SlideShare une entreprise Scribd logo
1  sur  16
Télécharger pour lire hors ligne
WebTimeMedias
5 décembre 2018
Sophia : pourquoi et comment les ordinateurs
quantiques ?
Publié le 5 décembre, 2018 - 10:22 par Jean-Pierre Largillet - Vu 429 fois
Pourquoi a-t-on vraiment besoin des ordinateurs quantiques et pourquoi ils font un peu peur quand
même ? Comment fonctionnent les algorithmes quantiques ? Les notions de bases en physique pour
comprendre ? Des réponses à ces questions seront apportées lors de la réunion de la Communauté
Innovation de Telecom Valley, jeudi 20 décembre, de 12 à 14 heures au Business Pôle de Sophia
Antipolis. L’informatique quantique est un domaine un peu complexe à première vue. C’est pour cela
que Patrick Duverger et Bich Lecourt, les responsables de la commission Innovation de Telecom
Valley, ont réuni des experts qui vous proposeront de découvrir les perspectives vertigineuses de ces
ordinateurs surpuissants, censés reléguer nos machines actuelles au rang de dinosaures.
Les interventions
 Charles Rheinart (IBMer en retraite) : "Comment est-on passé de la mécanique quantique au calcul
quantique"
 Eric Aquaronne (Stratégie des systèmes matériels (hardware) en charge de Cloud, AI & Security) :
"La proposition de valeur d’IBM dans le domaine du Calcul Quantique"
 Sébastien Tanzilli (Directeur de Recherche au CNRS) : "Les technologies quantiques : des
laboratoires de recherche aux innovations"
+ d'infos et s'inscrire
http://www.webtimemedias.com/article/sophia-pourquoi-et-comment-les-ordinateurs-quantiques-20181205-63482
WebTimeMedias
10 décembre 2018
Sophia : Noël de la French Tech Côte d'Azur by
Telecom Valley
Publié le 10 décembre, 2018 - 16:32 par Jean-Pierre Largillet - Vu 375 fois
C'est l'association Telecom Valley qui organise cette année la soirée de Noël de la French Tech Côte
d'Azur. Cette fête aura lieu mercredi 12 décembre de 19 à 1 heure du matin au Village by
CA, Sophia Antipolis. C'est une occasion de réunir les forces vives des 4 territoires de la French Tech
Azurénne (Nice, Cannes, Grasse et bien sûr Sophia Antipolis) et de partager un moment convivial autour
d'un cocktail dinatoire dans une ambiance musicale. L'entrée est ouverte à tous (même si vous n'êtes
adhérent à aucune association) : 20€ par personne. Mais attention, pour des raisons de sécurité, les
places sont limitées ! Inscription uniquement en ligne.
http://www.webtimemedias.com/article/sophia-noel-de-la-french-tech-cote-dazur-telecom-valley-20181210-63505
Tribuca.net
13 décembre 2019
[VIDEO] Pour la FrenchTech, c'est Noël ensemble
La FrenchTech Côte d'Azur réunie... et unie.
HI- TECH
Jeudi 13 décembre 2018 à 19h11
Fin d'année propice au partage côté FrenchTech Côte d'Azur avec une soirée où
étaient réunis les quatre pôles numériques du territoire, bien décidés à jouer
collectif.
Que font des Cannois, des Grassois, des Niçois et des Sophipolitains lorsqu'ils se croisent ? Ils parlent
numérique pardi ! Illustration cette semaine avec le Noël de la French Tech Côte d'Azur (FTCA), soirée
organisée à Sophia par Telecom Valley, à laquelle a pris part une bonne partie de l'écosystème. Des petits
nouveaux prometteurs comme Dibster, BlackBoxSecu ou Lycie, mais aussi quelque anciens désormais
bien établis comme Kinaxia, All4Test, Webelse ou Studeal, symboles d'une unité territoriale sur laquelle
le collectif a beaucoup travaillé cette année. "Nous avons organisé plusieurs événements à Nice, Cannes ou
Grasse et là, c'est notre temps fort, indique Frédéric Bossard, vice-président de la French Tech Côte
d'Azur. L'idée, c'est de réunir l'ensemble des startups et du monde économique pour faire du networking et,
n'ayons pas peur du mot, du business." Ne manquaient à l'appel que les co-présidents de la FTCA, Eric
Leandri (Qwant) et Cédric Messina (My Coach), retenus à Paris pour obligations professionnelles et, on
l'espère, pour faire rayonner un peu plus la tech azuréenne au-delà des frontières.
Pour conclure cette troisième année sous le signe de la French Tech (le label a été décerné au territoire
maralpin à l'été 2015), c'est dans un nouveau lieu emblématique de l'innovation que le collectif avait pris
date. En accueillant ce copieux contingent, le Village by CA dirigé par Jean-François Richardoz affiche son
ambition de devenir un partenaire de choix pour la French Tech locale. Une intention que l'accélérateur a
matérialisée par la signature d'un partenariat avec le collectif, imité ensuite par Pôle emploi, BA06 et EY.
A l'évidence, la colibri azuréen sait s'entourer pour mieux servir ses adhérents.
Objectif renouvellement
Ces renforts ne sont pas de trop pour relever le prochain challenge : le renouvellement du label French
Tech en 2019. L'association planche actuellement sur le dossier à renvoyer au ministère. Réalisations,
focus sectoriels, startups émergentes, l'occasion d'un premier bilan. "Il faut répondre à un certain nombre de
critères pour espérer reconduire notre labellisation, révèle un Frédéric Bossard confiant. Nous avons réussi
quelque chose que le ministère apprécie énormément : lier nos quatre territoires." Telecom Valey, Nice
Start(s)Up, Cannes is Up et le Club des Entrepreneurs de Grasse main dans la main pour défendre et faire
grandir le numérique azuréen, peut-être le plus beau cadeau de Noël que la French Tech pouvait faire au
territoire.
https://tribuca.net/numerique_41870887-video-pour-la-frenchtech-c-est-noel-ensemble
La Tribune Bulletin Côte d’Azur
14 décembre 2018
WebTimeMedias
18 décembre 2018
Challenge Jeunes Pousses : dix équipes en demi-
finale le 18 janvier
Publié le 18 décembre, 2018 - 10:17 par Jean-Pierre Largillet - Vu 257 fois
Dix équipes restent en ligne pour la demi-finale du Challenge Jeunes Pousses qui aura lieu vendredi 18
janvier 2019 de 9 à 14 heures à l'hôpital privé Arnault Tzanck à Mougins (122 Avenue Maurice Donat).
Avant cette demi-finale, une séance de coaching des équipes est prévue aujourd'hui mardi 18
décembre avec la société BrandSilver. Concours d’entrepeneuriat étudiant (Licence Professionnelle,
Master, Doctorat et jeunes diplômés disposant du statut national Etudiants-Entrepreneur), ce Challenge
organisé par l'association Telecom Valley rassemble des étudiants azuréens en équipes pluridisciplinaires
qui pendant 6 mois ont à développer des projets d’innovation technologique, sociale ou touristique.
 Pour venir écouter les pitchs des dix équipes : Inscription gratuite et obligatoire jusqu'au
mercredi 16 janvier 2019. Cliquez ici
 + d'infos : www.challengejeunespousses.fr
http://www.webtimemedias.com/article/challenge-jeunes-pousses-dix-equipes-en-demi-finale-le-18-janvier-20181218-
63546
La Tribune PACA
21 décembre 2018
RETROUVEZ NOS INFORMATIONS, NOS ANALYSES ET NOTRE QUOTIDIEN NUMÉRIQUE SUR LATRIBUNE.FR
iStock-DR
«LATRIBUNES’ENGAGEAVECECOFOLIOPOURLERECYCLAGEDESPAPIERS.AVECVOTREGESTEDETRI,VOTREJOURNALAPLUSIEURSVIES.»-ORIGINEGÉOGRAPHIQUEDUPAPIER:PERLEN(SUISSE)-TAUXDEFIBRESRECYCLÉES:MINIMUM80%-CERTIFICATIONDESFIBRESUTILISÉES:ECOLABEL,FSC,PEFC,BLAUEENGEL
SUPPLÉMENTGRATUIT-NEPEUTÊTREVENDUSÉPARÉMENT
À50 ans,latechnopole
delaRégionSud,quidevait
êtreun«QuartierLatin
auxchamps»,aessuyé
descoupsdursetmontré
sacapacitéàlessurmonter.
Elleestlenouveauterrain
d’expérimentation
duvéhiculeintelligent
etunlaboratoirevivant
pourlesbiotechs.
LA NOUVELLE
VALLÉE
DU VÉHICULE
CONNECTÉ
Skema Business
School fait partie des
grandes écoles ayant
un campus à Sophia
Antipolis.
SOPHIAANTIPOLIS?
QUELAVENIR POUR
RÉGION SUD - PACA
2 LA TRIBUNE | VENDREDI 21 DÉCEMBRE 2018 | NO
 274 | WWW.LATRIBUNE.FRT E C H N O L O G I E
SOPHIA ANTIPOLISLa cinquantaine rugissante,
résiliente souvent, innovante
toujours, la technopole
qui revendique d’être la n°1
européenne entre dans une
nouvelle phase. Où il est
question d’urbanisme,
de filières nouvelles,
de compétences reconnues,
mais aussi de défis.
S
ophia Antipolis est une mutante. Qui,
il y a cinq décennies, aurait imaginé
cet espace perdu au milieu des pins
et de la forêt azuréenne devenir un
haut lieu des technologies, un endroit four-
millant de chercheurs, d’entreprises imagi-
natives, grandes et plus petites ? Sans doute
pas grand monde. Car au départ, en 1969,
Sophia Antipolis ce n’est pas tout à fait ça.
Dans l’idée du sénateur Pierre Laffitte,
l’inventeur du lieu, Sophia Antipolis est un
« Quartier latin aux champs ». Un endroit
où l’on lie professionnel et recherche mais
par le biais du culturel. Il n’en a pas vrai-
ment été ainsi, même si le terme de « fer-
tilisation croisée », cette capacité à prendre
le meilleur de tous les mondes, restera sans
doute à jamais un synonyme significatif de
la technopole.
UNFORTPOUVOIRD’ATTRACTION
Ainsi, donc, 2019 signe l’un des anniver-
saires les plus importants de son histoire.
Cinquante ans, c’est un demi-siècle, c’est
forcément une étape. Surtout que Sophia
Antipolis vit une sorte de période faste, où
les projets se confirment, les bonnes nou-
velles se succèdent. De quoi faire oublier
l’espèce de flottement qui, voilà quelques
années, venait freiner son dynamisme habi-
tuel. La faute au manque d’un pilote unique
dans l’avion. Mais depuis que la Commu-
nauté d’agglomération Sophia Antipolis
(Casa) et son président, Jean Leonetti, sont
aux manettes, ça va mieux, merci.
« Il y a un alignement des planètes entre le
politique et l’économique », note Anne
Lechaczynski, dirigeante de La Verrerie de
Biot. Ce qui réjouit et rassure à la fois les
acteurs économiques, quels qu’ils soient.
En amour comme en développement éco-
nomique, l’important est de regarder
ensemble dans la même direction.
Et dans les faits, ce renouveau est palpable.
« Sophia Antipolis tourne à bloc », relève Pas-
cal Flamand, le président de Telecom Val-
ley, le cluster qui regroupe les entreprises
du numérique. Un solde positif de créations
d’emplois – plus de 1 000 par an –, « des
plans de recrutements significatifs, annoncés
notamment par Amadeus [à hauteur de
500 ingénieurs, ndlr] ou Arm, des startups
comme Therapixel ou Teach on Mars qui
bénéficient d’une belle notoriété au niveau
national et international… D’un point de vue
strictement économique, Sophia Antipolis est
un moteur qui tourne », pointe Etienne Del-
haye, le directeur exécutif de Sophia Club
Entreprises, qui regroupe 150 adhérents.
Un moteur qui tourne bien mais qui aurait
moult fois pu se gripper. Lorsque Texas
Instrument en 2013, Samsung en 2014, Intel
en 2016 ou Galderma [un laboratoire derma-
tologique] cette année, annoncent leur fer-
meture et la suppression conséquente
d’emplois, on craint vite que ce soit toute
la technopole qui s’enrhume. Mais, comme
à chaque épisode douloureux, la capacité
de résilience et d’auto-adaptation agissent
comme un paravent aux ennuis. De nou-
velles implantations, des
compétences récupérées par
d’autres, des startups pous-
sées ainsi à voir le jour… le
cycle de la création ne se
dément pas et le site pourrait
faire sienne la maxime de
Lavoisier : « Rien ne se perd,
rien ne se crée, tout se trans-
forme. »
Car Sophia Antipolis se
transforme bel et bien, tout
en conservant quelques fon-
damentaux. « La technopole
vise de nouveaux horizons de
manière naturelle », fait
remarquer Anne Lechazynski. « La première
force de Sophia Antipolis, c’est l’humain. La
seconde, c’est sa localisation », indique Lau-
rent Londeix, délégué régional Provence
Côte d’Azur d’Orange et président de l’in-
cubateur Paca-Est. « Sophia Antipolis
conserve son pouvoir d’attraction, les grands
patrons comme les startups sont séduits à la
fois par le lieu et les compétences. Or l’enjeu
des compétences est celui de l’avenir. Le cœur
DESSINE SON AVEN
LAURENCEBOTTERO
@l_bottero Grands patrons
et startups sont
séduits par le lieu et
les compétences
La première technopole d’Europe réunit depuis
sa création, en 1969 près d’Antibes,
chercheurs, enseignants et industriels.
À 50 ans
3LA TRIBUNE | VENDREDI 21 DÉCEMBRE 2018 | NO
 274 | WWW.LATRIBUNE.FR
de Sophia Antipolis reste le numérique, son
ADN est celui de la Telecom Valley du début
des années 1990. La chose nouvelle est la prise
de conscience des politiques, qui se rendent
compte qu’il n’y a pas que le tourisme ou le
BTP. Aujourd’hui, Sophia Antipolis est multi-
forme, avec beaucoup de TPE et PME qui
vivent dans leur coin. » Elle est également
« câblée à l’international, c’est dans son
ADN », insiste Pascal Flamand. « 35 % des
personnes travaillant à Sophia Antipolis sont
d’origine étrangère. On y recense plus de
120 nationalités différentes. Des entreprises se
sont créées ici. Il existe un potentiel de PME,
des ETI de demain sûrement », poursuit le
président de Telecom Valley.
LAMOBILITÉRESTEUNPOINTNOIR
Installé depuis 1977, GSF, qui est né à Paris
en 1963 et qui fait partie des pionniers de
la technopole, reconnaît par la voix de son
vice-président Christophe Cognée que la
diversité et la mixité des entreprises sont
des éléments favorables. Le spécialiste du
nettoyage et de la propreté tire d’ailleurs
du fameux écosystème des compétences
externes qu’il va puiser dans certaines
startups locales, comme Traxxs pour ses
semelles connectées ou Key Infuser, pour
son robot capable de faire des démonstra-
tions autant de fois que nécessaire.
Si tout va presque parfaitement bien sous
le soleil de la Côte d’Azur et à l’abri des pins
centenaires, Sophia Antipolis n’est pas non
plus la technopole parfaite. La mobilité,
cet énorme point noir, ce
NIR
DR
« La technopole
doit se diversifier »
Le pilote aux manettes de
Sophia Antipolis, c’est lui. Et
l’alignement des planètes
entre le politique et
l’économique est un
élément indispensable au
bon déroulement de la
stratégie. Réflexions autour
de l’aménagement
de ce territoire et
du renforcement de son
attractivité.
LATRIBUNE-Commentseporte,à50ans,Sophia
Antipolis?
JEAN LEONETTI - Une première satisfac-
tion réside dans le fait d’avoir tourné la page
des incertitudes. Il y a quinze ans, on disait
au mieux « Comment relancer Sophia Antipo-
lis », au pire « Comment arrêter son déclin ».
Entre-temps, l’État a mis des terrains à dis-
position, l’université, avec le soutien du
Conseil départemental, a installé le campus
SophiaTech. Aujourd’hui, nous avons une
stratégie de management territorial et des
partenariats économiques qui convergent.
LavenuedeXavierNiel,ledirigeantdeFree,ausein
d’Ecotone,lebâtimentquelaCompagniede
PhalsbourgérigeraavecJeanNouvelàl’entrée
deSophiaAntipolis,a-t-elleétéprécédéede
discussions?
Non, nous avons été dans une vente de
terrain [pour un montant de 44 millions d’eu-
ros, ndlr]. Ecotone marque l’entrée de
Sophia Antipolis avec une volonté d’archi-
tecture écologique. Celui qui met le prix
doit avoir un projet à la hauteur. Cela
semble être le cas. Si Free ou Station F
arrivent, c’est bien sûr un bon signe.
Leprojetd’unBusinessPôle2doitégalementvoirle
jour.Avecquellesambitions?
L’idée serait de le mettre en contact direct
avec l’université, de lui permettre une liai-
son très étroite avec l’enseignement et la
recherche. Nous renforcerions ainsi la pola-
rité de la liaison entre l’académique et
l’éducation.
L’undespointsnoirsdelatechnopolerésidedansla
mobilité.Est-ceunfreinaudéveloppement?
Les NTIC sont notre cœur de métier. Mais
les biotechnologies, l’e-santé, l’e-sport
doivent continuer à se développer, presque,
si j’ose dire, sur les ruines de Galderma [la
fermeture du site de Nestlé Skin Health est
effective depuis quelques semaines]. Il faut
accompagner le développement de Sophia
Antipolis. Celui-ci passe
L’accueil d’un Institut 3IA, une (double) bonne
nouvelle pour le site et la région
L
a confirmation de la présélection pour accueillir un Institut interdisciplinaire d’intelligence
artificielle (3IA), c’est un peu le double effet Kiss Cool. D’abord parce que cette présélection
sonne comme une reconnaissance de la Côte d’Azur comme terre d’innovation et d’excellence
en termes d’intelligence artificielle. D’ailleurs, le territoire compte 300 chercheurs spécialisés,
dans des secteurs tels que la santé, la mobilité, la biologie, l’interface homme/machine ou les
neurosciences. Il possède aussi une densité scientifique en sciences du numérique et en mathé-
matiques parmi les plus importantes au niveau national. Cette expertise n’était peut-être pas
suffisamment (re)connue, au niveau national notamment. Mais pour David Simplot, le directeur
de l’Inria, qui est le porteur du dossier via sa casquette de vice-président Innovation de l’Univer-
sitéCôted’Azur,c’étaitjustementlapreuvequeNiceSophaAntipolisméritaitsanscontestedese
lancer dans la compétition. La suite lui donne raison.
La seconde bonne nouvelle c’est que, sur ce dossier, Nice et Sophia Antipolis ont su jouer collec-
tif. Une mise en commun qui n’est pas toujours allée de soi mais qui se dessine plus fortement.
Sophia Antipolis « a une image très techno », selon David Simplot, qui n’est peut-être pas toujours
celle portée par le marketing territorial. « L’environnement, ici, est exceptionnel. ». Et l’on a bien
compris que cela ne concerne pas uniquement le climat ou la nature… n L. B.
JEAN LEONETTI
MAIRED’ANTIBES
ETPRÉSIDENTDE
LACOMMUNAUTÉ
D’AGGLOMÉRATION
SOPHIAANTIPOLIS
DR
DR
Le territoire dispose d’une des plus fortes densités en
sciences du numérique et en mathématiques.Suite page 4
Suite page 4
4 LA TRIBUNE | VENDREDI 21 DÉCEMBRE 2018 | NO
 274 | WWW.LATRIBUNE.FR
caillou dans la chaussure, pourrait à
terme devenir un frein au développement
d’un territoire dont tous les voyants sont
au vert. « Nous avons besoin de plus de trans-
ports en commun et de navettes qui assurent
des grands points de desserte. Il y a aussi à
travailler sur des multiplicités de lieux de vie »,
fait remarquer Laurent Londeix. « Il faut
des routes, des panneaux signalétiques, un geste
architectural fort », plaide Anne Lechac-
zynski quand Claude Giafferri, le président
du Sophia Club Entreprises n’hésite pas à
faire remonter aux institutions « les lacunes
qui existent en termes d’infrastructures et de
mobilité », ajoutant que le bus-tram qui
bientôt reliera la gare d’Antibes à un bout
de la technopole et qui a nécessité un inves-
tissement de 130 millions d’euros « n’est pas
compatible avec la progression économique ».
« Le problème de Sophia Antipolis c’est l’ab-
sence, pendant des années, de communication
autour d’elle », poursuit Pascal Flamand.
« On peut avoir toutes les ambitions, mais si
on ne circule pas, elles seront vaines », résume
Christophe Cognée. L’absence de turnover
dans les entreprises, en dépit des besoins
en nouvelles compétences, peut aussi être
considérée comme un point faible, selon
Claude Giafferri. Et de pointer également
« le manque d’investisseurs. Il faudrait davan-
tage de venture capitalists ».
UNEVISIONÉLARGIEINDISPENSABLE
Comment, alors, Sophia Antipolis peut-elle,
doit-elle se projeter, poser les conditions
de son futur ? « Ce lieu a allumé la mèche. Il
est le déclencheur de la diversification profonde
de la Côte d’Azur », analyse Philippe Ser-
vetti, le directeur général de Team Côte
d’Azur, l’agence de promotion économique
du territoire. Dans son mouvement de
mutation, la technopole a transformé les
secteurs qui constituent son socle – les
technologies de l’information et de la com-
munication (TIC), la santé – en des sujets
transversaux. « Nous sommes davantage dans
la chasse aux usages que dans les filières d’ac-
tivité », poursuit Philippe Servetti, les TIC
nourrissant le sujet du véhicule autonome,
et le secteur de la santé tout ce qui relève
de la silver économie.
Mais fondamentalement Sophia Antipolis
ne doit pas se penser en autarcie. Et Lau-
rent Londeix de rappeler que « le travail en
commun a porté ses fruits avec l’obtention, en
2016, du label Initiatives d’excellence (Idex) »
par l’Université Côte d’Azur – la Commu-
nauté d’universités et établissements
(COmue) – qui rassemble plus largement
que l’université Nice Sophia Antipolis, en
incluant les écoles de commerce, de design,
l’Inria ou le CNRS, implanté sur la techno-
pole. « Sophia Antipolis doit vraiment se ren-
forcer. » Et nouer des liens plus forts avec
l’enseignement supérieur et la recherche.
Le campus universitaire SophiaTech inau-
guré en 2013 a été une première brique. La
venue annoncée de Xavier Niel, le dirigeant
de Free, sera une deuxième étape. Via une
réplique de Station F, au sein d’Ecotone, ce
campus nouvelle génération de
40 000 mètres carrés, spécialisé big data et
intelligence artificielle, s’installera à l’entrée
de la technopole à horizon 2022.
L’intelligence artificielle, c’est aussi ce qui
a permis de faire de Nice Sophia Antipolis
l’un des territoires présélectionnés pour
l’accueil d’un Institut interdisciplinaire
d’intelligence artificielle (3IA) aux côtés de
Grenoble, Toulouse et Paris. Sur le sujet,
c’est le fameux « travailler ensemble » qui
a permis à Sophia Antipolis de se distinguer.
Surtout, le site a su s’allier avec Nice, l’autre
vecteur du développement économique de
la Côte d’Azur, que l’on a tendance à oppo-
ser à la technopole. « Tout ce qui se fait à Nice
se fait en concertation avec Sophia Antipolis »,
assure Philippe Servetti. Car face aux
concurrents nationaux et européens,
comme Lyon, Berlin, Amsterdam ou
Londres, « on ne peut plus agir de façon cloi-
sonnée », affirme le directeur général de
Team Côte d’Azur. Et ça, ce serait presque
revenir à l’idée de départ, au Sophia Anti-
polis imaginé par le sénateur Laffitte.
« Lorsque Pierre Laffitte a écrit le projet de
Sophia Antipolis, il a défendu une zone centrale
et des satellites qui allaient du proche Var
jusqu’à l’Italie, indique Jean-François Car-
rasco, vice-président du Conseil de déve-
loppement économique de la Communauté
d’agglomération. Sophia Antipolis n’a jamais
voulu être une Mecque centralisée. » Laurent
Londeix appuie cette stratégie, appelant à
« davantage de complémentarité avec le dépar-
tement du Var », un département que couvre
l’incubateur qu’il préside.
Cependant l’Italie paraît être une piste
sérieuse à explorer. « Nous n’avons pas assez
de relations avec nos voisins italiens », recon-
naît Philippe Servetti, rappelant que les
investissements italiens se renforcent, que
l’équipementier Magneti Marrelli est l’une
des entreprises transalpines présentes, que
le pôle mondial Solutions Communicantes
Sécurisées (SCS) est lié avec le cluster pié-
montais Torino Wireless et que, effective-
ment, « des liens renforcés profiteraient à nos
deux destinations ».
Pour Claude Giafferri, l’un des défis à rele-
ver serait l’installation d’un nouveau
centre de R&D. « Certes, cela ferait de la
concurrence, mais cela créerait aussi de l’ému-
lation », estime le président du Sophia
Club Entreprises, et par ailleus patron
d’Amadeus sur la technopole. « En 2030,
Sophia Antipolis aura grossi, sera davantage
fédérée, projette Pascal Flamand. Nous
devons viser l’excellence sur les marchés de
niche, identifier les noyaux durs... Il y a telle-
ment de choses à faire. » Comme autant de
promesses.
Si, après Paris, Xavier Niel s’intéresse
désormais à la technopole, c’est donc bon
signe. Comme le retour de David Gurlé, né
à Cannes, à 15 kilomètres de la technopole,
et qui y installe le centre de R&D de sa
licorne Symphony, née aux États-Unis.
Sophia Antipolis peut vraiment faire
sienne la formule d’Antoine Lavoisier. n
Sophia n’a
jamais voulu être
une Mecque
centralisée
La salle R2lab de l’Inria, à
Sophia Antipolis, permet aux
chercheurs et industriels de
mener des expériences réseaux
dans l’Internet des objets.
Inria/PhotoC.Morel
passe par une stratégie de masse cri-
tique de logements sur Biot et sur Valbonne
pour stopper les mouvements pendulaires.
Le bus-tram, en reliant les Trois-Moulins,
les Clausonnes et Saint-Philippe, est aussi
dans son triangle d’or, et sa livraison,
d’abord en 2019 puis en 2022-2023, le sera
au moment de la plénitude d’emplois. Il
faut indéniablement changer les habitudes
en termes de mobilité. Sophia Antipolis,
c’est 6 milliards d’euros de chiffre d’affaires,
c’est plus que le tourisme sur la Côte d’Azur
et le Var. Il faut rattraper cela. Nous en
avons les moyens. Il faut aussi un littoral
connecté à Sophia Antipolis.
VousdisiezdansuneinterviewàLaTribune,qu’il
fallaitdavantagecommuniquersurSophiaAntipolis...
Il faut essentiellement parler lorsqu’il y a le
contenu pour prendre la parole. L’anniver-
saire des 50 ans est bien sûr un axe de com-
munication. Mais notre intérêt, sur ce sujet,
est aussi d’aller voir ailleurs pour y trouver
des sources d’inspiration, de réflexion…
Lorsdecemêmeéchange,vousévoquiezla
possibilitédecréerunfondsdédiéauxentreprises
etdesprixpourpromouvoircequ’ilsepassesurla
technopole.Est-cetoujoursunprojetenvisagé?
Oui, c’est un projet qui est toujours d’actua-
lité. Nous fêtons les 50 ans, mais il faut les
pérenniser. Il faut accompagner Sophia
Antipolis, son tissu intellectuel, ses bâti-
ments… C’est dans ce cadre que s’inscrit
aussi le Business Pôle 2.
Sionseprojetteà15-20ans,commentSophia
Antipolisaura-t-elleévolué?
Le véhicule autonome et les biotechnolo-
gies seront devenus deux piliers forts. Le
territoire est trop petit pour ne pas qu’il y
ait un travail en réseau très développé mais
avec un cœur à Sophia Antipolis. Nous
devons gérer et accompagner le succès de
la technopole, dans un contexte où la
concurrence est rude. Il faut travailler sur
les conditions de demain, pour conserver
les entreprises et continuer à attirer les
chercheurs de haut niveau. Il faut toujours
avoir un coup d’avance, la preuve,
aujourd’hui nous récoltons le coup d’avance
que nous avions il y a dix ans. Les nouvelles
technologies changent nos vies, mais nous
en percevons tout le champ des possibles.
Le monde économique et technologique va
plus vite que nos rêves. n
Propos recueillis par L. B.
Aujourd’hui,
nous récoltons
le coup d’avance
que nous avions
il y a dix ans
Pour Jean Leonetti, les offres de logements et de mobilité
doivent être nettement améliorées sur la technopole.
DR
La Fondation Sophia-Antipolis
s’active à l’international
C’est avec elle que tout a commencé, voilà
cinquante ans. Bébé et outil premier du
sénateur Laffitte, la Fondation a connu une
véritable traversée du désert, les difficultés
financières ayant même failli avoir raison
d’elle. Refondue, si l’on peut dire, voici
deux ans avec une nouvelle gouvernance – la
présidence revenant à Jean-Pierre Mascarelli
par ailleurs président délégué du syndicat
mixte Sophia-Antipolis (Symisa) ce qui a
contribué au fameux alignement des
planètes entre le politique et l’économique –
elle est dirigée par Philippe Mariani dont la
mission est d’en faire une Fondation active
sur le front international. « La Fondation se
positionne sur son cœur de métier: être un
appui pour des activités structurantes. Être
aussi une porte d’entrée au niveau
international avec des partenaires ou des
alliances stratégiques choisis en
collégialité. » Et Philippe Mariani d’assurer
« l’alignement des objectifs et de la stratégie
internationale » avec l’ensemble des parties
prenantes de la technopole. L’international
qui persiste à être une valeur sûre en termes
d’image. « Sophia-Antipolis continue à être
perçue comme un modèle. » n L. B.
DR
JEAN LÉONETTI (SUITE)
LES 50 ANS DE SOPHIA ANTIPOLIS (SUITE)
*SourceCAAP/CAPCAannée2017.InvestissementsréalisésparlesCaissesRégionalesdeCréditAgricoleAlpesProvenceetProvenceCôted’Azurdansthecamp,LeVillagebyCAAlpesProvenceetLeVillagebyCAProvenceCôted’Azur,etvialeursentitésCAAPCréation,
CAAP Innov Eco et Creazur.
** Comparatif sur la base du montant des capitaux propres en 2016, étude “Benchmark banques régionales / mutualistes” réalisée par KPMG en 2017.
CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL ALPES PROVENCE - Société coopérative à capital variable, agréée en tant qu’établissement de crédit - Siège social situé 25 Chemin des Trois Cyprès, CS70392, 13097 Aix-en-Provence
Cedex2-RCS381976448-Aix-en-Provence.Sociétédecourtaged’assuranceimmatriculéeauRegistredesIntermédiaires en Assurance sous le numéro 07 019 231. CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE CÔTE D’AZUR
Sociétécoopérativeàcapitalvariable,agrééeentantqu’établissementdecrédit-SiègesocialsituéAvenuePaulArène-LesNégadis-83300Draguignan.RCS415176072Draguignan.Sociétédecourtaged’assuranceimmatriculéeauRegistredesIntermédiaires
en Assurance sous le n° 07 005 753 et consultable sur www.orias.fr. Crédits Photos : iStockphotos©
- 12/2018 - IP-LaTribune-StartUp-A4
6 LA TRIBUNE | VENDREDI 21 DÉCEMBRE 2018 | NO
 274 | WWW.LATRIBUNE.FRT E C H N O L O G I E
Comment Sophia Antipolis
DEVIENT UNE « AUTOMOTIVE VALLEY »
Après Bosch, Hitachi, Magneti Marelli
ou Toyota, l’arrivée il y a un an de
Renault avec son Software Labs au
moment même où Mercedes
annonçait sa prochaine installation
avec un centre de design a, d’un
coup, fait émerger la technopole
comme la nouvelle vallée dédiée au
véhicule connecté. Un signe
supplémentaire d’attractivité.
L
orsque le ruban officiel est coupé, le
4 septembre 2017, sous le soleil azu-
réen, tout ce que la technopole compte
d’acteurs économiques se réjouit de
l’arrivée de Renault Software Labs, en lieu
et place d’Intel, autant physiquement via le
bâtiment que par la reprise d’une partie des
compétences en logiciel embarqué. La nou-
velle est doublement bonne : d’abord parce
que c’est la preuve de la capacité de rési-
lience de Sophia Antipolis, démontrée à
plusieurs reprises dans le passé, mais aussi
parce que la venue de la marque au losange
ajoute une brique supplémentaire à la filière
automobile, déjà présente, mais en train de
fortement se structurer.
Le signe de cette structuration prend forme
quelques mois plus tard, avec la création,
fin 2017, du Smart Vehicle Côte d’Azur,
groupe de travail qui fédère évidemment
startups, acteurs académiques, grands
groupes et institutionnels. Son but : réunir
ce fameux écosystème existant, lui per-
mettre d’aller plus vite en R&D grâce à un
travail conjoint, l’orienter vers les nécessités
du marché, ce qui peut impliquer d’adapter
les cursus de certaines filières, créer des
programmes de recherche collaborative
entre les industriels et l’Université Côte
d’Azur, mutualiser les expérimentations et,
bien sûr, avoir une stratégie qui soit visible
à l’international.
Depuis douze mois donc, le comité de pilo-
tage et les groupes de travail s’affairent.
Mais pourquoi Sophia Antipolis devient-elle
une spécialiste du véhicule intelligent ?
« Nous avons vu les automobiles devenir de plus
en plus intelligentes. On retrouve dans un véhi-
cule tous les besoins en technologie qui ont déjà
fait leurs preuves », explique Pierre Sigrist,
ancien responsable de la R&D de Visteon,
aujourd’hui à la direction générale de
Epicnpoc, une startup qui s’intéresse aux
expériences utilisateurs liées aux nouvelles
mobilités. « L’automotive, c’est de l’élément
embarqué, et c’est là où nous sommes bons »,
souligne Jean-François Chapperon, qui
représente Team Côte d’Azur, l’agence de
développement économique au sein du
comité de pilotage et qui promeut la filière.
Et les compétences reconnues de Sophia
Antipolis en intelligence artificielle nour-
rissent aussi cet écosystème. « L’intelligence
artificielle, c’est comme l’Internet des objets,
c’est une boîte à outils », ajoute Jean-François
Chapperon. De même, Mercedes expliquait-
il son arrivée à Sophia Antipolis par le fait
que « toutes les disciplines fondamentales du
design y sont représentées : le design extérieur
et intérieur classique, le design numérique, ou
le design UI et UX dont l’importance ne cesse
de croître à l’heure de la conduite autonome et
de la communication homme/machine ».
SESTRUCTURERENMULTIPLIANT
LENOMBRED’ACTEURSLOCAUX
Dans le concret,«  nous travaillons à des
espaces d’expérimentation. Notamment
isoler un terrain afin d’y mener des essais de
véhicules » dès 2019, précise Bruno Bocaert,
qui dirige Renault Software Labs et qui rap-
pelle que Smart Vehicle Côte d’Azur s’est
également engagé dans la candidature à
l’Institut d’intelligence artifi-
cielle 3IA, orienté santé et
territoires intelligents, c’est-
à-dire incluant le sujet, ô
combien prégnant, de la
mobilité. « Nous discutons éga-
lement avec Polytech afin de
faire évoluer le contenu scienti-
fique des cours, et cela afin
d’être alignés sur les besoins de
la filière automobile. »
Chez Toyota, présent sur la
technopole depuis 1999, le
centre de design développe
les futurs véhicules Toyota et
Lexus du Groupe. C’est par
exemple ici que sont nées la Yaris 1 et, der-
nièrement, la C-HR de Toyota ou l’UX de
Lexus – et s’il est axé vers la création de
nouveaux modèles, « indéniablement, la
structuration ou l’apparition d’un nouveau
cluster sera un important facteur d’attractivité
de talents pour le proche avenir. L’incidence
positive pour nous c’est, avant tout, que plus
il y aura d’acteurs locaux, plus important sera
le développement, à l’avenir, de la formation
et donc du nombre d’experts dans ce
domaine », indique François Elziere, le
directeur du site sophipolitain.
Très bon connaisseur des avantages de la
technopole où il avait créé sa startup en
2002, Éric Baissus, le PDG de Kalray,
basée à Grenoble et spécialisée dans les
processeurs destinés aux nouveaux sys-
tèmes intelligents, a assez logiquement
ouvert un bureau de dix personnes à
Sophia Antipolis. « Le véhicule autonome
est bardé de capteurs générant des données
qu’il faut analyser sans délai. Les ressources
locales possèdent de fortes expertises et l’éco-
système qui est en train de se créer ici forme
un pool de compétences. »
La coopération intelligente au sens pre-
mier du terme est sans doute un élément
indispensable à la réussite de cette « Auto-
motive Valley ». « Notre stabilité viendra de
notre capacité à l’innovation qualitative, note
Jean-François Chapperon. Il y a une forte
coopération. Non, les entreprises ne coopèrent
pas, mais les hommes, oui. » Une autre forme
de « fertilisation croisée »… n
L’écosystème qui
est en train de se
créer, forme un pool
de compétences
LAURENCEBOTTERO
@l_bottero
iStock
Labiotechnologie,l’autre«pilier»endevenir
L’annonce, il y a un an, de la fin de l’aventure
sophipolitaine pour Galderma ne devait pas être
l’arbre qui cache la forêt. Si la nouvelle n’a certes
pas fait plaisir, elle n'a pas pour autant mis à mal la
fortecompétencedelatechnopoleenbiotechs.
Car,outrelemastodontepropriétédeNestlé,ilyabien
d’autres pépites qui portent la compétence santé.
TxCell, passée dans le giron de la californienne San-
gamo il y a quelques mois, s’est ancrée depuis sa
naissance en 2001 comme spécialiste des immuno-
thérapies cellulaires pour le traitement des maladies
inflammatoires chroniques sévères. Avec des soubre-
sauts, mais une constante certitude d’être sur le bon
chemin.Cettemêmeendurance,MedianTechnologies
en a également fait preuve. Née un an après TxCell, en
2002,l’entreprisedirigéeparFredrikBragaétéprécur-
seur avec son logiciel d’interprétation – qualitative et
nonquantitative –del’imageriemédicaleenoncologie.
Aujourd’huilabiotechdisposed’unefilialeàBostonet
vient d’annoncer le recrutement de Nozha Boujemaa,
spécialistedel’intelligenceartificielleetdessciences
desdonnées,aupostededirectricescientifique.
Startup installée au Village by CA et, elle aussi, spé-
cialisée en imagerie médicale, Therapixel, utilise
notamment l’IA pour le dépistage du cancer du sein.
Cettejeunepousse,quiainstallésarechercheàParis,
privilégieSophiaAntipolispoursonactivitédedévelop-
pementlogiciel.« Nousbénéficionsassezpeudel’éco-
système », note cependant Olivier Clatz, son PDG, per-
suadéquedessynergiespourraientprobablementêtre
développées,parexempleavecMedianTechnologies.
LacandidaturedeNiceSophiaAntipolisau3IAsertévi-
demmentlacause.L’attractivitédelatechnopolebéné-
ficieainsiàTherapixel,quis'enrendcomptegrâceàun
indice non contestable : celui du nombre de demande
destages,passéde4parmoisà4parjourenmoyenne.
L'expertiseenoncologie,dermatologie,pathologiesde
l’œil, maladies du système nerveux central vient ainsi
renforcer les compétences TIC de la technopole. C’est
unpointfort,accentuéparlaformationd’ingénieuren
génie biologique de Polytech, considérée comme l’une
destroismeilleuresenFrance.n L.B.
Les compétences reconnues
de la technopole de la Côte d’Azur
dans l’intelligence artificielle
nourrissent son expertise dans la
filière automobile.
*Tarif selon votre opérateur téléphonique.
Caisse d’Epargne et de Prévoyance Côte d’Azur, société anonyme coopérative à directoire et conseil d’orientation et de surveillance, régie par les
articles L.512-85 et suivants du Code monétaire et financier - Capital social 395033520 € - 455, promenade des Anglais, 06200 Nice - 384402871 RCS NICE -
Intermédiaire d’assurance, immatriculé à l’ORIAS sous le n° 07 002 199. Photos : Gettyimages - Décembre 2018.
D A N S L E S A L P E S - M A R I T I M E S & M O N A C O
CENTRE D’AFFAIRES NICE ARÉNAS
455 promenade des Anglais, Immeuble Arénice, place Centrale,
06200 Nice
Tél. : 04 93 18 40 20*
CENTRE D’AFFAIRES SOPHIA
175 rue du Vallon, Immeuble Adamant, 06560 Valbonne
Tél. : 04 97 23 13 50*
CENTRE D’AFFAIRES MONACO
Villa l’Union, 27 boulevard des Moulins, 98000 Monaco
Tél. : +377 93 10 10 40*
CENTRE D’AFFAIRES LUXURY PROPERTIES
L’Arénas, 455 promenade des Anglais,
06200 Nice
Tél. : 04 93 18 40 41*
D A N S L E VA R
CENTRE D’AFFAIRES ESTÉREL
183 boulevard du Progrès, 83480 Puget sur Argens
Tél. : 04 94 51 99 40*
CENTRE D’AFFAIRES TOULON VALGORA
5rueLicedesAdrets,ParctertiairedeValgora,
83160LaValetteduVar
Tél. : 04 98 01 65 20*
CENTRE D’AFFAIRES VITICULTURE
Le Centara, 485 avenue des Treize Lorguais,
83460 Les Arcs sur Argens
Tél. : 04 83 08 81 80*
VOTRE ENTREPRISE EST LOCALE ?
LA NÔTRE AUSSI
7 CENTRES D’AFFAIRES SUR LA CÔTE D’AZUR
38 000 EMPLOIS ET 2	500 ENTREPRISES
5	500 ÉTUDIANTS ET 4	500 CHERCHEURS
Sophia Antipolis bénéficie du Label
FRENCH	TECH	CÔTE	D’AZUR
LA	1ère
TECHNOPOLE	D’EUROPE
FÊTE 50	ANS
D’INNOVATION ET DE	R&D
Une croissance annuelle de
+	1	000	EMPLOIS
hautement qualifiés
SOPHI@TECH,
Pôle universitaire,de recherche
et d’excellence dédié aux
STIC ET	À	L’I.A
SophiaAntipolis,pré-sélectionnépourla
CRÉATION	D’UN	INSTITUT	3IA
- Institut Interdisciplinaire d’Intelligence Artificielle - dans le cadre du
PROGRAMME	NATIONAL	POUR	L’I.A
Sophia Antipolis, initiatrice du
1ER
	SOPHI.A	SUMMIT,	
tremplin de l’Intelligence Artificielle, réunissant intervenants
internationaux, master classes et conférences pour
chercheurs et grand public
La création, le développement et l’implantation
d’entreprises innovantes et start-up au
BUSINESS	POLE
UNE	PROGRAMMATION	IMMOBILIÈRE
en neuf et réhabilitation concernant
PLUS	DE 50	000	M²	D’ICI	2020,
et des projets majeurs sur des zones à enjeux
(Trois Moulins - Antibes et Les Clausonnes-Valbonne)
Une Technopole de 2 400 Ha
composée de
90%	D’ESPACES	VERTS
Communauté d’Agglomération Sophia Antipolis
Les Genêts - 449, route des Crêtes
06901 Sophia Antipolis Cedex
Tél	:	04	89	87	70	00
CASA-Infos.fr
@CommunauteAgglomerationSophiaAntipolis
@CasaOfficiel
HEBDO
Amadeus-iStock
DUVENDREDI21DÉCEMBRE2018AUJEUDI10JANVIER 2019-NO
 274-3,90 €
SUPPLÉMENT
À 50 ANS,
SOPHIA ANTIPOLIS
DESSINE SON AVENIR
RETROUVEZ NOS INFORMATIONS, NOS ANALYSES ET NOTRE QUOTIDIEN NUMÉRIQUE SUR LATRIBUNE.FR
Prèsde400entreprises
françaisesserontprésentes
du8au11janvierauCES,
leplusgrandsalon
technologiquedumonde.
Maiscetteannée,laFrench
Techveutmonterengamme
etmettreenavant
lespépitesquipourraient
devenirdeschampions
mondiaux.
L15174-274S-F:3,90€-RD
«LATRIBUNES’ENGAGEAVECECOFOLIOPOURLERECYCLAGEDESPAPIERS.AVECVOTREGESTEDETRI,VOTREJOURNALAPLUSIEURSVIES.»-ORIGINEGÉOGRAPHIQUEDUPAPIER:PERLEN(SUISSE)-TAUXDEFIBRESRECYCLÉES:MINIMUM80%-CERTIFICATIONDESFIBRESUTILISÉES:ECOLABEL,FSC,PEFC,BLAUEENGEL
LA STARTUP
NATION
À LAS VEGAS
EN FORCE
LA STARTUP
NATION
À LAS VEGAS
EN FORCE
Prèsde400entreprises
françaisesserontprésentes
du8au11janvierauCES,
leplusgrandsalon
technologiquedumonde.
Maiscetteannée,
laFrenchTechveutmonter
engammeetmettre
enavantlespépitesqui
pourraientdevenirdes
championsmondiaux.
« BLOCKCHAIN »
20 mesures pour
faire de la France
un leader mondial
LIVRE
Tom Hodgkinson:
« Le modèle de la Silicon
Valley est une régression »
SPÉCIAL CES
Le tour de France
des startups stars
de nos régions

Contenu connexe

Similaire à Revue de presse décembre 2018

Revue de presse avril 2018
Revue de presse avril 2018Revue de presse avril 2018
Revue de presse avril 2018TelecomValley
 
Revue de presse aout 2018
Revue de presse aout 2018Revue de presse aout 2018
Revue de presse aout 2018TelecomValley
 
Revue de presse Avril 2019
Revue de presse Avril 2019Revue de presse Avril 2019
Revue de presse Avril 2019TelecomValley
 
Revue de presse juillet 2019
Revue de presse juillet 2019Revue de presse juillet 2019
Revue de presse juillet 2019TelecomValley
 
Revue de presse Telecom Valley - Septembre 2019
Revue de presse Telecom Valley - Septembre 2019Revue de presse Telecom Valley - Septembre 2019
Revue de presse Telecom Valley - Septembre 2019TelecomValley
 
Revue de presse Telecom Valley - Novembre 2019
Revue de presse Telecom Valley - Novembre 2019Revue de presse Telecom Valley - Novembre 2019
Revue de presse Telecom Valley - Novembre 2019TelecomValley
 
Revue de presse octobre 2018
Revue de presse octobre 2018Revue de presse octobre 2018
Revue de presse octobre 2018TelecomValley
 
Revue de presse Telecom Valley - Octobre 2019
Revue de presse Telecom Valley - Octobre 2019Revue de presse Telecom Valley - Octobre 2019
Revue de presse Telecom Valley - Octobre 2019TelecomValley
 
Revue de presse Mai 2019
Revue de presse Mai 2019Revue de presse Mai 2019
Revue de presse Mai 2019TelecomValley
 
Revue de presse mars 2018
Revue de presse mars 2018Revue de presse mars 2018
Revue de presse mars 2018TelecomValley
 
Revue de presse Telecom Valley - Octobre 2017
Revue de presse Telecom Valley - Octobre 2017Revue de presse Telecom Valley - Octobre 2017
Revue de presse Telecom Valley - Octobre 2017TelecomValley
 
Presse pf-tv-octobre2016-mars2017
Presse pf-tv-octobre2016-mars2017Presse pf-tv-octobre2016-mars2017
Presse pf-tv-octobre2016-mars2017Pascal Flamand
 
Décembre 2013 cfao les villes centre de croissance
Décembre 2013 cfao les villes centre de croissanceDécembre 2013 cfao les villes centre de croissance
Décembre 2013 cfao les villes centre de croissanceWilliams Paolo Bella
 
Revue de presse - Octobre 2016
Revue de presse - Octobre 2016Revue de presse - Octobre 2016
Revue de presse - Octobre 2016TelecomValley
 
Revue de presse Telecom Valley, Eté 2016
Revue de presse Telecom Valley, Eté 2016Revue de presse Telecom Valley, Eté 2016
Revue de presse Telecom Valley, Eté 2016Laurence Briffa
 
Revue de presse Telecom Valley - Février 2020
Revue de presse Telecom Valley - Février 2020Revue de presse Telecom Valley - Février 2020
Revue de presse Telecom Valley - Février 2020TelecomValley
 

Similaire à Revue de presse décembre 2018 (20)

Revue de presse avril 2018
Revue de presse avril 2018Revue de presse avril 2018
Revue de presse avril 2018
 
Revue de presse aout 2018
Revue de presse aout 2018Revue de presse aout 2018
Revue de presse aout 2018
 
Revue de presse Avril 2019
Revue de presse Avril 2019Revue de presse Avril 2019
Revue de presse Avril 2019
 
Revue de presse juillet 2019
Revue de presse juillet 2019Revue de presse juillet 2019
Revue de presse juillet 2019
 
Revue de presse Telecom Valley - Septembre 2019
Revue de presse Telecom Valley - Septembre 2019Revue de presse Telecom Valley - Septembre 2019
Revue de presse Telecom Valley - Septembre 2019
 
Revue de presse Telecom Valley - Novembre 2019
Revue de presse Telecom Valley - Novembre 2019Revue de presse Telecom Valley - Novembre 2019
Revue de presse Telecom Valley - Novembre 2019
 
Revue de presse octobre 2018
Revue de presse octobre 2018Revue de presse octobre 2018
Revue de presse octobre 2018
 
Revue de presse Telecom Valley - Octobre 2019
Revue de presse Telecom Valley - Octobre 2019Revue de presse Telecom Valley - Octobre 2019
Revue de presse Telecom Valley - Octobre 2019
 
Revue de presse Mai 2019
Revue de presse Mai 2019Revue de presse Mai 2019
Revue de presse Mai 2019
 
Revue de presse mars 2018
Revue de presse mars 2018Revue de presse mars 2018
Revue de presse mars 2018
 
2168 bn
2168 bn2168 bn
2168 bn
 
2168 bn
2168 bn2168 bn
2168 bn
 
Revue de presse mai
Revue de presse maiRevue de presse mai
Revue de presse mai
 
Revue de presse Telecom Valley - Octobre 2017
Revue de presse Telecom Valley - Octobre 2017Revue de presse Telecom Valley - Octobre 2017
Revue de presse Telecom Valley - Octobre 2017
 
Revue de presse mai
Revue de presse maiRevue de presse mai
Revue de presse mai
 
Presse pf-tv-octobre2016-mars2017
Presse pf-tv-octobre2016-mars2017Presse pf-tv-octobre2016-mars2017
Presse pf-tv-octobre2016-mars2017
 
Décembre 2013 cfao les villes centre de croissance
Décembre 2013 cfao les villes centre de croissanceDécembre 2013 cfao les villes centre de croissance
Décembre 2013 cfao les villes centre de croissance
 
Revue de presse - Octobre 2016
Revue de presse - Octobre 2016Revue de presse - Octobre 2016
Revue de presse - Octobre 2016
 
Revue de presse Telecom Valley, Eté 2016
Revue de presse Telecom Valley, Eté 2016Revue de presse Telecom Valley, Eté 2016
Revue de presse Telecom Valley, Eté 2016
 
Revue de presse Telecom Valley - Février 2020
Revue de presse Telecom Valley - Février 2020Revue de presse Telecom Valley - Février 2020
Revue de presse Telecom Valley - Février 2020
 

Plus de TelecomValley

Rapport d'activité SoFAB 2022
Rapport d'activité SoFAB 2022Rapport d'activité SoFAB 2022
Rapport d'activité SoFAB 2022TelecomValley
 
Rapport d'activité 2022
Rapport d'activité 2022Rapport d'activité 2022
Rapport d'activité 2022TelecomValley
 
Rapport d'activité 2021 - Telecom Valley
Rapport d'activité 2021 - Telecom ValleyRapport d'activité 2021 - Telecom Valley
Rapport d'activité 2021 - Telecom ValleyTelecomValley
 
Livre blanc "Les métamorphoses de l'entreprise face à l'imprévu - Tome 1 : la...
Livre blanc "Les métamorphoses de l'entreprise face à l'imprévu - Tome 1 : la...Livre blanc "Les métamorphoses de l'entreprise face à l'imprévu - Tome 1 : la...
Livre blanc "Les métamorphoses de l'entreprise face à l'imprévu - Tome 1 : la...TelecomValley
 
Rapport d'activité SoFAB 2020
Rapport d'activité SoFAB 2020Rapport d'activité SoFAB 2020
Rapport d'activité SoFAB 2020TelecomValley
 
Rapport d'activité Telecom Valley 2020
Rapport d'activité Telecom Valley 2020Rapport d'activité Telecom Valley 2020
Rapport d'activité Telecom Valley 2020TelecomValley
 
Rapport d'activité SoFAB 2019
Rapport d'activité SoFAB 2019Rapport d'activité SoFAB 2019
Rapport d'activité SoFAB 2019TelecomValley
 
Rapport d'activité Telecom Valley 2019
Rapport d'activité Telecom Valley 2019Rapport d'activité Telecom Valley 2019
Rapport d'activité Telecom Valley 2019TelecomValley
 
Revue de presse Telecom Valley - Janvier 2020
Revue de presse Telecom Valley - Janvier 2020Revue de presse Telecom Valley - Janvier 2020
Revue de presse Telecom Valley - Janvier 2020TelecomValley
 
Revue de presse Telecom Valley - Décembre 2019
Revue de presse Telecom Valley - Décembre 2019Revue de presse Telecom Valley - Décembre 2019
Revue de presse Telecom Valley - Décembre 2019TelecomValley
 
Présentation Team France Export régionale - 29/11/19
Présentation Team France Export régionale - 29/11/19Présentation Team France Export régionale - 29/11/19
Présentation Team France Export régionale - 29/11/19TelecomValley
 
2019 - NOURI - ALL4TEST- Le BDD pour decouvrir et specifier les besoins metie...
2019 - NOURI - ALL4TEST- Le BDD pour decouvrir et specifier les besoins metie...2019 - NOURI - ALL4TEST- Le BDD pour decouvrir et specifier les besoins metie...
2019 - NOURI - ALL4TEST- Le BDD pour decouvrir et specifier les besoins metie...TelecomValley
 
Tester c'est bien, monitorer c'est mieux - 2019 - KISSI - Soirée du Test Logi...
Tester c'est bien, monitorer c'est mieux - 2019 - KISSI - Soirée du Test Logi...Tester c'est bien, monitorer c'est mieux - 2019 - KISSI - Soirée du Test Logi...
Tester c'est bien, monitorer c'est mieux - 2019 - KISSI - Soirée du Test Logi...TelecomValley
 
Et si mon test était la spécification de mon application ? - JACOB - iWE - So...
Et si mon test était la spécification de mon application ? - JACOB - iWE - So...Et si mon test était la spécification de mon application ? - JACOB - iWE - So...
Et si mon test était la spécification de mon application ? - JACOB - iWE - So...TelecomValley
 
A la poursuite du bug perdu - 2019 - THEAULT - DI GIORGIO - ACPQUALIFE
A la poursuite du bug perdu - 2019 - THEAULT - DI GIORGIO - ACPQUALIFEA la poursuite du bug perdu - 2019 - THEAULT - DI GIORGIO - ACPQUALIFE
A la poursuite du bug perdu - 2019 - THEAULT - DI GIORGIO - ACPQUALIFETelecomValley
 
2019 - HAGE CHAHINE - ALTRAN - Presentation-DecouverteMondeAgile_V1.1
2019 - HAGE CHAHINE - ALTRAN - Presentation-DecouverteMondeAgile_V1.12019 - HAGE CHAHINE - ALTRAN - Presentation-DecouverteMondeAgile_V1.1
2019 - HAGE CHAHINE - ALTRAN - Presentation-DecouverteMondeAgile_V1.1TelecomValley
 
Treat Your Unit Tests As Production Code - DARGO - Amadeus - Soirée du Test L...
Treat Your Unit Tests As Production Code - DARGO - Amadeus - Soirée du Test L...Treat Your Unit Tests As Production Code - DARGO - Amadeus - Soirée du Test L...
Treat Your Unit Tests As Production Code - DARGO - Amadeus - Soirée du Test L...TelecomValley
 
IA pour les tests logiciels - LEGEARD - Smartesting Université Franche Comté-...
IA pour les tests logiciels - LEGEARD - Smartesting Université Franche Comté-...IA pour les tests logiciels - LEGEARD - Smartesting Université Franche Comté-...
IA pour les tests logiciels - LEGEARD - Smartesting Université Franche Comté-...TelecomValley
 
Tester en continu avec le Cloud - GACHE HUCKERT - AXA FRANCE - Soirée du Test...
Tester en continu avec le Cloud - GACHE HUCKERT - AXA FRANCE - Soirée du Test...Tester en continu avec le Cloud - GACHE HUCKERT - AXA FRANCE - Soirée du Test...
Tester en continu avec le Cloud - GACHE HUCKERT - AXA FRANCE - Soirée du Test...TelecomValley
 
La stratégie de test sur un système multi-environnements - POTEL HAGE CHAHINE...
La stratégie de test sur un système multi-environnements - POTEL HAGE CHAHINE...La stratégie de test sur un système multi-environnements - POTEL HAGE CHAHINE...
La stratégie de test sur un système multi-environnements - POTEL HAGE CHAHINE...TelecomValley
 

Plus de TelecomValley (20)

Rapport d'activité SoFAB 2022
Rapport d'activité SoFAB 2022Rapport d'activité SoFAB 2022
Rapport d'activité SoFAB 2022
 
Rapport d'activité 2022
Rapport d'activité 2022Rapport d'activité 2022
Rapport d'activité 2022
 
Rapport d'activité 2021 - Telecom Valley
Rapport d'activité 2021 - Telecom ValleyRapport d'activité 2021 - Telecom Valley
Rapport d'activité 2021 - Telecom Valley
 
Livre blanc "Les métamorphoses de l'entreprise face à l'imprévu - Tome 1 : la...
Livre blanc "Les métamorphoses de l'entreprise face à l'imprévu - Tome 1 : la...Livre blanc "Les métamorphoses de l'entreprise face à l'imprévu - Tome 1 : la...
Livre blanc "Les métamorphoses de l'entreprise face à l'imprévu - Tome 1 : la...
 
Rapport d'activité SoFAB 2020
Rapport d'activité SoFAB 2020Rapport d'activité SoFAB 2020
Rapport d'activité SoFAB 2020
 
Rapport d'activité Telecom Valley 2020
Rapport d'activité Telecom Valley 2020Rapport d'activité Telecom Valley 2020
Rapport d'activité Telecom Valley 2020
 
Rapport d'activité SoFAB 2019
Rapport d'activité SoFAB 2019Rapport d'activité SoFAB 2019
Rapport d'activité SoFAB 2019
 
Rapport d'activité Telecom Valley 2019
Rapport d'activité Telecom Valley 2019Rapport d'activité Telecom Valley 2019
Rapport d'activité Telecom Valley 2019
 
Revue de presse Telecom Valley - Janvier 2020
Revue de presse Telecom Valley - Janvier 2020Revue de presse Telecom Valley - Janvier 2020
Revue de presse Telecom Valley - Janvier 2020
 
Revue de presse Telecom Valley - Décembre 2019
Revue de presse Telecom Valley - Décembre 2019Revue de presse Telecom Valley - Décembre 2019
Revue de presse Telecom Valley - Décembre 2019
 
Présentation Team France Export régionale - 29/11/19
Présentation Team France Export régionale - 29/11/19Présentation Team France Export régionale - 29/11/19
Présentation Team France Export régionale - 29/11/19
 
2019 - NOURI - ALL4TEST- Le BDD pour decouvrir et specifier les besoins metie...
2019 - NOURI - ALL4TEST- Le BDD pour decouvrir et specifier les besoins metie...2019 - NOURI - ALL4TEST- Le BDD pour decouvrir et specifier les besoins metie...
2019 - NOURI - ALL4TEST- Le BDD pour decouvrir et specifier les besoins metie...
 
Tester c'est bien, monitorer c'est mieux - 2019 - KISSI - Soirée du Test Logi...
Tester c'est bien, monitorer c'est mieux - 2019 - KISSI - Soirée du Test Logi...Tester c'est bien, monitorer c'est mieux - 2019 - KISSI - Soirée du Test Logi...
Tester c'est bien, monitorer c'est mieux - 2019 - KISSI - Soirée du Test Logi...
 
Et si mon test était la spécification de mon application ? - JACOB - iWE - So...
Et si mon test était la spécification de mon application ? - JACOB - iWE - So...Et si mon test était la spécification de mon application ? - JACOB - iWE - So...
Et si mon test était la spécification de mon application ? - JACOB - iWE - So...
 
A la poursuite du bug perdu - 2019 - THEAULT - DI GIORGIO - ACPQUALIFE
A la poursuite du bug perdu - 2019 - THEAULT - DI GIORGIO - ACPQUALIFEA la poursuite du bug perdu - 2019 - THEAULT - DI GIORGIO - ACPQUALIFE
A la poursuite du bug perdu - 2019 - THEAULT - DI GIORGIO - ACPQUALIFE
 
2019 - HAGE CHAHINE - ALTRAN - Presentation-DecouverteMondeAgile_V1.1
2019 - HAGE CHAHINE - ALTRAN - Presentation-DecouverteMondeAgile_V1.12019 - HAGE CHAHINE - ALTRAN - Presentation-DecouverteMondeAgile_V1.1
2019 - HAGE CHAHINE - ALTRAN - Presentation-DecouverteMondeAgile_V1.1
 
Treat Your Unit Tests As Production Code - DARGO - Amadeus - Soirée du Test L...
Treat Your Unit Tests As Production Code - DARGO - Amadeus - Soirée du Test L...Treat Your Unit Tests As Production Code - DARGO - Amadeus - Soirée du Test L...
Treat Your Unit Tests As Production Code - DARGO - Amadeus - Soirée du Test L...
 
IA pour les tests logiciels - LEGEARD - Smartesting Université Franche Comté-...
IA pour les tests logiciels - LEGEARD - Smartesting Université Franche Comté-...IA pour les tests logiciels - LEGEARD - Smartesting Université Franche Comté-...
IA pour les tests logiciels - LEGEARD - Smartesting Université Franche Comté-...
 
Tester en continu avec le Cloud - GACHE HUCKERT - AXA FRANCE - Soirée du Test...
Tester en continu avec le Cloud - GACHE HUCKERT - AXA FRANCE - Soirée du Test...Tester en continu avec le Cloud - GACHE HUCKERT - AXA FRANCE - Soirée du Test...
Tester en continu avec le Cloud - GACHE HUCKERT - AXA FRANCE - Soirée du Test...
 
La stratégie de test sur un système multi-environnements - POTEL HAGE CHAHINE...
La stratégie de test sur un système multi-environnements - POTEL HAGE CHAHINE...La stratégie de test sur un système multi-environnements - POTEL HAGE CHAHINE...
La stratégie de test sur un système multi-environnements - POTEL HAGE CHAHINE...
 

Revue de presse décembre 2018

  • 1. WebTimeMedias 5 décembre 2018 Sophia : pourquoi et comment les ordinateurs quantiques ? Publié le 5 décembre, 2018 - 10:22 par Jean-Pierre Largillet - Vu 429 fois Pourquoi a-t-on vraiment besoin des ordinateurs quantiques et pourquoi ils font un peu peur quand même ? Comment fonctionnent les algorithmes quantiques ? Les notions de bases en physique pour comprendre ? Des réponses à ces questions seront apportées lors de la réunion de la Communauté Innovation de Telecom Valley, jeudi 20 décembre, de 12 à 14 heures au Business Pôle de Sophia Antipolis. L’informatique quantique est un domaine un peu complexe à première vue. C’est pour cela que Patrick Duverger et Bich Lecourt, les responsables de la commission Innovation de Telecom Valley, ont réuni des experts qui vous proposeront de découvrir les perspectives vertigineuses de ces ordinateurs surpuissants, censés reléguer nos machines actuelles au rang de dinosaures. Les interventions  Charles Rheinart (IBMer en retraite) : "Comment est-on passé de la mécanique quantique au calcul quantique"  Eric Aquaronne (Stratégie des systèmes matériels (hardware) en charge de Cloud, AI & Security) : "La proposition de valeur d’IBM dans le domaine du Calcul Quantique"  Sébastien Tanzilli (Directeur de Recherche au CNRS) : "Les technologies quantiques : des laboratoires de recherche aux innovations" + d'infos et s'inscrire http://www.webtimemedias.com/article/sophia-pourquoi-et-comment-les-ordinateurs-quantiques-20181205-63482
  • 2. WebTimeMedias 10 décembre 2018 Sophia : Noël de la French Tech Côte d'Azur by Telecom Valley Publié le 10 décembre, 2018 - 16:32 par Jean-Pierre Largillet - Vu 375 fois C'est l'association Telecom Valley qui organise cette année la soirée de Noël de la French Tech Côte d'Azur. Cette fête aura lieu mercredi 12 décembre de 19 à 1 heure du matin au Village by CA, Sophia Antipolis. C'est une occasion de réunir les forces vives des 4 territoires de la French Tech Azurénne (Nice, Cannes, Grasse et bien sûr Sophia Antipolis) et de partager un moment convivial autour d'un cocktail dinatoire dans une ambiance musicale. L'entrée est ouverte à tous (même si vous n'êtes adhérent à aucune association) : 20€ par personne. Mais attention, pour des raisons de sécurité, les places sont limitées ! Inscription uniquement en ligne. http://www.webtimemedias.com/article/sophia-noel-de-la-french-tech-cote-dazur-telecom-valley-20181210-63505
  • 3. Tribuca.net 13 décembre 2019 [VIDEO] Pour la FrenchTech, c'est Noël ensemble La FrenchTech Côte d'Azur réunie... et unie. HI- TECH Jeudi 13 décembre 2018 à 19h11 Fin d'année propice au partage côté FrenchTech Côte d'Azur avec une soirée où étaient réunis les quatre pôles numériques du territoire, bien décidés à jouer collectif. Que font des Cannois, des Grassois, des Niçois et des Sophipolitains lorsqu'ils se croisent ? Ils parlent numérique pardi ! Illustration cette semaine avec le Noël de la French Tech Côte d'Azur (FTCA), soirée organisée à Sophia par Telecom Valley, à laquelle a pris part une bonne partie de l'écosystème. Des petits nouveaux prometteurs comme Dibster, BlackBoxSecu ou Lycie, mais aussi quelque anciens désormais bien établis comme Kinaxia, All4Test, Webelse ou Studeal, symboles d'une unité territoriale sur laquelle le collectif a beaucoup travaillé cette année. "Nous avons organisé plusieurs événements à Nice, Cannes ou Grasse et là, c'est notre temps fort, indique Frédéric Bossard, vice-président de la French Tech Côte d'Azur. L'idée, c'est de réunir l'ensemble des startups et du monde économique pour faire du networking et,
  • 4. n'ayons pas peur du mot, du business." Ne manquaient à l'appel que les co-présidents de la FTCA, Eric Leandri (Qwant) et Cédric Messina (My Coach), retenus à Paris pour obligations professionnelles et, on l'espère, pour faire rayonner un peu plus la tech azuréenne au-delà des frontières. Pour conclure cette troisième année sous le signe de la French Tech (le label a été décerné au territoire maralpin à l'été 2015), c'est dans un nouveau lieu emblématique de l'innovation que le collectif avait pris date. En accueillant ce copieux contingent, le Village by CA dirigé par Jean-François Richardoz affiche son ambition de devenir un partenaire de choix pour la French Tech locale. Une intention que l'accélérateur a matérialisée par la signature d'un partenariat avec le collectif, imité ensuite par Pôle emploi, BA06 et EY. A l'évidence, la colibri azuréen sait s'entourer pour mieux servir ses adhérents. Objectif renouvellement Ces renforts ne sont pas de trop pour relever le prochain challenge : le renouvellement du label French Tech en 2019. L'association planche actuellement sur le dossier à renvoyer au ministère. Réalisations, focus sectoriels, startups émergentes, l'occasion d'un premier bilan. "Il faut répondre à un certain nombre de critères pour espérer reconduire notre labellisation, révèle un Frédéric Bossard confiant. Nous avons réussi quelque chose que le ministère apprécie énormément : lier nos quatre territoires." Telecom Valey, Nice Start(s)Up, Cannes is Up et le Club des Entrepreneurs de Grasse main dans la main pour défendre et faire grandir le numérique azuréen, peut-être le plus beau cadeau de Noël que la French Tech pouvait faire au territoire. https://tribuca.net/numerique_41870887-video-pour-la-frenchtech-c-est-noel-ensemble
  • 5. La Tribune Bulletin Côte d’Azur 14 décembre 2018
  • 6. WebTimeMedias 18 décembre 2018 Challenge Jeunes Pousses : dix équipes en demi- finale le 18 janvier Publié le 18 décembre, 2018 - 10:17 par Jean-Pierre Largillet - Vu 257 fois Dix équipes restent en ligne pour la demi-finale du Challenge Jeunes Pousses qui aura lieu vendredi 18 janvier 2019 de 9 à 14 heures à l'hôpital privé Arnault Tzanck à Mougins (122 Avenue Maurice Donat). Avant cette demi-finale, une séance de coaching des équipes est prévue aujourd'hui mardi 18 décembre avec la société BrandSilver. Concours d’entrepeneuriat étudiant (Licence Professionnelle, Master, Doctorat et jeunes diplômés disposant du statut national Etudiants-Entrepreneur), ce Challenge organisé par l'association Telecom Valley rassemble des étudiants azuréens en équipes pluridisciplinaires qui pendant 6 mois ont à développer des projets d’innovation technologique, sociale ou touristique.  Pour venir écouter les pitchs des dix équipes : Inscription gratuite et obligatoire jusqu'au mercredi 16 janvier 2019. Cliquez ici  + d'infos : www.challengejeunespousses.fr http://www.webtimemedias.com/article/challenge-jeunes-pousses-dix-equipes-en-demi-finale-le-18-janvier-20181218- 63546
  • 7. La Tribune PACA 21 décembre 2018
  • 8. RETROUVEZ NOS INFORMATIONS, NOS ANALYSES ET NOTRE QUOTIDIEN NUMÉRIQUE SUR LATRIBUNE.FR iStock-DR «LATRIBUNES’ENGAGEAVECECOFOLIOPOURLERECYCLAGEDESPAPIERS.AVECVOTREGESTEDETRI,VOTREJOURNALAPLUSIEURSVIES.»-ORIGINEGÉOGRAPHIQUEDUPAPIER:PERLEN(SUISSE)-TAUXDEFIBRESRECYCLÉES:MINIMUM80%-CERTIFICATIONDESFIBRESUTILISÉES:ECOLABEL,FSC,PEFC,BLAUEENGEL SUPPLÉMENTGRATUIT-NEPEUTÊTREVENDUSÉPARÉMENT À50 ans,latechnopole delaRégionSud,quidevait êtreun«QuartierLatin auxchamps»,aessuyé descoupsdursetmontré sacapacitéàlessurmonter. Elleestlenouveauterrain d’expérimentation duvéhiculeintelligent etunlaboratoirevivant pourlesbiotechs. LA NOUVELLE VALLÉE DU VÉHICULE CONNECTÉ Skema Business School fait partie des grandes écoles ayant un campus à Sophia Antipolis. SOPHIAANTIPOLIS? QUELAVENIR POUR RÉGION SUD - PACA
  • 9. 2 LA TRIBUNE | VENDREDI 21 DÉCEMBRE 2018 | NO  274 | WWW.LATRIBUNE.FRT E C H N O L O G I E SOPHIA ANTIPOLISLa cinquantaine rugissante, résiliente souvent, innovante toujours, la technopole qui revendique d’être la n°1 européenne entre dans une nouvelle phase. Où il est question d’urbanisme, de filières nouvelles, de compétences reconnues, mais aussi de défis. S ophia Antipolis est une mutante. Qui, il y a cinq décennies, aurait imaginé cet espace perdu au milieu des pins et de la forêt azuréenne devenir un haut lieu des technologies, un endroit four- millant de chercheurs, d’entreprises imagi- natives, grandes et plus petites ? Sans doute pas grand monde. Car au départ, en 1969, Sophia Antipolis ce n’est pas tout à fait ça. Dans l’idée du sénateur Pierre Laffitte, l’inventeur du lieu, Sophia Antipolis est un « Quartier latin aux champs ». Un endroit où l’on lie professionnel et recherche mais par le biais du culturel. Il n’en a pas vrai- ment été ainsi, même si le terme de « fer- tilisation croisée », cette capacité à prendre le meilleur de tous les mondes, restera sans doute à jamais un synonyme significatif de la technopole. UNFORTPOUVOIRD’ATTRACTION Ainsi, donc, 2019 signe l’un des anniver- saires les plus importants de son histoire. Cinquante ans, c’est un demi-siècle, c’est forcément une étape. Surtout que Sophia Antipolis vit une sorte de période faste, où les projets se confirment, les bonnes nou- velles se succèdent. De quoi faire oublier l’espèce de flottement qui, voilà quelques années, venait freiner son dynamisme habi- tuel. La faute au manque d’un pilote unique dans l’avion. Mais depuis que la Commu- nauté d’agglomération Sophia Antipolis (Casa) et son président, Jean Leonetti, sont aux manettes, ça va mieux, merci. « Il y a un alignement des planètes entre le politique et l’économique », note Anne Lechaczynski, dirigeante de La Verrerie de Biot. Ce qui réjouit et rassure à la fois les acteurs économiques, quels qu’ils soient. En amour comme en développement éco- nomique, l’important est de regarder ensemble dans la même direction. Et dans les faits, ce renouveau est palpable. « Sophia Antipolis tourne à bloc », relève Pas- cal Flamand, le président de Telecom Val- ley, le cluster qui regroupe les entreprises du numérique. Un solde positif de créations d’emplois – plus de 1 000 par an –, « des plans de recrutements significatifs, annoncés notamment par Amadeus [à hauteur de 500 ingénieurs, ndlr] ou Arm, des startups comme Therapixel ou Teach on Mars qui bénéficient d’une belle notoriété au niveau national et international… D’un point de vue strictement économique, Sophia Antipolis est un moteur qui tourne », pointe Etienne Del- haye, le directeur exécutif de Sophia Club Entreprises, qui regroupe 150 adhérents. Un moteur qui tourne bien mais qui aurait moult fois pu se gripper. Lorsque Texas Instrument en 2013, Samsung en 2014, Intel en 2016 ou Galderma [un laboratoire derma- tologique] cette année, annoncent leur fer- meture et la suppression conséquente d’emplois, on craint vite que ce soit toute la technopole qui s’enrhume. Mais, comme à chaque épisode douloureux, la capacité de résilience et d’auto-adaptation agissent comme un paravent aux ennuis. De nou- velles implantations, des compétences récupérées par d’autres, des startups pous- sées ainsi à voir le jour… le cycle de la création ne se dément pas et le site pourrait faire sienne la maxime de Lavoisier : « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se trans- forme. » Car Sophia Antipolis se transforme bel et bien, tout en conservant quelques fon- damentaux. « La technopole vise de nouveaux horizons de manière naturelle », fait remarquer Anne Lechazynski. « La première force de Sophia Antipolis, c’est l’humain. La seconde, c’est sa localisation », indique Lau- rent Londeix, délégué régional Provence Côte d’Azur d’Orange et président de l’in- cubateur Paca-Est. « Sophia Antipolis conserve son pouvoir d’attraction, les grands patrons comme les startups sont séduits à la fois par le lieu et les compétences. Or l’enjeu des compétences est celui de l’avenir. Le cœur DESSINE SON AVEN LAURENCEBOTTERO @l_bottero Grands patrons et startups sont séduits par le lieu et les compétences La première technopole d’Europe réunit depuis sa création, en 1969 près d’Antibes, chercheurs, enseignants et industriels. À 50 ans
  • 10. 3LA TRIBUNE | VENDREDI 21 DÉCEMBRE 2018 | NO  274 | WWW.LATRIBUNE.FR de Sophia Antipolis reste le numérique, son ADN est celui de la Telecom Valley du début des années 1990. La chose nouvelle est la prise de conscience des politiques, qui se rendent compte qu’il n’y a pas que le tourisme ou le BTP. Aujourd’hui, Sophia Antipolis est multi- forme, avec beaucoup de TPE et PME qui vivent dans leur coin. » Elle est également « câblée à l’international, c’est dans son ADN », insiste Pascal Flamand. « 35 % des personnes travaillant à Sophia Antipolis sont d’origine étrangère. On y recense plus de 120 nationalités différentes. Des entreprises se sont créées ici. Il existe un potentiel de PME, des ETI de demain sûrement », poursuit le président de Telecom Valley. LAMOBILITÉRESTEUNPOINTNOIR Installé depuis 1977, GSF, qui est né à Paris en 1963 et qui fait partie des pionniers de la technopole, reconnaît par la voix de son vice-président Christophe Cognée que la diversité et la mixité des entreprises sont des éléments favorables. Le spécialiste du nettoyage et de la propreté tire d’ailleurs du fameux écosystème des compétences externes qu’il va puiser dans certaines startups locales, comme Traxxs pour ses semelles connectées ou Key Infuser, pour son robot capable de faire des démonstra- tions autant de fois que nécessaire. Si tout va presque parfaitement bien sous le soleil de la Côte d’Azur et à l’abri des pins centenaires, Sophia Antipolis n’est pas non plus la technopole parfaite. La mobilité, cet énorme point noir, ce NIR DR « La technopole doit se diversifier » Le pilote aux manettes de Sophia Antipolis, c’est lui. Et l’alignement des planètes entre le politique et l’économique est un élément indispensable au bon déroulement de la stratégie. Réflexions autour de l’aménagement de ce territoire et du renforcement de son attractivité. LATRIBUNE-Commentseporte,à50ans,Sophia Antipolis? JEAN LEONETTI - Une première satisfac- tion réside dans le fait d’avoir tourné la page des incertitudes. Il y a quinze ans, on disait au mieux « Comment relancer Sophia Antipo- lis », au pire « Comment arrêter son déclin ». Entre-temps, l’État a mis des terrains à dis- position, l’université, avec le soutien du Conseil départemental, a installé le campus SophiaTech. Aujourd’hui, nous avons une stratégie de management territorial et des partenariats économiques qui convergent. LavenuedeXavierNiel,ledirigeantdeFree,ausein d’Ecotone,lebâtimentquelaCompagniede PhalsbourgérigeraavecJeanNouvelàl’entrée deSophiaAntipolis,a-t-elleétéprécédéede discussions? Non, nous avons été dans une vente de terrain [pour un montant de 44 millions d’eu- ros, ndlr]. Ecotone marque l’entrée de Sophia Antipolis avec une volonté d’archi- tecture écologique. Celui qui met le prix doit avoir un projet à la hauteur. Cela semble être le cas. Si Free ou Station F arrivent, c’est bien sûr un bon signe. Leprojetd’unBusinessPôle2doitégalementvoirle jour.Avecquellesambitions? L’idée serait de le mettre en contact direct avec l’université, de lui permettre une liai- son très étroite avec l’enseignement et la recherche. Nous renforcerions ainsi la pola- rité de la liaison entre l’académique et l’éducation. L’undespointsnoirsdelatechnopolerésidedansla mobilité.Est-ceunfreinaudéveloppement? Les NTIC sont notre cœur de métier. Mais les biotechnologies, l’e-santé, l’e-sport doivent continuer à se développer, presque, si j’ose dire, sur les ruines de Galderma [la fermeture du site de Nestlé Skin Health est effective depuis quelques semaines]. Il faut accompagner le développement de Sophia Antipolis. Celui-ci passe L’accueil d’un Institut 3IA, une (double) bonne nouvelle pour le site et la région L a confirmation de la présélection pour accueillir un Institut interdisciplinaire d’intelligence artificielle (3IA), c’est un peu le double effet Kiss Cool. D’abord parce que cette présélection sonne comme une reconnaissance de la Côte d’Azur comme terre d’innovation et d’excellence en termes d’intelligence artificielle. D’ailleurs, le territoire compte 300 chercheurs spécialisés, dans des secteurs tels que la santé, la mobilité, la biologie, l’interface homme/machine ou les neurosciences. Il possède aussi une densité scientifique en sciences du numérique et en mathé- matiques parmi les plus importantes au niveau national. Cette expertise n’était peut-être pas suffisamment (re)connue, au niveau national notamment. Mais pour David Simplot, le directeur de l’Inria, qui est le porteur du dossier via sa casquette de vice-président Innovation de l’Univer- sitéCôted’Azur,c’étaitjustementlapreuvequeNiceSophaAntipolisméritaitsanscontestedese lancer dans la compétition. La suite lui donne raison. La seconde bonne nouvelle c’est que, sur ce dossier, Nice et Sophia Antipolis ont su jouer collec- tif. Une mise en commun qui n’est pas toujours allée de soi mais qui se dessine plus fortement. Sophia Antipolis « a une image très techno », selon David Simplot, qui n’est peut-être pas toujours celle portée par le marketing territorial. « L’environnement, ici, est exceptionnel. ». Et l’on a bien compris que cela ne concerne pas uniquement le climat ou la nature… n L. B. JEAN LEONETTI MAIRED’ANTIBES ETPRÉSIDENTDE LACOMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION SOPHIAANTIPOLIS DR DR Le territoire dispose d’une des plus fortes densités en sciences du numérique et en mathématiques.Suite page 4 Suite page 4
  • 11. 4 LA TRIBUNE | VENDREDI 21 DÉCEMBRE 2018 | NO  274 | WWW.LATRIBUNE.FR caillou dans la chaussure, pourrait à terme devenir un frein au développement d’un territoire dont tous les voyants sont au vert. « Nous avons besoin de plus de trans- ports en commun et de navettes qui assurent des grands points de desserte. Il y a aussi à travailler sur des multiplicités de lieux de vie », fait remarquer Laurent Londeix. « Il faut des routes, des panneaux signalétiques, un geste architectural fort », plaide Anne Lechac- zynski quand Claude Giafferri, le président du Sophia Club Entreprises n’hésite pas à faire remonter aux institutions « les lacunes qui existent en termes d’infrastructures et de mobilité », ajoutant que le bus-tram qui bientôt reliera la gare d’Antibes à un bout de la technopole et qui a nécessité un inves- tissement de 130 millions d’euros « n’est pas compatible avec la progression économique ». « Le problème de Sophia Antipolis c’est l’ab- sence, pendant des années, de communication autour d’elle », poursuit Pascal Flamand. « On peut avoir toutes les ambitions, mais si on ne circule pas, elles seront vaines », résume Christophe Cognée. L’absence de turnover dans les entreprises, en dépit des besoins en nouvelles compétences, peut aussi être considérée comme un point faible, selon Claude Giafferri. Et de pointer également « le manque d’investisseurs. Il faudrait davan- tage de venture capitalists ». UNEVISIONÉLARGIEINDISPENSABLE Comment, alors, Sophia Antipolis peut-elle, doit-elle se projeter, poser les conditions de son futur ? « Ce lieu a allumé la mèche. Il est le déclencheur de la diversification profonde de la Côte d’Azur », analyse Philippe Ser- vetti, le directeur général de Team Côte d’Azur, l’agence de promotion économique du territoire. Dans son mouvement de mutation, la technopole a transformé les secteurs qui constituent son socle – les technologies de l’information et de la com- munication (TIC), la santé – en des sujets transversaux. « Nous sommes davantage dans la chasse aux usages que dans les filières d’ac- tivité », poursuit Philippe Servetti, les TIC nourrissant le sujet du véhicule autonome, et le secteur de la santé tout ce qui relève de la silver économie. Mais fondamentalement Sophia Antipolis ne doit pas se penser en autarcie. Et Lau- rent Londeix de rappeler que « le travail en commun a porté ses fruits avec l’obtention, en 2016, du label Initiatives d’excellence (Idex) » par l’Université Côte d’Azur – la Commu- nauté d’universités et établissements (COmue) – qui rassemble plus largement que l’université Nice Sophia Antipolis, en incluant les écoles de commerce, de design, l’Inria ou le CNRS, implanté sur la techno- pole. « Sophia Antipolis doit vraiment se ren- forcer. » Et nouer des liens plus forts avec l’enseignement supérieur et la recherche. Le campus universitaire SophiaTech inau- guré en 2013 a été une première brique. La venue annoncée de Xavier Niel, le dirigeant de Free, sera une deuxième étape. Via une réplique de Station F, au sein d’Ecotone, ce campus nouvelle génération de 40 000 mètres carrés, spécialisé big data et intelligence artificielle, s’installera à l’entrée de la technopole à horizon 2022. L’intelligence artificielle, c’est aussi ce qui a permis de faire de Nice Sophia Antipolis l’un des territoires présélectionnés pour l’accueil d’un Institut interdisciplinaire d’intelligence artificielle (3IA) aux côtés de Grenoble, Toulouse et Paris. Sur le sujet, c’est le fameux « travailler ensemble » qui a permis à Sophia Antipolis de se distinguer. Surtout, le site a su s’allier avec Nice, l’autre vecteur du développement économique de la Côte d’Azur, que l’on a tendance à oppo- ser à la technopole. « Tout ce qui se fait à Nice se fait en concertation avec Sophia Antipolis », assure Philippe Servetti. Car face aux concurrents nationaux et européens, comme Lyon, Berlin, Amsterdam ou Londres, « on ne peut plus agir de façon cloi- sonnée », affirme le directeur général de Team Côte d’Azur. Et ça, ce serait presque revenir à l’idée de départ, au Sophia Anti- polis imaginé par le sénateur Laffitte. « Lorsque Pierre Laffitte a écrit le projet de Sophia Antipolis, il a défendu une zone centrale et des satellites qui allaient du proche Var jusqu’à l’Italie, indique Jean-François Car- rasco, vice-président du Conseil de déve- loppement économique de la Communauté d’agglomération. Sophia Antipolis n’a jamais voulu être une Mecque centralisée. » Laurent Londeix appuie cette stratégie, appelant à « davantage de complémentarité avec le dépar- tement du Var », un département que couvre l’incubateur qu’il préside. Cependant l’Italie paraît être une piste sérieuse à explorer. « Nous n’avons pas assez de relations avec nos voisins italiens », recon- naît Philippe Servetti, rappelant que les investissements italiens se renforcent, que l’équipementier Magneti Marrelli est l’une des entreprises transalpines présentes, que le pôle mondial Solutions Communicantes Sécurisées (SCS) est lié avec le cluster pié- montais Torino Wireless et que, effective- ment, « des liens renforcés profiteraient à nos deux destinations ». Pour Claude Giafferri, l’un des défis à rele- ver serait l’installation d’un nouveau centre de R&D. « Certes, cela ferait de la concurrence, mais cela créerait aussi de l’ému- lation », estime le président du Sophia Club Entreprises, et par ailleus patron d’Amadeus sur la technopole. « En 2030, Sophia Antipolis aura grossi, sera davantage fédérée, projette Pascal Flamand. Nous devons viser l’excellence sur les marchés de niche, identifier les noyaux durs... Il y a telle- ment de choses à faire. » Comme autant de promesses. Si, après Paris, Xavier Niel s’intéresse désormais à la technopole, c’est donc bon signe. Comme le retour de David Gurlé, né à Cannes, à 15 kilomètres de la technopole, et qui y installe le centre de R&D de sa licorne Symphony, née aux États-Unis. Sophia Antipolis peut vraiment faire sienne la formule d’Antoine Lavoisier. n Sophia n’a jamais voulu être une Mecque centralisée La salle R2lab de l’Inria, à Sophia Antipolis, permet aux chercheurs et industriels de mener des expériences réseaux dans l’Internet des objets. Inria/PhotoC.Morel passe par une stratégie de masse cri- tique de logements sur Biot et sur Valbonne pour stopper les mouvements pendulaires. Le bus-tram, en reliant les Trois-Moulins, les Clausonnes et Saint-Philippe, est aussi dans son triangle d’or, et sa livraison, d’abord en 2019 puis en 2022-2023, le sera au moment de la plénitude d’emplois. Il faut indéniablement changer les habitudes en termes de mobilité. Sophia Antipolis, c’est 6 milliards d’euros de chiffre d’affaires, c’est plus que le tourisme sur la Côte d’Azur et le Var. Il faut rattraper cela. Nous en avons les moyens. Il faut aussi un littoral connecté à Sophia Antipolis. VousdisiezdansuneinterviewàLaTribune,qu’il fallaitdavantagecommuniquersurSophiaAntipolis... Il faut essentiellement parler lorsqu’il y a le contenu pour prendre la parole. L’anniver- saire des 50 ans est bien sûr un axe de com- munication. Mais notre intérêt, sur ce sujet, est aussi d’aller voir ailleurs pour y trouver des sources d’inspiration, de réflexion… Lorsdecemêmeéchange,vousévoquiezla possibilitédecréerunfondsdédiéauxentreprises etdesprixpourpromouvoircequ’ilsepassesurla technopole.Est-cetoujoursunprojetenvisagé? Oui, c’est un projet qui est toujours d’actua- lité. Nous fêtons les 50 ans, mais il faut les pérenniser. Il faut accompagner Sophia Antipolis, son tissu intellectuel, ses bâti- ments… C’est dans ce cadre que s’inscrit aussi le Business Pôle 2. Sionseprojetteà15-20ans,commentSophia Antipolisaura-t-elleévolué? Le véhicule autonome et les biotechnolo- gies seront devenus deux piliers forts. Le territoire est trop petit pour ne pas qu’il y ait un travail en réseau très développé mais avec un cœur à Sophia Antipolis. Nous devons gérer et accompagner le succès de la technopole, dans un contexte où la concurrence est rude. Il faut travailler sur les conditions de demain, pour conserver les entreprises et continuer à attirer les chercheurs de haut niveau. Il faut toujours avoir un coup d’avance, la preuve, aujourd’hui nous récoltons le coup d’avance que nous avions il y a dix ans. Les nouvelles technologies changent nos vies, mais nous en percevons tout le champ des possibles. Le monde économique et technologique va plus vite que nos rêves. n Propos recueillis par L. B. Aujourd’hui, nous récoltons le coup d’avance que nous avions il y a dix ans Pour Jean Leonetti, les offres de logements et de mobilité doivent être nettement améliorées sur la technopole. DR La Fondation Sophia-Antipolis s’active à l’international C’est avec elle que tout a commencé, voilà cinquante ans. Bébé et outil premier du sénateur Laffitte, la Fondation a connu une véritable traversée du désert, les difficultés financières ayant même failli avoir raison d’elle. Refondue, si l’on peut dire, voici deux ans avec une nouvelle gouvernance – la présidence revenant à Jean-Pierre Mascarelli par ailleurs président délégué du syndicat mixte Sophia-Antipolis (Symisa) ce qui a contribué au fameux alignement des planètes entre le politique et l’économique – elle est dirigée par Philippe Mariani dont la mission est d’en faire une Fondation active sur le front international. « La Fondation se positionne sur son cœur de métier: être un appui pour des activités structurantes. Être aussi une porte d’entrée au niveau international avec des partenaires ou des alliances stratégiques choisis en collégialité. » Et Philippe Mariani d’assurer « l’alignement des objectifs et de la stratégie internationale » avec l’ensemble des parties prenantes de la technopole. L’international qui persiste à être une valeur sûre en termes d’image. « Sophia-Antipolis continue à être perçue comme un modèle. » n L. B. DR JEAN LÉONETTI (SUITE) LES 50 ANS DE SOPHIA ANTIPOLIS (SUITE)
  • 12. *SourceCAAP/CAPCAannée2017.InvestissementsréalisésparlesCaissesRégionalesdeCréditAgricoleAlpesProvenceetProvenceCôted’Azurdansthecamp,LeVillagebyCAAlpesProvenceetLeVillagebyCAProvenceCôted’Azur,etvialeursentitésCAAPCréation, CAAP Innov Eco et Creazur. ** Comparatif sur la base du montant des capitaux propres en 2016, étude “Benchmark banques régionales / mutualistes” réalisée par KPMG en 2017. CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL ALPES PROVENCE - Société coopérative à capital variable, agréée en tant qu’établissement de crédit - Siège social situé 25 Chemin des Trois Cyprès, CS70392, 13097 Aix-en-Provence Cedex2-RCS381976448-Aix-en-Provence.Sociétédecourtaged’assuranceimmatriculéeauRegistredesIntermédiaires en Assurance sous le numéro 07 019 231. CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE CÔTE D’AZUR Sociétécoopérativeàcapitalvariable,agrééeentantqu’établissementdecrédit-SiègesocialsituéAvenuePaulArène-LesNégadis-83300Draguignan.RCS415176072Draguignan.Sociétédecourtaged’assuranceimmatriculéeauRegistredesIntermédiaires en Assurance sous le n° 07 005 753 et consultable sur www.orias.fr. Crédits Photos : iStockphotos© - 12/2018 - IP-LaTribune-StartUp-A4
  • 13. 6 LA TRIBUNE | VENDREDI 21 DÉCEMBRE 2018 | NO  274 | WWW.LATRIBUNE.FRT E C H N O L O G I E Comment Sophia Antipolis DEVIENT UNE « AUTOMOTIVE VALLEY » Après Bosch, Hitachi, Magneti Marelli ou Toyota, l’arrivée il y a un an de Renault avec son Software Labs au moment même où Mercedes annonçait sa prochaine installation avec un centre de design a, d’un coup, fait émerger la technopole comme la nouvelle vallée dédiée au véhicule connecté. Un signe supplémentaire d’attractivité. L orsque le ruban officiel est coupé, le 4 septembre 2017, sous le soleil azu- réen, tout ce que la technopole compte d’acteurs économiques se réjouit de l’arrivée de Renault Software Labs, en lieu et place d’Intel, autant physiquement via le bâtiment que par la reprise d’une partie des compétences en logiciel embarqué. La nou- velle est doublement bonne : d’abord parce que c’est la preuve de la capacité de rési- lience de Sophia Antipolis, démontrée à plusieurs reprises dans le passé, mais aussi parce que la venue de la marque au losange ajoute une brique supplémentaire à la filière automobile, déjà présente, mais en train de fortement se structurer. Le signe de cette structuration prend forme quelques mois plus tard, avec la création, fin 2017, du Smart Vehicle Côte d’Azur, groupe de travail qui fédère évidemment startups, acteurs académiques, grands groupes et institutionnels. Son but : réunir ce fameux écosystème existant, lui per- mettre d’aller plus vite en R&D grâce à un travail conjoint, l’orienter vers les nécessités du marché, ce qui peut impliquer d’adapter les cursus de certaines filières, créer des programmes de recherche collaborative entre les industriels et l’Université Côte d’Azur, mutualiser les expérimentations et, bien sûr, avoir une stratégie qui soit visible à l’international. Depuis douze mois donc, le comité de pilo- tage et les groupes de travail s’affairent. Mais pourquoi Sophia Antipolis devient-elle une spécialiste du véhicule intelligent ? « Nous avons vu les automobiles devenir de plus en plus intelligentes. On retrouve dans un véhi- cule tous les besoins en technologie qui ont déjà fait leurs preuves », explique Pierre Sigrist, ancien responsable de la R&D de Visteon, aujourd’hui à la direction générale de Epicnpoc, une startup qui s’intéresse aux expériences utilisateurs liées aux nouvelles mobilités. « L’automotive, c’est de l’élément embarqué, et c’est là où nous sommes bons », souligne Jean-François Chapperon, qui représente Team Côte d’Azur, l’agence de développement économique au sein du comité de pilotage et qui promeut la filière. Et les compétences reconnues de Sophia Antipolis en intelligence artificielle nour- rissent aussi cet écosystème. « L’intelligence artificielle, c’est comme l’Internet des objets, c’est une boîte à outils », ajoute Jean-François Chapperon. De même, Mercedes expliquait- il son arrivée à Sophia Antipolis par le fait que « toutes les disciplines fondamentales du design y sont représentées : le design extérieur et intérieur classique, le design numérique, ou le design UI et UX dont l’importance ne cesse de croître à l’heure de la conduite autonome et de la communication homme/machine ». SESTRUCTURERENMULTIPLIANT LENOMBRED’ACTEURSLOCAUX Dans le concret,«  nous travaillons à des espaces d’expérimentation. Notamment isoler un terrain afin d’y mener des essais de véhicules » dès 2019, précise Bruno Bocaert, qui dirige Renault Software Labs et qui rap- pelle que Smart Vehicle Côte d’Azur s’est également engagé dans la candidature à l’Institut d’intelligence artifi- cielle 3IA, orienté santé et territoires intelligents, c’est- à-dire incluant le sujet, ô combien prégnant, de la mobilité. « Nous discutons éga- lement avec Polytech afin de faire évoluer le contenu scienti- fique des cours, et cela afin d’être alignés sur les besoins de la filière automobile. » Chez Toyota, présent sur la technopole depuis 1999, le centre de design développe les futurs véhicules Toyota et Lexus du Groupe. C’est par exemple ici que sont nées la Yaris 1 et, der- nièrement, la C-HR de Toyota ou l’UX de Lexus – et s’il est axé vers la création de nouveaux modèles, « indéniablement, la structuration ou l’apparition d’un nouveau cluster sera un important facteur d’attractivité de talents pour le proche avenir. L’incidence positive pour nous c’est, avant tout, que plus il y aura d’acteurs locaux, plus important sera le développement, à l’avenir, de la formation et donc du nombre d’experts dans ce domaine », indique François Elziere, le directeur du site sophipolitain. Très bon connaisseur des avantages de la technopole où il avait créé sa startup en 2002, Éric Baissus, le PDG de Kalray, basée à Grenoble et spécialisée dans les processeurs destinés aux nouveaux sys- tèmes intelligents, a assez logiquement ouvert un bureau de dix personnes à Sophia Antipolis. « Le véhicule autonome est bardé de capteurs générant des données qu’il faut analyser sans délai. Les ressources locales possèdent de fortes expertises et l’éco- système qui est en train de se créer ici forme un pool de compétences. » La coopération intelligente au sens pre- mier du terme est sans doute un élément indispensable à la réussite de cette « Auto- motive Valley ». « Notre stabilité viendra de notre capacité à l’innovation qualitative, note Jean-François Chapperon. Il y a une forte coopération. Non, les entreprises ne coopèrent pas, mais les hommes, oui. » Une autre forme de « fertilisation croisée »… n L’écosystème qui est en train de se créer, forme un pool de compétences LAURENCEBOTTERO @l_bottero iStock Labiotechnologie,l’autre«pilier»endevenir L’annonce, il y a un an, de la fin de l’aventure sophipolitaine pour Galderma ne devait pas être l’arbre qui cache la forêt. Si la nouvelle n’a certes pas fait plaisir, elle n'a pas pour autant mis à mal la fortecompétencedelatechnopoleenbiotechs. Car,outrelemastodontepropriétédeNestlé,ilyabien d’autres pépites qui portent la compétence santé. TxCell, passée dans le giron de la californienne San- gamo il y a quelques mois, s’est ancrée depuis sa naissance en 2001 comme spécialiste des immuno- thérapies cellulaires pour le traitement des maladies inflammatoires chroniques sévères. Avec des soubre- sauts, mais une constante certitude d’être sur le bon chemin.Cettemêmeendurance,MedianTechnologies en a également fait preuve. Née un an après TxCell, en 2002,l’entreprisedirigéeparFredrikBragaétéprécur- seur avec son logiciel d’interprétation – qualitative et nonquantitative –del’imageriemédicaleenoncologie. Aujourd’huilabiotechdisposed’unefilialeàBostonet vient d’annoncer le recrutement de Nozha Boujemaa, spécialistedel’intelligenceartificielleetdessciences desdonnées,aupostededirectricescientifique. Startup installée au Village by CA et, elle aussi, spé- cialisée en imagerie médicale, Therapixel, utilise notamment l’IA pour le dépistage du cancer du sein. Cettejeunepousse,quiainstallésarechercheàParis, privilégieSophiaAntipolispoursonactivitédedévelop- pementlogiciel.« Nousbénéficionsassezpeudel’éco- système », note cependant Olivier Clatz, son PDG, per- suadéquedessynergiespourraientprobablementêtre développées,parexempleavecMedianTechnologies. LacandidaturedeNiceSophiaAntipolisau3IAsertévi- demmentlacause.L’attractivitédelatechnopolebéné- ficieainsiàTherapixel,quis'enrendcomptegrâceàun indice non contestable : celui du nombre de demande destages,passéde4parmoisà4parjourenmoyenne. L'expertiseenoncologie,dermatologie,pathologiesde l’œil, maladies du système nerveux central vient ainsi renforcer les compétences TIC de la technopole. C’est unpointfort,accentuéparlaformationd’ingénieuren génie biologique de Polytech, considérée comme l’une destroismeilleuresenFrance.n L.B. Les compétences reconnues de la technopole de la Côte d’Azur dans l’intelligence artificielle nourrissent son expertise dans la filière automobile.
  • 14. *Tarif selon votre opérateur téléphonique. Caisse d’Epargne et de Prévoyance Côte d’Azur, société anonyme coopérative à directoire et conseil d’orientation et de surveillance, régie par les articles L.512-85 et suivants du Code monétaire et financier - Capital social 395033520 € - 455, promenade des Anglais, 06200 Nice - 384402871 RCS NICE - Intermédiaire d’assurance, immatriculé à l’ORIAS sous le n° 07 002 199. Photos : Gettyimages - Décembre 2018. D A N S L E S A L P E S - M A R I T I M E S & M O N A C O CENTRE D’AFFAIRES NICE ARÉNAS 455 promenade des Anglais, Immeuble Arénice, place Centrale, 06200 Nice Tél. : 04 93 18 40 20* CENTRE D’AFFAIRES SOPHIA 175 rue du Vallon, Immeuble Adamant, 06560 Valbonne Tél. : 04 97 23 13 50* CENTRE D’AFFAIRES MONACO Villa l’Union, 27 boulevard des Moulins, 98000 Monaco Tél. : +377 93 10 10 40* CENTRE D’AFFAIRES LUXURY PROPERTIES L’Arénas, 455 promenade des Anglais, 06200 Nice Tél. : 04 93 18 40 41* D A N S L E VA R CENTRE D’AFFAIRES ESTÉREL 183 boulevard du Progrès, 83480 Puget sur Argens Tél. : 04 94 51 99 40* CENTRE D’AFFAIRES TOULON VALGORA 5rueLicedesAdrets,ParctertiairedeValgora, 83160LaValetteduVar Tél. : 04 98 01 65 20* CENTRE D’AFFAIRES VITICULTURE Le Centara, 485 avenue des Treize Lorguais, 83460 Les Arcs sur Argens Tél. : 04 83 08 81 80* VOTRE ENTREPRISE EST LOCALE ? LA NÔTRE AUSSI 7 CENTRES D’AFFAIRES SUR LA CÔTE D’AZUR
  • 15. 38 000 EMPLOIS ET 2 500 ENTREPRISES 5 500 ÉTUDIANTS ET 4 500 CHERCHEURS Sophia Antipolis bénéficie du Label FRENCH TECH CÔTE D’AZUR LA 1ère TECHNOPOLE D’EUROPE FÊTE 50 ANS D’INNOVATION ET DE R&D Une croissance annuelle de + 1 000 EMPLOIS hautement qualifiés SOPHI@TECH, Pôle universitaire,de recherche et d’excellence dédié aux STIC ET À L’I.A SophiaAntipolis,pré-sélectionnépourla CRÉATION D’UN INSTITUT 3IA - Institut Interdisciplinaire d’Intelligence Artificielle - dans le cadre du PROGRAMME NATIONAL POUR L’I.A Sophia Antipolis, initiatrice du 1ER SOPHI.A SUMMIT, tremplin de l’Intelligence Artificielle, réunissant intervenants internationaux, master classes et conférences pour chercheurs et grand public La création, le développement et l’implantation d’entreprises innovantes et start-up au BUSINESS POLE UNE PROGRAMMATION IMMOBILIÈRE en neuf et réhabilitation concernant PLUS DE 50 000 M² D’ICI 2020, et des projets majeurs sur des zones à enjeux (Trois Moulins - Antibes et Les Clausonnes-Valbonne) Une Technopole de 2 400 Ha composée de 90% D’ESPACES VERTS Communauté d’Agglomération Sophia Antipolis Les Genêts - 449, route des Crêtes 06901 Sophia Antipolis Cedex Tél : 04 89 87 70 00 CASA-Infos.fr @CommunauteAgglomerationSophiaAntipolis @CasaOfficiel
  • 16. HEBDO Amadeus-iStock DUVENDREDI21DÉCEMBRE2018AUJEUDI10JANVIER 2019-NO  274-3,90 € SUPPLÉMENT À 50 ANS, SOPHIA ANTIPOLIS DESSINE SON AVENIR RETROUVEZ NOS INFORMATIONS, NOS ANALYSES ET NOTRE QUOTIDIEN NUMÉRIQUE SUR LATRIBUNE.FR Prèsde400entreprises françaisesserontprésentes du8au11janvierauCES, leplusgrandsalon technologiquedumonde. Maiscetteannée,laFrench Techveutmonterengamme etmettreenavant lespépitesquipourraient devenirdeschampions mondiaux. L15174-274S-F:3,90€-RD «LATRIBUNES’ENGAGEAVECECOFOLIOPOURLERECYCLAGEDESPAPIERS.AVECVOTREGESTEDETRI,VOTREJOURNALAPLUSIEURSVIES.»-ORIGINEGÉOGRAPHIQUEDUPAPIER:PERLEN(SUISSE)-TAUXDEFIBRESRECYCLÉES:MINIMUM80%-CERTIFICATIONDESFIBRESUTILISÉES:ECOLABEL,FSC,PEFC,BLAUEENGEL LA STARTUP NATION À LAS VEGAS EN FORCE LA STARTUP NATION À LAS VEGAS EN FORCE Prèsde400entreprises françaisesserontprésentes du8au11janvierauCES, leplusgrandsalon technologiquedumonde. Maiscetteannée, laFrenchTechveutmonter engammeetmettre enavantlespépitesqui pourraientdevenirdes championsmondiaux. « BLOCKCHAIN » 20 mesures pour faire de la France un leader mondial LIVRE Tom Hodgkinson: « Le modèle de la Silicon Valley est une régression » SPÉCIAL CES Le tour de France des startups stars de nos régions