1. II / LA SUPERPUISSANCE ASSUMÉE (1945/1991)
A - La mise en place par les USA d’un monde nouveau après la
guerre (1945-1947)
1 - La guerre a renforcé la puissance des USA :
2 – Ils deviennent les bâtisseurs de ce nouvel ordre mondial
4. 1 - Les USA utilisent leur puissance contre le bloc communiste
( 1947/début des années 60 )
a – Cette puissance est globale
B – Les USA, leader du « monde libre » pendant la Guerre froide
(1947/1991)
5. – écoq et financière : le hard power
– diplomatique et militaire : le hard power
21. 2 - La diplomatie US hésite entre réalisme et idéalisme
- Le président Nixon, républicain, est réaliste
Rencontre entre Mao Zedong et Nixon
en 1972
24. C – Les années 80 marquent le retour des USA et leur victoire
dans la Guerre Froide
1 - Les USA reviennent en
force avec le républicain
Reagan : « America is back »
C’est le retour à la
politique d’endiguement
37. 2 – Les USA deviennent les
« gendarmes du monde »
– Le pdt G. Bush ( R. 1989 –
1992 ) défend le concept de
nouvel ordre mondial
38. DOC PAGE 221
G. Bush parle dès 1990
d’un « nouvel ordre
mondial » qui serait
fondé sur la
coopération et
l’acceptation par tous
les pays de règles
communes dont le
respect est confié à
l’ONU avec le soutien,
le leadership, des USA
39. Il inscrit la politique étrangère des USA dans le multilatéralisme
40.
41. - Son successeur démocrate Clinton ( D. 1993 – 2000 ) poursuit ds
cette voie mais va + loin en défendant le concept d’enlargement.
42. DOC : LA POLITIQUE DE « L’ENLARGEMENT » DE BILL CLINTON
« Les Etats-Unis sont une puissance mondiale et ils ont des intérêts dans toutes les régions
de la Terre. Les Etats-Unis devront être actifs dans chaque aire qui se dessine aujourd’hui,
pour contribuer à maintenir la paix et la stabilité et pour promouvoir la démocratie. Nous
savons que les autres pays ont le regard tourné vers nous, non seulement à cause des
dimensions de la force et de la force de notre pays, mais pour ce que nous représentons et
pour ce à quoi nous sommes disposés à nous opposer. Nous ne sommes pas, et nous ne
pouvons pas être, le gendarme du monde. Mais là où nos intérêts et nos idéaux le
demandent, et quand nous aurons la possibilité de laisser notre empreinte, nous agirons
et, si c’est nécessaire, nous assumerons le rôle de leader. Nous avons souscrit à des
engagements fort importants d’un bout à l’autre du monde en Asie, en Amérique latine, en
Océanie, au Moyen-Orient et naturellement en France – et nous les tiendrons.
Nous sommes décidés, en particulier, à favoriser le flot montant de la démocratie et du
libre marché sur tous les continents. Ceci est le reflet non seulement de nos idéaux, mas
aussi de nos intérêts. Si un pays est démocratique, les probabilités qu’il engage une guerre
contre un autre pays ou bien qu’il commette des abus envers des droits de son peuple
diminuent. Et les probabilités qu’il soit un bon partenaire commercial et qu’il collabore avec
nous pour combattre les nouvelles menaces que les démocraties doivent ensemble
affronter (les Etats hors-la-loi, le terrorisme, la criminalité internationale et le trafic de la
drogue) augmentent.
Source : Bill Clinton, entretien accordé à la revue française de géopolitique Limes, n° 1, 1997.
43. Signature des accords de Washington
en 1993 entre Rabin pour Israël et
Arafat , dirigeant de l’Organisation
de Libération de la Palestine ( OLP )
= > création de l’Autorité Palestinienne
Il remporte plusieurs succès :
45. USA interviennent en Somalie
en 1993 au nom de l’ONU
pour des raisons humanitaires
Mais ECHEC
46. 3 - Mais cette politique connait des limites :
- Derrière l’idéalisme, il y a le réalisme : les USA défendent d’abord
leurs intérêts, interventionnistes ou non !
47. Non intervention US
en Russie ds la guerre en
Tchétchénie ( 1994 /
1996 puis
1999 / 2000 )
49. B – Les
attentats du 11
sept 2001
marquent un
tournant dans
l’attitude
américaine
50. 2 - G.W. Bush ( 2001/2008)
fait le choix de l’unilatéralisme
51. DOC : « Les Etats-Unis s’efforceront constamment d’attirer le
soutien de la communauté internationale, mais n’hésiteront pas à
agir seuls, si nécessaire, afin d’exercer leur droit à la défense, en
agissant de façon préventive contre les terroristes, dans le but de
les empêcher de causer des dommages au peuple américain et au
pays ».
(Stratégie de Sécurité Nationale de l’administration Bush en 2002)
54. - Cela se traduit par des interventions militaires
* Invasion de l’Afghanistan en
déc. 2001 par une coalition
internationale dirigée par les
USA, avec l’accord du conseil
de sécurité de l’ONU
55.
56. * En 2003 : invasion de l’Irak
par une coalition menée par
les USA sans autorisation du
conseil de sécurité de l’ONU
= « guerre préventive »
57. Le 9 avril 2003, la statue du président Saddam Hussein a été
déboulonnée par l'armée américaine, le jour de la prise de
Bagdad.
58. 3 - Mais l’hyperpuissance américaine s’affaiblit
- Les effets négatifs s’accumulent
62. - Leur puissance éco. décline lentement face à leurs concurrents :
63. C – Après 2009, de nvelles stratégies pour enrayer le déclin
64. 1 - Le pdt démocrate B. Obama fait évoluer l’attitude américaine
(2009/2016 )
65.
66. DOC 4 PAGE 209 :
Nous recherchons la sécurité de notre Nation, de nos alliés et de nos partenaires.
Nous recherchons la prospérité qui découle d’un système international ouvert et libre.
Et nous recherchons un ordre international juste et durable, où les droits et les
responsabilités des nations et des personnes sont respectés, notamment les droits
fondamentaux de tout être humain. […]
Par opposition à la vision meurtrière des extrémistes violents, nous nous joignons, dans le
monde entier, à nos alliés et partenaires pour bâtir leur capacité à promouvoir la sécurité, la
prospérité et la dignité humaine. Les capacités croissantes de nos alliés et partenaires, qui
viennent d’être démontrées par la mission réussie de protection du peuple libyen, nous
offrent de nouvelles occasions de partager le fardeau.
Faire face à ces défis ne relève pas seulement de l’armée, et c’est pourquoi nous avons
renforcé tous les outils de la puissance américaine, y compris la diplomatie et l’aide au
développement, le renseignement et la sécurité intérieure. […] Alors que nous terminons
les guerres actuelles et que nous reformatons notre armée, nous allons conserver des forces
militaires agiles, flexibles et prêtes à réagir à toutes les situations. […]
Les choix fiscaux auxquels nous nous sommes confrontés sont difficiles, mais cela ne doit
faire aucun doute – ni ici aux États-Unis, ni dans le monde –, nous conserverons une armée
qui est la force de combat la mieux entraînée, la mieux dirigée et la mieux équipée de
l’histoire. Et dans un monde changeant qui réclame notre leadership, les États-Unis
d’Amérique resteront la plus grande force pour la liberté et la sécurité que le monde ait
jamais connue.
Barack Obama, préface au rapport « Maintenir le leadership mondial des États-Unis : les
priorités de la Défense pour le XXIe siècle », présenté à Washington le 3 janvier 2012.
68. La signature de l'Accord préliminaire de Genève (novembre 2013) : le compromis trouvé
entre l'Iran et le groupe «5+1» est une première étape vers un règlement définitif de la
crise qui s'annonce sinueux.
69. Couverture du magazine Courrier
International n° 989, 15 oct 2009.
Barack Obama a obtenu le Prix
Nobel de la paix le 9 octobre
2009.
72. 2 – Le président républicain Trump élu en 2016 réoriente la
diplomatie US
73. ISOLATIONNISME
Doctrine Monroe (1823)
XIXe s. jusqu’en 1917
1920-1941
INTERVENTIONNISME
Assumer la puissance
mondiale
1917-1919
1941-2012…
Rester en dehors des
affaires du monde ou
y prendre part ?
Réalisme
Realpolitik
Ex:
Roosevelt
Nixon
Idéalisme
Ex:
Wilson : pacifisme
Roosevelt
Carter
Reagan : URSS = Emp du mal
Bush (jr) : Axe du mal
Unilatéralisme
Ex:
Bush (jr)
Multilatéralisme
Ex: Bush (senior)
Clinton
Obama
LES CHEMINS
DE LA
PUISSANCE
DES USA
QUI DECIDE ?
Pdt conseillé par les dpts d’Etats
(ex Pentagone) + Conseil de
sécurité national + CIA (1947)
Congrès par des lois et
ratificat° de traités et depuis
1973 pour un engagement
militaire de + de 60 jours)
Divers lobbies peuvent
influencer les décis°