1. La ne sert que si l '
on en use
Un petit groupe de chercheursdu CORMagisa prisl
'
initiative ce rassemblerchercheurs
et praticiens autour de laquestion des usagesdes modélisations3D géoréférencées
dansle cadrede la gestion territoriale ,Enmargedu colloqueSageo, ilsont échangé
leurs retours d
'
expérienceet leurs interrogations sur un domainequi manqued
'
outils
pour aborderla notion mêmed
'
usage.
Iavènement
du fa 30 est Llajr Kis!
E'
est en tout cas, l
'
une des prévisions de !David
Jonglez, en chai ge du business développement
chez Esri Erance Mais le même avènement
était également annoncé par Khi dans son
magazine interne en 199!! Maigre des moyens conséquents
et des réal salons ernolématiques . Htant bien re.: drinale
que le marché ce la 3D peine à Cécol:eti Dus produits comme
Bâti 3D et Territoire 3D ne sont pas de grandes réussites
commerciales . Geoffrey cornette . de l
'
Etat de Genève, qui a
const-tué des hases riches et variées ne peut s'
empêcher de
remarquer que « Hesusages som nombreux mals l
'
utilisation
concrète et quotidienne reste occasionnelle» . Et si Esri se
téfrite de l
'
augmentation de ses ventes appuis l
'
annonce de
Sa suite RD(City Engine), cela concerne surtout le marche
des collectivités nord-américaines : Effet conjoncturel lié à
la crise économique? Luurdeur des fichiers peu normalisés?
Interfaces de consultation encore Dec intuitives? Qualité des
données pas suTtisamment irréprochable? Toutes ces raisons
sont certainement valables . line analyse approfondie des
usages réels, DUSSIbles eTrêvés de l
'
information géographie
en RDpermet de mettre cette relative atonie du marché en
perspective
Au-delà de l
'
évidence
ccPourquoi un SIC en dilà?Parce que notre monde est on
31.2>iclame
Davidionglez En approchant nos perceptions
quotidiennes , les représentations 3D doivent aider les
acteurs publics et privés à communiquer autour des
territoires , à Jesmettre en valeut à créer de l
'
appétence
pour les aménagements présents et futurs . Ellesdoivent
également aider à mieux comprendre les enjeux qui pèsent
sur notre environnement qu'
il s'
agisse d
'
évaluer des projets
d
'
architecture , de mesurer des risques d
'
inondation ou la ,
expositions à la pollutar . Elles doivent enfin faciliter lit
concertation en supprimant cette barrière cognitive cit
ta carte , incitant char ur à intervenir sut un projet aisément
approprié . De plus , les notions da tituee et Ce pro-formateur,
naturelles en 3D . sont indispensables pour aborder certaine'
'
,
ptoblématbues technicues: dispersion d
'
ondes, de bruit ,
gestion des réseaux souterrains , dro t à bâtira
Échos du terrain
rerience est parfois toute autre.
Quand Métra:el Brasebin, chercheur au laboratoire COCIT
de BONIprésente e-PLU oui utilise la 3D pour simuler ira
droit à bâtir: «lai un bonretour des coiluctivités , mais elles
!n'
expliquent ensuite qu' ailes n' ont ni le temps ni les moyens
de pousser ce genre d
'
expérimentation . »Pascal Ettllyde la
DREAL Rhône-Alpes , qui d exploré en profondeur le potentiel
des représentet ons TD dans la présentation des risques
U'
nunclation en conseil munir: pa a renoncé à mener ses
expérimentations .13Oti COIjet je étui!
trop
tendu »Même
en 3D, les Enjeux de pouvoir et de compétence sont bien
présents Le très sérieux CSTI3:'
a dû Investir '
dans une salle `CSTB
iMmersive pour présenter ses mettélisationspe bruit « Ca! id
30 n'
était su!' fisante »explique Bernard Miege lu Terema
Inversement , quand l
'
agglomération de Rennes e monilise sa
salle immersive pour présenter des projets (t'
entendement
urbain en TiDaux hanitants: la participer on n' était pas au
rendez volis, le public étant CiallSun état de « sidération
totale» , comme le rappelle I lélérie Bailleul, de l
'
université de
Rennes 2 qui a accompagne cette démarche
car les représentations 3D n'
ont rien d
'
immédiat Elles ne sont
que des images , autoui desquelies se cristallisent de forts
enjeux cognitifs Les expérimentations les Drus réussiessorti
celles qui font intervenir une tarte médiatioir pillf expliquer
ce qui est montré , mortifier éventuellement les points de vue,
les options . Elles questionnent notre rapport au réel . « Elles
ne renvoient pas' flinagindire du réel mals à celui du jeu
constate Hélène Balleul D/on les met entre les mains des
habitants . ii faut istre nrdi dri_nprdd dc WalS processus d,
code(nsiOn. qui Crut' ! à
régie dans les tan particllnauts
gens se sentent en tiroir de contribuai »Un défi Litte istii
d
'
élus sont prets à relever!'
Les mots soulignes
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Services et usages autour de la 3D
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PAYS : France
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PERIODICITE : Mensuel
1 janvier 2015 - N°163