Digitaliser ses processus en 2020 avec le Club des Pilotes de Processus
La Banque Suisse 1992 2
1. PUBLI-PORTRAIT
Iaire, par sa richesse fonctionnelle, ses possibilités d'évolution, sa convivialité et sa
faculté de paramétrisation qui permettent
organisation et ses normes internes. En sa
Moins d'une année avait suffi à la réalisation de cet important projet. Ce sont
une approche pragmatique du problème
et une préparation réglée dans les moindres détails qui ont permis à la BMC de
qualité d'agent lBM, Eri Bancaire S.A. ef-
réaliser un tel tour de force.
à Ia banque de le moduler suivant
son
fectua le développement de ce produit sur
la plate-forme AS/40O. Ce qui amena la
BMC à remplacer ses machines NCR pour
s'équiper en matériel IBM.
Deux autres sociétés furent également
impliquées dans le projet SSPI Luxembourg, une société de conseil et de déve-
loppement en informatique, ainsi que
Telindus Nyon pour la partie télécommunications. La BMCtenait àfaire appelà des
professionnels de Ia branche, et cette politique a été payante: la banque a en effet
obtenu davantage de prestations que prévu dans le cadre du même budget.
Une préparation minutieuse
La réussite d'un tel projet n'a qu'un
secret: une préparation minutieuse. C'est
pourquoi un comité de pilotage fut mis en
place sous l'autorité de M. Ch. Biedermann, Directeur Cénéral adjoint. Les responsabilités furent réparties entre MM. R.
Leber, charge de l'organisation et de Ia
partie technique, E. Montanaro, garant de
la partie comptabilité et D. Arnet, auquel
incomba la migration pour la succursale de
Zurich. Les futurs utilisateurs, pour leur
part, furent consultés dès le début.
Le nouveau concept d'organisation de
la banque et I'architecture comptable firent bien sûr l'objetd'une première consolidation, car il fallait harmoniser ces deux
aspects. Ensuite, ce fut au tour des modè-
traitement et des schémas comptables par opérations bancaires de subir le
même sort. A la suite de ces deux phases,
la nouvelle organisation était définie et il
les de
ne restait plus qu'à effectuer dans ce sens
le paramétrage des tables dans le logiciel
Olympic. Ce travail déboucha sur [a création de trois manuels- Procédures Céné-
rales, lnstructions de Travail et Manuel
Olympic - qui ont été remis à I'ensemble
des utilisateurs et leurserventde référence
pour toutes les opérations à effectuer.
CC
t, proiet a débouché sur
une refonte complète de
l'organisation de la
bantue
72
La première étape se déroula durant
l'été 91 , la seconde pendant I'automne et
Ia troisième l'hiver dernier. La BMC effectua ensuite tous les tests et la formation
nécessaires dans ses locaux. La migration
put avoir lieu le 31 mars 1992. Comme
prévu!
Vive la transparence
Afin de répondre à I'objectif de séparation des opérations «front end» et «§4pcaires», le logiciel Olympicaété installésur
|AS/ OO, et les autres applications sur
Novell. Ies postes de travail IBM PS/2 étant
reliés par des réseaux en anneau à jeton.
Mais pour que les utilisateurs, devenus
spécialistes multidisciplinaires, puissent
traiter plusieurs opérations bancaires en
parallèle, il leur fallait un outil multitâche.
(C rc dient ert le premier
bénéficiaire
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eut alors I'idée de développer un
logiciel spécial et de le ogreffe» sur Ie
SSPI
système d'exploitation de I'AS/400. Crâce
à lui, les utilisateurs peuvent, à partird'une
fenêtre qui s'affiche à l'écran, accéder
aussi bien aux logiciels applicatifs Olympic
qu'à Swift ou à lnvestdata de Telekurs et.
dans un proche avenir, à SIC et SECA.
Ouvert et évolutif, le système est d'une
simplicité déconcertante. Par ailleurs, la
banque n'a pas besoin d'un service informatique pour gérer cette installation où
tout est automatique, des traitements de
début de journée et de fin de période aux
fréquentes sauvegardes: un informaticien
et un pupitreur chargé de sortir les avis et
les listings suffisent. Pour être plus précis:
les dépenses en personnel informatique
ontdiminué de plus de50% depuis
en place du nouveau système.
la mise
Tout Ie monde y gagne!
La banque, les utilisateurs et les clients:
tous tirent bénéfice de Ia nouvelle organisation.
C'est avant tout le client qui est
le
premier bénéficiaire. La qualité et Ia rapidité du service connaissent une courbe ascendante, tandis que, grâce à une meilleure maîtrise des coûts, les prix ont tendance
à diminuer.
La banque a fait complètement peau
neuve et dispose maintenant d'une informatique moderne, ouvede et évolutive
qui lui permet de se tourner résolument
vers l'avenir. Son informatique lui donne
également une vue globale, mise à jour en
temps réel, de la situation des clients et de
la société. Entre autres, grâce à la confirmation des positions due à la réconciliation
automatique sur Novell des comptes des
correspondants de la banque, cette der-
nière sait désormais chaque matin si sa
trésorerievaêtre «long» ou «short», c'està-dire si elle doit emprunter ou placer de
l'argent. Une information qui vaut de ['or!
Les utilisateurs y ont gagné un enrichissement de leur travail, la prise en charge des tâches répétitives par la machine
leur permettant d'élargir leur champ d'action. Les tenants et les aboutissants de
chaque opération n'ont désormais plus de
secret poureux, ce qui accroît leursens des
responsabilités et entraîne une diminution
du nombre d'erreurs.