Rapport de stage sur la teinturerie textile artisanale
INVENTEUR_article_Lesoleil
1. LE SOLEIL - LUNDI 25 AVRIL 2016
www.lesoleil.sn Education & Santé
5
Le chercheur Mohamad Mousta-
pha Diémé entre dans l’histoire de
l’Université Assane Seck de Ziguin-
chor. Il est le premier étudiant qui
a fait tout son cycle universitaire
dans cette institution jusqu’au
grade de Doctorat. Ce jeune, qui a
débuté ses études primaires au vil-
lage de Kindakam, dans la zone de
Diattacounda, entre 1992 et 1993,
avant de retourner à Silinkine, son
village d’origine, où il a décroché
l’entrée en 6ème, exprime un atta-
chement tellurique à la ville de Zi-
guinchor.
Après l’obtention de son Bfem au
Cem Arfang Bessir Sonko, il s’établit
dans cette ville qu’il ne voudra ja-
mais quitter, y compris après son
Bac S2 obtenu durant l’année sco-
laire 2005-2006. « J’étais orienté à
la Faculté des Sciences et Tech-
niques de l’Ucad en 2007, au dé-
partement Physique et Chimie. Au
mois de février de la même année,
l’Université Assane Seck de Ziguin-
chor a ouvert ses portes. Je suis
rentré, parce que ma famille est à
Ziguinchor », raconte M. Diémé qui
s’est estimé heureux d’avoir fait le
bon choix. D’autant plus que l’en-
cadrement du corps professoral et
le soutien familial ont eu un poids
sur ses performances académiques.
« Je faisais la filière Maths-physique-
chimie-informatique (Mpci) à l’Ufr
Sciences et Technologies en pre-
mière année. Et à partir de la troi-
sième année, j’ai choisi de faire la
chimie. J’ai ainsi obtenu ma Licence
en chimie en 2009, puis mon Mas-
ter de chimie et physique des ma-
tériaux en 2011 », explique-t-il.
Après son Master 2, il passe deux
années à attendre l’ouverture d’une
Ecole doctorale à Ziguinchor. « Après
ma soutenance, en décembre 2011,
l’Université Assane Seck de Ziguin-
chor n’avait pas une école doctorale.
Donc, je faisais, en 2012, de la va-
cation au Département de Chimie
(Travaux pratiques). L’école docto-
rale a été créée en 2013. C’est ainsi
que j’ai commencé mes recherches
pour la thèse », relate le jeune cher-
cheur. Il a mis moins de 10 ans pour
obtenir sa thèse au moment où la
majeure partie des étudiants, dans
des universités comme Dakar, fran-
chissent facilement une décennie
entre la 1ère année et la thèse.
Goût de recherche
Le goût de la recherche s’éveille
en lui au laboratoire de chimie ana-
lytique de la Faculté des Sciences
et Techniques de l’Ucad, sous la res-
ponsabilité du Pr Courfia Kéba Dia-
wara qui deviendra son directeur
de thèse. Autant son parcours est
peu ordinaire, autant la qualité de
ses recherches sort des sentiers bat-
tus. Mohamad Moustapha Diémé
a travaillé sur « La transformation
et caractérisation de résidus agri-
coles en charbons actifs pour la dé-
pollution des eaux de consomma-
tion contaminées en arsenic ». Cette
thèse a été sanctionnée par la men-
tion « Très honorable ». La perti-
nence et la validité scientifique de
ses travaux ne font l’objet d’aucun
doute pour la communauté scien-
tifique. L’étudiant a balisé la voie à
la valorisation des résidus agricoles,
tels que les tiges de mil, les coques
de noix de cajou et les balles de riz.
Avec ces résidus agricoles, le cher-
cheur a fabriqué trois types de char-
bons actifs par activation physique
directe à 850 degrés sous azote avec
de la vapeur d’eau dé-ionisée
comme agent activant, puis impré-
gnés dans une solution de fer avant
leur caractérisation. Jusqu’ici, ces
résidus agricoles, très nombreux
dans la région de Ziguinchor, étaient
versés dans la grande corbeille des
déchets.
Un taux d’élimination
de l’arsenic de 98 %
Il fallait attendre l’ouverture de
l’école doctorale de l’Université de
Ziguinchor pour jeter la lumière sur
les nouvelles propriétés de ces re-
jets. « Le charbon actif produit à
partir des tiges de mil a une impor-
tante capacité d’élimination de l’ar-
senic. Nous avons réussi à éliminer
98 % d’arsenic dans la solution syn-
thétique et 92 % d’arsenic dans une
solution réelle », a rapporté Dr
Diémé. Il honore ainsi le père de la
chimie moderne, Antoine Laurent
Lavoisier, qui proclamait : « Rien ne
se perd, rien ne se crée, tout se
transforme ».
La validation scientifique de ses
travaux intègre de facto les tiges
de mil comme une matière pouvant
être utilisée pour la production des
charbons dans une optique de dé-
contamination de l’eau. L’abon-
dance et l’accessibilité de ces rési-
dus agricoles doivent encourager
à l’application de ces résultats de
recherche. D’autant plus que l’im-
portation de ces charbons est coû-
teuse pour les pays comme les nô-
tres. « Il faut dire qu’à l’instar de
plusieurs pays en voie de dévelop-
pement, le problème de la qualité
de l’eau touche aussi le Sénégal.
Nous pouvons améliorer la qualité,
car plusieurs maladies sont liées à
la consommation de l’eau », justifie
le chercheur. L’arsenic est associé
aux maux d’estomac et aux pro-
blèmes de nerf si le degré d’expo-
sition est élevé.
L’énergie à base de coques
de cajou
Les Professeurs Codou Mar Diop
de l’Esp/Ucad, Yves Andres de
l’Ecole des Mines de Nantes, Modou
Fall de la Fst/Ucad) et les Maîtres
de conférences Claire Gerente de
l’Ecole des Mines de Nantes et Ab-
doulaye Gassama de l’Université de
Ziguinchor attestent de la validité
de l’utilisation de ces résidus agri-
coles au service de la dépollution
des eaux. Toutefois, les résultats de
l’étude débordent le champ de la
dépollution, puisqu’il a démontré
que la coque de la noix d’acajou et
la tige de mil renferment un poten-
tiel énergique insoupçonné. « Les
études de caractérisation réalisées
lors de ces trois années de recherche
ont montré que les coques de noix
de cajou ont un potentiel énergé-
tique important. Et donc, ces ma-
tériaux jetés dans la nature peuvent
être réutilisés pour la production
d’énergie ; ce qui permet de faire de
la valorisation énergétique. Car les
coques de noix de cajou et les tiges
de mil ont un pouvoir calorifique in-
férieur respectivement à 36 et 31
MJ.Kg-1 (kilocalories en mégajoules)
», affirme le chercheur qui apporte
une grande contribution à la valo-
risation des résultats agricoles.
Il a fait son travail. Il revient alors
aux autorités et industriels d’assu-
mer leur mission d’utilisation des
fruits de ses recherches. L’intérêt
de cette étude au Sénégal, souligne-
t-il, c’est de produire des charbons
actifs à partir des résidus agricoles
afin de diminuer le coût d’importa-
tion du charbon actif commercial
qui est actuellement utilisé lors des
procédés de traitement de l’eau par
la Sde. « Cette société peut financer
la recherche dans ces domaines
pour ainsi faire de la recherche ap-
pliquée, car tous les pays développés
financent beaucoup les universi-
taires dans le but de faire face aux
multiples problèmes qui se posent
actuellement à travers le monde »,
estime Dr Mohamad Moustapha
Diémé qui a remporté le Prix du
meilleur poster au Séminaire inter-
national sciences et technologies à
membranes tenu, du 15 au 17 avril
2014, à Casablanca, au Maroc.
Donc, l’utilisation des résultats de
cette recherche se pose comme un
défi aussi bien pour les industriels
que pour les autorités étatiques.
Idrissa SANE
DEPOLLUTION DE L’EAU, PRODUCTION D’ENERGIE
Mohamad Diémé valorise les tiges de mil et les coques
de noix de cajou
Le chercheur Mohamad Moustapha Diémé, dans sa thèse, a produit
des charbons actifs à base de tiges de mil, de coques de noix d’acajou
et de balles de riz. Ces charbons éliminent l’arsenic contenu dans l’eau
et dangereux pour la santé humaine. En plus, le chimiste a démontré
que les coques de noix de cajou et les tiges de mil, des résidus agricoles,
sont des sources potentielles de production d’énergie.
Regional Field Accountant
Chemonics International Inc., a leading international consulting firm, seeks a Regional Field Account-
ant for the Famine Early Warning Systems Network (FEWS NET), the world’s premier provider of high
quality food security analysis and early warning. The Regional Field Accountant (RFA) will establish
and maintain uniformity and accuracy in field accounting procedures and ensure that all field account-
ing practices adhere to USAID and Chemonics regulations and policies. The RFA will advise field offices
on financial compliance matters, review and analyze local account submission, and help projects devise
approaches for asset and liability management. S/he will also travel to field offices to train appropriate
field personnel in the use of accounting software and tracking mechanisms.
Qualifications :
- B.A. or advanced degree in accounting or related field;
- 5+ years of accounting experience;
- prior knowledge of accounting systems (ABACUS, QuickBooks a plus);
Experience performing accounting audits or reviews;
- Fluency in both French and English required;
- Knowledge of USAID and its operations preferred.
The Regional Field Accountant will be based in the FEWS NET Senegal regional office in Dakar and is
open to all qualified Senegalese citizens. The RFA will be required to travel extensively within West
Africa. Please review additional details on this position at www.fews.net/vacancies.
Interested candidates should send their CV, cover letter, and contact information for three professional
references to :
FEWSNETSenegalRFA@gmail.com by May 2, 2016.
Only shortlisted candidates will be contacted
PUBLISOL 23 04 2016 -ASF
AVIS D’ATTRIBUTION PROVISOIRE DE MARCHE
1-Référence et date de publication de
l’Avis : journal «Le Soleil» n°13704 du mer-
credi 30 mars 2016
2-Nombre d’offres reçues : 5
3-Nom des soumissionnaires : NSIA AS-
SURANCES, LA PREVOYANCE ASSUR-
ANCES, SAHAM ASSURANCES, AXA
SENEGAL, ASKIA ASSURANCES
4-Nom et adressede l’attributaire provi-
soire : LA PREVOYANCE ASSURANCES
26, AV. Jean Jaures X Peytavin, BP : 14244
Dakar Ponty ; Tel : 33 889 52 52
5-Montant de l’offre retenue provisoire-
ment F CFA TTC : 50 609 411
La publication du présent avis est effec-
tuée en application de l'Article 84, alinéa 3
du code des Marchés publics. Elle ouvre
dans un premier temps le délai pour un re-
cours gracieux auprès de l'Autorité con-
tractante en vertu de l’article 89 du code
des marchés publics, puis dans un deux-
ièmetempsd'unrecoursauprèsduComité
de Règlement des Différends de l'Autorité
de Régulation desMarchés publics, en
vertu de l'Article 90 dudit Code.
Le Délégué Général
25 04 2016 - ASF
République du Sénégal
Un Peuple – Un But – Une Foi
Présidence de la République
----------
Délégation Générale à la Protection Sociale
et à la Solidarité Nationale (DGPSN)
Avis de demande de renseignements et de prix à compétition ouverte
PRISE EN CHARGE MEDICALE DU PERSONNEL DE LA DGPSN
DRP0 /01/2016/DGPSN/DAF/SG