4. MODÈLE 01
RÉ-ENSAUVAGEMENT
URBAIN
MODÈLE 07
LE TOIT COMME
RESSOURCE
MODÈLE 03
RESEAU DE SENTIERS
DANS LA VILLE
MODÈLE 11
MONTRER &
RACONTER
Les villes et les quartiers doivent être dessinés
pour mélanger espaces sauvages et urbains.
Réintroduire le lien entre le raffiné et l’indigène
dans les villes aidera à favoriser l’écologie,
reconnecter les systèmes naturels et activer la
part du psychisme humain qui aspire au mystère
et à l’inconnu des espaces sauvages. Les villes
doivent proposer des espaces qui ne soient pas
seulement des parcs ou des jardins mais aussi des
jungles où les plantes indigènes, les insectes
pollinisateurs et les animaux sauvages peuvent
prospérer.
Un réseau de différents types de rues, allant du
sentier au grand boulevard doit être tissé pour
établir des itinéraires de voyage clairs pour les
individus. Toutes les rues doivent être dessinées
pour les utilisateurs les plus lents et les plus
vulnérables et doivent autoriser les véhicules
seulement là où c’est absolument nécessaire. Les
rues doivent être axées autour des populations.
Ces rues doivent être soigneusement tissées pour
construire des routes intuitives, lisibles et sures
pour tous les utilisateurs.
Les toits sombres et imperméables sont
responsables de l’écoulement d’eaux pluviales
toxiques et également de l’effet d’ilot thermique.
A l’inverse, les toits devraient être considérés
comme des ressources – un endroit ayant un bon
ensoleillement, ou des panneaux solaires, des
éoliennes, des toitures végétalisées et des jardins
urbains peuvent être placés, l’eau de pluie peut
être récupérée et des habitats pour les oiseaux et
les chauves souris créés.
Le processus de planification est important pour
davantage de parole que d’action. Au fur et à
mesure que les plans évoluent et que les
développements sont esquissés, des petits projets
réalistes doivent émerger au sein de la
communauté pour initier dynamisme et progrès,
et en élargir l’audience. Les jardins, mini parcs,
racks à vélos, kiosques solaires autonomes ou le
nettoyage par la communauté sont des exemples
de petites actions qui favorisent l’anticipation et
le sens de la réalité. A une échelle plus large, un
bâtiment Living Building – ou même un bâtiment
public ou la rénovation d’une maison Net Zero
Energy – peut souder la communauté autour de
son identité et ouvrir le champs des possibles.
5. MODÈLE 01
RÉ-ENSAUVAGEMENT URBAIN
LES COMMUNAUTÉS DOIVENT INTÉGRER LA NATURE, Y COMPRIS LA
NATURE SAUVAGE, DANS LEURS CONSTRUCTIONS À TRAVERS UNE
SYNTHÈSE DE RESTAURATION DE L’ÉCOLOGIE, D’ARCHITECTURE,
D’URBANISME ET DE DESIGN. Les individus doivent avoir un contact
régulier avec la nature pour leur propre santé et celle de la
communauté. Historiquement, le développement urbain a laissé la
nature en dehors des villes pour des raisons de culture, de commodité et
de coûts. Heureusement, les solutions abondent et coûtent souvent
moins chers que les solutions conçues pour remplacer les services
perdus de l’écosystème naturel. Longtemps oubliées, les rivières
souterraines peuvent être recréées et mises à la lumière du jour. Les
rivages des baies et des océans peuvent être restaurés à leur état
originel, en leur apportant des poissons indigènes et un habitat
aquatique. Les espèces végétales et sols indigènes doivent être utilisés
dans les plantations, les parcs, les esplanades pour recréer l’écologie
indigène et réciproquement promouvoir le biote indigène et les insectes.
Des couloirs sauvages doivent être
recréés dans la ville pour que les
reptiles, les mammifères et les
oiseaux puissent être présents et
reconquérir leur habitat. Des espaces
sauvages dans la ville permettent
aussi à la population d’expérimenter
la nature, et pas seulement pour ceux
qui ont les moyens d’en sortir pour
voyager dans des terres lointaines et
encore sauvages.
6. Pithy SF Water fact – 50 current
Goal – X projected
BLUE GREEN STREET
San Francisco, California, USA