Le pôle Course au large de la BSM (Lorient). Communication AudéLor n°78, sept...
Doc00117069
1. Vendredi 5 décembre 2014 Le Télégramme
Port de Brest. Un pari
de 220 millions d’euros
Port de Brest : un millier d’emplois à l’horizon 2018
Industriels Activités Surface Installation Emplois
STX Europe
Eiffage
Sabella
Renk
DCNS/Alstom
Fondations métalliques
d’éoliennes de type Jacket
Hydroliennes
Banc de fatigue de turbines
Éoliennes
flottantes Seareed
Les principaux postes de dépenses
Quais
Dragage et création du polder
Voiries et aménagements paysagers
Études et suivis
Assurances
Traitements et dépollution du site
En jeu la construction d’éoliennes
posée en mer, flottantes ou d’hyd-roliennes,
à partir de 2016-2017, à
Brest. Et 220 millions d’euros de tra-vaux,
en grande partie financés par la
Région Bretagne.
D’après les projets défendus par la
demi-douzaine de sociétés qui envi-sagent
de s’installer à proximité
15 ha 2016 150
15 ha 2016 250
13 ha 2017 150
1 ha 2017 20
25 ha 2018 450
44,6%
3,6%
4,1%
5,9%
26,2% 15,5%
d’Océanopolis, on ne construira pas
grand-chose à Brest mais on stockera
et on assemblera surtout les divers
éléments. La zone du polder 124,
abondée par une nouvelle aire
poldérisée de 14 hectares, soit une
bonne quarantaine d’hectares au
total, servira d’aire de montage
d’éléments élaborés dans les régions
voisines. Acheminés par bateau, les
divers éléments seront rassemblés et
montés à Brest avant de rejoindre les
sites en mer.
Eléments de grande taille
Pas ou peu de construction
d’éléments mais le montage de
pièces de grande taille comme les sup-ports
d’éoliennes posées en
mer (jacket) qui pourront atteindre
65 m de hauteur. D’où l’importance
de construire des quais capables de
supporter des charges importantes
(15 tonnes au m²) contre six tonnes
au m² usuellement.
Un important programme de dragage
permettra aux navires à fort tirant
d’eau de venir charger et décharger
ces éléments. Les chenaux et la zone
d’approche des quais Est du port de
Le Télégramme - Source : Région Bretagne
commerce bénéficieront également
de cet effort de dragage (1,2 million
de tonnes) afin d’accueillir d’autres
cargos à plus fort tirant d’eau (90.000
tonnes, post-Panamax). Indispensable
pour préserver la compétitivité d’un
port qui augmente son trafic de conte-neurs
et de matières premières agri-coles
mais qui, l’année dernière, a
perdu 5 % de son activité.
Relancer le trafic
Jusqu’à présent, les plus gros navires
qui fréquentent le port de Brest
doivent patienter en rade ou se
contenter de chargements partiels
pour ne pas toucher. Avec ces tra-vaux,
le port de Brest espère inverser
la tendance et relancer sa compétiti-vité.
Brest souhaite devenir la plaque
tournante de tous les sites éoliens et
hydroliens de la pointe de l’Europe,
aux côtés de poids lourds industriels
déterminés à attaquer le marché mon-dial.
Sa situation géographique
devrait également lui faire profiter
des activités de maintenance des sites
en mer les plus proches. Les énergies
marines réussiront-elles à compenser
le déclin de la construction navale ?
Stéphane Jézéquel
Autour de 1.000 emplois
visés pour,
majoritairement, une
activité de stockage et
d’assemblage des futures
éoliennes en mer et
hydroliennes. Aucune
société n’a encore
contractualisé sa venue à
Brest mais on en sait un
peu plus sur leurs
intentions.
Patronat. Les Bretons montent au front