J La journalisation est un mécanisme très important pour le cycle de vie de chaque application, car elle permet de conserver la trace des traitements effectués et des différents événements anormaux ou normaux liés à l'exécution de l'application. Log4j est une API de journalisation très répandue dans le monde Java, fondé par la fondation Apache. Ses objectifs sont la sécurité, l’intégrité, les performances, et la trace des bugs. Cette API suit une architecture en couches où chaque couche fournit des objets différentes pour effectuer différentes tâches. Ces trois composants principaux sont : Loggers, Appenders, et Layouts. Figure 3.17 : Logo de l'outil Git Figure 3.18 : Logo de l'outil Log4J
  • 57. Chapitre 4. Étude fonctionelle et conception Projet de fin d’études 2017/2018 - MQL 57 Jenkins Jenkins est un outil logiciel d’intégration continu. Il s’agit d’un logiciel open source, développé à l’aide du langage de programmation Java. Il permet de tester et de rapporter les changements effectués sur une large base de code en temps réel. En utilisant ce logiciel, les développeurs peuvent détecter et résoudre les problèmes dans une base de code et rapidement. Ainsi les tests de nouveaux builds peuvent être automatisés, ce qui permet d’intégrer plus facilement des changements à un projet, de façon continue. L’objectif de Jenkin est en effet d’accélérer le développement de logiciels par le biais de l’automatisation. Jenkins permet l’intégration de toutes les étapes du cycle de développement. L’intégration continue est assurée par le biais de plugins. Ces plugins permettent l’intégration de diverses étapes de Various DevOps. Pour intégrer un outil particulier, il est nécessaire d’installer les plugins correspondant à cet outil : Git, Maven 2 project, Amazon EC2, HTML Publisher… 3.2. Outils de gestion de projet 4.1.1. Jira Software JIRA Software est un outil de gestion de projet Agile qui prend en charge toute méthodologie Agile, qu’il s’agisse d’un scrum, d’un kanban ou de votre propre création. Grâce à un seul outil, vous pouvez planifier, suivre et gérer tous vos projets de développement logiciel Agile, des tableaux aux rapports Agile. Choisissez un framework pour découvrir comment JIRA Software peut aider votre équipe à livrer des logiciels de qualité supérieure, et ce, plus rapidement. Figure 3.19 : Logo de l'outil Jenkins Figure 3.20 : Logo du logiciel Jira