1. Originellement diffusé par Faille ECNi, groupe non lucratif de partage de connaissances médicales à tous. https://t.me/faillecni
2. Originellement diffusé par Faille ECNi, groupe non lucratif de partage de connaissances médicales à tous. https://t.me/faillecni
3. L’imagerie
classés
des (très) bien
Édouard Lange
Valentine Lethuillier
Benoît Pain
Collection dirigée par Aymeric Rouchaud
Originellement diffusé par Faille ECNi, groupe non lucratif de partage de connaissances médicales à tous. https://t.me/faillecni
5. III
Les auteurs
Édouard Lange s’est classé 9e
aux ECNi 2020. Il a débuté son internat en Chirurgie
maxillo-faciale à Lyon.
Valentine Lethuillier s’est classée 145e
aux ECNi 2020. Elle est interne en Urologie à
Rennes.
Benoît Pain s’est classé 118e
aux ECNi 2020. Il est actuellement interne en Médecine
cardiovasculaire à Nantes.
Le directeur de collection
La collection des (très) bien classés est dirigée par Aymeric Rouchaud, 14e
aux ECNi 2017 et
actuellement interne en radiologie à Lyon.
Tout d’abord merci à ces nouvelles promotions de néo-internes hyper motivés, qui sont prêts à sacrifier
une bonne partie de leur été pour réaliser ces ouvrages des TBC qui – nous l’espérons – rendent plus
agréable (ou moins désagréable) votre préparation à l’ECNi/EDN.
Merci aux Hospices Civils de Lyon, pour leur autorisation d’utiliser l’inépuisable ressource qu’est leur
PACS, et dont une bonne partie des imageries de cet ouvrage sont issues.
Merci à ma femme, et ma fille, comme d’habitude.
Aymeric
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6. IV
Remerciements
Merci à ma famille si géniale et soudée qui m’a soutenu pendant ces années de dur labeur.
Merci aux copains, la confrérie, les plus anciens et les tous les autres.
Merci à mes amis, Valentine et Benoît d’avoir collaboré dans ce beau projet.
Édouard
Tout d’abord, merci à Aymeric de nous avoir invités au sein de la collection des (très) bien
classés.
Merci aux éditions Vuibert de nous avoir permis de travailler sur ce projet à la fois ambi-
tieux et enrichissant.
Merci à mes deux amis, Édouard et Benoît, d’avoir accepté ce pari en fournissant un travail
de très belle qualité.
Merci aux Chaudières, à mes copains de Tours et de Chartres pour leur soutien depuis
plusieurs années.
Et enfin, un grand merci à mes parents, Pauline, Pierre, Clément et Margot d’avoir été de
réels piliers lors des années difficiles à traverser qui ont permis d’en arriver là !
Valentine
Merci à Aymeric de nous avoir permis de rejoindre la collection des (très) bien classés et pour
son aide précieuse dans la recherche des imageries.
Merci aux éditions Vuibert pour leur confiance indéfectible et l’ensemble du travail fourni.
Merci à Valentine et Édouard pour leur confiance malgré les difficultés rencontrées.
Merci à David, Angèle, François pour l’aide qu’ils m’ont apportée dans la recherche des
imageries de Cardiologie.
Merci à mes amis qui m’ont soutenu dans les nombreuses heures à écrire les chapitres de cet
ouvrage : merci de ne pas m’avoir tenu rigueur des soirées manquées.
Merci à Camille, qui m’a toujours témoigné son soutien, son amour et épaulé durant ces
mois d’écriture.
Merci à ma famille pour leur amour inconditionnel.
Benoît
L’éditeur remercie chaleureusement Constance de Margerie-Mellon pour son aide et son aimable autori-
sation pour la réutilisation de certaines imageries extraites de son livre Imagerie Médicale Pratique,
3e
édition (paru aux éditions Vuibert en 2019).
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7. V
Avant-propos
Bienvenue dans l’imagerie des très bien classés !
Nous avons tous les trois souhaité rédiger cet ouvrage car nous avions le sentiment qu’il
existait peu de supports de travail dédiés aux imageries pour les ECNi : les seuls existants
soit sont trop peu complets, soit manquent cruellement d’imageries.
En effet, comme vous l’aurez remarqué, les imageries sont de plus en plus tombables au
concours et il est évident que les maîtriser vous permettra de faire partie des meilleurs !
Dans ce livre, nous avons voulu regrouper l’essentiel à connaître mais également, dans le
but de rester dans l’esprit de la collection, ajouter quelques détails plus poussés pour ceux
qui souhaitent faire la différence.
è
Dans la première partie, vous trouverez une correction détaillée des imageries tombées aux
ECNi 2016 à 2020.
è
Dans la deuxième partie, nous avons décidé de détailler les imageries les plus tombables dans
les items concernés aux ECNi.
Chaque item se présente en 2 parties. En premier lieu, vous trouverez un commentaire
des imageries tombables légendées de façon un peu « vulgarisée » et « pratique », le but étant
de vous faire comprendre et retenir la façon d’analyser l’image si elle venait à tomber le jour J,
sans rentrer dans des descriptions trop « académiques ». La deuxième partie concerne la
théorie pour vous permettre de répondre aux questions de cours mais aussi aux questions
d’interprétation d’images.
Au sein de chaque partie, vous retrouverez des encadrés « Tombables », « Rappels » ou
encore « pour aller plus loin avec l’ITBC » qui ont pour objectif de vous donner des astuces
et des coups de pouce afin de vous sentir prêt le jour J face à une imagerie.
Nous espérons de tout cœur que ce livre vous permettra de vous sentir de plus en plus à
l’aise au fur et à mesure que vous rencontrerez des imageries dans vos entraînements et
surtout, qu’il vous permettra de vous démarquer (et ainsi de faire partie des très bien classés)
le jour du concours !
Bonne lecture !
Valentine, Édouard et Benoît
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8. Originellement diffusé par Faille ECNi, groupe non lucratif de partage de connaissances médicales à tous. https://t.me/faillecni
9. VII
Sommaire
Partie 1 – Annales détaillées
ECNi 2016
Énoncé................................................................................................................... 3
Corrigé.................................................................................................................. 9
ECNi 2017
Énoncé................................................................................................................... 25
Corrigé.................................................................................................................. 35
ECNi 2018
Énoncé................................................................................................................... 61
Corrigé.................................................................................................................. 75
ECNi 2019
Énoncé................................................................................................................... 101
Corrigé.................................................................................................................. 112
ECNi 2020
Énoncé................................................................................................................... 139
Corrigé.................................................................................................................. 150
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10. VIII
L’imagerie des (très) biens classés
Partie 2 – Imagerie tombables
Indications et contre-indications
en imagerie médicale
Indications........................................................................................................ 171
Contre-indications........................................................................................... 171
Cardiologie
Généralités sur l’échographie cardiaque....................................................... 175
Item 152 – Endocardite infectieuse.................................................................... 180
Item 224 – Hypertension artérielle.................................................................... 183
Item 225 – Artériopathie oblitérante des membres inférieurs.............................. 184
Item 226 – Maladie thromboembolique veineuse.............................................. 186
Item 233 – Valvulopathies................................................................................. 188
Item 234 – Insuffisance cardiaque de l’adulte..................................................... 192
Item 235 – Péricardite....................................................................................... 195
Item 339 – Syndrome coronarien aigu............................................................... 196
Endocrinologie
Item 241 – Goîtres, nodules et cancers thyroïdiens............................................ 201
Item 246 – Gynécomastie.................................................................................. 202
Item 224 – Hypertension artérielle (HTA)......................................................... 204
Gynécologie et obstétrique
Item 23 – Grossesse normale............................................................................. 207
Item 24 – Principales complications de la grossesse............................................ 207
Item 25 – Grossesse extra-utérine...................................................................... 209
Item 34 – Suites de couche pathologiques......................................................... 211
Item 38 – Infertilité du couple........................................................................... 212
Item 41 – Endométriose.................................................................................... 215
Item 300 – Tumeurs du col utérin, tumeurs du corps utérin.............................. 217
Item 306 – Tumeurs de l’ovaire........................................................................ 218
Item 312 – Tumeurs du sein............................................................................. 223
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12. X
ORL et chirurgie maxillo-faciale
Radio-anatomie du rocher............................................................................. 321
Item 89 – Altération de la fonction auditive...................................................... 324
Item 90 – Pathologie des glandes salivaires......................................................... 326
Item 148 – Infections naso-sinusiennes de l’enfant et de l’adulte........................ 329
Item 150 – Otites infectieuses de l’adulte et de l’enfant...................................... 332
Item 298 –
Tumeurs de la cavité buccale, naso-sinusiennes et du cavum,
et des voies aérodigestives supérieures..............................................333
Item 307 – Tumeurs primitives et secondaires des os de la face.......................... 335
Item 334 – Traumatisme crânio-facial............................................................... 337
Item 335 –
Orientation diagnostique et conduite à tenir
devant un traumatisme maxillo-facial...............................................338
Item 349 – Infections aiguës des
parties molles d’origine dentaire...................... 345
Orthopédie
Item 359 – Fractures du membre inférieur de l’adulte........................................ 347
Item 361 – Lésions péri-articulaires de la cheville, du genou et de l’épaule......... 350
Item 362 – Prothèses et ostéosynthèse............................................................... 359
Item 363 – Fractures du membre supérieur de l’adulte....................................... 360
Item 364 – Fractures de l’enfant......................................................................... 364
Pédiatrie
Item 52 – Boiterie de l’enfant............................................................................ 371
Item 55 – Maltraitance...................................................................................... 378
Item 271 – Vomissements de l’enfant................................................................ 381
Item 294 – Cancer pédiatrique.......................................................................... 382
Item 267 – Douleur abdominale chez l’enfant................................................... 384
Item 354 – Détresse respiratoire aiguë de l’enfant.............................................. 386
Pneumologie
Rappels anatomiques...................................................................................... 389
Radio-anatomie du thorax............................................................................. 390
Item 154 –
Infections bronchopulmonaires communautaires de l’enfant
et de l’adulte...................................................................................395
Item 159 – Tuberculose de l’adulte et de l’enfant.............................................. 397
Item 205 – Hémoptysie..................................................................................... 400
Item 206 – Épanchement pleural liquidien........................................................ 401
L’imagerie des (très) biens classés
Originellement diffusé par Faille ECNi, groupe non lucratif de partage de connaissances médicales à tous. https://t.me/faillecni
13. XI
Item 207 – Opacités et masses intrathoraciques.................................................. 403
Item 210 – Pneumopathies interstitielles diffuses (PID)...................................... 408
Item 211 – Sarcoïdose....................................................................................... 412
Item 360 – Pneumothorax................................................................................ 417
Rhumatologie
Sémiologie radiologique rhumatologique.................................................... 421
Item 117 – Rhumatisme psoriasique.................................................................. 422
Item 128 – Ostéopathies fragilisantes................................................................. 423
Item 129 – Arthrose.......................................................................................... 424
Item 156 – Infections ostéo-articulaires............................................................. 431
Item 196 – Polyarthrite rhumatoïde................................................................... 434
Item 197 – Spondyloarthropathies..................................................................... 437
Item 198 – Arthropathies microcristallines......................................................... 439
Item 199 – Algodystrophie................................................................................ 441
Item 307 – Tumeurs osseuses............................................................................ 442
Urologie
Item 161 – Infections urinaires de l’adulte et de l’enfant : pyélonéphrite aiguë......... 449
Item 265 – Lithiase urinaire............................................................................... 450
Item 310 – Tumeurs prostatiques...................................................................... 452
Item 311 – Tumeurs rénales.............................................................................. 454
Liste des items d’imagerie.............................................................................. 457
Index des imageries par pathologie.............................................................. 461
Sommaire
Originellement diffusé par Faille ECNi, groupe non lucratif de partage de connaissances médicales à tous. https://t.me/faillecni
14. Originellement diffusé par Faille ECNi, groupe non lucratif de partage de connaissances médicales à tous. https://t.me/faillecni
16. Originellement diffusé par Faille ECNi, groupe non lucratif de partage de connaissances médicales à tous. https://t.me/faillecni
17. 3
ECNi 2016
Dossier 3
Un patient de 24 ans est conduit aux urgences par sa compagne à 6 heures du matin pour des
douleurs abdominales violentes. Depuis quelques jours, il se plaint de brûlures épigastriques et
rétrosternales accentuées par la prise d’alcool. Cette nuit, alors qu’il rentrait à son domicile, il a
ressenti une douleur épigastrique soudaine et assez violente.
La palpation de l’abdomen montre une contracture épigastrique. La douleur a commencé à
diffuser au reste de l’abdomen qui est le siège d’une douleur diffuse. Il n’a eu qu’un vomissement
qui ne l’a pas soulagé.
Énoncé
Dossiers progressifs (Corrigé p. 9)
Dossier 2
Une femme de 35 ans, ouvrière en boulangerie industrielle, est victime d’une chute de vélo
alors qu’elle rentrait chez elle à la fin de sa journée de travail. La chute est en rapport avec l’exis-
tence de verglas sur la route ce soir-là. Compte tenu de la violence de la chute et d’une dou-
leur thoracique, elle est admise au service d’urgence le plus proche. À l’admission, elle décrit
comme seul symptôme une douleur à l’inspiration profonde en base thoracique droite. Elle n’est
pas essoufflée. Vous constatez une plaie superficielle au niveau du poignet gauche, une douleur
exquise à la palpation thoracique dans la fosse axillaire droite et une crépitation neigeuse sus-
claviculaire droite
Q9. Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s)
qui s’applique(nt) à ce cliché ?
A. Hyperclarté de l’hémithorax droit
B. Hyperclarté de la base gauche
C. Latéro-déviation de la trachée
D. Comblement du cul de sac pleural droit
E. Rétraction du poumon droit
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18. 4
Annales détaillées
Q9. Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s)
exacte(s) concernant la radiographie de thorax
de cet enfant ?
A. Le bouton aortique est bien visible
B. L’arc inférieur droit correspond
au ventricule droit
C. La trachée est anormalement déviée à droite
D. Il existe un élargissement pathologique
du médiastin supérieur
E. Ce cliché est normal
Q3. Ci-joint un cliché de la tomodensitométrie
abdominale. Que montre-t-il ?
A. Une augmentation de la taille
de l’appendice
B. Un hydrocholécyste
C. Un pneumopéritoine
D. La glande surrénale droite
E. Une nécrose de la glande pancréatique
Dossier 5
Vous voyez aux urgences une enfant de 2 ans pour hyperthermie entre 38,5 °C et 39 °C depuis
trois jours, associée à une altération de l’état général et des douleurs diffuses des membres. Ces
douleurs migratrices des membres et du dos sont présentes depuis environ 3 semaines et sont
partiellement calmées par du paracétamol et des anti-inflammatoires non stéroïdiens.
Q8. Dans le bilan d’extension locorégional
de cet enfant, cet examen complémentaire
est effectué. Quelle(s) est (sont) la (les)
proposition(s) exacte(s) ?
A. Il s’agit d’un scanner
B. Cet examen est injecté
C. Il a été réalisé sous sédation
D. Sa réalisation est précédée d’une analyse
de la fonction rénale
E. La coupe présentée passe par le tronc
cœliaque
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19. 5
ECNi 2016
Dossier 6
Un homme de 39 ans vient vous consulter. Il se plaint d’une fatigabilité à la marche apparue il
y a 1 mois et d’aggravation rapidement progressive : le patient est obligé de s’arrêter après 500 m
parce que ses jambes « sont lourdes ». C’est surtout sa jambe droite qui le gêne : elle bute dans
les escaliers, accroche à la marche et se met parfois à « tressauter ». Il vous signale des urgences
urinaires, avec des impériosités et des fuites urinaires qu’il ne peut contrôler.
À l’examen clinique, vous trouvez un déficit moteur global du membre inférieur droit, une
hypoesthésie à la piqûre des deux pieds et du membre inférieur droit remontant jusqu’à l’ombilic,
une hypopallesthésie des 2 membres inférieurs. Les réflexes tendineux rotuliens sont très vifs et
diffusés des deux côtés ; ils sont normaux aux membres supérieurs et les achilléens sont abolis.
Il a un clonus de la rotule droite. Les réflexes cutanés plantaires sont indifférents. Le reste de
l’examen est normal.
Q12. Concernant la radiographie de thorax
de cet enfant, quelle(s) est (sont) la (les)
proposition(s) exacte(s) ?
A. Le cliché est en inspiration
B. Il existe un pneumothorax
C. La voie veineuse centrale passe par le
tronc veineux brachiocéphalique gauche
D. L’extrémité distale de la voie veineuse
centrale est dans la veine cave supérieure
E. Les cavités rénales sont visibles
Q4. Parmi les propositions suivantes, laquelle
(lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
A. C’est une image de compression
médullaire
B. Il existe un hypersignal intramédullaire,
à hauteur des vertèbresT4 etT5
C. Le cône médullaire est normal
D. Cette image est une coupe sagittale enT2
E. Cette image est une coupe d’IRM sans
anomalie
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20. 6
Annales détaillées
Dossier 11
Un homme né en 1978 présente une dorsalgie survenue lors d’un effort de soulèvement.
Une radiographie a montré une fracture de T11, en galette.
Une ostéodensitométrie a été demandée. Le T-score au col fémoral est à –1,2 écart-type et
à –2,3 écarts-types au rachis lombaire.
Le diagnostic de myélome à chaînes légères a été retenu.
Q12. On réalise le bilan d’extension
du myélome, qui comprend notamment
une IRM panrachidienne. Voici ci-contre une
des images de cet examen. Vous observez
l’ (les) élément(s) suivant(s) :
A. Plusieurs fractures vertébrales lombaires
B. Un recul du mur postérieur de plusieurs
vertèbres
C. Une tumeur médullaire
D. Une hernie discale L5-S1
E. Une compression médullaire à l’étage L4-L5
Q6. Une IRM cérébrale est effectuée. Il s’agit d’une IRM en coupe axiale FLAIR au niveau sus-tentoriel
et en axiale pondérée en T2 au niveau sous-tentoriel.
Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
A. Prise de contraste multiple
B. L’hypersignal nodulaire principal sur la coupe du milieu est de siège frontal droit
C. La coupe centrée sur la fosse postérieure passe par la moelle allongée (bulbe)
D. On visualise au moins une lésion juxta‑corticale
E. La lésion la plus volumineuse, en sous‑tentoriel, touche le pédoncule cérébelleux droit
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21. 7
ECNi 2016
Q41. Une patiente de 78 ans se plaint de
douleurs de hanche droite après une chute.
Voici la radiographie réalisée, vous identifiez :
A. Une fracture Garden 1
B. Une fracture Garden 2
C. Une fracture Garden 4
D. Une fracture du cotyle
E. Une fracture du cadre obturateur
Q66. Concernant cette coupe radiologique :
A. Il s’agit d’un scanner abdominal injecté
en coupes coronales
B. Il s’agit d’un scanner abdominal injecté,
à un temps tardif
C. La glande surrénale gauche est visible
D. Il existe une tumeur rénale gauche
E. La veine rénale gauche est visible
Questions isolées (Corrigé p. 19)
Q1. Sur cet examen, on retrouve :
A. En regard de la vertèbre L2, un recul
du mur postérieur avec réduction
du calibre du canal médullaire
B. Un hyposignal en séquenceT2
de la vertèbre en faveur d’une origine
secondaire métastatique
C. Une compression médullaire D10
D. Une compression médullaire L2
E. Une hypodensité en séquenceT2
de la vertèbre en faveur d’une origine
secondaire métastatique
Dossier 12
M. X, 74 ans, est hospitalisé aux urgences pour faiblesse des membres inférieurs apparue depuis
72 heures avec une impossibilité de marcher. Depuis quelques jours, il sent ses « jambes se dérober »
et il a remarqué des fourmillements dans ses pieds. De plus, il présente également des nausées et des
vomissements et précise qu’il a du mal à se concentrer, à se repérer dans l’espace et dans le temps.
À l’examen clinique, vous objectivez un syndrome pyramidal des membres inférieurs. Lors du tou-
cher rectal, vous constatez l’existence d’une prostate nodulaire dure, augmentée de volume.
Dans ce contexte, une IRM médullaire en séquence T2 est réalisée en urgence dont voici un
des clichés.
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22. 8
Annales détaillées
Q105. Une jeune femme de 28 ans, non fumeuse,
a fait l’objet d’une radiographie de thorax dans
le cadre du bilan d’une altération de l’état général
associée à une dyspnée et une dysphonie.
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) juste(s)
parmi les propositions suivantes ?
A. Atélectasie lobaire inférieure gauche
B. Comblement de la fenêtre aorto-pulmonaire
C. Masse médiastinale antérieure
D. Probable paralysie phrénique
E. Probable paralysie récurrentielle
Q109. Concernant la coupe de scanner
ci-dessous, quelle(s) est (sont) la (les)
affirmation(s) exacte(s) ?
A. Il existe une masse sous-carénaire
B. Il existe une masse dans le médiastin
moyen
C. Vous demandez en première intention
une ponction trans-pariétale l’aiguille
pour obtenir un diagnostic de certitude
D. Vous évoquez le diagnostic de tumeur
germinale
E. Vous évoquez le diagnostic de tumeur
neurogène
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23. 9
ECNi 2016
Dossier 2 (Énoncé p. 3)
Question 9
Quelle(s)est(sont)la(les)proposition(s)quis’applique(nt)
à ce cliché ?
A. Hyperclarté de l’hémithorax droit
B. Hyperclarté de la base gauche
C. Latéro-déviation de la trachée
D. Comblement du cul de sac pleural droit
E. Rétraction du poumon droit
De quel type d’imagerie s’agit-il ? C’est une radiographie pulmonaire de face.
Que peut-on visualiser ? Une hyperclarté est présente lorsque l’image est « plus noire »,
parce qu’il y a moins ou plus du tout de parenchyme dans cette zone. En effet, ici, celui-ci est rétracté
vers le hile par la présence d’air dans l’espace pleural : il s’agit d’un pneumothorax droit. La légère
déviation vers la droite de la trachée que nous voyons n’est pas significative. Le cul-de-sac est bien
visible (flèche bleue), la forme habituelle de triangle à la base du poumon droit est légèrement modi-
fiée par un comblement que l’on appelle « émoussement » (présence d’un peu de liquide pleural).
Corrigé
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24. 10
Annales détaillées
Dossier 3 (Énoncé p. 3)
Question 3
Ci-joint un cliché de la tomodensitométrie
abdominale. Que montre-t-il ?
A. Une augmentation de la taille
de l’appendice
B. Un hydrocholécyste
C. Un pneumopéritoine
D. La glande surrénale droite
E. Une nécrose de la glande
pancréatique
De quel type d’imagerie s’agit-il ? Ici, le type d’imagerie vous est déjà donné : c’est une tomo-
densitométrie abdominale en coupe axiale non injectée.
Que peut-on visualiser ? On ne visualise pas l’appendice sur cette coupe (la coupe est trop
haute, au niveau du foie).
On ne visualise pas non plus d’hydrocholécyste et nous ne visualisons même pas lavésiculebiliaire.
Il existe cette hypodensité en arrière de la paroi abdominale, ce qui correspond à de l’air dans
l’espace péritonéal : ceci est pathologique et s’appelle un pneumopéritoine (flèches rouges) !
On visualise bien la glande surrénale droite (flèche bleue en V) et encore mieux la gauche (flèche
bleue en Y).
On peut bien voir le pancréas qui est homogène sur cette coupe : il n’existe pas de nécrose de la
glande pancréatique, pas de coulée de nécrose visualisée (cercle bleu).
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25. 11
ECNi 2016
Tombable
Tous les ans, au moins une coupe axiale de TDM abdominale tombe en DP ou en QI.
Il faut donc maîtriser l’anatomie abdominale basique, ainsi que les principales pathologies
digestives !
Dossier 5 (Énoncé p. 4)
Question 8
Dans le bilan d’extension locorégional de
cet enfant, cet examen complémentaire
est effectué. Quelle(s) est (sont) la (les)
proposition(s) exacte(s) ?
A. Il s’agit d’un scanner
B. Cet examen est injecté
C. Il a été réalisé sous sédation
D. Sa réalisation est précédée d’une
analyse de la fonction rénale
E. La coupe présentée passe par le
tronc cœliaque
De quel type d’imagerie s’agit-il ? Il s’agit d’une tomodensitométrie (scanner) injectée en
coupe axiale car les arcs costaux et les vertèbres sont hyperdenses.
Que peut-on visualiser ? Nous visualisons une masse abdominale droite hypodense (cercle
bleu).
Chez l’enfant, la réalisation d’une IRM (qui est généralement longue) peut nécessiter une sédation
car cela est plus long que le scanner. Ici, il est peu probable qu’une sédation ait été réalisée, car il
s’agit d’un scanner.
La tomodensitométrie injectée utilise
un produit de contraste, ce qui nécessite
d’évaluer la fonction rénale en amont.
La coupe passe bien par le tronc
cœliaque qui se situe au niveau de T12-
L1 (flèche rouge).
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26. 12
Annales détaillées
Question 9
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s)
exacte(s) concernant la radiographie de
thorax de cet enfant ?
A. Le bouton aortique est bien
visible
B. L’arc inférieur droit correspond
au ventricule droit
C. La trachée est anormalement
déviée à droite
D. Il existe un élargissement
pathologique du médiastin
supérieur
E. Ce cliché est normal
De quel type d’imagerie s’agit-il ? Il s’agit d’une radiographie pulmonaire de face.
Conseil : pour savoir si la radio pulmonaire est faite patient couché ou debout, rechercher
la poche à air gastrique. Si elle est présente, la radio pulmonaire a été faite patient debout !
Que peut-on visualiser ? Nous ne
visualisons pas le bouton aortique mais
ceci est probablement plutôt le thymus sur
cette imagerie (cercle rouge).
L’arc inférieur droit correspond au relief
de l’oreillette droite (voir rappel ci-dessous).
Chez l’enfant, la trachée est physiologi-
quement déviée vers la droite.
Chez l’enfant, le thymus n’a pas encore
régressé, il existe donc physiologique-
ment cet élargissement au niveau du
médiastin supérieur.
La radiographie pulmonaire chez l’enfant tombe tous les ans (voire plusieurs fois par an) !
Il faut donc connaître les particularités pédiatriques :
• persistance du thymus ;
• légère déviation droite trachéale.
L’analyse de la radiographie pulmonaire est détaillée dans la partie imageries tombables
(voir page 390).
Originellement diffusé par Faille ECNi, groupe non lucratif de partage de connaissances médicales à tous. https://t.me/faillecni
29. 15
ECNi 2016
De quel type d’imagerie s’agit-il ? Il s’agit d’une IRM
cervico-thoracique en coupe sagittale pondérée en T2.
Souvenez-vous, le liquide cérébro-spinal est en
hypersignal en T2, ce qui est le cas ici !
Que peut-on visualiser ? Ici, nous ne visualisons
pas le cône médullaire (ce qui correspond à la terminaison
de la moelle spinale) donc nous ne pouvons pas conclure
sur sa normalité.
Il existe un hypersignal en effet en T4-T5.
Pour définir le niveau, il s’agit en premier lieu de
bien repérer C2 et ensuite de compter les 7 ver-
tèbres cervicales, puis les 12 vertèbres thoraciques.
Question 6
Une IRM cérébrale est effectuée. Il s’agit d’une IRM en coupe axiale FLAIR au niveau
sus-tentoriel et en axiale pondérée en T2 au niveau sous-tentoriel.
Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
A. Prise de contraste multiple
B. L’hypersignal nodulaire principal sur la coupe du milieu est de siège frontal droit
C. La coupe centrée sur la fosse postérieure passe par la moelle allongée (bulbe)
D. On visualise au moins une lésion
juxta-corticale
E. La lésion la plus volumineuse, en
sous-tentoriel, touche le pédoncule cérébelleux droit
C2
T4
T5
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30. 16
Annales détaillées
Le sillon central permet de séparer le lobe frontal en avant du lobe pariétal en arrière.
Il s’agit d’analyser indépendamment chacune des images :
1. IRM en coupe axiale T2 FLAIR : plusieurs lésions, dont une en avant du sillon central droit,
donc frontale droite ;
2.
IRM en coupe axiale T2 FLAIR : nous détaillerons plusieurs lésions périventriculaires
(flèche verte) et juxta-corticales (flèche bleue) dont une de plus grande taille qui se situe en
avant du sillon central donc frontale droite ;
3.
IRM en coupe axiale T2 FLAIR : cette coupe passe par le pont (car nous sommes au niveau
du lobe temporal) et il existe une importante lésion au niveau du pédoncule cérébelleux
GAUCHE (et non droit) !
lobe temporal
1 2 3
Souvenez-vous que les couleurs des substances grise et blanche sont inversées sur une
séquence T2 ! Ici, la SB est plus foncée que la SG.
On ne parle de prise de contraste que dans les séquences T1 !
Nous détaillons les différentes lésions typiques de la sclérose en plaques dans la deuxième partie
des imageries tombables (voir page 288).
Tombable ++
Ce sont souvent les mêmes questions d’imagerie. Il ne faut donc pas perdre de places là-dessus !
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31. 17
ECNi 2016
Dossier 11 (Énoncé p. 6)
Question 12
On réalise le bilan d’extension du
myélome,qui comprend notamment
une IRM panrachidienne. Voici une
des images de cet examen :
Vous observez l’ (les) élément(s)
suivant(s) :
A. Plusieurs fractures vertébrales
lombaires
B. Un recul du mur postérieur
de plusieurs vertèbres
C. Une tumeur médullaire
D. Une hernie discale L5-S1
E. Une compression médullaire
à l’étage L4-L5
De quel type d’imagerie s’agit-il ? Il s’agit d’une IRM lombaire en coupe sagittale pondérée
en T1 (LCS en hyposignal)
Que peut-on visualiser ? On voit des fractures des vertèbres T11, L1, L2 et L4 (cercles
rouges), sans recul du mur postérieur (ligne verte). Il n’existe pas de hernie entre L5 et S1 visualisée.
L5
S1
Il ne peut pas y avoir de compression médullaire à l’étage L4-L5, puisque la moelle spinale
se termine en L2 !
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32. 18
Annales détaillées
Dossier 12 (Énoncé p. 7)
Question 1
Sur cet examen, on retrouve :
A. En regard de la vertèbre L2,
un recul du mur postérieur
avec réduction du calibre
du canal médullaire
B. Un hyposignal en séquence
T2 de la vertèbre en faveur
d’une origine secondaire
métastatique
C. Une compression médullaire
D10
D. Une compression médullaire L2
E. Une hypodensité en séquence
T2 de la vertèbre en faveur
d’une origine secondaire
métastatique
De quel type d’imagerie s’agit-il ? Le type d’imagerie vous est déjà donné : IRM dorso-
lombaire en coupe sagittale pondérée en T2.
Que peut-on visualiser ? Il s’agit en premier lieu de repérer l’étage où se situe l’anomalie.
Partez de S1 puis remontez : c’est au niveau de L2.
ll s’agit d’une IRM, donc on parle de signal (hyper et hyposignal). La densité s’applique à la
tomodensitométrie !
En effet, un hyposignal T2 d’une vertèbre est très évocateur (et en plus avec le contexte) d’une
origine secondaire métastatique avec fracture et recul du mur postérieur.
La conséquence sur cette imagerie est bien une compression médullaire au niveau de L2.
La
clinique est très évocatrice (syndrome pyramidal) et le traitement est urgent !
Rappel
• Fracture sur métastase ostéolytique : hyposignal T1/hypersignal T2.
• Fracture sur métastase ostéocondensante : hyposignal T1/hyposignal T2.
La moelle spinale se termine en L2 théoriquement, donc pas de compression médullaire en
dessous de L2 ! Ne tombez pas dans le piège le jour J.
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33. 19
ECNi 2016
L2
S1
Remarquez qu’il s’agit de la 3e
IRM rachidienne à interpréter dans les annales 2016 :
c’est ce genre de maîtrise d’imagerie qui fera la différence !
Questions isolées (Énoncé p. 7)
Question 41
Une patiente de 78 ans se plaint de
douleurs de hanche droite après une
chute.Voici la radiographie réalisée, vous
identifiez :
A. Une fracture Garden 1
B. Une fracture Garden 2
C. Une fracture Garden 4
D. Une fracture du cotyle
E. Une fracture du cadre obturateur
De quel type d’imagerie s’agit-il ? C’est une radiographie du bassin de face.
Tombable
Pas le droit à l’erreur sur ce type d’imagerie qui tombe très souvent, notamment 2016,
2018 et 2019 !
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34. 20
Annales détaillées
Que peut-on visualiser ? On peut voir une fracture du col fémoral droit Garden 4 car la
tête n’est plus en contact avec le col. Il existe une bascule de la tête en dedans et en bas.
La classification de Garden s’applique aux fractures du col fémoral seulement !
Il n’existe pas de fracture du cotyle (flèche rouge) ni du cadre obturateur.
Rappel : La classification de Garden
• Garden 1 : coxa valga – verticalisation des travées.
• Garden 2 : absence de déplacement.
• Garden 3 : coxa vara – horizontalisation des travées.
• Garden 4 : perte de contact entre la tête et le col.
Question 66
Concernant cette coupe radiologique :
A. Il s’agit d’un scanner
abdominal injecté en coupes
coronales
B. Il s’agit d’un scanner
abdominal injecté, à un temps
tardif
C. La glande surrénale gauche
est visible
D. Il existe une tumeur rénale
gauche
E. La veine rénale gauche est
visible
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35. 21
ECNi 2016
De quel type d’imagerie s’agit-il ? C’est une tomodensitométrie injectée en coupe axiale
au temps tardif (urinaire) car les cavités rénales et uretères sont opacifiés.
Que peut-on visualiser ? On peut visualiser une importante masse rénale gauche tissu-
laire avec un centre hypodense évocatrice d’une tumeur rénale (cercle bleu).
La glande surrénale n’est pas aisément identifiable sur cette coupe.
Veine rénale gauche : flèche bleue fine
Aorte : flèche rouge
VCI : flèche bleue épaisse
Tombable
Une TDM en coupe axiale montrant une tumeur rénale est tombée en 2016, 2018 et 2019 !
Question 105
Une jeune femme de 28 ans, non fumeuse,
a fait l’objet d’une radiographie de thorax
dans le cadre du bilan d’une altération de
l’état général associée à une dyspnée et
une dysphonie. Quelle(s) est (sont), la (les)
proposition(s) juste(s) parmi les propositions
suivantes ?
A. Atélectasie lobaire inférieure gauche
B. Comblement de la fenêtre aorto-
pulmonaire
C. Masse médiastinale antérieure
D. Probable paralysie phrénique
E. Probable paralysie récurrentielle
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36. 22
Annales détaillées
De quel type d’imagerie s’agit-il ? C’est une
radiographie pulmonaire de face et de profil.
Que peut-on visualiser ? On peut voir une masse
médiastinale antérieure (en avant de l’axe trachéal).
Sur une radiographie pulmonaire normale, la coupole
diaphragmatique droite est positionnée plus haut que la
coupole diaphragmatique gauche du fait de la présence du
foie.Ici,onobjectiveuneascensiondelacoupegauche,signe
indirect de paralysie diaphragmatique. Voici ci-contre une
radiographie thoracique de face normale sur laquelle nous
avons positionné le trajet des nerfs qui nous intéressent.
Cette masse peut aller comprimer le nerf récurrent
(laryngé inférieur) ce qui donne la dysphonie. En effet,
celui-ci passe sous l’artère sous-clavière à droite et sous
la crosse de l’aorte à gauche.
Voir le chapitre sur les masses et opacités médiastinales page 405.
Rappel : Repères du médiastin
• Supérieur : au-dessus crosse aortique.
• Moyen : entre aorte et carène.
• Inférieur : en dessous de la carène.
• Antérieur : en avant de l’axe trachéal, vaisseaux et péricarde.
• Moyen : au niveau de l’axe trachéobronchique.
• Postérieur : en arrière de l’axe trachéobronchique.
Tombable
Des questions sur une radiographie pulmonaire ou TDM thoracique concernant les masses
médiastinales sont tombées en 2016, 2017 et 2018 !
Question 109
Concernant la coupe de scanner ci-dessous,
quelle(s) est (sont) l’ (les) affirmation(s)
exacte(s) ?
A. Il existe une masse sous-carénaire
B. Il existe une masse dans le médiastin
moyen
C. Vous demandez en première intention
une ponction trans-pariétale l’aiguille
pour obtenir un diagnostic de certitude
D. Vous évoquez le diagnostic de tumeur
germinale
E. Vous évoquez le diagnostic de tumeur
neurogène
Nerf recurrent
gauche
Nerf phrénique
gauche
Coupe D Coupole G
Fenêtre
aorto-pulmonaire
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37. 23
ECNi 2016
De quel type d’imagerie s’agit-il ? C’est une tomodensitométrie injectée au temps artériel
(aorte très dense) en coupe axiale.
Que peut-on visualiser ?
Encore une question sur les masses et opacités médiastinales : il faut bien savoir quel
type de pathologies évoque telle ou telle localisation !Vous vous sentirez tout de
suite plus à l’aise sur ce genre de questions si vous avez déjà en tête les différentes patho-
logies pouvant être en cause en fonction de la zone du médiastin concerné !
On voit une masse sous-carénaire (2 bronches de chaque côté). Elle se situe donc au niveau du
médiastin moyen car au niveau de l’axe trachéobronchique (voir question précédente).
En cas de masse du médiastin moyen, il faut savoir évoquer une tumeur germinale !
Les tumeurs neurogènes sont évoquées lors de masses du médiastin postérieur.
Rappel : Pathologies à évoquer selon la localisation
• Médiastin antérieur :
− supérieur : goitre thyroïdien, lésion parathyroïdienne ;
− moyen : lésion thymus, tumeur germinale ;
− inférieur : kyste pleura-péricardique.
• Médiastin moyen : ADP, kyste bronchogénique.
• Médiastin postérieur : tumeur neurogène
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38. Originellement diffusé par Faille ECNi, groupe non lucratif de partage de connaissances médicales à tous. https://t.me/faillecni
39. 25
ECNi 2017
Énoncé
Dossiers progressifs (Corrigé p. 35)
Dossier 1
Une femme de 40 ans présente au cours d’un effort une céphalée brutale nécessitant l’arrêt de
ses activités. Elle est conduite aux urgences, et ses troubles persistent avec diplopie, parésie de la
main gauche, syndrome méningé et troubles de la conscience (Glasgow 13).
Q4. Concernant l’examen radiologique suivant,
quelle(s) est (sont) l’ (les) affirmation(s) vraie(s) ?
A. Il s’agit d’un scanner cérébral
B. Il s’agit d’une coupe axiale
(ou horizontale) passant par le tronc
cérébral
C. Il existe une dilatation des
ventricules latéraux
D. Une hyperdensité spontanée
est visible au niveau des citernes
de la base
E. Il existe un effacement des sillons
corticaux temporaux
Q10. Quelle(s) est (sont) l’ (les) hypothèse(s)
diagnostique(s) compatible(s) avec ce tableau ?
A. Syndrome de détresse respiratoire
aiguë modéré
B. Syndrome de détresse respiratoire
aiguë sévère
C. Œdème aigu du poumon
cardiogénique
D. Pneumonie nosocomiale sévère
E. Pneumonie communautaire grave
Dossier 3
Une patiente de 75 ans est hospitalisée en réanimation pour un choc septique sur une dermo-
hypodermite bactérienne nécrosante. Intubée-ventilée, elle est stable hémodynamiquement sous
noradrénaline, après débridement chirurgical. Gaz du sang artériels sous FiO2 à 0,8 : pH 7,26 ;
HCO3- 14 mmol/L ; PaCO2 33 mmHg ; PaO2 110 mmHg ; lactates 3,5 mmol/L.
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40. 26
Annales détaillées
Dossier 4
Un enfant de 6 mois avec otite moyenne aiguë traité par amoxicilline avec bonne évolution
initiale, revient aux urgences le 3e
jour pour un malaise.
À l’examen vous notez : une pâleur cutanéo-muqueuse très marquée, une fréquence res-
piratoire à 40 cycles/min, une SaO2 à 100 %, une température à 37 °C, un temps de recolo-
ration 3 sec, une pression artérielle à 107/66 mmHg, un épisode de fréquence cardiaque
à 180 puis à 70/min. Le score de Glasgow est à 9. L’enfant a une alternance de cris faibles et
de somnolence profonde et peu de réactions aux stimulations. Les pupilles sont symétriques
et réactives. La
fontanelle antérieure est bombée. L’aspect otoscopique montre un tympan
droit congestif.
La NFS prélevée en urgence montre : érythrocytes 2,8 T/L, Hb 7 g/dL, VGM 80 fL hémato-
crite 30 %, leucocytes 11 G/L, plaquettes 320 G/L. L’ionogramme sanguin est normal.
Q11. Vous obtenez un scanner cérébral sans
injection. Parmi les propositions suivantes,
laquelle (lesquelles) est (sont) exactes ?
A. Il y a une lésion pariétale droite
B. Il y a une inondation ventriculaire
C. Il y a un empyème cérébral
D. Il y a un effet de masse
E. Il y a une thrombose du sinus
longitudinal supérieur
Q3. Vous avez demandé le cliché panoramique
dentaire que voici.
Sur ce cliché, vous observez :
A. Une dent numéro 38 retenue
B. Une dent numéro 46 à l’état de
racine
C. Une dent numéro 16 dévitalisée-
obturée
D. Une dent numéro 32 dévitalisée-
obturée
E. Une dent numéro 11 prothétique
sur implants intra-osseux
Dossier 5
Un homme de 35 ans, sans antécédents médicaux, est victime d’une agression. Il dit avoir reçu
plusieurs coups au visage. À l’examen clinique, vous notez une tuméfaction et une ecchymose
de la partie inférieure de la joue gauche. Le patient est inquiet en raison de trouble de l’articulé
dentaire.
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41. 27
ECNi 2017
Q4. Quel est votre diagnostic ?
A. Fracture unifocale de la mandibule, de l’angle gauche
B. Fracture unifocale de la mandibule, sous-condylienne basse gauche
C. Fracture bifocale de la mandibule, sous-condylienne basse gauche et para-symphysaire
droite
D. Fracture bifocale de la mandibule, para-symphysaire droite et de l’angle gauche
E. Absence de fracture visible
Q5. Concernant le trouble de l’articulé dentaire relaté par le patient, veuillez indiquer la (les)
proposition(s) exacte(s) :
A. La modification de l’articulé dentaire est purement fonctionnelle, en rapport avec une
contracture des muscles masticateurs
B. Seul le trait de fracture
para-symphysaire est responsable de ce trouble de l’articulé
dentaire
C. Ce trouble de l’articulé dentaire existait probablement avant le traumatisme
D. Il existe un décalage entre les dents 42 et 43
E. Il existe probablement une mobilité anormale de la mandibule entre les dents 42 et 43
Dossier 6
Une patiente de 64 ans consulte avec une toux fébrile sur terrain de BPCO. Elle ne présente
pas signes de gravité clinique, mais on retrouve la présence de sibilants bilatéraux et vous avez
un doute sur un foyer de crépitants. Une radiographie pulmonaire est réalisée dans un premier
temps. La patiente est revue le lendemain à domicile munie de sa radiographie. Son état clinique
s’est dégradé.
Q2. Voici ci-contre la radiographie du thorax
que vous avez prescrite. Quel est le territoire
anatomique concerné par la condensation
alvéolaire ?
A. Totalité du lobe supérieur gauche
B. Lingula
C. Segment postérieur (dorsal) du lobe
supérieur droit
D. Segment postérieur (dorsal)
du lobe inférieur droit
E. Lobe moyen
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42. 28
Annales détaillées
Dossier 8
Bilan d’un cancer du rectum chez une patiente de 43 ans atteinte d’une rectocolite hémor-
ragique.
Dossier 10
Une patiente de 44 ans s’est présentée aux urgences et un diagnostic de pyélonéphrite a été
posé, avec antécédents de coliques néphrétiques.
Q10. La patiente bénéficie d’une IRM illustrée ci-après. Comment interprétez-vous cette IRM ?
A. Il s’agit d’une tumeur circonférentielle
B. Il existe une extension sacrée
C. Il existe une extension vésicale
D. Il existe une adénopathie mésorectale
E. La localisation tumorale est sous-péritonéale
Q6. Vous avez choisi de réaliser un scanner
abdomino-pelvien.
Parmi les propositions suivantes, laquelle
(lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
A. Il existe une dilatation pyélo-
calicielle bilatérale
B. Il existe une dilatation pyélo-
calicielle gauche
C. On visualise une lithiase urétérale
gauche
D. Il existe une infiltration périrénale
gauche
E. Il existe un abcès rénal gauche
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43. 29
ECNi 2017
Q7. Quelle(s) anomalie(s) notez-vous ?
A. Pincement fémoro-tibial médial
B. Géodes osseuses
C. Liseré de chondrocalcinose
D. Fracture tassement du plateau tibial
médial
E. Condensation (plateau tibial
et condyle fémoral)
Q4. Si une IRM était réalisée, quelle(s) serait
(seraient) l’ (les) anomalie(s) évocatrice(s)
d’une méningo-encéphalite herpétique ?
A. Un hypersignal T2 d’un lobe
temporal
B. Un rehaussement du signal T1
d’un lobe temporal après injection
de produit de contraste
C. Un hypersignal T2 circonscrit
de la protubérance
D. Une atrophie cérébrale diffuse
E. Une dilatation ventriculaire
Dossier 12
Suspicion de méningo-encéphalite chez un patient de 83 ans.
Dossier 11
Un patient de 50 ans présente une bactériémie à staphylocoque et une suspicion d’arthrite
septique du genou droit à la phase précoce. Une radiographie du genou est réalisée.
Q7. Quel est votre diagnostic ?
(Une ou plusieurs bonnes réponses)
A. Pyélonéphrite gauche simple
B. Pyélonéphrite gauche obstructive
C. Infarctus rénal par thrombose
veineuse gauche
D. Insuffisance rénale obstructive
E. Choc septique sur pyélonéphrite
obstructive
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44. 30
Annales détaillées
Dossier 16
Une jeune fille de 17 ans se présente en consultation pour des démangeaisons persistantes
depuis plusieurs semaines. L’examen clinique révèle seulement une adénopathie sus-claviculaire
gauche de 3 cm, sensible et mobile à la palpation.
Q3. Le reste de l’examen physique est
sans particularité. Vous décidez d’explorer
cette adénopathie par un scanner thoracique
qui retrouve des adénopathies médiastinales.
Sur la coupe ci-jointe passant par le corps
de la vertèbre T6, vous identifiez :
A. La veine cave supérieure en A
B. L’aorte descendante en B
C. Le tronc de l’artère pulmonaire en C
D. Une adénopathie en D
E. L’œsophage en E
Q9. Les biopsies ganglionnaires ayant révélé un lymphome de Hodgkin, un bilan d’extension est
réalisé. La patiente présente de plus des sueurs nocturnes et une fièvre vespérale. Vous poursuivez
le bilan d’extension par un TEP-scanner dont l’image ci-dessous est extraite. Qu’observez-vous ?
A. Un hypermétabolisme médiastinal
B. Un hypermétabolisme vertébral
C. Une rate nodulaire
D. Un hypermétabolisme huméral gauche
E. Un hypermétabolisme cérébral pathologique
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45. 31
ECNi 2017
Q19. Parmi les examens suivants, quel est le plus performant pour l’analyse de la morphologie d’une
racine dentaire ?
A. Orthopantomogramme (panoramique dentaire)
B. Cliché mordu occlusal
C. Incidence de Blondeau (incidence nez-menton-plaque)
D. Cliché rétro-alvéolaire
E. Incidence face basse
Dossier 17
Une femme de 40 ans consulte pour une éruption sur les membres inférieurs depuis une
semaine. Elle est fébrile. Le tableau évoque un syndrome de Lofgren.
Q5. Une radiographie thoracique a été réalisée.
Quelle interprétation en faites-vous ?
A. Adénopathies hilaires
B. Adénopathies bilatérales
C. Hernie hiatale
D. Adénopathies non compressives
E. Caverne de l’apex droit
Questions isolées (Corrigé p. 52)
Q2. Un garçon de 5 ans, fébrile à 38 °C
vient pour une gêne respiratoire avec
sa radiographie de thorax demandée par
son médecin traitant. Il a un rhume depuis
3 jours. Dans ce contexte, quel(s) est (sont)
le(s) diagnostic(s) à évoquer ?
A. Une pleurésie gauche
B. Une pneumopathie interstitielle
C. Une myocardite
D. Une péricardite
E. Un lymphome
Q10. Quel est le stade Ann Arbor de cette maladie de Hodgkin ?
A. III-E
B. III-A
C. III-B
D. IV-A
E. IV-B
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46. 32
Annales détaillées
Q22. Un hockeyeur professionnel a fait une chute sur la glace avec un impact mandibulaire.
L’orthopantomogramme réalisé est le suivant :
A. Il existe une fracture bifocale de la mandibule
B. Un des traits de fracture passe par le col mandibulaire gauche
C. Un trait de fracture passe par la dent n° 37
D. Un trait de fracture passe en arrière de la dent n° 33
E. La dent n° 38 est absente
Q63. Parmi les facteurs suivants, lequel (lesquels) est (sont) un (des) critère(s) scannographique(s)
de sévérité d’une pancréatite aiguë ?
A. Une dilatation du canal pancréatique principal
B. Un iléus fonctionnel
C. La présence d’une nécrose intrapancréatique
D. La présence d’une nécrose extrapancréatique
E. Une lithiase biliaire
Q20. Parmi les examens d’imagerie suivants, lequel (lesquels) montre(nt) les articulations
temporo-mandibulaires ?
A. Cliché panoramique dentaire (orthopantomogramme)
B. Incidence de face basse
C. Téléradiographie du crâne de profil
D. Tomodensitométrie de la face (scanner)
E. Imagerie par résonance magnétique nucléaire (IRM)
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47. 33
ECNi 2017
Q85. Une patiente de 50 ans se plaint de douleurs inflammatoires des poignets. Vous suspectez
une polyarthrite rhumatoïde. L’échographie pourra vous montrer :
A. Une synovite
B. Des érosions
C. Un épanchement articulaire
D. Un pincement des interlignes articulaires
E. Une inflammation des épiphyses
Q77. Concernant l’iconographie suivante,
quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s)
exacte(s) ?
A. La flèche 1 désigne l’aorte
thoracique ascendante
B. La flèche 2 désigne la veine cave
supérieure
C. La flèche 3 désigne la veine
pulmonaire inférieure gauche
D. Il existe une dissection de l’aorte
thoracique ascendante
E. Il existe une embolie pulmonaire
proximale
Q74. Quelle(s) est (sont) la (les) caractéristique(s) typique(s) du carcinome hépatocellulaire en imagerie
en coupes ?
A. Prise de contraste au temps artériel
B. Lavage au temps portal
C. Remplissage centripète
D. Aspect spontanément hyperdense à la tomodensitométrie
E. Prise de contraste en motte
Q70. Une patiente de 32 ans consulte
pour une toux. Sa radiographie thoracique
est la suivante.
Quelle(s) anomalie(s) constatez-vous
sur la radiographie thoracique ?
A. Des adénopathies hilaires
B. Des signes d’hypertension artérielle
pulmonaire
C. Un syndrome interstitiel
D. Un pneumothorax
E. Un bronchogramme aérique
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48. 34
Annales détaillées
Q117. Concernant l’imagerie des tumeurs du pancréas, quelle est ou quelles sont la (les) réponse(s)
exacte(s) ?
A. Devant un ictère, l’examen de première intention est l’IRM pour visualiser les voies
biliaires
B. En cas de suspicion de cancer du pancréas, c’est le scanner avec injection de produit
de contraste qui est l’examen de première intention
C. En cas de suspicion de cancer du pancréas, le scanner devra rechercher des signes directs
(tumeur) et indirects (dilatation des voies biliaires et/ou du canal de Wirsung)
D. La tumeur du pancréas est parfois difficile à mettre en évidence en scanner et il faudra
compléter alors par une cholangio-pancréatographie rétrograde par voie endoscopique
(CPRE)
E. La plupart des cancers du pancréas sont diagnostiqués de façon fortuite sur une imagerie
abdominale réalisée pour une autre indication
Q118. Un enfant de 6 mois présente une cassure de la courbe de son périmètre crânien
avec une macrocrânie. Vous lui demandez une échographie transfontanellaire. Quel(s) est (sont)
l’(les) item(s) correct(s) ?
A. Cet examen permet de mieux analyser le compartiment infratentoriel
que le compartiment supratentoriel
B. Cet examen est impossible, les fontanelles sont fermées à son âge
C. Cet examen peut détecter une hydrocéphalie
D. Cet examen peut détecter une tumeur intracrânienne
E. Cet examen a une sensibilité et une spécificité dépendantes de l’opérateur
Q106. Un patient consulte pour une induration
sous-lobulaire gauche. Son médecin traitant
a demandé une IRM cervico-faciale. Il revient
vous voir avec les données de l’IRM.
Que pouvez-vous lui dire sur l’imagerie
présentée ci-dessous ?
A. Il s’agit d’une séquence T1 sans
injection de gadolinium
B. Le 1 correspond au sinus sphénoïdal
droit
C. Le 2 correspond à la glande parotide
droite
D. Il existe une tumeur parotidienne
gauche
E. Il existe une tumeur de la glande
sous maxillaire gauche
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49. 35
ECNi 2017
Corrigé
Dossier 1 (Énoncé p. 25)
Question 4
Concernant l’examen radiologique
suivant, quelle(s) est (sont) l’ (les)
affirmation(s) vraie(s) ?
A. Il s’agit d’un scanner
cérébral
B. Il s’agit d’une coupe axiale
(ou horizontale) passant
par le tronc cérébral
C. Il existe une dilatation
des ventricules latéraux
D. Une hyperdensité
spontanée est visible
au niveau des citernes
de la base
E. Il existe un effacement
des sillons corticaux
temporaux
De quel type d’imagerie s’agit-il ? Il s’agit effectivement d’un scanner cérébral non injecté
(comme recommandé en première intention devant une céphalée brutale avec suspicion d’hémor-
ragie méningée), en coupe axiale ou horizontale.
Astuce pour différencier l’IRM du scanner
La qualité de l’image (en particulier du parenchyme cérébral) est moins nette. L’os apparaît
blanc sur la TDM (très hyperdense), alors qu’il sera en hyposignal à l’IRM.
Que peut-on visualiser ? Les ventricules latéraux (entourés en noir) sont dilatés. Ils
sont trop visibles par rapport à une image normale et leurs limites sont floues. Une hyperden-
sité de la corne dorsale du ventricule droit est présente, correspondant à une hémorragie intra-
ventriculaire.
Il existe en effet une hyperdensité bien visible des citernes de la base entourant le tronc cérébral
(en bleu) et au niveau inter-hémisphérique postérieur (flèches rouges).
Les sillons corticaux sont ici effacés car comprimés par l’hypertension (entourés en rouge).
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50. Annales détaillées
Dossier 3 (Énoncé p. 25)
Question 10
Ouelle(s) est(sont) I' (les) hypothèse(s)
diagnostique(s) compatible(s) avec ce
tableau?
A. Syndrome de détresse
respiratoire aiguë modéré
B. Syndrome détresse respiratoire
aiguë sévère
C. Œdème aiguë du poumon
cardiogénigue
D. Pneumonie nosocomiale sévère
E. Pneumonie communautaire
grave
®De quel type d'imagerie s'agit-il? Il s'agit d'une radiographie pulmonaire (ou thoracique)
de face, de qualité médiocre, probablement en position allongée.
Astuce ! Pour savoir si la radio a été réalisée en position allongée ou debout, regarder
si la poche à air gastrique est présente :
36
• présente = position assise ou debout ;
absente = position allongée.
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57. ECNi 2017
1 Rappel
Le bas et le moyen rectums sont dits sous-péritonéaux, car ils sont sous la ligne de réflexion
du péritoine.
Dossier 10 (Énoncé p. 28)
Question 6
Vous avez choisi de réaliser un scanner abdomino-pelvien. Parmi les propositions
suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
A Il existe une dilatation eyélo-calicielle bilatérale
B. Il existe une dilatation pyélo-calicielle gauche
C. On visualise une lithiase urétérale gauche
D. Il existe une infiltration périrénale gauche
E. Il existe un abcès rénal gauche
43
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60. Annales détaillées
Ici, la radiographie est réalisée précocement après l'apparition des signes d'arthrite septique.
On ne s'attend donc pas à retrouver des signes radiologiques d'arthrite septique. Il s'agit d'un
cliché de référence.
1
Rappel des signes d'arthrite septique à la radiographie
• Précoce : aucun signe.
• 1-2 semaines: déminéralisation épiphysaire.
• 3-4 semaines : pincement diffus de l'interligne et érosions osseuses sous-chondrales.
Il n'y a pas ici de liseré de chondrocalcinose (voir partie sur la radiographie des rhumatismes
articulaires, page 440).
Dossier 12 ·
(Énoncé p. 29)
Question 4
Si une IRM était réalisée, quelle(s) serait (seraient) I' (les) anomalie(s) évocatrice(s) d'une
méninge-encéphalite herpétique ?
A. Un hypersignal T2 d'un lobe temporal
B. Un rehaussement du signal Tl d'un lobe temporal après injection de produit de
contraste
C. Un hypersignal T2 circonscrit de la protubérance
D. Une atrophie cérébrale diffuse
E. Une dilatation ventriculaire
Encore une question d'imagerie sans
imagerie!
Rappelons simplement les signes de méningo
encéphalite herpétique à l'IRM cérébrale selon
le Collège des enseignants en neurologie :
46
• topographie : lobestemporaux (interne ++),
insula et lobes frontaux (cingulum) ;
• aspect : hypersignal T2, T2-FLAIR et prise
de contraste au gadolinium ;
• œdème péri-lésionnel et léger effet de
masse possible.
z
w
u
(9
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61. ECNi 2017
Dossier 16 (Énoncé p. 30)
Question 3
Le reste de l'examen physique est sans
particularité. Vous décidez d'explorer
cette adénopathie par un scanner tho
racique qui retrouve des adénopathies
médiastinales. Sur la coupe ci-jointe
passant par le corps de la vertèbre T6,
vous identifiez
A. Lo veine cave su érieure en A
B. L'aorte descendante en B
C. Le tronc de l'artère ulmonaire
en C
D. Une adénopathie en D
E. L'œsophage en E
®De quel type d'imagerie s'agit-il? Comme indiqué dans l'énoncé, il s'agit ici d'un scanner
thoracique injecté en fenêtre médiastinale.
@ Que peut-on visualiser? On se situe ici, comme dit dans l'énoncé au niveau de T6, c'est
à-dire en dessous de la carène (TS). On peut donc déjà identifier les 2 bronches souches avec une
densité aérique, dont la droite qui est représentée par la lettre E.
L'œsophage est plus postérieur, juste en avant de la vertèbre et, ici, non visible car collabé
entre les repas. La lettre A indique l'aorte thoraciqueascendante qui passe au-dessus du tronc
de l'artère pulmonaire et de la bronche souche gauche. On peut donc identifier la lettre C qui
indique le tronc de l'artère pulmonaire se divisant ensuite en artère pulmonaire gauche et droite.
La lettre Ben position latéro-vertébrale gauche indique l'aorte thoracique descendante.
Enfin, la lettre D et tout ce qui est encerclé en jaune indiquent des adénopathies médiastinales
et hilaires.
47
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62. Annales détaillées
48
Question 9
Les biopsies ganglionnaires ayant révélé un lymphome de Hodgkin, un bilan d'extension
est réalisé. La patiente présente de plus des sueurs nocturnes et une fièvre vespérale.
Vous poursuivez le bilan d'extension par un TEP-scanner dont l'image ci-dessous est
extraite. Qu'observez-vous?
A. Un hypermétabolisme médiastinal
B. Un hypermétabolisme vertébral
C. Une rate nodulaire.
D. Un hypermétabolisme huméral gauche
E. Un hypermétabolisme cérébral pathologique
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64. Annales détaillées
1
Rappel sur les hyperfixations physiologiques
• Cerveau.
• Vessie.
• Myocarde.
Question 10
Quel est le stade Ann Arbor de cette maladie de Hodgkin ?
A 111-E
B. Ill-A
C. 111-B
D. IV-A
E. IV-B
On a ici une atteinte osseuse et plusieurs atteintes ganglionnaires à distance, ce qui classe
en stade IV d'Ann Arbor. On a la présence du signe B du lymphome (sueurs nocturnes et
fièvre). Voir l'item« Lymphomes » page 227.
Rappel : La classification radio-clinique d'Ann Arbor
Atteinte d'un seul territoire ganglionnaire
1-E : atteinte isolée d'un seul territoire extra-ganglionnaire
Atteinte de plusieurs territoires ganglionnaires du même côté du diaphragme
Atteintes ganglionnaires de part et d'autre du diaphragme
Atteinte extra-ganglionnaire avec une atteinte ganglionnaire à distance ou plusieurs
atteintes extra-ganglionnaires
A = absence de signes généraux/ a = absence de signes biologiques inflammatoires
B = présence de signes généraux (sueurs nocturnes/ fièvre 38 °Cet 8 jours/ perte
de poids l O % en 6 mois)
b = signes biologiques inflammatoires 8 jours et inexpliqués par autre chose
E = atteinte extra-ganglionnaire de contiguïté d'un territoire ganglionnaire atteint
X = bulki = masse tumorale volumineuse 2: l O cm ou rapport médiastino-thoracique 2: 0,35
La rate et les amygdales comptent pour une atteinte ganglionnaire, mais pas le foie.
Une atteinte bilatérale de la même aire ganglionnaire compte pour 2 atteintes, contrairement à la
classification de Binet de la LLC.
50 Originellement diffusé par Faille ECNi, groupe non lucratif de partage de connaissances médicales à tous. https://t.me/faillecni
67. Question d'indication d'imagerie
Ici une seule réponse était attendue : le cliché le plus précis
et adapté est le cliché rétro-alvéolaire qui cible une ou deux
racines.
L'orthopantomogramme est aussi intéressant pour l'analyse
des racines dentaires mais plutôt dans leur ensemble, puisqu'il
ne cible pas une racine en particulier.
Les autres clichés sont intéressants en traumatologie prin
cipalement, bien que de moins en moins réalisés. Ils ne per
mettent pas d'analyser une racine dentaire.
Voici ci-contre un exemple de cliché rétro-alvéolaire.
Question 20
ECNi 2017
Parmi les examens d'imagerie suivants, lequel (lesquels) montre(nt) les articulations
temporo-mandibulaires ?
A. Cliché panoramique dentaire (orthopantomogramme)
B. Inc
i
dence de face basse
C. Téléradiographie du crâne de prof
i
l
D. Tomodensitométrie de la face (scanner)
E. Imagerie par résonance magnétique nucléaire (IRM)
Tous ces examens d'imagerie permettent de voir les articulations temporo-mandibulaires,
ils ne sont pas pour autant tous recommandés dans les atteintes des articulations temporo
mandibulaire.
L'orthopantomograinme, l'incidence face basse et le scanner de la face peuvent être utiles en
traumatologie des condyles.
La téléradiographie de profil est rarement utilisée pour l'étude des ATM souvent en pré
opératoire de chirurgie orthodontique.
Quant à l'IRM, elle peut être utilisée pour l'étude des dysfonctions de l'ATM.
Question 22
Un hockeyeur professionnel a fait une chute sur la glace avec un impact mandibulaire.
L'orthopantomogramme réalisé est le suivant:
A. Il existe une fracture bifocale de la mandibule
B. Un des traits de fracture passe par le col mandibulaire gauche
C. Un trait de fracture passe par la dent n°
37
D. Un trait de fracture passe en arrière de la dent n°
33
E. La dent n°
38 est absente
53
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69. ECNi 2017
Question 63
Panni les facteurs suivants, lequel (lesquels) est (sont) un(des) critère(s) scannographique(s)
de sévérité d'une pancréatite aiguë ?
A. Une dilatation du canal pancréatique principal
B. Un iléus fonctionnel
C. La présence d'une nécrose intrapancréatique
D. La présence d'une nécrose extrapancréatique
E. Une lithiase biliaire
Les critères de gravités scannographiques de la pancréatite aiguë sont définis par les critères
compris dans le score de Balthazar ou CTSI uniquement :
• pourcentage de nécrose du pancréas ;
• présence de coulée de nécroses.
La lithiase biliaire n'a aucun caractère de gravité mais permet une orientation étiologique.
La dilatation du canal pancréatique principal est normale dans une pancréatite aiguë, notam
ment d'origine lithiasique.
De même, l'iléus fonctionnel est présent dans toutes les « agressions abdominales ».
Voir l'item« Pancréatite aiguë» page 270.
Question 70
Une patiente de 32 ans consulte pour
une toux. Sa radiographie thoracique est
la suivante :
Quelle(s) anomalie(s) constatez-vous sur la
radiographie thoracique ?
A. Des adénopathies hilaires
B. Des signes d'hypertension artérielle
pulmonaire
C. Un s ndrome interstitiel
D. Un pneumot orax
E. Un bronchogramme aérique
®De quel type d'imagerie s'agit-il? Il s'agit d'une radiographie thoracique de face.
@ Que peut-on visualiser? On peut visualiser ici des opacités hilaires bilatérales compa
tibles avec des adénopathies.
De plus, on note un syndrome interstitiel bilatéral de type réticulo-nodulaire.
55
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70. Annales détaillées
Il n'y a pas de signes d'HTAP, que sont l'élargissement du cœur droit et l'hypertrophie des artères
pulmonaires.
On ne visualise pas ici de pneumothorax.
Il n'y a pas de bronchogramme aérique qui est un signe visible dans les syndromes alvéolaires et
qui correspond à la lumière des bronches.
Rappel : La différence entre le syndrome alvéolaire et le syndrome interstitiel
Question 74
Quelle(s) est (sont) la (les) caractéristique(s) typique(s) du carcinome hépatocellulaire en
imagerie en coupes ?
A Prise de contraste au temps artériel
B. Lavage au temps portal
C. Remplissage centripète
D. Aspect spontanément hyper-dense à la tomodensitométrie
E. Prise de contraste en motte
Les caractéristiques du carcinome hépatocellulaire en imagerie en coupe sont un
• wash in au temps artériel ;
• wash out précoce au temps portal (hypodense par rapport au parenchyme).
Le remplissage centripète avec prise de contraste en motte est caractéristique de l'hémangiome
bénin.
Voir l'item« Tumeurs du foie» page 251.
Question 77
Concernant l'iconographie suivante,quelle(s)
est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
56
A La flèche l désigne l'aorte
thoracique ascendante
B. La flèche 2 désigne la veine cave
supérieure
C. La flèche 3 désigne la veine
pulmonaire inférieure gauche
D. Il existe une dissection de l'aorte
thoracique ascendante
E. 1 existe une embolie pulmonaire
proximale
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