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La lettre d’information de l’Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II communication@iav.ac.maN°52 Octobre / Novembre / Décembre 2016
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Ecole d'été sur le thème
Reproduction des petits
ruminants et dromadaires
co-organisée avec
l’Académie Hassan II des
Sciences et Techniques
13
Hack4impact Innover
pour limiter les pertes
alimentaires et le
gaspillage (PAG)
Table ronde
L’ACCORD de PARIS
SUR LE CLIMAT :
Contenu, Enjeux
et Perspectives
7
Félicitations à nos Lauréats
Mohammed Réda Benkhaldoun nommé nouvel ambassadeur
Benkhaldoun Mohammed Réda, nommé nouvel ambassadeur au Rayaume de
Malaisie et à Brunei Dar Essalam, est titulaire d’un doctorat en médecine
vétérinaire à l’Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II de Rabat en 1987.
Président du département des relations internationales du PJD en 2012, M.
Benkhaldoun a été élu au Parlement à la 1ère Chambre en 2007 et en 2011.
La Banque africaine de développement (BAD) a annoncé lundi la nomination
de Mohamed El Azizi au poste de Directeur Général du Bureau régional de
développement et de prestation de services pour l’Afrique du Nord, à compter
du 1er décembre 2016. « M. Mohamed El Azizi est un dirigeant qui a fait ses
preuves et qui a à son actif une vaste expérience des opérations de la Banque. Il
a dirigé et géré efficacement des projets complexes et de grande envergure de
la Banque. Il apporte avec lui des années d’expérience acquises dans les
secteurs public et privé à travers l’Afrique », a dit le Président de la BAD,
Akinwumi Adesina.
Félicitations à Mohamed El Azizi pour son nouveau poste
Suite ....
Ouafaa Fassi Fihri
Le mot de
la Directrice
Mot de la Directrice à l'occasion de l'école d'été sur le
thème « Reproduction des petits ruminants et dromadaires
co-organisée avec l’Académie Hassan II des Sciences et
Techniques »
Mesdames et Messieurs,
Permettez-moi de vous rappeler que l’Institut Agronomique
et Vétérinaire Hassan II est la principale institution
marocaine de l'enseignement supérieur et de la recherche
dans le domaine du Développement agricole et des
Ressources naturelles. Nous fêtons 50 ans d’expertise en
matière de formation recherche et développement dans le
domaine de l’agriculture et la médecine vétérinaire au
Maroc.
Devenu centre polytechnique d’expertise multidisciplinaire,
contribue activement à l’effort de modernisation de
l’agriculture à travers la conduite de programmes de
recherches novatrices répondant aux attentes et aux besoins
d’un monde agricole en perpétuelle évolution.
Abritant six grandes facultés concernant l'Agronomie, la
Médecine Vétérinaire(la seule au Maroc), la Topographie, les
Sciences et Industries Agroalimentaires, l'Horticulture,et le
Génie Rural, l’IAV propose une large gamme de programmes de
formation pour les ingénieurs et les vétérinaires, les doctorants,
et les techniciens spécialisés.
Entre 1600 et 1800 étudiants sont inscrits chaque année dans
divers programmes de formation et environ 220 doctorants
(dont certains en cotutelle) mènent actuellement leurs travaux
de recherche au sein du Centre des Etudes Doctorales (CEDoc)
de l’IAV...
La suite à la page N°2 NouvellesPublications
11
52
Ismahane El Ouafi
reçoit le prix
«Achievement in
Sciences»
1414
Prix Alexandre Liautard
de l’Académie
vétérinaire
de France attribué à
Jamal Hossaini-Hilali
3
Brahim SOUDI nommé
membre du comité
international de
l’initiative 4 pour 1000
Séminaire international
sur les systèmes de
collecte et de
valorisation des eaux
de pluie
3
Actualités du complexe
Horticole d’Agadir
10
Lancement
du Master
en Systèmes Mondiaux
de Navigation par
Satellites (GNSS)
8
6
Conférence
Mediterranéenne
Agriculture, Sécurité
alimentaire, Economie
agricole face aux défis des
changements climatiques
Changement climatique
et agriculture de
conservation et dans la
région méditterranéenne
7
Coopération Sud-Sud :
Une Formation en
Helminthologie au profit
d’une vingtaine de
Scientifiques Africains
5
Ouafaa Fassi Fihri
Le mot de la Directrice
Mot de la Directrice à l'occasion de l'école d'été sur le thème
« Reproduction des petits ruminants et dromadaires co-organisé avec l’Académie Hassan II des Sciences et Techniques »
Mesdames et Messieurs,
Permettez-moi de vous rappeler que l’Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II est la principale institution marocaine de l'enseignement supérieur et
la recherche dans le domaine du Développement agricole et des Ressources naturelles. Nous fêtons 50 ans d’expertise en matière de formation recherche et
développement dans le domaine de l’agriculture et la médecine vétérinaire au Maroc.
Devenu centre polytechnique d’expertise multidisciplinaire, contribue activement à l’effort de modernisation de l’agriculture à travers la conduite de
programmes de recherches novatrices répondant aux attentes et aux besoins d’un monde agricole en perpétuelle évolution.
Abritant six grandes facultés concernant l'Agronomie, la MédecineVétérinaire(la seule au Mraoc), laTopographie, les Sciences et Industries Agroalimentaires,
l'Horticulture,et le Génie Rural, l’IAV propose une large gamme de programmes de formation pour les ingénieurs et les vétérinaires, les doctorants, et les
techniciens spécialisés.
Entre 1600 et 1800 étudiants sont inscrits chaque année dans divers programmes de formation et environ 220 doctorants (dont certains en cotutelle) mènent
actuellement leurs travaux de recherche au sein du Centre des Etudes Doctorales (CEDoc) de l’IAV.
Portées par l’expertise de ses 250 enseignants Chercheurs, les actions de recherche sont définies en tenant compte des orientations et priorités de la stratégie
de la recherche nationale à l’horizon 2025 et la stratégie « Plan Maroc Vert ».
Egalement, l'IAV offre des modules de formation continue, et aussi plusieurs types de services et de supports techniques. Plusieurs projets en matière de
formation, de recherche et d'expertise sont menées en étroite collaboration avec le secteur socio-économique.
Par ailleurs, l’IAV porte un intérêt majeur à l’ouverture sur ses partenaires internationaux : organismes internationaux (FAO, BAD, CIHEAM, et coopération
bilatérale avec des pays européens ou autres (PCRD(65 projets), Horizon2020, TEMPUS, Erasmus, Europaid,).
Il importe de signaler que l’IAV a fait de son ouverture sur le continent africain un choix stratégique. Nous accueillons chaque année plusieurs étudiants
étrangers provenant principalement de pays africains (40 places leurs sont réservées pour l’inscription à l’APESA) ce qui représente 10% des inscrits.
Je saisi également cette occasion pour rappeler des principales réalisations de l’IAV dans le domaine des Biotechnologies de la Reproduction Animale.
En effet, l’Institut Agronomique etVétérinaire Hassan a été pionnier dans le domaine des biotechnologies appliquées à la reproduction
animale, et ce travers les travaux de recherche effectués au Département de Reproduction Animale, Obstétrique et Insémination
Artificielle. Ainsi, deux technologies ont été explorées :
- L'insémination artificielle (IA)
- Le transfert d'embryons (TE)
Dans le domaine de l’insémination artificielle, l'IAV a été depuis 1973 associé à des travaux portant sur le développement de l'IA
et à des tests sur la descendance du taureau et ce en association avec le Centre régional d’insémination artificielle du Ministère
de l’Agriculture.
Les premiers essais sur l'IA en équins (ânes), les moutons et les chèvres ont été réalisées respectivement en 1980, 1987 et 1994.
- Pour le transfert des embryons, les premiers embryons bovins congelés (10) ont été transférés en 1981 et ont abouti à 2
gestations ayant donné naissance à 2 veaux en 1982.
Par la suite, la technique de transfert d'embryons a été utilisée pour le développement de l’élevage dans les fermes d'Etat
(Sogeta 1984-1985) et les troupeaux d'élite privées au cours des années 1990.
Il importe de souligner que pour soutenir ces biotechnologies, le département de production animale, obstétrique et
insémination artificielle de l’IAV a développé un laboratoire pour le dosage des hormones de reproduction.
Ayant contribué à la formation de plusieurs cadres africains dans le domaine des dosages radio immunologiques des hormones
de la reproduction, ce laboratoire est une référence en Afrique.
L’IAV a été et reste pionnier en terme de formation, recherche fondamentale et appliquées et en biotechnologies de
reproduction. Il reste ouvert à ses partenaires, Ministère, INRA, CNESTEN, Universités et le secteur socio-professionnel pour le
développement de ces domaines tout en s’inscrivant dans le cadre des besoins et priorités nationales.
Enfin, je voudrai remercier l’académie Hassan II des Sciences etTechniques pour leur soutien et engagement pour la réussite des
travaux de cette école d’été ainsi que l’intérêt porté par le collège Sciences et techniques du vivant, les comités scientifiques et
d’organisation ainsi que toutes les personnes présentes aujourd’hui.
Je ne manquerai pas de souligner aussi que le rayonnement de l’IAV se fait à également travers ses lauréats, notamment ceux
actifs au niveau d’institutions internationales. Je saisi cette occasion pour les remercier (Particulièrement aujourd’hui Prof.
Ahmed Tibary) pour leur engagement, leur appui et leur disponibilité, malgré leur nombreuses responsabilités.
Octobre/Novembre/Décembre 2016
2
Le séminaire a été ouvert par l'allocution de Bouari Ahmed, Directeur de
l'Irrigation et de l'Aménagement de l'Espace Agricole au nom du Secrétaire
Général du MAPM. Ensuite Ouafaa Fassi Fihri, Directrice Générale de l'IAV
Hassan II a prononcé un mot dans lequel elle a notamment souhaité la
bienvenue à tous les participants et insisté sur l'importance de la
thématique du séminaire qui verse dans la promotion des activités Pré
COP22 en matière de gestion de l'eau. Elle a aussi remercié les représentants
des deux ministères de l'agriculture et de l'eau pour avoir co parrainé cette
manifestation.
Abdesalm Ziad, Directeur de la Recherche et de la Planification des
Ressources en Eau est intervenu au nom de la Ministre déléguée chargée de
l'eau pour témoigner l’importance accordé par le département de l'eau à la
question de collecte et de valorisation des eaux de pluie et a assuré son
appui à l'IAV Hassan II pour mener des activités de recherche dans ce
domaine.
La séance d'ouverture a été aussi marquée par les mots adressés aux
participants au séminaire par les intervenants au nom de la FAO par
Mohamed Bouam , de l'UNESCO par Hassan Belguenani et de la CIGR par Mr
Monteiro Gonçalves (Portugal).
Toutes ces interventions ont félicité l'ANAFIDE et l'IAV Hassan II pour cette
initiative et ont insisté sur l'importance du rôle joué par l'IAV Hassan II en
matière de formation recherche développement dans le secteur de l'eau.
Aziz Fertahi, Président de l'ANAFIDE, a ensuite pris la parole et a remercié
tous les particiapnts pour leur présence et s'est réjoui de la bonne
coopération entre l'ANAFIDE, l'IAV la CIGR, la FAO et l'UNESCO.
El Houssine Bartali, coordonnateur du séminaire a été le modérateur
de la séance d'ouverture.
Près de deux cents participants y ont assisté. Les participants était issus du
milieu professionnel : bureaux d'études, laboratoires, entreprises, de l'ONEE,
des ORMVAS, des agences de bassin hydraulique, des directions centrales
du Ministère de l'Agriculture et du Ministère délégué chargé de l'eau, des
régies de distribution de l'eau, de l'IAV Hassan II et des autres établissements
académiques.
Dans le cadre des activités commémoratives marquant
la célébration de la Journée Mondiale de l’Alimentation
(JMA) 2016, le Ministère de l’Agriculture et de la Pêche
Maritime a organisé le 24 octobre à l’IAV Hassan II, un
séminaire sous le thème «Le climat change,
l’alimentation et l’agriculture aussi».
L’initiative 4 pour 1000, lancée par la France, consiste à fédérer tous
les acteurs volontaires du public et du privé (États, collectivités,
entreprises, organisations professionnelles, ONG, établissements de
la recherche, etc.) dans le cadre du Plan d'action Lima-Paris. Elle vise
à montrer que l’agriculture au niveau mondial, et en particulier les
sols agricoles, peuvent jouer un rôle crucial pour la sécurité
alimentaire et la compensation des émissions de gaz à effet de serre.
Dans ce cadre et suite à l’appel à candidature pour la constitution du
Comité Scientifique et technique de cette initiative, Professeur
Brahim SOUDI a été nommé membre de ce comité international
parmi 14 membres au total.
En lien avec cette initiative, Professeur Brahim SOUDI a eu
l’opportunité de coordonner pour l’INRA, un Consortium scientifique
qui a débouché sur une compilation d’une conférence donnée et
débattue, lors du salon international de l’agriculture, tenu à Meknès-
Maroc en avril, 2016. Cette conférence a porté sur le thème :
«Séquestration du carbone dans les sols agricoles au Maroc :
Opportunités et obstacles à surmonter». Un débat fructueux entre le
Groupe français (INRA, IRD, CIRAD, etc.), la FAO, et d’autres
représentants de quelques pays africains et asiatiques. Toujours en
relation avec ce sujet, Brahim SOUDI avait aussi l’opportunité de
coordonner, durant la les mois de juin-juillet-août, un Groupe
thématique dans le cadre de l’Initiative marocaine triple A
(Adaptation de l’Agriculture en Afrique) dont il fait partie de ses
membres ; le thème traité était : «Séquestration du carbone et
innovations agro-écologiques en Afrique».
Ces nominations viennent corroborer ses expériences et ses acquis
dans le domaine de gestion de la matière organique et du
fonctionnement du cycle de carbone, qu’il a accumulés, depuis plus
de 30 ans avec des travaux, bien que de finalité similaire, versait dans
l’enrichissement des sols en matière organique, réduire les pertes de
matière organique par une bonne gestion des résidus de cultures,
comprendre la cinétique de minéralisation sous les effets combinés
des facteurs abiotiques (humidité et de température) sans pour
autant citer cette nouvelle terminologie de séquestration.
Séminaire international sur
les systèmes de collecte
et de valorisation des eaux de pluie
26 octobre 2016
Initiative
4 pour 1000
BRAHIM SOUDI
3
H. Sahibi, S. Elhamiani Khatat, M. Hing, S. Daminet, 2016. Human Exposure to Anaplasma phagocytophilum in Two Cities of Northwestern
Morocco.
H.Elbelrhiti, S. Koffi • A..Ait Fora, 2016. Cartographie De L’état Du Couvert Végétal Du Nord De La Côte D’ivoire À Partir D’images Satellites :
Exemple De La Zone De Korhogo.
A. El Mokaddem, R. Doukkali, F. Benchekroun, S. Morardet, C. Lejars, 2016. Conception d’un paiement pour services environnementaux en
pâturages collectifs. Une expérimentation des choix.
A. Hammani, F. Ameur, M.Kuper, N.Faysse, 2016. Liberation or Anarchy? The Janus Nature of Groundwater Use on North Africa’s New Irrigation
Frontiers.
B. Baghdad, H. Iaaich , R. Moussadek, A. Bouabdli, 2016. Soil erodibility mapping using three approaches in the Tangiers province–Northern
Morocco.
I.Boujenane, L. Derqaoui, G. Nouamane, 2016. Morphological differentiation between two Moroccan goat breeds.
O. Fassi Fihri, M. Bouslikhane, I. Berbri ,M. Bardosh, M. Ducrotoy, SC. Welburn, 2016. Zoonotic encounters at the slaughterhouse: pathways
and possibilities for the control of cystic echinococcosis in northern morocco.
M. Achaaban, K. El Allali, N. Tligui, 2016. Main anatomical and histological features of the tonsils in the camel (Camelus dromedarius).
A. Araba , S. Chatibi, M.Yessef. A. Boughalmi, 2016. Effect of pasture type on Timahdite lamb quality as a traditional product of the middle atlas
in Morocco.
Agriculture et climat. Du blé par tous les temps
Par Sébastien Abis, Mohammed Sadiki
IRIS Editions/Max Milo
157 pages
11/2016
Activité vitale de par sa fonction nutritive, l’agriculture remplit aussi des rôles économiques, sociaux et
environnementaux. Elle continue également d’être un déterminant de la stabilité et de la paix. Or, la croissance
démographique et l’amplification des changements climatiques la placent devant un double impératif. Très
exposée aux chocs météorologiques et aux catastrophes naturelles, l’agriculture doit cependant accroître sa
productivité tout en réduisant son empreinte sur l’environnement. Parallèlement, elle offre des réponses face aux
menaces qui pèsent sur l’évolution du climat.
Cette interaction permanente entre climat, alimentation et géopolitique trouve un écho majeur dans le bassin
méditerranéen, véritable baromètre des tensions agricoles mondiales. La gestion de l’eau et de la terre,
l’amélioration des conditions de vie en milieu rural et la nécessité de recourir aux marchés internationaux pour
couvrir les besoins alimentaires sont des défis majeurs à relever dans cette région.
Le blé se situe au coeur de ces problématiques. Denrée de base pour des milliards d’individus, il s’avère essentiel
dans l’équilibre des systèmes nutritionnels. Plante climato-active, il constitue, à l’instar des forêts, une véritable
« pompe à carbone ». À travers les cas de la France et du Maroc, pays dans lesquels le blé occupe une place
centrale dans les politiques agricoles et les dynamiques territoriales, il est intéressant d’observer l’évolution des
pratiques des céréaliculteurs pour conjuguer sécurité alimentaire et adaptation aux changements climatiques.
Produire plus, produire mieux et assurer une régularité de la production de blé, telles sont les tendances à
renforcer au regard des enjeux stratégiques qui rapprochent le futur de l’Europe, de la Méditerranée et de
l’Afrique.
Detection of Plant-Pathogenic Bacteria in Seed and Other Planting Material, Second Edition
Edited by M’Barek Fatmi, Ron R. Walcott, and Norman W. Schaad
Learn and apply the latest methods for detecting the world's top plant bacterial diseases •
Includes easy-to-follow descriptions and illustrations •
Ideal for labs, quarantine offices, seed operations, and universities
©2017; 8.5”×11”softcover; 372 pages (est.); 205 images (est.); 4 pounds; ISBN 978-0-89054-539-3 The American Phytopathological Society (APS),
St. Paul, Minnesota, U.S.
Description
Plant bacterial diseases are a major factor in economic crop losses worldwide.
The transportation and use of clean, pathogen-free seed and propagative material is the most vital step in controlling bacterial diseases, but this
requires accurate, rapid, sensitive, and reliable pathogen detection.
The all-new second edition of Detection of Plant-Pathogenic Bacteria in Seed and Other Planting Material is an essential, easy-to-use lab manual
describing and illustrating the latest methods for detecting a wide range of bacteria responsible for many of the world’s most economically
significant bacterial plant diseases in crops.
Yet this book does more than describe and illustrate the use of real-time PCR, rapid PCR-based assays, and other
methods for specific, sensitive detection of bacteria in seed and propagative material. Its 48 chapters offer
background information on the given bacteria and the diseases they cause, describe symptoms, detail their
epidemiology, identify strategies for disease management, and provide protocols for detection in thorough detail.
The second edition of this comprehensive reference, published more than 25 years after the first edition, is
organized into four parts :
• General Seed Pathology
• Detection of Plant-Pathogenic Bacteria in Cereals, Grain, Legumes, Grasses, and Forage
• Detection of Plant-Pathogenic Bacteria in Vegetables
• Detection of Plant-Pathogenic Bacteria in Vegetatively Propagated Crops.
In addition to serving as a vital resource for seed companies, quarantine operations, and diagnostic labs, this book
is an excellent laboratory guide for classroom instruction. It can also help facilitate rapid technology transfer in
developing countries, where opportunities to receive training in this important field are rare.
Publications scientifiques
Octobre/Novembre/Décembre 2016
4
En Afrique, hormis les ressources naturelles, l’agriculture et l’élevage constitue l’un des principales sources de revenus des Etats et de l’essentiel de
la population active. Ainsi, en Afrique de l’ouest à elle seule, l’élevage contribue à hauteur de 50% du PIB agricole. Aussi, face à l’urgence du
problème de la faim dans le monde et avec plus d’acuité en Afrique puisque 265 millions de personnes souffrent de la faim en Afrique de l’ouest,
l’élevage semble être un levier indispensable dans cette lutte contre la pauvreté, mais aussi contre la faim (FAO 2008), avec l’existence d’un cheptel
d’environ 45 millions de têtes de bovins et 150 millions pour les petits ruminants. Cet atout qui est l’élevage, risque de ne pas être une solution à
cause des maladies animales qui sévissent freinant ainsi son développement. Parmi ces maladies, les pathologies parasitaires constituent une
contrainte majeure, avec des incidences très marquées allant des infestations morbides jusqu’à la mortalité. Il est important de noter que le
parasitisme pèse lourdement sur les différentes productions animales en Afrique Subsaharienne où l’élevage est caractérisé par son mode de
conduite quasi extensif, puisque 98% des troupeaux bovins, ovins, caprins et camelins dépendent des parcours et des jachères pour leur
alimentation.
Ce système d’élevage rend les animaux exposés en permanence à de nombreuses infestations parasitaires.
Pour lutter contre ces maladies, le Laboratoire de Parasitologie de l’Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II (IAV Hassan II), a organisé une
formation en helminthologie, avec le concours et l’aide financière de la BADEA (Banque Arabe pour le Développement Economique en Afrique).
Dans le même cadre, l’AMCI (Agence Marocaine de Coopération Internationale) a apporté une aide précieuse pour faciliter la mobilité et le voyage
des participants au Maroc. Une vingtaine de scientifiques majoritairement des vétérinaires de quatorze pays africains (Bénin, Burkina-Faso,
Cameroun, Centre-Afrique, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée, Madagascar, Mali, Niger, Rwanda, Sénégal, Tchad et Togo) ont bénéficié de cette
formation, qui s’est déroulée du 15 au 30 novembre 2016 à l’IAV Hassan II. Ce projet de formation dans ce domaine vise à consolider les liens
humains et scientifiques entre le Maroc et les pays de l’Afrique Subsaharienne. Des experts de l’IAV Hassan II, se sont proposé d’apporter une aide
précieuse pour former des ressortissants des pays cibles, afin de mieux diagnostiquer ces maladies et les contrôler. L’expérience marocaine est riche
d’intérêt, dans la mesure que les approches développées ont ramené l’incidence des maladies parasitaires à un niveau très bas dans le pays.
Les participants ont acquis durant leur séjour d’étude, les notions de base dans le domaine de diagnostic des infestations helminthiques des
ruminants. Ceci dans les conditions d’élevage extensif où les animaux sont constamment exposés aux parasites (conditions similaires dans l’Afrique
Subsaharienne). Ils ont eu l’occasion de manipuler, de saisir les principes et le bien fondé des traitements anthelminthiques stratégiques dans le
processus de prévention et de lutte, ainsi que l’apport des techniques de diagnostic de laboratoire. Il s’agit d’un savoir et savoir-faire à transférer de
manière simple, intégré et facile à mettre en œuvre dans les conditions d’élevage en Afrique. De même, les investigations épidémiologiques et la
surveillance épidémiologique des helminthes, leur permettront à l’avenir, d’évaluer l’état des infestations et prendre en conséquence des mesures
adaptées à chaque contexte et choisir les molécules d’antiparasitaires appropriées, tout en préservant la sensibilité à ces molécules utilisées et
éviter une chimiorésistance. Enfin, par cette action triangulaire, la BADEA a contribué au renforcement des capacités de scientifiques africains pour
lutter contre cesmaladies et gérer le poly parasitisme des animaux de rente en Afrique Subsaharienne.
11 cadres administratifs et ingénieurs africains formés en mécanisation
agricole
L’Institut Agronomique etVétérinaire Hassan II en partenariat avec l’Agence
Japonaise de Coopération Internationale (JICA) et l’appui de l’Agence
Marocaine de Coopération Internationale a lancé aujourd’hui la troisième
phase de son programme de coopération tripartite dédié à la formation
ressortissants de 12 pays africains, respectivement le Burkina Faso, le
Cameroun. La Guinée, Madagascar, la Mauritanie, la République
Démocratique du Congo et le Sénégal.
Ce troisième cours, qui se tient du 16 novembre au 16 décembre, se
penche sur les pratiques innovantes de gestion de l'eau et de l’énergie
agricoles et de l’élevage intégré permettant de valoriser au mieux et de
manière durable les ressources naturelles africaines.
Coopération Sud-Sud
Action Triangulaire, IAV Hassan II – BADEA - Pays Africains
Subsahariens du 15 au 30 novembre 2016
3ème cours International
sur le thème : La mécanisation,
levier d'une agriculture rentable
et durable - Organisé par L'IAV / JICA
5
Impact du climat sur l'agriculture
Les agronomes méditerranéens en conclave à l'Institut Agronomique et vétérinaire Hassan II
Un parterre d'agronomes et de chercheurs universitaires
méditerranéens ont été en conclave, du 24 au 26 Octobre à l'IAV
Hassan II, pour débattre de l'impact des aléas climatiques sur
l’agriculture, activité primordiale pour le pourtour méditerranéen, à la
veille de la COP22.
La région méditerranéenne est concernée au plus haut niveau par la
problématique des changements climatiques dont les effets ont été
assez perceptibles durant les 30 à 40 dernières années, qui se
manifestent notamment par des périodes de sécheresses fréquentes et
récurrentes, réduction des apports en eau, désertification, dégradations
fréquentes et récurrentes des eaux des sols et une réduction des
apports en eau, d’où la nécessité d'une analyse prospective de ces
changements, des risques encourus et de leurs impacts sur les
ressources hydriques et sur l'activité agricole, ont souligné les
participants à l'ouverture d'une conférence méditerranéenne sur
«L'agriculture, croissance économique, sécurité alimentaire face aux
défis des changements climatiques».
A l'instar des pays de la région, le Maroc est touché par les changements
climatiques qui impacteront sévèrement l'agriculture, secteur générant
plus de 40% des emplois et représentant environ 15% du PIB, ont
indiqué les agronomes, notant que la campagne agricole 2015-2016 a
été marquée par une chute de la production agricole due à la
diminution de l'alimentation hydrique des plantes.
La sécurité alimentaire et le développement économique et social des
pays de la région sont menacées par ces changements climatiques,
d’où la nécessité de se pencher sur la question agricole et son devenir
avec l'évolution climatique, de dégager les options et les éléments
susceptibles d'aider à l'élaboration des approches les mieux adaptées
et apporter ainsi une participation concrète aux débats de la COP 22,
prévue le mois prochain à Marrakech.
Organisée du 24 au 26 octobre 2016 par l'association Expertise et
développement durable, cette conférence vise à dresser un bilan chiffré
des changements climatiques enregistrés durant les quatre dernières
décennies au niveau des différents pays méditerranéens, à identifier les
risques et les défis climatiques à relever par le secteur agricole, à
examiner les bonnes approches et succès stories dans ce domaine et à
faire des propositions concrètes en matière d'élaboration des plans
d'action pour faire face aux défis en capitalisant sur les acquis et
réussites enregistrés dans ce domaine.
Au menu de cette conférence de 3 jours, des ateliers qui ont traité du
«Bilan analytique des principales productions agro-alimentaires :
facteurs déterminants, défis et perspectives d'avenir», des «Spécificités
économiques du secteur agricole dans la dynamique de la croissance
globale : atouts, vulnérabilités et facteurs clés de développement» et de
la «Sécurité alimentaire et développement social : revenus agricoles,
bilan alimentaire et conditions sociales : situation actuelle et projections
futures».
AGRICULTURE , SECURITE ALIMENTAIRE , ECONOMIE AGRICOLE FACE AUX DEFIS DES CHANGEMENTS
CLIMATIQUES (24-25-26 Octobre 2016)
Conférence Méditerranéenne
Octobre/Novembre/Décembre 2016
6
Changement Climatique et Agriculture de Conservation en Afrique et dans la Région Méditerranéenne
7 novembre 2016
L’Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II et l’Ong
Fert ont initié et réalisé avec leurs partenaires
internationaux un événement scientifique en marge de la
COP22 sur le changement climatique et l’agriculture de
conservation en Afrique et dans la région
méditerranéenne, le 7 novembre dans l’espace vert. Il
s’agit du RCM (Réseau Innovation Agro-systèmes
Méditerranéen), ACT (African Conservation Tillage
network), ECAF (European Conservation Agriculture
Federation), Global CA-CoP (Conservation Agriculture
Community of Practice) hébergé par la FAO. L’IAV Hassan
II était le porteur national de l’événement. L’association
Fert et l’IAV Hassan II ont assuré la logistique. L’événement
a été labellisé COP22. Cet évènement, présidé par Pr. El
Hassane Bourarach, a réuni environ 60 participants
regroupant des organisations paysannes, des chercheurs,
des enseignants, des représentants du secteur privé, ainsi
que des décideurs. Les organisateurs ont transmis leurs
constats et recommandations à la présidence de la
COP22.
Les participants sont unanimes quant aux constats suivants :
* L’Agriculture de Conservation (AC) est une approche de gestion des agrosystèmes,
agronomiquement durable, économiquement viable, et fournisseur de services
éco-systémiques.
* L’Agriculture de Conservation peut jouer un rôle primordial dans l’adaptation au
Changement Climatique et l’atténuation de son impact.
* L’AC favorise la biodiversité et les processus biologiques et préserve les ressources
naturelles en réduisant l’érosion du sol, en améliorant sa fertilité (principalement en
matière organique et en activité biologique), et en économisant l’eau.
* L’AC permet, l’amélioration des revenus et des profits des agriculteurs, ainsi que la
diminution des charges, de la consommation d’énergie et de l’émission des gaz à effet
de serre. Elle permet la stabilisation des rendements et l’assouplissement du calendrier
des travaux agricoles.
Recommandations :
• Développer l’Agriculture de Conservation devrait faciliter la mise en œuvre de la
Déclaration de l’Union Africaine (NEPAD) et de l’Initiative AAA présentée à la COP22.
• Intégrer l’Agriculture de Conservation dans les programmes de développement
agricoles comme outil de lutte contre les effets du Changement Climatique, de
l’amélioration de la sécurité alimentaire et de la lutte contre la pauvreté.
• Inviter les pays à élaborer leur plan d’action national pour l’adoption de l’AC.
• Opérationnaliser lesdits plans nationaux, à travers :
- La mobilisation des ressources humaines et matérielles des Ministères de
l’Agriculture et leurs services externes pour sa mise en œuvre ;
- La planification des différentes phases de leur mise en place ;
- Le développement d’un programme de conseil agricole et de vulgarisation
dédié à l’AC ;
- Le renforcement des mesures d’incitations étatiques en faveur de l’Agriculture
de Conservation, de manière différenciée par rapport à l’Agriculture
Conventionnelle ;
- Le renforcement des capacités de recherche, de développement et de
formation dans le domaine de l’AC.
Pr. H. Bourarach
Evenement en marge de la COP 22
Comment rendre crédible et opérationnel le contenu de l’Accord de Paris sur le climat?
C’est la grande question à laquelle s’est attelée la table ronde organisée par le Groupe d’études et de
recherche sur les énergies renouvelables et l’environnement, en association avec l'IAV Hassan II, la CGEM et
L’Economiste. Un débat animé, pour l’essentiel par des experts et scientifiques, tous relevant du GERERE.
Pour les experts, l’accord vise trois objectifs relatifs au réchauffement global, à la résilience aux impacts du
changement climatique et au financement. Mais ne précise pas comment les atteindre. La communauté
internationale dispose de 5 ans pour négocier les véritables enjeux. Et la Cop22, prévue à Marrakech du 7
au 18 novembre 2016, constitue la première étape de ce nouveau marathon. Dès lors, le Maroc a un rôle
capital pour orienter les négociations dans le bon sens et leur impulser le rythme requis. Les points forts de
l’Accord résident dans la reconnaissance de l’origine humaine du changement climatique et sa menace
immédiate et irréversible. Seulement, l’objectif de limiter la hausse du réchauffement climatique en
dessous de 2% reste hypothétique, conviennent les scientifiques. Mais si rien n’est fait, le risque de dépasser
les 4% n’est pas écarté non plus. L’Accord a aussi reçu l’appui de 150 chefs d’Etat et de gouvernement dès le
début des négociations. Ce qui est un gage de sa mise en œuvre. Toutefois, la grande faille, tient au fait que
les déclarations relatives aux contributions nationales en termes de réduction des émissions, des
adaptations aux effets extrêmes et de la mobilisation des moyens financiers, ne sont pas contraignantes.
Accord de Paris, la vraie négociation démarre à Marrakech
Table ronde
7
Master Spécialisé en Sciences et Technologies de l'Espace
Option : "Systèmes Mondiaux De Navigation Par Satellites" (GNSS)
1er décembre 2016 à l'IAV Hassan II, Rabat
L'Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II a organisé une journée de lancement du Master Spécialisé en
GNSS. Ce Master est le premier en son genre en Afrique et qui est accrédité par le Ministère de l’Enseignement
Supérieur, de la Recherche Scientifique et de la Formation des Cadres. Ce nouveau programme, lancé à la
Filière des Sciences Géomatiques et Ingénierie Topographique (ESGIT) de l’IAV Hassan II, est le fruit d'un
partenariat académique et scientifique avec le Centre Régional Africain en Sciences et Technologies de
l’Espace en Langue Française (CRASTE-LF) affilié aux Nations Unies. La journée de lancement a été caractérisée
par la participation du Directeur du CRASTE-LF, de la Directrice de l'IAV Hassan II ainsi que d'autres
responsables des deux institutions. Elle a connu également la participation du représentant du Ministère de
l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de la Formation des Cadres du Ministères et de
responsables de l'Agence Nationale de la Conservation Foncière, du Cadastre et de la Cartographie. Plusieurs
cadres des secteurs public et privé ont été également présents, ainsi que plusieurs enseignants-chercheurs et
étudiants de l'IAV Hassan II, de l'Université Mohamed V de Rabat et de l'Institut scientifique.
Cellule Communication : Précisez nous quels
sont les enjeux actuels du secteur/des fonctions
auxquels votre formation prépare ?
Mourad Bouziani : Le Master en Systèmes Mondiaux de
Navigation par Satellites (GNSS) est créé à la Filière des
Sciences Géomatiques et Ingénierie Topographique de l’IAV Hassan II, en
partenariat avec le Centre Régional Africain en Sciences et Technologies de
l’Espace en Langue Française (CRASTE-LF) affilié aux Nations Unies, dans un
contexte général dans lequel ces systèmes ont connu un développement
important de point de vue technologique. Ce développement, qui a
touché l'augmentation du nombre et la performance des satellites de
navigation ainsi que le marché des équipement et celui des services, a eu
un impact positif sur la vie quotidienne des populations et a montré son
énorme potentiel dans divers domaines de l'activité économique et
sociale.
Au niveau mondial les principaux segments du marché des GNSS sont : le
transport routier, les services basés sur la localisation (LBS) utilisant les
Smartphones et les tablettes, l'agriculture, la sécurité, la logistique, les
communications et la géodésie. D'autres secteurs sont également
utilisateurs de cette technologie comme l'aviation, le transport maritime et
ferroviaire et les applications militaires. Selon plusieurs études, à l'horizon
2020, les revenus générés par la vente des services basés sur le
positionnement par satellites et des récepteurs atteindront l'équivalent de
3.000 milliards de Dh par année. C'est dire que c'est un marché plus que
prometteur. Cet environnement technologique dynamique exigera une
innovation constante sur le côté de l'offre et des services qui dépassent la
simple acquisition de la localisation mais qui doivent répondre aux besoins
d'analyse et de gestion. Dans ce contexte, la formation des compétences
techniques en GNSS, la recherche scientifique et le partenariat académique
avec le secteur public et privé doivent être encouragées. La création du
Master spécialisé en « Sciences et technologies de l’espace, option :
Systèmes Mondiaux de Navigation par Satellites » aura un impact positif
certain sur le développement économique et social du pays et favorisera la
création de nouvelles opportunités d’applications technologique en
navigation par satellites. Il permettra de répondre aux besoins du marché
du travail et aux attentes des décideurs et des industriels dont les services
se basent sur la navigation et la localisation par satellites.
CC : Quelle est la principale force de votre formation?
MB : La principale force de la formation est son programme pratique qui
vise la professionnalisation des lauréats sur une technologie prometteuse
dans un marché dynamique. En outre, le Master revêt un caractère
universel en raison de la globalité des systèmes GNSS. La formation de ce
Master sera animé par une équipe d'experts marocains et internationaux
spécialistes dans le domaine. Par cette ouverture à d'autres institutions
universitaires, le Master aura plus de rayonnement et de visibilité au niveau
national et international. Finalement, ce Master est le premier en son genre
au niveau africain. Il constitue aussi une ouverture vers les pays africains
francophones, ce qui est en phase avec la politique national visant le
rayonnement au niveau régional et continental.
CC : Pouvez-vous nous livrer des informations sur les stages prévus avant de
nous exposer ce qui confère la dimension professionnalisante à votre formation?
MB : Le Master en « Systèmes Mondiaux de Navigation par Satellites » est conçu pour
proposer un programme complet dans la technologie GNSS. Il permettra aux étudiants
d’acquérir les notions fondamentales, les compétences pratiques et le savoir-faire dans
le domaine du positionnement et de la navigation par satellites. Avec un encadrement
MB : Le Master en « Systèmes Mondiaux de Navigation par Satellites » est conçu pour
proposer un programme complet dans la technologie GNSS. Il permettra aux étudiants
d’acquérir les notions fondamentales, les compétences pratiques et le savoir-faire dans
le domaine du positionnement et de la navigation par satellites. Avec un encadrement
de la part d’experts dans le domaine, les étudiants seront amenés aussi à développer
des applications réelles dans des domaines prioritaires tels que l’agriculture, le
transport, le suivi des infrastructures, l’aménagement du territoire, le tourisme et la
gestion des ressources naturelles. Pour atteindre cet objectif, le Master propose un
programme en GNSS qui comprend des enseignements et activités pratiques au
laboratoire et sur le terrain, le développement d'applications, des travaux de recherche,
des visites techniques guidées et des démonstrations dans cette discipline susceptible
de favoriser le développement social et économique du Maroc et des pays africains de
la région. Les étudiants suivront également des enseignements pratiques sur la gestion
des projets et la communication technique et scientifique en français et en anglais.
Ceci leur permettra d’avoir les compétences nécessaires pour initier des projets et de
les valoriser. Le Master prévoit également un module entièrement dédié à un projet
pilote en positionnement et navigation par satellites qui constituera une étape
importante pour l’initiation à la création des projets. Le projet pilote est l’occasion pour
les étudiants du Master pour mettre en application tous leurs acquis durant la
formation. Finalement, le Master est couronné par un stage en milieu professionnel.
L’objectif de ce stage est de permettre à l’étudiant de s’ouvrir davantage sur le milieu
professionnel public ou privé et d’acquérir les techniques pratiques nécessaires pour
une insertion facile au marché du travail une fois le diplôme obtenu. C’est l’occasion
également pour l’étudiant de consolider ses connaissances et de mettre en exergue
ses compétences auprès des organismes d’accueil susceptibles de le recruter.
CC : En quoi estimez-vous que votre formation est différente des autres?
MB : Ce Master répondra à un besoin réel des professionnels en formant des cadres
spécialisés qui intégreront un marché de travail caractérisé par l'essor de la localisation
par satellites. En effet, les institutions et les entreprises opérant dans le développement
et l'exploitation des GNSS sont de plus en plus nombreuses. En plus, c'est une
formation unique en Afrique. Sa réussite est une chose certaine puisqu’elle s’appuie sur
les ressources, les compétences et l’expertise d'enseignants-chercheurs de l’IAV Hassan
II dans les disciplines du positionnement par satellites, d’acquisition et de gestion des
données spatiales et également sur les compétences, l’expérience et le rayonnement
du CRASTE-LF en matière de formation post-graduée en sciences et technologies de
l’espace à l’échelle nationale et africaine. Ce nouveau Master s'appuie sur un cumul
riche d'expériences de formation en GNSS organisées au CRASTE depuis 2010 par des
experts originaires du Maroc, d'Algérie, de France, de Russie, de Chine et des Etats Unis
d'Amériques au profit de candidats originaires de plusieurs pays africains. Le Master
sera en outre soutenu par la contribution de spécialistes issus d'institutions nationales
et internationales qui représentent le milieu académique et industriel et de recherche.
CC : Quel profil recherchez-vous chez les étudiants désirant intégrer le master?
MB : Les étudiants désirant intégrer le Master en GNSS doivent avoir une licence en
sciences ou un diplôme d'ingénieur. Les pré-requis spécifiques nécessaires pour cette
formation sont comme suit : sciences mathématiques et physiques, informatique,
statistique et français. En outre, les candidats doivent faire preuve d'ouverture d'esprit,
d'initiative, de motivation et doivent montrer de bonnes capacités de communication.
CC : Quelques mots à adresser aux étudiants
MB : Un projet professionnel doit s'appuyer sur une formation pratique de qualité. Le
Master en GNSS est une opportunité qui est offerte aux étudiants pour s'approprier les
connaissances et le savoir-faire dans une technologie en pleine expansion et à fortes
potentialités.
Mourad Bouziani
(Résponsable du Master GNSS) À l'occasion du lancement du programme de Master en Systèmes Mondiaux de
Navigation par Satellites (GNSS) en partenariat avec le Centre Régional Africain
J O U R N É E D E L A N C E M E N T
du
Interview
Octobre/Novembre/Décembre 2016
8
Une équipe d'experts de l'Association des Établissements Européens
d'Enseignement Vétérinaire (AEEEV) vient de compléter une visite de
consultation pour évaluer la filière de formation en médecine vétérinaire
(24-27 octobre 2016).
Cet exercice, fait à la demande de l'IAV Hassan II, a été précédé par la
préparation d'un rapport d'autoévaluation sur une période de 12 mois et a
été exécuté selon le nouveau manuel des procédures de l'AEEEV.
L'IAV Hassan II est le premier établissement hors Europe ayant accepté
d'exposer sa filière de formation en médecine vétérinaire à cette évaluation
européenne. Un exposé de restitution a été fait par les experts à la fin de leur
visite et un rapport officiel sur les résultats de l'évaluation sera communiqué
à l'IAV Hassan II dans les prochaines semaines.
L'IAV Hassan II compte beaucoup sur sa tutelle et les pouvoirs publics pour
rehausser le niveau de la formation en médecine vétérinaire pour être en
phase avec les recommandations de l'Office International de Épizooties
(OIE) sur les compétences minimales attendues des jeunes diplômés en
médecine vétérinaire (ie., Day One Skills) pour garantir la qualité des services
vétérinaires nationaux.
Les vétérinaires mandatés sont les vétérinaires exerçant à titre privé auxquels
un mandat appelé « Mandat d’Inspection Vétérinaire » est délivré par le
Directeur Général de l’ONSSA, aux fins d’exécuter des missions dans les
domaines de la santé animale et de la pharmacie vétérinaire couvertes par le
mandat sanitaire dont ils disposent ainsi que des missions de contrôle
sanitaire des denrées animales, d’origine animale et des aliments pour
animaux.
L’IAV Hassan II est partie prenante dans ce processus par la mise en place
d’un cycle de formation des vétérinaires mandatés dans le domaine de la
sécurité sanitaire des aliments, en particulier en « inspection ante mortem et
post mortem des viandes » et en « inspection sanitaire des produits de la
pêche ».
Ce sont les enseignants de l’Unité HIDAOA qui assurent cette formation. D’ici
la fin de l’année 2016, seront formés 50 vétérinaires en inspection des
viandes et 30 en inspection sanitaire des produits de la pêche.
Merci à tous les visiteurs qui se sont arrêtés sur le
stand de l'Institut Agronomique et Vétérinaire
Hassan II, du 21 au 26 octobre 2016 à El Jadida.
Encore une belle édition où vous avez pu rencon-
trer nos étudiants vétérinaires et échanger autour
d'une thématique « cheval ».
Pour ceux qui n’ont pas pu assister aux
conférences scientifiques, n’hésitez pas à nous
écrire pour recevoir les présentations.
7ème édition du Salon du Cheval
Dans le cadre des travaux de recherche sur les insectes vecteurs de maladies,
une formation à l’identification morphologique des espèces de Culicoides
de la zone méditerranéenne, a été organisée du 4 au 7 octobre 2016, par le
Pr. Khalid Khallaayoune de l'Unité de Parasitologie et le Dr. Thomas
Balenghien du CIRAD.
La formation a été assurée par Monsieur Ignace Rakotoarivony,
entomologiste du CIRAD et à laquelle ont participé des chercheurs de l'IAV,
de l'ONSSA, de l'INH, de l'Hôpital d'Instruction Militaire Mohamed V, et de la
Faculté de Médecine d'Agadir.
A la fin de la formation, Madame la Directrice a remis les certificats aux
participants à cette formation.
l’identification morphologique des espèces de Culicoides de la zone méditerranéenne
Lancement de la formation des vétérinaires mandatés
dans le cadre du « Mandat d’Inspection Vétérinaire »
Evaluation de la formation vétérinaire à l’IAV Hassan II
selon les normes européennes
à
9
Journée scientifique
Sous le thème
"Changements climatiques et sécurité alimentaire"
"Valorisation des sols : Un atout contre les changements climatiques"
13/10/2016
Les émissions des gaz à effet de serre (GES) sont considérées comme étant la
source principale des changements climatiques que connait le monde ces
dernieres decennies. L’agriculture est un secteur clé dans le développement d’un
pays. Au Maroc, ce secteur contribue d’une manière importante au PIB qui peut
atteindre 20%. La fréquence inquiétante et la longueur temporelle des periodes de
secheresse ces dernieres décennies ont stimulé l’interêt affiché par les pouvoirs
publics et la communauté scientifique pour limiter, atténuer et s’adapter à ce
phénomène.
Le 10ème Congrès de l’AMPP
sous le thème : Gestion des risques phytosanitaires liés aux organismes émérgents
22-23 novembre 2016
«L’AMPP est créée le 3 décembre 1993 à Rabat et a basée son siège à l’Institut Agronomique etVétérinaire Hassan II depuis sa création. Aujourd’hui,
c’est déjà son 23ème anniversaire et j’en profite pour féliciter et remercier tous ceux qui ont participé à sa création, son développement et sa
réussite dont l’IAV Hassan II. Durant ce parcours, l’AMPP a accompli tout un chemin riche en activités et en événements d’une grande portée. Sa
présence a été bien marquée sur la scène scientifique et technique nationale notamment en ce qui concerne la promotion de la production
végétale avec un focus spécial sur la protection des cultures. Conformément à ses objectifs, l’AMPP favorise les échanges entre personnes et
organismes intéressés par la question de protection des cultures et cette manifestation d’aujourd’hui est un exemple vivant de cette contribution
scientifique et technique. Ainsi, depuis sa création, l’AMPP a organisée des symposiums, des colloques, des sessions de formation au profit de
cadres nationaux et étrangers. En outre, l’AMPP a organisée aussi des cérémonies pour reconnaître et rendre hommage aux personnes, Hommes
et Femmes, qui ont dédiés leur vie à la protection des plantes et marqués ce métier par leurs actions quotidiennes. Le souci de l’AMPP, depuis sa
création, est de mieux répondre aux interrogations de ses membres (agriculteurs, techniciens, ingénieurs, chercheurs et enseignants) et de leurs
partenaires (producteurs, conseillers, vulgarisateurs et techniciens du secteur phytosanitaire en général). Chemin faisant, l’AMPP a contribuée
depuis à mettre en valeur le métier du PHYTIATRE et a renforcée sa contribution au développement de l’agriculture nationale. Au centre de ces
préoccupations, l’AMPP focalise ses actions en ciblant des thématiques pertinentes, allant de la gestion technique intégrée des ennemis des
cultures aux modalités de suivi, d’encadrement et de conseil aux producteurs. Aujourd’hui l’AMPP est et restera une plateforme de collecte et de
diffusion de l’information scientifique et technique en protection des plantes, composante principale d’une production végétale intégrée et
efficiente. Le thème choisit pour ce congrès fait suite à un besoin manifeste de vigilance et de responsabilité des autorités compétentes chargées
de la surveillance du notre territoire contre l’invasion de nouveaux ennemis de nos cultures. L’exemple vécu cet été avec la cochenille du cactus
(figuier de barbarie) nous interpelle pour donner plus de moyens aux « autorités compétentes » chargée du contrôle aux postes frontaliers et à
l’intérieur du pays afin de déceler et prendre les précautions et mesures nécessaires face à des ennemis souvent très dévastateurs pour des
cultures stratégiques du pays. Sans oublié de citer la malheureuse expérience vécue au Moyen Atlas par les producteurs des rosacées fruitières
avec le feu bactérien ; actuellement au Loukkos un nouveau ravageur de quarantaine « Drosophila suzukii » a bien marqué son entrée ; le palmier
Tangérois avec le charançon rouge ; la betterave à sucre au Tadla avec la rhizomanie ; les tomates avec « Tutta absoluta » et j’en passe...»
Mot MOHAMED MIHI (Président de l’AMPP)
NOM ET PRENOM FONCTION ORGANISME
MIHI Mohamed Président Agriprotec Consulting
EL AMRANI Abdellatif Vice-président Société PROMAGRI
OUARDI Khadija Secrétaire générale
adjoint Office National de Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires Rabat
SABRAOUI Abdelhadi Secrétaire général International Center for Agricultural Research in the Dry Areas (ICARDA) Rabat
SAFFOUR Kaddour Trésorier Institut National de Recherche Agronomique Rabat
BENTATA Fatiha Trésorier adjoint Institut National de Recherche Agronomique Rabat
HORMATALLAH
Abderrahim Assesseur Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II/Complexe Horticole Agadir
ACHBANI Hassan Assesseur Institut National de Recherche Agronomique Meknès
CHLYEH Ghita Assesseur Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II Rabat
EL FAKHOURI Karim Assesseur International Center for Agricultural Research in the Dry Areas (ICARDA) Rabat
BOUHARROUD Rachid Assesseur Institut National de Recherche Agronomique Agadir
En fait on assite de plus en plus à la ressurgence de maladies et au mouvement de ravageurs ou de multiplication de pathogenes. Cependant ce
secteur n’est pas innocent de sa contribution aux émissions des GES à cause de l’intensification des agriculture et celle de l’élevage.
La journée organisée à l’IAV Hassan II a jeté la lumière sur l’impact des changements climatiques sur le secteur de l’agriculture et la sécurité
alimentaire.
10ème bureau de l’AMPP (2016-2018)
Octobre/Novembre/Décembre 2016
10
Les pays du Maghreb multiplient les efforts pour produire
localement le lait consommé. Brièvement, quel constat faites vous
sur la situation ?
Il y a des différences marquées entre les trois pays du Maghreb, en
termes de politique laitière. Le Maroc et la Tunisie ont fait le choix de
produire du lait chez eux, avec un approvisionnement surtout basé
sur l’élevage local dès les années 1970. L’Algérie continue d’avoir une
politique basée prioritairement sur de la poudre importée. Sinon, les
spécificités de la production bovine pour les trois pays sont les
mêmes. Ce sont des pays arides à semi arides, ce qui implique des
contraintes hydriques majeures. En outre, la majorité des élevages
sont de taille réduite (moins de 5 vaches), avec à la clé des défis liés à
ce type de structure : frais de collecte du lait cru, modalités
d’évaluation de la qualité du lait, encadrements zootechnique et
vétérinaire de proximité, etc. L’Algérie importe près de 1,4 milliards de
dollars par an de produits laitiers, tandis que le Maroc, avec une
population humaine quasi similaire n’est qu’à 400 millions de dollars.
Les importations de poudre de lait au Maroc sont surtout destinées à
améliorer la transformation du lait local ou bien ce sont des produits
de haute valeur comme le fromage et le beurre. Tandis qu’en Algérie,
les importations sont surtout sous forme de poudre, destinée à être
reconstituée et écoulée en majorité comme du lait de boisson,
subventionné.
En tant que chercheur dans le domaine, où se trouve le maillon
faible pour le cas de l’Algérie ?
C’est une question sensible parce que vous me demandez de juger
les choix d’un pays souverain. En effet, privilégier les importations est
un choix politique de l’Algérie, et je n’ai pas le discuter. Il est
cependant évident, qu’avec les prix actuels du lait au départ de la
ferme et dépit des aides directes consenties par l’Etat algérien, le coût
de production réel fait que l’éleveur ne pourra jamais être compétitif
par rapport à la poudre de lait importée. Toutefois, pareilles options
ne doivent pas détourner l’attention des pouvoirs publics algériens
de la volatilité des prix, et des éventuelles augmentations inopinées
des prix de la poudre et des autres ingrédients laitiers. Pour rappel,
l’Algérie a déjà connu de graves problèmes (explosion de la facture
des importations de lait et tentatives vaines de relancer la production
et la collecte locales) quand les prix de la poudre ont augmenté sur
les marchés internationaux, lors de la crise alimentaire mondiale, en
2007-2008.
L’importation des génisses devrait encourager la production locale …
Ce n’est pas le cas. L’importation des génisses de races laitières pose des
problèmes dans les trois pays du Maghreb. Elles font souvent des carrières
productives courtes. Elles ont des problèmes soit de reproduction ou de
santé en cours de vie et sont abattues précocement, alors qu’elles
devraient rester en vie 5 à 6 années chez nous. C’est un leurre de dire aux
gens que l’importation des vaches est une solution au problème. Si on
importe 100 vaches, au bout de trois ans, on doit au moins en retrouver 70.
De plus, dans la majorité des exploitations d’élevage, le coût des vaches
importées n’est pas intégré dans le calcul du prix de revient du lait. En
Europe, où des statistiques fiables de l’élevage bovin existent, le coût
d’élevage de la génisse représente 16 % du prix de revient du lait.
Une intégration maghrébine peut-elle permettre d’améliorer la
situation en termes d’approvisionnements en produits laitiers ?
Bien entendu. Cela est le rôle de l’Union Maghrébine des Eleveurs de
Bovins (UMAEB). Il faut penser à intensifier les échanges entre les 3 pays et
capitaliser sur les expériences réussies. Nous avons cet ensemble maghré-
bin qui existe de facto et c’est à nous de trouver des solutions à nos
problèmes. Je propose que nous ayons des échanges beaucoup plus
fréquents, que nous nous mettions d’accord sur un agenda. En outre, il faut
remettre les races locales au goût du jour. Il y a des choses intéressantes à
travaillerdanscesressourcesgénétiques:adaptationsauxcarencesalimen-
taires, résistance aux maladies, qualité des produits, etc. Pour exploiter les
atouts des races locales bovines avec des aptitudes laitières, il faut une
volonté politique qui vise le long terme, pour mettre à la disposition des
éleveurs, un bétail rustique et capable de s’accommoder des conditions
locales. Sinon, en cas d’importations massives, il faut accompagner les
éleveurs et leur expliquer qu’une vache laitière qui vient d’Europe a des
besoins bien précis. Ce qui se fait chez nous ne convient pas forcément à
ce genre de vaches.
Est-ce qu’on a un système de recherche développé pour cela ?
Il y a peu de moyens et, de plus, nous sommes confrontés aux divers
problèmes de l’enseignement supérieur et au niveau des étudiants qui ne
répond pas aux exigences de la recherche. Les pouvoirs publics doivent
comprendre que la résolution des problèmes le long de la chaîne laitière
nécessite des ressources humaines hautement qualifiées, aptes à intégrer
les dimensions sociales, biotechniques, voire politiques, associées à cette
thématique.
L’Algérie demeure dépendante de l’importation en matière de lait et dérivés. Elle est même à la
traîne par rapport à ses voisins qui enregistrent des résultats plus satisfaisants. Mohamed Taher
Sraïri, enseignant-chercheur marocain à l’Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II (Rabat,
Maroc), revient sur la question.
Interview Presse
Mohamed Taher Sraïri, chercheur marocain :
« Nous nous devons de songer à l’amélioration des bovins de races locales »
Mohamed Taher Sraïri
11
P a r c d e s a b r i s - s e r r e s :
Les débouchés commerciaux freinent la reconversion
«La serre canarienne a atteint ses limites»
Comparé aux serres modernes et performantes, l’abri canarien est de
conception rudimentaire, selon Farid Lekjaa, directeur du complexe
horticole d’Agadir.
Les Inspirations ÉCO : Pourquoi la reconversion du parc des
abris-serres est nécessaire aujourd’hui ?
Farid Lekjaa : Le parc des abris-serres est majoritairement constitué du
type canarien. Celui-ci a été introduit dans la région de Massa vers la fin
des années 70. À l'époque, c’était une innovation majeure dans le mode
de production en automne-hiver, essentiellement entre octobre et mars,
pour répondre aux besoins du marché extérieur en produits frais et
profiter d’une rentabilité économique confortable à l’export de tomates,
d'aubergines, de poivrons, de courgettes et autres. L’aspect économique
explique en grande partie l’extension des superficies couvertes (presque
15.000 ha aujourd’hui), puisque le coût de construction est d’environ 20
à 2DH/m² couvert lorsque l’armature est en bois, et entre 40 et 45 DH/m²
lorsque l’armature est métallique.
La structure de ce type de serres a-t-elle été améliorée depuis son
introduction ?
Farid Lekjaa : La technologie de construction n’a guère évolué, à
l’exception de la hauteur de ces abris canariens qui, aujourd’hui, est
passé de 4 m à 6 m au niveau du faîtage pour les cultures maraîchères et
le bananier, ce qui offre un grand volume à l’abri et améliore
sensiblement les conditions de croissance des plantes. Les
considérations économiques continuent à être prises en compte, et les
producteurs privilégient l’extension des surfaces couvertes en abris
canariens plutôt que de disposer de serres plus performantes (jusqu’à
500 dh/m²) sur de petites surfaces, mais dans lesquelles le climat peut
être maîtrisé. Dans de telles structures modernes, qui offrent la possibilité
de produire la tomate toute l'année, la rentabilité n’est effective que si les
prix sont maintenus entre les mois d’avril et de septembre. Ce n’est pas le
cas au Maroc. Les pays européens disposant d’unités de serre de moins
de 1 ha par exploitation (en majorité) enregistrent des rendements de
tomate de plus de 80kg/m² grâce à la technologie apportée.
Pourquoi la serre canarienne a-t-elle atteint ses limites, en termes
de production ?
Farid Lekjaa : Comparé aux serres modernes et performantes, l’abri
canarien est de conception rudimentaire, aussi bien au niveau de
l’armature que de la fixation du matériau plastique de couverture. Par
conséquent, le microclimat offert aux cultures ne répond que
partiellement aux exigences des plantes pratiquées sous abri. En
d’autres termes, le microclimat obtenu sous abri canarien résulte des
conditions climatiques enregistrées en plein air. Ainsi, lorsque la
température est de 35°C à l’extérieur, elle affiche des valeurs proches de
40 °C sous abri canarien, ce qui est néfaste pour les plantes cultivées. À
l’inverse, lorsque la température de nuit est de 5 °C à l’extérieur, elle est
de 8 à 10°C sous abri. Toutes ces conditions obtenues sous abri ne
répondent que partiellement aux exigences des cultures telles que la
tomate ou le poivron. Ces cultures ne peuvent donc pas extérioriser leur
potentiel de production. Des rendements de tomate dépassant 20
kg/m² sont considérés comme très performants. De plus, le mode de
construction des abris canariens ne qualifie pas ces derniers à
l’automatisation de la gestion des abris (aération en période chaude,
chauffage en période froide). Et même lorsque les artifices de
conditionnement de l’air sont installés (chauffage par aérotherme, par
exemple), l’efficience est très médiocre car les abris canariens ne sont
pas étanches. D’où l’intérêt des multi-chapelles qui peuvent facilement
être équipées en moyens de gestion du climat.
À votre avis, quelles sont les contraintes qui freinent le recours à
des outils de production plus performants, notamment les serres
multi-chapelles, mieux adaptées aux conditions climatiques
marocaines ?
Farid Lekjaa : Au Maroc, les grands domaines disposent déjà, sur de
petites superficies, d’unités hautement performantes de serres
multi-chapelles dans lesquelles les conditions climatiques sont
contrôlées et la technologie de production maîtrisée. C’est le cas de
l’assistance informatique des fonctions d’ouverture et de fermeture des
serres en fonction de l’intensité du rayonnement solaire, des écrans
d’ombrage et des écrans thermiques, du déclenchement automatisé de
la brumisation, de la gestion automatique de l’irrigation et de la
fertigation en circuit fermé pour les cultures hors-sol, de la lutte
phytosanitaire intégrée, de la production en mode biologique et autres.
Tous ces artifices demandent des ressources humaines hautement
qualifiées, que seuls les grands domaines peuvent se permettre. Pour
rentabiliser tous ces investissements, il faut continuer à produire plus de
30 bouquets de fruits par plant de tomate, pour pouvoir atteindre des
rendements de 800 tonnes/ha, c’est-à-dire produire toute l’année. Cet
objectif ne sera atteint que si les prix à l’export sont soutenus. Une
condition difficile à satisfaire.
Après la signature, il y a moins de deux années, de la convention de création de
«l’Agribusiness incubateur (ABI)» au Complexe horticole d’Agadir (CHA), régi par un
Groupement d’intérêt public, constitué de 15 organismes, le ministère de
l’Agriculture et de la pêche maritime compte généraliser cette expérience en
lançant une étude portant sur l’élaboration d’un plan national pour la création
d’incubateurs agricoles régionaux. La mise en place de ces structures, permettra
l’élaboration d’une vision stratégique afférente à l’installation de ces incubateurs
régionaux et proposer leurs mécanismes de gouvernance et de pilotage. Le délai
d’exécution selon le Cahier des prescriptions spéciales (CSP) passé par appel
d’offres ouvert (n°13/2016) est fixé à six mois, à compter de la date établie sur ordre
de service.
Dans le détail, l’étude en question s’articulera autour de la réalisation d’un rapport
de cadrage, un diagnostic préliminaire des différentes institutions chargées de
l’enseignement supérieur et de la formation professionnelle agricole au Maroc en
plus d’un autre diagnostic des écosystèmes autour de ces différents établissements
et un benchmark au niveau des pays présentant des modèles de référence. Ce
benchmark sera complété par une analyse des expériences nouvelles au Maroc,
notamment celle d’Agadir dont l’ordre de service pour le lancement des travaux a
été déjà donné.
Horticole d'Agadir (CHA)
Interview Presse
Octobre/Novembre/Décembre 2016
12
Farid Lekjaa, directeur du complexe horticole d’Agadir.
L’équipe du projet «Machi Gachis» a remporté le Hack4Impact, le premier hackathon pour une agriculture durable au Maroc, organisé par le ministère
de l’agriculture et de la pêche maritime et Impact Lab.
Les six étudiants et lauréats de l’Institut agronomique et vétérinaires Hassan II, porteurs de ce projet innovant, ont proposé au jury une méthode visant
à limiter le gaspillage des aliments «quasi périmés ou pré-périmés» des grandes surfaces. Maryem Oulahri, l’une des conceptrices de cette méthode,
explique à ALM que l’objectif de Machi Gachis est de réduire les pertes des grandes surfaces de 15 à 20%, soit une valeur de 15 à 20 millions de
dirhams tout en boostant les ventes des produits pré-périmés en les mettant à la disposition du consommateur à faible pouvoir d’achat surtout, avec
des prix raisonnables. Machi Gachis pourra aussi réduire les effets secondaires résultant de la dénaturation et la destruction des produits alimentaires
sur l’environnement.
«Les PAG sont un vrai problème moral, économique et social mais aussi environnemental. Nous avons décidé de réduire ce fléau en facilitant la
commercialisation des produits pré-périmés à travers une application web et mobile. L’application est un système de géolocalisation qui permet au
consommateur d’avoir accès aux inventaires de ces produits à prix avantageux dans le magasin le plus proche de lui», explique Maryem Oulahri. «On
fera plus concrètement l’e-marketing des produits pré-périmés à court et à long termes».
Machi Gachis travaille avec les grandes surfaces pour obtenir les bases de données des produits arrivant à date limite de consommation pour les
mettre à disposition des consommateurs qui pourront y accéder gratuitement. Cela s’inscrit dans une démarche sociale du projet qui fait en sorte que
ce n’est pas au consommateur, dont le pouvoir d’achat ne cesse de baisser, de payer pour un service responsable.
Consommer bon et moins cher
Les produits qui seront référencés par Machi Gachis sont des produits consommables, avec toutes leurs qualités gustatives et nutritives. Ce ne sont
pas des produits périmés mais pré-périmés. Autrement dit, ce sont des produits ayant dépassé la date limite d’utilisation (DLCO) mais dont la date
limite de consommation (DLC) est toujours valable.
Le consommateur, ne faisant pas bien la distinction entre DLC et DLCO, interprète mal les dates de consommation et jette, par conséquent, des
produits toujours consommables ou refuse de les acheter même quand ils sont en destockage.
«Changer les habitudes du consommateur est l’un de nos objectifs. Nous comptons rendre ces produits-démarqués parce qu’ils doivent être
consommés rapidement- familiers et attractifs pour le consommateur», déclare, déterminée, Maryem. Pourquoi donc se priver quand on peut manger
à moitié prix ? Il semble que même les produits dont l’emballage est abîmé, taché ou déchiré peuvent être sauvés de la poubelle par Machi Gachis et
mises dans les assiettes, car leur présentation dans les grandes surfaces peut être fatale dans la sélection du consommateur.
Le cours de cartographie des sols est un
cours pratique de spécialisation
dispensé chaque année pendant le
premier semestre aux étudiants de
3ème année Ingénieur
(Option : Management des Ressources
en Sol et en Eau).
Ce travail pratique très intense permettra aux étudiants de
réaliser une carte pédologique d’une zone donnée, d’étudier les
contraintes de pratiques d’aménagement les plus adaptées.
L'association Marocaine des élèves ingénieurs en halieutique
(AMEIH) a organisé le 29 octobre une conférence-débat sous le
thème "Le secteur de la pêche et de l'aquaculture face aux
changements climatiques"
Stage3émeannéesciencesdessols
Protection de l’environnement : Innover pour
limiter les pertes alimentaires et le gaspillage
(PAG)
Les IAVistes bien représentés au Hack4impact
Conférence - débat
13
Le Pr. Jamal Hossaini-Hilali a reçu, jeudi à Paris, le Prix Alexandre
Liautard de l’Académie vétérinaire de France, pour son dernier
ouvrage intitulé « Des vétérinaires au Maroc sous le Protectorat
français » publié chez Adrar-éditions.
Dans cet ouvrage, l’auteur analyse notamment les stratégies
développées par la France et met en exergue la vision du Maréchal
Lyautey à l’époque de la gestion du « front de pacification » (qui
utilisait beaucoup les vétérinaires) et qui consistait à mêler
étroitement des actions militaires conduites par les vétérinaires
français qui l’appuyaient (approvisionnement des chevaux
engagés, renseignements obtenus par les vétérinaires auprès des
éleveurs de bétail) aux actions civiles destinées au développement
rural.
Dans ce domaine, le professeur de physiologie animale à l’Institut
Agronomique et Vétérinaire Hassan-II décrit les responsabilités
que pouvaient exercer les vétérinaires au profit des populations
prévention et contrôle des très graves épizooties qui décimaient le
bétail, programmes de recherche scientifique pour adapter les
méthodes de lutte contre ces maladies, programmes de soins aux
animaux, programmes de sélection et d’amélioration des races
locales et des pratiques d’élevage, création des haras nationaux,
développement des industries agro-alimentaires, contrôle de la
salubrité des aliments (abattoirs, laiteries, etc.) et contrôle des
importations et exportations des produits d’origine animale.
Prix Alexandre Liautard de l’Académie vétérinaire
de France attribué à Jamal Hossaini-Hilali
Ismahane El Ouafi, lauréate en génétique et en biologie moléculaire
de l'Institut agronomique et vétérinaire Hassan II à Rabat, s’est vue
attribuer le prix «Achievement in Science».
Lors d’une cérémonie de remise des awards «Arab Women of theYear
2016» organisée le 1er Décembre à Londres, en présence notamment
de l’ambassadeur du Maroc en Grande-Bretagne Abdesselam
Aboudrar, des diplomates arabes et britanniques ainsi que des
célébrités, la Marocaine a été récompensée pour sa contribution
apportée dans le domaine de la science.
Depuis 2012, Ismahane El Ouafi dirige le Centre international
d’agriculture biosaline (Ciab) à Dubai, y menant des recherches sur
l’utilisation de l’eau saline dans la production agricole, les effets du
changement climatique, la bioénergie, la néo-alimentation… Elle
réfléchit aussi à une meilleure intégration de la science à la politique
et encourage les partenariats entre institutions, organismes
scientifiques et gouvernements. Le résultat d’une trajectoire
fulgurante pour cette jeune femme originaire de Marrakech :
génétique et biologie moléculaire à l’Institut agronomique et
vétérinaire Hassan-II de Rabat, doctorat en Belgique et en Espagne,
post-doctorat au Japon puis travaux de recherche au sein du Centre
international de recherche agricole dans les zones arides
(International Center for Agricultural Research in Dry Areas, Icarda).
Changement de climat lorsqu’elle part s’installer au Canada. Elle y
reste huit ans, acquiert la nationalité et fonde une famille tout en
occupant des postes à responsabilité dans deux structures publiques,
l’Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) et l’Agence canadienne
d’inspection des aliments (Acia). Avant de repartir pour Dubai…
Ismahane El Ouafi reçoit le Prix
«Achievement in Science».
La première journée annuelle de «One Health» se déroule aujourd'hui le 3 novembre 2016.
L'institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II est heureux de contribuer à la promotion de
la première journée annuelle d’Une Seule Santé qui se déroule aujourd'hui le 3 novembre
2016.
Le but de la Journée Internationale «One Health» (Une Seule Santé) est de promouvoir à
niveau mondial les différentes initiatives visant à sensibiliser le public et les professionnels
sur ce concept par le biais de la collaboration entre les différentes disciplines de la Santé
Humaine, de la Santé Animale et de la Santé Environnementale, aussi bien au niveau
institutionnel, qu’au niveau de la recherche et de l'enseignement.
Projets de recherches portant sur la thématique «One Health» à l'Institut Agronomique
et Vétérinaire Hassan II :
Projet ICONZ (Integrated Control of Neglected Zoonoses, consortium de 21
établissements de l’Europe et l’Afrique, financement de l’UE) :
17 thèses de doctorat vétérinaire portant sur : la rage ; la tuberculose ; la brucellose ; l’échinococcose kystique ; la leishmaniose et la lutte intégrée contre
les principales maladies zoonotiques majeures au Maroc.
2 thèses de doctorat national portant sur :
(1) l’échinococcose kystiques, la rage et la leishmaniose (soutenue en novembre 2015) ;
(2) la tuberculose et la brucellose (soutenue en octobre 2016).
Journée mondiale de la rage (28 septembre, depuis 2009) : organisée par les membres de l’équipe ICONZ en étroite collaboration avec l’ONSSA et
d’autres partenaires nationaux.
Publications scientifiques : 7 articles publiés dans des revues internationales ; 3 articles soumis et 5 articles en cours de rédaction.
I n t e r n a t i o n a l
Octobre/Novembre/Décembre 2016
14
Missions à l’étranger
2-12 octobre 2016 : Rachid Harbouze a participé au Séminaire régional ENPARD Méditerranée : “Jeunes, femmes et
développement rural : pour des politiques agricoles qui préparent l’avenir” à Bruxelles.
4-11 octobre 2016 : Lahcen Kenny a participé au "7th International scientific symposium" en Bosnie.
6-15 octobre 2016 : Mohamed Besri a participé à "la 28e réunion des parties du protocole de Montréal" à Kigali.
9-13 octobre 2016 : Ghita Chliyeh a participé à la réunion "Emerging viral vector borne diseases" à Dakar.
14-22 octobre 2016 : Abdellatif Djerrari a participé à "La conférence In Food Centre PAI" à Paris.
15-21 octobre 2016 : Saâdia Zrira a participé au "Salon International de l'agriculture" à Paris.
18-20 octobre 2016 : Loubna Mansouri a participé à la conférence internationale "Advanced Geospacial science et
technology" à Tunis.
26-28 octobre 2016 : Mohamed Naji a participé à "Atelier sur l'éco-labélisation du poulpe" en Mauritanie.
Du 29 novembre au 3 décembre : El Houssine Bartali a participé au 3ème congres mondial de Stockage des produits
agricoles par le système de refroidissement.
Du 3 au 8 décembre : Mohamed Besri a animé des conférences à l'université de Biskra.
3 novembre 2016 : La première journée annuelle de "One Health".
3 novembre 2016 : Assemblée Générale de l'APEFEL sous le thème « Quelle adaptation du secteur des fruits et légumes
face aux changements climatiques ? » au Complexe Horticole d'Agadir.
5 novembre 2016 : Journée scientifique : Actualités en imagerie médicales équine - Organisée par la SPANA/ SOREC/IAV.
7 novembre 2016 : Side Event sur L'Agriculture de Conservation - Organisé par L'IAV/ INRA/ RMC/ECAF/ACT/FAO.
Du 15 novembre au 17 décembre 2016 : 3ème cours International sur le thème : La mécanisation, levier d'une agriculture
rentable et durable - Organisé par L'IAV / JICA.
Du 15 au 30 novembre 2016 : Formation en Parasitologie Animale organisée par le Laboratoire de Parasitologie/ BADEA
(Banque Arabe pour le Développement Economique en Afrique).
Du 22 au 23 novembre 2016 : 10ème congrès de l'AMPP sous le thème "Gestion des risques phytosanitaires liés aux organismes
émergents".
29 novembre 2016 : Atelier de prospective sur l'agriculture et les paysages du bassin du Tleta organisé par l'équipe des chercheurs
du projet ALMIRA (Adaptation des mosaiques paysageres dans les agrosystèmes pluviaux Méditérranéens pour une gestion durable
de la production agricole, des ressources en eau et en sol) - à la Direction Régionale de l'Agriculture Tanger - Tétouan :Rue Ibno Taimia
Tanger.
1er décembre 2016 : soutenance de Majid Mounir - Intitulé de la thèse Application des biotechnologies post-récolte
pour la valorisation des produits de terroirs marocains par des microorganismes sélectionnés impliqués dans la
fermentation de fruits à 14h30, Salle de conférences, IAV.
7 décembre 2016 : Séminaire d'étape du programme d'appui à l'initiative ''European Neighborhood Partnership for
Agriculture and Rural Development" (ENPARD-MAROC)- Phase II organisé p)ar le MAPM, UE Maroc et le CIHEAM-IAMM.
8décembre2016 :Journéenationaledel'hélicicultureorganiséparlaFédérationInterprofessionnelledel’héliciculture-COMADER
13-16 décembre 2016 : Conférence internationale concernant le thème "Promoting cooperation in scientific reserach
and éduction Morocco and United states" organisé par l'IAV / HC MASA / AVEM.
15 et 16 décembre 2016 : Projet RESUME lancera sa Deuxième Conférence de Formation, cette fois à Rabat accueilli par l’Institut
Agronomique et Vétérinaire Hassan II (IAV) sur la thématique : «Des meilleures pratiques dans les politiques régionales, nationales
et locales pour la promotion de l’emploi et de l’esprit d’entreprise».
17 décembre 2016 : Soutenance de thèse de Doctorat - Références pour la fertilisation raisonnée de l’olivier dans la
région de Sais- par Karima BOUHAFA.
Du 5 au 7 avril 2017 : "2nd International workshop on Barley Leaf Diseases" organisé par IAV / ICARDA.
Du 10 au 12 mai 2017 : Colloque 'Le lait, vecteur de développement' organisé dans sa par l'IAV Hassan II, l'INRA (France),
le CIRAD (France), la FAO et la FIMALAIT (Fédération Interprofesssionnelle MArocaine du LAIT).
AGENDA
Soutenances de thèses
Le 22 octobre 2016 : Modélisation et cartographie du risque d'éclosion d'incendie de
foret dans le nord-Ouest du Maroc (cas de la région de Chefchaouen-Ouazzan) par
Fouad Assali.
Le 24 octobre 2016 : Prevalence, molecular characterization cost analysis and
transmission dynamics of bovine tuberculosis in Morocco par Hind Yahyaoui.
15
La lettre d’information de l’Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan IIN° 52 Octobre / Novembre / Décembre 2016
52
Impressum
IAV info N°52
Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II
Madinat Al Irfane. BP 6202-Instituts, 10101-Rabat, MAROC.
Cellule communication
Prochaine parution
le 2 février 2017
ISSN:1114-3665,DL:52/2001
L'émission "Made in Africa" sur 2M s'invite à
l'Institut Agronomique et Vétérinaire
Hassan II
Dimanche 6 novembre 2016
La TV en parle
Lhoussaine Moughli
L’Afrique est vulnérable aux changements climatiques, bien que le continent ne soit
responsable que de 4% des émissions mondiales de gaz a effet de serre. Cette vulnérabilité est
plus forte pour le secteur agricole. En effet, les scientifiques prévoient, dans l’hypothèse d’un
scénario optimiste de limitation du réchauffement climatique à 2°C, une baisse des
rendements des cultures entre 15% et 20% à l’horizon 2050.
Il est établi qu’un triplement de la productivité agricole africaine à l’horizon 2050 est nécessaire
pour combler le déficit actuel de productivité et pour compenser la baisse due aux
changements climatiques. Dans ce contexte, le Maroc, a lancé une initiative dédiée à
l’Adaptation de l’Agriculture Africaine «AAA». Il s’agit d’une initiative africaine pour l’Afrique et
pour la planète avec trois objectifs :
- Appuyer le principe d’un financement plus important et d’un suivi des fonds déboursées pour
l’Adaptation l’Agriculture et l’Afrique, ainsi qu’un accès facilité des projets africaines aux fonds
climat ;
- Contribuer au Global Action Agenda en mettant en avant des projets et bonnes pratiques
africaines dans le domaine de la gestion des sols, de la maitrise de l’eau agricole, de la gestion
des risques climatiques et du financement de l’agriculture familiale ;
- Œuvrer à un renforcement des capacités africaines en matière de politiques agricoles, de
montage et de gestion des projets agricoles climato-intelligents, dans le cadre des instruments
prévus par la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques
(CCNUCC).
6 groupes de travail d’experts ont travaillé sur cette initiative :
- Fertilité du sol et fertilisation des cultures cordonnées par Lhoussaine Moughli.
- Arboriculture fruitière, gestion des parcours et agrofrestrie coordonné par Pr. Fayçal
Benchekroun.
- Innovations agroécologiques et séquestration du carbone coordonnée par Pr. Brahim
Soudi et dont Pr. Ahmed Bouaziz a fait partie.
- Maîtrise de l’eau agricole coordonnée par Mr. Mohamed Belghiti et dont Ali Hammani a
fait partie.
- Gestion des risques climatiques dont Pr. Mouanis Lahlou a fait partie.
- Gouvernance, Coopération, Financement.
Mot de l’Expert
Sur l'Initiative «AAA»
Pour tous renseignements ou insertions:
Responsable communications
Rokaya ETTOUMI
Email : communcation@iav.ac.ma
Tél. : +212 (06)66029827
Site web : http://www.iav.ac.ma/
https://www.facebook.com/IAVHASSANII.0/
twitter.com/iav_hassan_ii

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La lettre d'information de l'institut agronomique et vétérinaire hassan ii

  • 1. La lettre d’information de l’Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II communication@iav.ac.maN°52 Octobre / Novembre / Décembre 2016 2 Ecole d'été sur le thème Reproduction des petits ruminants et dromadaires co-organisée avec l’Académie Hassan II des Sciences et Techniques 13 Hack4impact Innover pour limiter les pertes alimentaires et le gaspillage (PAG) Table ronde L’ACCORD de PARIS SUR LE CLIMAT : Contenu, Enjeux et Perspectives 7 Félicitations à nos Lauréats Mohammed Réda Benkhaldoun nommé nouvel ambassadeur Benkhaldoun Mohammed Réda, nommé nouvel ambassadeur au Rayaume de Malaisie et à Brunei Dar Essalam, est titulaire d’un doctorat en médecine vétérinaire à l’Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II de Rabat en 1987. Président du département des relations internationales du PJD en 2012, M. Benkhaldoun a été élu au Parlement à la 1ère Chambre en 2007 et en 2011. La Banque africaine de développement (BAD) a annoncé lundi la nomination de Mohamed El Azizi au poste de Directeur Général du Bureau régional de développement et de prestation de services pour l’Afrique du Nord, à compter du 1er décembre 2016. « M. Mohamed El Azizi est un dirigeant qui a fait ses preuves et qui a à son actif une vaste expérience des opérations de la Banque. Il a dirigé et géré efficacement des projets complexes et de grande envergure de la Banque. Il apporte avec lui des années d’expérience acquises dans les secteurs public et privé à travers l’Afrique », a dit le Président de la BAD, Akinwumi Adesina. Félicitations à Mohamed El Azizi pour son nouveau poste Suite .... Ouafaa Fassi Fihri Le mot de la Directrice Mot de la Directrice à l'occasion de l'école d'été sur le thème « Reproduction des petits ruminants et dromadaires co-organisée avec l’Académie Hassan II des Sciences et Techniques » Mesdames et Messieurs, Permettez-moi de vous rappeler que l’Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II est la principale institution marocaine de l'enseignement supérieur et de la recherche dans le domaine du Développement agricole et des Ressources naturelles. Nous fêtons 50 ans d’expertise en matière de formation recherche et développement dans le domaine de l’agriculture et la médecine vétérinaire au Maroc. Devenu centre polytechnique d’expertise multidisciplinaire, contribue activement à l’effort de modernisation de l’agriculture à travers la conduite de programmes de recherches novatrices répondant aux attentes et aux besoins d’un monde agricole en perpétuelle évolution. Abritant six grandes facultés concernant l'Agronomie, la Médecine Vétérinaire(la seule au Maroc), la Topographie, les Sciences et Industries Agroalimentaires, l'Horticulture,et le Génie Rural, l’IAV propose une large gamme de programmes de formation pour les ingénieurs et les vétérinaires, les doctorants, et les techniciens spécialisés. Entre 1600 et 1800 étudiants sont inscrits chaque année dans divers programmes de formation et environ 220 doctorants (dont certains en cotutelle) mènent actuellement leurs travaux de recherche au sein du Centre des Etudes Doctorales (CEDoc) de l’IAV... La suite à la page N°2 NouvellesPublications 11 52 Ismahane El Ouafi reçoit le prix «Achievement in Sciences» 1414 Prix Alexandre Liautard de l’Académie vétérinaire de France attribué à Jamal Hossaini-Hilali 3 Brahim SOUDI nommé membre du comité international de l’initiative 4 pour 1000 Séminaire international sur les systèmes de collecte et de valorisation des eaux de pluie 3 Actualités du complexe Horticole d’Agadir 10 Lancement du Master en Systèmes Mondiaux de Navigation par Satellites (GNSS) 8 6 Conférence Mediterranéenne Agriculture, Sécurité alimentaire, Economie agricole face aux défis des changements climatiques Changement climatique et agriculture de conservation et dans la région méditterranéenne 7 Coopération Sud-Sud : Une Formation en Helminthologie au profit d’une vingtaine de Scientifiques Africains 5
  • 2. Ouafaa Fassi Fihri Le mot de la Directrice Mot de la Directrice à l'occasion de l'école d'été sur le thème « Reproduction des petits ruminants et dromadaires co-organisé avec l’Académie Hassan II des Sciences et Techniques » Mesdames et Messieurs, Permettez-moi de vous rappeler que l’Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II est la principale institution marocaine de l'enseignement supérieur et la recherche dans le domaine du Développement agricole et des Ressources naturelles. Nous fêtons 50 ans d’expertise en matière de formation recherche et développement dans le domaine de l’agriculture et la médecine vétérinaire au Maroc. Devenu centre polytechnique d’expertise multidisciplinaire, contribue activement à l’effort de modernisation de l’agriculture à travers la conduite de programmes de recherches novatrices répondant aux attentes et aux besoins d’un monde agricole en perpétuelle évolution. Abritant six grandes facultés concernant l'Agronomie, la MédecineVétérinaire(la seule au Mraoc), laTopographie, les Sciences et Industries Agroalimentaires, l'Horticulture,et le Génie Rural, l’IAV propose une large gamme de programmes de formation pour les ingénieurs et les vétérinaires, les doctorants, et les techniciens spécialisés. Entre 1600 et 1800 étudiants sont inscrits chaque année dans divers programmes de formation et environ 220 doctorants (dont certains en cotutelle) mènent actuellement leurs travaux de recherche au sein du Centre des Etudes Doctorales (CEDoc) de l’IAV. Portées par l’expertise de ses 250 enseignants Chercheurs, les actions de recherche sont définies en tenant compte des orientations et priorités de la stratégie de la recherche nationale à l’horizon 2025 et la stratégie « Plan Maroc Vert ». Egalement, l'IAV offre des modules de formation continue, et aussi plusieurs types de services et de supports techniques. Plusieurs projets en matière de formation, de recherche et d'expertise sont menées en étroite collaboration avec le secteur socio-économique. Par ailleurs, l’IAV porte un intérêt majeur à l’ouverture sur ses partenaires internationaux : organismes internationaux (FAO, BAD, CIHEAM, et coopération bilatérale avec des pays européens ou autres (PCRD(65 projets), Horizon2020, TEMPUS, Erasmus, Europaid,). Il importe de signaler que l’IAV a fait de son ouverture sur le continent africain un choix stratégique. Nous accueillons chaque année plusieurs étudiants étrangers provenant principalement de pays africains (40 places leurs sont réservées pour l’inscription à l’APESA) ce qui représente 10% des inscrits. Je saisi également cette occasion pour rappeler des principales réalisations de l’IAV dans le domaine des Biotechnologies de la Reproduction Animale. En effet, l’Institut Agronomique etVétérinaire Hassan a été pionnier dans le domaine des biotechnologies appliquées à la reproduction animale, et ce travers les travaux de recherche effectués au Département de Reproduction Animale, Obstétrique et Insémination Artificielle. Ainsi, deux technologies ont été explorées : - L'insémination artificielle (IA) - Le transfert d'embryons (TE) Dans le domaine de l’insémination artificielle, l'IAV a été depuis 1973 associé à des travaux portant sur le développement de l'IA et à des tests sur la descendance du taureau et ce en association avec le Centre régional d’insémination artificielle du Ministère de l’Agriculture. Les premiers essais sur l'IA en équins (ânes), les moutons et les chèvres ont été réalisées respectivement en 1980, 1987 et 1994. - Pour le transfert des embryons, les premiers embryons bovins congelés (10) ont été transférés en 1981 et ont abouti à 2 gestations ayant donné naissance à 2 veaux en 1982. Par la suite, la technique de transfert d'embryons a été utilisée pour le développement de l’élevage dans les fermes d'Etat (Sogeta 1984-1985) et les troupeaux d'élite privées au cours des années 1990. Il importe de souligner que pour soutenir ces biotechnologies, le département de production animale, obstétrique et insémination artificielle de l’IAV a développé un laboratoire pour le dosage des hormones de reproduction. Ayant contribué à la formation de plusieurs cadres africains dans le domaine des dosages radio immunologiques des hormones de la reproduction, ce laboratoire est une référence en Afrique. L’IAV a été et reste pionnier en terme de formation, recherche fondamentale et appliquées et en biotechnologies de reproduction. Il reste ouvert à ses partenaires, Ministère, INRA, CNESTEN, Universités et le secteur socio-professionnel pour le développement de ces domaines tout en s’inscrivant dans le cadre des besoins et priorités nationales. Enfin, je voudrai remercier l’académie Hassan II des Sciences etTechniques pour leur soutien et engagement pour la réussite des travaux de cette école d’été ainsi que l’intérêt porté par le collège Sciences et techniques du vivant, les comités scientifiques et d’organisation ainsi que toutes les personnes présentes aujourd’hui. Je ne manquerai pas de souligner aussi que le rayonnement de l’IAV se fait à également travers ses lauréats, notamment ceux actifs au niveau d’institutions internationales. Je saisi cette occasion pour les remercier (Particulièrement aujourd’hui Prof. Ahmed Tibary) pour leur engagement, leur appui et leur disponibilité, malgré leur nombreuses responsabilités. Octobre/Novembre/Décembre 2016 2
  • 3. Le séminaire a été ouvert par l'allocution de Bouari Ahmed, Directeur de l'Irrigation et de l'Aménagement de l'Espace Agricole au nom du Secrétaire Général du MAPM. Ensuite Ouafaa Fassi Fihri, Directrice Générale de l'IAV Hassan II a prononcé un mot dans lequel elle a notamment souhaité la bienvenue à tous les participants et insisté sur l'importance de la thématique du séminaire qui verse dans la promotion des activités Pré COP22 en matière de gestion de l'eau. Elle a aussi remercié les représentants des deux ministères de l'agriculture et de l'eau pour avoir co parrainé cette manifestation. Abdesalm Ziad, Directeur de la Recherche et de la Planification des Ressources en Eau est intervenu au nom de la Ministre déléguée chargée de l'eau pour témoigner l’importance accordé par le département de l'eau à la question de collecte et de valorisation des eaux de pluie et a assuré son appui à l'IAV Hassan II pour mener des activités de recherche dans ce domaine. La séance d'ouverture a été aussi marquée par les mots adressés aux participants au séminaire par les intervenants au nom de la FAO par Mohamed Bouam , de l'UNESCO par Hassan Belguenani et de la CIGR par Mr Monteiro Gonçalves (Portugal). Toutes ces interventions ont félicité l'ANAFIDE et l'IAV Hassan II pour cette initiative et ont insisté sur l'importance du rôle joué par l'IAV Hassan II en matière de formation recherche développement dans le secteur de l'eau. Aziz Fertahi, Président de l'ANAFIDE, a ensuite pris la parole et a remercié tous les particiapnts pour leur présence et s'est réjoui de la bonne coopération entre l'ANAFIDE, l'IAV la CIGR, la FAO et l'UNESCO. El Houssine Bartali, coordonnateur du séminaire a été le modérateur de la séance d'ouverture. Près de deux cents participants y ont assisté. Les participants était issus du milieu professionnel : bureaux d'études, laboratoires, entreprises, de l'ONEE, des ORMVAS, des agences de bassin hydraulique, des directions centrales du Ministère de l'Agriculture et du Ministère délégué chargé de l'eau, des régies de distribution de l'eau, de l'IAV Hassan II et des autres établissements académiques. Dans le cadre des activités commémoratives marquant la célébration de la Journée Mondiale de l’Alimentation (JMA) 2016, le Ministère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime a organisé le 24 octobre à l’IAV Hassan II, un séminaire sous le thème «Le climat change, l’alimentation et l’agriculture aussi». L’initiative 4 pour 1000, lancée par la France, consiste à fédérer tous les acteurs volontaires du public et du privé (États, collectivités, entreprises, organisations professionnelles, ONG, établissements de la recherche, etc.) dans le cadre du Plan d'action Lima-Paris. Elle vise à montrer que l’agriculture au niveau mondial, et en particulier les sols agricoles, peuvent jouer un rôle crucial pour la sécurité alimentaire et la compensation des émissions de gaz à effet de serre. Dans ce cadre et suite à l’appel à candidature pour la constitution du Comité Scientifique et technique de cette initiative, Professeur Brahim SOUDI a été nommé membre de ce comité international parmi 14 membres au total. En lien avec cette initiative, Professeur Brahim SOUDI a eu l’opportunité de coordonner pour l’INRA, un Consortium scientifique qui a débouché sur une compilation d’une conférence donnée et débattue, lors du salon international de l’agriculture, tenu à Meknès- Maroc en avril, 2016. Cette conférence a porté sur le thème : «Séquestration du carbone dans les sols agricoles au Maroc : Opportunités et obstacles à surmonter». Un débat fructueux entre le Groupe français (INRA, IRD, CIRAD, etc.), la FAO, et d’autres représentants de quelques pays africains et asiatiques. Toujours en relation avec ce sujet, Brahim SOUDI avait aussi l’opportunité de coordonner, durant la les mois de juin-juillet-août, un Groupe thématique dans le cadre de l’Initiative marocaine triple A (Adaptation de l’Agriculture en Afrique) dont il fait partie de ses membres ; le thème traité était : «Séquestration du carbone et innovations agro-écologiques en Afrique». Ces nominations viennent corroborer ses expériences et ses acquis dans le domaine de gestion de la matière organique et du fonctionnement du cycle de carbone, qu’il a accumulés, depuis plus de 30 ans avec des travaux, bien que de finalité similaire, versait dans l’enrichissement des sols en matière organique, réduire les pertes de matière organique par une bonne gestion des résidus de cultures, comprendre la cinétique de minéralisation sous les effets combinés des facteurs abiotiques (humidité et de température) sans pour autant citer cette nouvelle terminologie de séquestration. Séminaire international sur les systèmes de collecte et de valorisation des eaux de pluie 26 octobre 2016 Initiative 4 pour 1000 BRAHIM SOUDI 3
  • 4. H. Sahibi, S. Elhamiani Khatat, M. Hing, S. Daminet, 2016. Human Exposure to Anaplasma phagocytophilum in Two Cities of Northwestern Morocco. H.Elbelrhiti, S. Koffi • A..Ait Fora, 2016. Cartographie De L’état Du Couvert Végétal Du Nord De La Côte D’ivoire À Partir D’images Satellites : Exemple De La Zone De Korhogo. A. El Mokaddem, R. Doukkali, F. Benchekroun, S. Morardet, C. Lejars, 2016. Conception d’un paiement pour services environnementaux en pâturages collectifs. Une expérimentation des choix. A. Hammani, F. Ameur, M.Kuper, N.Faysse, 2016. Liberation or Anarchy? The Janus Nature of Groundwater Use on North Africa’s New Irrigation Frontiers. B. Baghdad, H. Iaaich , R. Moussadek, A. Bouabdli, 2016. Soil erodibility mapping using three approaches in the Tangiers province–Northern Morocco. I.Boujenane, L. Derqaoui, G. Nouamane, 2016. Morphological differentiation between two Moroccan goat breeds. O. Fassi Fihri, M. Bouslikhane, I. Berbri ,M. Bardosh, M. Ducrotoy, SC. Welburn, 2016. Zoonotic encounters at the slaughterhouse: pathways and possibilities for the control of cystic echinococcosis in northern morocco. M. Achaaban, K. El Allali, N. Tligui, 2016. Main anatomical and histological features of the tonsils in the camel (Camelus dromedarius). A. Araba , S. Chatibi, M.Yessef. A. Boughalmi, 2016. Effect of pasture type on Timahdite lamb quality as a traditional product of the middle atlas in Morocco. Agriculture et climat. Du blé par tous les temps Par Sébastien Abis, Mohammed Sadiki IRIS Editions/Max Milo 157 pages 11/2016 Activité vitale de par sa fonction nutritive, l’agriculture remplit aussi des rôles économiques, sociaux et environnementaux. Elle continue également d’être un déterminant de la stabilité et de la paix. Or, la croissance démographique et l’amplification des changements climatiques la placent devant un double impératif. Très exposée aux chocs météorologiques et aux catastrophes naturelles, l’agriculture doit cependant accroître sa productivité tout en réduisant son empreinte sur l’environnement. Parallèlement, elle offre des réponses face aux menaces qui pèsent sur l’évolution du climat. Cette interaction permanente entre climat, alimentation et géopolitique trouve un écho majeur dans le bassin méditerranéen, véritable baromètre des tensions agricoles mondiales. La gestion de l’eau et de la terre, l’amélioration des conditions de vie en milieu rural et la nécessité de recourir aux marchés internationaux pour couvrir les besoins alimentaires sont des défis majeurs à relever dans cette région. Le blé se situe au coeur de ces problématiques. Denrée de base pour des milliards d’individus, il s’avère essentiel dans l’équilibre des systèmes nutritionnels. Plante climato-active, il constitue, à l’instar des forêts, une véritable « pompe à carbone ». À travers les cas de la France et du Maroc, pays dans lesquels le blé occupe une place centrale dans les politiques agricoles et les dynamiques territoriales, il est intéressant d’observer l’évolution des pratiques des céréaliculteurs pour conjuguer sécurité alimentaire et adaptation aux changements climatiques. Produire plus, produire mieux et assurer une régularité de la production de blé, telles sont les tendances à renforcer au regard des enjeux stratégiques qui rapprochent le futur de l’Europe, de la Méditerranée et de l’Afrique. Detection of Plant-Pathogenic Bacteria in Seed and Other Planting Material, Second Edition Edited by M’Barek Fatmi, Ron R. Walcott, and Norman W. Schaad Learn and apply the latest methods for detecting the world's top plant bacterial diseases • Includes easy-to-follow descriptions and illustrations • Ideal for labs, quarantine offices, seed operations, and universities ©2017; 8.5”×11”softcover; 372 pages (est.); 205 images (est.); 4 pounds; ISBN 978-0-89054-539-3 The American Phytopathological Society (APS), St. Paul, Minnesota, U.S. Description Plant bacterial diseases are a major factor in economic crop losses worldwide. The transportation and use of clean, pathogen-free seed and propagative material is the most vital step in controlling bacterial diseases, but this requires accurate, rapid, sensitive, and reliable pathogen detection. The all-new second edition of Detection of Plant-Pathogenic Bacteria in Seed and Other Planting Material is an essential, easy-to-use lab manual describing and illustrating the latest methods for detecting a wide range of bacteria responsible for many of the world’s most economically significant bacterial plant diseases in crops. Yet this book does more than describe and illustrate the use of real-time PCR, rapid PCR-based assays, and other methods for specific, sensitive detection of bacteria in seed and propagative material. Its 48 chapters offer background information on the given bacteria and the diseases they cause, describe symptoms, detail their epidemiology, identify strategies for disease management, and provide protocols for detection in thorough detail. The second edition of this comprehensive reference, published more than 25 years after the first edition, is organized into four parts : • General Seed Pathology • Detection of Plant-Pathogenic Bacteria in Cereals, Grain, Legumes, Grasses, and Forage • Detection of Plant-Pathogenic Bacteria in Vegetables • Detection of Plant-Pathogenic Bacteria in Vegetatively Propagated Crops. In addition to serving as a vital resource for seed companies, quarantine operations, and diagnostic labs, this book is an excellent laboratory guide for classroom instruction. It can also help facilitate rapid technology transfer in developing countries, where opportunities to receive training in this important field are rare. Publications scientifiques Octobre/Novembre/Décembre 2016 4
  • 5. En Afrique, hormis les ressources naturelles, l’agriculture et l’élevage constitue l’un des principales sources de revenus des Etats et de l’essentiel de la population active. Ainsi, en Afrique de l’ouest à elle seule, l’élevage contribue à hauteur de 50% du PIB agricole. Aussi, face à l’urgence du problème de la faim dans le monde et avec plus d’acuité en Afrique puisque 265 millions de personnes souffrent de la faim en Afrique de l’ouest, l’élevage semble être un levier indispensable dans cette lutte contre la pauvreté, mais aussi contre la faim (FAO 2008), avec l’existence d’un cheptel d’environ 45 millions de têtes de bovins et 150 millions pour les petits ruminants. Cet atout qui est l’élevage, risque de ne pas être une solution à cause des maladies animales qui sévissent freinant ainsi son développement. Parmi ces maladies, les pathologies parasitaires constituent une contrainte majeure, avec des incidences très marquées allant des infestations morbides jusqu’à la mortalité. Il est important de noter que le parasitisme pèse lourdement sur les différentes productions animales en Afrique Subsaharienne où l’élevage est caractérisé par son mode de conduite quasi extensif, puisque 98% des troupeaux bovins, ovins, caprins et camelins dépendent des parcours et des jachères pour leur alimentation. Ce système d’élevage rend les animaux exposés en permanence à de nombreuses infestations parasitaires. Pour lutter contre ces maladies, le Laboratoire de Parasitologie de l’Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II (IAV Hassan II), a organisé une formation en helminthologie, avec le concours et l’aide financière de la BADEA (Banque Arabe pour le Développement Economique en Afrique). Dans le même cadre, l’AMCI (Agence Marocaine de Coopération Internationale) a apporté une aide précieuse pour faciliter la mobilité et le voyage des participants au Maroc. Une vingtaine de scientifiques majoritairement des vétérinaires de quatorze pays africains (Bénin, Burkina-Faso, Cameroun, Centre-Afrique, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée, Madagascar, Mali, Niger, Rwanda, Sénégal, Tchad et Togo) ont bénéficié de cette formation, qui s’est déroulée du 15 au 30 novembre 2016 à l’IAV Hassan II. Ce projet de formation dans ce domaine vise à consolider les liens humains et scientifiques entre le Maroc et les pays de l’Afrique Subsaharienne. Des experts de l’IAV Hassan II, se sont proposé d’apporter une aide précieuse pour former des ressortissants des pays cibles, afin de mieux diagnostiquer ces maladies et les contrôler. L’expérience marocaine est riche d’intérêt, dans la mesure que les approches développées ont ramené l’incidence des maladies parasitaires à un niveau très bas dans le pays. Les participants ont acquis durant leur séjour d’étude, les notions de base dans le domaine de diagnostic des infestations helminthiques des ruminants. Ceci dans les conditions d’élevage extensif où les animaux sont constamment exposés aux parasites (conditions similaires dans l’Afrique Subsaharienne). Ils ont eu l’occasion de manipuler, de saisir les principes et le bien fondé des traitements anthelminthiques stratégiques dans le processus de prévention et de lutte, ainsi que l’apport des techniques de diagnostic de laboratoire. Il s’agit d’un savoir et savoir-faire à transférer de manière simple, intégré et facile à mettre en œuvre dans les conditions d’élevage en Afrique. De même, les investigations épidémiologiques et la surveillance épidémiologique des helminthes, leur permettront à l’avenir, d’évaluer l’état des infestations et prendre en conséquence des mesures adaptées à chaque contexte et choisir les molécules d’antiparasitaires appropriées, tout en préservant la sensibilité à ces molécules utilisées et éviter une chimiorésistance. Enfin, par cette action triangulaire, la BADEA a contribué au renforcement des capacités de scientifiques africains pour lutter contre cesmaladies et gérer le poly parasitisme des animaux de rente en Afrique Subsaharienne. 11 cadres administratifs et ingénieurs africains formés en mécanisation agricole L’Institut Agronomique etVétérinaire Hassan II en partenariat avec l’Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA) et l’appui de l’Agence Marocaine de Coopération Internationale a lancé aujourd’hui la troisième phase de son programme de coopération tripartite dédié à la formation ressortissants de 12 pays africains, respectivement le Burkina Faso, le Cameroun. La Guinée, Madagascar, la Mauritanie, la République Démocratique du Congo et le Sénégal. Ce troisième cours, qui se tient du 16 novembre au 16 décembre, se penche sur les pratiques innovantes de gestion de l'eau et de l’énergie agricoles et de l’élevage intégré permettant de valoriser au mieux et de manière durable les ressources naturelles africaines. Coopération Sud-Sud Action Triangulaire, IAV Hassan II – BADEA - Pays Africains Subsahariens du 15 au 30 novembre 2016 3ème cours International sur le thème : La mécanisation, levier d'une agriculture rentable et durable - Organisé par L'IAV / JICA 5
  • 6. Impact du climat sur l'agriculture Les agronomes méditerranéens en conclave à l'Institut Agronomique et vétérinaire Hassan II Un parterre d'agronomes et de chercheurs universitaires méditerranéens ont été en conclave, du 24 au 26 Octobre à l'IAV Hassan II, pour débattre de l'impact des aléas climatiques sur l’agriculture, activité primordiale pour le pourtour méditerranéen, à la veille de la COP22. La région méditerranéenne est concernée au plus haut niveau par la problématique des changements climatiques dont les effets ont été assez perceptibles durant les 30 à 40 dernières années, qui se manifestent notamment par des périodes de sécheresses fréquentes et récurrentes, réduction des apports en eau, désertification, dégradations fréquentes et récurrentes des eaux des sols et une réduction des apports en eau, d’où la nécessité d'une analyse prospective de ces changements, des risques encourus et de leurs impacts sur les ressources hydriques et sur l'activité agricole, ont souligné les participants à l'ouverture d'une conférence méditerranéenne sur «L'agriculture, croissance économique, sécurité alimentaire face aux défis des changements climatiques». A l'instar des pays de la région, le Maroc est touché par les changements climatiques qui impacteront sévèrement l'agriculture, secteur générant plus de 40% des emplois et représentant environ 15% du PIB, ont indiqué les agronomes, notant que la campagne agricole 2015-2016 a été marquée par une chute de la production agricole due à la diminution de l'alimentation hydrique des plantes. La sécurité alimentaire et le développement économique et social des pays de la région sont menacées par ces changements climatiques, d’où la nécessité de se pencher sur la question agricole et son devenir avec l'évolution climatique, de dégager les options et les éléments susceptibles d'aider à l'élaboration des approches les mieux adaptées et apporter ainsi une participation concrète aux débats de la COP 22, prévue le mois prochain à Marrakech. Organisée du 24 au 26 octobre 2016 par l'association Expertise et développement durable, cette conférence vise à dresser un bilan chiffré des changements climatiques enregistrés durant les quatre dernières décennies au niveau des différents pays méditerranéens, à identifier les risques et les défis climatiques à relever par le secteur agricole, à examiner les bonnes approches et succès stories dans ce domaine et à faire des propositions concrètes en matière d'élaboration des plans d'action pour faire face aux défis en capitalisant sur les acquis et réussites enregistrés dans ce domaine. Au menu de cette conférence de 3 jours, des ateliers qui ont traité du «Bilan analytique des principales productions agro-alimentaires : facteurs déterminants, défis et perspectives d'avenir», des «Spécificités économiques du secteur agricole dans la dynamique de la croissance globale : atouts, vulnérabilités et facteurs clés de développement» et de la «Sécurité alimentaire et développement social : revenus agricoles, bilan alimentaire et conditions sociales : situation actuelle et projections futures». AGRICULTURE , SECURITE ALIMENTAIRE , ECONOMIE AGRICOLE FACE AUX DEFIS DES CHANGEMENTS CLIMATIQUES (24-25-26 Octobre 2016) Conférence Méditerranéenne Octobre/Novembre/Décembre 2016 6
  • 7. Changement Climatique et Agriculture de Conservation en Afrique et dans la Région Méditerranéenne 7 novembre 2016 L’Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II et l’Ong Fert ont initié et réalisé avec leurs partenaires internationaux un événement scientifique en marge de la COP22 sur le changement climatique et l’agriculture de conservation en Afrique et dans la région méditerranéenne, le 7 novembre dans l’espace vert. Il s’agit du RCM (Réseau Innovation Agro-systèmes Méditerranéen), ACT (African Conservation Tillage network), ECAF (European Conservation Agriculture Federation), Global CA-CoP (Conservation Agriculture Community of Practice) hébergé par la FAO. L’IAV Hassan II était le porteur national de l’événement. L’association Fert et l’IAV Hassan II ont assuré la logistique. L’événement a été labellisé COP22. Cet évènement, présidé par Pr. El Hassane Bourarach, a réuni environ 60 participants regroupant des organisations paysannes, des chercheurs, des enseignants, des représentants du secteur privé, ainsi que des décideurs. Les organisateurs ont transmis leurs constats et recommandations à la présidence de la COP22. Les participants sont unanimes quant aux constats suivants : * L’Agriculture de Conservation (AC) est une approche de gestion des agrosystèmes, agronomiquement durable, économiquement viable, et fournisseur de services éco-systémiques. * L’Agriculture de Conservation peut jouer un rôle primordial dans l’adaptation au Changement Climatique et l’atténuation de son impact. * L’AC favorise la biodiversité et les processus biologiques et préserve les ressources naturelles en réduisant l’érosion du sol, en améliorant sa fertilité (principalement en matière organique et en activité biologique), et en économisant l’eau. * L’AC permet, l’amélioration des revenus et des profits des agriculteurs, ainsi que la diminution des charges, de la consommation d’énergie et de l’émission des gaz à effet de serre. Elle permet la stabilisation des rendements et l’assouplissement du calendrier des travaux agricoles. Recommandations : • Développer l’Agriculture de Conservation devrait faciliter la mise en œuvre de la Déclaration de l’Union Africaine (NEPAD) et de l’Initiative AAA présentée à la COP22. • Intégrer l’Agriculture de Conservation dans les programmes de développement agricoles comme outil de lutte contre les effets du Changement Climatique, de l’amélioration de la sécurité alimentaire et de la lutte contre la pauvreté. • Inviter les pays à élaborer leur plan d’action national pour l’adoption de l’AC. • Opérationnaliser lesdits plans nationaux, à travers : - La mobilisation des ressources humaines et matérielles des Ministères de l’Agriculture et leurs services externes pour sa mise en œuvre ; - La planification des différentes phases de leur mise en place ; - Le développement d’un programme de conseil agricole et de vulgarisation dédié à l’AC ; - Le renforcement des mesures d’incitations étatiques en faveur de l’Agriculture de Conservation, de manière différenciée par rapport à l’Agriculture Conventionnelle ; - Le renforcement des capacités de recherche, de développement et de formation dans le domaine de l’AC. Pr. H. Bourarach Evenement en marge de la COP 22 Comment rendre crédible et opérationnel le contenu de l’Accord de Paris sur le climat? C’est la grande question à laquelle s’est attelée la table ronde organisée par le Groupe d’études et de recherche sur les énergies renouvelables et l’environnement, en association avec l'IAV Hassan II, la CGEM et L’Economiste. Un débat animé, pour l’essentiel par des experts et scientifiques, tous relevant du GERERE. Pour les experts, l’accord vise trois objectifs relatifs au réchauffement global, à la résilience aux impacts du changement climatique et au financement. Mais ne précise pas comment les atteindre. La communauté internationale dispose de 5 ans pour négocier les véritables enjeux. Et la Cop22, prévue à Marrakech du 7 au 18 novembre 2016, constitue la première étape de ce nouveau marathon. Dès lors, le Maroc a un rôle capital pour orienter les négociations dans le bon sens et leur impulser le rythme requis. Les points forts de l’Accord résident dans la reconnaissance de l’origine humaine du changement climatique et sa menace immédiate et irréversible. Seulement, l’objectif de limiter la hausse du réchauffement climatique en dessous de 2% reste hypothétique, conviennent les scientifiques. Mais si rien n’est fait, le risque de dépasser les 4% n’est pas écarté non plus. L’Accord a aussi reçu l’appui de 150 chefs d’Etat et de gouvernement dès le début des négociations. Ce qui est un gage de sa mise en œuvre. Toutefois, la grande faille, tient au fait que les déclarations relatives aux contributions nationales en termes de réduction des émissions, des adaptations aux effets extrêmes et de la mobilisation des moyens financiers, ne sont pas contraignantes. Accord de Paris, la vraie négociation démarre à Marrakech Table ronde 7
  • 8. Master Spécialisé en Sciences et Technologies de l'Espace Option : "Systèmes Mondiaux De Navigation Par Satellites" (GNSS) 1er décembre 2016 à l'IAV Hassan II, Rabat L'Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II a organisé une journée de lancement du Master Spécialisé en GNSS. Ce Master est le premier en son genre en Afrique et qui est accrédité par le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de la Formation des Cadres. Ce nouveau programme, lancé à la Filière des Sciences Géomatiques et Ingénierie Topographique (ESGIT) de l’IAV Hassan II, est le fruit d'un partenariat académique et scientifique avec le Centre Régional Africain en Sciences et Technologies de l’Espace en Langue Française (CRASTE-LF) affilié aux Nations Unies. La journée de lancement a été caractérisée par la participation du Directeur du CRASTE-LF, de la Directrice de l'IAV Hassan II ainsi que d'autres responsables des deux institutions. Elle a connu également la participation du représentant du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de la Formation des Cadres du Ministères et de responsables de l'Agence Nationale de la Conservation Foncière, du Cadastre et de la Cartographie. Plusieurs cadres des secteurs public et privé ont été également présents, ainsi que plusieurs enseignants-chercheurs et étudiants de l'IAV Hassan II, de l'Université Mohamed V de Rabat et de l'Institut scientifique. Cellule Communication : Précisez nous quels sont les enjeux actuels du secteur/des fonctions auxquels votre formation prépare ? Mourad Bouziani : Le Master en Systèmes Mondiaux de Navigation par Satellites (GNSS) est créé à la Filière des Sciences Géomatiques et Ingénierie Topographique de l’IAV Hassan II, en partenariat avec le Centre Régional Africain en Sciences et Technologies de l’Espace en Langue Française (CRASTE-LF) affilié aux Nations Unies, dans un contexte général dans lequel ces systèmes ont connu un développement important de point de vue technologique. Ce développement, qui a touché l'augmentation du nombre et la performance des satellites de navigation ainsi que le marché des équipement et celui des services, a eu un impact positif sur la vie quotidienne des populations et a montré son énorme potentiel dans divers domaines de l'activité économique et sociale. Au niveau mondial les principaux segments du marché des GNSS sont : le transport routier, les services basés sur la localisation (LBS) utilisant les Smartphones et les tablettes, l'agriculture, la sécurité, la logistique, les communications et la géodésie. D'autres secteurs sont également utilisateurs de cette technologie comme l'aviation, le transport maritime et ferroviaire et les applications militaires. Selon plusieurs études, à l'horizon 2020, les revenus générés par la vente des services basés sur le positionnement par satellites et des récepteurs atteindront l'équivalent de 3.000 milliards de Dh par année. C'est dire que c'est un marché plus que prometteur. Cet environnement technologique dynamique exigera une innovation constante sur le côté de l'offre et des services qui dépassent la simple acquisition de la localisation mais qui doivent répondre aux besoins d'analyse et de gestion. Dans ce contexte, la formation des compétences techniques en GNSS, la recherche scientifique et le partenariat académique avec le secteur public et privé doivent être encouragées. La création du Master spécialisé en « Sciences et technologies de l’espace, option : Systèmes Mondiaux de Navigation par Satellites » aura un impact positif certain sur le développement économique et social du pays et favorisera la création de nouvelles opportunités d’applications technologique en navigation par satellites. Il permettra de répondre aux besoins du marché du travail et aux attentes des décideurs et des industriels dont les services se basent sur la navigation et la localisation par satellites. CC : Quelle est la principale force de votre formation? MB : La principale force de la formation est son programme pratique qui vise la professionnalisation des lauréats sur une technologie prometteuse dans un marché dynamique. En outre, le Master revêt un caractère universel en raison de la globalité des systèmes GNSS. La formation de ce Master sera animé par une équipe d'experts marocains et internationaux spécialistes dans le domaine. Par cette ouverture à d'autres institutions universitaires, le Master aura plus de rayonnement et de visibilité au niveau national et international. Finalement, ce Master est le premier en son genre au niveau africain. Il constitue aussi une ouverture vers les pays africains francophones, ce qui est en phase avec la politique national visant le rayonnement au niveau régional et continental. CC : Pouvez-vous nous livrer des informations sur les stages prévus avant de nous exposer ce qui confère la dimension professionnalisante à votre formation? MB : Le Master en « Systèmes Mondiaux de Navigation par Satellites » est conçu pour proposer un programme complet dans la technologie GNSS. Il permettra aux étudiants d’acquérir les notions fondamentales, les compétences pratiques et le savoir-faire dans le domaine du positionnement et de la navigation par satellites. Avec un encadrement MB : Le Master en « Systèmes Mondiaux de Navigation par Satellites » est conçu pour proposer un programme complet dans la technologie GNSS. Il permettra aux étudiants d’acquérir les notions fondamentales, les compétences pratiques et le savoir-faire dans le domaine du positionnement et de la navigation par satellites. Avec un encadrement de la part d’experts dans le domaine, les étudiants seront amenés aussi à développer des applications réelles dans des domaines prioritaires tels que l’agriculture, le transport, le suivi des infrastructures, l’aménagement du territoire, le tourisme et la gestion des ressources naturelles. Pour atteindre cet objectif, le Master propose un programme en GNSS qui comprend des enseignements et activités pratiques au laboratoire et sur le terrain, le développement d'applications, des travaux de recherche, des visites techniques guidées et des démonstrations dans cette discipline susceptible de favoriser le développement social et économique du Maroc et des pays africains de la région. Les étudiants suivront également des enseignements pratiques sur la gestion des projets et la communication technique et scientifique en français et en anglais. Ceci leur permettra d’avoir les compétences nécessaires pour initier des projets et de les valoriser. Le Master prévoit également un module entièrement dédié à un projet pilote en positionnement et navigation par satellites qui constituera une étape importante pour l’initiation à la création des projets. Le projet pilote est l’occasion pour les étudiants du Master pour mettre en application tous leurs acquis durant la formation. Finalement, le Master est couronné par un stage en milieu professionnel. L’objectif de ce stage est de permettre à l’étudiant de s’ouvrir davantage sur le milieu professionnel public ou privé et d’acquérir les techniques pratiques nécessaires pour une insertion facile au marché du travail une fois le diplôme obtenu. C’est l’occasion également pour l’étudiant de consolider ses connaissances et de mettre en exergue ses compétences auprès des organismes d’accueil susceptibles de le recruter. CC : En quoi estimez-vous que votre formation est différente des autres? MB : Ce Master répondra à un besoin réel des professionnels en formant des cadres spécialisés qui intégreront un marché de travail caractérisé par l'essor de la localisation par satellites. En effet, les institutions et les entreprises opérant dans le développement et l'exploitation des GNSS sont de plus en plus nombreuses. En plus, c'est une formation unique en Afrique. Sa réussite est une chose certaine puisqu’elle s’appuie sur les ressources, les compétences et l’expertise d'enseignants-chercheurs de l’IAV Hassan II dans les disciplines du positionnement par satellites, d’acquisition et de gestion des données spatiales et également sur les compétences, l’expérience et le rayonnement du CRASTE-LF en matière de formation post-graduée en sciences et technologies de l’espace à l’échelle nationale et africaine. Ce nouveau Master s'appuie sur un cumul riche d'expériences de formation en GNSS organisées au CRASTE depuis 2010 par des experts originaires du Maroc, d'Algérie, de France, de Russie, de Chine et des Etats Unis d'Amériques au profit de candidats originaires de plusieurs pays africains. Le Master sera en outre soutenu par la contribution de spécialistes issus d'institutions nationales et internationales qui représentent le milieu académique et industriel et de recherche. CC : Quel profil recherchez-vous chez les étudiants désirant intégrer le master? MB : Les étudiants désirant intégrer le Master en GNSS doivent avoir une licence en sciences ou un diplôme d'ingénieur. Les pré-requis spécifiques nécessaires pour cette formation sont comme suit : sciences mathématiques et physiques, informatique, statistique et français. En outre, les candidats doivent faire preuve d'ouverture d'esprit, d'initiative, de motivation et doivent montrer de bonnes capacités de communication. CC : Quelques mots à adresser aux étudiants MB : Un projet professionnel doit s'appuyer sur une formation pratique de qualité. Le Master en GNSS est une opportunité qui est offerte aux étudiants pour s'approprier les connaissances et le savoir-faire dans une technologie en pleine expansion et à fortes potentialités. Mourad Bouziani (Résponsable du Master GNSS) À l'occasion du lancement du programme de Master en Systèmes Mondiaux de Navigation par Satellites (GNSS) en partenariat avec le Centre Régional Africain J O U R N É E D E L A N C E M E N T du Interview Octobre/Novembre/Décembre 2016 8
  • 9. Une équipe d'experts de l'Association des Établissements Européens d'Enseignement Vétérinaire (AEEEV) vient de compléter une visite de consultation pour évaluer la filière de formation en médecine vétérinaire (24-27 octobre 2016). Cet exercice, fait à la demande de l'IAV Hassan II, a été précédé par la préparation d'un rapport d'autoévaluation sur une période de 12 mois et a été exécuté selon le nouveau manuel des procédures de l'AEEEV. L'IAV Hassan II est le premier établissement hors Europe ayant accepté d'exposer sa filière de formation en médecine vétérinaire à cette évaluation européenne. Un exposé de restitution a été fait par les experts à la fin de leur visite et un rapport officiel sur les résultats de l'évaluation sera communiqué à l'IAV Hassan II dans les prochaines semaines. L'IAV Hassan II compte beaucoup sur sa tutelle et les pouvoirs publics pour rehausser le niveau de la formation en médecine vétérinaire pour être en phase avec les recommandations de l'Office International de Épizooties (OIE) sur les compétences minimales attendues des jeunes diplômés en médecine vétérinaire (ie., Day One Skills) pour garantir la qualité des services vétérinaires nationaux. Les vétérinaires mandatés sont les vétérinaires exerçant à titre privé auxquels un mandat appelé « Mandat d’Inspection Vétérinaire » est délivré par le Directeur Général de l’ONSSA, aux fins d’exécuter des missions dans les domaines de la santé animale et de la pharmacie vétérinaire couvertes par le mandat sanitaire dont ils disposent ainsi que des missions de contrôle sanitaire des denrées animales, d’origine animale et des aliments pour animaux. L’IAV Hassan II est partie prenante dans ce processus par la mise en place d’un cycle de formation des vétérinaires mandatés dans le domaine de la sécurité sanitaire des aliments, en particulier en « inspection ante mortem et post mortem des viandes » et en « inspection sanitaire des produits de la pêche ». Ce sont les enseignants de l’Unité HIDAOA qui assurent cette formation. D’ici la fin de l’année 2016, seront formés 50 vétérinaires en inspection des viandes et 30 en inspection sanitaire des produits de la pêche. Merci à tous les visiteurs qui se sont arrêtés sur le stand de l'Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II, du 21 au 26 octobre 2016 à El Jadida. Encore une belle édition où vous avez pu rencon- trer nos étudiants vétérinaires et échanger autour d'une thématique « cheval ». Pour ceux qui n’ont pas pu assister aux conférences scientifiques, n’hésitez pas à nous écrire pour recevoir les présentations. 7ème édition du Salon du Cheval Dans le cadre des travaux de recherche sur les insectes vecteurs de maladies, une formation à l’identification morphologique des espèces de Culicoides de la zone méditerranéenne, a été organisée du 4 au 7 octobre 2016, par le Pr. Khalid Khallaayoune de l'Unité de Parasitologie et le Dr. Thomas Balenghien du CIRAD. La formation a été assurée par Monsieur Ignace Rakotoarivony, entomologiste du CIRAD et à laquelle ont participé des chercheurs de l'IAV, de l'ONSSA, de l'INH, de l'Hôpital d'Instruction Militaire Mohamed V, et de la Faculté de Médecine d'Agadir. A la fin de la formation, Madame la Directrice a remis les certificats aux participants à cette formation. l’identification morphologique des espèces de Culicoides de la zone méditerranéenne Lancement de la formation des vétérinaires mandatés dans le cadre du « Mandat d’Inspection Vétérinaire » Evaluation de la formation vétérinaire à l’IAV Hassan II selon les normes européennes à 9
  • 10. Journée scientifique Sous le thème "Changements climatiques et sécurité alimentaire" "Valorisation des sols : Un atout contre les changements climatiques" 13/10/2016 Les émissions des gaz à effet de serre (GES) sont considérées comme étant la source principale des changements climatiques que connait le monde ces dernieres decennies. L’agriculture est un secteur clé dans le développement d’un pays. Au Maroc, ce secteur contribue d’une manière importante au PIB qui peut atteindre 20%. La fréquence inquiétante et la longueur temporelle des periodes de secheresse ces dernieres décennies ont stimulé l’interêt affiché par les pouvoirs publics et la communauté scientifique pour limiter, atténuer et s’adapter à ce phénomène. Le 10ème Congrès de l’AMPP sous le thème : Gestion des risques phytosanitaires liés aux organismes émérgents 22-23 novembre 2016 «L’AMPP est créée le 3 décembre 1993 à Rabat et a basée son siège à l’Institut Agronomique etVétérinaire Hassan II depuis sa création. Aujourd’hui, c’est déjà son 23ème anniversaire et j’en profite pour féliciter et remercier tous ceux qui ont participé à sa création, son développement et sa réussite dont l’IAV Hassan II. Durant ce parcours, l’AMPP a accompli tout un chemin riche en activités et en événements d’une grande portée. Sa présence a été bien marquée sur la scène scientifique et technique nationale notamment en ce qui concerne la promotion de la production végétale avec un focus spécial sur la protection des cultures. Conformément à ses objectifs, l’AMPP favorise les échanges entre personnes et organismes intéressés par la question de protection des cultures et cette manifestation d’aujourd’hui est un exemple vivant de cette contribution scientifique et technique. Ainsi, depuis sa création, l’AMPP a organisée des symposiums, des colloques, des sessions de formation au profit de cadres nationaux et étrangers. En outre, l’AMPP a organisée aussi des cérémonies pour reconnaître et rendre hommage aux personnes, Hommes et Femmes, qui ont dédiés leur vie à la protection des plantes et marqués ce métier par leurs actions quotidiennes. Le souci de l’AMPP, depuis sa création, est de mieux répondre aux interrogations de ses membres (agriculteurs, techniciens, ingénieurs, chercheurs et enseignants) et de leurs partenaires (producteurs, conseillers, vulgarisateurs et techniciens du secteur phytosanitaire en général). Chemin faisant, l’AMPP a contribuée depuis à mettre en valeur le métier du PHYTIATRE et a renforcée sa contribution au développement de l’agriculture nationale. Au centre de ces préoccupations, l’AMPP focalise ses actions en ciblant des thématiques pertinentes, allant de la gestion technique intégrée des ennemis des cultures aux modalités de suivi, d’encadrement et de conseil aux producteurs. Aujourd’hui l’AMPP est et restera une plateforme de collecte et de diffusion de l’information scientifique et technique en protection des plantes, composante principale d’une production végétale intégrée et efficiente. Le thème choisit pour ce congrès fait suite à un besoin manifeste de vigilance et de responsabilité des autorités compétentes chargées de la surveillance du notre territoire contre l’invasion de nouveaux ennemis de nos cultures. L’exemple vécu cet été avec la cochenille du cactus (figuier de barbarie) nous interpelle pour donner plus de moyens aux « autorités compétentes » chargée du contrôle aux postes frontaliers et à l’intérieur du pays afin de déceler et prendre les précautions et mesures nécessaires face à des ennemis souvent très dévastateurs pour des cultures stratégiques du pays. Sans oublié de citer la malheureuse expérience vécue au Moyen Atlas par les producteurs des rosacées fruitières avec le feu bactérien ; actuellement au Loukkos un nouveau ravageur de quarantaine « Drosophila suzukii » a bien marqué son entrée ; le palmier Tangérois avec le charançon rouge ; la betterave à sucre au Tadla avec la rhizomanie ; les tomates avec « Tutta absoluta » et j’en passe...» Mot MOHAMED MIHI (Président de l’AMPP) NOM ET PRENOM FONCTION ORGANISME MIHI Mohamed Président Agriprotec Consulting EL AMRANI Abdellatif Vice-président Société PROMAGRI OUARDI Khadija Secrétaire générale adjoint Office National de Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires Rabat SABRAOUI Abdelhadi Secrétaire général International Center for Agricultural Research in the Dry Areas (ICARDA) Rabat SAFFOUR Kaddour Trésorier Institut National de Recherche Agronomique Rabat BENTATA Fatiha Trésorier adjoint Institut National de Recherche Agronomique Rabat HORMATALLAH Abderrahim Assesseur Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II/Complexe Horticole Agadir ACHBANI Hassan Assesseur Institut National de Recherche Agronomique Meknès CHLYEH Ghita Assesseur Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II Rabat EL FAKHOURI Karim Assesseur International Center for Agricultural Research in the Dry Areas (ICARDA) Rabat BOUHARROUD Rachid Assesseur Institut National de Recherche Agronomique Agadir En fait on assite de plus en plus à la ressurgence de maladies et au mouvement de ravageurs ou de multiplication de pathogenes. Cependant ce secteur n’est pas innocent de sa contribution aux émissions des GES à cause de l’intensification des agriculture et celle de l’élevage. La journée organisée à l’IAV Hassan II a jeté la lumière sur l’impact des changements climatiques sur le secteur de l’agriculture et la sécurité alimentaire. 10ème bureau de l’AMPP (2016-2018) Octobre/Novembre/Décembre 2016 10
  • 11. Les pays du Maghreb multiplient les efforts pour produire localement le lait consommé. Brièvement, quel constat faites vous sur la situation ? Il y a des différences marquées entre les trois pays du Maghreb, en termes de politique laitière. Le Maroc et la Tunisie ont fait le choix de produire du lait chez eux, avec un approvisionnement surtout basé sur l’élevage local dès les années 1970. L’Algérie continue d’avoir une politique basée prioritairement sur de la poudre importée. Sinon, les spécificités de la production bovine pour les trois pays sont les mêmes. Ce sont des pays arides à semi arides, ce qui implique des contraintes hydriques majeures. En outre, la majorité des élevages sont de taille réduite (moins de 5 vaches), avec à la clé des défis liés à ce type de structure : frais de collecte du lait cru, modalités d’évaluation de la qualité du lait, encadrements zootechnique et vétérinaire de proximité, etc. L’Algérie importe près de 1,4 milliards de dollars par an de produits laitiers, tandis que le Maroc, avec une population humaine quasi similaire n’est qu’à 400 millions de dollars. Les importations de poudre de lait au Maroc sont surtout destinées à améliorer la transformation du lait local ou bien ce sont des produits de haute valeur comme le fromage et le beurre. Tandis qu’en Algérie, les importations sont surtout sous forme de poudre, destinée à être reconstituée et écoulée en majorité comme du lait de boisson, subventionné. En tant que chercheur dans le domaine, où se trouve le maillon faible pour le cas de l’Algérie ? C’est une question sensible parce que vous me demandez de juger les choix d’un pays souverain. En effet, privilégier les importations est un choix politique de l’Algérie, et je n’ai pas le discuter. Il est cependant évident, qu’avec les prix actuels du lait au départ de la ferme et dépit des aides directes consenties par l’Etat algérien, le coût de production réel fait que l’éleveur ne pourra jamais être compétitif par rapport à la poudre de lait importée. Toutefois, pareilles options ne doivent pas détourner l’attention des pouvoirs publics algériens de la volatilité des prix, et des éventuelles augmentations inopinées des prix de la poudre et des autres ingrédients laitiers. Pour rappel, l’Algérie a déjà connu de graves problèmes (explosion de la facture des importations de lait et tentatives vaines de relancer la production et la collecte locales) quand les prix de la poudre ont augmenté sur les marchés internationaux, lors de la crise alimentaire mondiale, en 2007-2008. L’importation des génisses devrait encourager la production locale … Ce n’est pas le cas. L’importation des génisses de races laitières pose des problèmes dans les trois pays du Maghreb. Elles font souvent des carrières productives courtes. Elles ont des problèmes soit de reproduction ou de santé en cours de vie et sont abattues précocement, alors qu’elles devraient rester en vie 5 à 6 années chez nous. C’est un leurre de dire aux gens que l’importation des vaches est une solution au problème. Si on importe 100 vaches, au bout de trois ans, on doit au moins en retrouver 70. De plus, dans la majorité des exploitations d’élevage, le coût des vaches importées n’est pas intégré dans le calcul du prix de revient du lait. En Europe, où des statistiques fiables de l’élevage bovin existent, le coût d’élevage de la génisse représente 16 % du prix de revient du lait. Une intégration maghrébine peut-elle permettre d’améliorer la situation en termes d’approvisionnements en produits laitiers ? Bien entendu. Cela est le rôle de l’Union Maghrébine des Eleveurs de Bovins (UMAEB). Il faut penser à intensifier les échanges entre les 3 pays et capitaliser sur les expériences réussies. Nous avons cet ensemble maghré- bin qui existe de facto et c’est à nous de trouver des solutions à nos problèmes. Je propose que nous ayons des échanges beaucoup plus fréquents, que nous nous mettions d’accord sur un agenda. En outre, il faut remettre les races locales au goût du jour. Il y a des choses intéressantes à travaillerdanscesressourcesgénétiques:adaptationsauxcarencesalimen- taires, résistance aux maladies, qualité des produits, etc. Pour exploiter les atouts des races locales bovines avec des aptitudes laitières, il faut une volonté politique qui vise le long terme, pour mettre à la disposition des éleveurs, un bétail rustique et capable de s’accommoder des conditions locales. Sinon, en cas d’importations massives, il faut accompagner les éleveurs et leur expliquer qu’une vache laitière qui vient d’Europe a des besoins bien précis. Ce qui se fait chez nous ne convient pas forcément à ce genre de vaches. Est-ce qu’on a un système de recherche développé pour cela ? Il y a peu de moyens et, de plus, nous sommes confrontés aux divers problèmes de l’enseignement supérieur et au niveau des étudiants qui ne répond pas aux exigences de la recherche. Les pouvoirs publics doivent comprendre que la résolution des problèmes le long de la chaîne laitière nécessite des ressources humaines hautement qualifiées, aptes à intégrer les dimensions sociales, biotechniques, voire politiques, associées à cette thématique. L’Algérie demeure dépendante de l’importation en matière de lait et dérivés. Elle est même à la traîne par rapport à ses voisins qui enregistrent des résultats plus satisfaisants. Mohamed Taher Sraïri, enseignant-chercheur marocain à l’Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II (Rabat, Maroc), revient sur la question. Interview Presse Mohamed Taher Sraïri, chercheur marocain : « Nous nous devons de songer à l’amélioration des bovins de races locales » Mohamed Taher Sraïri 11
  • 12. P a r c d e s a b r i s - s e r r e s : Les débouchés commerciaux freinent la reconversion «La serre canarienne a atteint ses limites» Comparé aux serres modernes et performantes, l’abri canarien est de conception rudimentaire, selon Farid Lekjaa, directeur du complexe horticole d’Agadir. Les Inspirations ÉCO : Pourquoi la reconversion du parc des abris-serres est nécessaire aujourd’hui ? Farid Lekjaa : Le parc des abris-serres est majoritairement constitué du type canarien. Celui-ci a été introduit dans la région de Massa vers la fin des années 70. À l'époque, c’était une innovation majeure dans le mode de production en automne-hiver, essentiellement entre octobre et mars, pour répondre aux besoins du marché extérieur en produits frais et profiter d’une rentabilité économique confortable à l’export de tomates, d'aubergines, de poivrons, de courgettes et autres. L’aspect économique explique en grande partie l’extension des superficies couvertes (presque 15.000 ha aujourd’hui), puisque le coût de construction est d’environ 20 à 2DH/m² couvert lorsque l’armature est en bois, et entre 40 et 45 DH/m² lorsque l’armature est métallique. La structure de ce type de serres a-t-elle été améliorée depuis son introduction ? Farid Lekjaa : La technologie de construction n’a guère évolué, à l’exception de la hauteur de ces abris canariens qui, aujourd’hui, est passé de 4 m à 6 m au niveau du faîtage pour les cultures maraîchères et le bananier, ce qui offre un grand volume à l’abri et améliore sensiblement les conditions de croissance des plantes. Les considérations économiques continuent à être prises en compte, et les producteurs privilégient l’extension des surfaces couvertes en abris canariens plutôt que de disposer de serres plus performantes (jusqu’à 500 dh/m²) sur de petites surfaces, mais dans lesquelles le climat peut être maîtrisé. Dans de telles structures modernes, qui offrent la possibilité de produire la tomate toute l'année, la rentabilité n’est effective que si les prix sont maintenus entre les mois d’avril et de septembre. Ce n’est pas le cas au Maroc. Les pays européens disposant d’unités de serre de moins de 1 ha par exploitation (en majorité) enregistrent des rendements de tomate de plus de 80kg/m² grâce à la technologie apportée. Pourquoi la serre canarienne a-t-elle atteint ses limites, en termes de production ? Farid Lekjaa : Comparé aux serres modernes et performantes, l’abri canarien est de conception rudimentaire, aussi bien au niveau de l’armature que de la fixation du matériau plastique de couverture. Par conséquent, le microclimat offert aux cultures ne répond que partiellement aux exigences des plantes pratiquées sous abri. En d’autres termes, le microclimat obtenu sous abri canarien résulte des conditions climatiques enregistrées en plein air. Ainsi, lorsque la température est de 35°C à l’extérieur, elle affiche des valeurs proches de 40 °C sous abri canarien, ce qui est néfaste pour les plantes cultivées. À l’inverse, lorsque la température de nuit est de 5 °C à l’extérieur, elle est de 8 à 10°C sous abri. Toutes ces conditions obtenues sous abri ne répondent que partiellement aux exigences des cultures telles que la tomate ou le poivron. Ces cultures ne peuvent donc pas extérioriser leur potentiel de production. Des rendements de tomate dépassant 20 kg/m² sont considérés comme très performants. De plus, le mode de construction des abris canariens ne qualifie pas ces derniers à l’automatisation de la gestion des abris (aération en période chaude, chauffage en période froide). Et même lorsque les artifices de conditionnement de l’air sont installés (chauffage par aérotherme, par exemple), l’efficience est très médiocre car les abris canariens ne sont pas étanches. D’où l’intérêt des multi-chapelles qui peuvent facilement être équipées en moyens de gestion du climat. À votre avis, quelles sont les contraintes qui freinent le recours à des outils de production plus performants, notamment les serres multi-chapelles, mieux adaptées aux conditions climatiques marocaines ? Farid Lekjaa : Au Maroc, les grands domaines disposent déjà, sur de petites superficies, d’unités hautement performantes de serres multi-chapelles dans lesquelles les conditions climatiques sont contrôlées et la technologie de production maîtrisée. C’est le cas de l’assistance informatique des fonctions d’ouverture et de fermeture des serres en fonction de l’intensité du rayonnement solaire, des écrans d’ombrage et des écrans thermiques, du déclenchement automatisé de la brumisation, de la gestion automatique de l’irrigation et de la fertigation en circuit fermé pour les cultures hors-sol, de la lutte phytosanitaire intégrée, de la production en mode biologique et autres. Tous ces artifices demandent des ressources humaines hautement qualifiées, que seuls les grands domaines peuvent se permettre. Pour rentabiliser tous ces investissements, il faut continuer à produire plus de 30 bouquets de fruits par plant de tomate, pour pouvoir atteindre des rendements de 800 tonnes/ha, c’est-à-dire produire toute l’année. Cet objectif ne sera atteint que si les prix à l’export sont soutenus. Une condition difficile à satisfaire. Après la signature, il y a moins de deux années, de la convention de création de «l’Agribusiness incubateur (ABI)» au Complexe horticole d’Agadir (CHA), régi par un Groupement d’intérêt public, constitué de 15 organismes, le ministère de l’Agriculture et de la pêche maritime compte généraliser cette expérience en lançant une étude portant sur l’élaboration d’un plan national pour la création d’incubateurs agricoles régionaux. La mise en place de ces structures, permettra l’élaboration d’une vision stratégique afférente à l’installation de ces incubateurs régionaux et proposer leurs mécanismes de gouvernance et de pilotage. Le délai d’exécution selon le Cahier des prescriptions spéciales (CSP) passé par appel d’offres ouvert (n°13/2016) est fixé à six mois, à compter de la date établie sur ordre de service. Dans le détail, l’étude en question s’articulera autour de la réalisation d’un rapport de cadrage, un diagnostic préliminaire des différentes institutions chargées de l’enseignement supérieur et de la formation professionnelle agricole au Maroc en plus d’un autre diagnostic des écosystèmes autour de ces différents établissements et un benchmark au niveau des pays présentant des modèles de référence. Ce benchmark sera complété par une analyse des expériences nouvelles au Maroc, notamment celle d’Agadir dont l’ordre de service pour le lancement des travaux a été déjà donné. Horticole d'Agadir (CHA) Interview Presse Octobre/Novembre/Décembre 2016 12 Farid Lekjaa, directeur du complexe horticole d’Agadir.
  • 13. L’équipe du projet «Machi Gachis» a remporté le Hack4Impact, le premier hackathon pour une agriculture durable au Maroc, organisé par le ministère de l’agriculture et de la pêche maritime et Impact Lab. Les six étudiants et lauréats de l’Institut agronomique et vétérinaires Hassan II, porteurs de ce projet innovant, ont proposé au jury une méthode visant à limiter le gaspillage des aliments «quasi périmés ou pré-périmés» des grandes surfaces. Maryem Oulahri, l’une des conceptrices de cette méthode, explique à ALM que l’objectif de Machi Gachis est de réduire les pertes des grandes surfaces de 15 à 20%, soit une valeur de 15 à 20 millions de dirhams tout en boostant les ventes des produits pré-périmés en les mettant à la disposition du consommateur à faible pouvoir d’achat surtout, avec des prix raisonnables. Machi Gachis pourra aussi réduire les effets secondaires résultant de la dénaturation et la destruction des produits alimentaires sur l’environnement. «Les PAG sont un vrai problème moral, économique et social mais aussi environnemental. Nous avons décidé de réduire ce fléau en facilitant la commercialisation des produits pré-périmés à travers une application web et mobile. L’application est un système de géolocalisation qui permet au consommateur d’avoir accès aux inventaires de ces produits à prix avantageux dans le magasin le plus proche de lui», explique Maryem Oulahri. «On fera plus concrètement l’e-marketing des produits pré-périmés à court et à long termes». Machi Gachis travaille avec les grandes surfaces pour obtenir les bases de données des produits arrivant à date limite de consommation pour les mettre à disposition des consommateurs qui pourront y accéder gratuitement. Cela s’inscrit dans une démarche sociale du projet qui fait en sorte que ce n’est pas au consommateur, dont le pouvoir d’achat ne cesse de baisser, de payer pour un service responsable. Consommer bon et moins cher Les produits qui seront référencés par Machi Gachis sont des produits consommables, avec toutes leurs qualités gustatives et nutritives. Ce ne sont pas des produits périmés mais pré-périmés. Autrement dit, ce sont des produits ayant dépassé la date limite d’utilisation (DLCO) mais dont la date limite de consommation (DLC) est toujours valable. Le consommateur, ne faisant pas bien la distinction entre DLC et DLCO, interprète mal les dates de consommation et jette, par conséquent, des produits toujours consommables ou refuse de les acheter même quand ils sont en destockage. «Changer les habitudes du consommateur est l’un de nos objectifs. Nous comptons rendre ces produits-démarqués parce qu’ils doivent être consommés rapidement- familiers et attractifs pour le consommateur», déclare, déterminée, Maryem. Pourquoi donc se priver quand on peut manger à moitié prix ? Il semble que même les produits dont l’emballage est abîmé, taché ou déchiré peuvent être sauvés de la poubelle par Machi Gachis et mises dans les assiettes, car leur présentation dans les grandes surfaces peut être fatale dans la sélection du consommateur. Le cours de cartographie des sols est un cours pratique de spécialisation dispensé chaque année pendant le premier semestre aux étudiants de 3ème année Ingénieur (Option : Management des Ressources en Sol et en Eau). Ce travail pratique très intense permettra aux étudiants de réaliser une carte pédologique d’une zone donnée, d’étudier les contraintes de pratiques d’aménagement les plus adaptées. L'association Marocaine des élèves ingénieurs en halieutique (AMEIH) a organisé le 29 octobre une conférence-débat sous le thème "Le secteur de la pêche et de l'aquaculture face aux changements climatiques" Stage3émeannéesciencesdessols Protection de l’environnement : Innover pour limiter les pertes alimentaires et le gaspillage (PAG) Les IAVistes bien représentés au Hack4impact Conférence - débat 13
  • 14. Le Pr. Jamal Hossaini-Hilali a reçu, jeudi à Paris, le Prix Alexandre Liautard de l’Académie vétérinaire de France, pour son dernier ouvrage intitulé « Des vétérinaires au Maroc sous le Protectorat français » publié chez Adrar-éditions. Dans cet ouvrage, l’auteur analyse notamment les stratégies développées par la France et met en exergue la vision du Maréchal Lyautey à l’époque de la gestion du « front de pacification » (qui utilisait beaucoup les vétérinaires) et qui consistait à mêler étroitement des actions militaires conduites par les vétérinaires français qui l’appuyaient (approvisionnement des chevaux engagés, renseignements obtenus par les vétérinaires auprès des éleveurs de bétail) aux actions civiles destinées au développement rural. Dans ce domaine, le professeur de physiologie animale à l’Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan-II décrit les responsabilités que pouvaient exercer les vétérinaires au profit des populations prévention et contrôle des très graves épizooties qui décimaient le bétail, programmes de recherche scientifique pour adapter les méthodes de lutte contre ces maladies, programmes de soins aux animaux, programmes de sélection et d’amélioration des races locales et des pratiques d’élevage, création des haras nationaux, développement des industries agro-alimentaires, contrôle de la salubrité des aliments (abattoirs, laiteries, etc.) et contrôle des importations et exportations des produits d’origine animale. Prix Alexandre Liautard de l’Académie vétérinaire de France attribué à Jamal Hossaini-Hilali Ismahane El Ouafi, lauréate en génétique et en biologie moléculaire de l'Institut agronomique et vétérinaire Hassan II à Rabat, s’est vue attribuer le prix «Achievement in Science». Lors d’une cérémonie de remise des awards «Arab Women of theYear 2016» organisée le 1er Décembre à Londres, en présence notamment de l’ambassadeur du Maroc en Grande-Bretagne Abdesselam Aboudrar, des diplomates arabes et britanniques ainsi que des célébrités, la Marocaine a été récompensée pour sa contribution apportée dans le domaine de la science. Depuis 2012, Ismahane El Ouafi dirige le Centre international d’agriculture biosaline (Ciab) à Dubai, y menant des recherches sur l’utilisation de l’eau saline dans la production agricole, les effets du changement climatique, la bioénergie, la néo-alimentation… Elle réfléchit aussi à une meilleure intégration de la science à la politique et encourage les partenariats entre institutions, organismes scientifiques et gouvernements. Le résultat d’une trajectoire fulgurante pour cette jeune femme originaire de Marrakech : génétique et biologie moléculaire à l’Institut agronomique et vétérinaire Hassan-II de Rabat, doctorat en Belgique et en Espagne, post-doctorat au Japon puis travaux de recherche au sein du Centre international de recherche agricole dans les zones arides (International Center for Agricultural Research in Dry Areas, Icarda). Changement de climat lorsqu’elle part s’installer au Canada. Elle y reste huit ans, acquiert la nationalité et fonde une famille tout en occupant des postes à responsabilité dans deux structures publiques, l’Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) et l’Agence canadienne d’inspection des aliments (Acia). Avant de repartir pour Dubai… Ismahane El Ouafi reçoit le Prix «Achievement in Science». La première journée annuelle de «One Health» se déroule aujourd'hui le 3 novembre 2016. L'institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II est heureux de contribuer à la promotion de la première journée annuelle d’Une Seule Santé qui se déroule aujourd'hui le 3 novembre 2016. Le but de la Journée Internationale «One Health» (Une Seule Santé) est de promouvoir à niveau mondial les différentes initiatives visant à sensibiliser le public et les professionnels sur ce concept par le biais de la collaboration entre les différentes disciplines de la Santé Humaine, de la Santé Animale et de la Santé Environnementale, aussi bien au niveau institutionnel, qu’au niveau de la recherche et de l'enseignement. Projets de recherches portant sur la thématique «One Health» à l'Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II : Projet ICONZ (Integrated Control of Neglected Zoonoses, consortium de 21 établissements de l’Europe et l’Afrique, financement de l’UE) : 17 thèses de doctorat vétérinaire portant sur : la rage ; la tuberculose ; la brucellose ; l’échinococcose kystique ; la leishmaniose et la lutte intégrée contre les principales maladies zoonotiques majeures au Maroc. 2 thèses de doctorat national portant sur : (1) l’échinococcose kystiques, la rage et la leishmaniose (soutenue en novembre 2015) ; (2) la tuberculose et la brucellose (soutenue en octobre 2016). Journée mondiale de la rage (28 septembre, depuis 2009) : organisée par les membres de l’équipe ICONZ en étroite collaboration avec l’ONSSA et d’autres partenaires nationaux. Publications scientifiques : 7 articles publiés dans des revues internationales ; 3 articles soumis et 5 articles en cours de rédaction. I n t e r n a t i o n a l Octobre/Novembre/Décembre 2016 14
  • 15. Missions à l’étranger 2-12 octobre 2016 : Rachid Harbouze a participé au Séminaire régional ENPARD Méditerranée : “Jeunes, femmes et développement rural : pour des politiques agricoles qui préparent l’avenir” à Bruxelles. 4-11 octobre 2016 : Lahcen Kenny a participé au "7th International scientific symposium" en Bosnie. 6-15 octobre 2016 : Mohamed Besri a participé à "la 28e réunion des parties du protocole de Montréal" à Kigali. 9-13 octobre 2016 : Ghita Chliyeh a participé à la réunion "Emerging viral vector borne diseases" à Dakar. 14-22 octobre 2016 : Abdellatif Djerrari a participé à "La conférence In Food Centre PAI" à Paris. 15-21 octobre 2016 : Saâdia Zrira a participé au "Salon International de l'agriculture" à Paris. 18-20 octobre 2016 : Loubna Mansouri a participé à la conférence internationale "Advanced Geospacial science et technology" à Tunis. 26-28 octobre 2016 : Mohamed Naji a participé à "Atelier sur l'éco-labélisation du poulpe" en Mauritanie. Du 29 novembre au 3 décembre : El Houssine Bartali a participé au 3ème congres mondial de Stockage des produits agricoles par le système de refroidissement. Du 3 au 8 décembre : Mohamed Besri a animé des conférences à l'université de Biskra. 3 novembre 2016 : La première journée annuelle de "One Health". 3 novembre 2016 : Assemblée Générale de l'APEFEL sous le thème « Quelle adaptation du secteur des fruits et légumes face aux changements climatiques ? » au Complexe Horticole d'Agadir. 5 novembre 2016 : Journée scientifique : Actualités en imagerie médicales équine - Organisée par la SPANA/ SOREC/IAV. 7 novembre 2016 : Side Event sur L'Agriculture de Conservation - Organisé par L'IAV/ INRA/ RMC/ECAF/ACT/FAO. Du 15 novembre au 17 décembre 2016 : 3ème cours International sur le thème : La mécanisation, levier d'une agriculture rentable et durable - Organisé par L'IAV / JICA. Du 15 au 30 novembre 2016 : Formation en Parasitologie Animale organisée par le Laboratoire de Parasitologie/ BADEA (Banque Arabe pour le Développement Economique en Afrique). Du 22 au 23 novembre 2016 : 10ème congrès de l'AMPP sous le thème "Gestion des risques phytosanitaires liés aux organismes émergents". 29 novembre 2016 : Atelier de prospective sur l'agriculture et les paysages du bassin du Tleta organisé par l'équipe des chercheurs du projet ALMIRA (Adaptation des mosaiques paysageres dans les agrosystèmes pluviaux Méditérranéens pour une gestion durable de la production agricole, des ressources en eau et en sol) - à la Direction Régionale de l'Agriculture Tanger - Tétouan :Rue Ibno Taimia Tanger. 1er décembre 2016 : soutenance de Majid Mounir - Intitulé de la thèse Application des biotechnologies post-récolte pour la valorisation des produits de terroirs marocains par des microorganismes sélectionnés impliqués dans la fermentation de fruits à 14h30, Salle de conférences, IAV. 7 décembre 2016 : Séminaire d'étape du programme d'appui à l'initiative ''European Neighborhood Partnership for Agriculture and Rural Development" (ENPARD-MAROC)- Phase II organisé p)ar le MAPM, UE Maroc et le CIHEAM-IAMM. 8décembre2016 :Journéenationaledel'hélicicultureorganiséparlaFédérationInterprofessionnelledel’héliciculture-COMADER 13-16 décembre 2016 : Conférence internationale concernant le thème "Promoting cooperation in scientific reserach and éduction Morocco and United states" organisé par l'IAV / HC MASA / AVEM. 15 et 16 décembre 2016 : Projet RESUME lancera sa Deuxième Conférence de Formation, cette fois à Rabat accueilli par l’Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II (IAV) sur la thématique : «Des meilleures pratiques dans les politiques régionales, nationales et locales pour la promotion de l’emploi et de l’esprit d’entreprise». 17 décembre 2016 : Soutenance de thèse de Doctorat - Références pour la fertilisation raisonnée de l’olivier dans la région de Sais- par Karima BOUHAFA. Du 5 au 7 avril 2017 : "2nd International workshop on Barley Leaf Diseases" organisé par IAV / ICARDA. Du 10 au 12 mai 2017 : Colloque 'Le lait, vecteur de développement' organisé dans sa par l'IAV Hassan II, l'INRA (France), le CIRAD (France), la FAO et la FIMALAIT (Fédération Interprofesssionnelle MArocaine du LAIT). AGENDA Soutenances de thèses Le 22 octobre 2016 : Modélisation et cartographie du risque d'éclosion d'incendie de foret dans le nord-Ouest du Maroc (cas de la région de Chefchaouen-Ouazzan) par Fouad Assali. Le 24 octobre 2016 : Prevalence, molecular characterization cost analysis and transmission dynamics of bovine tuberculosis in Morocco par Hind Yahyaoui. 15
  • 16. La lettre d’information de l’Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan IIN° 52 Octobre / Novembre / Décembre 2016 52 Impressum IAV info N°52 Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II Madinat Al Irfane. BP 6202-Instituts, 10101-Rabat, MAROC. Cellule communication Prochaine parution le 2 février 2017 ISSN:1114-3665,DL:52/2001 L'émission "Made in Africa" sur 2M s'invite à l'Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II Dimanche 6 novembre 2016 La TV en parle Lhoussaine Moughli L’Afrique est vulnérable aux changements climatiques, bien que le continent ne soit responsable que de 4% des émissions mondiales de gaz a effet de serre. Cette vulnérabilité est plus forte pour le secteur agricole. En effet, les scientifiques prévoient, dans l’hypothèse d’un scénario optimiste de limitation du réchauffement climatique à 2°C, une baisse des rendements des cultures entre 15% et 20% à l’horizon 2050. Il est établi qu’un triplement de la productivité agricole africaine à l’horizon 2050 est nécessaire pour combler le déficit actuel de productivité et pour compenser la baisse due aux changements climatiques. Dans ce contexte, le Maroc, a lancé une initiative dédiée à l’Adaptation de l’Agriculture Africaine «AAA». Il s’agit d’une initiative africaine pour l’Afrique et pour la planète avec trois objectifs : - Appuyer le principe d’un financement plus important et d’un suivi des fonds déboursées pour l’Adaptation l’Agriculture et l’Afrique, ainsi qu’un accès facilité des projets africaines aux fonds climat ; - Contribuer au Global Action Agenda en mettant en avant des projets et bonnes pratiques africaines dans le domaine de la gestion des sols, de la maitrise de l’eau agricole, de la gestion des risques climatiques et du financement de l’agriculture familiale ; - Œuvrer à un renforcement des capacités africaines en matière de politiques agricoles, de montage et de gestion des projets agricoles climato-intelligents, dans le cadre des instruments prévus par la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC). 6 groupes de travail d’experts ont travaillé sur cette initiative : - Fertilité du sol et fertilisation des cultures cordonnées par Lhoussaine Moughli. - Arboriculture fruitière, gestion des parcours et agrofrestrie coordonné par Pr. Fayçal Benchekroun. - Innovations agroécologiques et séquestration du carbone coordonnée par Pr. Brahim Soudi et dont Pr. Ahmed Bouaziz a fait partie. - Maîtrise de l’eau agricole coordonnée par Mr. Mohamed Belghiti et dont Ali Hammani a fait partie. - Gestion des risques climatiques dont Pr. Mouanis Lahlou a fait partie. - Gouvernance, Coopération, Financement. Mot de l’Expert Sur l'Initiative «AAA» Pour tous renseignements ou insertions: Responsable communications Rokaya ETTOUMI Email : communcation@iav.ac.ma Tél. : +212 (06)66029827 Site web : http://www.iav.ac.ma/ https://www.facebook.com/IAVHASSANII.0/ twitter.com/iav_hassan_ii