Une coupole de prévention du burn-out auprès de personnes travaillant dans le social et la santé. Il s'agit d'un coaching individuel sur un modèle 1+3 : 1 entrevue face à face suivie de 3 entretiens virtuels (tél ou skype).
1. COUPOLE DE PREVENTION DU BURN-OUT
Introduction :
Le stress est l’ensemble des réponses d’un organisme soumis à des contraintes, lorsque la tension est continue elle peut
aboutir au burn-out ou épuisement dans la sphère professionnelle et/ou privée. Il en résulte un épuisement physique et
émotionnel, une modification des relations à l’autre et une réduction de l’accomplissement personnel. Prévenir le burn-out
est une préoccupation de société.
Description de la coupole :
L’accompagnement des personnes en situation de burn-out ou péri burn-out estréalisé selon un modèle en 4 étapes : une
séance de coaching en face à face durant laquelle le coaché défini 10 situations à risque, suivie de 3 séances virtuelles de
20 minutes espacées d’un mois. Ces trois séances servent de piqûre de rappel etpermettent d’évaluer la progression de 10
indicateurs définis précédemment.
Question :
Le modèle 1+3 est-il efficace pour prévenirle burn-out ??
Méthode :
Suite à un appel dans le guide social, 10 personnes ont été enrôlées dans le programme : 9 femmes et 1 homme dont la
moyenne d’âge est de 41 ans, tous travaillent dans le secteur social ou de soin.
Les indicateurs ont été cotés à 0 pour une situation absolument pas gérée et à 10 pour une gestion optimale.
Dans le modèle étudié, aucun questionnaire d’évaluation type n’a été présenté au participant, le but étant d’accompagner
et de soulager les personnes quelle que soit la relation entre leur point-de-vue sur leur situation et un réel burn-out.
L’objectif global est défini au départ : faire face au burn-out.
Certains participants ont estimé trop court le temps octroyé aux séances virtuelles (Mois 1 à 3) et le temps de l’interview a
été prolongé en conséquence selon le cas.
Contenu de l’annonce sur guidesocial.be :
Si vous vous interrogez sur l’importance de votre épuisement professionnel ou privé, vous désirez reprendre le contrôle de
votre existence ou faire face au burn-out ? Cet atelier est pour vous ! Nous formons une coupole d’observation qui fournit un
espace de réflexion et un suivi sur 3 mois pour un groupe pilote. Concrètement : une interview individuelle suivie de trois
évaluations par téléphone faites par des professionnels de l’accompagnement. Gratuit durant la phase pilote.
Résultats :
Nombre de participants et raisons d’arrêt:
Au départ, de ces 10 personnes 7ontà un moment donné arrêté le travail pour un burn-out et3 sont conscientes d’un risque
de burn-out.
Les 10 indicateurs ont été triés en 5 catégories : Santé, Communication, Connaissance de soi, Rapport aux autres, Situation
de travail.
Coupole de prévention du burn-out, projet mené de sept. à déc. 2013 par Geneviève Depresseux coach certifié ICF
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2. Leur fréquence est respectivement 29 %, 14%, 37%, 10% et 9% du nombre total de cotations.
Sur les 7 personnes interviewées de manière longitudinale dans le temps, la cotation a été possible de manière quantitative
pour 4 personnes et qualitative pour 3 personnes.
Tableau récapitulatif (moyennes):
Séance 1
4
5
4
2
5
Santé
Communication
Connaissance de soi
Rapport aux autres
Situations de travail
Moyenne
Séance 2
4
6
4
4
5
Séance 3
5
7
6
6
8
Séance 4
7
9
7
6
7
4,0
4,6
6,4
7,2
Conclusions :
La méthode 1+3 a permis une progression encourageante pour la majorité des participants (5 sur 7) que ce soit de manière
chiffrée ou non, ne fusse que pour l’espace de réflexion qui leur a été fourni.
Les participants qui n’ont pas fait toutes les séances ont annoncé une difficulté liéeà la gestion de leur temps ou à la
difficulté d’un entretien virtuel. D’un autre côté certains participants (3) ont estimé trop court le temps octroyé aux
séances. Il a été nécessaire de tenir compte des situations spécifiques et d’adapter la méthode selon la demande du
participant, d’où l’importance d’un accompagnement effectué par un coach professionnel expérimenté.
Discussion :
L’accompagnement d’une personne en burn-out est différent selon son état et sa capacité d’action. Lorsque l’énergie est
encore centrée sur la critique du système environnant, le travail sur soi est d’autant plus difficile. Dans le cas des 9 sujets
étudiés, la connaissance de soi représente la majorité des préoccupations ce qui est cohérent avec l’état des sujets ayant
majoritairement dépassé le stade de la crise de burn-out et qui se trouvent en étape de reconstruction.
Le coach a appliqué le modèle dans les cas où la manière de fonctionner du coaché pouvait recevoir l’aide de ce type de
structure et s’en est éloigné selon les réactions de son coaché. Cette liberté d’action a été conservée pour que le coaching
consiste à aller là où le coaché trouvera la solution qui lui convient.
L’objectif global (faire face au burn-out) n’a pas été modifié étant donné le besoin annoncé d’établir une conclusion sur le
modèle proposé. Cette contrainte peut avoir été un frein à l’évolution spontanée des sujets.
Le petit nombre de sujet ne permet pas d’avancer des conclusions significatives pour le modèle. La cohérence des résultats
est déjà un signal positif.
Nouvelle question :
Les conclusions présentes sont-elles liées à la population spécifique du travailleur social et de la santé ?
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