Qui sont les lobbyistes les plus efficaces et les meilleures pratiques ? Comment le lobbying devra-t-il être régulé en Europe dans le futur ? Présentation par Robert Mack, Chairman EMEA Public Affairs Practice Burson-Marsteller
L’efficacité du lobbying en Europe - 5ème étude lobbying Burson-Marsteller
1. LANCEMENT DE LA 5ÈME ÉTUDE
BURSON – MARSTELLER
SUR LE LOBBYING
POUR UN LOBBYING EFFICACE
Paris, le 5 Juin 2013
2. 2
5ème étude B-M
sur le lobbying
Entretiens en
ligne, par
téléphone et en
face à face
Etude
qualitative
auprès de 600
sondés, dans 19
pays européens
+ Bruxelles
Des instituts
de sondage
locaux
conduisent
l’étude
Les sondés :
femmes et
hommes
politiques
(parlementaires
nationaux et
européens, élus locaux)
PSB analyse les
données
Les sondés :
membres de
cabinets, hauts-
fonctionnaires(n
ationaux, européens)
Durée de
l’étude :
Jan. – Avr. 2013
1
5 6
3
7
4
8
Méthodologie
3. Qui sont les lobbyistes ?
Les lobbyistes les plus reconnus sont :
o 66% : Les fédérations professionnelles
o 58% : Les cabinets spécialisés en affaires
publiques
o 57% : Les organisations professionnelles
L‟exception bruxelloise : 73% des décideurs européens
considèrent les syndicats comme des lobbyistes, un
jugement qui contraste avec la moyenne européenne (40%).
4.
5. Les aspects positifs du lobbying
Pas d‟accord unanime en Europe sur les aspects
les plus positifs du lobbying
Assurer la participation des acteurs économiques
et sociaux et des citoyens dans le processus
politique est la réponse la plus citée (37%).
6.
7. Les aspects négatifs du lobbying
Le manque de transparence reste le point négatif le
plus cité dans la pratique du lobbying.
Privilégier l’élite et les plus fortunés en leur donnant
trop de poids dans le processus de décision
représente le deuxième aspect négatif le plus cité mais
les chiffres varient selon les pays européens :
– Moyenne européenne : 24%
– Norvège : 55%
– Hongrie et Roumanie : 40% (chacune)
– France : 10%
– Espagne : 5%
– Italie : 3%
8.
9. La transparence
Près de 9 décideurs européens sur 10 sont
particulièrement d‟accord (25%) ou
d‟accord(64%) avec l‟idée qu‟un “lobbying
éthique et transparent est un outil d‟aide à la
décision publique”.
10. La transparence
Les lobbyistes considérés comme les moins
transparents : les journalistes (41%) et les
cabinets d‟avocats (38%).
Les plus transparents : les associations et les
fédérations professionnelles (65%), les
organisations professionnelles (60%), les
entreprises (57%), les syndicats (56%) et les
ONG(55%).
11.
12. Les cabinets spécialisés en affaires
publiques sont sévèrement
jugés, contrairement aux autres
entités
13. La majorité (56%) des
sondés en Europe pense
que le lobbying n‟est pas
suffisamment règlementé
dans leur pays.
Les chiffres sont
particulièrement élevés au
Portugal, en Espagne, en
République Tchèque et en
Italie.
93%
100%
87%
88%
Réglementation du lobbying
14. Cette opinion est particulièrement partagée au
Portugal(88%), en Pologne (87%), en Italie (83%) et au
niveau européen (79%).
La Norvège est le seul pays où un peu plus de la moitié
des sondés (51%) ne pense pas qu‟un registre obligatoire
serait utile.
15. L‟efficacité du lobbying
Les associations professionnelles sont perçues
comme exerçant le lobbying le plus efficace, avec 62%
des sondés européens les considérant « efficaces » ou
« très efficaces ».
L‟exception allemande : les sondés considèrent les ONG
(78%) et les cabinets spécialisés en affaires publiques
(71%) comme les plus efficaces.
16.
17. De mauvaises pratiques
Un nombre important de lobbyistes représentant des
entreprises (37%) et des ONG (39%) ont des difficultés
à comprendre le processus politique et législatif.
Environ un tiers des sondés pense que leur travail
intervient trop tôt ou trop tard dans le processus de
décision.
Un sondé sur quatre pense qu‟il y a toujours un
problème considérable avec les représentants d„intérêts
des entreprises et les perçoivent comme utilisant des
procédés non-éthiques.
18.
19. Canaux d‟influence
L‟ensemble des données à l‟échelle européenne
montre que les sources d‟information que les sondés
trouvent les plus utiles sont les réunions internes et
les documents des autorités nationales.
Les réseaux sociaux et les médias traditionnels -
médias online compris – ne sont pas considérés
comme particulièrement utiles.
20.
21. L‟utilisation des réseaux sociaux
Les décideurs politiques consultent souvent les sites web
des entreprises (43% les consultent quotidiennement ou
au moins une fois par semaine), des associations
industrielles (41%), des ONG (37%) et Wikipedia (38%).
Près d‟un cinquième des sondés utilise Facebook tous les
jours dans le cadre de leur travail, et une proportion
similaire utilise Twitter chaque jour (alors même que 49%
ne l‟utilisent jamais).
22.
23. Et à Bruxelles ?
Les lobbyistes ont plus de chance d‟obtenir une
entrevue si :
- Ils fournissent des informations pertinentes et
utiles (77%)
- Ils sont transparents (64%)
- Ils sont enregistrés sur un registre public (57%)
Les lobbyistes les plus efficaces selon les secteurs
sont : l‟agriculture (75%), l‟énergie (77%), la santé
(71%), et l‟industrie pharmaceutique (66%).
EU-level lobbying in Brussels shows a number of distinctions when compared to lobbying at a national level. Those surveyed in Brussels have a far broader definition of a ‘lobbyist’than their national counterparts and have a higher perception of lobbying in terms of transparency and effectiveness.
Raising the local or national importance of an issue seems to be a less positive aspect than in previous surveys. While identified as the most positive aspect by 50% of respondents in 2009, only 20% of respondents in this year’s survey said it was the most positive aspect of lobbying.
48% of respondents in Brussels believe that ethical and transparent lobbying helps policy development, compared with an average of 25% across the EU. They see the main positive role of lobbying as ensuring the participation of social and economic actors and citizens in the political process and providing useful and timely information.
There is growing demand for mandatory regulation of lobbying, but this is a demand for transparency, not a rejection of lobbying. In fact, transparent stakeholders who understand the decision-making process and provide useful information are highly valued by policy-makers in Brussels.
In Brussels the weight given to transparency means that there is growing demand for further regulation in the form of a mandatory register (79%) and many expect it to come within the nextthree years (48%).
In the corporate sector, the energy and healthcare sectors were perceived to have the most effective lobbyists, scoring 68% and 60% respectively.With regard to NGOs, the lobbyists perceived to be the most effective are those working on the environment (52%) and human rights (49%) sector.
In Brussels the clear demand for transparency some companies continue to fail to be sufficiently transparent about the interests they represent (cited as a poor practice by 55% of respondents in Brussels – slightly higher than the European average 48%).
The problems for NGOs in Brussels are: the most frequently-committed poor practice is basing a position on emotion rather than facts (75%) and, unlike companies, being too early or too late in the process (50%).
In Brussels helpful sources of information include some cited at national level – internal meetings (84%), national authorities’ documents (78%) and written briefing material (75%) – but also many sources particularly valued in Brussels, including industry meetings (80% versus a European average of 62%) and, perhaps unsurprisingly, the EU institutions (87% compared with a European average of 52%). Industry associations’ websites (perceived as ‘helpful’ or ‘very helpful’ by 53% of respondents), NGO websites (41%) and corporate websites (43%) are seen as usefultools – certainly more so than at national level, where the scores for each of these are around 30%.
Not be seen as particularly helpful, but respondents told us that they are still regular users of social media and digital information sources