2. WEBTIMEMEDIAS
10 avril
La Capitale French Tech Riviera Région Sud
fête sa labellisation
Publié le 10 April, 2019 - 13:32 par Jean-Pierre Largillet - Vu 895 fois
L'aventure French Tech se poursuit pour la Côte d'Azur qui vient d'être
labellisée de nouveau pour trois ans. Désormais promue "Capitale French Tech
Riviera Région Sud", la Côte fêtera son label vendredi à 18 heures au Musée
national du Sport à Nice. L'occasion de présenter son nouveau carnet de route
et ses ambitions.
Une aventure qui repart pour trois ans, ça se fête. La French Tech Côte d’Azur, devenue
désormais "Capitale French Tech Riviera Région Sud", a obtenu début avril le
renouvellement de son label pour 3 ans afin de mettre en place une stratégie
économique d’innovation et d’internationalisation. C'est ce renouvellement et l'entrée
dans la phase 2 du mouvement French Tech qui sera fêté vendredi 12 avril, à partir
de 18 heures au Musée National des Sports à Nice. L'occasion de se réunir mais
aussi de découvrir le carnet de route et les ambitions de la French Tech Côte d’Azur.
La confirmation officielle du renouvellement de labellisation au titre de "capitale" aura pu
rassurer l'écosystème. Certes la Côte d'Azur était restée confiante. D'autant plus qu'en
février, avec le PASS French Tech accordé Kinaxia et 360&1, elle pouvait aligner avec
Qwant, Median Technologies et Teach on Mars, 5 start-up "PASS French Tech". C'était un
des critères demandés pour cette nouvelle phase axée sur la présence de "scale-up" (le
passage des start-up à une échelle de taille supérieure) pour mieux viser
l'internationalisation.
3. Juste le changement de nom, de French Tech Côte d'Azur en French Tech Riviera Région
Sud, a surpris lors de l'annonce de la labellisation. S'il est confirmé, il oblige l'association
à modifier sa communication, plaquettes, site Internet, logo et autres. Un détail. Les
quatre piliers de la nouvelle "Capitale French Tech (Nice, Sophia, Cannes et Grasse) ont
aussi, par l'intermédiaire de leurs représentants, exprimé leur satisfaction dans un
communiqué.
Franck Lavagna et Fréderic Bossard, co-présidents de Telecom Valleyont salué la
dynamique de groupe qui a permis ce renouveau de la French Tech Côte d'Azur et
entendent renforcer les actions "dans cette nouvelle ère de la French Tech au profit de
toute la filière du numérique".
Philippe Garcia, président de Nice Startup est décidé à "continuer à avancer ensemble
pour rendre notre région Sud plus encore innovante et porteuse de richesse".
Sébastien Aubert, président de Cannes Is Up, souligne que se trouve ainsi reconnu "le
territoire cannois comme moteur d'innovation et d’animation territoriale, qui se
singularise par la place qu'y tient l'événementiel et la créativité".
Michel Gschwind, président du Club des Entrepreneurs du Pays de
Grasse et Frederick Besson, représentant French Tech du Pays de Grasse se
déclarent "sur les starting blocks pour continuer à agir de concert avec nos confrères
pour enrichir nos pôles d’excellence numérique française sur la scène internationale et
européenne."
Quant aux deux co-présidents de la French Tech Côte d’Azur, il sont évidemment ravis de
cette nouvelle étape qui s'ouvre. "Cette labellisation nous permet d'exister au niveau
national. Nous avons trois ans pour changer la donne et faire naître une génération
d'entrepreneurs capables de tirer les autres vers le haut. Et surtout de trouver des
fonds...", note Cédric Messina. Tandis qu'Eric Leandri insiste sur la montée en
gamme. "Ce nouveau label Capitale French Tech, concerne les communautés ayant
atteint une maturité avec une certaine densité de scale-up. Grâce à cette labellisation
nous allons pouvoir changer de dimension".
http://www.webtimemedias.com/article/la-capitale-french-tech-riviera-region-sud-fete-sa-
labellisation-20190410-64089
7. A
l’accueil, Claire Béhar,
spécialiste de l’aména-
gement et du dévelop-
pement du territoire,
une adepte de Telecom Valley,
un pilier fondateur du pôle SCS,
aujourd’huidirectricegénéraledu
CRT Côte d’Azur France, pour une
session comme à l’ordinaire tour-
née vers le terrain, sous la hou-
lette de Jean-Bernard Titz et en
présence des deux nouveaux pré-
sidents du collectif, Franck Lava-
gna et Frédéric Bossard pour leur
première apparition officielle en
commission. Autour de la table,
tout un écosystème, de la startup
à la CCI, venu s’enquérir des ten-
dances, chiffres et prospectives
sur une filière au sens large et à
haute valeur numérique ajoutée.
Marchés, marque, marketing
Dans le m-tourisme, tout est his-
toire de marque. De recherche
aussi, adaptée au secteur par
Catherine Papetti, maitre de
conférence à l’IAE de Nice, spé-
cialiste du marketing digital,
prête à exploiter les capacités
étudiantes pour le mieux-être du
territoire. Des effets d’Airbnb sur
la filière hôtelière en passant par
l’influence d’un post Facebook sur
l’engagement des internautes, la
science peut épauler destinations
ou entreprises dans l’utilisation
mieux ciblée de la tribu virtuelle
des emoticons, et c’est une bonne
nouvelle. Convié aussi, Olivier
Ricard et 360&1, spin off de Full
Performance dédiée au tourisme
via une régie externe webmarke-
ting rémunérée à la performance.
L’œil de notre tête chercheuse de
l’IAE s’éclaire devant les 450.000
profilsanonymessuivisparlastar-
tuppourpeaufinersescampagnes
du pub. 60% des résas hôtelières
passent par des plateformes : la
réalité à laquelle il faudra s’adap-
ter pour les pros qui subissent
un peu les conditions tarifaires
induites... Avec la plateforme
d’aide à la décision FindThe-
Pax, 360&1 a pour ambition de
rendre le pouvoir aux hébergeurs.
La startup prend même en charge
la revente des data de ses clients,
avec rétribution pour le fournis-
seur initial, bouleversant le bu-
siness model typique. Demain?
Des fonctions de tutoriel. “Le
pire ennemi de l’hôtelier, c’est lui-
même. Parce qu’il laisse le champ
libre aux plateformes type Booking
qui piratent leur marque, déposée
ou pas. Et puis, ils monitorent très
mal leurs prix par rapport aux
plateformes.” Explication : la pub
référencée en haut de page, avec
une marque identifiée, redirige
vers une plateforme qui peut tout
aussi bien favoriser un concurrent
par des services plus attractifs. On
appelle ça le brandjacking, et ça
peut faire très mal. ia
Dans m-tourisme,
il y a plusieurs M
COM’MISSION. Accueillie au CRT Côte d’Azur France au 455
Promenade, la brigade du m-tourisme de Telecom Valley
a fait le plein d’infos et d’échanges avec pour cible
un marketing digital décortiqué.
Stratégies et territoires.
Association de loi 1901 financée à 70% par le Département, le CRT
Côte d’Azur France avoue se tourner aujourd’hui vers le privé pour
affirmer sa stratégie de destination. Sous la marque ombrelle Côte
d’Azur France, créée suite aux attentats de 2015-2016 (à l’époque
#Côte d’Azur Now), aux côtés de Provence et Alpes, les deux autres
marques régionales, plus “ombrelles” que Sud de l’avis général, ce
qui ne facilite certes pas la lisibilité pour nos pros du tourisme. Côte
d’Azur France se décline en trois piliers, les partenaires (entreprises,
associations), 90 ambassadeurs officiels, porteurs d’image, et
les licenciés (16 actions de co-branding, avec ses collections
estampillées Côte d’Azur chez Fragonard ou les Galeries Lafayette).
Résultat : 600.000 abonnés sur les réseaux sociaux pour un potentiel
de 380 millions de personnes touchées dans le monde. En 2019 ?
Renforcer la notoriété de la marque, renouveler l’offre, rééquilibrer
les saisons et booster les activités annexes, via les clusters MICE,
Sport & tourisme, et enfin Culture & tourisme, le dernier né.
L’AGENDADESRÉSEAUXÉCONOMIQUES
• NICE, 15 rue Alexandre Mari Tél. 04.92.17.55.00 - Fax 04.92.17.55.05
• CANNES 13 boulevard Carnot Tél. 04.93.39.38.88 - Fax. 04.93.38.75.08
• ANTIBES 32 av. Robert Soleau Tél. 04.93.34.00.50 - Fax 04.93.34.00.51
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L. Tibéri • Diffusion contrôlée par ACPM - O.J.D Abonnements 04.92.17.55.12,
€, 1 an numérique 18€
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Dépôt légal à parution. Z.I. 13127 Vitrolles
N° Commission Paritaire : 519 I 80651
Edité par «Sud Est Presse»,
SAS au capital de 50.000€
RCS NICE B 421.305.525
imprimé sur du papier recyclé produit en Belgique
Jeudi 25 avril. Déjeuner des entrepreneurs du Club des
entreprises de Villeneuve-Loubet. Thème : la force du collectif
pour libérer le potentiel de votre entreprise. Intervenants :
Keep Cool et Human Else.
Tarif 17€ (extérieurs 22€). A 12h dans les locaux de Keep Cool,
2040 RD 6007 (Pôle Marina 7) à Villeneuve-Loubet.
Inscription via weezevent.
CEVL – www.cevl.fr
Jeudi 25 avril. Assemblées générales ordinaire et
extraordinaire d’Initiative Nice Côte d’Azur. Programme :
présentation de l’activité 2018, nouvelles offres 2019, élection
des administrateurs, buffet des créateurs.
Tenue casual exigée. A 11h au Mas Nice-Matin,
214 bd du Mercantour à Nice. Inscription via weezevent.
Initiative Nice Côte d’Azur - www.initiative-nca.fr
Jeudi 25 avril. Formation organisée par la délégation FCE
Nice. Thème : Les entreprises en difficultés. Intervenant :
Julien Verani. Dîner au restaurant Le Grand Balcon à Nice.
Rendez-vous à 19h30.
FCE Nice - www.fcefrance.com/delegation/Nice
Vendredi 26 avril. Business Lunch de Telecom Valley.
Programme : découverte des adhérents ABP Consulting,
Activeeon, Fenyx Consult, My Dream Match ; actualités de
l’association et de ses partenaires, présentation des dispositifs
fiscaux liés à l’innovation, du rescrit et du déroulement d’un
contrôle fiscal (par Raphaël Mesa, avocat fiscaliste) ; déjeuner-
buffet et rencontres.
Gratuit pour les adhérents (extérieurs 30€).
De 12h à 14h au Business Pôle (entrée A) à Sophia Antipolis.
Inscription en ligne obligatoire.
Telecom Valley - www.telecom-valley.fr
Du 26 au 28 avril. Startup Weekend Monaco 2019. En 54h
chrono, 80 participants auront pour défi de créer leur startup.
Dans les locaux de MonacoTech à Monaco.
Infos www.startupweekendmonaco.com
JCEM – jcemonaco.mc
14 #RésoEco06 l’actualitédesréseauxéconomiques TRIBUNE BULLETIN CÔTE D’AZUR
n° 993 du vendredi 19 avril 2019
8. TRIBUCA.net
2 avril
Challenge Jeunes Pousses : deux vainqueurs
sinon rien
Vainqueurs, finalistes et jury du CJP 2019
Mardi 02 avril 2019 à 15h29
Pour la première fois de l’histoire du concours
d’entrepreneuriat étudiant de Telecom Valley, le jury n’a
pas pu trancher. Deux équipes se partagent le prix Isabelle
Attali.
Le jury du Challenge Jeunes Pousses, 17e
du nom, s’est fait des nœuds au cerveau pour arriver
à une délibération franche. Sans véritablement y parvenir. Le 22 mars dernier, quatre équipes
d’étudiants, accueillies par l’INRIA à Sophia, s’affrontaient en finale pour défendre leurs
projets entrepreneuriaux respectifs. «La délibération a été très longue, a confirmé Vincent
Desnot (Teach on Mars), président du jury. Nous avons procédé par dichotomie : éliminer deux
équipes, puis tenter de départager les deux autres». Les jurés (Christian Gazquez - CEEI;
9. Guillène Ribiere - INRIA ; Caroline Dumond - Les Premières Sud; Jérémy Maisse - Lycie ;
Philippe Métais - CASA) ont estimé que les projets U-Go et Wily Spot «manquent un poil de
rupture» et que «beaucoup d’alternatives existent : ces projets peuvent réussir, mais il va falloir
aller très vite sur le terrain», a encouragé le président Desnot, qui s’est réjouit d’avoir vu
«énormément d’efforts dans les projets, et l’effort est une valeur importante quand on
entreprend».
Extrêmement pro
Restaient donc deux équipes en lice. «Nous avons vu deux présentations extrêmement pro,
beaucoup d’assurance sur scène, beaucoup de préparation, c’est un atout pour la suite. Si vous
pitchez, vous aurez des investisseurs» a assuré le président du jury. Deux projets «à très fort
potentiel» et très différents (quoique peut-être complémentaires...) : «Sauces & Vous va vers le
bien vivre, la gastronomie, le tourisme, c’est la Côte d’Azur. DAD est très techno, avec du
risque, et vise un marché mondial : c’est Sophia».
Impossible à départager et, bien que Vincent Desnot ait lui-même jugé «bizarre de faire du
Jacques Martin», les deux équipes ont été désignées vainqueurs ex æquo. La preuve que les
étudiants aussi sont formidables...
> Digital Automatic Defibrillator, du cœur à l’ouvrage
Le projet : un défibrillateur miniaturisé inclus dans les coques de smartphones et de tablettes.
«Les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité, il y a un marché à
exploiter». Dont acte : Valentine Cadet (photo), Julian Furber et Arthur Masera, étudiants en
master International marketing & Business development à Skema, ont l’idée d’inclure un mini-
défibrillateur dans les coques des smartphones. «L’objectif est de rendre le défibrillateur
accessible à tous, et qu’il soit transportable assez facilement». En pratique, la coque
contiendrait trois compartiments : un pour une batterie miniaturisée qui contient la charge
nécessaire pour défibriller, un second avec les composants électroniques idoines et un dernier,
destiné aux électrodes, qui se déchirera de manière à ce que l’utilisateur puisse aisément y
accéder. Côté commercialisation, les aspirants entrepreneurs misent sur «des techniques de
communication très larges» pour un maximum de visibilité, et visent des partenariats avec
Apple, Huawei et Samsung.
Objectif levée de fonds
Si la palette d’intervention de Skema est large, le développement de mini-défibrillateurs n’y est
pas encore enseigné. «C’est mon père, ingénieur en cardiologie, qui est l’initiateur de l’idée,
indique Valentine Cadet. Et tous les cardiologues à qui nous avons exposé le projet ont validé».
Pour l’heure, l’équipe est en quête de 300.000 à 400.000€ pour développer un prototype viable.
«C’est notre objectif principal : trouver un investisseur, entreprise ou particulier, vraiment
partant pour nous aider à nous lancer».
> Sauces & Vous, saucer c’est tremper
Le projet : développer la première franchise de bars à sauces du monde.
Il en existe, des concepts de bars : à vin, à jus, à pâtes, et bien d’autres encore. Mais des bars à
10. sauce, c’est beaucoup moins fréquent. Pierre Labroue et Hugo Teyssier, étudiants en master
Entrepreneuriat & Innovation à Skema, veulent inonder le marché en créant «la première
franchise de bars à sauces du monde». Pas du fast food, préviennen t-ils : «on est sur
quelque chose d’élaboré. Il y aura des sauces traditionnelles et d’autres plus insolites, salées
ou sucrées, gourmandes ou healthy», explique Pierre Labroue. Avec bien sûr «des produits et
un service de qualité, dans un environnement chaleureux et convivial».
« Tous les sauceurs sont bienvenus»
La cible : les 25-35 ans, «des épicuriens en recherche de nouvelles expériences culinaires.
Tous les sauceurs sont bienvenus chez nous», souligne Hugo Teyssier. Le duo compte tester
son concept et créer une communauté de sauceurs sur les réseaux sociaux, le media idéal pour
toucher le cœur de cible, et «les encourager à participer pour promovoir le concept». L’atout
de Sauces & Vous, la capacité de production : la famille d’Hugo est dans le business, avec
unité de production dédiée en Ardèche. Déjà un souci en moins pour les deux étudiants qui,
une fois leur cursus terminé, pourront se consacrer à l’ouverture de leur premier point de
vente, prévue pour 2020. Peut-être à Lyon (la capitale des Gaules est aussi celle de la
gastronomie, elle est également plus proche de l’Ardèche), idéalement à Nice où «il y a un
vrai potentiel», avant de balancer la sauce dans les grandes villes de France, «pour
commencer».
https://tribuca.net/reseaux_46009829-challenge-jeunes-pousses-deux-vainqueurs-sinon-rien